samedi 30 juin 2007

Gay Pride 2007 Paris

Aujourd'hui c'est la gay pride à Paris, enfin la marche des fiertés machin-chose! Mais on s'en fout, ça reste la gay pride, pas besoin de tout franciser bordel!

Donc j'en serais, enfin je vais essayer, vu qu'avant j'ai un pique-nique d'anniversaire quelque part dans un parc parisien (non vous n'aurez pas plus d'indice que ça... bon dans le parc il y a une espèce de construction métallique très connue dans le monde, mais j'ai oublié le nom!), et que le soir je vais au concert de Mikaaaaaaaaaaaa !!!!!

* Mode fan hystérique off *

Sachant que 7h48 veut chouiller après, je pense que je vais tout simplement décéder... Voilà, j'espère que votre samedi sera aussi riche en évènements. Je vous souhaite une bonne journée, et pis si vous êtes dans la capitale, venez donc faire un peu la fête avec nous! Parce qu'on ne le répètera jamais assez, mais les tafioles ya pas mieux pour faire la fête!

Revendica-quoi? Ah... Il y a des revendications??? Mais vous avez élu Sarko, alors je pense que le mariage et l'adoption on peut copieusement s'assoir dessus pour encore une ou deux décennies, alors autant faire ce qu'on a le droit de faire: la fête! Vu qu'il nous reste que ça...

Et avec un peu de chance on finira tous alcooliques, drogués et séropos, et une fois tous dans la tombe on fera plus chier personne avec nos revendications égalitaires communautaristes qui sont un danger pour la République, la famille et les valeurs judéo-chrétiennes qui sont le fondement même de nos sociétés occidentales!

Bonne journée à tous!

oui je suis peut-être aigri et alors?

mercredi 27 juin 2007

Oyé oyé braves gens !


Je lance ici un appel à la concurrence. Comme vous le savez nous sommes un groupe d’amis un peu barges, mais très gentils quand même… Il se trouve qu’avec 7h48 et Cham on va aux solidays, et il nous reste une place.

Loin de nous l’idée de la vendre (quoique !), vu qu’on a rien payé. Donc on va la mettre aux enchères ici. Mais pas n’importe quelle enchère, non, il s’agit d’enchère de flatterie.

Alors toi lecteur, trice, autre, qui souhaite nous accompagner aux solidays, et qui souhaite par la même occasion te la péter jusqu’à la fin de tes jours en hurlant à qui veut l’entendre « je suis allé au solidays avec les blogueurs les plus mieux de tout l’univers !!!!!! », on te propose le deal suivant :

Tu as jusqu’au 4 juillet minuit pour envoyer ta déclaration de flatterie envers Miss 7h48 sur mon mail (là en haut à droite). Le support est libre : texte, dessin, virement bancaire, ce que tu veux !

Les meilleurs seront publiés. Et le gagnant sera désigné par un jury complètement impartial composé de 7h48, Cham et moi-même.

A vos méninges, soyez bons, soyez beaux, faites nous rêver !

Je suis malade

Ce soir, comme presque tous les soirs où je ne fais pas la chouille depuis que je suis célibataire, j’étais sur un chat gay. Ça se passe toujours pareil, les mecs viennent me parler, ils me balancent des banalités du style « salut, ça va ? tu fais quoi de beaux ici ? tu cherche quelqu’un ? Ça te dis qu’on baise ? ». Des banalités quoi !

Mais ce soir, et alors que j’ai la libido d’un poulpe napalmé, tous les mecs viennent me parler en même temps. Et ça va chercher loin dans la poésie, extraits :

- Hey, on baise ?
- 1- tu pourrais dire bonjour, 2- t’as vu ta gueule ? 3- retourne apprendre la politesse chez ta mère…

Ou encore :

- Tu viens ?
- Va falloir me motiver un peu plus pour ça…
- J’ai envie de ta queue !
- C’est dommage, je l’ai perdu aujourd’hui…

Je suis tout à fait conscient qu’on n’est pas là pour disserter sur le dernier rapport de l’ONU en matière de prévention des conflits armés dans l’Afrique subsaharienne, mais merde, un minimum quoi !!!!

Ils se sont tous pris une fin de non-recevoir dans la tronche, plus ou moins polie, plus ou moins sympa (yen a un qui m’attend actuellement nu sur son lit avec la porte entre ouverte, c’est cruel, mais il va attendre longtemps !).

Je n’ai tout simplement pas envie. Ça arrive, rarement, mais ça m’arrive. Enfin pas que j’ai pas envie de sexe dans l’absolu, j’ai toujours envie de sexe. Mais je n’ai pas envie de me retrouver avec la bite dans un cul que je connais pas. Ça va être particulièrement nul en plus je le sais. En général quand je suis peu ou pas motivé c’est catastrophique. Et puis merde, je fais pas ça pour gagner ma vie alors que ça soit un minimum sympa quand je le fais.

Là j’ai pas forcement envie de me marier, loin de moi cette idée. Mais j’ai envie de draguer un mec, en soirée par exemple, d’échanger un peu plus que « salut, t’es monté combien », et de coucher avec en en retirant une satisfaction du genre « ouais, j’ai bataillé, mais je l’ai eu, et en plus c’est bon ! ». Vous voyez un peu le topo ?

Bref j’ai envie de faire ça à l’ancienne, de draguer, me faire draguer, et profiter d’un joli garçon plus longtemps que 1h (douche comprise).

Le pire dans l’histoire c’est que je sais très bien que dans quelques jours (voir quelques heures), je vais changer d’état d’esprit du tout au tout. Et que je vais gravement regretter d’avoir laissé filé tous ces mecs (je dois en avoir jeté près d’une dizaine depuis ce week-end).

Je suis lunatique et je commence à en avoir sacrément marre ! Je peux pas être un peu comme tout le monde non ?

Je me fatigue moi-même…

Allez hop, une branlette et au lit !

mardi 26 juin 2007

À la recherche du bonheur

On court tous après, mais sait-on vraiment ce qu’on veut attraper ? Le bonheur, il n’y a rien de plus vague. Dans le dictionnaire, il y a écrit :

BONHEUR, subst. masc. : Bonne fortune, chance favorable, occasion propice, événement propre à apporter quelque satisfaction.


De la satisfaction ? Je peux en tirer de plein de choses ou d’évènements. Dans ce cas-là : l’alcool, le sexe, le shopping, un film, une chanson, un regard peuvent m’apporter du bonheur. J’en reçois des tonnes tous les jours ou presque, et pourtant je ne suis jamais rassasié. J’en demande toujours plus.

Est-ce que cette insatisfaction ne vient pas plutôt du fait que je ne me rend compte du bonheur que m’apportent certaines choses qu’une fois que je les ai laissées filées ? Ou cela vient-il plutôt du fait que la plupart de mes bonheurs ne sont qu’en fait des addictions à double tranchant qui ont tendance à me consumer ?

Je propose une autre définition :

BONHEUR, subst. masc. : état de fait irréel qui nous pousse toujours plus loin dans la quête de ce qu’il nous paraît indispensable, et qui, au bout du compte, ne peut que nous rendre malheureux et éternellement insatisfait. (voir « films de Walt Disney »)

Là je me reconnais. Alors voilà, on revient au point de départ, enfin surtout moi. Je cours, sans autre but que d’atteindre un bonheur que je ne suis même pas capable de définir.

Est-ce avoir un travail épanouissant ? Est-ce avoir plein d’argent ? Est-ce être en bonne santé ? Est-ce vivre une histoire d’amour avec l’homme parfait ? Est-ce avoir une belle et grande famille unie et de beaux enfants ? Est-ce ma vie ou celle du voisin ?

Le bonheur on le cherche, mais au bout du compte moi je ne trouve que la déception et l’envie. Oui une envie consumante et dévastatrice. Je prends et je refuse de donner. Je veux tout et tout de suite, mais je me lasse avant même d’avoir fini de consommer.

Tout n’est donc que consommation : les mecs, l’alcool, la drogue, les fringues, même mes amitiés. Je suis ramené au niveau de consommateur, de client, d’usager. J’ai donc des droits, le les connais et j’en use. Mais ai-je des devoirs ? Dans ma logique on ne peut rien m’imposer !

Tout ce qui me concerne, à commencer par mon bonheur, passe avant tout le reste. Après l’envie voilà l’égoïsme. Il n’y a pas plus égoïste que moi, certains pourraient vous en parler pendant des heures.

À force de prendre sans donner je finis par ne plus rien recevoir et ce n’est que justice. Alors je me console en me disant que si je donne, mais quoi ? Du temps, de l’argent, des sourires, je ne donne que ce qui n’a pas d’importance pour moi, à commencer par mon corps. Mais je ne donnerai jamais le plus important, le plus beau, le plus gratifiant pour celui qui le reçoit : du bonheur sans rien attendre en retour.

