lundi 31 décembre 2007

Tektoniqueur

Rho le jeu de mot de la mort qui tue sa race de sa mère la pute en string ! Ouais je sais, suis trop fort ! Donc dans la série, je vous raconte ma vie avec une semaine de retard, la soirée de mercredi dernier (donc le 26 décembre pour ceux qui ne suivent pas !).

Après la nuit en boite à picoler comme des truies avec mon amie Zaza, je décide d’être sage. Donc je me cherche un gentil plan cul pour m’occuper (oui j’adore baiser en descente d’alcool, ne me demandez pas pourquoi). Je fais mon marché, j’ai le choix entre 4 garçons (j’adore ma vie).

Candidat numéro 1 : à peine majeur, vit dans la lointaine banlieue (mais pas du même coté que moi), chez ses parents, ne peut pas recevoir donc, me propose de se retrouver sur l’air de jeux de son village pour un plan « fourrets ». Mouais… Signes particuliers : super beau, super gentil, mais adepte des plans uro et du bareback…

Candidat numéro 2 : je ne veux même pas savoir s’il est majeur, vit chez ses parents mais dans Toulouse, pareil que le précédant mais il me propose un plan voiture sur un parking. Signe particulier : chaude comme une baraque à frite, je cite « va falloir me baiser au moins trois fois avant que je sois calmé là ! », adepte du poppers et de la défonce dans toutes ces définitions, bref je l’aime déjà…

Candidat numéro 3 : passive de mon âge qui cherche un troisième pour son couple, mais comme le troisième n’est pas là et qu’elle a le feu au cul, elle me propose un plan sauna. Pourquoi pas chez elle ? « Parce que si je fais ça dans le lit conjugal sans lui, là c’est vraiment comme si je le trompais tu vois ! ». Mouais… Toujours ces définitions personnelles de la fidélité, c’est usant… Signe particulier : aucun, il est juste insipide, et ça sent le « plan hygiénique » de samedi dernier…

Candidat numéro 4 : une passive de mon âge qui peut recevoir et me proposer de baiser dans un vrai lit !!!! Signe particulier : pas super en forme donc me propose un plan suce plutôt que tout le reste, il a une bite énorme et moi les bites énormes ça m’émeut (oui je suis une passive refoulée, je sais !).

Mon choix s’arrête sur le candidat numéro 4, une fois convenu de l’heure et du lieu de rdv, je reçois un message d’un prétendant. Il est marrant, on parle de tout et de rien, je me rends compte que je suis super à la bourre pour mon plan cul, je lui en parle, et là il me répond « dommage que tu sois toi aussi actif, sinon je t’aurais dit d’annuler et de venir boire une vodka à la maison, quoique ça peut être marrant un plan soft aussi ». Ni une ni deux, j’annule le premier et je file boire une vodka avec l’actif…

Bon ok c’est pas sympa pour l’autre, mais il est vraiment beau le challenger, et puis j’ai juste envie de passer un bon moment, pas forcément super super sexe, mais aussi un peu complice, et j’ai vraiment accroché avec le second.

Me voilà donc dans un superbe appartement en plein centre de Toulouse à boire de la vokda et à fumer des joints avec mec trop mignon. Un peu plus vieux que moi, mais il dégage quelque chose de super sexuel. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais il me retourne la culotte !

On parle politique, religion, communauté, de Paris et de Toulouse (il a vécu aux deux endroits), bref le courant passe. Puis au milieu de rien on se met à parler de nos amis. Et au bout d’un moment, on se rend compte qu’on a beaucoup d’amis en commun. Mais genre trop pour que ça soit crédible quoi ! En gros il est arrivé à Toulouse le mois où je suis parti à Paris, et il fréquente tous les gens que je fréquentais quand j’étais là-bas.

Le choc !

Mais le mieux reste à venir, j’apprends qu’il est en couple. Avec quelqu’un que je connais trèèèèèèèès bien, et que donc s’il le trompe ce soir avec moi, il a peur que ça se sache… Rho le pauvre ti nounou, il a peur de moi, c’est trop meugnon ! Je lui ai répondu « de toute façon ce qui compte c’est pas ce qu’on va faire ce soir, mais ce que je vais envoyer comme texto en partant d’ici ! ». (traduction : je te ruine si je veux quoi que tu fasses, quoique tu dises )

C’est là que dans les films américains le mari volage étrangle sa maîtresse pour qu’elle ne parle pas ! Heureusement pour moi nous ne sommes pas dans un film américain. On continue à boire et à parler, puis je décide de partir gentiment. Il me regarde et me dit :

- Mais tu peux rester dormir ici, il ne se passera rien, mais tu as bu donc je préfère pas que tu conduises !
- Primo, je suis capable de conduire (malheureusement c’est toujours ce que je dis quand je bois), deusio, si je reste dormir dans TON lit, je te viole…
- Écoute il se passera ce qu’il se passera, mais je préfère que tu restes !
- … tu te rends compte de ce que tu viens de dire là ?
- Tu tiendras ta langue j’en suis sûr !

J’ai en effet promis de ne rien dire de cette rencontre… Mais j’ai rien promis quant à l’écrire (vous avez dit « pute » ? Oui et alors !). Je finis par refuser et me sauve. Oui si vous connaissiez les protagonistes, vous sauriez que j’aurais payé de ma vie cette fellation…

Et me voilà donc sur le trottoir à deux heures du mat’ avec quand même une énoooooooooooooorme envie de bite. Mais un truc comme tu peux te mettre dans cet état que trois fois dans ta vie, parce que plus ton cœur il lâche (ou tu finis par violer tout ce qui bouge, ou pas d’ailleurs). Je pars donc en courant au shang’ pour me soulager dans la première bouche amie qui passera par là…

Sur le trajet, je consulte mon répondeur, il y a un message du candidat numéro 2 (celui que même pas en rêve il est majeur). Il me dit qu’il va au shang’, ben voilà, je vais baiser ! La suite fut relativement rapide. J’arrive, je prends un verre puis deux, puis je lui demande sa carte d’identité pour être sûr (il est né en 1989, il est donc majeur, mais merde en 89 j’étais en CE2 moi !!!!!)

Je lui propose d’aller dans la backroom (oui ben j’ai faim quoi), il refuse, je lui dis que je pars, il me demande de le ramener. Une fois dans la voiture, il me fait stopper au milieu d’une avenue, je ne saisis pas trop pourquoi, il sort en courant de la voiture, et reviens 2 minutes plus tard en brandissant fièrement une boite de capotes. Il me regarde avec ses grands yeux et me dit « trouve un endroit tranquille, j’ai BESOIN que tu me sautes de suite ! ». Je suis faible, je bande rien qu’en voyant la boite de capotes, j’accepte donc !

Ça fait un peu nympho non ? En tout cas on repassera pour le romantisme… Je roule jusqu’à la bordure de la ville, il joue déjà avec mon levier (oui c’est nul comme phrase, mais j’avais envie de la caser quelque part), et me faire sucer à un feu rouge j’en avais pas particulièrement rêvé, mais après coup je dois dire que c’est plutôt excitant… On trouve le parking adéquat, et on se met en position ! C’est la première fois de ma vie que je baise dans une voiture, celle de ma mère de surcroît !

On fait ce qu’on peut en inclinant les sièges. Du fait que je sois le plus grand, je m’allonge et lui il s’empale comme il peut ! Au bout d’une demi-heure, je peux dire que les amortisseurs de la twingo c’est du solide. On ouvre les vitres pour faire partir la buée (titanic quand tu nous tiens). Je jette la capote nouée sur le parking en souriant… Ben vi, si jamais le parking est vidéo surveillé, qu’ils sachent au moins que j’ai réellement pris mon pied ! Et puis ils pourront toujours faire un test ADN pour me retrouver et me coller le pv (ah on me dit dans l’oreillette que la police a autre chose à foutre, tant pis).

Je rentre chez moi à 7h, encore, mais soulagé et épanoui ! J’ai baisé dans une voiture pour la première fois de ma vie, c’était plutôt sympa, et en plus il était effectivement majeur… Bon après coup, je me suis rendu compte que c’était la première fois que je baisais avec mes pompes et mon jean baissé aux chevilles… Glam’ non ?

dimanche 30 décembre 2007

La magie de Naël

Je vous passe mon réveillon en famille dans le Cantal, il n’y a rien à raconter si ce n’est que je suis une barrique pleine de gras. Je ne pensais pas que je pouvais grossir à se point sans imploser sous mon propre poids !

Bref, bref, le jour de Noël on rentre à Toulouse, mon frère étant censé travailler le lendemain (ce qu’il s’avèrera être faux). On a donc fêter ça le lundi midi et le lundi soir chez moi. Noël 24h à l’avance, dans un monde qui va toujours plus vite, c’est flippant.

Le mardi je me retrouve donc en overdose de gras, allongé sur mon lit d’adolescent, que faire ? Je décide de sortir… Ben vi rien de tel que de transpirer sur de la tektonik pour perdre du poids (oui parce qu’en fait à Toulouse il faut être tektonik, sinon t’es complètement has been ! Le rêve quoi !).

