mercredi 26 janvier 2011

Se faire chouchouter...

Quand j'ai quitté mon dernier poste d'enseignant, les collègues m'ont fait un cadeau : un coffret bien être. Jusque là je n'avais pas vraiment eu le temps d'en profiter. Mais étant nouvellement chômeur et relativement libre dans mon emploi du temps, j'ai décidé d'en profiter.

Me voilà donc à regarder tout ce que je peux m'offrir dans un gros livret. J'hésite un long moment entre un massage du corps ou un soin du visage. Etant donné que j'ai la chance d'être mal foutu du dos, je me fais souvent masser au frais du contribuable par un kiné. Par contre je ne me suis jamais fait faire un soin du visage.

Me voilà donc hier dans un institut de beauté pour un "soin du visage Payot" d'une heure. Je ne sais pas à quoi m'attendre, mais je suis pas super à l'aise étant donné qu'il n'y a que des nanas partout (clientes et esthéticiennes), tant pis, suis pédé j'assume !

Une jeune fille m'installe et me demande de m'allonger sur le dos torse nu.

NDLR : pourquoi je dois me déshabiller pour un soin "visage"?

Elle me demande si c'est la première fois, je réponds que oui, et c'est partit. Elle commence par me nettoyer la peau avec trois sorte de produits différents qui sentent super bon, puis fini par un gommage costaux. Là elle me met des cotons sur les yeux et place une machine qui m'aspèrge de vapeur pendant 10 minutes. Quand elle revient elle me dit "je vais enlever les points noirs, c'est désagréable, je vous préviens". 

Ah, ah, mais voyons l'amie, je suis quelqu'un qui prend soin de lui, je n'ai pas de points noirs...

...

Après 10 minutes où elle m'a sorti l'équivalent d'une demi kilo de merde de mon nez et alentour, je dois le confesser, j'ai des points noirs (enfin j'avais!). Je lui dis à demi voix "mais j'en ai tant que ça" et elle toute gentille "oui, oui, il y en a !".

ZE honte !

Après ça, je comprends enfin pourquoi je dois etre torse nu, elle me masse le visage, le crane, les épaules et le cou. C'est divin... DIVIN !

Elle fini par me mettre un masque puis une crème.

Je ressors de là une heure après, détendu comme jamais, avec un nez de jeune vierge et une peau toute rose...

Je prends un dépliant avec les tarifs pour voir, et oui, je ne le referai pas de suite, ça coute quand même 55 euros la blague, mais franchement, ça fait du bien !

Alors voilà, en ce moment je n'ai pas de sous, et je viens de me rendre compte qu'il y a tout une domaine inconnu jusque là ou je serais capable d'en dépenser plein : me faire éclater les points noirs !

^^

Bon, vous m'avez compris, il faut que je me trouve une esthéticienne que je pourrais payer en vodka pour me faire chouchouter à domicile !

jeudi 20 janvier 2011

Ils ont osé !!!!

Voilà qu'en faisant le tour des prochaines sorties ciné, je tombe sur cette bande annonce. Et oui, ils ont osé adapter le petit chaperon rouge en version "film qui fait peur avec des vrais morceaux d'effets spéciaux dedans".


Personnellement, ce qui me fait le plus peur, c'est que ça soit le réalisateur de Twilights qui s'en soit occupé, pour moi c'est un gage de "fais toi chier pendant 3h à regarder des ados torturés", j'ai passé l'âge d'apprécier les Dawsonités...

Bref, pas convaincu, mais bon j'irai quand même (faut pas pousser ^^)

mardi 18 janvier 2011

Famille je vous merde...

Je suis rentré dans ma famille mi-décembre. Le chômage ça a ses avantages quand même. Je me suis prévu un bon mois de glandouille au frais de papa-maman avant de reprendre le rythme effréné de la vie parisienne et de la recherche de job.

Le premier week-end, j'ai fait la fête en Dordogne pour les 30 ans de Lucie, ma copine qui me suit depuis la fac d'histoire. Soirée disco, on a donc fait péter les couleurs criardes et les perruques, pour ma part j'étais en reine du disco, ça donnait avec mes talons, collants roses, faux-cils roses et robe verte et rose. 

Je vous rappelle qu'on était en Dordogne. Le point d'orgue de la soirée a été quand la grand-mère de Lucie, 80 et quelques balais, est venue me voir alors que j'étais en train de nettoyer le sang qui s'écoulait de mes chaussures (oui ça fait mal les talons) et qu'elle m'a dit "mais je vous connais, vous êtes LE Gauthier de Lucie, vous êtes venu plusieurs fois manger à la maison plus jeune, vous n'aviez pas de perruque rose à ce moment-là !"