Car si je donne, c’est parce que je sais que je vais recevoir au centuple. Je suis un investisseur. Après l’envie et l’égoïsme, voilà l’avarice. Je suis avare de ce qui me fait défaut. Je suis incapable de donner quelque chose que je suis persuadé de ne pas avoir. Pourtant s’il y a une personne sur Terre plus entourée et aimée que moi qu’elle se dénonce…

Si j’étais croyant, je m’immolerais sur place. Je ne suis que vice et péché. Peut-être que je me punis d’avoir tant reçu et de n’avoir su que le gâcher. Peut-être que je me punis parce que je ne suis pas capable d’aimer cette personne que tout le monde semble si enclin à porter aux nues. Peut-être que j’ai besoin d’aide. Peut-être que j’ai trop été aidé.

Je me refuse à me voir comme un adulte. Je me refuse à finir de grandir. Je me refuse à avancer en levant la tête.

Je veux vivre comme dans un film, oui, je suis lâche et faible. Je veux être heureux, je veux dégouliner de bonheur, mais je ne sais ni comment ni pourquoi.

Tu me manques, et je regrette tellement de ne pas avoir pu te dire au revoir comme tu le mérites. Je ne pense pas qu’on se revoie un jour, je te souhaite une belle vie. Ce bonheur que je ne sais définir tu y as droit, alors saisi-le et envole-toi.

Je t’aime.

lundi 25 juin 2007

Des news

Bon, c’est pas que j’ai rien à dire, bien au contraire, mais j’ai surtout pas envie de le faire. Et puis en fait, il se passe pas mal de chose qui mériteraient une étude approfondie pour chacune, et j’ai vraiment, vraiment la flemme.

Donc je vais balancer les infos en vrac, vous en ferez ce que vous voulez !

Mercredi matin, un expert est venu pour constater mon dégât des eaux (qui date de mars quand même), et il m’informe qu’au vu des taux d’humidité dans les murs je vais devoir attendre 6 mois au moins pour faire des travaux ! Ça tombe bien, j’adore vivre dans un appartement où les murs partent en morceaux !

J’ai décidé que j’allais déménager quand même, ils feront les travaux après, je m’en cogne le coquillage !

Mercredi soir, la bande à neuneu vient boire un verre chez moi pour « fêter dignement le retour du gaugau dans la capitale ». Forcement ça se passe bien, fatalement ça fini bien bourré. A 2h passée 7h48 rentre chez elle en taxi, et elle me laisse avec mon envie de faire la fête, je me souviens avoir dansé tout seul comme un con ! Vive moi !

Le jeudi soir, je zappe la fête de la musique, pas envie de voir du monde, pas envie de me faire chier avec le peuple, et puis tous mes amis sont au lit, donc je ferais comme eux ! Je tombe sur le concert de P!nk sur NRJ12, qu’il est bon ce concert (je l’ai vu en décembre à Bercy).

Le vendredi soir on pend la crémaillère d’Achimeo. D’ailleurs elle vient enfin d’ouvrir son blog, je vous invite à faire connaissance avec cette fille qui gagne à être connue ! L’appartement est sympa, presque aussi minuscule que le mien, on s’emboîte donc en écoutant du Britney Spears et en buvant de la vodka black (on était glam’ après avec notre sourire au pétrole !).

On fini morte poule, normal quoi, avec 7h on prend un tacos et hop au lit !

Extrait de conv :

- Putain j’irais bien en boite, pas vous ?
- Ouais, allez demain on va en boite !
- Ok, je nous fous sur une des listes que j’ai et on va faire peur aux autres un peu !

Ben oui, c’est bien joli de faire nos zouaves à la maison, mais personne n’en profite ! Donc voilà qu’en rentrant je nous fous sur la liste du Cab. Le lendemain, une fois qu’on a tous désaoulé, on se retrouve un peu con, mais on décide d’assumer, on a dit qu’on allait au Cab, on y va !

Donc le samedi soir, une Flamèche, une Achiméo, un monsieur Achiméo, une Grenouille, une 7h48 et votre serviteur. Out le monde s’endimanche, on est beau quand on fait tous des efforts pour sortir. Mention spéciale à Achiméo qui fait péter les portes jarretelles apparentes ! Tu étais particulièrement sex chérie !

Extrait de conv :

- Le visio : vous êtes sur la liste ?
- Moi : oui bien sûr !
- Le visio : quelle liste ?
- Moi : la mienne…
- Le visio : … bon allez-y !

Donc pourquoi te faire chier à t’inscrire quelque part, tu dis « oui je suis sur la liste » et personne ne l’a vérifiée cette putain de liste ! N’empêche ça vaut le coup, c’est quand même 20€ l’entrée !

Une fois dedans, on veut aller dans le carré VIP. La nana qui a filé sa carte à Flamèche la dernière fois et qui nous a garanti un accès au carré nous dit « mais fallait appelé, là c’est plein, installez-vous ailleurs, je vous transfert dès que je peux ! »

Vous savez combien coute une bouteille dans cette boite au passage ? 250€ en carré VIP contre 180 dans le reste de la boite ! Mais c’est quoi ces fous ???? Je me suis rendu compte avec effroi que je n’avais jamais dépensé un centimes dans cette boite, alors qu’à chaque fois que je viens je fini morte poule !

Ça n’a pas changé, sauf que cette fois j’ai appris les prix. On remercie donc Grenouille et 7h48 pour avoir craqué quelques jours de travail dans une bouteille chacun ! Leur version des faits ici et .

Après je n’ai plus répondu de rien. On a copiné avec les gens autour, normal quoi ! Je me suis fait dragué par une fille en allant aux chiottes « il y a du monde ce soir, on est obligé de rester coller… mais ça ne me dérange pas que tu te colles un peu à moi », clin d’œil de la mort qui tue et elle se retourne pour voir si je la suis ! Mais c’est quoi ces filles qui draguent comme ça ? De mon temps ça ne se faisait pas ! Je pensais avoir tout vu ? Et bien non…

À un moment je parlais avec une fille et une de ces amies s’approche, la fille avec qui je parle lui dit « regarde comme il est mignon celui-là » en parlant de moi. Sa copine me prend la main, et introduit mon index dans sa bouche, et disant « oui il est mignon ».

Chocked !!!!!!!!!

Je lui bredouille que je suis gay, et je fuis. Quelques minutes plus tard, la suceuse de doigt me retrouve et me dit « tu as un percing à la langue non ? Parce que moi j’en ai un au téton, regarde ». Et le plus naturellement du monde elle me sort son sein, et me demande si je veux toucher.

Je pense avoir atteint le summum, et tout remué par la vue de ce sein (je répète que je supporte pas la vue d’un nu féminin ou c’est pas la peine !) je vais m’asseoir. Elle me rattrape et me demande comment je trouve ses fesses. Pour la première fois je la regarde correctement, et je dois avouer qu’elle est plus que mignonne, bien foutue, bien habillée, mais vraisemblablement très saoule ou très en manque ou les deux ! Elle se retourne et me montre sens fesses, après avoir préalablement baissé son slim…

Elle porte un string et me demande de lui toucher les fesses. Je m’exécute, lui dit qu’elles sont belles et fermes, et je m’écroule sur une banquette pour me remettre de mes émotions !

Ça n’arrive qu’à moi…

Après ça je n’ai plus trop de souvenir. Je sais juste que je me suis réveillé chez moi le dimanche soir. Depuis je végète, j’ai même pas fait la vaisselle depuis 48h, c’est la honte, il faut que je me bouge un peu.

Demain je vous parle de choses moins éthyliques et plus sérieuses, enfin je vais essayer. En attendant sortez couverts ! (moi faut que je pense à arrêter les boîtes hétéros, la prochaine fois y en a une qui va me sucer sur la piste !)

vendredi 22 juin 2007

Les vacances d’un alcoolique sexopathe, part. 3 (et fin)

Le vendredi soir, je dois manger avec Océane (la mère de mon filleul) et son mec. Après quoi on doit filer en boite hétéro-beaufs. Le repas est difficile. J’ai dormi deux heures dans l’après-midi, et je suis encore morte poule de la veille. On prend une bouteille de vin, j’en bois deux gorgées.

Ils veulent aller dans un bar miteux, je décline et je fonce me coucher. J’apprendrai dimanche soir ce qu’il adviendra de leur soirée. A savoir, ils récupèrent une amie à eux, et après le premier bar miteux, ils filent dans la boite beauffissime du coin, dont le directeur est le petit ami de la fille, et le meilleur ami du copain d’Océane. C’est bon vous suivez ?

