mardi 30 septembre 2008

Réalité ou fiction ?

Suis-je un personnage de fiction ?

Voilà la question qui m’obsède depuis quelques semaines. Quand j’ai fait apparaître Gauthier sur la blogosphère, il y a un peu plus de trois ans maintenant, le contrat était clair. Gauthier était une facette de ma personnalité. Avec une dizaine d’autres jeunes d’une vingtaine d’années, nous avions dans l’idée de parler de nos vies sentimentales et surtout sexuelles.

Petit à petit Gauthier est devenu plus proche de moi, j’ai commencé à parler d’autre chose que simplement mes relations avec les mecs. C’était logique, comment parler des sentiments que j’avais pour un garçon si je ne parlais pas un peu plus de ma vie et de celles de ceux qui m’entourent…

Gauthier a fini par avoir une vie complète : des études, un travail, puis un autre, des angoisses, un passé, des parents, de la famille, des amis, des ex, un amoureux, puis un autre, des projets, des attentes et des déceptions.

Gauthier qui n’était au départ qu’une infime partie de moi, une partie qui ne voulait rien dire, qui ne pouvait vivre par elle-même, a fini par devenir un être entier qui évolue et qui vit en fin de compte.

Pourtant ce Gauthier que vous connaissez depuis trois ans maintenant n’existe que sur la blogosphère. Plus qu’un personnage de fiction, c’est en fin de compte une extrapolation de ma propre personne.

Gauthier aime quand je ne peux pas aimer, Gauthier pleure quand je ne peux pas pleurer, Gauthier doute quand je ne peux pas douter, Gauthier vit quand je ne peux plus vivre…

Je ne suis plus l’auteur du blog de Gauthier, je suis devenu Gauthier. Je vis comme un personnage de fiction. Je n’ai plus de limites, plus de buts, plus de raison d’être autre que de noircir du papier (virtuel certes mais l’esprit reste le même).

Comment un être sensé et doué de raison pourrait rester aussi longtemps au chômage sans se soucier des conséquences à long terme ? Comment accumuler 24 000 euros de dettes et crédits à l’âge de 27 ans sans avoir jamais acheté une voiture ou un appartement ? Comment coucher avec autant de garçons que j’en arrive à faire des approximations à 50 près en ayant eu un nombre d’histoires d’amour qui se comptent sur les doigts d’une main ?

Comment vivre ma vie dans le monde réel ?

Comment revenir dans le monde réel…

Drogues, alcool, sexe, désinvolture, rêves, désillusions, je connais, je maîtrise, j’en joue et je m’en délecte. Mais la réalité, sais-je encore ce que c’est ?

La réalité ce n’est pas faire 2h de ménage et de rangement par jour. Ce n’est pas passer 48h à comparer toutes les mutuelles qui existent en France pour choisir la bonne. Ce n’est pas refuser de revoir un garçon draguer la veille complètement déchiré en boite parce que je ne sais plus à quoi il ressemble. Ce n’est pas prendre mes amis à parti en soirée pour leur dire des choses uniquement parce que je ne sais plus ce qu’il est convenable ou pas de dire ou de faire à cause d’une dose de trop. Ce n’est pas offrir le cadeau que ma mère m’a fait à Noël à Connard d’ex en paiement d’une montre que je lui ai dérobé il y a 2 ans sous le coup de la colère post-ènième-rupture.

Je suis devenu une fiction qui ne colle plus à la réalité. J’ai perdu ma réalité. Je me suis perdu. Je ne sais plus où j’en suis…

« Plus dur sera la chute » ? Je suis déjà au fond, pourtant je continue à sombrer…




À suivre…

lundi 29 septembre 2008

Digni-quoi ?

Vous vous en doutez depuis un petit moment, je ne suis pas quelqu’un de tout à fait normal qui fonctionne comme tout un chacun ! La dignité est un concept vague, voire flou à tendance complètement molle chez ma petite personne. Résumé du week-end pour exemple à l’appui.

Donc samedi midi, je rejoins une partie du vodka club qui chasse la dédicace au festiblog. Il y a là en plus un MisterBitch et une Miss Cellanées en direct de Perpignan histoire de rajouter un peu de piment à ce week-end qui s’annonce anthologique.