Legère envie de mourir...

Bref, après ce week-end éthyliquement chargé, j'enchaine sur la famille. J'avais oublié qu'ils étaient aussi épuisants. Dans l'odre mes parents n'ont toujours pas divorcé parce que, je cite maman, "j'ai besoin de ton père pour faire les travaux chez moi et ça m'amuse de décorer sa nouvelle maison!" Je trouve ça bizarre, mais je dis rien. Après un apéro un peu arrosé quelques jours plus tard, ma mère me lache très calmement "bon, tu t'en doutes, mais on recouche ensemble quand on se voit avec ton père !"

Je voudrais mourir, là maintenant, tout de suite !

Le jour de Noël mon petit frère revient de son voyage de 6 mois en Asie, je suis mal à l'aise, parce qu'on s'est quitté fâché, et puis je me dis "en même temps il a eu autre chose à foutre pendant 6 mois que de penser à la suite à donner à cette dispute!". Et effectivement les trois jours autour de Noël se déroulent sans accroc. Je suis donc super détendu quand on se retrouve dans la voiture pour 3h de route, tous les deux, tous seuls.

10 min après le début du voyage il attaque "bon écoute, j'ai passé 6 mois à repenser à ce qu'on s'est dit quand je suis parti, et faut qu'on parle"... Aucun échappatoire, à part sauter en route, je suis coincé, c'est parti !

Mon frère me laisse donc le choix : soit je dis à mes parents que je suis un gros tox incapable de gérer ma vie, soit il le fera...

...

Le but avoué étant de faire en sorte que mes parents ne me donnent plus un rond, pas qu'il en veuille pour lui, mais il estime qu'à mon âge, je n'ai pas à avoir besoin de l'argent de mes parents.

P'tit con !

Je lui ai répondu que je ferai ce que je veux, les parents aussi, et que ça ne le regardait pas... Et qu'en définitive tout ce qu'il arrivera à faire c'est nous fâcher à mort. Il m'a répondu qu'il s'en foutait et qu'il préférait ne plus me parler et que je reste en vie (et indépendant financièrement).

En gros il a décidé de régenter ma vie. En fait avant, il régentait celle de ma belle-soeur, sa copine, mais cette connasse elle l'a largué au Vietnam. Et maintenant qu'il est célibataire, il s'ennuie je pense !

A ce jour, ça fait trois semaines, et mon père vient de me filer 2000 euros, donc soit il a rien dit, soit ça n'a servi à rien, je ne sais pas, je ne lui parle plus trop.

Mais il s'est bien vengé, il a passé 3 jours dans mon appart pendant que je n'y étais pas, et il l'a ravagé, j'ai passé 3 jours à nettoyer et ranger. Il a poussé le vice jusqu'à dire à ma mère en se marrant "ouais j'ai rien nettoyé chez Gauthier, ça m'a fait rire de penser à sa tête quand il verrait tout le bordel!"

P'tit con bis !

Je suis donc fâché avec mon petit frère, et j'aime pas ça...

Mes parents me torturent avec leur divorce depuis 3 ans et demi pour finalement coucher ensemble et me le dire, et j'aime pas ça non plus...

...

J'en profite pour passer une petite annonce : jh 29+1 ans vend famille envahissante et bordélique, idéale pour mettre l'ambiance lors des mariages, enterrements, bar-mitzvah'...

lundi 17 janvier 2011

Retour au Pole Emploi

Le 3 novembre 2010, je me suis retrouvé en face de mon PDG qui m'annonce que je suis licencié pour raison économique. Il m'explique que la boite coule, je coute trop cher, mes projets ne rapportent pas d'argent, et donc il va liquider l'affaire ou la revendre à perte mais qu'il veut s'en débarrasser.

Je suis mal à l'aise parce qu'il ma fait clairement porter le chapeau. Normal, je suis en charge comme on dit et j'ai manifestement fait de mauvais calculs. Mais je le prends pas personnellement, je suis compétent, mes idées sont bonnes, mais la conjoncture, toussa toussa...

Bon, soit...

15 jours plus tard je suis convoqué officiellement pour me faire notifier mon licenciement, je me fais accompagner par le représentant syndical de ma boite pour la forme, je suis en confiance.

Uhuh, dieu que je suis stupide.