En gros c’est la boite où ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent (moi quand j’y vais je me permets pas totalement n’importe quoi, mais pas loin, mais moi c’est parce que je rêverai de me faire foutre dehors de ce boui-boui !). Ils sont tellement saouls, qu’ils déclenchent une bagarre entre videurs, ils se battent avec des clients, et Océane finie par envoyer un verre à la tronche d’un des serveurs. Moralité : le patron de la boite à demandé à son directeur d’interdire l’accès à l’établissement à sa copine, son meilleur ami et la copine du meilleur ami ! Si c’est pas du sport ça !!!!!

Ils en rient encore, mais peut-être qu’ils rient un peu jaune tout compte fait !

Le samedi soir, je m’incruste chez Emma, une copine à elle nous rejoint, on boit, j’avais invité 5/6 personnes (des amis normalement), mais personne n’a daigné se déplacer, quand je vous dis que je n’ai plus d’amis là-bas… Bref, on ri devant Girls Will Be Girls (LE film de l’année, à voir absolument, mais j’en parlerai ultérieurement !). On file récupérer un Mister Big à la sortie de son taff, et on va chez lui pour jouer à la Wii (toujours aussi bon ce truc !).

Vers 4h du mat’ on décide d’aller en boite, les filles nous abandonnent. On se retrouve donc à deux, relativement bien éméchés, et on tombe sur plein de gens qu’on connaît. On boit, on ri, on dit du mal, bref on s’amuse quoi ! Moi je fini par partir tout seul à 8h du mat’, ben vi mon sex appeal en prend un coup quand je suis accoudé au bar avec un œil fermé et de la bave au lèvres…

Le dimanche et le lundi sont consacré au repos, et au lancement du programme : un job pour Gauthier, mais je reviendrai dessus un peu plus tard.

Finalement je prends le train (sans le louper cette fois), mardi après-midi pour rentrer dans ma chère capitale. 5h30 de TGV c’est pas la mort, surtout en première. Ben non avec moi ça se passe jamais bien ! Déjà je me fais envahir à Bordeaux par un couple avec une gamine de 3 mois. Mais merde, les familles voyagent en seconde normalement, pourquoi je dois me récupérer un chiard qui va pleurer tout le trajet ! Et, comble du bonheur, comme ce n’est absolument suffisant, la jeune mère allaite son monstre. Moralité j’ai dû voir ses seins une dizaine de fois :

- Je ne comprends pas, elle a faim mais elle ne tête pas !
- Change de sein !
- Mais non, c’est le bon…
- Vas-y mets-toi comme ça, penche-la, remonte ton sein…
- Vas-y tiens-la pendant que j’ouvre plus mon soutien-gorge…

AAAAAAAAHHHHH MAIS TU VAS LE CACHER TON SEIN POUFFIASSE ! YA DU PÉDÉ SENSIBLE EN FACE !!!!!

Je vous ai dit à quel point la vue d’un téton féminin me faisait vomir ? Non ? Ben maintenant vous savez…

Il reste une heure de trajet, j’ai déjà vu son sein 8 fois, je me dis que je peux tenir encore un peu, jusqu’à ce que « Tududut, suite à un incident voyageur sur la ligne à grande vitesse, notre train devra emprunter une autre voie, retard estimé : 2h minimum, veuillez nous excuser blabla… »

Il y a pas assez de ligne de train en France, non, il faut qu’un connard (ou une connasse, pas de sexisme !) se jette sur MA voie de train, 30 min avant que MON train n’arrive !!! MAIS ILS PEUVENT PAS ALLER SE SUICIDER AILLEURS NON ???? Le manque de savoir vivre des suicidés est affligeant (rho ce jeu de mot pourri !)

Moralité on arrive à 23h au lieu de 21h20. Mais ça m’a permis de lier connaissance avec le jeune couple, qui, malgré les tétons visibles de la jeune maman, était très sympathique, et puis cette petite fille elle était tout mignonne (oui les gens se rapprochent dans l’adversité !)

J’arrive chez moi à minuit, le quick sur le trajet est fermé, je me fait donc des pâtes, et je sombre dans un profond coma mérité !

La suite de la semaine fut tout aussi riche en émotion, mais ça, ça sera pour lundi. J’ai une crémaillère ce soir, et je suis toujours en boxer chez moi, pas lavé, pas rasé, pas caféiné, bref rien.

Bon week-end les enfants !

jeudi 21 juin 2007

Les vacances d’un alcoolique sexopathe, part. 2

Le jeudi, avec Mister Big, on part en Andorre. Là les choses se sont corsées.

On devait arriver à Andorre la Vieille pour manger avec mon amie vers 13h30. On décolle donc de Toulouse à 11h (plus 30 min de retard) après que j’ai préalablement dépilé Mister Big (ben oui il ne voulait pas ressembler à un yéti pour aller à Caldéa).

Mais la route, et surtout les camions étant généralement pas mes amis, nous avons eu un peu de retard. Ajoutez à ça le besoin de faire le plein en route, et nous voilà arrivé à 14h30 (merveilleuse heure de retard, tant banalisée dans le sud, mais qui a tendance à m’horripiler depuis que je suis parisien).

Mon amie étant fonctionnaire, elle décale tout simplement son heure de déjeuner (oui même là-bas le fonctionnaire n’est pas débordé). Elle nous abandonne ensuite à nos emplettes le temps de faire acte présence derrière son bureau. Comment vous décrire ce que j’ai vécu ensuite sans perdre un ami ? Ben Mister Big qui achète un parfum c’est un peu quand Paris Hilton entre dans un nouveau centre commercial : il essaye tout, et ça lui prend 1h pour acheter finalement le premier qu’il avait essayé. Je suis battu à plate couture !!!!

Après avoir donc passé plus de temps dans une parfumerie que ne le fera un français moyen dans toute sa vie (ben oui, les français puent !), nous allons à Caldéa. Pour ceux qui connaissent pas c’est un centre de thermo-ludisme. Grosso-merdo : de l’eau, des bulles, des bains de pamplemousse, des hammams, des saunas, des jacuzzis, des beaux mecs en maillot de bains, bref : le bonheur le tout à 34°C dans l’eau…

Le soir on file au resto. Alors moi j’avais prévu de rentrer après le resto, donc je reste sage sur la sangria de cava (sangria au champagne), mais les autres décident que nous devons dormir sur place. Ok mais je dois toujours conduire 200km à 7h du mat’ pour amener Mister Big à l’heure au travail (11h). Au milieu du repas Mister Big me dit :

- Je règle mon réveil sur midi pour demain.
- Ok, mais pour être à 11h à Toulouse ça va faire juste non ?
- Mais je commence à 16h demain !!!!

Putain… Mais je peux boire alors ???? Là ce fut la fin de tout. Enfin d’abord celle de Mister Big. Après le resto (et les 9 litres de sangria pour 9, plus les trois bouteilles de Melocotton), on va dans un bar karaoké. Je l’ai donc officiellement perdu à ce moment-là. La suite de l’histoire il ne la connaît pas, il n’a aucun souvenir.

On a parlé avec des gentils andorrans, principalement en anglais (oui dans le groupe il y avait deux américains, et une fois qu’on a uploadé une langue on a du mal à en changer, donc on a passé la nuit à parler anglais à des gens qui nous répondaient en … espagnol ! Tout va bien… )

Après le karaoké, on file en boite. Séance photo sur le trottoir, viol d’une bouteille de poppers, et discussion avec un panneau publicitaire un peu trop sur notre route à notre goût ! (ben ils font chier à foutre des panneaux comme ça en plein milieu de la rue, nous après on rentre dedans !).

La boite était intéressante… Mister Big a fait ami-ami avec un groupe de buennasses locales. Ya pas à dire, mais les pédés là-bas c’est autre chose quand même. Ils sont tous beaux qu’ils en peuvent plus ! Moi je me mets à parler avec le serveur. Au moment de partir, le videur me dit « non tu pars pas, tu retourne au bar », alors là c’est la première fois qu’on me fait le coup, d’hab on m’empêche d’entrer, pas de sortir. Bref, moi discipliné, moi retourne au bar. Le serveur me souri, je lui demande si j’ai oublié de payer quelque chose, il me dit que j’ai effectivement oublié quelque chose, et il me colle sa langue au fond de la bouche.

Merde me suis fait violer par un serveur dans une boite andorrane ! Ça n’arrive qu’à moi ça !

On rentre, on comate, et le réveil vole à 10h quand il sonne. Je suis incapable de me lever de mon lit, mais comment je vais conduire moi ??? On prend une douche, on fait nos sacs, on viol un Burger King et on file vers la France. Oui moi dès que je quitte le territoire je me fais un Burger King, parce que c’est quand même bien meilleur que le Quick !!! Mais pourquoi il n’y en a pas en France ? Limite je prendrais un abonnement à l’Eurostar juste pour aller bouffer au BK de Piccadilly tous les week-end ! Mais revenons à nos moutons.

