mardi 20 septembre 2005

Ma semaine à Paris : Oh putain ! J’ai le cul moite… Mais j’ai dit non quatre fois à la drogue !

Bon dans l’ordre ça donne ceci : n’importe quoi !!!!!

C’est un bon résumé… Mais je vais essayer de vous faire découvrir cette ambiance si particulière qui fait que les semaines sont longues…

Week-end fatigant :

Dimanche soir je suis à Toulouse, j’ai passé un week-end horrible. Avec Océane on a passé 48h à s’incruster dans des soirées (où nous étions invités officiellement) histoire de bien se sentir de trop, mais bon on est faible devant une promesse de Vodka. Comment peut on s’incruster dans une soirée où on est invité, ben tout simplement parce que les gens présent n’ont rien à voir avec vous, que l’ami qui vous a demandé de venir le fait plus en souvenir du bon vieux temps, ou parce que ça lui fait profondément plaisir, mais il ne se rend pas compte que vous n’avez rien à dire au consortium des infirmières psy de plus de 40 ans, ou à l’association de l’amicale des rolistes du Sud Ouest ! Donc que faire dans ce cas là ? Boire dans son coin en attendant une heure raisonnablement avancée pour sortir un « Tu sais ça m’a fait très plaisir, mais j’ai travaillé comme un malade ces derniers temps, et là j’ai besoin de repos, on s’appelle et on se refait ça très vite, merci de m’avoir invité, bisous. », et là on saute dans la voiture et on fait un 160 km/h avec dérapages non contrôlé en direction de la première boite tech/pouff/vodka/bo-gosses-à-poils qui se trouve sur le chemin. Et on décompresse.

Le problème c’est qu’à force de décompresser, moi je pète une durite, mais alors une grosse. Le samedi je regarde Océane dans un grand moment de détresse alcoolique (verre vide = pensée morbide), et je lui dis « c’est maintenant qu’il faut que je rentre, je sens que si je reste une minute de plus je vais causer une catastrophe catastrophique aux retombées non mesurable en l’état actuel de la science ». Forcement comme c’est beaucoup plus long que « Tchao j’me casse les poulettes ! » le temps que j’articule tout ça pour faire mon pédant, mon abruti de connard d’ex de mes deux se pointe avec son plus beau sourire et me lâche un absolument pas diplomatique « tu m’évites Gauthier ? ».

En fait ce gland m’a dit la veille alors que je me faisais mal au cervela pour trouver un moyen diplomatique et courtois pour mettre fin à notre « relation », que de toute façon c’est pas grave qu’on soit plus ensemble « du moment que tu passes réparer mon PC ». Donc inutile de dire à quel point il peut s’enfoncer le doigt dans le fion avant que je passe chez lui faire ça !

Je lui dis à peu près ceci :

- Tu sais, je ne suis pas un ange, je ne suis pas un modèle de fidélité, je ne me casse sans te demander ton avis à l’autre bout de la France. Sur ce point je suis d’accord avec toi, nous ne sommes pas un couple comme les autres peuvent le concevoir. Mais de là à ne dire à personne que nous sommes ensemble, et draguer mon pote en sachant très bien que c’est mon pote et qu’il va s’empresser de me le répéter, ya une grosse marge.
- Oh je t’ai rien promis, je suis comme ça je me fous de tout et je m’inquiète pas de ce que je dis ou de ce que je fais, je ne suis pas quelqu'un de gentil, je suis désolé de t’avoir fais du mal petit bout.
- Mais pas du tout, si seulement ! Ça prouverait que j'ai encore un cœur qui fonctionne, non t'es juste un connard que je rajoute sur ma liste de connard, d’ailleurs cette liste peut faire Paris Toulouse sans problème, te fais pas de bile le prochain ne tardera pas à te remplacer… Bonne route.


Donc me voilà de trèèèèèèèèèès bonne humeur, je claque ce con, je claque les portes, je claque la portière, je grille les feux rouges et je vais me coucher.

