mardi 30 décembre 2008

Une vidéo qu'elle est drôle

Pendant mon séjour à Perpignan, Miss Monde et moi même avons un peu beaucoup bu, ça donne des situations plutôt comiques. La preuve en est avec cette vidéo... Je n'ai rien à dire, sauf que l'on pourrait se servir de cette vidéo pour en faire une pub contre l'alcool, non?



Franchement j'ai pas des amis super drôle? Merci Misterbitch, merci...

lundi 29 décembre 2008

Perpi 3, l’ultime déchéance !

Après un début de semaine malade, un Noël en famille tinté de nostalgie et de gras, je passe ce dernier week-end de l’année à Perpignan, chez ma Miss Monde préférée (à savoir MisterBitch).

C’est donc la troisième fois que je vais retourner la catalogne avec la star du Potchic depuis qu’on se connaît. C’est normalement la dernière fois vue que la pute du sud vient envahir Paris début 2009. Il faut donc que tout soit grandiose !

Et pour ça, on a fait fort, on vous a fait honneur, tafioles de tous les pays : Gauthier’n Misterbitch in zi place !

Déjà, ça a bien commencé, la voiture de ma mère étant en panne, je n’avais pas de moyen de transport pour aller à Misterbitchville. Mais après un caca-nerveux digne d’un enfant de 4 ans qui veut des bonbons, mon père m’a filé la Rolls.

Ndlr : mon père n’a pas vraiment une Rolls, mais il aime tellement sa voiture que c’est pareil. Et moi normalement je n’ai même pas le droit de la regarder, de peur que j’écaille la peinture. Alors imaginez le nombre de fois où j’ai eu le droit de la conduire.


Bref, je pense que mon père est mourant, je ne vois pas d’autres explications (à moins que cette histoire de divorce ne me le change profondément !). Je pars donc de Toulouse sous un soleil radieux, j’arrive 2h plus tard à Perpignan sous une pluie diluvienne. Il faut impérativement que j’arrête d’aller dans c’te ville, à chaque fois il pleut des cordes, ils vont finir noyés à cause de moi les pauvres.

Je vous passe les détails de la soirée, elle est très bien racontée dans l’article que lui a consacré ma Miss Monde à moi.

Je reviendrais juste sur le lendemain. Je me suis réveillé dans le lit d’un Misterbitch morte poule (il ne voulait pas dormir seul, donc un a fait un câlin pour qu’il s’endorme, il est pire que moi quand il est saoul !). J’avais la frite, donc je me suis douché et préparé pour aller en ville chercher mon Quick post-cuitasse.

Après avoir tenté de réveiller le grizzli, je me suis retrouvé tout seul dans un perpignan post-déluge bien vide. Et là, je me prends en pleine face, enfin en plein téléphone, ma beuverie de la veille.

Il semblerait que dans un moment d’égarement éthylique, j’ai confessé à Miss Cellanées que je voulais que son tatoueur de mari me pique. Pour vous raconter toute l’histoire, j’ai un tatoo dans le creux des reins. J’ai fait ça aux alentours de mes 20 ans (cette période de ma vie est très vague). Le seul souvenir que j’en garde c’est que ça fait trop mal pour envisager d’en faire un autre.

Le hic, c’est que je rêve de m’en faire un autre, je sais où et je sais quoi. Mais non, ça fait trop mal, alors j’ai pas le courage. Et puis je me dis que c’est compliqué, faut prendre rendez-vous, et faire confiance à quelqu’un qu’on connaît pas pour un truc qu’on va garder à vie, et patati et patata.

Et puis voilà que j’en parle à Miss Cellanées, qui s’empresse forcément de me donner son téléphone pour que j’en cause à son homme qui me dit le plus simplement du monde « demain je te tatoo ».

Forcément, je reset. Sauf que le lendemain en question, j’ai le droit à « et mon mari il veut savoir à quelle heure tu veux te faire piquer ? ». Ah, merde, bon, ben j’y suis, j’y vais !

Alors détrompez-vous, ils ne m’ont absolument pas forcé la main. Enfin si un peu, mais c’est très bien, parce que sinon j’aurais jamais osé le faire. Et je dois dire que le résultat est époustouflant !

Ce mec est un artiste, vraiment…

Forcément, y a un truc sur lequel il ne peut pas faire grand chose : la douleur. Et j’ai un poil dégusté. RAH PUTAIN QUE ÇA FAIT MAL BORDEL DE COUILLE À QUEUE !

Mais bon, le jeu en vaut la chandelle. La preuve en image :




Oui bon, c’est un peu ridicule avec les poils coupés comme ça. Et c’est encore un peu rouge, mais bon, ça claque non ? De toute façon je m’en fous de ce que vous pensez, moi j’aime, na ! Ça fait 5 ans que je rêve de me le faire et j’ai enfin réussi à passer le cap. À grand renfort de coups de pieds dans le cul et de vodka de la veille, mais j’ai réussi !

Ndlr : Je trouve ça trop beau les mecs tatoués là, maintenant à chaque fois que je me regarde la cheville je m’excite tout seul ! (vous avez dit « débile » ?)


Après ça, je suis rentré à Toulouse, et j’ai souffert en silence le temps de la cicatrisation… Plus jamais je vais à Perpignan, plus jamais…

vendredi 26 décembre 2008

J’ai mangé Bambi !

Je passe donc les fêtes de fin d’année en famille. Pour ceux qui suivent pas, ma famille est dans le Sud. Mes parents et mon frère vivent à Toulouse, tout le reste de ma famille est dans le Cantal.

Et quand on a un couple de grands-parents qui dépassent largement l’âge de 80 ans, ben pour Noël on va les voir. Oui, un vieux ça bouge mal ! Voilà pourquoi je passe 3 jours perdu au milieu de rien, dans le Cantal profond.

« Le Cantal profond », tu ne sais pas ce que c’est lecteur parisien ? Je t’explique… C’est le vide complet ! Des vaches, des champs, et des autochtones ! Mais j’aime ce vide, ça fait du bien. Ce que j’aime surtout c’est la pureté, la pureté de l’air, de l’eau, de la nourriture. J’aime l’odeur de cette campagne…

Quoique dernièrement je me suis rendu compte que j’étais vraiment pourri de l’intérieur, parce que l’eau du Cantal a un effet intéressant sur ma petite personne depuis que je vis à Paris : elle me fait pisser, mais grave.

Tu me diras lecteur, c’est pas grave, au moins l’élimine ! Mais bon quand tu dors au second et que tu dois aller au rdc pour pisser (parce que si tu vas au premier tu réveilles tout le monde), ben ça fait chier de devoir se lever trois fois dans la nuit.

Lecteur, j’expérimente pour toi l’incontinence sénile à 27 ans !

Bref, donc Noël en famille version « retrouve ton enfance ». Pour la première fois depuis 15 ans toute la famille est réunie (enfin la famille du côté de ma mère puisque du côté de mon père ils sont soit mort soit fâchés à mort). On est donc 13 à table (youhou c’te famille de fol’ail !).

Et ça fait quoi une famille de cantalou un jour de Noël ? Ça bouffe !!!!!! Alors pour ceux qui ne suivent pas, je rappelle que j’ai passé le début de semaine malade comme un chien, genre j’ai faillit mourir quoi. Donc j’appréhende un peu de manger comme 28, et puis des trucs pas lourds du tout quoi : du gras cuit dans du gras.

Tient, le menu, parlons-en : bien sûr il y a eu du foie gras, et puis du poisson, et puis du bon vin, mais surtout, il y a eu quelque chose que je pensais pas manger un jour : du faon ! Oui, à Noël, dans ma famille, on mange Bambi !!!!

Qui a dit « monstres » ?

En fait, mon oncle est un chasseur. Je ne le savais pas, mais c’est légal de tuer un faon et donc de le manger. Une sombre histoire de régulation des populations. C’est triste, mais bon c’est légal. J’étais un peu réticent. Je suis un grand amateur de viande. Mais en général je n’imagine pas la belle bouille du gentil n’animal que je m’apprête à manger. Et un faon, ben c’est quand même terriblement trognon.

Alors pour info, c’est pas mauvais, on dirait un rôti de bœuf un peu trop cuit, genre un peu sec, mais c’est bon…

Ndlr : Combien de végétariens sont en train de brûler leur ordi après avoir lu le début de ce post ?


Ce Noël fut donc exceptionnel sur deux points : la présence de toute ma famille et la bonne ambiance. Ce dernier point n’était pas gagné d’avance. Mais l’abondance de bon vin a détendu l’atmosphère. J’ai même parlé politique à table. C’est pour dire !

Ndlr : toute ma famille, sortie de mes parents et de mon frère, est à droite de chez à droite. C’est drôle…


Pour résumer le reste de ces trois jours, je dirais que j’ai abusé des dessins animés avec mon père et mon grand-père au grand désarroi de mon petit frère qui se demandait pourquoi j’étais resté coincé en enfance. Oui il paraît que regarder les dessins animés pendant son petit déj à 27 ans, ça fait gamin attardé… Pfff… Ben moi j’aime ça les dessins animés, et mon papy et mon papa aussi, na !

J’ai eu de beaux cadeaux, en vrac : une belle montre D&G, une chemise, une cravate rose, des chocolats, des sous, une tasse avec un système pour faire infuser le thé directement dedans (ça porte un nom à la con, mais j’ai oublié).

Du fait de mes trois jours de fièvre et de catatonie précédant Noël, je n’ai pas beaucoup mangé, donc je n’ai pas beaucoup grossi. Enfin presque, j’ai pris QUE un tout petit kilo !

Et puis j’ai trouvé que mes grands parents étaient en forme en fin de compte. Ma mère m’avait fait peur du genre « ouh mais ils vont mourir », alors que non, ils se portent bien. Bon ils vont peut-être pas faire le Dakar, hein, en même à 81 et 84 ans ça ferait bizarre… On va d’ailleurs fêter leur 60 ans de mariage au printemps !

Ça calme non ?

Quand tu vois que ma plus longue relation c’est 1 an… Misère…

Enfin truc non-négligeable auquel je n’ai pas arrêté de penser pendant ces trois jours : c’est mon dernier Noël avec mes parents. Je sais pas pourquoi j’y ai pensé. Mais du coup il fallait que tout soit parfait. Et je pense que c’est pour ça que je me suis autant comporté comme un gosse : regarder les dessins animés, demander à ma grand-mère de me faire des crêpes, me coucher tôt et me lever aux aurores, partir faire le marcher, aller me promener dans la neige avec ma maman et mon papy… Bref, c’est le dernier, et c’est triste…

Je ne sais pas si je vais autant aimer Noël après tout ça…

mercredi 24 décembre 2008

Joyeux Naël Criquette !

Je suis actuellement dans la voiture qui me conduit chez mes grands parents pour fêter noël en famille. Je vais un peu mieux. J'ai presque anéanti la fièvre. En revanche je tousse comme un cancéreux du poumons en phase terminale. J'ai le nez relativement très encombré. Et j'ai également une magnifique mixomatose (je me rends compte que je ne sais pas écrire ce mot). Bref je suis pas trop en forme. Toute ma famille est plus ou moins malade (merci à mes virus). Après ce petit bulletin de santé, je vous souhaite à toutes z'et tous un joyeux noël. Que vous le fetiez ou pas, que vous soyez entouré ou pas, que cette nuit soit spéciale! Voilà, je m'en retourne à mon agonie. J'ai quand même rêvé que je faisais une chimio cette nuit! Mode hypochondriaque off... Ps: je m'excuse pour l'absence de mise en forme et la petitesse de ce message, mais je blog depuis mon tel pour la première fois. Technologie mon amour...

lundi 22 décembre 2008

Mon corps me dit…

…MERDE !

Lundi midi, quelque part dans l’Est Toulousain, je suis avachi sur le canapé de mes parents. Je viens de vivre un week-end long, très long, et très fatigant… Que je vous raconte tout ça dans l’ordre.

Jeudi soir, j’ai attendu que MisterBitch sorte du resto pour aller en boite. J’avais prévu de faire une nuit blanche et d’enchaîner sur mon train à 8h10. Je prépare donc toutes mes affaires avant de partir de chez moi. À 22h je suis prêt à en découdre avec la night parisienne. Mais c’est sans compter sur un MisterBitch morte poule.