J’envoie deux ou trois textos pour essayer de rassembler les troupes. Malheureusement, le jour de noël à 19h, ya peu de personnes qui sont enclin à bouger leur cul ! Sniff… Heureusement, Zaza est là.

Pour ceux qui ne connaissent pas Zaza, elle fut ma meilleure amie pendant des années, avant qu’on se dispute pour des histoires futiles, comme seules les tafioles savent les inventer. Depuis que je suis parisien, on reste en contact et on se voit quand je rentre à Toulouse. Zaza n’est pas son vrai prénom, si vous trouvez la référence, vous comprendrez mieux pourquoi on s’adore !

Donc nous voilà deux pauvres tafioles à débarquer chez une troisième (lecteur de mon blog depuis longtemps qui ne s’était jamais manifesté, et qui est complètement fan de ma personne ! Comment pourrait-il en être autrement de toute façon !). On boit, on fume, on dit du mal, et après avoir laisser un cadavre (la tafiole qui nous recevait chez elle) Zaza et moi nous envolons vers le Shangai.

Ceux qui ne sont pas Toulousains et qui ne sortaient pas au Shang’ en 1999 ne peuvent pas comprendre ce qui va suivre. C’était la soirée la plus drôle que j’ai passée depuis longtemps… Il y avait de la pauvresse à tous les étages, de la moche, de la laide, de la pauvre, bref du déchet ! Et en guest star ? Le tadem de choc !

Ça faisait longtemps qu’on avait pas autant dit du mal en si peu de temps. Je devais être particulièrement saoul, parce que j’étais persuadé d’être discret. Et quand j’ai dit au barman « mais on va t’aider à faire ton chiffre en faisant picoler les bourrins au bout » lesdits bourrins m’ayant entendu, ben ils nous ont pas offert de verres dit donc ! Je comprends pas pourquoi… De même quand j’ai discrètement fait remarquer au même barman que le mec à l’autre bout avait 12 ans, ledit mec m’a apporté sa carte d’identité, il avait 19 ans…

Après j’ai un peu perdu le fil, on s’est fait offrir à boire, on a assisté à un cours de tektonik (encore et toujours), on a hurlé « si vous êtes laides, la preuve, vous vous tapez un 10 au laidronomètre ! ». Bref ça ne fait rire que nous, mais dieu que c’est bon… En gros un Noël magique comme on en fait plus !

On rend les armes vers 5h et on file dormir chez moi (la zaza étant campagnarde, je l’héberge). Le lendemain fut aussi compliqué que le samedi précédant, et je me promets de plus sortir jusqu’à l’anniversaire de ma maman le samedi qui vient.

On y croit ?

On y croit…

La suite plus tard.


Ps c'est le 300ème message sur ce blog en un an d'existence, merci à tous de me lire toujours plus nombreux, toujours plus beaux, toujours plus gentils! Merci, merci, merci...


samedi 29 décembre 2007

Déraille

Vis ma vis avec 10 jours de décalage… Mais que voulez-vous, je ne pouvais pas tout faire, soit je vous racontais au fur et à mesure, et donc j’avais rien à dire puisque pas le temps de le vivre, soit je vivais et je vous racontais plus tard. J’ai choisi la deuxième solution. Là je pense que si je fais le compte rendu intégral on a du contenu pour un mois (minimum)

Nous nous sommes donc arrêtés à mes déboires avec Air France. Reprenons si vous le voulez bien. Une fois arrivé à Toulouse, je récupère Océane et on file au ciné voir La boussole d’or. Mouais pas grand intérêt si vous avez plus de 12 ans. Voilà encore une critique constructive…

Le lendemain, je dois récupérer la même Océane à 11h pour finir le shopping de Noël. Forcément j’arrive à 14h… Oui ben j’avais du sommeil en retard (d’ailleurs le retard sera le leit motiv de ces vacances !). On dépense des fortunes, mais on se fait plaisir, particulièrement moi quand j’achète deux énoooooooooormes peluches pour mon filleul. Je jubile à l’idée que sa grand mère va criser (ben vi j’ai des joies simples, et faire chier la vieille en fait parti !)

Le soir on doit retrouver Emma, Mister Big et Lucie pour faire un réveillon de noël entre amis. La pêche aux cadeaux a été particulièrement fructueuse. Et rien ne vaut la tête de Lucie découvrant son nouveau meilleur ami : le vibro water proof… Elle va passer de bonnes fêtes grâce à nous !

Perso j’ai eu des jolies choses, entre autres conneries. Niveau conneries justement : un loup rose (tu sais le machin que tu mets sur tes yeux de princesse pour faire dodo quand il fait jour), une fiole en cristal, inutile, donc indispensable, et une Mini. Et oui depuis le temps que je demande une mini, on me l’a enfin offerte, merci les amis. Bon deux choses quand même : déjà elle est violette, donc c’est un peu la honte, et puis comme je mesure plus de 20 cm je ne peux pas m’en servir. De toute façon elle n’a pas de moteur ! Oui, c’est un jouet ! Bande de cons… Niveau truc utile j’ai eut des couverts et un réveil (oui ben toujours en retard quoi)… Merci les amis bis !

Ensuite on file au resto, et là on a perdu des gens. Déjà il faut situer, nous avons une Océane, une Lucie, un mec d’Océane et un nouveau mec de Mister Big relativement bien crevés et qui ont du mal à imaginer faire la fête. En face nous avons une Emma et un Mister Big survoltés, je ne vous parle pas du Gauthier, il est à bloc. Voilà comment devant un public consterné (le premier groupe là) Mister Big s’est retrouvé à sniffer des rails de poppers sur la nappe du resto…

Si c’est possible, il suffit tout simplement de renversé du poppers sur la nappe et de sniffer ladite nappe. Complètement ridicule vous dites ? Je suis d’accord, mais dieu que c’est drôle. Surtout que bon, il y avait du monde au resto quand même, mais on a mis l’ambiance. Je pense que le serveur a dû faire du vodoo sur nos restes tellement nous fûmes chiant. Et moi dans tout ça ? Égal à moi-même, à la question « en entrée vous prendrez quoi monsieur ? » j’ai naturellement répondu « une coupe de champagne ». Bref on ne se refait pas…

On sort du resto un peu gris (oui on avait dépassé le stade « le poppers te rend bleu, vive la cyanose », non on avait tout simplement perdu la technicolor ! Sur le trajet du retour je suggère plein d’endroits sympa pour aller hurler des « vous êtes moches ! » devant un public consterné, mais comme je ne suis entouré que de petites bites, tout le monde est allé se coucher.

Je me retrouve tout seul à 1h du matin avec une grave envie de faire n’imp quand même. J’appelle mon sauveur, à savoir le copain qui vit entre Poitier Paris et Toulouse, et il me dit « mais je suis au Beaucoup, rejoins moi ! ». Je ne me fais pas prier et je propose à mon frère de passer.

On change d’endroit à 2h, direction le Kléo. On tombe sur un couple de lesbiennes adorables, elles m’offriront du wiski, et j’en boirais (ça vous donne une idée de mon état ?). Là ce dont je me souviens après c’est avoir danser la tektonik sur du Lorie et d’avoir hurler « au secours vous êtes laide » sur toutes les tafioles que j’ai croisé. Bref très intellectuel et épanouissant comme soirée, comme d’hab quoi !

Vers 7h du matin j’arrive chez mes parents, je me cogne dans tous les murs, je me casse la gueule, ma mère se lève et me demande d’aller me coucher alors que j’étais en train de mettre des croquettes pour les chats à 10cm de leurs gamelles… No comment… J’ai également réveillé mon filleul en me cassant une ultime fois la gueule, il demandera à ma mère si c’est la papa noël, elle lui répondra « non c’est parrain bourré ». Comment briser les rêves d’un enfant en trois secondes…

Lucie, qui dort dans mon lit, me dira le lendemain qu’au moment où je me suis couché elle s’est demandé pourquoi une usine à vodka venait de se foutre dans le lit. Elle est sortie de la chambre une demi heure après en disant à ma mère « non mais si je reste dormir avec lui, je vais être saoule ».

La journée du samedi sera rude et longue. Je finis par légumer devant un dessin animé avec mon filleul. Une fois que je l’aurais rendu à sa mère, je me suis mis en quête d’un moyen agréable de patienter avant l’arrivée du papa noël : trouver un mec !

Ça sera relativement facile, je suis étonné qu’il y ait encore des gens que j’ai pas baisé dans cette bonne ville de province. Le choix s’arrête sur un garçon qui me propose de venir chez lui tout de suite (oui parce que, bon, entre ceux qui vivent chez leur parents, et ceux qui vivent chez leur mecs, ben c’est difficile de trouver endroits corrects ici !).

Ça sera le plan le plus hygiénique que j’ai fait depuis longtemps. Pas dans le sens où d’habitude je couche avec des gens sales, non non non, mais hygiène dans le sens « tout est minuté, tout est réglé, tout est mécanique ! ». On boit un verre pendant 10 minutes, on fume pendant 5 minutes, on passe dans la chambre, et l’affaire est réglée en 20 minutes tout compris. J’ai quand même eu droit à « non mais tout ce que je veux de toi c’est ta bite »…

J’adore me sentir comme un sex toy…

Bref, je lui ai donné ce qu’il a voulu, et je suis parti sans demander mon reste. Mais merde autant j’aime le cul, autant j’aime y mettre un minimum les formes, histoire que ça réchauffe autre chose que le latex !!!!!