Le dimanche donc Océane me propose une soirée « lâchage complet » dans une boite hétéro très fréquentées le dimanche soir, pleine de beaux gosses rugbypèdes et pétés de tunes ! Je suis nase, je me lève le lendemain pour filer à Paris, ma valise n’est pas prête, je n’ai plus d’argent. Donc je dis oui ! Et là c’est le drame : une bouteille de vodka à trois, je parle aux poteaux, je me fais draguer par la serveuse « parce que mon meilleur ami qui tient un resto est gay et tu es tout à fait son genre », moralité : couché 6h complètement saoul, levé 9h direction la capitale.

À 17h30 dans le RER j’étais encore saoule. Lecteur tu sais à quel point l’avion est un mode de transport des plus rassurants en cette fin d’été 2005, tu ajoutes à ceci ma peur panique de tout ce qui ne touche pas le sol, et 4g d’alcool résiduel, tu obtiens : moi la tête entre les genoux tout le vol « vomira-vomira pas ? » « Mademoiselle vous avez quelque chose contre le mal de tête ? Des dolipranes génériques 500 ? Parfait donnez-moi la boite SVP ! »

Pour finir de m’achever, une amie (l’ancienne coloc d’Océane) m’appelle quand je sors de l’avion pour me raconter sa vie. Il faut donc rappeler qu’elle est fâché avec Océane et que sans forcement me retrouver entre les deux, je fais un peu le lien entre elles. Mais là après la grande séance de pétage de plomb psycho dramatique que l’autre vient de me faire, je pense que je vais lui expliquer gentiment que je vais devoir la voir un peu moins (mais elle m’a tenu un de ces discours, poufff c'était super fatigant, peut être qu’Océane vous racontera tout ça ultérieurement). Ça me refout une montée d’alcool histoire que j’apprécie le RER dans toute sa splendeur…

Le soir, je vais faire un tour en ville avec Nina et une copine de son ancien travail (Zoé), mais à part qu’un Libanais m’a lu l’avenir dans le café (c’est super flippant ce truc) il ne se passe pas grand-chose de bien intéressant de plus (ah si j’ai pas précisé : j’ai pas vomi ! Suis fort nan ?).

Mardi :

Donc je monte à Paris dans l’espoir de trouver une fac, une formation, un travail, un appart, bref une nouvelle vie. Donc je me fais un programme d’enfer : passer dans les facs et faire un premier repérage dans les administrations où je serais amené à bosser. Moralité j’arpente 4 arrondissements à pied et je meurs d’une crise d’ampoules aux pieds !!! Là je comprend que je ne peux pas en une semaine trouver des opportunités de travail, encore moins un appart, donc je prend une grave décision : je suis en vacances pour une semaine !!!!

Le soir Nina décide d’aller brouetter avec son copain, donc je me retrouve tout seul à l’appart, avec rien à faire. Victoire à qui j’en parle sur MSN me propose de venir manger chez elle. J’accepte avec plaisir, c’est la première fois que je vais rencontrer Victoire en vrai !!!!! Oui c’est pas parce qu’on se raconte nos vies au tel ou sur le net depuis des mois qu’on s’est déjà rencontrer… C’est là qu’on se rend compte à quel point ce monde peut être virtuel. Bref je passe une très bonne soirée avec elle et Linga (que je ne connaissais pas non plus !), on papote de tout et de rien. Victoire est une fille géniale, elle est tout ce que j’aurais voulu être si j’avais été une femme (non je n’ai pas envie d’être une femme arrêter de tout comprendre de travers pfff). Et en plus moi je peux le dire sans problème : victoire est une des plus belles filles à qui j’ai jamais été présenté… ;)

Mercredi :

Nina rentre de sa brouette vers 6h du mat’, elle se lave, se fait belle pour aller bosser, s’habille, enfin tout quoi, mais elle est en avance (moi pendant ce temps là j’écrase comme un bien heureux !). Comme elle se retrouve grave en avance, elle décide de prolonger sa nuit et s’allonge sur son lit. Vers 11h30 je suis réveillé par une indécente sonnerie de réveil. C’est bizarre me dis-je. Je mets bien 15min à émerger (je dors très très bien) et là je vois une main sortir du lit de Nina, une main qui s’écrase de toute sa force sur le réveil. Nina n’est pas aller bosser ! La coquinette, elle décide donc vers 12h30 de passer la journée avec moi en ville, on se promène, on file au cinéma, bref on est en vacances, elle est pas belle la vie ? Au passage on est allé voir H2G2 et je vous le conseil vivement ! Les anglais sont fous mais ça fait du bien.