Le ton est donné d'entrée de jeu : 

  • Ah, vous êtes venu accompagné... (pause dramatique) ... C'est votre droit... (repause dramatique) ... Comme je vous l'ai annoncé il y a quelques jours, je suis dans l'obligation de vous licencier...
  • Oui, comment ça se passe ?
  • Déjà, je ne peux pas vous licencier pour raisons économiques, ça vous vous en doutez hein ? On part donc sur un licenciement pour faute !
  • ...
  • Dois-je vous énumérer vos fautes ou on passe directement à la suite ?
  • Non j'aimerais savoir !
  • Ah bon ? Vous n'avez pas une petite idée ? Ah ah...
  • ...

Et là, j'en ai pris plein la gueule mais comme rarement dans ma vie. Dans l'ordre je suis incompétent, pas qualifié, flemmard et un danger pour la société. Je suis arrivé en retard tous les jours, certains jours je n'ai même pas daigner honorer de ma présence mon bureau, j'ai accumulé deux mois de retard sur le lancement d'une campagne, je me suis inventé des rendez vous bidons pour prendre des week end à rallonge ou pour faire les soldes et je ne sais pas gérer un budget... Et j'en passe...

Je tombe des nues. Pour vous la faire courte, je suis arrivé une fois en retard à une réunion super importante, le reste du temps, non. J'ai travaillé de chez moi certains jours par facilité certes, mais bon j'avais l'autorisation et ma direction et mon contrat prévoyait le télétravail. J'ai effectivement eu des tas de rendez-vous, mais comme je ne suis pas le tueur que j'aimerais être je n'ai pas signé à chaque fois donc dans son esprit si je ne signe pas c'est que je n'ai pas eu de rdv. Enfin le retard de deux mois est en fait d'un mois et j'avais aussi l'aval de la direction (comment veux-tu lancer une campagne en aout quand personne n'est au bureau ? Moi je peux pas...)

Bref, c'est un tissu de mensonge qui n'a qu'un but, me faire partir sans que je l'ouvre.

La preuve, il me précise "bon comme c'est pas trop grave quand même, la loi m'interdit de vous licencier sans indemnité et sans préavis, vous pourrez partir une fois votre remplaçant formé et vous serez payé le temps de votre préavis"

Je me retourne donc vers le représentant syndical pour lui demander si tout est conforme, sa réponse "si ça te va, ça me va aussi". Ok il fait dans son froc visiblement...

J'ai passé les trois semaines suivantes à supporter une incompétente à qui je devais tout apprendre et je me suis barré sans demander mon reste début décembre. Ma remplaçante est aussi qualifiée pour reprendre mon job que je le serais pour batir un mur, mais ça ne semble choquer personne.

Quand je suis retourner récupérer mon solde de tout compte, le PDG m'a tendu une feuille avec une liste de question émanant de la chef de service, visiblement ma remplaçante n'a pas su finaliser plusieurs dossiers super important en cours. Les jours avant mon départ j'ai tout mis par écrit, tout expliqué par a+b, les contacts, les contrats, les clients plus ou moins importants... Et depuis un mois qu'elle est seule aux commandes elle n'a visiblement rien fait et c'est donc à moi qu'on demande de l'aide ?

Uhuhuhuh

Nan, je crois que là je vais dire non !

J'ai poliment laissé un message à mon ex-chef pour lui dire ce que je savais sur ces dossiers, et je suis parti. Elle m'a recontacté plus tard pour me dire qu'elle aurait préféré quelque chose de plus exhaustif par mail, je n'ai pas répondu parce que la seule réponse qui me venait était "j'aurais préféré garder mon job et ne pas me faire jeter comme ça!"

Au final, j'ai fait mon job, mais je coutais trop cher, ma remplaçante est une employée smicarde deux jours par semaine.

Et dire que je pensais qu'ils faisaient une affaire avec un chef de projet à 1800 bruts par mois, et ben non, on peut faire encore mieux !

Pas sûr que cette boite tourne encore dans un an.

Ce qui me chagrine le plus c'est que je me suis réellement investi dans cette société, ce projet me plaisait vraiment, et quand je signe un contrat avec un client ou un partenaire, c'est aussi ma crédibilité que j'engage, et laisser tout ça à des gens qui s'en foutent et qui vont surement tout foutre en l'air pour économiser 10000 euros, ça me fait mal...

Mais bon, je me console en me disant que je trouverai mieux, mieux payé, plus épanouissant et surtout, surtout mieux considéré !!!!!

