mercredi 23 novembre 2005

Une semaine de sexe

Si ce titre ne ramène pas plus de lecteurs, je me fais moine ;)

Donc voilà un article digne de Mister Big, mais à ma sauce quand même. Vous savez à quel point je m’ennuie et à quel point la vie et les sorties toulousaines me manquent. Que faire pour combler ce vide ? Tout simplement combler des anus ! (rho elle est belle celle-là, et oui j’en suis très fier na !)

Donc faisons les choses de façon chronologique, nous sommes mercredi, une grève ratp/sncf m’oblige à sécher (rho zut alors, comme c’est dommage !). Revenons un peu en arrière, mercredi dernier je papote toute la journée sur un chat et je tombe sur un rugbyman de 28 ans, blond aux yeux bleus de 85 kg MIAM. Il me propose de passer chez moi après sa journée de travail, j’accepte. Il m’appelle une demi heure avant d’arriver et me demande tout gentiment « euh je sors du travail, ça te dérange si je viens en costume ? », je réfléchis une milli seconde et je répond « mais noooooooooooon ! Dépêche toi !!!! ». Oui moi les mecs en costards ça me fou en feu… De toute façon qu’est ce qui me met pas en feu moi ? lol bref il se pointe donc sur le coup des 20h. On papote, j’apprends que ce mec bosse dans un ministère, il voyage beaucoup, on parle relations internationales, bref il est super intéressant, et en plus il est très beau. Après une heure de bavardage, on rigole du débile de la situation, se rencontrer pour une brouette et papoter de politique extérieure, on décide donc de se sauter dessus. Je le déshabille, et il est foutu comme j’adore : grand, du muscle, mais grassouillet là ou il faut, enfin bref je suis en train de me faire sucer par un magnifique pilier de rugby (breton de surcroît). Après une heure de brouette conventionnelle qui se termine par une magnifique levrette qui me fait quitter la Terre l’espace d’un instant, il se rhabille et rentre chez lui. Je n’ai pas son tel, en fait je ne connaissais même pas son prénom. Donc pendant qu’il remet son pantalon je le lui demande (oui suis poli quand même), et je sors un merveilleux « enchanté », RI-DI-CUL !!!!! Et je lui glisse que s’il veut me rappeler surtout il n’hésite pas… En fait ce garçon serait un parfait petit copain, enfin disons qu’il a toutes les qualités requises pour que j’aie envie qu’il soit mon petit copain. Mais bon il ne semble pas intéresser par ce genre de chose, alors j’espère qu’il me rappellera pour une brouette, ou pour une discussion politique autour d’un verre (suivi d’une levrette).

Le dimanche suivant, je papote avec un garçon à 5h du matin, il m’informe qu’il a un piercing au gland (diantre, je rêve d’e voir un en vrai, oui je n’ai encore jamais eu ça dans ma bouche…), il est mignon, gentil… Bref on décide d’aller boire un verre le dimanche soir en bas de chez moi. Il est anglais, avec un accent magnifique (moi l’accent anglais ça me met en feu). Il fait des études de droit (4e année), bref le garçon farpait ! Il repart après une heure de discussion fortement intéressante, parce qu’il a beaucoup de travail. On décide de manger ensemble le lundi. Le lendemain donc, je le retrouve encore une fois en bas de chez moi pour un resto gastronomique (Quick), on papote encore de tout et de rien, son accent rhaaaaaaaaa !!!!! je le ramène chez moi pour un café (oops j’ai pas de café, on s’encule ?) et donc on se saute dessus mutuellement. Et quand je dis qu’on s’est sauté dessus je n’exagère pas, j’en ai pété une latte de mon canapé… Je déchire ses vêtements avec frénésie, enfin je le vois : THE piercing !!!! Maman, Dieu existe ! Et en plus c’est beau ! Avec une main timide, je le prends, et je décide d’y goûter, là je suis beaucoup moins timide !!!! Bon à part pour le côté esthétique ça ne sert pas à grand chose. Sauf que le truc sympa c’est qu’avec mon piercing à la langue ça claque ;)

Une chose quand même sur ce garçon, il est bizarre. Moi je suis doux, câlin, tendre, bref je fais l’amour plus que je ne baise en réalité. Après je pète un plomb suivant l’humeur, mais c’est plutôt rare. Donc lui c’est pas tout à fait pareil. En fait il m’a demandé que je lui pince les tétons, bon soit, j’attrape ses tétons et je pince.