La suite de mes vacances quand j’aurais le temps de l’écrire !

vendredi 28 décembre 2007

À nous de vous faire préférer le train !

Jeudi 20 décembre au matin, c’est enfin officiellement les vacances ! J’en rêve depuis des mois, je vais enfin rentrer dans le sud, voir ma famille, mes amis, profiter et m’amuser, et surtout oublier un peu mes soucis parisiens !

Mon avion décolle à 13h20, je me lève à 9h et je prépare ma valise. Mon téléphone sonne 18 fois avant 10h, tous mes amis et toute ma famille m’appellent pour vérifier que je me lève à temps. C’est beau la confiance non ? En même temps ils n’ont pas tort, je suis le roi pour louper mon avion ou mon train !

J’arrive à 11h à Orly. J’ai le temps de bouffer avant d’embarquer, tout est sous contrôle. Quand je passe les portes de l’aéroport, quelque chose me dérange, les gens sont bizarres. Je me dirige vers le tableau pour voir où je dois embarquer et là que vois-je ? « En raison d’un mouvement social, les vols Air France sont extrêmement perturbés »

AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH

Et moi qui ait pris l’avion pour éviter els grèves SNCF. Oui j’ai acheté mon billet pile poil pendant les dernières grèves, et je ne voulais pas louper mes vacances à cause d’une connerie de « mouvement social ». Je déteste Sarkozy, oui tout est sa faute ! CONNARD !

Bref, la suite ne fut pas digne d’intérêt, j’ai juste fini par embarquer à 16h, et j’ai atterri à 17h15 au lieu de 14h30. Rien de catastrophique quand on est en vacances vous me direz. Mais si, moi en vacances chaque minute compte. Déjà parce que j’avais VRAIMENT besoin de me casser de Paris, et vite. Ensuite parce qu’en n’ayant pas du tout fini mes courses de Noël j’avais besoin de cette après-midi de libre pour faire du shopping dans la ville rose.

Donc me voilà sur le tarmac de Blagnac (aéroport de Toulouse) relativement perturbé. Je me dis que les vacances risquent d’être longues si elle ne sont jalonnées que de conneries du genre.

Le fait est que oui mes vacances sont particulièrement bien remplies, mais ça, ça sera pour un autre article, là je dois aller aider ma maman pour faire à manger.

La suite bientôt.

mercredi 26 décembre 2007

Vanessa !

Mercredi 19 décembre, 19h, je sors du taff en hurlant de joie : je suis en vacances et je vais ENFIN voir le concert que j’attends depuis l’été. Parce que moi quand je suis fan, je suis fan. Mais genre hystéro fan quoi, le truc que j’en peux plus, que j’en crève et que je meure ! Ouais l’ado de 14 ans au concert des Worlds Appart ! (ça s’écrit comme ça ?)

Bref, me voilà donc avec une Flamèche sous le bras, et hop direction Bercy. On se gèle les couilles (enfin surtout moi) pendant 30 minutes le temps de passer les 450 points de contrôle. Il faut savoir que je suis en costume, avec ma sacoche, et mes courses de Noël ! « jamais on passe » me dis-je, et puis en zieutant dans la foule, je me rends compte que je ne suis pas le seul couillon à aller à un concert avec des poches de cadeaux de partout !

On rentre sans trop d’encombre (enfin surtout moi, le billet de Flamèche faisant des siennes), et on s’installe. Le souci quand on achète des places sur le net c’est qu’on choisit pas. Moralité on était certes tout devant (enfin en bas quoi) mais il fallait tourner la tête à 45° pour voir la scène… Torticolis mon amour me voilà !

La première partie était bien, et puis elle arrive. Magnifique, aérienne, somptueuse… Putain je ne suis qu’une tafiole amoureuse de Vanessa Paradis, et même pas j’ai honte. Elle commence le concert par Irrésistiblement, ma chanson préférée, écrite par Brigitte Fontaine, et ça se sent ! Le concert est énorme. M est au top, tout est parfait.

Parce que quand même, Madame Paradis se tape le luxe d’avoir M dans ses musiciens, et moi je dis respect. Je l’adore ce mec en plus. Je l’ai vu en concert, il y a 4 ans, et ça reste un de mes meilleurs moments live. Bref donc tout le long ça envoie du steak.

Bémol sur « les revenants », sa voix saute, mais on comprend aussi que ça fait deux mois qu’ils tournent et que donc ils peuvent être fatigué. Meilleur moment du concert : la bataille, ils feront durer le morceau 15 minutes, de la tuerie intégrale.

Bref cet article ne sert strictement à rien, je ne vous explique rien, je ne critique rien. Mais que voulez-vous, un concert aussi bien, ça ne se raconte pas, ça se vit !

Voilà, donc rentré à minuit, et je fais ma valise en vue du décollage pour le sud-ouest prévu le lendemain à midi. Mais ça c’est une autre histoire !

Sur ce je vous laisse avec dès que j’te vois, et je vous retrouve tout bientôt pour vous raconter mes vacances !


dimanche 23 décembre 2007

Joyeux Naël!

Joyeux Naël à toutes z'et tous!

Je m'en vais dans le Cantal pour ingurgiter en Kcal l'équivalent à moi tout seul de ce que la Somalie consomme en une année! J'adore le gras...

Je vous retrouve en milieu de semaine pour vous raconter mes fêtes! Je vous laisse avec les Montgomery!


vendredi 21 décembre 2007

Oops

Désolé mais je vous avais oublié en fait... Il se trouve que je suis en vacances dans le sud, voilà! Et j'avais complètement oublié de vous prévenir et tout et tout.

Bon je repasserais ici régulièrement pour vous tenir au courant de ma vie ici, n'ayez pas peur. En attendant je vous souhaite à toutes z'et tous de bonnes fêtes de fin d'année.

mercredi 19 décembre 2007

Truffe !

Je suis désolé de vous délaisser (ben oui hier j’ai rien poster), mais c’est un peu le rush en ce moment. Ça l’est encore, mais là c’est juste que j’ai envie/besoin de vous raconter ma vie, donc je prends le temps.

Comme vous le savez, je bosse dans une administration, avec un homme politique (il est pas tout seul, mais je bosse que pour lui quoi). Et je découvre donc le petit monde de la politique, chaque jour un peu plus. Je voudrais revenir sur un épisode bien particulier de mon apprentissage de la vie.

Il y a une tradition là où je suis. Quelques jours avant Noël, le big boss (genre monarque local de mon administration), offre un somptueux repas à ses collaborateurs et à ses collègues. Comme je suis tout nouveau tout beau, je l’ignorais. Il se trouve qu’il y a deux mois, une collègue m’a demandé d’échanger des horaires avec elle. Ne voyant pas d’objection à finir plus tard ce jour là plutôt qu’un autre (pas de vie famille moi, pas de vie sentimentale, je suis flexible), et sachant qu’elle avait des enfants, j’ai accepté sans conditions.

La semaine dernière, j’apprends l’existence de ce repas où je serais enfin en mesure de voir tous les élus en vrai, et passer un moment off avec mon chef et ses collaborateurs. Bref je suis ravi, et je me mets en quête du précieux sésame (le carton d’invitation à mon nom). Là on m’apprends quelque chose de relativement désagréable. Etant donné que les places sont chères, seuls les collaborateurs d’un certain rang (pas le mien) sont admis au repas. Le seul moyen pour le petit personnel (moi) d’y aller est de travailler plus tard ce jour là.

Et qui c’est qui a échangé ses horaires et qui donc fini plus tôt le dit jour ? Bibi le couillon !!!!! Là j’hésite entre étrangler la connasse qui a sciemment profité de mon ignorance, et rappeler que même si je suis d’un rang dit « inférieur » de part mes attributions, je n’en reste pas moins collaborateur d’élus (et même cadre, c’est sur mon contrat) alors que les connasses qui sont considérées comme mes égaux ne le sont pas elles…

Oui je sais ça parait confus, tout ce que vous avez à savoir c’est que là où je suis, avant de devenir un employé à part entière qui jouit de toutes ses prérogatives, il faut en passer par la case « je suis une pauvre merde sans aucune capacité de réflexion ».

Donc je prends la sous-chef à part et je lui explique qu’assister à ce repas me ferait vraiment plaisir, que ça me tient à cœur et que je veux y aller quoi merde ! Elle m’explique gentiment qu’elle ne peut rien faire et que je n’avais qu’à pas changer mes horaires… Sympa !

Le jour dit, je quitte mon taff en saluant tout le monde avec le plus grand sourire qui soit et je me dirige vers mon métro. Mon téléphone sonne, c’est mon chef :

  • Gauthier tu es dans le métro ?
  • Non pas encore…
  • Ecoute, je ne savais pas que ça te tenait tant à cœur de venir manger avec nous, il fallait venir me le dire, je n’étais même pas au courant !
  • Et bien oui c’est vrai que ça m’aurait fait plaisir, mais je ne vais pas me mettre à pleurer, c’est pas grave !
  • Bon si tu n’as rien de prévu ce soir, reviens et on se débrouillera pour te trouver une place !