Sur le retour, je roule doucement : alcool et fatigue font que la route de montagne devient vraiment dangereuse ! A ce propos, j’ai une anecdote intéressante, vous savez ce qui fait peur à Mister Big en voiture ? deux choses : quand je suis au volant, et les route de montagne avec ravin intégré… Je vous raconte pas sa confiance en la vie quand j’ai réuni les deux avec 2g résiduels… Mais il a l’air de s’en être remis !

Il y a des flics partout, et nous on dépasse un peu le quota de clope et d’alcool dans le coffre. Mais personne ne nous arrête, alors que je n’ai jamais vu autant de flic sur la route entre Andorre et Toulouse !!! Sur l’autoroute avant de rentrer sur le périph’ j’ai même vu une paire de jumelle toute seule sur un pont, juste tenue par deux mains. Je me suis dit « mais non ya quand même pas un flic couché sur le pont qui tient les jumelles à bout de bras juste pour pigeonner les gens ! », arrivé au péages des flics de partout qui arrêtent toutes les voitures ! Ben si, il y avait bien un flic couché sur le pont…

Je jette Mister Big chez lui, je récupère mon filleul et sa mère, et direction la maison de mes parents pour se reposer un peu avant la soirée du vendredi qui s’annonce encore éthyliquement chargée…


La suite demain...

mercredi 20 juin 2007

Les vacances d’un alcoolique sexopathe, part. 1

Je tiens à remercier tous les participants au blogcrossing qui vous a permis de pas trop vous ennuyer pendant que je faisais n'importe quoi de ma vie au sud de la Loire!!!!

On remercie chaudement Minilola, Gyom, Chipolata, Fcrank, Grenouille et bien entendu la maitresse de cérémonie: 7h48!

Merci les enfants, à charge de revanche ;)



Tout d’abord permettez-moi, chers lecteurs, trices, autres, de m’excuser pour cette absence qui, je le sais, vous fut totalement insupportable et vous parut complètement interminable. Mais, sachez-le, j’en ai profité. Laissez-moi vous conter tout ça !

Je l’avais dit : je ne pars pas en vacances pour me reposer mais pour me fatiguer. Oui parce qu’après 8 mois de RMI, il manquerait plus que j’ai besoin de repos ! J’en peux plus du repos, j’en peux plus de rien faire, il me fallait de l’animation, des nuits de 4h, de l’excès, de la fatigue et encore de l’excès !!!!

Ben j’ai été servi ! Déjà ça a très bien commencé, comme vous l’a déjà raconté ma très chère 7h48. J’ai donc pris une légère cuite le jeudi avant de partir, et j’en ai loupé mon train le lendemain matin ! Mais bon, c’était tellement bon cette soirée (enfin de ce dont je m’en souviens) que je ne peux rien regretter du tout. Pas même ma légère envie de mourir dans un avion qui s’est amusé à faire du « saute nuage » alors que j’étais encore à 4g…

Mais y a pas à dire, vaut mieux être malade à cause de l’alcool dans un avion que sur un quai de métro, c’est plus classe ! Et dans l’avion ils fournissent le Dafalgan.

Une fois à Toulouse, j’ai rassemblé mes idées, et après que mon frère m’a fait fumé « quelque chose qui va te détendre », j’ai plongé dans un profond coma pendant 3h. Le soir je devais être frais et dispo pour une beuverie chez Mister Big. Malheureusement je ne l’étais pas. Mais on s’est éclaté à jouer à la Wii, donc ça compense. Moi j’ai mis la nuit à boire trois vodka c’est indéniable : je vieillis, et je vieillis mal !

Le samedi soir, j’étais invité, toujours avec Mister Big (enfin plus précisément, Mister Big m’incruste quelque part) à une soirée plage. Je connais un couple de pédé dans le lot et c’est tout. La soirée plage, c’est sympa, y a pas à dire. Mais quand les « plagistes » sont en fait des baleines échouées de prés de 200kg, et qu’elles se promènent en string ficelle/paréo, ça fait peur ! (Aucun racisme anti-gros dans cette dernière phrase, c’est juste que j’en appelle au bon sens, quand tu dépasses le quintal tu camoufles, au moins pour la santé mentale des gens qui te voient !).

À la réflexion, si, j’aime pas les gros, mais j’ai le droit, je suis moi-même obèse (après 10 jours chez ma mère, dont deux chez ma grand mère c’est le minimum !).

Cette soirée se finit bien, vu qu’on s’échappe du banc de baleines échouées pour atterrir à « pintade-land made in Toulouse », à savoir la seule boite à tafiole de la région ! (à ce propos la ville rose ne mérite plus son nom, elle s’est pathétiquement hétéroïsée)

Je ne me souviens pas trop de ce qu’il s’est passé ensuite. Je sais juste qu’un couple de tafiole nous a offert à boire, et que je suis rentré sans choper autre chose qu’une cuite mémorable et un mal de tronche à toute épreuve.

Le dimanche : direction le Cantal. On va voir les grands-parents avec mon petit frère. Là c’est le début de la fin de mon corps de rêve. J’ai ingurgité plus de Kcal en 48h à moi tout seul, que tous les habitants de l’Afrique Subsaharienne en un an !!!!!!! A tous les repas il y avait entré-plat-trois-desserts et encore il fallait manger au petit dèj, et prendre un goûté et limite s’il fallait pas prendre une collation avant d’aller au lit. J’ai tellement mangé que j’en ai fait de l’incontinence urinaire. D’ailleurs s’il y a vraiment un rapport entre les deux je suis curieux qu’on m’explique. Non parce que se révéler trois fois en une nuit pour pisser alors que les chiottes sont au premier et que je loge au second (oui mes grands-parents ont une maison immense mais qui manque de WC), ben ça fait chier. J’ai pas 70 ans, je suis pas censé avoir ce genre de problèmes.

Bref on fini par revenir à la civilisation le mardi soir. Là il ne se passe rien. Je vais voir Emma dans Toulouse, on récupère Mister Big à la sortie du sex-shop et on file se marrer avec la Wii (la Wii c’est définitivement super !)

Le mercredi je comate, et je décide de baiser. Parce que c’est pas tout ça, mais entre boire et bouffer j’ai complètement oublié de faire don de mon corps à ces pauvres tafioles toulousaines en manque de sensations fortes ! Je contacte un vieux plan cul (il est pas vieux, mais ça fait 4 ans qu’on fait régulièrement des bébés ensemble). Il est beau, il est doux, il pu le sexe à trois bornes, c’est exactement ce dont j’ai besoin (faudrait que je pense à l’épouser lui un jour, parce qu’à ce jour c’est ma plus longue histoire ! Vous avez dit pathétique ?). Bref il me dit qu’on se voit. Puis il me plante, sans raison apparente. Mais moi j’ai super super super faim du coup. Je me chope un mec sur le net. Il est flic, il est beau, il est chaud, ça fera l’affaire. Et me voilà donc à faire 40 km à minuit pour tirer mon coup.

Et dire qu’à Paris je ne daigne même pas sortir de mon arrondissement. Et si un mec me dit qu’il mettra plus de 15 min à venir chez moi j’en prends un autre !!!!! Mais ça c’est parce qu’à Paris tu as le choix, à Toulouse tu prends ce qu’il y a… M’enfin je les regrette pas les 40 bornes, une salope ce flic ! Un truc de ouf, il y avait de la place pour les copains, un rodéo sexuel comme j’en avais besoin. Il n’en avait jamais assez, et moi non plus d’ailleurs. Bref je vous passe les détails !

J’apprends entre-temps que si mon plan habituel m’a planté c’est parce que son père a été admis en urgence, donc je lui pardonne (ben vi suis pas complètement une pute non plus !).

Le jeudi, avec Mister Big, on part en Andorre. Là les choses se sont corsées.


La suite demain...

mardi 19 juin 2007

Blogcrossing : dernier jour!

Oui, je sais, vous n'en pouvez plus.
Vous attendez le retour de Gauthier avec impatience, moi aussi.
Rassurez-vous, il va bien. Il a survecu aux folles nuits toulousaines et à l'air pur si oppressant du Cantal.....et il rentre aujourd'hui!!!!!
Je propose aux alcooliques habituels de fêter dignement son retour mercredi soir.

Chéri, c'est fini, tu ne pars plus en vacances sans moi.

Pour la dernière, c'est Minilola qui s'y colle:




Parfois, j'aimerais être comme ça... ne pas ressembler à ce que les gens voient tous les jours, parce que je suis plusieurs personnes à la fois, comme tout un chacun j'imagine... Des fois je suis douce et j'ai l'air de la meilleure personne du monde, un jeune fille comme il faut, parfois je fais des trucs horribles dont je ne parle à personne...

J'ai envie de vacances, comme notre ami Gaugau.

lundi 18 juin 2007

Blogcrossing : Gauthier, c'est un pervers (par Grenouille)

Il n'y a pas d'autre mot. Il a une influence étrange sur les gens qui gravitent autour de lui. Et ça se vérifie à chaque fois.