Le soir on continue à ne rien faire, là on est des pros…

Jeudi :

Je me lève de bonne heure (11h), et je rejoins un chouchou aux halles, il m’a proposé la veille de me faire visiter le centre. On tourne et retourne en ville, il est mignon, gentil, agréable, bref ça fait du bien. On file au Louvres, il adore ce musée, moi aussi, en plus on a des points communs, je passe une excellente après-midi. Vers 16h on est mort, donc on va se poser sur les quais de l’île Saint Louis. Et on papote en regardant passer les bateaux mouches. Et là c’est le drame, on s’embrasse. Bon il est donc 16h30 par là, en plein Paris, et j’embrasse un homme à pleine bouche sur un banc public : c’est merveilleusement romantique, et je remercie les décennies de lutte pour le droit des homos, parce que sinon je n’aurais pas pu faire ça. Je ne sais pas si on a choqué des gens, mais en tout cas personne n’a osé venir nous le faire remarquer. Par moments je me dis que tout est possible, et ça fait du bien. On s’est promené main dans la main, et j’aimerais que tout le monde trouve ça normal, qu’on arrête de se retourner sur deux hommes ou deux femmes qui osent se témoigner de la tendresse en public. Les autres le font bien, et on trouve ça normal. Je suis normal. J’arrête là la minute militante, mais ça fait du bien voilà.

Le soir, on décide de se revoir. Je dîne avec Nina et son copain (présentation officielle), ce garçon est charmant, bien que, par moments, il me rappelle l’ex de Nina, mais bon ce n’est pas le sujet de cet article… Je retrouve donc mon chouchou à Belleville, chez des amis à lui. On papote et on loupe le dernier train. Il semblerait que sortir à Paris un jeudi ne soit pas aussi aisé que dans ma ville, alors après mainte palabre, je décide de prendre mon homme par la main et de partir me promener dans paris toute la nuit. J’adore la ville la nuit, j’adore m’y promener, prendre mon temps, m’imprégner des ambiances et des gens qui s‘y trouvent tard. Vous en apprendrez plus sur un quartier à 4h du mat en semaine qu’en y passant toute une journée, croyez-moi. Ça m’a permis de repérer les endroits où je voulais vivre, et ceux ou je ne voulais surtout pas vivre ! Je me retrouve avec une régie électrique à chaque pied, un mal de ventre infernal, et j’embarque pour le premier métro à 5h38.

Vendredi :

Il ne se passe rien dans la journée, je suis trop nase pour envisager quoi que ce soit ! Le soir il se met à pleuvoir, et Nina me dit « mes parents viennent d’arriver chez ma sœur, donc il pleut ! », trois minutes après ses parents appelaient pour nous dire qu’ils venaient d’arriver… On passe le début de soirée à délirer sur le net, et Nina se levant de son canapé pour remplir son verre de coca me sort un merveilleux « oh putain, j’ai le cul moite ! ». Et je dois dire que ça résume merveilleusement bien nos vies respectives en ce moment, j’ai donc décidé d’intituler mon article selon ce nouveau précepte de notre vie dissolue. Elle part dîner avec ses parents, et je me retrouve seul devant mon iBook. J’avoue je cherche du cul, oui ça commence à gratter. J’ai passé la nuit avec un beau jeune homme, mais comme on était dans les rues de Paris, nous n’avons pas consommé. Bon ok j’ai un peu mis sa main dans son boxer, ok j’ai un peu mis ma bouche sur son sexe derrière un buisson, mais ça compte pas ! (oui les jardins du Louvres sont très réputés pour ça paraît il…). Donc je suis en manque devant mon iBook. Et là un charmant motard de dix ans mon aîné m’informe qu’il habite à trois minutes à pied de là où je me trouve. Il est beau, il est motard, je fonce chez lui.