- Plus fort…
- …
- Tire dessus plus fort, pince plus fort, vas y tire dessus, MORDS-MOI !!!!


Et ben c’est la première fois qu’on me dit « mords-moi », et en fait ça me plaît !!! Donc j’ai mordu, tiré, pincé, traumatisé ses tétons, et ce jusqu’à l’orgasme… Bon piercing au gland oblige, il a fallu que j’y goûte jusqu’au bout… et niveau goût, ça change rien lol (suis con des fois moi pour penser que ça pouvait changer quelquechose looooooooool). Bref du sperme ça reste du sperme qu’il soit anglais ou français, qu’il soit aéré par un piercing ou pas… Le jeune homme se sauve pour aller à son cours de fin d’aprèm, et moi j’appelle Océane en commençant juste par :

- J’ai pas encore remis ma culotte, il est toujours dans l’escalier…
- Salope, tu viens de baiser ! Racoooooooooonte !!!!


Ouais c’est beau la transmission de pensée ;)

Bref AU SUIVANT (copyright Will and Grace saison 4) !!!!!! Donc hier soir (mardi), après une journée sans cours, je me colle sur le net. Je devais revoir mon anglais, mais manifestement il m’a oublié, qu’à cela ne tienne, je cherche un remplaçant. Ben oui c’est comme dans les équipes de rugby, il y en a toujours sur la touche pour remplacer au cas où. Donc je vais faire un tour sur mon banc de touche pour voir ce qui pourrait faire l’affaire (donc je fais le tour de ma liste de contact MSN). Là je commence à en chauffer 3, oui il fait toujours en mettre plusieurs sur le feu en même temps, on ne sais jamais lequel sera à point à temps, et puis certains peuvent vous claquer dans les doigts. Vous passer pour une allumeuse mais c’est pas grave, puisque ceux qui seront frustrés ce soir-là de pas avoir obtenus vos faveurs resteront sur leur faim. Donc on prochain coup, ils seront chaud beaucoup plus vite, et ils penseront « ce garçon est bien, il attend de connaître un mec pour coucher avec », donc ça tombe deux fois plus vite. C’est une technique mise à l’épreuve depuis longtemps, et grâce à elle je peux coucher avec la quasi-totalité des mecs que je chauffe sans qu’ils aient l’impression de prendre un ticket et de faire la queue ! Oui je suis une pute, et alors… Donc après moultes hésitations, j’invite un gentil cheminot de 25 ans, blond, yeux bleus, imberbe, musclé, passif à souhait. Il est 2h du mat’, mais c’est pas grave, j’ai faim… On se déshabille tout de suite, on se viol. Bon le truc c’est que le garçon aime qu’on lui donne des ordres (c’est fatigant, j’aime pas parler quand je baise moi !), des trucs du style « suce-moi, lèche-moi les pieds, à 4 pat’ trainée… », moi c’est d’un naturel quand je fais ça, j’vous raconte pas ! Et puis si je vous raconte « Euh … Tu peux me sucer s’il te plaît, si tu as envie, enfin ça me ferait plaisir… » ou encore un merveilleux « coquin va ! » MAIS C’EST NUL TOUT ÇA GAUTHIER, T’ES UN MEC BORDEL, TU PEUX ÊTRE VULGAIRE AU LIT !!!!!! Ben non j’y arrive pas…. Mais bon on continue quand même. Et enfin, à 4h du matin, on termine, ouffff. Mais comme je dois me lever à 7h pour aller en cours, je me dis que je vais avoir du mal. Heureusement pour moi monsieur ratp et Monsieur sncf ont conjointement décidé de ne pas faire circuler de train ce mercredi béni !!!!

Voilà donc à quoi ressemble ma vie en ce moment : je visite des anus amis, je multiplie les rencontres, mais toujours avec une cagoule, parce qu’en plus il fait de plus en plus froid. Pensez-y… à la cagoule… ça serait dommage d’attraper la crève les enfants ;)

lundi 14 novembre 2005

Week-end d’intégration

Je vous l’avais promis, le voilà, l’article qui relate les exploits de mon week-end. Donc jeudi soir avec une copine nouvellement apparue dans ma vie nous décidons de sortir. Après un resto jap délicieux, on va chez moi boire un ch’ti verre de cosmo (en fait on en a bu deux). On passe faire un bisous amical à Nina qui passe la soirée à répondre à des interviews croisée avec des blogueurs (perso j’ai pas vraiment compris ce qu’ils faisaient, mais bon moi suis pas un blogueur, suis un exclu, je peux pas comprendre muarf). Et on prend un taxi, direction le Red Light.