Je finirai par rejoindre Bradshaw chez lui, on a bu, papoté, puis vers 2h du mat’ on a réussi à retrouver l’outre avinée de province. Il était chouette, je vous raconte pas. Une semaine de débauche non-stop ça vous explose son pédé ! Même si c’est un pédé de compèt’ comme l’est MisterBitch !

Bref on s’achève au Banana, on se fait squatter par un groupe de fille (l’hallu complète), il n’y a que des hétéros, tout va bien dans le meilleur des mondes. Je ramène l’épave perpignanaise à son hôtel et je file prendre une douche.

Les 5h de train passent rapidement, j’ai pioncé tout le long, avec filet de bave et ronflement, so glam’ !

Une fois à Toulouse, je me traîne ma valise de 30 kg (mais comment peut-on avoir autant de fringues en ayant rien à se mettre ?). L’après-midi je fais les boutiques avec ma mère et mon frère. Puis je vais chercher mon filleul et sa mère. Puis on file chez Mister Big pour le Noël entre amis de Toulouse.

Soirée épique s’il en est ! Emma fera la gueule une bonne partie de la soirée. Mister Big et sa moitié seront relativement apathiques. Je pense que mes amis sont encore plus crevés que moi en fin de compte !

Heureusement, on se bourre la gueule avec Lucie et Océane, et on finit dans un bar miteux pour rejoindre mon petit frère. Là j’ai un peu perdu le fil. Je sais qu’on a bu comme des trous. Dit du mal. Et qu’on s’est tombé dans les bras avec Lucie (en rapport au scandale melroseplacien de la semaine précédente). Et que je suis parti avec le tire-bouchon que j’ai trouvé dans le bar « parce que j’ai quand même fait le service dans une soirée où j’étais même pas invité, alors je me paie avec le tire-bouchon »



Cherchez pas, je ne me comprends pas moi même !

Lucie que je devrais d’ailleurs déposer chez elle, vu qu’elle était incapable de conduire. Après avoir jeté Océane à sa maison aussi, je retrouve un lit samedi matin à 7h pour la première fois depuis jeudi 10h30. Et ça fait du bien bordel !

Le samedi, je suis réveillé par mon filleul qui vient vérifier si sa mère a dormi avec moi : « elle est où maman ? » « avec son amoureux » « ah bon… tu viens jouer avec moi ? » (traumatisme de ne pas voir sa mère là où elle devrait être : 2 seconde puis on reset). C’est épuisant un enfant quand on est en gueule de bois d’ailleurs !

Le soir, mes parents sont de sortie, donc je garde le bébé (qui n’en est plus un), mes parents rentrent à 1h du mat’, je les ai engueulé ! Non mais c’est vrai quoi, ils m’avaient dit 23h30, minuit au plus tard ! (lemondeàl’envers.com)

Ensuite je file en boite avec Océane. On se choisi un lieu pédé, il y a un peu de monde, il est tôt, donc on prend une bouteille avant que ça se noircisse de monde. Erreur fatale, la boite se vide. Tant et si bien qu’on se retrouve à 5 à partir de 4h du mat’. Le patron nous laissera même allumer notre clope, au comptoir, comme à la grande époque !

(nostalgie)

J’ai bien sûr été magnifique. J’ai renversé des verres, dragué des mecs en couple, et me suis foutu la honte sur trois générations ! Une soirée normale dans le monde de Gauthier… Océane sera encore plus fatiguée que moi. Elle vomira donc sur la voiture. Étant trop crevé pour la ramener chez elle, je la fous direct dans un taxi. Taxi dans lequel elle vomira aussi !

Rentré 8h du matin, réveillé à 13h par un filleul toujours en pleine forme. Là j’ai vraiment du mal toute la journée. Devant « le père noël est une ordure » le soir, je me transforme en une immense crampe. Tant et si bien que je me suis couché à 22h45.

Forcément j’ai pas fermé l’œil de la nuit. Non, mon corps a décidé de me dire un gros merde. Je suis courbaturé et j’ai des poussées de fièvre. Je suis incapable de tenir allongé, assis ou debout sans avoir mal partout. Je tousse à m’en décrocher les bronches.

Bref, je vais passer la semaine de Noël au lit à souffrir… Plus jamais je sors, plus jamais je bois, plus jamais je viens à Toulouse pour faire la fête !



Ps : Pochep a fait un dessin pour illustrer la semaine de MisterBitch à Paris. Forcément, je suis dedans… Je vous laisse découvrir par vous-même !

Merci Pochep !

samedi 20 décembre 2008

Ode à Emma

Cet article n’est pas complètement une private joke. Il s’adresse en premier à Emma (selon ses conseils), mais en fait il concerne tout mon entourage proche. Attention, je vais faire des excuses et demander pardon, ça n’arrive pas souvent, alors profitez !

Vous connaissez tous mes penchants pour l’alcool et autres substances qui ont tendance à me mettre dans des états plus que seconds. Je n’ai pas toujours été comme ça. Non, moi aussi j’ai été un enfant. Sans rire, je suis un indécrottable fêtard depuis mes 19 ans en gros.

À 17 ans, mon père m’a offert mon premier téléphone portable (en 1998 pour ceux qui ne suivent pas ). Ça fait donc 10 ans que j’ai en permanence sur moi une technologie qui me permet de communiquer avec la terre entière.

Je suis accroc au téléphone. Je ne peux envisager de vivre sans. Je ne suis pas le seul dans ce cas, ça me rassure. Par contre c’est la façon que j’ai de m’en servir qui est un peu « personnelle ». Je passe en moyenne 50 heures par mois pendu à c’te foutue machine. À moi seul je dois représenter un pourcentage non négligeable du CA annuel d’Orange.

Donc ça donne quoi un Gauthier détruit à 4, 5, 6 ou même 7h du matin avec un téléphone portable dans la main ? Et bien ça téléphone !!! Ou ça textote… Mais en tout cas ça communique.

À une époque, j’avais une « connasse-list » pré-enregistrée pour envoyer des textos groupés. C’est d’ailleurs de là que vient le « morte poule », j’ai tout simplement voulu envoyer un « je suis morte saoule » à tout mon répertoire à 5h du matin, alors que j’étais en train de décéder dans un carré vieille-pute quelconque, le tout en fermant un œil bien sûr. Le T9 ne pouvant être mon ami en permanence, j’ai fourché. Et voilà comment on lance un néologisme qui ne vous lâche pas 4 ans après les faits !

Bref, j’ai tenté de refreiner cette addiction après m’être fâché avec des gens à cause de ça. Mais on ne se débarrasse pas de ces vieilles habitudes comme ça. Et voilà comment il m’arrive encore régulièrement de réveiller mes braves amis au milieu de leur nuit avec mes indispensables « je suis saoule », ou les inconditionnels « Marie-Détruite vous salue », sans oublier l’indémodable « vous êtes laide ! ».

J’ai jamais dit que j’étais profond dans mes moments de défonce…

Récemment ayant eu un week-end relativement chargé niveau « gaugau fait nawak de ces nuits », je me suis encore illustré. Mais cette fois je suis allé trop loin. Je me suis donc fait grondé comme un enfant de 6 ans qui aurait fait pipi au lit.

Je le mérite. Je suis conscient que pour certaines personnes le sommeil est quelque chose de sacré. Je ne fonctionne juste pas comme ça. Vous pouvez me réveiller au milieu de la nuit pour des conneries, je vais râler sur le moment, puis je m’en foutrais royalement en fin de compte. Les soirs où je dois vraiment dormir, je coupe tout simplement mon tel au cas où.

Mais je comprends parfaitement que certains de mes amis ne puissent pas couper leur tel au cas où je me retrouve saoule avec une envie de parler à 5h du matin.

Alors je vous demande à tous pardon pour toutes ces nuits tronquées à cause de mes conneries. Je demande plus particulièrement pardon à Emma et 7h48 qui en ont fait les frais récemment. J’en profite aussi pour m’excuser auprès des gens que j’ai pu appeler parce que j’étais en mauvaise descente et qu’« il fallait que je parle sans quoi j’allais sauter » (une pensée émue pour Mister Big et la Sale Môme pour les derniers en date).

Voilà, je sais que je suis chiant. Alors une dernière fois, je vous demande pardon…



Mais franchement, ça vous manquera pas un tout petit peu si j’arrête ?



Sûr ?



Bon, ok…



La prochaine fois, j’appelle la madame d’Orange, elle est payée elle au moins pour m’écouter (je vous ai jamais raconté cette partie glorieuse de ma vie ? arf faudra que je le fasse un jour !)

vendredi 19 décembre 2008

Revival bis

Chose promise, chose due. Voilà donc le même exercice que celui de la semaine dernière, on prend donc les articles un an, deux ans et trois ans avant. Cette fois le thème sera plus le taff, son absence, sa recherche, ses problèmes. Et vous allez voir comme en trois ans, il s’en est passé des choses quand même…




Mercredi 19 décembre 2007

Truffe !

Je suis désolé de vous délaisser (ben oui hier j’ai rien poster), mais c’est un peu le rush en ce moment. Ça l’est encore, mais là c’est juste que j’ai envie/besoin de vous raconter ma vie, donc je prends le temps.

Comme vous le savez, je bosse dans une administration, avec un homme politique (il est pas tout seul, mais je bosse que pour lui quoi). Et je découvre donc le petit monde de la politique, chaque jour un peu plus. Je voudrais revenir sur un épisode bien particulier de mon apprentissage de la vie.

Il y a une tradition là où je suis. Quelques jours avant Noël, le big boss (genre monarque local de mon administration), offre un somptueux repas à ses collaborateurs et à ses collègues. Comme je suis tout nouveau tout beau, je l’ignorais. Il se trouve qu’il y a deux mois, une collègue m’a demandé d’échanger des horaires avec elle. Ne voyant pas d’objection à finir plus tard ce jour là plutôt qu’un autre (pas de vie famille moi, pas de vie sentimentale, je suis flexible), et sachant qu’elle avait des enfants, j’ai accepté sans conditions.

La semaine dernière, j’apprends l’existence de ce repas où je serais enfin en mesure de voir tous les élus en vrai, et passer un moment off avec mon chef et ses collaborateurs. Bref je suis ravi, et je me mets en quête du précieux sésame (le carton d’invitation à mon nom). Là on m’apprends quelque chose de relativement désagréable. Etant donné que les places sont chères, seuls les collaborateurs d’un certain rang (pas le mien) sont admis au repas. Le seul moyen pour le petit personnel (moi) d’y aller est de travailler plus tard ce jour là.

Et qui c’est qui a échangé ses horaires et qui donc fini plus tôt le dit jour ? Bibi le couillon !!!!! Là j’hésite entre étrangler la connasse qui a sciemment profité de mon ignorance, et rappeler que même si je suis d’un rang dit « inférieur » de part mes attributions, je n’en reste pas moins collaborateur d’élus (et même cadre, c’est sur mon contrat) alors que les connasses qui sont considérées comme mes égaux ne le sont pas elles…

Oui je sais ça paraît confus, tout ce que vous avez à savoir c’est que là où je suis, avant de devenir un employé à part entière qui jouit de toutes ses prérogatives, il faut en passer par la case « je suis une pauvre merde sans aucune capacité de réflexion ».

Donc je prends la sous-chef à part et je lui explique qu’assister à ce repas me ferait vraiment plaisir, que ça me tient à cœur et que je veux y aller quoi merde ! Elle m’explique gentiment qu’elle ne peut rien faire et que je n’avais qu’à pas changer mes horaires… Sympa !

Le jour dit, je quitte mon taff en saluant tout le monde avec le plus grand sourire qui soit et je me dirige vers mon métro. Mon téléphone sonne, c’est mon chef :

• Gauthier tu es dans le métro ?
• Non pas encore…
• Ecoute, je ne savais pas que ça te tenait tant à cœur de venir manger avec nous, il fallait venir me le dire, je n’étais même pas au courant !
• Et bien oui c’est vrai que ça m’aurait fait plaisir, mais je ne vais pas me mettre à pleurer, c’est pas grave !
• Bon si tu n’as rien de prévu ce soir, reviens et on se débrouillera pour te trouver une place !