Il est encore plus beau en vrai, il est gentil, délire, presque autant que moi, et il m’excite grave. Forcement il est actif, donc il m’informe que ça restera soft, tant pis j’ai faim. On se dénude après une bonne heure de papotage. Je le chauffe, je le chauffe tellement qu’il se jette sur sa boite de capote, m’équipe et se met à plat ventre. Pas besoin de répéter l’invitation, je vais pas me faire prier, miam ce cul d’enfer qu’il a !!!!!!! Ce mec est un dieu vivant du sexe. Sisisisi un dieu !!!!!! Je ne fais aucun bruit quand je baise, donc je dois me forcer. Je trouve ça plus excitant les petits bruits qui rythme l’acte. Ça me permet de gérer mon plaisir, le sien, bref c’est de la « simulation utile » ! Mais là, j’ai dû me contrôler pour ne pas crier, un dieu de la fellation, un dieu tout court. Après un orgasme cosmique, il m’annonce que je suis son meilleur coup depuis x années. Normal, on me le dit à chaque fois, mais pour une fois j’ai été obligé de retourner le compliment…

Samedi :

Je prends l’avion et je rentre dans ma belle ville. Juste avant j’ai passé l’après-midi sur les champs avec Nina et ses parents. Je ne vais pas vous raconter à nouveau l’épisode du string au Fouquet’s, Nina je t’aime pour tous ces petits moments de bonheur que je passe avec toi!

Je passe le vol avec mon iBook sur les genoux, pour écrire cet article entre autres, j’adore passer pour un homme d’affaire en déplacement qui doit même travailler dans l’avion !!!

Le soir, je suis contraint et forcé de me rendre à la crémaillère de l’ancienne coloc d’Océane. J’ai pas dormi de la semaine, je tiens plus debout, mais j’y vais quand même. Je bois forcément, je bois trop, et je finis par me sauver de cette soirée de fou pour me réfugier dans les bras d’Océane qui m’attend de pied ferme dans la boite la plus nulle de la ville (si tu le sais aussi bien que moi, tu y vas juste parce que tu t’es tapé tout le staff). Et nous voilà deux pauvres poivraux dans une boite nulle, avec des gens nuls. On boit et on boit, et on danse, et on hurle et on saute, et on se fait remarquer… Bref du grand n’importe quoi encore, comme nous seul savons le faire !

La suite : mais arrête c’est le cendrier !

Étant donné que j’ai la flème de faire un autre article, et que j’ai pris trop de temps pour écrire celui-là, je vais rajouter à cette petite histoire sa suite. Oui je suis rentré chez moi parce que je devais travailler toute la semaine dans la banque qui m’emploie pour l’été. Et je passe donc une semaine calme, mais très pauvre en heures de sommeil.

Le week end se profile, et Océane me promet « un grand moment d’hystérie collective ». Je note, je prend acte, et je me prépare donc à sortir trois soirs de suite. Océane a ses raisons pour avoir besoin de dégoupiller le temps d’une semaine, moi j’ai aussi les miennes. Figurez vous que je suis convoqué à un entretien de master le 27, ça mérite pas une grooooooooosse cuite ça ? Si…

On commence soft vendredi, un petit repas chez mes parents avec Lucie en supplément. Ensuite un petit ciné, toujours avec Lucie. Puis on file dans un bar, et Lucie qui est une fille consciencieuse depuis qu’elle est prof rentre se coucher. Le bar est nul, mais bon, on boit ! Ensuite on se dit « et si on faisait n’importe quoi ? », vendu, on décide d’aller dans une boite hétéro complètement inconnue au bataillon. Mais ça tourne court quand des amis d’Océane lui demande de les accompagner dans une autre boite (celle où on a fait n’importe quoi le week end précédent tout les deux) je décide de la déposer là bas et de rentrer me coucher.