On fait la queue chez Monsieur le Chien, on rencontre Pochep, On fait la queue chez Pénélope, on aperçoit la 30 jours de bébé team, on fait la queue chez Gally, bref mode fan enclenché pour toute la journée.

Arrivée dans la queue pour Pénélope, j’ai une idée très précise de ce que je veux comme dédicace. Mais pour être tout à fait honnête je ne me vois pas demander ça à quelqu’un ! Ayant peur de passer pour un psychopathe je me rassure en disant que je dois pas être le seul à demander des trucs débiles (hein, je suis pas le seul ?), et Emma me coach en me disant « de toute façon tu n’as déjà plus de dignité ! ». Merci Emma…

Donc une fois devant Sainte Pénélope je lui glisse les deux albums et lui dit :

- Euh… Tout d’abord sache que je ne suis pas un psychopathe. Je tiens le blog de Gauthier, et en fait tu es venu une fois laisser un commentaire…
- …
- C’est pas grave si tu vois pas…
- Si si attend, tu es un ami de la Larouquine et on s’est vu une fois sur les quais, une soirée où tout le monde était saoul !
- Oui… (une soirée où tout le monde était saoul ? ça ne peut être qu’avec moi, ça c’est sûr !) En fait j’aimerais que tu me dessines en train de te demander de me faire des enfants…
- Ok !


Et voilà, le plus simplement du monde elle m’a fait un joli dessin (en fait deux, mais le second est dédicacé à mon vrai nom, donc je peux pas vous le montrer). Et voilà donc Gauthier qui demande à Pénélope d’être la mère de ces enfants :



Après ça, j’ai pris Miss Cellanées sous le bras et je lui ai fait faire le tour operator le plus rapide et le plus efficace de la capitale. En 1h30 je lui ai fait voir tout ce qu’il est primordial d’avoir vu quand on vient à Paris. Non je ne vous donnerais pas mon secret, j’ai trop peur qu’on me pique le concept !

Ensuite on est revenu chez moi, on s’est tout fait beau pour la soirée. Il y avait donc des membres du vodka club, et des amis de province et Connard d’ex. Ouais, Connard d’ex est venu passer une soirée chez moi !

J’ai fini à l’envers, et j’ai même pas eu les flics. Mais quand je dis à l’envers, c’était une horreur. J’ai commencé à aller vers mes amis pour leur dire la phrase qui tue, tour à tour, intimement, enfermé dans la cuisine « tu sais il faut qu’on parle de ça ».

Le « ça » varie selon les personnes. Mais c’est là que je sors toujours ma connerie à moi. Et après, quand j’y repense, enfin quand je me souviens, je me dis que j’ai vraiment des amis en or de supporter mes épanchements éthyliques !

C’est donc parti dans tous les sens, le plus grand moment sera où j’explique à Connard d’ex que je ne lui rendrais jamais la montre qu’il a oublié chez moi la dernière fois qu’il m’a brisé le cœur. Il n’a pas cherché à se défendre (en échange je lui ai offert une chaîne en argent, donc il va pas râler non plus !)

On a perdu 7h, elle était définitivement cuite. MisterBitch était bien mariné aussi ! Ils ont passé une heure dans ma baignoire à fumer des clopes tous les deux… Bref on a quand même tenté de sortir de chez moi pour aller aux bains. Le souci c’est que c’était fermé (d’ailleurs si quelqu’un sait ce qui se passe aux bains, je suis preneur). On a atterri au Cud, avec une fille pour 7 mecs, on a eu le droit !

Mention spéciale à 7h, toujours, qui a tenté de soudoyer les videurs pour entrer au Dépôt ! Grand moment… Ils s’en souviendront jusqu’à leur mort ! (tu sais ce que c’est le dépôt lecteur, non ? ben c’est un sex club, en gros une boite où les garçons s’enculent un peu partout dans des cabines, bref les filles ça sert à rien là dedans !)

Je repars de boite complètement torché (plus qu’en y arrivant, et c’est pas peu dire), taxi-dodo. Dimanche je retrouve le numéro d’un garçon. J’ai un vague souvenir. Il était grand. Mais était-il beau ? Aucune idée… Je vais éviter de répondre à ses messages…

J’ai passé la journée du seigneur à faire le ménage (qu’est ce qu’ils m’ont foutu comme bordel putain !!!!!), et à foutre des provinciaux dans des trains. Je suis officiellement tout seul et ce pour 48h !