Il n’y a pas grand monde devant, on se dit qu’on a vite pouvoir aller danser, grave erreur !!!!!! une heure après nous voici donc sur la piste de danse. Ah vous voulez savoir pourquoi on a mis une heure à payer l’entrée et à prendre un vestiaire ? Ben nous aussi on aimerait bien comprendre comment c’est possible de faire la queue comme des kosovars dans une boite à 20€ l’entrée. Et encore je suis sûr que les kosovars ils sont plus courtois quand ils font une heure de queue, là j’ai vraiment ressenti ce que pouvait ressentir une sardine en fin de vie au moment ou le couvercle de sa boite se referme pour toujours (comment ça les sardines sont mortes quand on les met en boite ? Ah pardon je savais pas…). Bref je suis sacrement remonté, mais mon alcool lui il est bien descendu… On décide de se prendre un verre avant de danser. Cet établissement est rempli de prépubères, c’est affligeant ! Moyenne d’âge : 17 ans… Et là mon quart de siècle approchant se fait ressentir grandement. Bref je compte bien m’amuser quand même. Avant de piller le bar je vais aux wc, chouette les portes ne ferment pas à clés (pour éviter les mecs qui baisent dedans je pense) donc je suis dérangé pendant que je pisse (suis pudique ça me coupe tout, si je vais pas aux urinoirs c’est qu’il y a une raison bordel, j’ai besoin d’intimité moi dans ces moments-là). Je me lave les mains … à l’eau chaude, ben vi s’ils mettaient de l’eau froide aux wc, les gens n’achèteraient pas les bouteilles d’Evian vendues 7€ au bar !!!! Con d’abruti de patron de boite de merde qui pense qu’au profit, là suis en rogne (je comptais pas boire aux chiottes mais c’est pour le principe voilà, parce que quand je dis qu’elle est chaude, j’exagère pas, c’est limite supportable de se laver les mains !!!).

Un verre plus tard on danse près du podium, après une heure à prendre des coups de coudes dans les reins, et à me faire marcher sur les pieds, je décide qu’il est temps de reprendre un verre. Ma compagne du soir m’informe qu’elle souhaiterait bien rentrer. On décide de rester encore une demi-heure, le temps de vider mon verre, de mater le gogo dancer, et de nous faire marcher sur les pieds. Taxi, dodo. Là je me rend compte que c’est la deuxième fois de la semaine que je dors avec une fille, à forte poitrine de surcroît, et dans mon lit de surcroît, et en petit dessous de surcroît, la première deux jours avant étant Nina… À ce moment présent, combien d’hétéros mâles veulent me voir mourir dans d’atroces souffrances ??? Muarf, moi aussi je vous aime…

Le lendemain, c’est férié, on traîne au lit jusqu’à pas d’heure, on petit déjeune, et je file manger avec le brouetteur de Nina qui est de passage sur Paris pendant une heure. On dit du mal de Nina, il monte dans son train, et je me mets sur le net. J’allume la star ac pour voir Madonna, et là je me dis que ma fin de week end s’annonce morose. Un charmant jeune homme m’accoste sur un chat pour me proposer de passer une soirée riche en vodka à son domicile. Je ne le connais pas, il habite à l’autre bout de paris, je ne suis pas sûr de ces intentions, donc j’accepte avec plaisir ! On picole, on picole, on picole, je loupe le dernier métro, il me propose de mater un film con qu’il adore « Serial mother ». Si vous n’avez jamais vu ce chef d’œuvre, je vous le conseille, c’est à tomber, je ne dirai rien de plus ! On devait aller en boite mais il me dit qu’il préfère dormir, je répond que je vais rentrer chez moi, il insiste pour que je reste. Ok ! on câline, on dodote. Le lendemain, on brouette (brouette du matin, journée avec entrain !!!). je retraverse Paris dans l’autre sens, et je me mets dans un bon bain. Oui j’ai oublié un détail, important pourtant. Vous avez déjà vu « C’est du propre » sur M6 ? Ben son appart pourrait très bien passer dans cette émission ! Et moi, ben moi, je suis maniaque, enfin pas complètement, mais là quand je vois un appart comme ça, je redouble de maniaquerie !!! Donc je me sens sale, et con d’avoir dormi chez lui juste pour baiser, arf l’appel du sexe me fera vraiment faire n’importe quoi. Mais pas prendre une douche chez lui, là suis pas fou quand même, je voudrai pas attraper des maladies !