Prenez un Gaugau. Rajoutez quelques bouteilles de vodka, un ou deux softs pour faire croire qu'on ne la boit pas pure, et rapidement la soirée prend des tournures de baisodromes.

Ca commence tout doucement. Les gens se rapprochent et se prennent dans les bras. C'est normal, il n'y a pas beaucoup de place chez Gauthier. Alors on accepte gentiment la tête de la voisine qui tombe sur notre épaule ou le bras du voisin sur notre jambe. On est tolérants et compatissants.

Ca continue avec la lobotomie PinkTV-esque. L'écran diffuse en boucle des images de triple-sodomie avec salto arrière et éjaculation discrète. Et ça, ça a deux effets. Premièrement, ça hypnotise. Deuxièmement, ça incite à boire pour oublier.

Et puis petit à petit, l'ambiance se réchauffe. Ca doit être les clips de Britney Spears, je ne vois que ça. A force d'entendre Britney chanter pendant que PinkTV tourne, on associe les deux. Et puis l'alcool chauffe. La vodka-sunrise, ça se boit comme du petit lait. Tout d'un coup, nos voisins sont les gens les plus drôles du monde (alors qu'à jeun ce sont des cons, hein, on est d'accord). On met des mains au cul, on caresse des torses, on roule des pelles. Le plus souvent hétéro, heureusement, faut quand même pas perdre les bons principes.

Mais parfois ça dérape. Ca commence toujours par les filles, d'ailleurs. Elles ont tendance à s'embrasser facilement. A croire qu'elles apprécient ça; Je dois avoir plus de photos de lesbianisme refoulé dans les soirées de Gauthier que celles d'Arthus Bertrand. C'est dire.

Et au final, ça devient du grand n'importe quoi. D'où ce message personnel: Gauthier, quand tu embrasses, tu piques.

vendredi 15 juin 2007

Blogcrossing : l'histoire du Roi lion et du petit lapin Gauthier (par Fcrank)

C'est un petit lapin qui s'appelle Gauthier et qui court comme un dingue dans la savane, il court, il court, il court, et tout à coup, il tombe sur un néléphant en train de sniffer de la coke. Affolé , il lui dit :


"Néléphan Que fais-tu??!! Lâche ça tout de suite, c'est pas bon, la drogue !! C'est très très très dangereux !!! Viens plutôt courir avec moi, c'est bon de courir, pose ça et vient !"

Convaincu, le néléphant lâche sa coke et suit le lapin Gauthier.

Le lapin Gauthier et le néléphant courent super vite dans la savane, et en chemin, ils rencontrent une girafe qui se roule un gros pet. Le lapin s'indigne :

"- Amie giraaaaaaaaafe !!! Mais que fais-tuuuuu ?!!! C'est pas du tout du tout bon pour la santé ce que tu es en train de faire ! Lâche ça tout de suite et viens plutôt courir avec nous !!!"

La girafe les suit.

Le lapin Gauthier, le néléphant, et la girafe courent comme des cinglés dans la savane et tombent nez à nez avec un lion, en train de se faire une piqûre d'héroïne. Le lapin Gauthier pète un câble :

"-Ami Lion, c'est pas possible !! Te rends-tu comptes que tu es le roi des animaux, tu devrais donner l'exemple, et là que fais-tu ?!! Tu te drogues ????? Ressaisis-toi ami Lion !!! Viens courir avec nous, c'est pas bon pour ta santé !"

Et là, le lion lui décroche une grosse mandale.

Scotchés, le néléphant, et la girafe s'écrient:

"-Mais, ami lion, qu'est ce qui te prend ?!! Pourquoi frappes-tu l'ami Lapin Gauthier ???"

"- Ce p'tit con, à chaque fois qu'il prend de l'ecstasy, il me fait courir pendant des heures comme un con dans toute la savane."

mercredi 13 juin 2007

Blogcrossing : c'est mon tour (par 7h48)

Lorsque Gauthier m’a laissé les clés de son blog, il a précisé qu’il comptait sur moi pour écrire un truc « croustillant ».

Du cul quoi, enfin c’est ce que j’avais compris.

Parce qu’en réfléchissant un peu – si, si je vous assure ça m’arrive – j’ai réalisé que la part homosexuel de son lectorat risquerait de gerber sur son clavier à la lecture de mes périples en boite à cul ou aux détails de ma récente expérience du cunni-vibro qui pourtant me tient à cœur.

Bref, si je fais fuir la moitié de ses les lecteurs, le gaugau risquerait de m’en vouloir et ça, oh non, je ne m’en remettrai pas.

Et puis après tout, c’est du Gauthier que vous venez chercher ici, pas les péripéties de sa bande de potes alcoolos.

Alors que dire, vous raconter la soirée où on s’est fait jeter d’une boite homo par qu’il « dérangeait les clients » ? nan…on a trop honte en fait.

Alors la dernière pierrericharade ou une illustration de plus du « tu t’es vu quand t’as bu ? » :

Le contexte : veille de son départ pour la ville rose, il organise un pot de départ et, persuadé que son train va dérailler et qu’il vit donc sa dernière soirée, nous fait part de des dernières volontés ( on a même la photo de l’endroit où il nous faudra répandre ses cendres…). Après le visionnage des photos dossiers des diverses soirées et quelques vodka, chacun regagne sont domicile, c’est jeudi et la plupart d’entre nous bossons le lendemain, la sage décision collective aura raison de moi et je laisse Gauthier avec Flamèche.

Mais Gauthier ne l’entend pas ainsi et pour lui les choses sont claires : il ne dormira pas cette nuit.

Le lendemain Gauthier au téléphone :


- 7h, j’ai raté mon train !

- Tiens donc, pourquoi je ne suis pas étonnée ? alors ta soirée ?

- Du grand n’importe quoi !

- Ha ?

- On est parti en boite, c’était génial, espace vip et tout

- Bien

- Le problème c’est qu’à la fin, on m’a demandé 200 euros

- Et ?

- Et ben on est parti !

- Comme ça sans payer ?

- Oui

- Et après ?

- Après je ne me souviens pas. J’ai un trou, je me souviens de la sortie de la boite, de la gare, mais entre les deux rien ! Pourtant j’ai du passer chez moi prendre mon sac mais je n’en ai aucun souvenirs !

- Nan….

- D’ailleurs, ma 7h chérie d’amour…

- Tu vas me demander quelque chose là !

- Oui, tu pourrais passer chez moi pour voir, je ne sais même pas si j’ai fermé ma porte ni éteind la lumière !

- Ok

- -rhhhaaaa , je suis fatigué , je vais mourir….je vendrais ma couille gauche pour quelques heures de sommeil !

Je suis donc allée vérifier que tout allait bien chez lui, le cas échéant, virer les squatteurs qui auraient trouvé porte ouverte ou le débarrasser du cadavre de Flamèche.

Après un long périple (traversée de Paris, embouteillages + accident), j’accède enfin à son appartement : la porte est bien fermée, l’ordinateur éteint, les lumières aussi, pas de cadavres dans la baignoire…..et il avait même fermé la poubelle !

Si au moins j’avais trouvé un papier par terre pour légitimer le déplacement….

Heureusement que je t’aime mon Gaugau.

Blogcrossing : Ma première fois (par Chipolata)

La première fois que j'ai vu Gauthier, je l'ai trouvé immensément grand, intensément brun, terriblement beau. Dans ses yeux j'ai lu sa gentillesse immense et son intelligence aiguë.


Je me serais noyée dans son regard s'il n'avait pas eu tous ces signes extérieurs de gay-attitude. Dans une autre vie, il aurait pu me briser le cœur.


Il parlait tout doucement et riait soudain très fort, n'aimait rien tant que boire cocktail sur cocktail et faire des bisous aux filles. De mon petit ami jaloux lui vient d'ailleurs la réputation d' hétérosexuel refoulé.


Ce soir-là, il m'a littéralement charmée de sa soif de vie et d'amour…


Il était brun, il était beau, il sentait bon le sable chaud.

Et il aimait les légionnaires.

mardi 12 juin 2007

Blogcrossing : Pourquoi la théorie des graphes orientés va vous sauver la vie…(par Gyom)


Ok, ce blog manque cruellement de geekitude. Et surtout de geekitude mathématique…

(Hum… la pure, la vraie, la meilleure, celle qu’on aime avec des chemises à carreaux et des chaussures bateaux, des lunettes à grosses montures et des boutons sur le front, celle qui fait chauffer les méninges, qui nous plonge dans l’abstrait, une extase vers l’absolu…)

Bref, on va faire des maths.

Je sens que je vous perds, là, va falloir vous ramener vers du concret.