Et voilà comment je suis rentré dans la salle de réception avec le carton d’invitation de mon chef (lui il n’en a pas besoin, il est quand même très beaucoup connu). Et j’ai pu manger plein de trucs avec des truffes ! Content le gaugau ! Là je me dis que mon sourire « hollywood » ne doit pas être au point, parce qu’il a très facilement percé à jour ma contrariété du moment…

L’histoire pourrait s’arrêter là, mais non. A table je suis avec une bonne partie des collaborateurs de mon chef. Des gens avec qui je bosse toute la journée depuis prés de 3 mois maintenant mais avec qui je n’entretiens aucune relation autre que professionnelle. En gros je ne les connais pas, ils ne me connaissent pas, on ne parle de rien d’autre que de travail. Pour moi si ce repas était aussi important, c’est parce que je voulais les voir en dehors du bureau (même si on n’était pas loin), pour discuter d’autre chose et essayer de réchauffer les relations.

J’ai échoué, mais alors complètement. Ça pourrait n’être qu’anecdotique, la pauvre tafiole qui essaye de créer des liens dans un cabinet politique et qui se fait rembarrer, mais en fait le malaise est plus profond. J’ai complètement raté mon intégration. Je m’en suis rendu compte quand j’ai vu le comportement de celle qui est arrivé juste avant moi : détendue, souriante, laçant des sujets de conversations, faisant des apartés avec le chef, bref intégrée quoi.

D’ailleurs quand elle est arrivé, les autres lui ont dit que la tradition voulait qu’elle fasse un discours, vu qu’elle était la dernière à avoir intégrer l’équipe, elle s’exécute et dit « bon ben à Gauthier maintenant, il est arrivé presque en même temps que moi » et on lui a répondu que je n’avais pas besoin de le faire vu que j’étais d’un rang inférieur à elle…

Ça m’a mis à l’aise vous n’avez pas idée. J’ai quand même tenté de lancer des discussions, deux fois, et les deux fois les gens on fait comme si je n’étais pas là. J’ai donc fini par manger en silence. Le seul qui m’a adressé la parole était mon voisin, je l’avais croisé quelque fois (on ne travaille pas dans le même bâtiment) et il m’a raconté sa vie, et demandé d’où je venais, ça m’a fait un bien fou.

Car plus le repas avançait, plus j’étais mal à l’aise, et plus je m’exposais à une grosse bourde. Ben oui moi quand je suis mal à l’aise, je fini par merder, pas vous ? Bref à un moment j’ai lâché une bêtise, et j’ai entendu la réflexion qui s’en est suivie « mais comment tu supportes ça ? » « je ne supporte plus, et je ne fais, de toute façon, aucun effort ! et puis c’est pas comme si j’avais eu le choix ».

J’espère que je suis parano et que j’ai mal compris, parce que sinon… Voilà donc comment moi, l’hyper sociable, le mec qui peut arriver dans une salle où il ne connaît personne et repartir au bout d’une heure avec 40 amis pour la vie, voilà comment je me retrouve con, incapable de créer le moindre lien, incapable de me faire apprécier, incapable de plaire ! Et ça me fait mal…

Mais j’ai compris pourquoi, en arrivant dans ce bureau, j’étais tellement intimidé, que je me suis mis moi-même en position d’infériorité, en attente, en mode apprentissage. Je n’ai pas montré que j’étais capable de prendre la moindre décision. J’ai merdé mon entrée, et du coup je suis incapable de rattraper le coup, le mal est fait.

J’ai eu l’impression de revenir 15 ans en arrière, quand je n’étais pas populaire, quand je n’avais pas d’amis, quand j’étais le boulet dont on devait s’occuper par charité chrétienne. Je ne supporte pas. Mais alors pas du tout !

J’étais indésirable à ce repas, je suis indésirable à ce poste, je suis une truffe. Mais au moins j’ai mangé des truffes… (le jeu de mot de folie !)

Note pour moi-même : la prochaine fois que je suis parachuté d’en haut dans une équipe de travail qui me voit arriver d’un très mauvais œil, ne pas me mettre en position d’attente et d’admiration, mais leur montrer que merde moi aussi j’ai bouffé de la vache enragée, et que oui ils ont raison d’avoir peur de ma belle gueule, de mes diplômes et de mes jolis costumes, parce que oui je vais prendre leur place !

Non mais…

Si seulement je pouvais en vouloir à mon chef, mais non, il est adorable ! Il m’a juste imposer dans une équipe qui ne veut pas de moi et c’est à moi de me débrouiller avec « tous mes diplômes ».




Lundi 18 décembre 2006

Ma journée merdique

Ce matin, j’avais rendez-vous à 11h pour soutenir mon rapport de stage. Je dirais même plus pour « enfin » soutenir… Oui, ça mérite un petit flash-back.

J’ai rendu mon rapport de stage le 27 octobre. Au départ je devais le rendre le 10, mais j’ai obtenu un délai de la part du directeur du master. Et non, ce n’était pas pour mes beaux yeux, mais juste parce que je finissais mon stage le 30 septembre, et j’estimais que ça serait vraiment trop juste de faire ça en 10 jours. Le directeur m’a gracieusement autorisé à rendre ma copie le 30 octobre au plus tard.

Vous noterez que je me suis exécuté dans les délais, et même en avance ! Il est inutile de dire que je loupe ainsi le jour de soutenance commun à tous les étudiants (le 20 octobre). Mais étant naturellement confiant en l’être humain, je ne m’inquiète pas outre mesure.

Je rappelle vers le 10 novembre pour demander quand je soutiens. On m’informe qu’on ne sait pas (le « on » étant le secrétaire, mon nouveau futur meilleur ami, mais je ne le soupçonnais pas à ce moment-là). Je rappelle la semaine suivante, même réponse. Puis encore la semaine suivante, encore même réponse. Là je précise que je suis en recherche active d’emploi, et que la mention « diplôme en cours d’obtention » sur mon CV commence à faire tâche…

On me propose le 1er décembre. Je râle, mais ai-je le choix ? La veille, j’appelle pour confirmer (comme demandé par le secrétaire), et là j’ai le droit à un merveilleux « oui, mais non, rappelez-moi la semaine prochaine, je verrais si j’ai quelqu’un ».

J’explose…

Il m’informe qu’en fait si ça pose un problème c’est parce que le directeur du master a décidé de me faire soutenir :

- Je ne vois pas où est le problème, lui ou un autre je m’en fous moi !
- Oui mais il tient à le faire lui-même, et il n’est pas disponible en ce moment…
- Ben alors demandez à quelqu’un d’autre !
- Il a expressément précisé qu’il voulait s’occuper personnellement de vous. Je ne peux rien faire…
- …


Donc vu que mÔssieur le directeur a donné un ordre, ces abrutis l’écoutent et s’écrasent… Et moi ? Je poireaute…

Enfin, à force de ténacité, on me propose la date du 18 décembre (aujourd’hui). Pour la petite info c’était vendredi dernier ça. Donc trois jours avant ! Heureusement que j’ai rien à préparer…

Bref, je me pointe avec un quart d’heure d’avance (et quand on me connaît, on sait que c’est un miracle). Et j’attends... j’attends… j’attends… 1h30 plus tard, le directeur arrive et me dit « je suis désolé, on était en train de choisir les sujets des prochains partiels, on y va ? ».

MAIS JE M’EN FOUS MOI DE TES SUJETS DE PARTIELS À LA CON !!!!!!!

Il me fait entrer dans son bureau. Et là je dois dire que je suis resté sur le cul, extrait de conversation :

- Bon ok, dans votre rapport tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, mais bon, maintenant qu’on est entre nous, dites-moi ce qui cloche dans votre stage !
- Mais, rien… Ce n’est pas édulcoré, c’est la vérité !
- Ils disent tous ça… Allez vous aller bien trouver quelque chose !
- Non !
(…)
- Ok, bon et alors parlez-moi de ce que vous avez fait mais qui n’est pas là-dedans…
- Je ne peux pas vous en dire bien plus, tout le reste est classé confidentiel défense !
- Oui mais on est entre nous, ils me disent tous ça ! Mais quand même vous pouvez bien me raconter quelque chose !!!!!
- Non, à moins que vous soyez habilité, je ne vous dirais rien…


Il a semblé déçu, mais il s’en remettra… Je suis sûr que des étudiants craquent et racontent des trucs interdits, c’est dégueulasse de foutre la pression comme ça ! Mais maintenant je sais pourquoi il voulait que je passe avec lui.

Ça a duré 15 minutes (pour 1h30 d’attente !) et, à la fin, il m’a dit « allez, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous mettre une note dégueulasse ! ».

Du coup, je m’inquiète…




Mercredi 28 décembre 2005

Temple solaire quand tu nous tiens…


Une fin d’année 2005 à la hauteur de l’année écoulée. En effet il reste encore 3 jours avant 2006 et je ne sais toujours pas si on va y arriver. Océane vous a expliquer dernièrement que par sa faute, et son entière et exclusive faute, l’année 2005 fut longue, extrêmement longue… Je ne vais pas revenir sur le pourquoi du comment, mais il n’empêche que je ne comprends toujours pas comment en ce 28 décembre 2005 je suis encore en vie. Pour ceux qui ont pris le blog en route vous pouvez toujours vous reporter à mes articles précédents. Rien que cet été ce fut mémorable…

Donc que se passe t il dans ma vie actuellement pour que je n’en vois pas le bout de c’te putain d’année de mes deux … Je suis actuellement en vacances, et pour fêter ça, je suis redescendu dans ma belle ville rose. Je vis donc chez papa-maman (ouais je sais ça fait bizarre mais mes parents n’ont toujours pas divorcé, je sais je ne suis pas normal), et ce pour 17 long jours. J’ai eu du mal à m’habituer à Paris, mes amis me manquaient, mes parents aussi quelque part, mais là je dois vous dire quelque chose de très sérieux, la prochaine fois que je reviens à Toulouse, je vais à l’hôtel !

PUTAIN MAIS QU’ILS ME GONFLENT LES VIEUX !

J’en parlais à Océane cette semaine et elle me répond « mais Gauthier, en fait là tes parents considèrent que tu as encore 15 ans, ils t’empêchent de sortir, de prendre le voiture, de te coucher tard, de vivre ta vie comme tu veux, et ça te fais chier ? Ben écoute réagis comme si tu avais 15 ans, tu vas voir ça va les calmer.. » Ben je dois avouer que c’est pas con du tout comme idée, donc me voilà lundi soir à faire… le mur ! Si j’ai 24 ans, et je fais le mur une fois que mes parents sont couchés… Mais où va le monde ?

Pourquoi ça se passe mal avec eux ? Bon vous connaissez ma tendance à l’alcoolisme festif, et donc le week end où je suis revenu ils m’ont prévenu « on te prête les voitures, mais si tu en abime une, c’est fini tu roule à pied ». Ok message reçu… Déjà le soir même Mister Big vomi sur la voiture que j’utilise (à savoir celle de ma mère). Pas bien ! Mais ils ne disent rien. Le jeudi de la semaine suivante je vais en boite, la boite où Océane travaille, et on se met complètement minable. Je fini à parler à des gens dans une langue qui m’appartient, je suis tellement saoul que je ne sais pas ce que j’ai fait 70% de la soirée (ça fait un gros trou ça quand même). Et en sortant sur le parking un gentil monsieur me parle, on papote de je-ne-sais-plus-trop-quoi, et en même temps je me retrouve à fumer un joint qui sort de je ne sais où ! Là je suis fini. Mais encore faut-il traverser Toulouse, qui conduit ? Personne ? Bon tant pis c’est moi… Et dans une avenue suffisamment large pour passer trois semi remorque de face, j’accroche un rétro… aie… Là Mister Big qui connait mes parents, me dit « tu t’es fait arracher le retro sur le parking pendant que tu étais dans la boite, tu t’es fait arracher le retro sur le parking… » Et il me le répète à peu près 20 fois dans l’espoir que je m’en souvienne le lendemain. Quand j’ai raconté ça à mon père bizarrement il ne m’a pas cru, moralité, j’ai plus droit de toucher aux voitures.