Après une nuit de 14h (c’est encore une nuit ça ? oui..). Je me lève frais et dispo. Je bats le rappel, et j’embarque Mister Big, Lucie et un autre pote chez Océane pour une soirée éthyliquement décadente. Cette soirée, c’est celle de Mister Big, oui le pauvre a des problème de couple en ce moment, et on a décidé de lui changer les idées ! La seule façon qu’on ai de se changer les idées dans ce groupe, c’est de boire, on est pas alcoolique, mais bon si peut être un peu, mais pas trop. Donc nous voilà sérieusement attaqué à la vodka quand nous arrivons dans LA boite pd du coin. La soirée se déroule plutôt normalement, j’embrasse deux hétéros, je me fais offrir à boire par plein de gens (grand moment de solitude quand même quand je me retrouve avec un verre de champagne dans une main, et une Eristoff Ice dans l’autre : je fais comment pour fumer ????). Bref je résouds mes problèmes existentiels comme je peux, et une fois que tout le monde est rentré, je me retrouve seul avec Océane. Il est 7h du mat’. Nous sommes des gens raisonnables, nous décidons d’aller au lit. Une fois dehors il fait 10°, je suis en tee-shirt, je cours vers la voiture. Océane en talon aiguilles ne peut pas me suivre, donc elle traîne. Et quand elle arrive enfin à la voiture, elle est suivie par un beau jeune homme qui me demande de la façon la plus polie qui soit « je peux me faire une trace dans ta caisse ? ». Forcement je suis poli, je dis oui. Il se fait sa trace, et il m’en propose, moi fort, moi ai renoncé à la drogue ya deux ans, moi refuse !!! Moi très fort, mais faudrait pas qu’il me demande deux fois ! On dépose le jeune homme devant la boite et on rentre. Discussion de deux épaves en début de journée :

- C’est plus raisonnable de rentrer !
- Oui tu as raison c’est raisonnable…
- J’ai pas envie de rentrer…
- Moi non plus !
- Oh tient, une place juste là !!!!


Et nous voilà à retourner dans la boite, no coment, des fois on a la volonté qui flanche c’est tout ! Je retrouve le jeune homme drogué, et il me demande s’il peut recommencer. Je l’accompagne donc à ma voiture avec deux de ses amis, on s’installe, ils se font leur trace. Je range ma carte grise (qui a servi de support) et quand je lève la tête je te vois t’y pas le gonz en train de lécher mon tableau de bord !!!!!

- Euh tu fais quoi là ?
- Mais yen a partout (et il me montre toute les petites taches blanches sur mon tableau de bord)
- Euh… c’est de la cendre de cigarette chéri !
- Ah… ben maintenant c’est propre…


La drogue, ce monde à part… en tout j’ai dit non 4 fois, ben je suis vachement fier de moi. J’en avais envie, c’est clair, mais j’avais encore plus envie de pouvoir me dire « non j’ai pas craqué ! » donc je suis super content, j’en ai pas besoin pour m’amuser de toute façon… On retourne en boite, et vers 9h on décide d’aller manger un quick dans une voiture vierge de toute trace de cendre de cigarettes ! Je dépose Océane et je me dirige vers ma campagne. Comme il est 10h du mat’ je devrais éviter de rouler à 160, mais bon que voulez-vous, j’ai bu et je ne suis pas quelqu’un de très respectueux en général. Je passe donc à 160 devant la gendarmerie et je coupe la route à une fourgonnette de la gendarmerie nationale ! OOPSSSSSS !!!! J’ai donc droit à une queue-de-poisson de la part d’un gendarme relativement irritable en ce beau dimanche ensoleillé (ou alors c’est peut-être parce que je me suis pas arrêté quand il m’a fait des appels de phares ! Bref nous ne le saurons jamais !). Je baisse la vitre, je ne baisse pas mes lunettes de soleil, je fais mon plus beau sourire. Il m’informe que c’est limité à 50 en ville, je m’excuse, il me demande mon permis, je prie pour qu’il ne me demande pas la carte grise (recouverte de cocaïne), et pour qu’il oublie de me faire souffler. Il me rend mon permis et me dit « ça va pour cette fois, circulez, que je ne vous y reprenne pas ! ». Là je n’ai qu’une chose à dire : DIEU EXISTE !!! Bon c’est pas une raison pour faire comme moi les enfants, y a des morts tous les jours sur les routes, mais quand même avouez, y a de la chance que pour les crapules !

Le dimanche je me remets difficilement de mes excès de la veille, avec Océane on termine ce week end anthologique par une petite virée dans un haut lieu de la nuit hétéro-branché (une boite pleine de métroséxuels, je les adore, ils sont tous beau, et on peut les sucer si on demande gentiment).

Voilà c’est tout pour aujourd’hui, le week end prochain Nina vient par chez nous, et moi je serais à Paris à partir de lundi pour passer mon entretien. Ça me fera encore plein de belles choses à vous raconter…