Youhou !!!!!

48h tout seul où je peux me balader à poil, me gratter le cul et péter au lit ! ENFIN !

Et mercredi, je récupère un MisterBig et son accessoire marital pour 3 jours… Bon vais me faire un grog, j’ai un début de rhume !





Morale de cette histoire : PÉNÉLOPE JE T’AIMEUH !

jeudi 25 septembre 2008

Panne ?

J’aimerais vous livrer une introspection dont j’ai seul le secret. Le souci c’est que je peine à mettre tout ça dans l’ordre et à l’écrire. Ce n’est pas une vraie panne dans le sens où je sais de quoi j’ai envie de parler, mais c’est juste que je sais pas comment le formuler.

Je sais pas pourquoi j’ai autant de mal à bloguer en ce moment. Tout ce que je sais c’est que je peux pas me passer de vous. Une nouvelle addiction à rajouter à ma liste déjà honteusement longue.

Quand j’y repense, je comprends pourquoi je suis un sujet d’étude intéressant pour des psys en mal de sensations fortes… Ahem…

Je pense que tout simplement je re-rentre dans un cercle de déprime relativement profond. Oui parce qu’on peut pas dire que je m’en sois sorti ces derniers mois, c’était juste que l’été aidant, mes voyages et mes amis, ben j’ai pas trop déprimé. Me suis amusé, et j’ai profité, en attendant la rentrée.

Et j’avais plein d’espoir pour le mois de septembre. Plein de choses devaient aboutir. Des choses à but professionnel bien sûr. Dont une, quand même, en route depuis mi-avril, qui devait déboucher sur une embauche cette semaine.

Quand j’y pense, comment j’ai pu espérer quoique ce soit. Faut-y pas être désespéré pour croire quelqu’un qui vous dit « là j’ai rien, mais dans 6 mois j’aurais quelque chose à vous proposer » ?

Alors moi, plein d’espoir, et presque heureux de rien avoir trouvé entre temps, je le recontacte lundi. Je me fais envoyer sur les roses par un « envoyez moi un mail, là je suis débordé », chose que je fais le sourire toujours collé aux lèvres. Après tout il a le droit d’être débordé ce monsieur.

Et le lendemain le verdict tombe sous forme d’un mail de trois lignes envoyé par une collaboratrice de mon contact dont je n’ai jamais entendu parler, trois ligne dans lesquelles on me dit « Nous ne sommes malheureusement pas en mesure de lui donner une suite favorable pour le moment. »

L’italique et le gras sont d’origine.

Et moi je suis assez con pour penser que ces gens ne m’avaient pas menti… En fait les recommandations c’est bien, ça permet d’avoir des rdv. Des rdv dans lesquels on ne vous dit jamais non, mais dans les faits on vous envoie chier de la pire façon qui soit, puisque on ne vous le dit pas.

Que je peux être crédule, ils doivent bien se marrer tient…

Là dessus s’est greffé une nouveauté que je n’attendais pas. Souvenez-vous l’entretien téléphonique des enfers. J’ai été recontacté par le big boss qui m’assure de son soutien. Je lui dit que je ne comprends pas trop pourquoi puisqu’il est clair que la directrice ne veut pas de moi.

Et là j’en ai appris de bonnes. Madame est en sursis, personne ne peut la voir, ils n’attendent qu’une chose, qu’elle fasse une boulette pour qu’ils puissent la mettre à pied et la virer même par la suite. Le pire ? Elle refuse de me rencontrer parce que je suis pistonné, alors qu’elle même a été parachutée et qu’il ne savent pas quoi en faire vu qu’elle ne sait rien faire…

Ah, c’te revanche…

Donc le big boss prend le dossier en charge personnellement, et il fait en sorte de me faire passer l’étape « directrice » pour m’envoyer directement dans le bureau du DG. Mais bon ça dure depuis février toute cette histoire, alors suis pas sûr d’être reçu avant décembre, et je peux espérer une prise de poste en août 2009 !