Voilà pour la petite histoire. Mais s’il y n’y avait que ça… Donc je passe mes journées à me faire grave iech dans ma banlieu lointaine (à 20km de Toulouse ya rien à faire…) et pendant ce temps que se passe t il dans la civilisation ? Océane et Mister Big cumulent les problèmes… Surtout Mister Big le pauvre il lui en arrive des vertes et de spas mûres en ce moment, d’ailleurs je profite de notre notoriété pour lancer le grand « Mister-Big-o-thon » Donné, donné, Dieu vous le rendra… Mais il vous racontera ses malheurs mieux que moi.

Donc fin d’année pourrie, pas de zizi. Oui hier je devais retrouver un chouchou pour aller faire des galipettes. Enfin quelque chose de positif pendant mes vacances, on doit se retrouver au sauna vu que chez mes parents on ne peut pas, et chez lui non plus. Donc je me pointe dans un sauna glauquissime de ma belle ville rose à l’heure dite. J’attends, j’attends, j’attends, je fini par rentré parce qu’il fait -15°C, je me retrouve à thon-land. Que des vieux à poils en train de s’enculer dans tous les coins, ça sent le vieux sperme, le vieux cul, bref je suis aux anges… j’attends toujours. Là je reçois un texto « j’ai cassé ma voiture je suis rentré chez moi pour pleurer », ben ma fin d’année pourrie est contagieuse en plus ! Super !!! Donc je suis seul, nu, au milieu de vieux qui s’enculent… Je décide de baiser quoiqu’il m’en coute. Et merde après tout j’ai fait 30 km pour arriver là, je mérite ma pipe. Je cherche un mec de mois de 35 ans, et je fini par en trouver un, il a mon âge, il est beau, il me plaît, et à mon avis je lui plais puisqu’il me suit partout (oui un jour je vous ferez un article consacré aux saunas, ce merveilleux monde à part). Je rentre dans le hammam, il me suit, je m’assoie, un mec s’assoit à coté de moi dans le brouillard et commence à me caresser. Je me laisse faire, il m’embrasse, je me laisse faire, il me prend par la main pour m’emmener dehors et se trouver une cabine, je me laisse faire. Retour à la lumière : ARGH C’EST PAS LE BON ! Et me voilà devant un mec de 35 ans mais bien bien sonnés qui m’entraine dans une cabine, et moi avec mon érection rouge de honte à ne pas savoir quoi dire (il vient quand même de me tripoter pendant 15 min sans que je ne proteste). Je m’esquive prétextant un besoin urgent de me laver ! Et puis je réfléchis « après tout il est bien aussi, un peu âgés, mais bon je le répéterai pas… ». Et je m’enferme dans une cabine, il me fait comprendre qu’il veut se faire sodomiser, je m’exécute, mais ça ne rentre pas, même à grand renfort de poppers ça ne passe toujours pas, il passe sur moi et il s’assoie comme un bourrin sur mon sexe, forcement avec l’élan là ça passe, bon je n’ai pas souvent mal quand je baise, mais cette fois je me suis fait défoncer le pubis, bref il prend son pied, il jouie en deux min et se sauve… Et moi je fais quoi ? Bon ok j’ai compris je me branle et je vais me coucher. SOIREE DE MERDE !!!!

Donc programme de la fin de semaine, je prépare le réveillon, je refuse de rencontrer de nouvelles personnes, je refuse de prendre la voiture, je refuse de baiser, je refuse de boire, je refuse de respirer, bref, en fait je vais peut être me coucher et attendre 2006 sous ma couette… Parce que à notre niveau le suicide collectif n’est pas loin, mais alors pas loin du tout, surveillez votre télévision, si vous entendez parler d’un nouveau « Temple solaire » sur Toulouse, c’était nous ;)




Analyse

Alors, il y a trois ans, je me plaignais de ma vie mi-parisienne mi-toulousaine et en fait ni parisienne ni toulousaine, parce qu’à force d’avoir le cul entre deux chaises on ne l’a nulle part. Il est consternant pour moi de voir à quel point je pouvais avoir une confiance aveugle en mon avenir à cette époque-là. Je n’en parle pas clairement, mais c’est plus les problèmes dont je parle. Il est clair que j’angoissais plus pour un rétro de voiture cassé que pour mes diplômes.

D’ailleurs, j’avais pas trop à m’inquiéter pour mes diplômes, il est clair que j’ai toujours bien réussi les études, mais j’aurais pu commencer à me préoccuper de la suite. Bref… Ce qui me marque le plus c’est la petite phrase sur le divorce de mes parents. J’ai passé mon adolescence et ma vie de jeune adulte à ironiser sur le fait qu’ils étaient toujours ensemble et que ça faisait de moi un cas particulier. Si j’avais su…

En même temps on ne se rend compte de ce qu’on a que quand on le perd…

Il y a deux ans, j’étais angoissé par ma soutenance. Un périple de plusieurs semaines qui se soldait par une blague en fin de compte. Le directeur du master qui me fait poireauter deux mois pour me recevoir, et encore plus d’une heure quand je suis dans le couloir, tout ça pour quoi ? Parce qu’il veut que je lui parle des dossiers sur lesquels j’ai travaillé. C’est pas le confidentiel défense qui l’étouffe lui…

Là encore, ça fait seulement deux mois que je suis en recherche d’emploi. Je passais quasiment un entretien toutes les semaines à cette époque-là. Je n’étais absolument pas angoissé par mon avenir, je le savais radieux. Et je trouvais même ça normal de ramer quelques semaines ou quelques mois avant de décrocher le job en or, juste pur pouvoir dire dans les dîners « non mais j’ai connu la galère, 3 mois de chômage à la sortie de mes études supérieures, c’est trop pas cool ! ».

Si j’avais su…

Et puis il y a l’article de l’année dernière. Celui qui marque ma prise de conscience, ou tout du moins le début de ma prise de conscience. Ça fait donc officiellement un an aujourd’hui que je sais que je me suis trompé.

Quand je dis que je me suis trompé, c’est plus diffus que ça. J’ai fait des études correctes qui me correspondent. J’ai fait les bonnes démarches, pour rencontrer les bonnes personnes, et j’ai décroché les bons jobs pour me lancer. Tout était parfait. La seule chose que j’avais pas pris en compte c’est « les autres » et leur capacité à m’affecter.

Et quand je dis « affecter » c’est un mot faible. Comment j’ai pu me laisser déborder et submerger à ce point alors que j’étais là où je rêvais d’être depuis 3 ans ? D’accord le job en lui-même n’avait rien à voir avec mes compétences. J’étais clairement surqualifié. Mais j’avais mis un pied dedans. J’avais donc la possibilité de m’accrocher et de faire mon trou. Mais non j’ai échoué lamentablement.

Et cet échec est clairement émotionnel. Je n’ai pas su gérer les relations de travail. Pourtant je sais que je ne vis pas dans le monde des bisounours… Ça n’aurait pas des conséquences désastreuses aujourd’hui, j’en rirais à me faire péter une veine !

Voilà, on boucle la boucle des introspections de fin d’année. Au moment où vous lirez cet article, je serais dans le train pour Toulouse. J’y passe les fêtes de fin d’année. Je ne sais pas trop si je serais assidu. Je pense de toute façon que vous aurez autre chose à foutre que de venir prendre de mes nouvelles tous les matins.

Alors enjoy les vacances, les cadeaux et le gras ! Et pour ceux qui sont trop pauvres ou trop seuls pour avoir des fêtes de fin d’années dignes de ce nom, dites-vous qu’il y a pire, vous pourriez être dans une prison afghane !

jeudi 18 décembre 2008

Ma vie est un sitcom, épisode 4742

Depuis une petite quinzaine, j’écris mes articles en avance et je programme leur publication pour que vous puissiez avoir votre dose quotidienne à heure fixe. Du coup il arrive qu’il ait un décalage. Normalement ça ne pose pas de problème, vous avez juste 24 à 48h de retard sur ma vie, rien de bien grave.

Là nous sommes donc mercredi soir, j’ai écrit l’article pour vendredi et presque fini celui pour jeudi (donc demain, c’est bon vous suivez ?). Mais comme ma vie est toujours pleine de rebondissements melroseplaciens, je suis obligé de foutre l’article de jeudi à la poubelle et d’en écrire un autre (et je vais même devoir modifier celui de vendredi certainement).

Fin de l’aparté, début de l’histoire.

Après moult modifications de dernière minute qui tiennent au fait que j’ai des pistes de jobs plutôt fraîches et que je dois donc rester flexible sur mes dates jusqu’au dernier moment, j’ai décidé de partir demain à Toulouse pour y passer les fêtes de fin d’année. Oui si un recruteur m’appelle pour me dire « je veux vous voir demain » et que le demain en question je suis à 800 km, ça m’énervera un petit peu.

Finalement j’ai réussi à prendre un aller simple vendredi matin donc, et je verrais le retour quand j’en saurais un peu plus sur ce que je fais de ma vie. Il semble évident de dire qu’il ne se passera pas grand-chose du point de vue recrutement pendant la semaine de Noël.

C’est entre autres pour ça que je me suis retrouvé dans une situation très inconfortable en ce qui concerne l’anniversaire de Lucie. Je l’avais prévenu que je n’étais pas sûr à 100% d’être à Toulouse le 20 décembre au soir. Bien sûr j’ai très envie d’être là pour son anniversaire, donc il était clair que je faisais de mon mieux pour venir. Mais bon au cas où j’avais prévenu que, peut-être, je pourrais pas (on était mi-novembre à l’époque).

Et voilà comment je me suis retrouvé dans la situation rocambolesque suivante : être assis à la même table que Nina alors qu’on ne se parle plus depuis 2 ans. Ça vous fait peut-être doucement sourire, mais je vous assure que la situation est très inconfortable. J’ai déjà expliqué dans un article précédent que j’étais prêt à faire mon possible pour que cette soirée se passe bien. Je ne veux pas que Lucie se sente obligée de choisir, et après tout nous sommes tous des adultes, on peut donc se conduire en gens civilisés.

Malheureusement, pour une fois, c’est la tafiole alcoolique, droguée et instable qui est la plus civilisée. Lucie m’a gentiment demandé ce soir de ne pas venir parce que Nina ne voulait pas me voir. Voilà…

Alors je ne sais pas si Nina vit ça comme un concours, mais il semblerait qu’elle ait gagnée. Moi maintenant je n’ai pas envie de me battre. Ça me fait vraiment chier de pas être là ce soir-là, mais si c’est pour que ça tourne au psychodrame, je vois pas l’intérêt…

Bref ça me fatigue…

Je vais donc faire profil bas pour ne pas réveiller des vieilles rancœurs (que je pensais éteintes en plus). J’en viens même à me demander si je ne devrais pas me censurer sur le sujet, au cas où elles me liraient encore…

Oh et puis merde, je suis chez moi, je dis ce que je veux. Et c’est la première fois depuis notre « divorce » que j’en parle nominativement. Je pense que j’ai fait ma part dans le « on évite d’en rajouter et d’étaler notre vie publiquement ».

Donc vendredi soir, je serais à Toulouse, pour fêter Noël avec mes amis de là-bas. Lucie sera là elle aussi. Je pourrais donc lui souhaiter un joyeux anniversaire, lui offrir son cadeau, et me prendre une cuite mémorable pour être trop malade le lendemain pour me souvenir qu’elle fait la fête avec des gens qui ne veulent pas me voir…

J’adore ma vie !






Je profite de cet article complètement private joke pour vous informer que je suis dans le Têtu qui vient de sortir. Je ne l’ai pas encore eu en main, donc je ne sais pas ce qu’ils racontent sur moi. J’avais demandé au journaliste de m’envoyer l’article, il ne l’a pas fait (ne jamais croire un journaliste, c’est fourbe). Il semblerait par contre, d’après les échos que j’en ai eu, qu’ils ne mentionnent pas l’adresse du blog, donc je sais pas trop si je vais avoir des nouveaux gens qui débarquent ici. Mais au cas où : bienvenue à toi nouveau lecteur tout perdu. Tu vas voir, je prendrais bien soin de toi ici !

mercredi 17 décembre 2008

Un lundi soir dans ma vie

Lundi, Misterbitch débarque de sa campagne pour une semaine de débauche parisienne. Forcément, qui c’est qui doit le suivre partout pour faire des bêtises ? Bibi ! Je vous raconte donc la soirée de lundi, vous allez voir, c’est marrant !