Mais me retrouver au chômage à presque 29+1 ans, ben ça fait mal au cul quand même...


vendredi 14 janvier 2011

Putain 500 000 !!!!

Pendant mon absence on a passé la barre des 500 000 visiteurs uniques...

o_0

J'en reviens pas...

Que dire ?

Merci...

Pour la peine je vais vous montrer mon dernier tatouage !


En fait c'est le relooking d'une vieille horreur que j'avais dans le bas du dos. J'ai souffert mais ça en vaut le coup...


Et donc...

Je n'arrive pas à me souvenir de quand j'ai pu publier quelque chose ici pour la dernière fois. Il se passe plein de choses dans ma vie, des sympas, des moins sympas, des drôles et des moins drôles. J'ai envie de mettre tout ça par écrit, mais voilà, je n'ai plus envie de savoir que je suis lu.

En fait, après presque 6 ans d'existence sur la blogosphère, Gauthier n'est plus un anonyme. Cette liberté de ton que je pouvais avoir et qui me faisait tant de bien au début n'est plus.

La sphère amicale est fortement touchée, en fait 95% de mes amis me lisent, la sphère sentimentale aussi, tous mes ex ont accès à ce blog, et enfin, dernièrement, la sphère pro a été touchée. Et là ça devient de plus en plus compliqué de pouvoir me servir de cet espace comme je l'entends.

Alors oui, je peux me contenter de raconter des banalités sans aucun intérêt pour vous ou pour moi, mais ça aura au moins le mérite de me mettre personne à dos. Mais si mon blog ne doit être que le pale reflet du masque que je porte dans la société alors à quoi bon ?

Les déboires professionnels que j'ai pu vivre ces derniers mois ne sont pas étrangers à mon blog. J'en suis finalement sorti, je suis officiellement licencié depuis le 31 décembre, j'ai touché mes indemnités et je n'ai plus rien à craindre de mon ex-employeur...

Mais entre temps, j'ai fait la rencontre d'un gentil garçon. Un lecteur encore une fois a décidé de me déclarer sa flamme par mail. On se fréquente depuis plusieurs mois, et je dois dire que j'aime bien ce garçon.

Hier on était au restaurant et il me demandait pourquoi je n'écrivais plus, je lui ai dit qu'il m'était difficile de raconter ma vis sur le blog alors que je savais qu'il lisait. Il a eu un regard à la fois triste et contrarié. J'ai tenté de me rattraper en lui disant que je n'avais rien à lui cacher, mais que ça venait plus du fait que je ne voulais pas qu'il apprenne des choses sur moi par ce biais. La relation serait forcément déséquilibrée, lui ayant accès à mes moindres pensées, doutes, réflexions, le concernant ou pas, et moi devant m'en tenir à ce qu'il veut bien que je sache de lui.

J'en suis rendu pour quelques jours de soupe à la grimace (oui Doudou a un caractère de merde, mais ça me plait bien alors je dis rien et j'attends que ça passe ^^)

Voilà encore un truc que je lui avais pas officiellement dit tient...

ndlr : oui, bon, j'ai fait dans l'originalité pour le surnom, je sais, no comment...

Bref, à presque 29 + 1 ans, je ne sais pas si avoir un blog version journal intime de jeune vierge effarouchée et le meilleur moyen d'avancer dans la vie...

ndlr : j'adopte le système Miss Fine pour compter les années, je vais avoir 29 ans pendant au moins 15 ans !

Rah et voilà on en est rendu avec vos conneries à m'envoyer des mails pour savoir si je vais bien ou pas, je me dis "bon je vais juste écrire trois lignes pour fermer ce foutu blog comme ça ils me foutront la paix", et je me retrouve à écrire un pavé...

Et j'ai plus envie de le fermer...

Je le savais, je le savais, fallait pas que je revienne, c'est comme la cigarette, quand tu arrêtes tu jettes le paquet et tu brûles tous tes amis fumeurs dans le doute qu'un jour un connard (ou une connasse, ce qui est plus probable dans mon cas) te tende une clope en disant "mais allez, prends en une, ça va pas te tuer" et dans l'heure tu cours acheter une cartouche et tu les fumes 5 par 5 pour rattraper le temps perdu...

Grumphf...

Bon, vous avez gagné, demain je vous raconte ma vie !

Je vous déteste, mais vous m'avez manqué bande de cons !

Des bisous.

Gauthier sans volonté.




Ah oui et tant que c'est le moment : Bonne Année 2011 !