Je me rends compte qu’en ayant aucune idée de comment vous raconter ma vie, j’ai encore écrit des lignes et des lignes sans m’en rendre compte… Comme quoi, l’appétit vient en mangeant…

Y a pas à dire, je sais peut-être pas prendre soin de ma santé, de mes amis, de mes amours, de mes lecteurs, mais je sais écrire pour ne rien dire, c’est un truc qu’on ne pourra pas m’enlever !

Ndlr : je risque d’être un peu absent les jours qui viennent. Ce soir, je suis à la We are the 90’s, demain je décède, samedi je reçois un troupeau de provinciaux, dont un MisterBitch survolté. On va finir aux bains pour ceux que ça intéresse, enfin normalement… Je devrais pas vous dire ça, vous allez me traquer pour avoir un autographe !


Gné ?

Anonyme a dit…

Quand on trempe sa bite n'importe où,sans protection, on récolte souvent de la m..... en un mot fallait faire attention pauvre idiot
24 septembre 2008 23:17


Je comprends pas trop ce qui se passe dans les commentaires ces derniers temps… Je vais donc coller le lien vers un article écrit le mois dernier (pas il y a 3 ans, non le mois dernier, c’est pas trop dur de suivre du coup, si ?) qui donne quelques clés pour comprendre ce dont je parle.

C’est ici.

Je finirai sur ceci : je ne sais pas pourquoi ce que vous pensez de moi et surtout ce que vous me dites ici me touche autant en ce moment, mais c’est un fait, ça me touche. Il va falloir que je trouve une solution pour ne plus en souffrir, et vite !

mercredi 24 septembre 2008

Floreeeeeeeeeeeence !


Ce soir, je vais au Palais des Sports avec 7h48 pour voir Florence Foresti. Je suis content, on dirait un gosse un matin de Noël !

Par contre je vous parle pas de la gueule que fait Emma... J'avais oublié qu'elle serait là cette semaine là, j'ai donc oublié de lui prendre un place ! Elle fait du vodoo sur ma personne depuis trois semaines maintenant !

Bon en même temps ça sera diffusé demain en direct sur M6, c'est pareil non ?

Je sais... Je suis un monstre...

Emma je t'aime et toi aussi tu m'aimes (mais si, gratte un peu au fond, à droite, là, tu vois tu m'aimes !)

mardi 23 septembre 2008

Que tu es drôle Marie-Odile !

Toujours là pour vous divertir et vous servir ! J’ai toujours une nouveauté dans mon chapeau pour vous permettre de toujours plus apprécier votre vie !

Là où je suis très fort, là où je bats tout le monde à plates coutures, là où s’il y avait une discipline olympique je ferais un triplé à moi tout seul, c’est le domaine médical ! Quand je dis ça, je parle principalement de l’amour que toutes les formes d’infections sexuellement transmissibles me portent.

Le mois dernier, je me suis découvert une nouveauté : un papillomavirus. Ça se manifeste par des verrues sur les parties génitales de la talle d’une tête d’épingle (pas facile à repérer, surtout quand y en a que 5 comme c’était le cas chez moi). Je me suis fait traité : en gros une dermato sadique m’a brûlé le prépuce à l’azote liquide après m’avoir bien fait sentie comme étant la plus grosse merde qui soit (« bouh un pédé ! bien fait pour toi ! » en gros…)

Un mois après donc, je vais contrôler tout ça chez un autre dermato. Eh ! Suis pas sadique quand même… Je suis tombé sur un patricien tout à fait normal, une gentille dame toute douce qui elle a mis des gants pour m’examiner et ne m’a pas juger (si ça existe).

Elle m’ausculte donc et me dit « oui ça a bien soigné, mais ça c’est étendu à une autre zone… » et c’est quoi l’autre zone ? Hein ? À votre avis où est ce que bibi s’est fait cramé à l’azote liquide cette après-midi ?

Je lance les paris ?

Non je ne suis pas si sadique, je vous donne la solution : le gland ! Oui vous avez bien lu, mon petit gland (enfin pas si petit que ça) vient de se faire atomiser la tronche à deux endroits par de l’azote liquide !

Après quoi elle m’explique qu’on en guérit mais que c’est très aléatoire, des gens peuvent le garder toute leur vie, d’autres font des rechutes sans raisons apparentes. Bref il va falloir que je surveille toute ma vie.