Vers 19h, je suis chez moi avec donc la paysanne, 7h48 et Pochep. On boit comme des trous, on mange des pizzas surgelées, Bradshaw nous rejoint. Bref tout va bien dans le meilleur des mondes, surtout quand on danse sur Britney !!!!

Vers 22h30 on se met en branle pour récupérer l’ami de Misterbitch qui arrive à la gare. Après un passage à son hôtel, on va descendre quelques verres à l’Open. Forcément on fait du bruit, forcément on emmerde le serveur (est-ce ma faute si son pantalon ne lui allait pas ?), forcément on fait la fermeture.

Après ça, direction le Queen, soirée disco ! Bon je vous passe les commentaires sur la musique hein, c’est inutile. Mais bon m’en fous, j’aime bien moi le disco ! On danse, on boit, on drague, on s’amuse quoi !

Je passe en mode : repérons les mannequins russes en recherche d’emploi. C’est le nom de code pour « pute de luxe ». Mon plus grand jeu consiste à les repérer, leur dire qu’elles sont belles et que je comprends pas pourquoi elles sont avec le vieux chauve là ! C’est con hein ? Oui ben moi ça m’amuse…

J’hurle un peu sur tout le monde des trucs super glam genre « ah des pédés ! », ou « ah des hétéros ! », ou encore « mais vos parents savent que vous êtes hétéros ? ». Et le must, j’hurle « mais c’est par là qu’on vomi » à un couple de pédé qui s’embrassaient… Je pense que Bradshaw devrait me remercier pour celle-là d’ailleurs, mais je lui laisse le soin de vous raconter ! (sa version de la soirée ici)

Ouais, je suis classe et sortable normalement, mais lundi, je ne l’étais pas ! J’ai continué à boire et à emmerder les gens. Tout ça sans me faire casser la gueule et sans me faire vider. Certaines personnes ont une patience en or…

L’ami de Misterbitch nous abandonne sans nous prévenir, ce qui crée une légère confusion d’ailleurs ! Misterbitch nous abandonne sans me prévenir, ce qui m’énerve profondément. Bradshaw m’abandonne en me disant au revoir (voilà, y a encore des gens civilisés !).

Moi je finis tout seul au bar, un peu raide morte poule quand même. Et c’est là que la soirée devient intéressante. Je rencontre trois filles, encore plus barrées que moi. Elles sont en train de se faire draguer de toute part. Je leur propose donc mon aide.

Ndlr : quand je suis fin saoul, il m’arrive de proposer aux filles le deal suivant « je reste pas loin, si un lourd ne veut pas te lâcher, vient me coller un smack, ça les calme ! »


Oui, je sais, je suis trop serviable ! Donc ça les fait rire, et me voilà embarqué avec elle sur la piste, au bar ou dans le fumoir, en train d’envoyer chier les hétéros qui passaient par là. J’adore rencontrer des gens comme moi en soirée !!!!

En fin de nuit, on est encore en train de martyriser un pauvre hétéro (il avait le droit d’embrasser une des filles, uniquement s’il m’embrassait à moi avant, oui je sais c’est con et alors ?). Un mec passe dans mon champ de vision, je le connais, mais je sais plus pourquoi…

Je cogite, il entre dans le carré vip, je cogite toujours, j’ai 15 grammes donc je cogite pas vite ! Et là je me souviens où je l’ai vu… C’est lui :


(pour info c’est donc le monsieur qui joue le rôle de Gilles dans la saison 2 de Clara Sheller)

Moi saoule, moi digne, moi incapable de me retenir, moi fonce. Et je lui ai fondu dessus comme la misère sur le pauvre monde pour lui dire combien je le trouvais beau et combien j’ai adoré la série et combien je le remercie d’avoir pris le risque de jouer dans un rôle à si forte connotation, et bla et bla et bla…

Il est adorable et très patient, je lui ai dit que j’avais craqué sur un acteur de la série dont j’avais oublié le nom, et là il me répond « Edouard Collin ! C’est clair qu’il doit te plaire, et puis franchement si tu veux son numéro c’est avec plaisir, il doit y avoir moyen ! ». Pour mémoire l’acteur en question c’est lui :



« Il doit y avoir moyen » ????? AAAAAAAHHHHHHH J’EN RÊVE !!! Malheureusement je suis parti avant de finaliser la transaction… Je sentais que je gênais. En effet, la fille qui était avec moi me remerciera sûrement longtemps, vu que je les ai présentés et que… Ben que voilà quoi, je vais pas vous faire un dessin vous avez compris ! Et puis c’est pas le blog de Gala ici !

Bref, une bonne soirée donc. J’ai récupéré le portable des déjantées avec qui j’ai fini la nuit, ça sera sûrement drôle de les revoir. J’ai eu du mal avec le métro en rentrant. Prendre le métro encore pété à l’heure de pointe alors que tout le monde va bosser, c’est une idée à la con !

J’ai passé l’après-midi de mardi à m’inquiéter pour c’te connasse de Misterbitch parce que je n’arrivais pas à la joindre. Quand il a fini par me rappeler, il m’a juste dit qu’il avait dû acheter un nouveau téléphone. Bientôt la suite !

Ndlr : En fait j’écris cet article mardi soir vers 19h, il ne sera publié que mercredi matin. Donc quand vous lirez ça, moi j’aurais déjà eu la fin de l’histoire, mais je peux pas l’écrire avant ! Vous pigez ?


mardi 16 décembre 2008

Pour toi lecteur

Je me rends compte que je parle souvent de tout plein de gens dans ce blog, des amis, des plans cul, des ex, et au bout de trois ans et demi ça en fait du monde. Alors pour moi c’est facile, normal c’est ma vie (quoique des fois j’arrive à m’y perdre), mais pour toi petit lecteur qui débarque, je me dis que ça fait peut-être beaucoup d’infos à digérer.

Et moi je t’aime ami lecteur, alors rien que pour toi, et surtout pour que tu comprennes mieux le pourquoi du comment, ben je vais te faire un récap’.

Eh, franchement, je suis pas adorable au possible ?

On va faire ça en plusieurs catégories, comme les devoirs au bahut, ça va être organisé, un truc de ouf ! Les liens renvoient soit aux catégories que je leur consacre dans mon blog, soit à leur blog quand ils en ont, soit à des articles précis où je parle un peu plus d’eux. Pour la compréhension, quand je dirai « aujourd’hui » on se basera sur fin 2008 (màj à venir ultérieurement)

Ndlr : quand j’emploie le terme de « meilleur(e) ami(e) », ce n’est pas que je me prends pour un collégien, mais plutôt parce qu’il y a des gens qui sont plus importants pour moi et c’est la seule terminaison que j’ai trouvé pour les qualifier. Et à l’intention des gens cités plus bas, cet annuaire de ma vie sentimentale et amicale n’a pas fonction à être exhaustif ou à hiérarchisé l’amour (ou la haine) que je vous porte, c’est juste des indications de base pour ceux qui ne nous connaissent pas dans la vraie vie.



Les ex

Connard d’ex : je suis sorti avec lui à l’âge de 19 ans pendant à peu prés un an, entrecoupé de ruptures diverses et variées. Il est resté majoritaire dans mon cœur pendant des années après ça. On a toujours entretenu des rapports plus qu’ambiguës. Aujourd’hui, on est amis, il vit aussi à Paris, on a déménagé la même année de notre région toulousaine d’origine. Il est prof.

L’américain : rencontré début 2006, originaire de Seattle, il était à Paris pour découvrir la France et les français et envisageait de venir étudier la Science Politique à la Sorbonne. Il était mannequin par intérim pour financer ses études et ses voyages. L’histoire durera un tout petit mois. On a gardé contact jusqu’à début 2007, il était retourné vivre à Seattle et devait partir pour Washington avec une sénatrice. Aujourd’hui je ne sais pas ce qu’il fait, ni où il vit. Sûrement l’histoire d’amour la plus courte de ma vie, mais elle était très intense et sincère, et c’est pourquoi elle n’entre pas dans la catégorie des « plans ».

L’ex du pont (ou l’ex suicidaire) : rencontré en 2006, entre l’américain et Baby Boy, on est sorti ensemble quelques semaines. Je n’ai jamais bien compris ce qu’il faisait dans la vie, je crois qu’il est vendeur en ce moment. On s’est recroisé au printemps 2008, on est ressortis ensemble, ça n’a pas donné grand chose si ce n’est une grande incompréhension mutuelle qui s’est soldée par une TS romanesque (cf articles). Aujourd’hui on se recroise à l’occasion en boite, en général on en profite pour remettre le couvert, pour l’hygiène. J’ai hésité à le mettre dans cette catégorie, parce que moi même je ne sais pas si c’est une histoire qui en vaut la peine en fin de compte.

Baby Boy : rencontré en août 2006 sous une bouteille de vodka, s’en est suivit une relation à distance Paris-Londres. Brésilien d’origine, il ne parle quasiment pas français. Après quelques mois d’Eurostar, il est venu vivre avec moi à Paris. Le choc sera tel qu’il repartira vite et ça mettra un terme à une belle histoire de près de 10 mois. Aujourd’hui il vit au Brésil et nous entretenons des rapports amicaux, bien que je sois toujours extrêmement jaloux de ces mecs (et vice-versa).


Les amis de fac

Nina : rencontrée en 1999, étudiante en histoire tout comme moi à l’époque. Elle est rapidement devenue ma meilleure amie fusionnelle. Elle a fait des études de sciences politiques comme moi et on s’est installé à Paris la même année à quelques mois d’intervalle. Elle m’a fait découvrir la blogosphère et j’ai participé pendant près de deux ans à son blog collectif sur les « liaisons foireuses ». Après un clash survenu fin 2006, que l’on peut apparenté à une rupture amoureuse, nous avons coupés les ponts et disloqués nos amis communs. Aujourd’hui, elle vit toujours sur Paris, elle tient toujours le même blog (où vous pouvez lire mes articles dans les archives), on ne se parle plus du tout, la seule personne que l’on a en commun est Lucie.

Sylvia : rencontrée en 1999, étudiante en histoire aussi. Andorrane d’origine, j’ai tout de suite craqué pour son accent et sa façon de vivre à l’espagnole. Vous allez rire, mais c’est la dernière fille avec qui j’ai eu envie de sortir, oui à 18 ans je pensais encore que j’étais bi, rassurez-vous ça ne s’est jamais fait ! On est resté très proche à la limite de la fusion aussi pendant des années. Elle m’a fait découvrir l’Andorre et l’Espagne (la fête là-bas j’adooooooore). Aujourd’hui on ne se voit plus à cause de la distance, j’ai dû l’avoir trois fois au téléphone cette année. Mais je sais que si on se revoit ça repartira comme en 40, c’est juste une question de km et de rythme de vie.

Lucie : rencontrée en 2001, études d’histoire encore et toujours. Elle avait la fâcheuse tendance à me faire rire tout en m’énervant. Ça n’a pas changé au fil des ans. On a réussi à garder le contact et à bâtir une amitié qui résiste plus ou moins à tout, et ce malgré l’éloignement. Aujourd’hui elle est prof dans le sud-ouest et est la dernière représentante de mes amis de fac donc mon entourage actuel.

Ndrl : les trois filles nommés ci-dessus font parties de la « secte des moumours ». C’était le surnom qu’on s’était tous donné. Je ne peux pas expliquer, il fallait le vivre !



Les amis des soirées toulousaines

Queen Mum : rencontré fin 1999, mon plus vieil ami pédé. Au début on se voyait de temps en temps pour faire la fête, mais après que je l’ai présenté à Mister Big on s’est énormément rapprochés. Aujourd’hui, il vit à Paris après avoir bourlingué un peu partout en France et à l’étranger pour ses études. On continue de se voir régulièrement pour faire la fête, je suis son esthéticienne attitrée.

Océane : rencontrée fin 1999, elle m’a prise pour son chauffeur pendant quelques semaines avant de se rendre compte que j’étais gentiment alcoolique moi aussi. Une amitié était née. Pendant plusieurs années nous avons écumés toutes les soirées de la ville rose, et plus si aff, avec toujours pleins de gens plus ou moins fréquentables (dealer, pute, mac, et autre dj). Aujourd’hui je suis le parrain de son fils né en 2004, elle vit toujours à Toulouse, en couple, presque sagement. Elle a pris une place telle dans mon cœur depuis la naissance de son fils que je ne peux la classer comme meilleure amie ou autre, c’est juste mon Océane que j’aime.