Et voilà comment je suis rentré dans la salle de réception avec le carton d’invitation de mon chef (lui il n’en a pas besoin, il est quand même très beaucoup connu). Et j’ai pu manger plein de trucs avec des truffes ! Content le gaugau ! Là je me dis que mon sourire « hollywood » ne doit pas être au point, parce qu’il a très facilement percé à jour ma contrariété du moment…

L’histoire pourrait s’arrêter là, mais non. A table je suis avec une bonne partie des collaborateurs de mon chef. Des gens avec qui je bosse toute la journée depuis prés de 3 mois maintenant mais avec qui je n’entretiens aucune relation autre que professionnelle. En gros je ne les connais pas, ils ne me connaissent pas, on ne parle de rien d’autre que de travail. Pour moi si ce repas était aussi important, c’est parce que je voulais les voir en dehors du bureau (même si on n’était pas loin), pour discuter d’autre chose et essayer de réchauffer les relations.

J’ai échoué, mais alors complètement. Ça pourrait n’être qu’anecdotique, la pauvre tafiole qui essaye de créer des liens dans un cabinet politique et qui se fait rembarrer, mais en fait le malaise est plus profond. J’ai complètement raté mon intégration. Je m’en suis rendu compte quand j’ai vu le comportement de celle qui est arrivé juste avant moi : détendue, souriante, laçant des sujets de conversations, faisant des apartés avec le chef, bref intégrée quoi.

D’ailleurs quand elle est arrivé, les autres lui ont dit que la tradition voulait qu’elle fasse un discours, vu qu’elle était la dernière à avoir intégrer l’équipe, elle s’exécute et dit « bon ben à Gauthier maintenant, il est arrivé presque en même temps que moi » et on lui a répondu que je n’avais pas besoin de le faire vu que j’étais d’un rang inférieur à elle…

Ça m’a mis à l’aise vous n’avez pas idée. J’ai quand même tenté de lancer des discussions, deux fois, et les deux fois les gens on fait comme si je n’étais pas là. J’ai donc fini par manger en silence. Le seul qui m’a adressé la parole était mon voisin, je l’avais croisé quelque fois (on ne travaille pas dans le même bâtiment) et il m’a raconté sa vie, et demandé d’où je venais, ça m’a fait un bien fou.

Car plus le repas avançait, plus j’étais mal à l’aise, et plus je m’exposais à une grosse bourde. Ben oui moi quand je suis mal à l’aise, je fini par merder, pas vous ? Bref à un moment j’ai lâché une bêtise, et j’ai entendu la réflexion qui s’en est suivie « mais comment tu supportes ça ? » « je ne supporte plus, et je ne fais, de toute façon, aucun effort ! et puis c’est pas comme si j’avais eu le choix ».

J’espère que je suis parano et que j’ai mal compris, parce que sinon… Voilà donc comment moi, l’hyper sociable, le mec qui peut arriver dans une salle où il ne connaît personne et repartir au bout d’une heure avec 40 amis pour la vie, voilà comment je me retrouve con, incapable de créer le moindre lien, incapable de me faire apprécier, incapable de plaire ! Et ça me fait mal…

Mais j’ai compris pourquoi, en arrivant dans ce bureau, j’étais tellement intimidé, que je me suis mis moi-même en position d’infériorité, en attente, en mode apprentissage. Je n’ai pas montré que j’étais capable de prendre la moindre décision. J’ai merdé mon entrée, et du coup je suis incapable de rattraper le coup, le mal est fait.

J’ai eu l’impression de revenir 15 ans en arrière, quand je n’étais pas populaire, quand je n’avais pas d’amis, quand j’étais le boulet dont on devait s’occuper par charité chrétienne. Je ne supporte pas. Mais alors pas du tout !

J’étais indésirable à ce repas, je suis indésirable à ce poste, je suis une truffe. Mais au moins j’ai mangé des truffes… (le jeu de mot de folie !)

Note pour moi-même : la prochaine fois que je suis parachuté d’en haut dans une équipe de travail qui me voit arriver d’un très mauvais œil, ne pas me mettre en position d’attente et d’admiration, mais leur montrer que merde moi aussi j’ai bouffé de la vache enragée, et que oui ils ont raison d’avoir peur de ma belle gueule, de mes diplômes et de mes jolis costumes, parce que oui je vais prendre leur place !

Non mais…

Si seulement je pouvais en vouloir à mon chef, mais non, il est adorable ! Il m’a juste imposer dans une équipe qui ne veut pas de moi et c’est à moi de me débrouiller avec « tous mes diplômes ».

lundi 17 décembre 2007

Vis ma vie de reclus

Voilà, tout est dit. Et en plus j’assume. Donc après être aller bosser pour envoyer un fax jeudi matin, je suis rentré chez moi à 14h30, passage chez le médecin, confirmation de la tenu d’un congrès de virus de gastro dans mes intestins, je me mets en mode « out » jusqu’à ce que ça aille mieux.

Vendredi rebelote, je ne quitte pas mon appartement, je dois IMPERATIVEMENT me reposer. Ce n’est pas une injonction médicale, non, ça vient de moi. Il semble tout à fait approprié de dire que je suis en saturation intégrale.

J’ai donc passé le week-end à regarder la saison 2 de Prison Break que je n’avais toujours pas visionnée depuis les décennies que je l’avais sur le disque dur (sachez que j’ai parfaitement conscience à cet instant précis de l’absurdité et du non respect des règles de français de la phrase qui précède).

Je me suis quand même accordé une pause vendredi soir, je suis allé boire un verre avec un chouchou. C’était d’ailleurs une grande première (pas de boire un verre avec un chouchou bande d’enclume, non je parle de la façon dont je l’ai rencontré). En effet il s’agit de mon premier flirt fessebouquien officialisé (oui fessebouquien, qui provient de fesse bouc ! roh mais vous suivez rien ma parole !). Donc après quelques jours de pokage, repokage, rerepokage, on s’est envoyé des messages, et on a décidé de se voir IRL.

Que dire ? Sympa, mignon, agréable, un peu timbré, complètement comme j’aime en fait. Bon après forcément il mesure 1m02 au garrot (donc en réalité 1m75 si je me souviens bien), il a un an de plus que moi et il est fauché comme les blés… Mais bon un jour j’arriverai bien à rencontrer des garçons dans ma fourchette d’âge, de taille et de prix !

Revenons à ce charmant jeune homme. On est allé au Dandy’s (connaissais pas du tout), la musique est hyper forte, mais c’est du Spice Girl (youpiiiiiiiii tafiole power), la serveuse est lente, mais elle oublie de faire payer des consos et elle est adorable, ce n’est pas un bar gay, mais le personnel et la clientèle est à 300% momosessuelle !

Bref mon nouveau QG en gros…

Cinq sex on the beach plus tard, nous voilà à nous dire qu’on est quand même super beau et super intelligent (oui je vous fait la version courte des compliments qu’on s’envoie mutuellement à la figure). Je lui propose de partir (chez moi), il accepte et on file.

Arrivé sur le quai du métro, il prend une jolie tente vert olive, et c’est donc à regret que je l’abandonne sur le quai alors qu’il menace de me vomir sur les chaussures. Une fois dans la rame, je m’assoie à côté d’une gentille fille qui avait assister à la scène du « je peux pas venir je suis trop bourré » et elle me regarde avec un joli sourire. Je décide donc de lui raconter ma vie.

Ouais quand je suis bourré je suis lourd, mais j’me soigne ! Je passerai sur le « tafiole » envoyé par les deux mecs assis à coté de nous, non je ne remarque pas les cons, ça serait leur donner trop d’importance…

Le samedi sera donc consacré à la guérison de cette chouille sournoise (oui tu sais, sournoise, parce qu’elle n’est pas prévue et qu’elle fait encore plus mal). En regardant toujours Prison Break. Le soir je me soustrairais à mes obligations éthylique (désolé Flamèche, désolé Corentin), pour légumer comme une épave devant la tv.

Le dimanche ne sera pas plus évolué, je pense même que sur l’échelle de Darwin (comment ça y a pas d’échelle de Darwin ?) j’ai du régresser jusqu’à la paramécie unicellulaire ! Le soir j’ai un ami de passage en provenance de Toulouse qui doit dormir chez moi en attendant son entretien du lundi matin.

Et me voilà donc revenu au taff. Mais cette petite parenthèse m’a permis de faire le point et de trouver l’origine du mal qui me ronge (gastro mon amour), il n’est ni viral, ni bactériologique, non il est juste psychologique. Parce qu’alors que j’allais trèèèèèèès bien samedi et dimanche, ce matin je me suis levé avec un mal de ventre à tout détruire. Mon travail me rend malade. Il va falloir trouver des alternatives.

Voilà, je vous laisse à vos interrogations quant à la suite de mon aventure avec le pokeur (néologisme provenant du « poke » de fesse bouc), et à mon avenir professionnel de futur rmiste à vie.

jeudi 13 décembre 2007

Malade

S’il y a un fait connu, c’est que je suis bien un homme. Et comme tout mâle testiculé qui se respecte, je suis extrêmement fragile ! Oui fragile, j’assume et je revendique !