Franchement, à ce moment précis je me suis dis qu’une vie sexuelle bien remplie ne valait pas de souffrir tant… Puis je me suis ravisé, et j’ai décidé de faire contre mauvaise fortune bon cœur et de me soigner et d’attendre et de recommencer à coucher avec des jolis garçons.

J’entre dans la pharmacie à côté de chez le médecin pour acheter le traitement adéquat. Le pharmacien a 22 ans je pense (je sais pas si c’est possible), il est choupitro qu’il en peux plus, et moi je bave. Forcément il me sourit gentiment jusqu’à ce qu’il voit mon ordonnance, là son visage se crispe. J’ai comme dans l’idée que si je lui propose d’aller boire un verre, je vais me prendre un non catégorique !

Je récupère les médocs, et je m’enfuis après avoir laissé la somme scandaleuse de 50€ (soit c’est mal remboursé soit je suis mal assuré) en refusant qu’il m’enregistre dans sa base de donnée (non je reviendrais plus jamais, j’ai trop honte)

À ce moment précis j’ai renoncé à toute sexualité jusqu’à la fin de mes jours… Donc je le dis à tous ceux qui viennent ici que pour lire mes histoires de cul avec des presque-majeurs que c’est fini, plus jamais je vous dis ! Fini de chez fini…







Ps : vous vous demandez pourquoi je ne suis pas sous antibios comme la dernière fois ? Moi aussi… Donc j’ai demandé à mon gentil nouveau médecin qui fut fort étonné qu’on me prescrive des antibios pour ça. Là elle me sort « ah mais c’était quoi comme antibios ? Vous êtes sûr ? Bon ben c’est le traitement pour une syphilis ça, vous avez eu la syphilis ? »

La réponse est non, l’autre conne m’a donc traité contre une maladie que je n’avais pas et que je n’avais aucun risque d’avoir vu que mes tests étaient revenus négatifs et que je n’avais pas pris de risques !

Deuxième effet Kisscool, je n'ai pas à rester inactif sexuellement du moment que je me protège, donc la quarantaine imposée par l'autre était du pur sadisme aussi !

Y a des baffes qui se perdent…

lundi 22 septembre 2008

Pas fait exprès

Comme dirait la chanson « Désolé pour hier soir » © Tryo, je me suis encore illustré ce week-end par ma propension à faire n’importe quoi !

Ndrl : oui, j’ai décidé de ne pas fermer le blog, je ne reviendrais pas là-dessus, on oublie !


Donc vendredi soir, je mange chez 7h48. Enfin, j’amène mon Macdo vu qu’elle est au régime et moi non. On regarde « Another gay movie », on boit un verre ou deux, et je rentre pas tard grâce à la générosité de MonsieurF qui paie le taxi.

Rien de bien extraordinaire jusque-là. Le samedi matin, aux aurores, Emma débarque de Toulouse à Montparnasse. A 14h35 donc elle me réveille avec un délicieux « bon alors tu viens me chercher ou je me démerde ? ». Vous devinez qu’elle se démerdera pour venir, étant encore sous ma couette, bien au chaud !

L’après-midi n’a aucun intérêt, le soir j’ai prévu de l’amener à une soirée d’anniversaire puis d’aller en boite. La fille qui fête son anniversaire, je la connais depuis un mois par l’entremise d’une amie, je l’ai vu 8h en after complètement déf’ et on a sympathisé (forcément, tout le monde sympathise dans ces moments-là !).

L’amie en commun qui doit donc nous retrouver à la soirée, m’annonce assez tard qu’elle n’ira pas, pour des sombres raisons. Je me sens pas d’arriver dans une soirée où je connais personne avec ma frisée en bandoulière. On décide donc de se bourrer la gueule gentiment en attendant de voir si on va sortir.

Vers 1h du matin, on décide de rejoindre ma copine qui nous avait abandonné en début de soirée dans une boite que je ne connais pas qui organise une soirée particulière. Là je suis déjà bien bourré, mais bien quoi, je parle pas encore aux poteaux mais pas loin ! (une bouteille de vodka à deux, ça aide à partir loin).

On retrouve donc ma copine et d’autres gens, on boit quelques verres, et je me fonds dans la masse. Les gens sont beaux, mais bizarres. Les filles, principalement, sont bizarrement accoutrées et les garçons ont une façon toute particulière de baver dessus.