Mise en situation (je vais essayer de m’inspirer des thématiques fortes du blog de Gaugau…) :

Il est 3h du mat’, vous êtes rond comme une queue de pelle. Une bonne poire vous ramène jusque chez vous. Elle s’est déjà tapé tout le trajet en taxi avec vous à 2 doigts d’immaculer la banquette, alors que vous tentiez aussi pathétiquement de draguer ce pauvre chauffeur : « Mais si, regarde, il est jeune, il est beau !!! Toi, chauffeur, tu es beau, je t’aiiimeuh… »

Soulagée à l’idée d’enfin se débarrasser de son poids, votre amie la poire déchante vite fait : vous avez sombré dans le coma en sortant du taxi, et vous êtes incapable de lui dire la combinaison du digicode…

Alors !? Je sens que ça vous parle plus, ça, déjà, hein…

Et bien c’est là qu’arrive à votre secours la fabuleuse création divine que sont les mathématiques (à la base, je verrais même plutôt les maths comme un concept transcendantal encore au-dessus de la question de l’existence de Dieu, mais c’est un autre débat…)

Bref, donc, les + et les – vont nous sortir de là.

Si je considère que mon code a 4 chiffres, avec 10 touches sur mon digicode. Combien vais-je devoir taper de chiffres avant de tomber enfin par hasard sur le bon code ?...

il faut savoir que si je tape 1,2,3,4,5,6… le digicode vérifie si 1234 est le bon code, puis 2345, puis 3456…

OK, j’ai perdu les légumes, et les plus étoilés suivent encore.

Eh bien sachez que la théorie de graphes orientés a répondu à cette merveilleuse question.

Je suis persuadé que vous n’en avez absolument rien à foutre.

Mais la réponse est 10 003 !!!

Vous devez taper au pire un peu plus de dix milles chiffres, mais dans un ordre bien précis, pour être sûr de tomber sur le bon code…

Pour les fanatiques, la preuve est , ça se lit comme du Verlaine…

(Non, sans dec’, les définitions des valences sortantes et entrantes sont juste bandantes, le passage sur la décomposition en circuits élémentaires est fabuleux, et la démonstration de l’équivalence traversable – pseudo-symétrique pour un graphe orienté fortement connexe m’a tiré les larmes…)

Sachez tout de même que ça ne marche pas pour les cartes de crédit (rappelez vous le coup des 3 essais, on est loin des 10 000…) ; et, quand bien même, 10 000 touches, ça met du temps à taper, t’inquiète Gaugau, j’ai pas encore donné la combine à tes lecteurs pour aller forcer ton digicode et aller te harceler directement chez toi.

Tant pis pour la poire.

Je sais bien que les problèmes d’efficience combinatoire, de décomposition cycliques et autres déplacements sur un graphe orienté, c’est moins sexy que les nuits fougueuses de Gauthier, mais perso, je trouvais ça fun de lui ramener un « nouveau public »… ;)

Bonnes vacances, Gaugau…

Gyom

jeudi 7 juin 2007

Blogcrossing

Lecteur, trice, autre, tu en rêvais, je l’ai fait : je te laisse les clés de mon blog ! Comme vous le savez peut-être, ou pas, demain matin je pars pour 10 jours de vacances. Et là où les gens normaux partent en vacances pour se reposer, moi je pars pour me fatiguer (ben oui ça fait 8 mois que je me repose !).

Donc je n’aurais pas ou peu accès au net. C’est pourquoi, et pour votre plus grand plaisir, je vous laisse les clés. 7h48 sera le maître de cérémonie.

Le principe est simple, tu envoies ta/tes créations à 7h48 sur son mail la_petite_caro@yahoo.fr et elle s’occupe du reste.

Il faut que ça soit fait pour dimanche minuit. Qu’elle ait quelque chose à publier dès lundi. Moi je passerai de temps en temps pour vous faire des bisous. Mais il n’y aura pas grand-chose avant le 20 juin de ma part.

Amusez-vous, et faites-moi honneur !!!!

mercredi 6 juin 2007

Parce que l'horoscope c'est quand même marrant

Horoscope Taureau pour Juin

La boucle est bouclée et voilà prêt à recevoir la récompense venant couronner des années d'efforts. Vos mérites seront reconnus, des félicitations, des encouragements et même des bénéfices matériels pleureront sur vous. Malgré tout, restez aux aguets car des envieux risquent de vous rappeler certaines maladresses commises dans le passé et de les monter en épingle. Aussi, il serait prudent d'avoir le triomphe modeste et d'en savourer les fruits en petit comité. Votre vitalité est actuellement à son comble, vous pouvez la dépenser au cours de voyages aventureux en pays lointains ou de débats enflammés pour défendre une personne ou une cause qui vous est chère. Vous mordrez dans la vie à belles dents et jouirez tout votre saoul des plaisirs qui s'offriront à vous.



Vous pensez comme moi? Et oui ça va pas aller en s'arrangeant d'après eux... La suite demain!

Star system

Depuis que j’ai installé le petit plugoo, vous me parlez de plus en plus. Et moi j’adore parler avec mes lecteurs, surtout que la plupart du temps c’est gentil. Je dis bien la plupart du temps. Je sais que mon blog ne dégouline pas de romantisme et de bons sentiments, mais il y a quand même des choses qui ne se font pas comme commencer une conversation par :

Si une soirée baise te tente, je suis là


Mouais, on a vu plus fin non ? Enfin je dis ça, mais si ça avait été un jour où j’étais de bonne humeur je lui aurai peut-être répondu plus gentiment à ce gentil et délicat garçon !

Bref, ça me permet donc d’échanger avec vous, dans une intimité toute relative bien sûr, mais bien loin de l’exposition des commentaires. Pourquoi je dis toute relative ? Parce que si vous me parlez vous risquez un jour de vous retrouver exposer à la vindicte populaire en temps que victime d’un de mes articles !

Et c’est ce qu’il se passe d’ailleurs aujourd’hui. Maintenant je vais vous parler de la dernière conversation que j’ai eue avec un lecteur anonyme (et qui souhaite le rester d’ailleurs). Il vient me parler pour me demander si j’ai effectivement défoncé un anus dans la soirée. Et au milieu de rien il me dit :

perso je commence juste à te lire en fait j'ai entendu parle de ce blog dans la boite ou je bosse


Je suis un sujet de conversation autour de la machine à café ???? Ah je me sens plus pisser !!!!! Vous savez à quel point ma pipolisation me fait mouiller… Bref, j’en demande plus forcément. Et je finis par lui arracher qu’il travaille pour un grand groupe aérien dont il souhaite taire le nom. De toute façon on s’en fout du nom de la société de transport aérien en question.

Donc les hôtesses et les stewards de cette compagnie parlent de moi ! Je comprends mieux pourquoi j’ai des stats si fluctuantes dans les pays non-francophones. Ça peut aller du simple au double en l’espace d’une semaine, c’est donc les gens qui voyagent qui me lisent pendant les escales !! Je n’y avais jamais pensé auparavant… Mais je suis international et exporté !!!!

Extrait :

- Tu crois que je peux demander de voyager gratuit en leur demandant gentiment du coup?
- Je sais pas si les termes dont on parle de toi va favoriser des voyages gratuits, mais tu es un long sujet de discussion, t'es presque une star !

Comme je suis très curieux, je lui ai demandé en quel terme on parlait de moi, et la réponse fut au-delà de toutes espérances :

C'est plus comparé a AbFab


Alors là je peux mourir !!!! Non seulement je suis un sujet de conversation sur le Paris - New York de 12h03, mais en plus je suis comparé à AbFab !!!!!!! Autant vous dire que je ne me sens plus pisser. J’ai donc décidé de mettre en sous-titre « Le blog qui fait parler les stewards », en attendant d’être « Le blogueur qui fait décoller les stewards ». Oui je sais, elle était facile, mais j’avais envie… Et puis je suis vulgaire en ce moment et j’assume !!!!

Voilà donc pour l’anecdote qui fait que je ne vais plus passer les portes pendant de longs mois. Mais j’ai appris d’autres choses dont je n’avais pas vraiment conscience en vous parlant directement comme ça.

D’après certains d’entre vous je suis très intimidant. Je demande toujours aux gays parisiens s’ils veulent pas boire un verre, et la réponse immédiate est « non, j’aimerais pas me retrouver dans tes colonnes » ou encore « j’aimerais pas être un coup d’un soir », et le must « comment faire le poids face à Baby Boy ? ».

Mais je ne cherche pas à remplacer Baby Boy ! C’est une histoire finie ! Et je ne passe pas mon temps à baiser tous ceux que je rencontre !!!! On peut également boire un verre, parler politique étrangère, etc…

Et puis il faut savoir autre chose : si on me demande gentiment, je ne raconte rien. Et oui vous ne savez pas tout, mais y en qui sont passés à la casserole et à qui j’ai promis de ne jamais en parler ici... Pour l’instant je tiens mes promesses !

À bon entendeur !