Aujourd’hui je suis malade, au bord de l’agonie, à la limite de la mort, je sens la vie quitter mon corps, etc…

En gros je suis maladou du bidou (genre vieille gastro quoi). Mais à l’état encore relativement gentil. Ce matin après trois passages sur le trône, je décide qu’il est quand même pas très sympa pour mes collègues que j’aille pourrir les WC du bureau. Donc j’appelle pour dire que je reste chez moi, au moins le matin, histoire de me remettre un peu :

  • (moi) Je ne viendrais pas ce matin, je suis malade.
  • (secrétaire) Oui mais non, le chef a posé un dossier sur ton bureau, je vois d’ici le TTU (très très urgent) en rouge !
  • (moi) Passe moi le chef, je vais lui expliquer !
  • (secrétaire) Ils sont tous en réunion… Le dossier ça doit être pour les commissions, il faut que ça soit fait avant qu’ils sortent de réunion.
  • (moi)…
  • (secrétaire) Je pense qu’il FAUT que tu viennes !
  • (moi) Je suis là dans 45 minutes !

Après quoi j’ai hurlé quelque chose comme « AAAAAAAAAAHHHHHHHHHH », puis sauté dans mon costume et pris mon métro. Le trajet se passe sans encombres, à part quelques « ouch bobo le bidou ». J’arrive au taff, il n’y a personne à part les secrétaires, je regarde sur mon bureau, il n’y a que le parisien et 20 minutes qui m’attendent.

  • (moi) Il est où mon dossier ?
  • (secrétaire numéro 1 que j’ai eu au tel) Ils sont venus le reprendre, je n’avais pas ton tel donc je n’ai pas pu te prévenir !
  • (moi hésitant entre l’étrangler et pleurer) Sympa…
  • (secrétaire numéro 2) Non mais le truc qui était sur ton bureau c’était juste un fax à transmettre pour un CA aujourd’hui ! Je l’ai fait moi-même…

Là j’ai perdu un peu ma contenance, je regarde celle que j’ai eu au tel avec un regard qui veut dire « mais tu t’es foutu de ma gueule en fait ? », ce à quoi elle a répondu « et oui tu n’auras pas ton week end à rallonge ». Je rêve, elle s’est délibérément foutue de moi !!!!!!

Je fini par m’installer, les chefs sortent de réunions, on me demande ce qu’il est advenu de ce fax si important, la secrétaire numéro 2 répond qu’elle s’en est occupé, et moi je me mets dans les journaux pour éviter de trop montrer mes envies de meurtres option actes de barbaries.

Trente minutes plus tard, secrétaire numéro 1 se plante devant mon bureau et me dit « tu devrais faire des aller retour vers les toilettes tant qu’ils sont là (parlant des chefs), comme ça tu pourras prendre ton après midi pour faire ce que tu veux ! » devant mon interrogation elle rajoute « non mais c’est pour toi que je dis ça, il faut savoir être crédible quand on veut prendre une demi journée, moi je peux t’apprendre ! Suis mes conseils… ».

J’ai répondu le plus calmement du monde « mais connasse (remplacez le connasse par son prénom dans la VO), je suis VRAIMENT malade ! ». Et j’ai décidé d’arrêter d’être poli en me remettant illico dans ma revue de presse…

Là il est 13h30, je suis encore vissé à ce connard de bureau, j’ose pas partir, parce que bon ben je tiens bien, malgré les loopings que font mes intestins. Mais je me dis que si je tente de manger là maintenant je vais pas aller bien. Et si je ne mange rien je vais tomber dans les pommes. Oui j’ai des courbatures et des frissons.

Ma vie, cette plaie…

mercredi 12 décembre 2007

Je suis mort de rire, merci maman !

Oui ce titre est complètement ironique ! Hier donc j’ai envoyé ma lettre au papa noël. Que trouve-je dans ma boite mail en rentrant chez moi hier soir ? La réponse (de ma mère) du papa noël.

Youpiiii, que je me dis ! J’ouvre le message, est là c’est le drame :

Cher petit papa noël, fais passé ce mail a mon fils Gauthier, je sais c’est pas courant mais il l’aimera bien (j en suis sur, je l’ai bien aimé moi aussi) (quoiqu’un peu jeune pour moi mais plus vieux ils sont moches) bon je vais aussi lui en envoyer un autre juste pour lui montrer qu’il a sans doute raison de préférer les garçons. Pour tout le reste on verra bisous à la mère noël aussi.

Le mail contenait donc un powerpoint avec des hommes à poils ! Merci maman ! Mais le second contenait ça :


Je ne vous les mets pas toutes, non parce que c’est insoutenable ! Oui j’ai une mère qui a beaucoup d’humour… Mais des fois je m’en passerais (je suis aveeeeeeeeeeeeeeeeeeeeugle !). Il va donc falloir que je me débrouille pour trouver le z’homme de ma vie.

Tant pis…

Mais je tiens quand même à dire qu’aujourd’hui j’ai reçu la photo de mon amoureux transi (mais si, il arrête pas de me demander en mariage dans les com) et ben figurez-vous que je dirais bien « oui » ^^

Voilà ça sera tout pour aujourd’hui, yen a qui bossent !!!!!

mardi 11 décembre 2007

Attente

Telle Blanche Neige entourée de ses nains, mes journées se résument en ceci « un jour mon prince viendra, un jour il m’emmènera, blablabla ». Je suis complètement en attente, et de dieu que ça me saoule. Moi attendre après quelqu’un ou quelque chose ? Mais ça va plus ou quoi !

Et surtout après l’amour, moi qui vomi sur l’amour, moi qui conchie tout ce qui se conjugue à deux, tous les « mon chéri, mon cœur, mon amour », rha, ben vi mais je suis faible et j’en veux du nianian.

Donnez moi de l’eau de rose, du « mon poulet d’amour » et même du « mon canarie en sucre », siouplé !

Alors voilà, c’est décidé, et en plus c’est la période, j’ai décidé de commander mon n’homme au papa noël.

Cher Petit Papa Noël,

J’espère que tu vas bien, moi ça va. Je suis un peu malade du ventre et du nez en ce moment, mais ma maman me dit que si je me couvre bien et si j’arrête de me goinfrer de quick ça ira mieux.

Je sais que tu es très occupé en ce moment, que tes lutins doivent t’apporter des milliards de millions de lettres tous les jours, mais ça me ferait très plaisir si tu pouvais lire la mienne et y répondre.

Cette année j’ai été très sage tu sais. J’ai fini par trouver du travail, et maintenant je ne demande plus d’argent à mes parents (message subliminal : mais s’ils pouvaient m’en donner un peu, ben ça ne me dérangerais pas). Je sors beaucoup moins et j’ai décidé de bien réussir ma toute jeune carrière dans la politique.

J’habite un tout nouvel appartement tout beau, et je suis content parce qu’en guise de bienvenue mes gentils voisins ont tagués ma porte. Ça me fait très plaisir de vivre au milieu d’eux !

Mais voilà je me sens seul. J’ai plein d’amis, mais j’ai pas d’amoureux. Alors j’aimerais, si tu peux, que tu m’offre un amoureux pour Noël, comme ça cet hiver je n’aurais pas froid et même que je ferais des économies de chauffage (et de préservatifs).

Pour les critères physiques et intellectuel, merci de te reporter à la pièce jointe. Bien sûr si tu n’as plus le modèle original en stock, j’accepterais une contrefaçon (mais pas trop grossière quand même).

Je te fais des gros bisous, passe le bonjour à la Mère Noël de ma part et à tous tes lutins.

Le Petit Gauthier.

Ps : si jamais tu ne peux vraiment m’offrir ça, je prendrais au choix un iPhone, une Wii, une moto 125 ou un voyage dans les îles (ou tout en même temps aussi, ça ne me vexera pas !)

Voilà, allez maintenant on attend le matin du 25 décembre et on espère que ça tiendra dans mes souliers ;)

Pour info voilà la pièce jointe :


dimanche 9 décembre 2007

Most likely to have shave legs

Les utilisateurs de fesse bouc reconnaîtront cette petite phrase, les autres traduiront. Que je vous raconte mon week-end, vous allez comprendre. Ce week-end donc j’avais prévu de dormir, mais vraiment hein, parce que voilà j’ai de plus en plus de mal à me remettre de mes soirées, et la soirée avec les toulousains était quand même énoooooooorme.

Depuis jeudi je dis donc à tout le monde « non ce week end je dors ». Mais ça ne semble impressionner personne. A croire que je ne suis ne suis absolument pas crédible quand je dis que je ne veux ni boire ni sortir. Vous, vous me croyez, hein ? Non ? Sniff…

Bref, jeudi je refuse donc de dire oui à mon ami ex toulousain, ex poitevin, nouvellement parisien, futur avocat, pour une soirée je cite « de la mort qui déchire tout » avec after jusqu’à midi si tout se passe bien (sinon c’est jusqu’à 15h). Il me dit qu’il me rappelera au moment venu et que je craquerais forcément.