Le soir je me légume devant la trilogie, mon tel sonne :

- Salut, Gauthier ?
- Euh, oui !
- Chouette c’est bien toi, tu fais quoi là ?
- Je regarde la tv…
- Et tu compte sortir ?
- Non pas vraiment…
- Tu sais pas à qui tu parles, hein, avoue…
- Exact, qui es-tu ?


Oui parce que quand je reconnais pas une voix, je fais semblant au cas où ça me revienne plus tard dans la conv’, et donc en attendant je meuble avec des banalités, ça évite de vexer les gens. Mais aussi c’est pas ma faute s’il est pas dans mon répertoire !!! Donc pour expliquer c’était un ami qui vit sur Paris, je le connais parce qu’il a fait quelques années d’études sur Toulouse et qu’on avait des amis en commun. Il me propose donc de l’accompagner avec ses potes en boite, surtout qu’une autre amie toulousaine exilée sur Marseille depuis est avec lui sur Paris pour le week-end, donc il fait en profiter !!!!!
Direction la soirée Finally à l’Elysée-Montmartre. Même topo qu’au Red Light, un peuple pas croyable, on passe une heure avant de rejoindre la piste (ça vous rappelle quelque chose vous aussi ?) et je ne m’amuse pas vraiment. Il me faut une demi-heure à chaque fois que je veux un verre, on peut pas s’asseoir, nul part… Par contre petit bonus, l’eau aux chiottes est fraîche, ça rend la boite supportable !!! Mes amis rentrent tôt je décide de les suivre.

Voilà donc je suis sorti sur Paris, dans des vrais boites, mais c’est pas terrible, vraiment je suis déçu. Il faut être bourré, ou drogué pour danser 4 h sur de la techno. On peut pas changer de boite pendant la soirée, elles sont trop éloignées géographiquement, et il faut payer 20€ à chaque fois. Il faut prendre une bouteille pour avoir le droit de s’asseoir. Non je crois que ça va pas vraiment le faire tout ça. Par contre avec une amie on a décider de se mettre en chasse d’un petit bar qui deviendrait notre QG. Un truc plutôt friendly, pas trop cher, avec de la musique pop/rock. Voilà si quelqu’un a une adresse, je suis preneur ;)

mercredi 9 novembre 2005

Non je ne changerai jamais…

Bon il se fait un moment que je n’ai pas raconté n’importe quoi dans ce blog, pourquoi ? Ben parce que ma vie est triste sans aucun intérêt. Si si si si si si, c’est vrai, je m’ennuie. Je vais pas faire un article là-dessus, parce que d’abord j’arrête pas de vous en parler, et en plus ça m’ennuie de dire que je m’ennuie. Alors je vais plutôt vous parler de ma vie rêvée, celle que j’imagine le soir pour m’endormir paisiblement, celle qui m’est interdite ? Non pas totalement, explications…

Voyez aujourd’hui par exemple, ma journée type : je me réveille en retard parce que j’ai joué aux Sims toute la nuit, Océane n’a pas réussi à me réveiller (c’est merveilleux je l’utilise comme réveil, vu que son fils la sort du lit tous les matins pile poil à l’heure idéale, je t’aime océane). Donc j’arrive en retard en cours sans petit déjeuné, là je m’endors devant un prof qui se masturbe l’esprit sur des considérations géopolitiques, macro-économiques, sociales et humaines qui me dépassent avant 16h du matin. Mon cours de l’aprèm est annulé parce que le prof à mieux à faire que de venir nous voir, je rentre chez moi, je mange du coca (ben quoi, le coca c’est un aliment pffff), je commente le blog, je réponds à mes mails (uniquement des pubs et des trucs administratifs, mes amis ont pas le temps de m’écrire de beaux mails grrr). Et mes voisins du dessus me poussent à mettre le Best Of de Destiny’s Child que je me suis fait livrer la veille pour couvrir le bruit de leur perceuse. À ce propos je me demande ce qu’ils font avec une perceuse toute la journée depuis une semaine, c’est à se demandé s’il n’ont pas une vie sexuelle avec… Bref, on s’en fou…