L’ami sans pseudo : en fait je parle souvent d’un ami, je ne lui ai jamais trouvé de pseudo, ou à chaque fois que je l’ai fait ça n’a pas fait mouche, donc je le présente comme un vieil ami de Toulouse. À partir de ce jour ça sera donc l’ami sans pseudo, rencontré fin 1999 à la faveur d’une soirée alcoolisé où il sortait avec celui qui m’amena pour la première fois dans une boite à pédé (jeunesse, jeunesse). Il a pas mal bourlingué lui aussi. C’est l’ex du psy, entre autres. Aujourd’hui il vit dans l’Est de la France et on se voit régulièrement pour boire des coups et dire du mal des gens qui font des écoles de commerce (il fait une école de commerce !).

Mister Big : je suis sorti avec lui en juin 2001, profitant d’une rupture de quelques semaines avec Connard d’ex. Je lui ai présenté son petit copain en septembre de la même année, à savoir la Queen Mum. Ils sont restés ensemble pendant 2 ans et demi. Je suis devenu le confident du couple, ce qui a énormément cimenté notre amitié. Aujourd’hui, il vit toujours à Toulouse, a changé plusieurs fois de mecs depuis. Je le considère comme mon meilleur ami (même si des fois il m’énerve, vous n’avez pas idée). Des fois il alimente son blog (trois fois par ans).

Zaza : rencontré au printemps 2002. C’est avec lui que j’ai formé le trio infernal des nuits toulousaines pendant plus de deux ans, à savoir trois pédés hyper efféminés qui se font offrir à boire partout où ils vont, à nous trois on devait peser moins de 100 kg à l’époque (quand j’y pense). On était très proches, une amitié fusionnelle, un peu étouffante parfois, ce qui nous a valu des crises dignes des pires teen movies. Après une énième dispute, on a fini par s’éloigner. Depuis que je suis à paris, on est toujours en contact et on se revoit avec plaisir dès qu’on est dans la même ville. Aujourd’hui, j’ai beau ne pas le voir ou lui parler pendant 6 mois, quand on se retrouve c’est comme si on s’était quitté la veille.

Emma : rencontrée pendant l’été 2002 à l’occasion d’une soirée qui reste encore dans les anales. Malheureusement je ne m’en souviens absolument pas (elle oui par contre, j’avais un tee-shirt L5, ça marque). C’est une amie de Mister Big à la base. On est devenu proche à force de se croiser en soirée et de déverser notre fiel sur tout ce qui nous entoure. Elle est infirmière (fantasme hétéro s’il en est), et tout aussi instable que moi niveau mec. Emma c’est la copine-thérapeute comme je me plais à l’appeler. Je ne sais pas pourquoi, mais il faut toujours que ça tombe sur elle quand je dois parler à 5h du mat’. Elle a fini par mettre des post-it « j’aime Gauthier » partout dans son appart pour s’en souvenir, surtout lors d’un appel incongru. Aujourd’hui nous sommes toujours très proches malgré la distance (elle vit à Toulouse), et elle me prend souvent pour un hôtel quand elle doit venir copuler avec de célèbres dessinateurs de bédés parisiens (ou pas).

Le Psy : rencontré début 2003 parce qu’il sortait avec l’ami sans pseudo. On a fait les 400 coups ensemble aussi. Son pseudo vient tout simplement de son métier qu’il exerce aujourd’hui dans la lointaine (très lointaine) banlieue parisienne. Aujourd’hui, on se voit régulièrement pour sortir ou quand il a besoin d’un pied-à-terre dans Paris.


Les amis de Paris

Ndrl : il n’y a pas tout le monde, je ne parle ici que des gens qui reviennent régulièrement dans mes articles. Vous avez l’intégralité de la blog-roll du Vodka Club dans les liens, là à droite.


7h48 : je suis tombé sur son blog début 2006. Un amour est né dans les méandres de la blogosphère. Rencontrée au printemps 2006, ce fut le début d’une amitié indéfectible. Elle est rapidement devenue l’amie fusionnelle par excellence, le vagin accompagnateur de tout pédé qui se respecte. Je la traîne partout ou c’est possible (non chérie tu ne peux pas rentrer au dépôt !). Aujourd’hui on est toujours aussi proche, même si sa vie de couple, de mère et de femme active lui laisse de moins en moins de temps pour venir vider une bouteille de vodka en semaine pour dire du mal de nos amis (dire du mal des gens qu’on aime c’est mieux que des gens qu’on aime pas).

Lefroid : rencontrée au printemps 2006 grâce au blog. Je ne saurais expliquer comment et pourquoi, mais on a rapidement percé nos carapaces mutuelles pour nous découvrir et nous apprécier. Dès le deuxième rendez-vous, une amitié était née. C’est l’amie que l’on peut prendre sous le bras pour une expo intimiste d’un artiste ouzbèk la journée, et qui finit à l’Under le dimanche matin en train de dire « je t’aime » dans toutes les langues qu’elle connaît (et elle en connaît). Je l'ai vu faire la manche déguisée en moldoslave dans une rue à Toulouse, et je l'ai aussi vu faire sa mauvaise à tailler des costards à toutes les putes friquées dans les boites les plus hype de la ville. Aujourd’hui, malgré un boulot qui lui prend beaucoup de temps, et un nombre impressionnant d’amis, on arrive toujours à se voir pour faire la fête ou autre. Une amie qui m’est chère en gros.

Grenouille : rencontré lors d’un pique-nique blogueur pendant l’été 2006, je ne l’ai même pas calculé. Enfin si, j’ai vaguement remarqué qu’il y avait un hétéro aux yeux bleus qui parlait presque autant que moi. Début 2007, par l’entremise d’une amie, je le trouve dans mon salon en train de boire de la vodka comme si c’était du petit-lait. Après quelques semaines à ce régime et des « avec élan et sans défense », une amitié était née. Il me doit la moitié de sa vie sexuelle et sentimentale depuis lors, que ce soit parce que je l’ai présenté ou parce que je lui ai bourré la gueule… Je tente de lui apprendre les règles de bases pour être un métrosexuel parfait, mais y a du boulot (on est parti de loin en même temps). Aujourd’hui on s’aime comme au premier jour, même s’il ne sait pas faire le ménage !

Gajal : rencontré début 2007 par l’entremise de Grenouille. Avant de me connaître il ne buvait pas. D’après lui je lui ai fait boire plus d’alcool le soir de notre rencontre qu’il n’en avait bu dans toute sa vie. Je lui ai présenté 7h48 ce soir-là. Après qu’ils se soient reproduit contre mon miroir, ils vivent aujourd’hui une histoire d’amour. Merci qui ? Aujourd’hui je le vois régulièrement vu qu’il vit quasiment en couple avec ma meilleure amie.


Les petits nouveaux

La sâle môme : rencontrée au printemps 2008, lectrice de mon blog. Dès la deuxième soirée passée ensemble, je fais un bad-trip infernal version overdose à cause d’un surplus de md en after. Elle me sauve la vie en prenant soin de moi. Depuis une amitié est née. Aujourd’hui on se voit principalement pour faire la fête, même si des fois on va à Disney pour se faire insulter par des échappées du 9-3.

Misterbitch : rencontré à l’été 2008, lecteur de mon blog et vice-versa. Une amitié est né à grand renfort d’insultes de ma part parce qu’il n’a pas voulu coucher avec moi (oui et alors ?) lors de notre première rencontre. Aujourd’hui, on est de plus en plus proche, je suis une espèce de mélange de mère poule et de copine vicelarde pour lui, il me rappelle mes 20 ans.

lundi 15 décembre 2008

Embuscade

C’est quand on s’y attend le moins, qu’on a rien prévu, qu’on passe les meilleures soirées. Enfin, quand je dis « meilleures », je veux dire « drôle a posteriori ». Je vais donc vous raconter ma soirée en embuscade de vendredi soir.

J’avais prévu d’inviter quelques amis à manger à la maison. L’après-midi, je pars faire les courses, arrivé à la caisse je ne peux pas payer. Toutes mes cartes (j’en ai beaucoup) sont rejetées. Je suis un peu en panique, même si j’aurais dû me douter que ce jour arriverait.

De retour chez moi j’appelle mes banques, et après un rapide tour d’horizon il s’avère que oui, effectivement, je suis fauché comme les blés. Après des âpres négociations avec banquiers et parents, je stabilise la situation. Mais il s’avère évident que je ne suis pas en mesure de faire des achats, même minimes, ce jour-là.

Je préviens donc mes invités que s’ils veulent manger chez moi faut qu’ils amènent leur bouffe (ouais suis un ami sympa en fin de compte !). Grenouille me dit « bon tu prêtes l’appart, on fourni la bouffe, vendu ». Je suis en train de faire le ménage quand mon téléphone sonne. Grenouille me dit qu’ils sont en bas de chez moi, mais suite à une série d’imprévu ils doivent aller manger avec la coloc de sa moitié.

Je vous passe les détails (moi-même, j’ai un peu de mal à suivre), je me retrouve dans sa voiture à traverser Paris pour aller manger ailleurs. En route je me rends compte que j’ai invité d’autres personnes chez moi que j’ai copieusement oubliées dans la précipitation. Ça commence mal.

Après moult péripéties, on mange, tard, on boit, beaucoup. Grenouille me regarde avec un air vitreux et me dit « bon, si je te donne de quoi prendre le taxi, tu m’en veux pas si je te raccompagne pas ? ». Ben non andouille !

Je sors de l’appart vers 2h du mat’, pour la compréhension de la suite du récit, il faut savoir que l’appart se situe dans une caserne. Une fois dehors, je m’allume une clope. Un mec s’arrête devant moi et me demande du feu. Il me regarde en souriant et me dit :

- On est voisin alors ?
- Non, je sors de chez des amis…
- Ah, je suis militaire moi, j’habite ici, mais je rentre par l’autre côté. Je t’offre un verre ?
- Tu sais, c’est gentil, mais à moins que tu sois en train de me draguer, je vais dire non !
- Viens, ne restons pas devant les caméras…


Et effectivement, il était en train de me draguer. On se retrouve dans un rad pourri à coté. Je me rends rapidement compte qu’il est vraiment, mais alors vraiment saoul. Je copine avec une fille, lui expliquant que je me suis ramassé un boulet et que je sais pas trop comment m’en débarrasser. Et là elle me dit le plus naturellement du monde « ah mais c’est toi ? ça fait trop longtemps ! viens à ma table ! ». Sympa non ?

J’abandonne donc mon outre pleine à sa table, il finira par s’y endormir. Moi je passe la soirée à me faire offrir à boire par le groupe de gens que je viens de rencontrer. Ils sont fous mais gentils. Bref je m’amuse.

Le bar ferme, il est presque 5h, mais j’ai pas envie de dormir maintenant. Je suis morte poule comme rarement. Je pars donc en boite. Arrivé sur place, je me rends compte que finalement je ne suis pas interdit de séjour (souvenez-vous, il y a 15 jours, j’ai failli me faire vider). Des mecs m’offrent à boire. Je réconcilie un couple. Je me fais draguer par une bombe sexuelle. Je danse un slow avec une fille qui me couvre de bisous et me fait plein de câlin (elle a pas dû tout comprendre elle).

Bref, je suis au maximum de mon sex-à-pile. Enfin c’est ce que je crois. J’ai quelques trous quand même. En partant, la bombe me dit « je m’en vais, tu fais quoi ? », je lui ai répondu que j’arrivais, mais le temps de prendre mes affaires, il m’a planté là. Je suis passé du mec qui fuit une outre à l’outre qui fait fuir un mec en moins de 3h, record battu !

No comment…

Je me dirige vers le métro, deux filles me sourient du trottoir d’en face. Je leur rends le sourire, et je traverse pour leur dire (accrochez-vous, ça c’est de l’approche classe, messieurs à vos carnets !) « et ben d’où vous venez habillées comme ça ? vous avez des jambes superbes, mais vous devez avoir froid non ? » (elles étaient en mini-short).