Vendredi, 16h15, 7h48 m’appelle :

- Un week end à l’arrache ça te dit ?
- Genre ?
- On part à Lyon, chez MDLL, ya juste l’essence à payer…
- Je suis fauché, donc non ! (ouf j’ai une excuse valable)
- (elle insiste)

Je fini par raccrocher non sans mal, et elle semble se contenter de ce « non. 10 min après elle rappelle :

- Bon je paye l’essence, donc tu viens !
- Noooooooooooooooon !
- Si, j’ai tes clés, je viens te chercher chez toi demain à 7h, s’il le faut je te fous en caleçon dans la bagnole !

Il me faudra batailler jusqu’à 23h pour la faire lâcher le morceau. Elle me dit qu’elle m’en veut pas mais je sais que si, alors je me promets de me rattraper… Mais vraiment ce week end j’ai besoin de repos, vraiment, vraiment !

Entre temps, coup de fil de flamèche pour me dire que samedi sir il y a une soirée de prévue, c’est la suite de sa soirée d’anniv avec les gens qui n’ont pas pu venir (comme moi). Là franchement je peux pas dire non, mais en même temps je peux pas dire oui vu que jai dit non aux autres. Alors ça sera non aussi. Mais je me laisse une porte ouverte, au cas où… Au moins pour bire un verre et rentrer tôt (on y croit tous).

MAIS C’EST PAS POSSIBLE BORDEL ! Plus jamais je dis que je veux rester calme un week-end, c’est le meilleur moyen pour avoir mille trucs qui me tombent dessus…

Vendredi soir je me prépare donc un petit plan cul, pour bien me préparer à ce week end de glande (rien ne vaut une bonne partie de jambes en l’air pour se reposer correctement). Le garçon en question st un habitué, mais je ne l’avais pratiqué que rapidement au détour de fins de soirées alcoolisées, là c’était la première fois qu’on avait du temps.

Comment décrire ce plan cul sans choquer les plus jeunes (oui je sais qu’il y a des mineurs qui trainent ici !), ben en fait c’était complètement décadent. Et ça faisait longtemps que j’avais pas été aussi décadent, ça fait du bien ! En gros on a joué avec plein d’objets (enfin j’ai joué avec des objets dans lui, comprenne qui voudra), ça a duré 2 bonnes heures, et après il a fallu que je nettoie mon papier peint (mais comment je peux jouir aussi loin ? ça m’étonnera toujours !!!).

7h48 je sais que j’avais promis de ne plus donner de détails, mais bon c’est plus fort que moi. Ah oui faut aussi que je dise que ce genre de garçon (que j’affectionne beaucoup) c’est le genre où on peut inviter pleins de potes, limite vexant de voir que je peux y mettre moi+un gode et que ça passe sans (trop) de souci…

donc après j’ai bien dormi. Le samedi j’ai rien fait, à part l’esthéticienne pour mon pote ex toulousain blablabla. Au moment de prendre ma douche, et alors qu’il est dans mon salon, je vais faire pipi (oui je dis encore « aller faire pipi » je sais que c’est ridicule, et alors ?), et là quelque chose accroche mon regard. Quelque chose de petit, blanchâtre, et très attaché à ma personne, vous devinez ? Non ? Oui ?

AAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH MAIS POURQUOI ÇA TOMBE TOUJOURS SUR MOI BORDEL DE COUILLE À QUEUE DE MERDE !!!!!!!

Oui, pour la première fois depuis plus de 2 ans j’ai chopé des locataires indésirables… Je sature, mais vraiment, j’ai l’impression que ça tombe toujours sur moi. Pourtant je ne suis pas le seul à baiser tout ce qui bouge ! Ou alors je tombe que sur des cradingues ? Ou je suis maudit ? Ou je suis particulièrement réceptif, on va retenir cette dernière solution, et prendre des actions dans spray pax…

Je file donc à la pharmacie, c’est la première fois que j’y entre, je lève la tête après avoir répéter dans ma tête « il ne faut pas avoir honte, ils en voient tous les jours, et puis c’est que des vieilles filles acariâtres, de quoi tu peux avoir honte ? tu t’en fous… », et là j’accroche le regard du pharmacien le plus choupi de la création. Un ange descendu du ciel qui me sourit comme ça fait longtemps qu’on ne m’a pas sourit « que puis-je pour vous ? » et dans ma tête « me faire l’amour directement sur le comptoir ! ».

Mais non je lui ai pris plein de produits pour moi, mon lit, mon linge et tout et tout. Je suis reparti rouge pivoine et j’ai foncé chez moi pour me débarrasser de mes squatteurs. Comme je suis un terrain fertile pour toutes sortes de parasites, j’emploie les grands moyens pour m’en débarrasser : j’ai tout enlevé mes poils. Comme ça ils peuvent plus s’accrocher. Et après j’ai souffert avec le produit qui m’a brûlé les testicules, mais ça c’est une autre histoire !

Et aujourd’hui en prenant ma douche je me suis régalé avec mes jambes douces, je redécouvre ma peau de bébé, j’avais oublié à quel point je pouvais être tout doux !!!!! Mais ça n’enlève rien à la honte que je m’affiche depuis avec les textos que j’ai envoyé.

Ben oui, je râle contre ceux qui me les refilent, donc quand je me rend compte de ça, ben je préviens les gens. Donc aujourd’hui j’ai envoyé des textos à tous ceux qui ont partagé ma couche ces 15 derniers jours. Et là je comprends pourquoi il est naturel que je suis une réserve à parasite, en 15 jours j’ai couché avec 6 mecs différents. 6 fois plus de honte !!!!! Youpi…

Yen a au moins deux qui sont en couple, ça me fait de la peine pour eux (ou pas). Bref, j’ai donc de magnifiques jambes rasées, et je vais pleurer pendant la repousse toute la semaine. Et alors que je devrais détester l’amour et le sexe pour toutes les complications que ça m’apporte, je n’ai qu’une envie, offrir mon corps à tous ceux qui voudront bien le caresser (ben vi c’est tout doux, faut en profiter !).

Je ne passe pas d’appel d’offre ici, parce que je ne pense pas que mon sex appeal sorte indemne de cet article ;)


Ps : à tous ceux qui m’ont envoyé ce message (cf titre) sur fesse bouc, vous aviez raison, et je vous déteste pour ça, voilà !

Pps: la preuve en image, le premier qui se moque je le tue ! Je sais que j'ai besoin de bronzer et de me muscler !




vendredi 7 décembre 2007

Fatigue

Oui c’est pas original, je sais, mais je suis claqué et je préfère annoncer la couleur (en gros il y aura une faute par mot minimum, le premier qui râle, je le fume, ok ?).

Fatigue physique : la venue des toulousains à laisser des traces, on s’en doute, mais je me remets petit à petit, en fait la nuit dernière fut le première depuis une semaine où j’ai pu dormir tout seul dans mon lit, en croix, en ronflant et en me reposant. Bon j’ai tellement bien dormi que j’ai fait un +20 min par rapport à l’heure standard d’arrivée au taff. En même temps hier soir j’ai fait un +45 min sur l’heure de départ, donc ça compense un peu !

Plus que l’épuisement des membres, je suis crevé dans ma tête. Oui je suis las, je suis amorphe, je suis apathique, je suis démotivé, je suis égaré. Outre mon nombre impressionnant de défaut, il y en a un dont je me passerais volontiers, c’est la paresse. Pas que trainer me fasse chier, non, mais quand on l’associe à ce qui devrait être une qualité : la recherche perpétuelle de l’excellence, ça fait des catastrophes.

Je m’explique. J’ai besoin de buts pour avancer, des buts plus ou moins atteignable, suivant la motivation du moment. Il y a eu réussir mes études, puis trouver un taff, puis trouver un appart, là je serais dans le « trouver un mec » si je suivais la logique. Et puis hier soir j’ai fait un bilan, et là ce fut le drame « mais ça va pas du tout, tu n’as plus de but, tu vas quand même pas attendre la retraite ????? »

Alors j’ai pris une grave décision, je me suis fixé comme but de m’en fixer un. Je ne vais pas déménager, non faut pas pousser, suis très bien là où je suis. Ça c’était pour le côté damidotesque de la force. Les mecs ensuite, ouais ben ya rien qui me passionne, mais alors rien ni personne. Non je rêve de romantisme, de hasard, d’une belle histoire à la disney en gros, et ça, ben ça se commande pas, non je me mets en mode « jeune damoiseau attend son prince » et je poireaute ! (d’ailleurs s’il pouvait se pointer avant la ménopause ça m’arrangerait !). Reprendre mes études ? Mais ça va pas non ? On me dis déjà que j’ai trop de diplôme, je vais pas en rajouter, et puis je pense que ma mère se suicide si je lui dit que j’y retourne…

Non il ne reste qu’une solution : le taff ! Et puis comme les choses sont bien faites, je dois de toute façon partir avant le printemps (je remplace un congé maternité). Mais là je calle complet. Que faire ? Où ? Quand ? Comment ?