Donc j’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps pour penser… Mais penser à quoi ? Ben que je suis le prochain gagnant de la super cagnotte d’euro million à 2500 millions d’euros voyons ! Non j’exagère, 1000 millions me suffisent (quoi que je vais devoir me restreindre mais bon il faut savoir être raisonnables). Pour revenir à des choses plus rationnelles, j’ai fait toutes mes études sur Toulouse, j’y vis depuis la petite enfance, je n’ai donc jamais eu de rupture brutale dans mon environnement, je suis passé des amitiés de lycée à celle de fac, puis en même temps je me suis bâtit un réseau chez les pd, puis j’ai mélangé tout ça, et je me retrouve à la tête d’un groupe d’amis éclectique mais suffisamment bien construit pour nous permettre de passer des moments de bonheurs intenses. Et j’avais très envie de faire autre chose cette année, j’ai décidé en Juin de candidater sur la capitale pour « voir du pays » et me forcer un peu à bouger, et puis dans mon domaine il y a pas beaucoup d’opportunité en province aussi, déjà que même pour finir en France ça va être compliquer, bref… Fallait que je bouge. Et ça me faisait plaisir en plus ! Bon le souci c’est que j’ai eu la décision de la commission le jeudi et que la rentrée était le mardi d’après !!! Là donc tu as 4 jours pour déménager, trouver un appart, et changer de vie, même pas le temps de te faire à l’idée.

Donc l’urgence à résider à organiser une fête de départ (alcool + amis + voiture explosée = bonne soirée mémorable), ensuite de me faire loger le temps de chercher un appart (hop on appelle mamie elle connaît tout le monde), et trouver un appart (on drague des agents immobilier pour passer plus vite, visiter en avant première et on met en avant que nos parents sont rentiers, hop ça passe tout seul !). Oui bon ok mes parents sont loin d’être rentier mais j’ai juste menti par omission !

Et puis je me suis dit que j’aurai tout le temps de m’habituer à Paris « après ». Problème je m’habitue pas. Alors je me suis dit, il y 15 jours à peu près, « bon mon coco c’est le moment ou jamais de changer de vie, de te calmer, de mettre de l’ordre et de sortir un peu de tout ce carcan qui t’oppresse ». Résultats de courses : j’adore les carcans oppressants !!!! Et qu’est ce qui me manque en fait ? Sortir, boire, raconter des saloperies, aller dans des endroits connus, voir des gens connus, et surtout c’est vachement crevant de se faire des amis, dans le sens où combien de gens je vais devoir sonder et côtoyer avant de trouver les deux trois personnes intéressantes qui me correspondent ? Et surtout ne vais-je pas changer en essayer de m’acclimater à cette capitale démesurée ?

Non je ne change pas, je suis un peu comme les royalistes pendant la république « je suis plus royaliste que le roi », entendez que je suis encore plus moi qui si j’étais moi à Toulouse. Je n’ai jamais autant parlé avec un fort accent toulousain (accent que je prends quand je veux, je maîtrise très bien ce genre de chose, faut dire aussi que je parle très bien et toc), je suis salace au possible en public. Un ami de passage qui ne m’a pas vu depuis 2 mois m’a fait remarquer Lundi « et ben t’es en forme ce soir », et Nina et moi on se regarde et on fait « ben non depuis qu’on va dans des bars à paris on fait toujours ça » (à savoir on hurle des mots tel « anulingus », « sodomie », « salope », etc… On drague ouvertement le personnel, bref on est sales). Et surtout je regarde avec envie tout contenant vodkaïque que je peux croiser avec cet œil de chien battu « mais, pourquoi je n’arrive plus à me rappeler quand était ma dernière cuite ? ».

Donc le Gauthier parisien ça ressemble à quoi ? Le même qu’avant mais en pire. Et je peux vous assurer que quand il y a soirée ici, il faut que ça dégoise grave, sinon je me jette du 20e étage, le souci c’est que je n’ai pas ce qu’il faut pour dégoiser, donc je fais dans le local (petit verre dans des bars avec Nina n’co, et il faut impérativement qu’on aille en boite). Je ne pensais pas que ça me manquerait autant.