Et au lieu de m’insulter, elles me proposent de me ramener. Moi non plus j’ai pas trop compris, je vous rassure. Je me retrouve donc en voiture avec deux bombes sexuelles de sexe féminin qui me racontent leur soirée et me déposent devant chez moi. Arrivé sur place je propose de les dédommager, la conductrice de répondre « Mais vas-y, insulte moi ! Ça m’a fait plaisir !!!!! Garde ton fric ! ». Et on s’est quitté en promettant de se revoir (elles adorent les boite à pédé qu’elles m’ont dit !).

Une fois chez moi, j’ai pas envie de dormir seul, logique, suis morte poule… Je me mets sur le net, un mec me propose de venir me voir. Et voilà comment j’ai passé la journée au lit avec un charmant américain tout mignon.

Comme quoi les soirées imprévues, ça reste les meilleures, non ?

Par contre j’ai vraiment, vraiment trop bu. Je ne pensais pas que je trouverai un joli garçon pour venir dormir avec moi, donc la première chose que j’ai fait en arrivant c’est prendre des cachets pour dormir. Moralité j’ai eu une magnifique panne. Des comme ça, j’en ai eu moins de 5 dans toute ma vie. Moi qui me vantais de toujours arriver à bander quoiqu’il arrive, ben là j’ai trouvé plus fort que moi !

C’te honte… Mais bon je dois avoir d’autres qualité, puisque le mec est resté jusqu’à 17h, sachant que de 7h à midi on a pas dormi en fin de compte… Il a de la ressource papy non ? Ahem…

Le samedi soir je suis invité chez 7h48 pour un repas de Noël avec les coupaings, j’ai très beaucoup du mal, je tourne au coca toute la nuit, et je pars me coucher à 1h du mat’. Ils se sont moqués de moi, ils sont pas gentils (ben oui mais je vieillis, alors les grosses cuites, je supporte mal maintenant).

En arrivant chez moi, j’aurais le plaisir de trouver un garçon que j’ai déjà eu le bonheur de pratiquer il y a quelques mois de ça (je l’ai même dépucelé celui-là). On passe la nuit et la journée de dimanche à câliner et plus si aff (surtout ça d’ailleurs). Ça fait du bien…

J’aime dormir avec deux mecs différents en moins de 24h ! Je suis peut-être pas totalement à foutre au placard en fin de compte. Mais le fait est que le dimanche soir, je suis bien nase, vu que j’ai regardé les 11 Commandements, et même que j’ai aimé, et que j’ai hurlé de rire !

J’assume…

Aujourd’hui, je dois récupérer Mistertbitch à la gare. Il passe la semaine ici, j’angoisse à l’idée de faire n’importe quoi. On peut pas dire que ce soit ma volonté de fer qui me caractérise. Et même si depuis que j’ai promis d’arrêter la drogue, je m’y suis tenu, là je sais pas si je vais résister.

Dire non quand on en a pas, et dire non quand on nous tend un rail, c’est pas pareil !

Bref, qui vivra verra…

vendredi 12 décembre 2008

Revival

Aujourd’hui, je vous propose un petit exercice bien sympathique très à la mode chez les vieux blogueurs comme moi. Quand je dis vieux, je parle pas de l’âge, je suis jeune et beau, mais plutôt de ma longue présence dans la blogospère (putain 3 ans et demi !). Donc prenons la date du jour et voyons ce que je racontais il y a un an, deux ans et trois ans à la même époque.

Franchement, je n’ai pas fait exprès de choisir aujourd’hui pour m’introspecter comme ça, mais je dois dire que ça tombe plutôt bien. Donc on ne tombe pas exactement sur les 12 décembre de chaque année, tout simplement parce qu’au début je n’étais pas aussi assidu que maintenant.


Mardi 11 et mercredi 12 décembre 2007 :

Attente

Telle Blanche Neige entourée de ses nains, mes journées se résument en ceci « un jour mon prince viendra, un jour il m’emmènera, blablabla ». Je suis complètement en attente, et de dieu que ça me saoule. Moi attendre après quelqu’un ou quelque chose ? Mais ça va plus ou quoi !

Et surtout après l’amour, moi qui vomis sur l’amour, moi qui conchie tout ce qui se conjugue à deux, tous les « mon chéri, mon cœur, mon amour », rha, ben vi mais je suis faible et j’en veux du nianian.

Donnez moi de l’eau de rose, du « mon poulet d’amour » et même du « mon canarie en sucre », siouplé !

Alors voilà, c’est décidé, et en plus c’est la période, j’ai décidé de commander mon n’homme au papa noël.

Cher Petit Papa Noël,

J’espère que tu vas bien, moi ça va. Je suis un peu malade du ventre et du nez en ce moment, mais ma maman me dit que si je me couvre bien et si j’arrête de me goinfrer de quick ça ira mieux.

Je sais que tu es très occupé en ce moment, que tes lutins doivent t’apporter des milliards de millions de lettres tous les jours, mais ça me ferait très plaisir si tu pouvais lire la mienne et y répondre.

Cette année j’ai été très sage tu sais. J’ai fini par trouver du travail, et maintenant je ne demande plus d’argent à mes parents (message subliminal : mais s’ils pouvaient m’en donner un peu, ben ça ne me dérangerais pas). Je sors beaucoup moins et j’ai décidé de bien réussir ma toute jeune carrière dans la politique.

J’habite un tout nouvel appartement tout beau, et je suis content parce qu’en guise de bienvenue mes gentils voisins ont tagués ma porte. Ça me fait très plaisir de vivre au milieu d’eux !

Mais voilà je me sens seul. J’ai plein d’amis, mais j’ai pas d’amoureux. Alors j’aimerais, si tu peux, que tu m’offre un amoureux pour Noël, comme ça cet hiver je n’aurais pas froid et même que je ferais des économies de chauffage (et de préservatifs).

Pour les critères physiques et intellectuel, merci de te reporter à la pièce jointe. Bien sûr si tu n’as plus le modèle original en stock, j’accepterais une contrefaçon (mais pas trop grossière quand même).

Je te fais des gros bisous, passe le bonjour à la Mère Noël de ma part et à tous tes lutins.

Le Petit Gauthier.

Ps : si jamais tu ne peux vraiment pas m’offrir ça, je prendrais au choix un iPhone, une Wii, une moto 125 ou un voyage dans les îles (ou tout en même temps aussi, ça ne me vexera pas !)

Voilà, allez maintenant on attend le matin du 25 décembre et on espère que ça tiendra dans mes souliers ;)

Pour info voilà la pièce jointe : (cf article d’origine)


Je suis mort de rire, merci maman !

Oui ce titre est complètement ironique ! Hier donc j’ai envoyé ma lettre au papa noël. Que trouve-je dans ma boite mail en rentrant chez moi hier soir ? La réponse (de ma mère) du papa noël.

Youpiiii, que je me dis ! J’ouvre le message, et là c’est le drame :

Cher petit papa noël, fais passer ce mail à mon fils Gauthier, je sais c’est pas courant mais il l’aimera bien (j’en suis sur, je l’ai bien aimé moi aussi) (quoiqu’un peu jeune pour moi mais plus vieux ils sont moches) bon je vais aussi lui en envoyer un autre juste pour lui montrer qu’il a sans doute raison de préférer les garçons. Pour tout le reste on verra, bisous à la mère noël aussi.

Le mail contenait donc un powerpoint avec des hommes à poils ! Merci maman ! Mais le second contenait ça : (cf article d’origine)

Je ne vous les mets pas toutes, non parce que c’est insoutenable ! Oui j’ai une mère qui a beaucoup d’humour… Mais des fois je m’en passerais (je suis aveeeeeeeeeeeeeeeeeeeeugle !). Il va donc falloir que je me débrouille pour trouver le z’homme de ma vie.

Tant pis…

Mais je tiens quand même à dire qu’aujourd’hui j’ai reçu la photo de mon amoureux transi (mais si, il arrête pas de me demander en mariage dans les com) et ben figurez-vous que je dirais bien « oui » ^^

Voilà ça sera tout pour aujourd’hui, yen a qui bossent !!!!!




Jeudi 7 décembre 2006

I don’t deserve you…

3 décembre 2006, 1h58:

My love,

It’s quite late now, and I just got from work... So I'm a little tired and have to go to bed... I think you must be sleeping or away from the computer now....

So... I will just leave you some message for when you wake up, or when you come to your computer ...

I just read your e mail and I dont know what were the circumstances when you wrote me ... I dont know how serious you were, (maybe you were drunk, maybe you don't know how strong this word is in english, or maybe you know exactly what you said)

Whatever the case is ...

I think you are very concious about the reciprocity. Love is such a powerful word, that I never know when or how to use it...

If love is think about a person day and night (non-stop), if love is feel intimacy with a person that you know for a short time, but you feel that this person is already part of your life, and if love is wish the best for a person even when it means your suffering (like when you were about to leave to asia) ... Well , than it’s obvious that I love you.

And this makes me feel so vulnerable, and sometimes even ridiculous... But it’s true. Every single time you call me "baby boy" "my candy" "my love" I just forget what my name is !

And about fear ...

I think I'm just as afraid as you are. I'm not afraid of going to Paris... Although my french is shit, I dont have a lot of money, I have to find a job and etc etc, changes in my life dont scare me much ...

But, what I feel for you is at the same time wonderful and terrifying. Wonderful because every message, e mail or call I receive from you makes me go to a place distant from reality... It’s almost like stop thinking. Terrifying , because I really don’t know what the future will be like...

I'm afraid to suffer if our relationship doesn’t work for any reason. To be very honest, I think I arrived in a point of no return. If anything bad happens, suffering will be inevitable.

Of course it will not be the first and not the last time it will happen in my life, but still, I know myself well enough to know how I will feel if I lose you. And thats exactly what makes me afraid of being in love with you .

Anyway, what I'm doing right now is being very sincere and honest with you about my feelings (and it’s not an easy thing to do, because, sometimes, I don’t even know what I feel). For some reason I don’t feel ashamed of telling you that, but I just hope it doesn’t scare you even more.

My love, I have to go now, but I will call you tomorrow after work. I need and I want to listen to your voice.

PS: I just can’t stop reading the e mail you sent me ... And a billion of things run inside my mint at the speed of light !


Lots of kisses my "gostosinho"




Voilà ce que baby boy a laissé sur mon msn pendant que je me poudrais le nez dans le 9-3 avec des gens tout aussi détruits que moi… Pourquoi un tel texte ? Parce que la veille, dans toute ma splendeur éthylique je lui ai envoyé ceci :

2 décembre 2006, 5h42:

I love you, and i'm afraid to be in love with you.


Et pour en rajouter une couche, j’ai lu ce texte en rentrant à 6 ou 7h du mat’, completement détruit et déphasé, et non seulement je n’avais pas compris ce qu’il me disait, mais en plus j’avais oublié que je pouvais le relire (vive l’historique msn). Donc le dimanche soir, quand il m’a demandé ce qu’il en était, j’ai juste royalement répondu:

Please, forgive it, I was Drunk! And about your day?


Je demande instamment à être immolé sur place…

Pour ceux qui se posent la question : oui je pense que je tombe amoureux, mais qu’est ce que l’amour quand on ne vit pas ensemble et qu’on ne s’est pas vu depuis plus d’un mois et demi ? Sûrement quelque chose de beau, mais certainement pas quelque chose de stable… Quoiqu’il en soit j’ai merveilleusement merdé : ce garçon ne mérite pas un alcoolique amnésique instable et impulsif !

So my baby boy, I want to say : this message is the most beautiful I never receive, in my all life ! Thanks my dear and please, forgive me…




Samedi 3 décembre 2005


Gauthier, 24 ans, profession, fieffée salope ;)

Alors pour expliquer un peu je vais vous retranscrire une conversation qui me fit réfléchir quelque peu. Dans la semaine, votre cher Gauthier appelle Océane qui se trouve avec Mister Big :

- Tu as baisé aujourd’hui ?
- Non …
- Moi oui !!!!
- De toute façon je ne passe pas ma vie à baiser… Pffff
- Ah ouais ? Et dimanche, tu t’en n’aies pas fait trois en 6h ? Allez combien de mecs tu as baisé dans ta vie ?
- Mais j’en sais rien…
- Mais essaye…
- Je peux dire une moyenne de 50 différents par ans.
- C’est tout ?
- Là moi j’aurais plutôt dit une centaine par ans !
- Mais non regardez depuis que je suis sur Paris (1e octobre) j’en suis à … (2 min plus tard) … 10 ! Sur 8 semaines ça fait presque un par semaine, c’est ma moyenne ! ça compense les périodes où je baise pas !
- Et quand est ce que tu baise pas ?
- Ben regarde, en septembre … (3 min plus tard) … ok c’est un mauvais exemple j’en ai eu 5 !
- C’est bien ce qu’on disait…
- Ok … (sentiment de solitude intense) … je suis une salope !