* Rajout *

Je suis partout, ça vous le savez déjà. Voilà pourquoi je suis publié chez Fcrank. Il m'a demandé de lui raconter ma première honte phénoménale. J'ai donc décidé de jouer le jeu, histoire de vous prouver que tout est définitivement possible avec moi, surtout le pire!

Merci Fcrank pour cette élogieuse présentation de ma personne, décidement je ne vais plus passer aucune porte!

mardi 5 juin 2007

Plus tu le fais, plus tu en as besoin !

C’est une de mes phrases fétiches, et ça se vérifie dans tous les domaines. Mais vous avez très bien compris, je vais vous parler de sexe mes coquinous (je sais que vous aimez ça !). Par contre, après avoir relu cet article, je tiens à prévenir les plus sensibles : je parle de cul de façon très très crue aujourd’hui… Vous comprendrez pourquoi en lisant !

Donc tout le monde se souvient de ma misère sexuelle du mois de mai : trauma post rupture, pas de job, pas de sous, pas le moral quoi, donc la libido dans les chaussettes ! Mais depuis je me suis bien rattrapé, on peut dire que je suis remonté en selle de la plus belle des façons même.

Un Gauthier remonté à bloc niveau cul ça donne de grands moments, nous sommes tous d’accord. Hier soir, je suis chez moi, tranquille, je demande rien à personne. Pour tout vous avouer je me suis offert un jeu vidéo, donc j’étais en train de l’essayer. Le téléphone sonne à 21h30 :

- Salut c’est l’anglais, je rentre de 7h de train, je suis nase, demain je me lève à l’aube. Je peux passer te sucer vite fait ?
- Euh… Ben…
- Tu es occupé ? Tu n’as pas envie ?
- Non, c’est pas ça, c’est juste que je n’étais pas dans une logique sexuelle pour l’instant.
- Ok, je suis là dans 15 minutes !

C’est fou ce que je peux être faible par moments. Alors l’anglais c’est un garçon avec qui j’ai fait un plan il y a quelques mois, je lui avait demandé de ne plus me rappeler une fois que Baby Boy était là. Mais il a vu dans mon pseudo msn que j’étais célibataire, donc il s’est remis à me harceler. Je le trouve mignon, mais je me ne souvenais pas trop de ce que le sexe donnait avec lui.

Comprenons-nous bien, je baise à foison, du coup je me ne souviens pas de tout le monde. En fait je me souviens du pire et du meilleur. Donc quand je ne sais plus, c’est que c’est ni mauvais ni super, donc que ça peut faire l’affaire en gros.

Il arrive, il se déshabille en me disant bonjour, ok il est vraiment pressé… On passe à l’horizontale : câlins, bisous, et tout le toutim. Il n’a pas pris sa douche récemment. C’est pas qu’il est sale, mais il sent le mec qui s’est douché il y a 12 heures quoi… Et ça j’aime pas !

Je prends sur moi, et je me dis que dans 15 minutes, vu la chaleur qu’il fait dans mon placard, je vais sentir comme lui, donc pas de soucis. En effet je m’habitue et on passe au plus intéressant : la tentative de reproduction par l’arrière avec préservatif ! Entre temps j’ai poliment refusé de lui faire un anulingus (non mais pas folle la guêpe ! et puis qui sait ce que j’aurai trouvé là-bas dedans… Eurkh).

Mais au bout de quelques minutes de marathon sexuel (changement de positions, claquage de fessier, mordage sauvage du cou), qui a bien duré une demi-heure, il s’avère que le garçon n’est pas des plus net de l’arrière train… Et ça commence à se sentir (et je parle du côté olfactif de la chose).

Alors là je peux pas aller plus loin… Je suis gentil mais bon le scato c’est toujours pas pour moi… Il se retourne alors que je me retire, et il me dit :

- Et ben tu es indéfatigable toi !
- Non, on dit « infatigable », et non c’est juste que je suis pas dans le truc, donc ça vient pas…
- Mais c’est pas grave, j’aime beaucoup…
- Oui, mais tu as besoin d’aller à la salle de bain !

Je lui montre la magnifique tache sur mon dessus-de-lit, et il file fissa dans la salle de bain… Quand il en ressort il me dit qu’il doit rentrer, je ne le retiens pas, j’ai qu’une seule envie c’est de tout passer, moi y compris, à la javel !

Je change mes draps et les brûle, je jette mes vêtements, et je prends deux douches… Je supprime son numéro et le bloque sur msn, lui c’est out !

Enfin je me sens un peu mieux ! Mais comment peut-on se sentir aussi sale à cause de quelqu’un ???? Je dois vraiment pas aller super bien, parce que d’hab ça me dérange pas plus que ça… Je me dis que je suis bien calmé pour la fin de la semaine, et que ça me permettra de faire autre chose que de chercher à coucher avec tout ce qui bouge !

Je me mets sur le net pour papoter avec des potes, entre temps je suis sur un chat de rencontre (ben vi si Brad Pitt se connecte faut que je sois là !). Un charmant jeune homme vient me parler. Ouha, il est beau, il est comédien, il est gentil, il a un humour presque aussi horrible que le mien ! Je le vois en cam, il est encore mieux… Je suis amoureux !!!!!

Oui des fois j’ai 12 ans et j’assume. Bref on parle de tout et de rien, et je reste en ligne sur le chat toujours au cas où Brad se pointe… Mais c’est pas Brad qui vient me parler. Non c’est un beau blond, la trentaine athlétique, qui me propose une partie de jambes en l’air maintenant tout de suite chez moi.

Mouais bof, vu la dernière séance, je suis pas top chaud. Il finit par me donner envie (je ne vous dirais pas comment… Et puis si, il m’a dit qu’il était vraiment imberbe, ce qui laisse présager de douces caresses, et moi ça j’adore !).

Je souhaite donc bonne nuit au joli comédien, et je reçois le bel imberbe. On boit une vodka, on papote, il est journaliste à la télévision, il m’intéresse de plus en plus. On passe aux choses intéressantes, et là c’est le drame, il jouit au bout de 5 minutes alors que je ne fais que le caresser…

Mais merde, je suis maudit !!! Un grand garçon comme lui en plus ! Qu’un puceau de 19 ans me jouisse à la gueule alors que je lui embrasse le nombril, passe encore, mais un mec de 34 ans ça doit avoir un peu plus de retenue !!!!

Je ravale ma rancœur, on papote, on fait des câlins, et il finit par redémarrer. Là je ne m’attarde pas en caresses et palabres inutiles, capuchon latex, les genoux sur les épaules, et hop c’est parti mon kiki !!! (C’est le cas de le dire). Il a un peu de mal, mais j’ai décidé que je serais doux demain, donc je ne tiens pas compte de ses protestations et je fonce. De toute façon plus ils couinent plus ça m’excite (ouais, suis peut-être sadique en fait !).

J’ai eu droit à un grand moment de poésie « putain tu me défonces… Mais continue, j’adore ça… ». Glam’ isn’t it ? Je le retourne donc pour lui foutre la tête dans l’oreiller (j’aime pas quand ils parlent pour dire des conneries par contre !). Et j’accélère en me disant que ça va bien finir par venir.

En effet c’est venu, mais pas du bon côté, il a joui une seconde fois… Et moi avec ma bite en feu, toujours rien !!!! Il se rhabille après un passage aux toilettes (c’est glam’ ce genre de moment d’ailleurs), et il s’enfuit dans la nuit noire… (ça y est je fond mon plomb !).

Deux mecs, 7h de baise quasi-ininterrompue, et je n’arrive toujours pas à jouir ???? Mais c’est quoi mon problème à moi ???? Je vous rassure, me suis fini tout seul dans mon coin, mais merde, ça fait chier.

Alors voilà, je collectionne les plans foireux, mais j’ai jamais eu autant envie de cul de toute ma vie… J’en suis à un stade où je pourrais aller au dépôt en journée !!! Je crois que j’ai tout simplement une revanche à prendre !

Ce soir, j’encule un mec jusqu’à l’orgasme, ou jusqu’à la mort…

lundi 4 juin 2007

Malédiction

Je vous l’avais annoncé, je vous l’avais promis, vous l’attendiez pour égayer votre morne semaine derrière vos bureaux, voilà la dernière débauche de Gauthier.

Je parle de moi à la troisième personne, c’est que ça commence à me prendre le melon cette histoire…

Bref, plantage de décor : vendredi soir j’ai rien de prévu. Un ami qui vit sur Paris pour son stage m’informe que comme ce fameux stage est fini il va repartir dans sa province. Ok, on a une excuse pour boire un verre ! Il arrive chez moi à la sortie du taff pour que je lui épile les épaules pour qu’il soit beau en boite (oui je fais esthéticienne à domicile si ça intéresse des gens… Ça coûte pas cher, suffit de contribuer à refaire le stock de cire de temps en temps !).