Un truc de plus, vous croyez peut-être que les autres de Toulouse me pleurent ? Mais pas du tout, enfin ils me disent bien que je leur manque, mais eux ils continuent à vivre, ils ne sont pas rentrés en monastère comme moi. Ils se font des soirées, Océane m’appellent quand elle est saoule, elle me réveille parce que moi suis au lit, Lucie pas mieux, Mister Big c’est pire (lui en plus il a une vie sexuelle avec des arrières boutiques et c’est moi qu’il appelle en premier bien sûr, alors que l’autre n’a pas fini d’enlever le sperme de sa bouche). Bref je pourrai m’épanouir sentimentalement. Je suis dans une ville de 11 millions d’âmes, avec 4 millions de célibataires. Là dessus on fait l’abattement des 10%, ça me laisse donc potentiellement 400 000 homos (filles et mecs), donc 250 000 pd, donc 100 000 jeunes pd !!!! Oui ça mérite une petite explication, je me base sur des enquêtes très précises, 6 % de la population mondiale est homo, mais ça passe à 10 % dans des sociétés développées et permissives voire légalistes, il y a plus d’hommes que de femmes, et plus de jeunes que de vieux. Mes chiffres sont super approximatifs, mais vous m’en voudrez pas, ce n’est pas un mémoire de socio !

Donc 100 000 plans cul potentiels, si c’est pas du rêve ça quand même, je me sens presque minable de n’avoir couché qu’avec (environ) 300 mecs. Là, l’approximation tient plus de mon alcoolisme, de ma fainéantise, et de tout un tas de paramètres qui m’empêchent de savoir avec exactitude combien de mecs j’ai tripoté avec mon zizi… Mais je ne suis pas un top model, en province c’est plus simple, on trouve un mec en boite, il est bof moyen, mais baisable, donc on rentre avec, ici ya tellement de choix, qu’on attend toujours que le groupe de connasses bodybuildées qui dansent torse poil et string apparent s’intéressent à vous ! Et forcement comme c’est pas du tout le cas, vous rentrez bredouille. Là je vais sûrement rappeler de bons souvenir à quelques un d’entre vous (n’est ce pas Boulou), mais pour se donner du courage, je bois, un peu, beaucoup, et moralité à la fin suis tellement torché que je suis incapable d’aller voir un mec, et surtout de le ramener. Un soir à Toulouse j’arrive en boite avec un mec qui me plait, je dragouille, je bois, il m’offre à boire, je retrouve le mec que je me suis taper dans les chiottes la semaine précédente, il m’informe qu’il aimerait bien remettre ça, il m’offre à boire, je bois, je vais sur un podium, un mec monte avec moi, il est beau, il est torse nu, il sent bon le cul (poésie quand tu nous tiens), je le galoche (ni une ni deux, je m’approche je le colle et je lui fou ma langue dans son orifice buccal), là le mec que je draguais demande à mes amis de m’informer « une fois qu’il sera moins occupé » qu’il rentre dormir, et mon plan de la semaine précédente me dit qu’il préfère rentrer parce qu’il a trop bu (il a essayé de me suivre), le temps que je me rende compte de tout ça le beau mec du podium était en train de s’enfiler un autre couillon. Résultat des courses ? J’étais bien saoul, mais je suis rentré seul… Bon vu mon niveau d’alcool le manque de sexe ne s’est pas fait ressentir de suite, mais bon ça fait chier quand même. Ben ici c’est un peu pareil, sauf que je n’ai pas d’ex plans, et que je n’ai toujours pas réussi à draguer qui que ce soit… Mais bon c’est pareil !

Bon je voulais en venir où moi dans tout ça ? Ben oui, je me souviens, je suis une ex-pute en repentance, mais je suis toujours une pute du dedans, et je m’assume pas : je suis devenu sage, c’est la loose. Donc si vous avez besoin je me loue pour des soirées, prévoyez juste la dose de vodka, plus il y en a, plus je mets l’ambiance. Nina peut m’accompagner suivant vos thèmes de soirée. ET NON BANDE DE COCHON JE NE PARLE PAS DE SEXE JUSTE DE METTRE L’AMBIANCE !!!! Quoi qu’une petite pipe, ça fait jamais de mal ;)

À bon entendeur…