Donc pour mémoire j’ai une vie sexuelle active depuis 2000 (j’ai commencé avant, mais avant c’était… avant… bref), ça fait donc 5 ans. Et selon mes calculs et mes stats perso (50/ans) ça me fait donc : 250 mecs !!!! PUTAIN 250 ! Et encore, je suis sûr après cette conversation qu’on peut revoir le chiffre à la hausse. Par exemple 2004 fut soft (mes études me prenaient beaucoup de temps, et j’ai vécu quelques mois chez mes parents), mais ça compense 2003. Sainte année de tous les excès… Sexe drogues, alcool et rock’n’roll ! Là c’est sûr j’ai battu tous les records, et Océane m’a rappelé que ça m’amusais beaucoup de l’obliger à m’aider à me souvenir des prénoms de tous… Suis sadique par moments ! Quand je relis mon journal, je découvre des choses « tiens, j’ai baisé avec lui ! Ouha mais je m’en souvenais pas, c’est de la super bombe en plus ce mec… ».

Donc je suis une salope. Bon ben nous voilà bien avancé… Qu’est ce que je vais faire moi maintenant ? ça me fait doucement rire quand je vois dans un article que la moyenne nationale est de 14 partenaires pour un homme et 3 pour une femme dans toute une vie ! La différence vient du fait que les hommes non contents de gonfler le chiffre ne comptent pas de la même façon que les femmes qui en général ne mentionnent que les hommes qui ont réellement compté pour elles. J‘entends d’ici les mauvaises langues qui disent que je fausse les statistiques, JE NE SUIS PAS LA CAUSE DE TOUS LES MAUX DE CETTE PAUVRE PLANÈTE !

Je me souviens quand je suis arrivé dans le milieu. J’étais tout jeune (19 ans à peine) et je pratiquais déjà le plan cul. Mais pour une autre raison, je pensais être bi (muarf muarf muarf j’en ris encore, bref), et je ne me voyais pas rester avec un mec. Je pensais que ça me passerait, ou que je passerais ma vie avec une femme et que de temps en temps je lui mettrais une ou deux cornes avec un mec de passage. À cette époque donc on me présente un jeune homme (d’un an mon aîné) et il me dit « putain je viens de perdre un pari, je devais me faire 150 mecs cette année et mes amis me payaient une bouteille de champ’, mais j’en suis qu’à 116, j’aurais jamais le temps, il faudrait que j’en baise 34 en 4 jours ! ». Putain, 150 ? Mais comment est ce possible ? Et il n’en a eu QUE 116 ? Mais, mais, mais, mais c’est quoi ce mec ???? Je me souviens que ça m’avait choqué à mort, je ne comprenais pas, surtout pour une bouteille en boite, donc pour 400F de l’époque. J’ai bien changé…

Donc 250, ça en fait des litres de sueur et de spermes… Et de tant d’hommes différents. Qu’est ce qui me pousse à en avoir autant ? Ben déjà j’aime le sexe, et je ne pense pas etre le seul, hein les copains ? Ensuite, ça me permet de compenser pas mal de chose. Je baise à outrance quand je me sens pas bien, pas sûr de moi. Quand je me sens accompli, je n’ai pas besoin de troncher du puceau. Non ! Par contre une semaine comme celle-là, où Connard d’ex vient m’annoncer qu’il m’aime encore, mais qu’il ne sait pas vraiment ni comment, ni pourquoi, où je m’ennuie à la fac, où je m’ennuie tout seul chez moi le soir. Ben ça me pousse à multiplier les rencontres. Et j’ai fait fort : 4 en 5 jours, ça calme. Et pas du thon en plus. Et j’ai fait dans le mélange des genres : du 19 ans maqué de l’est de la France, du couple juif, et du beur jeunot bombasse. Toi aussi baise à l’international, ça va t’ouvrir l’horizon !!!!! Bref, mélange de forme, mélange de couleur, 2005 sera (est ?) interculturel !

De toute façon même quand je suis en couple je n’arrive pas à être fidèle, il faut toujours que je couche avec tout ce qui bouge. Pas pour tromper, non je reste fidèle. Comme dit Mister Big « c’est pas parce que j’y met ma queue que j’y met mes sentiments ». Je préfère coucher avec un mec que de penser à lui pendant 2 semaines. Oui une fois que je l’ai eu je m’en fous, et je retourne dans les bras de mon homme. Une seule fois j’ai trompé un homme, enfin de mon point de vue, j’ai mangé avec Connard d’ex alors que j’étais en couple avec un garçon que j’aimais beaucoup, et là j’ai vraiment eu l’impression de lui foutre les cornes. Pendant tout le repas, et toute la semaine qui s’en ait suivie, je ne pensais qu’à Connard d’ex, je l’aime encore et c’est là que je trompe mon homme. Pas en me faisant sucer dans un coin sombre par une poufiasse dont j’ai oublié le prénom. Chacun son point de vue. Mais ce qui est sûr ce que mon mec s’il me fait ça, je le tue ! Faut pas pousser…

Revenons à nos moutons, 250 !!!! Imaginons, ils m’auraient tous filé 1000€ (et je vaux bien plus que ça !), ça ferait 250 000 € !!! Putain, demain je me prostitue !!!!! Même avec des tarifs de groupe et de réductions pour les étudiants je rentrerais facilement dans mes finances !!!! Quoi je délire ? Meuh nan… Enfin le bilan n’est pas tout rose. Je me demande si un jour je serais capable de me caser, arf et encore pour quoi faire ? Me prendre le chou avec un abruti qui finira par porter des couches à force de se faire sodomiser ? Bof je suis pas sûr que la perspective m’enchante plus que ça… Mais continuer à coucher avec tout ce qui bouge et faisant attention de conserver une certaine distance, ce n’est pas non plus la plus belle façon de vieillir. Et puis ça va un temps, mais mon sex appeal finira par subir le poids des ans.

Ah lalalala que de réflexion philosophique à l’orée d’un week-end qui s’annonce long et sans sexe. Mais qu’est ce que je raconte ? Je vais être en retard, j’ai un roumain-espagnol à voir ce soir ! Et c’est reparti !!!!!! Enjoy ;)

Ps : petit rajout de dernière minute : je me sens bien seul sur le coup. Avoir autant baisé dans ma vie… J’ai l’impression que ce n’est pas la norme. Donc je demande à tout ceux qui le souhaite de mettre en com’ le nombre de partenaires sexuels que vous avez eu dans votre vie. Merci d’avance. Celui qui me bat gagne quelque chose, à négocier…







Analyse

Donc voilà comment on se rend compte que finalement si, en 3 ans on peut changer. Des fois j’en doute, j’ai l’impression de tourner en rond, gravement même. Mais sur le plan de la vie sexuelle et émotionnelle, je dois dire que si j’ai pas mal évolué. À contrecœur la plupart du temps…

Autant ce n’est certainement pas une vie de s’envoyer 5 mecs en 4 jours, autant je dois dire que ça me manque. Maintenant quand je m’en envoie deux par mois je suis content. Je vieillis, c’est indéniable !

Et que dire de cette magnifique déclaration de mon Baby Boy ? Le dernier que j’ai aimé, mais est-il besoin de le préciser ? Bref en trois ans il s’en est passé des choses…

J’ai choisi ce thème-là, j’aurais pu, en en sectionnant d’autres, parler de ma vie professionnelle. Je pense que je me prêterais à l’exercice la semaine prochaine, parce qu’on va fêter les un an d’un évènement important, que dis-je « Ze » prise de conscience de la fin d’année 2007. Là où mes rêves se sont un peu trop brisés…

Allez, je vous laisse avec mes soucis de maintenant et d’il y a trois ans, et je vous retrouve tout bientôt !

jeudi 11 décembre 2008

Sunset Beach

Ma vie, ce mauvais sitcom…

Je me fatigue moi-même en fin de compte, que je vous raconte la dernière gaugauterie ! J’ai pas mal d’amis, je suis plutôt sociable, donc ça n’a jamais été un problème de m’en faire de nouveaux. Pareil, j’ai rarement perdu des amis par autre chose que l’éloignement et la force des choses.

En fait, je me suis vraiment très rarement disputé avec des gens. Et quand ça arrive, on fini toujours par se réconcilier. Je suis comme ça, j’ai beau gueuler et dire des horreurs, il me faut 1h, 1 jour ou 1 mois, mais je finis toujours par ravaler ma fierté et repartir sur des bases plus ou moins saines.

Il y a deux ans, je me suis violemment disputé avec une de mes amis les plus proches (si ce n’est la plus proche en fin de compte). Ça s’est fini dans les larmes et le sang. Un drame limite shakespearien comme heureusement on en vit rarement. Quand j’y réfléchit on était juste comme un vieux couple et on s’est séparé comme tout couple arrivé à bout le ferait (à supposer que le couple soit composé de psychopathes quand même)

Enfin bon, je vais pas revenir sur tout ça, ça s’est passé voilà. Le souci c’est qu’avec cette fille, on a gardé de rares, très rares même, potes en commun. En fait une seule pour être vraiment précis. Et la pauvre, ça fait deux ans qu’elle ménage la chèvre et le chou pour éviter qu’on se croise.

Pour être tout à fait honnête, je ne suis plus en colère contre mon ex-amie, mais comme on ne s’est pas vu ni parlé depuis les faits, je ne sais pas du tout ce que ça donnerait de nous enfermer dans la même pièce. Surtout s’il y a de l’alcool. Parce qu’avec nos caractères de merde il faudrait pas grand chose pour que soit on se foute dessus, soit on fonde en larme dans les bras l’un de l’autre.

Je ne sais tellement pas à quoi m’attendre que je préfère toujours éviter de la croiser. Le mois dernier, j’y pensais, je sais pas pourquoi, et je me disais qu’à cause de cette amie en commun, il est inévitable qu’un jour on se recroise. Qu’est ce qui se passerait ? Aucune idée… Je m’étais alors promis de lui envoyer un mail neutre un jour où j’aurais les couilles, pour prendre la température.

Mais comme la vie est drôle et que petit jésus s’ennuie fermement, il m’a envoyé un défi à ma hauteur. Vous devinez ? Oui, c’est bientôt l’anniversaire de l’amie en commun, et suite à une série de malentendu on se retrouve invité tous les deux.

Bon…

Sur le coup je l’ai super mal pris, du genre « mais comment elle ose l’inviter alors que je viens, blablabla, je viens pas, blablabla ». Le gaugau vexé c’est quelque chose, faut voir ça. Et puis après trois jours de « gnagnagnagna personne ne m’aime gnagnagnagna », j’ai décidé d’affronter la vie telle qu’elle se présente.

C’est l’anniversaire de mon amie, je la vois presque jamais, je serais sur Toulouse, donc j’y vais, ex-amie ou pas, et en plus je vais passer une bonne soirée (l’auto-persuasion ça marche bien avec moi en général)

Bon par contre, je vais clairement évité de boire comme un trou, hein, les réactions éthyliques sont mal venus dans ces moments-là…



Putain, ça me fait angoisser. C’est con hein, j’ai l’impression d’avoir 12 ans : « t’es plus ma meilleure amie, maintenant c’est Ursuline ma meilleure amie, ne vient plus manger avec moi à la cantine et évite de me croiser en sport ! »

Et puis franchement c’est à peu prés du même niveau, je résume à peine… Mais j’angoisse quand même. Mais rassurez-vous, je vous tiendrais au courant, petits curieux que vous êtes. La blogosphère est toujours friande de ce genre de récit, hein ?



Ça va bien se passer… J’angoisse… Je suis con… Y a pas de raisons…