Une fois tout épilé, il file à un dîné et je me fais beau avant de le rejoindre pour une beuverie dans le 3e arrondissement. Ces amis sont géniaux, mais assez éloigné des pédés que je fréquente d’habitude, à savoir des teufeur un peu neuski (juste un peu, hein, pas de vrai quoi !). Mais je m’entends bien avec eux, et puis j’aime bien mettre un peu de rose là dedans !

On se dépouille un peu avec de la vodka à la beuh, et on fume aussi. Lefroid nous rejoint, on boit, on boit, tout va bien. Vers 4h du mat’ on se décide enfin à bouger. Je suis une épave, mais une épave joyeuse (quoi de plus naturel !). On passe devant un distributeur, je galère pour prendre 20€ (me trompe de code juste deux fois), et on file au dépôt !

Le dépôt, ma nouvelle passion… C’est fou ce que je peux m’amuser dans c’te con de boite à cul pour tafiole ! Je veux payer en cb histoire de garder mes 20€ pour boire, je donne une carte, je fais le code, encore, et encore, puis ça bloque la carte. Oops !!! C’était pas le code de cette carte !!!! Et voilà comment je bloque la seule carte où il y a de l’argent dessus (argh).

Une fois dedans, on s’enferme dans une cabine. Alors les cabines c’est pour baiser. Nous on y rentre à 4, donc ça attire les regards envieux des autres garçons qui sont tout seul et qui ont grave la dalle. Une fois dedans des gens s’acharnent à essayer d’ouvrir la porte pour nous rejoindre. Mais non on baise pas bande de pervers, un roule tranquille !

Ce qu’on avait pas remarqué c’est qu’il y a des trous dans le murs pour que les gens puissent regarder les couples (ou autres) se faire du bien (ou pas) dans ces dites cabines. Donc voilà qu’on a des paires d’yeux braqués sur nous pendant qu’on fume. Je lâche un « yen a bien un qui va nous dénoncer ! », et mon pote de surenchérir « putain ouais, mon kifff ! Me faire jeter du dépôt à coup de grolles dans le cul !!!!! ».

C’est vrai qu’à la réflexion ça serait plutôt drôle et inédit !!! On fume, on s’enfume (c’est petit et à part les petits trous pour les yeux ya pas beaucoup de possibilités de ventilations !). Et on ressort sans s’être fait vidé. Victoire !

On tourne et on retourne, un des potes ce barre, l’autre se fait happer dans une cabine pour sexer, donc me retrouve tout seul avec mon pote. On décide d’aller au bar. Et là c’est le grand n’importe quoi : reprise façon Marilyn Manson des chansons pouffes qui passent (Christina Aguilera par exemple !). On ri comme des bœufs :

- Mon pote : putain mais ya qu’avec toi que je peux prendre un fou rire au dépôt en hurlant des « saloooooooooooope, ta sœur en string !!!! » ou « à poiiiiiiiiiiil pétasse ! ».
- Moi : en effet, il n’y a qu’avec moi que c’est possible !

Mon pote part faire un tour, et je m’effondre sur une banquette, laissant mon regard dans le vide (suis très très mort là quand même). Le mec assis à côté de moi se met à rire en regardant danser une épave. Je lui demande si c’est un de ces amis et là il me répond « I’m sorry, I don’t speak very well french ». Moi saoul, moi fluent, moi parler anglais avec le bel étranger.

C’est vrai qu’il est beau ce con, on papote donc, il me dit qu’il est en vacances sur Paris pour une semaine, il accompagne sa mère qui est en déplacement d’affaire, il vient du Vietnam. Là je bloque, je suis bourré, certes, mais pas suffisamment pour croire qu’il est vietnamien d’origine. En fait non, il est brésilien…

Vous avez pas une impression de déjà vu vous ? Moi une énorme impression… Je lui réponds que si j’étais capable de bouger, je devrais m’enfuir… Il me demande pourquoi, je lui parle donc de Baby Boy. Il rit, et il m’offre à boire pour se faire pardonner d’être un brésilien anglophone de 24 ans beau comme un dieu.

La suite ? Ben devine Janine, On s’est fait des bisous, on est rentré chez moi à 8h du mat’ et on a baisé jusqu’à 14h…

C’est crevant le brésilien comme amant ! J’vous assure, j’ai plus l’âge pour le faire 5 fois de suite alors que j’ai 5g…

Mais c’était géant ! Ils doivent avoir quelque chose en plus niveau cul… Faut que je m’en tape d’autres pour vérifier…

Une fois qu’il est parti, je me mets devant msn, qui vois-je ? Baby Boy bien sûr ! Je ne peux m’empêcher de lui raconter… Il rigole et me dit que oui tous les brésiliens sont bons au lit !

Voilà, vous en rêviez ? Gauthier l’a fait. Je vais définitivement arrêter les français, et me spécialiser dans les étrangers qui ne parlent pas français… C’est tellement dépaysant…

Moralité, il doit peut-être me rappeler, mais là on est lundi, et j’ai pas encore eu de nouvelles, dons je pense que c’est mort, dommage, je l’aurais bien revu !!!

Le week-end prochain je suis à Toulouse, si je me tape pas un français je vous jure je m’expatrie, peut-être qu’à New York j’aurais plus de chance de baiser à la française !!!

Bonne semaine les enfants.

dimanche 3 juin 2007

Lettre à l’homme

L’amour ne s’attrape pas comme une maladie, non il se construit, se subit, se transmet. Ça fait plus de mal que de bien d’ailleurs, trop de larmes, trop de déceptions… Je pensais ne plus être capable de rien, mon cœur est devenu une pierre sans âme. Je n’ai plus d’âme. Je me consumais dans une succession de fête, d’abus, toujours plus lion, toujours plus proche d’une fin inéluctablement sinistre. Enfin c’est ce que je pensais avant d’avoir vécu l’Amour avec un grand A.

Cet amour que je pensais uniquement possible dans les films et les livres, cet amour de fiction que je voyais comme une immense conspiration hollywoodienne, aujourd’hui je le vis. Plus rien n’est subit, plus rien n’est choisi, tout est naturel, tout est facile.

Tu l’as rendu réel à la limite du palpable. J’ai des étoiles dans les yeux, tu les as arrachés du ciel pour me les offrir. J’ai des papillons dans le ventre, eux aussi tu me les y as mis. Je dégouline de bonheur, j’en contamine mon entourage, tout est ta faute !

Comment cela a t il pu être possible ? Comment, moi, j’ai pu tomber dans le panneau ? Comment j’ai pu faire redémarrer ce muscle de pierre qui pesait si lourd dans ma poitrine. J’étais un désert, tu m’as transformé en un jardin luxuriant…




Ça sonne faux hein ?

Je pourrais probablement la terminer et en rajouter encore des couches et des couches… J’aimerais un jour être capable d’écrire ce genre de lettre. Enfin, là j’en suis capable, c’est juste que je n’ai personne à qui l’envoyer !

Mais ce que j’aimerais surtout, c’est recevoir une lettre comme ça… Pourquoi je pense à ça ? Pourquoi ce soir ? Ben je suis tout seul chez moi, je devais sortir, puis ça c’est annulé au dernier moment (pas envie, trop de fatigue, blablabla), mes voisins font la fête, et donc à 3h50 du mat je peux pas dormir.

J’ai pris un lexo pour me calmer (descente difficile). Et j’ai repensé à Baby Boy… Figurez-vous que c’est un des rares garçons qui m’a écrit de jolies lettres/mails. Mais il n’est pas le seul, d’autre l’ont fait avant lui, j’en ai retrouvé quelques-unes chez ma mère il y a quelques mois.

J’avais oublié que ces lettres existaient. Ce qui m’a fait le plus de mal en les relisant, ce n’est certainement pas toutes ces choses fantastiques que ces garçons ont pu me dire, non c’est juste que j’avais oublié. Comment peut-on oublier qu’un garçon, même un seul, vous ait dit un jour qu’il vous aimait. Non seulement il le dit, mais en plus il prend sa plume, le couche sur 4 feuilles et vous l’envoie !

Si c’est pas un acte réfléchis ça, je ne sais pas ce que c’est…

Comment j’ai pu oublier ?

Je passe mon temps à dire que toutes ces choses ne sont pas faites pour moi, et cet événement me donne raison. Non seulement je ne veux pas de ça, mais en plus quand je l’ai je suis incapable d’en profiter, et pire encore, une fois que c’est fini j’ai oublié que ça a eu lieu…

Pathétique…

Bref le Gauthier n’est pas près de se ranger ! Pour votre plus grand bonheur, puisque vous continuerez à profiter de mes décadences ici !

samedi 2 juin 2007

Teaser

Attention, retrouvez dès Lundi les nouvelles aventures de Gauthier dans le nouvel épisode de la série à succés "Gauthier fait n'importe quoi de sa nuit et de son cul!"

Bientôt sur tous vos écrans d'ordinateur...