Deux possibilités : soit j’attends la fin de mon contrat et je vois si on me propose quelque chose à la suite, que ce soit avec le même politicien ou avec quelqu’un à qui il m’aura au préalable recommandé. Soit je prends les devants et je contacte moi-même d’autres politiciens pour proposer mes services. Mais j’ai peur que ça soit mal pris si mon chef actuel l’apprend. Ou alors je peux aller le voir lui et lui demander cash « bon et après tu fais quoi de moi ? », mais je risque de me prendre un « on verra, pour l’instant on ne peut rien prévoir ».

Calendrier politique de mes deux c….

Ou alors je retourne à mes premiers amours, et je tente de revenir dans mon domaine de prédilection : les relations internationales. Depuis quelques jours maintenant je regarde un peu ce qu’il se propose comme taff dans le domaine, et bien figurez-vous que si l’année dernière j’ai trouvé trois postes (et uniquement trois hein) qui convenaient à mon cursus, cette année je n’ai rien de chez rien, de rien du tout.

Sachant que ce genre de recrutement prend en général 3 à 4 mois, si d’ici janvier il n’y a rien qui sort du chapeau, alors ça voudra dire que ça en sera fini pour l’année 2008 (ben vi après c’est les vacances, après c’est la rentrée, bref ils ont plus le temps de recruter qui que ce soit).

Bref, je pense qu’il vaut mieux que je reste là où je suis, mais vais-je pouvoir y rester ? A quelle porte frapper ? Bref que faire, que faire…

Je suis démoralisé rien que d’envisager, et de me dire en plus que s’il le faut je me retrouverai au chômage dans 4 mois, alors là c’est la fin du monde dans ma tête. Non le chômage une fois, pas deux, et surtout pas après seulement 8 mois d’activité retrouvée.

Bref je vais plutôt profiter de cette fin d’année pour me reposer, me recentrer, peut-être rencontrer quelqu’un ? Et qui sait, partir sur un bon pied pour affronter une année 2008 qui sera certainement riche en émotions diverses et variées.

Message perso : Prince Charmant, c’est quand tu veux !

jeudi 6 décembre 2007

Aimer

Je tiens à remercier Hugo pour m'avoir fait découvrir cette vidéo que je trouve très touchante et très tout comme j'aime... Oui j'ai beau être un incurable coureur de jupon (je suis incapable de masculiniser cette expression, "coureur de caleçon" peut-être?), je n'en reste pas moins sensible à toute la niaiserie hollywoodienne de l'amûûûr!

Plus particulièrement quand il s'agit d'un amour homosexuel. Question d'identité je suppose, à moins que ce ne soit parce que dans ce cas précis ce soit réellement de la science fiction (mais oui je sais que des couples homo stables ça existe, c'est comme des sarkozistes intelligents, on préfère se dire que ça existe vraiment pour se rassurer).

Note à moi même: j'ai encore bavé sur notre cher Président, je crois que je suis incurable là aussi!

Bref, en ce mois de décembre froid et triste, je rêve de calinades avec un doudou d'amour rien qu'à moi que c'est le plus beau de tous les doudous d'amour de la terre de l'univers et du reste. Mais bon, c'est pas en passant mes nuits avec mes fuck buddies que je vais trouver l'amûûûûr!

Message perso: quand tu veux tu me laisses tes coordonnées, quand tu veux tu te déclares, et quand tu veux je t'épouse! Andouille! C'est pas en me laissant des "petit ange" ou des "gaugau d'amour à moi" sur mon plugoo que ça fait avancer le shmilblick! Andouille bis! (non mais cherchez pas, c'est vraiment un message perso, il se reconnaitra)

J'en profite aussi pour dire que dans le clip que vous allez voir il n'y a donc que des homos, mais c'est un fake, l'original ne présentait que des couples hétéro ou des animaux. Oui vaut mieux prendre la putasse blonde qui se tape King Kong pour représenter l'amour que les deux tafioles dans Brokeback Mountain... No comment...

Et puis si, pourquoi il faut toujours qu'on en soit à demander que les homos soient représentés dans ce genre de chose, pourquoi on en est toujours à se battre pour des conneries et contre des moulins à vent! Merde, ça ne sera donc jamais fini??? Il faudrait quoi pour que la "bonne morale" intègre que deux garçons ou deux filles peuvent s'aimer????????

En même temps je dis ça alors que 10 lignes plus haut je doute de l'existence de la stabilité des couples homos! Mais si je n'étais pas contradictoire vous m'aimeriez moins, non? Mais si...

Allez je vous laisse avec cette vidéo et son original pour que vous puissze juger de la qualité de ce fake! Bonne journée à tout le monde, moi je retourne à mon bureau en attendant le prince charmant...

Le fake:



L'original:


mercredi 5 décembre 2007

Problèmes de pression

Ce matin j’ai mis les toulousains dans le train, ENFIN ! Pas que ça me saoule de les voir hein, entendons nous bien, je les adore, mais il faut plus que je les vois, c’est mauvais pour moi, ma santé, mon foie, ma cellulite, mon cerveau, mon voisinage, mon travail, mon sommeil… Bref des plaies sur patte, mais je dois être maso ^^

Donc ce matin ils sont parti après 4 jours de débauche interstellaire (oui ça ne veut rien dire, mais ça me fait plaisir). Hier soir, après une ruuuuuuuuuude journée de boulot (si j’exagère à peine), je rentre avec du pain et un gâteau (genre de truc qui m’arrive deux fois l’an quand même). Je retrouve une Emma devant l’ordi (normal quoi) et un Mister Big au fourneau (normal aussi).

Alors que je tente de me faire aider, genre « prenez le gâteau et le pain, aidez moi à enlever mes chaussures et mon manteau, massez moi les pieds et servez moi une vodka mart’ », je me fais envoyer chier ! Oui vous avez bien lu, je suis scandalisé aussi…

7h48 et Gajal se pointent pour faire honneur au dîné de Mister Big (il cuisine bien mon Mister Big, vous le saviez pas ? De toute façon il est à moi, je le prête pas, na !). Une fois de plus nous savons que nous allons ingérer l’équivalent en Kcal de ce que l’Afrique Subsaharienne aura en ration pour l’année à venir. C’est indécent, mais c’est bon !

Pour ce donner du courage, on se légume devant Girls will be girls, ZE film culte s’il en est. On boit de la vodka-goyave (et c’est vachement bon) ! En dédicace à toutes les filles qui boivent du jus de goyave ou du jus de papaye quand il n’y en a plus (Florence je t’aime). Et on dit du mal (mon activité préféré, juste après le dépucelage de rugbyman mineur, bien sûr).

A la fin du repas, alors que l’on décède gentiment, je propose qu’on mange le gâteau. Après avoir fait croire à tout le monde que j’avais acheter un Paris-Brest avec supplément de crème, j’exhibe ma mousse framboise-chocolat qu’elle déchire sa race tellement elle a l’air bonne. Et je me lance dans une explication de texte « j’ai hésité entre celui-ci et un autre, Françoise Sagan… euh non pardon, framboise mangue, mais je me suis dit que le chocolat ça serait mieux ! » on commence à rire de mon lapsus, et je renchéri « putain un gâteau Françoise Sagan faut assumer le goût de cendrier quand même » et on rit de plus belle !

Là vous vous demandez « mais pourquoi il a sorti un truc pareil ? », mais si je le savais les amis, ça serait moins grave ! Non je sais pas, au moment de dire framboise j’ai sorti Françoise et la suite est venue naturellement…

Après avoir dégusté une part de ce magnifique gâteau, 7h relève la tête de son assiette et me dit « et celui là il s’appelle comment ? » en parlant du gâteau, je lui réponds qu’il n’a pas de nom, et là je percute et donc lui demande « mais tu pensais vraiment qu’ils avaient un gâteau Françoise Sagan ?????? » ! Et bien oui mesdames et messieurs, elle y croyait…

J’en suis presque tombé de ma chaise, Mister Big et Emma aussi, seul Gajal ne riait pas, il avait compris comme sa femme… Y a pas à dire, c’est un vrai couple. J’aime mes amis, ils me font rire !

Après cette poilade mémorable, on regarde quelques vieilles photos, on fait le ménage et on se couche. Une fois au lit on parle de choses et d’autres. Et au milieu d’une conversation :


- (moi) mon sperme est très liquide en ce moment, je dois manquer de quelque chose, non ?
- (mister big) tu te branle trop, y a plus que de l'eau !
- (emma) c'est bizarre qu'il soit pas marron avec tout le coca que tu bois !
- (moi) non mais justement je me branle moins, je dois sortir de l'adolescence, enfin !
- (mister big) ben pas moi, je continue fièrement à pratiquer cet art quotidiennement !
- (moi) tu t’es branlé depuis que tu es chez moi ?
- (mister big) non… de toute façon j’ai pas eu le temps !
- (emma) ben il pouvait sous la douche…
- (moi) je suis heureux de savoir qu’il s’est abstenu !
- (emma) d’ailleurs, ta pomme de douche manque cruellement de pression…
-

Je me suis étouffé, genre j’ai avalé un de mes poumons tellement j’ai ri, Mister Big aussi, Emma aussi d’ailleurs une fois qu’elle a comprit l’incongruité de sa remarque. Et vous, qu’imaginez-vous à ce moment précis ? Qu’elle s’est karcherisé le clito dans ma baignoire ? Moi aussi l’espace d’un instant ! Mais pas du tout, elle a juste pensé à la douche et donc à voulu me faire remarquer qu’il serait bon de changer le pommeau, sans arrières pensées, bien sûr !

Voilà comment dans un appartement tout calme, à 2h du matin, en semaine, trois abrutis se sont mis à hurler de rire pendant 15 minutes ! Je pense qu’on a réveillé tout le monde… Mais ya pas à dire, ça fait du bien !

Les amis je vous aime, vraiment, ça va me manquer de rentrer dans mon appartement tout vide ce soir… Quoique non, je me fais livrer un chouchou que j’ai pas vu depuis un petit moment. Un fuck buddy du temps où j’étais à Toulouse, de passage pour une conf’ dans la capitale ! Un de mes meilleurs amants à ce jour, ça va me faire du bien !

A demain pour de nouvelles aventures !

mardi 4 décembre 2007

Viol, baston et flics

Ma vie pourrait être une campagne de lutte contre l’alcool et la drogue. Si, j’vous jure, va falloir arrêter un jour. Tout est dans le titre, ça fait peur hein ? Vous voulez des détails ? D’accord, de toute façon j’ai même pas honte (non pour ça faudrait que je me souvienne déjà)

Donc ce week-end je reçois la dream-team, en provenance directe de Toulouse, à savoir Mister Big et Emma. La soirée est prévue à 22h samedi soir. Pour me mettre en forme je décide donc de faire la foire le vendredi avec un copain ex-toulousain, ex-poitevin, avocat en devenir, nouvellement parisien (ça fait très « présentation de criquette » quand même là, faut qu’on se décide à lui trouver un pseudo à lui aussi).

Donc on boit comme des enculés dans son nouveau chez lui, je finis au dépôt après un passage aux bains, suis tellement cuite que je prends le bus de nuit (MOI LE BUS DE NUIT, MAIS C’EST LA FIN DU MONDE !). Il y avait des pauvres, c’était horrible, mais j’ai urvécut !

Donc le samedi, je suis fraîche et dispo pour accueillir les outsider (ou pas). On commence par un gentil repas à base de pizza surgelée (ouais je sais recevoir moi, c’est la classe), et les gens finissent par arriver avec de la vodka et des frolics (et les frolics c’est bon putain sa raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaace !)

Ndlr : nous n’avons pas mangé des vrais frolics, non, on était saoul oui, mais pas à ce point, c’est le nom qu’on a donné à des amuse-gueules trop bons fait par une reine de la bouffe !

Et on boit, on boit, on boit, des chiens fous (mad dog) entre autres, et on fume aussi, et on prend du poppers, et on boit, on boit on boit, on se bat (moi et Emma, je m’en souviens, moi et 7h48, je ne m’en souviens pas, mais mon parquet lui oui), on se viol (enfin Mister Big se fait foutre à poil par une bande de filles en furie qui veulent voir sa bite, glam’ non ?), et ce qui devait arriver, arriva : j’ai tout oublié ou presque !

Je mets du Britney à fond, je danse, j’hurle, je mets du Marilyn Manson, on hurle, surtout Mister Big… Bref c’est la foire… Et puis au milieu de rien, la sonnette retenti, et là je lâche un merveilleux « tiens ça doit être les flics, soyez beaux, je vais négocier… ». Et tout sourire, j’ouvre ma porte.

Je suis à 15g, un truc rarement atteint, même par moi, je tiens pas debout, et quand les gens me parle je comprends pas trop… Je me retrouve face à trois mecs (dont au moins un je l’aurais enculer sur place ! ouais directement sur le palier, tartare, on the rocks !). Ils commencent à me parler :

- Je suis désolé, mais il faudrait que je fasse un effort pour vous comprendre, je suis trop saoul pour ça ! Vous voulez quoi au juste ?
- (les trois en même temps retournent leur brassard et me fond leur plus grand sourire, moi je fixe le « POLICE » et je me dis que j’ai tout gagné puisque j’ai visiblement trois représentants de la BAC devant ma porte)
- Vous faites du bruit, ça fait 15 minutes qu’on est là, et croyez moi vous avez des voisins en or, vous êtes vraiment infernaux !
- Des voisins en or ? Et ça c’est quoi ? (je montre le tag de ma crémaillère) Ils peuvent venir me parler au lieu de vous appeler et me taguer non ?
- (s’en suit une conversation sans intérêt jusque là)
- Vous chantiez « Nono le petit robot » !
- Ah ça non, du Marilyn Manson peut-être mais pas Ulysse 31 !
- Ah bon ? Mais si ya des files qui chantaient, la preuve, je la connais maintenant alors qu’avant non (et il me chante « c’est moi nono le petit robot », j’aurais pas été saoul je serais mort de rire à ce moment précis)
- Je n’ai rien entendu moi…
- Nous si, ça fait 15 minutes qu’on écoute vos conversations… C’est très intéressant, ça parle pas mal de cul, d’alcool et autre… D’ailleurs le poppers vous ne faîtes qu’en parler hein ?
- Oui bien sûr, on ne fait qu’en parler (mais c’est légal gros connard !)
- Et vous faites quoi dans la vie ?
- Je ne répondrais pas…
- Et pourquoi ?
- Parce que j’ai honte !
- De ce que vous faites ?
- Non, d’avoir les flics chez moi alors que je suis saoul avec une bande de pote, sachant ce que je fais de ma vie la semaine…
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- (et en reprenant ma carte d’identité, et alors qu’ils remplissaient le pv de 450€, j’ouvre mon portefeuille et là …)
- Vous, vous travaillez là ? (montrant mon pass)
- Oui, pourquoi ?
- Et vous faites quoi là bas ?
- Je suis collaborateur d’élu !
- Ah… Bon, ben ça va pour cette fois (et en rangeant son carnet à pv), qu’on ne nous rappelle pas hein ! Bonne soirée, et doucement sur le poppers…

Je vous passe les détails du genre 7h48 qui vient montrer ses seins pour aider à la négo, ou Corentin qui veut venir les calmer ! Ce que j’aurais retenu c’est que des fois ça fait du bien de pas être caissière à monop’ et de pouvoir abuser (sans le faire exprès) de sa situation !

Après ça redevient très vague, les gens sont parti, et moi j’avais besoin de faire le ménage, e alors que je passais l’aspirateur tout en demandant de déplacer les meubles à Mister Big, le téléphone sonne « Monsieur Gauthier, c’est le commissariat, on vient de nous dire que vous faites ENCORE du bruit ! »

- Ah non, la soirée est finie je range et je nettoie…
- Vous… vous… mais c’est un aspirateur que j’entends ?
- Oui, pourquoi ?
- MAIS IL EST 4H DU MATIN, VOUS FEREZ LE MENAGE DEMAIN ! ALLEZ HOP AU LIT !
- Bien monsieur, aurevoir !

Oops… Je me suis fait gronder comme un enfant de 4 ans quand même pour le coup là ! Mais c’est pas ma faute si une fois bourré il faut que je fasse le ménage ! C’est une névrose comme les autres non ? Bon ok j’abuse mais au moins les lendemains de cuite chez moi c’est nickel !

En parlant du lendemain, on est allé mangé chez 7h48, elle était morte de la veille, nous aussi. Tant et si bien qu’on était censé faire plein de choses le dimanche et qu’on est juste très fier d’avoir réussi à se lever avant 19h, ouais c’était un super exploit (Emma était morte quand même, non mais vraiment, il a fallu la réanimer à grand coup de « va te laver ! tu pues ! » enfin classe quoi !). Et même petit jésus il ne voulait pas qu’on y arrive chez 7h, parce qu’il nous a envoyé une tempête du feu de dieu dans la face alors qu’on n’avait rien demandé.

Nécrologie : Le blog de Gauthier est au regret de vous annoncer le décès du parapluie de Gauthier, survenu dans la soirée du dimanche 2 décembre 2007 aux alentours de 20h, quelque part dans le 15e sud. La famille et les amis ne souhaitent pas de condoléance et vous remercie de s’associer à leur peine.

Bref le trip « I’m singing in the rain » très peu pour moi quand j’ai encore 15g ! Moralité on a presque pas bu pendant le repas, mais on a mangé comme des enculés (encore). Et le dessert a failli nous tué, oui Mister Big nous avait fait un truc à base de crème fraîche, et on a eu du mal à pas finir en « toi aussi vomi sur ton voisin », très bon au demeurant, juste beaucoup trop lourd !

On a rampé jusqu’à chez moi pour décéder devant un disney. Hier (lundi), on a bien rien fait aussi. Un Macdo à 17h, puis une balade dans le centre, pour finir par un Starbuck à 19h et un ciné (Disney) à 20h. Ouais on est trop des gourmets culturés nous !

A ce propos, vous n’avez pas encore vu « Il était une fois » ? Foncez !!!!!!! C’est excellent, j’en ri encore, non mais vraiment quoi !

Et voilà ce matin je suis au taff, heureux et épanoui, youpiiiiii !!!!!

Patricia peux tu me rappeler où est ma zizine s’il te plait ?

Il me faut des vacances et vite !