Après avoir fait des photos d’une fille en porte-jarretelles et d’une autre en nuisette, on m’explique, c’est une soirée spéciale « érotique », il y a là des actrices, des acteurs, des producteurs…

Je suis donc une gentille tafiole, complètement déf’ qui sympathise avec tout ce que la capitale compte d’actrices porno, elle me font des câlins et des bisous, et je sais pas pourquoi, je sens qu’il y a beaucoup, mais alors beaucoup de garçons hétéros qui pourraient avoir envie de me voir mourir sur place dans d’atroces souffrances !

Non ?

J’ai encore récupéré un nombre impressionnant de numéros de téléphone et de cartes professionnelles. Bref j’étais à fond. Vers la fin de nuit, je vois un beau gosse accoudé au bar, je m’approche, enfin, je tente une approche devrais-je dire. Il est en train de fumer (tiens c’est pas interdit ça ?) je lui dis qu’il va se faire gronder, il me répond en me montrant son oreillette « ah il travaille ici » que je me dis ! En fait non, c’était le patron, et ça faisait 10 minutes que je tentais de lui voler des bisous.

Ce monsieur a beaucoup d’humour, et j’ai même eu le droit à mon bisou avant de partir.

Je vous passe toutes les hontes que j’ai pu foutre à mes amis, principalement parce que je me souviens pas de tout. On repart avec des magazines pornos et on se dirige vers une after. Dans le métro j’ai parlé à plein de gens, dont un couple que j’ai gentiment analysé genre « hum et sexuellement ça se passe bien ? », la fille en riait à se démonter la mâchoire, je pense qu’ils vont s’en souvenir un moment (la honte, je vous dis, la honte de ma vie !)

Je vous passe le « j’aime les grosses bites » hurlé dans le métro et autre « vous allez travailler ? » à tous les gens que je croisais…

L’after était plutôt nulle, il y avait un lit au milieu du bar, on était donc avachi avec des gens qu’on connaissait pas avec de la vodka dans la main et de la musique pas top dans les oreilles. On reste une petite demi heure et on se sauve.

Rentré chez moi à 8h30 du matin, dur, dur, dur… On a pas fait exprès, mais qu'est-ce qu'on s'est foutu minable, enfoiré...

Le dimanche sera difficile, Emma pleurera devant Lilo & Stich (c’est pour dire), on a fait que regarder la télé et manger. Ça c’est du dimanche utile et animé ! Promis cette semaine on est sage, il nous faut garder des forces pour le week-end prochain !

vendredi 19 septembre 2008

En pause

Je viens d'écrire un article dans lequel j'explique pourquoi je ferme mon blog. En me relisant, je me rends compte que ce n'est peut-être pas le meilleure chose à faire dans l'immédiat.

Alors je prends le week-end pour moi, je vais peser le pour et le contre et on verra lundi si je publie ou non mon avis de fermeture définitive.

jeudi 18 septembre 2008

Je n’aime pas me justifier

Mais des fois je me sens obligé de le faire quand même. Et ça me saoule, donc on va faire vite et on y reviendra plus…

Je suis chômeur depuis le 26 mars 2008. Mon contrat a pris fin, je n’ai pas démissionné, ce n’est pas un choix, c’est plus subi qu’autre chose à vrai dire. La conjoncture et le milieu dans lequel je cherche font que le printemps 2008 n’était pas le meilleur moment pour moi pour me retrouver sans emploi.

J’ai fait des études de sciences politiques parce que j’aspire à travailler dans ce milieu. Je n’ai malheureusement pas assez de contacts pour être à l’abri des impondérables. Pour ceux qui ne savent pas comment ça marche, je vais expliquer en deux mots.

Les collaborateurs de cabinet et autres assistants parlementaires ne sont pas en CDI, ils ne sont pas non plus en CDD, c’est un truc bâtard. En fait le contrat est caduc au moment où l’homme (ou la femme) politique finit son mandat. S’il ou elle se représente et est réélu, rien ne l’oblige, dans le droit français actuel, à reprendre ses collaborateurs.

Voilà pourquoi je me suis retrouvé sans travail.

Maintenant parlons de la suite. Grâce au bon fonctionnement de l’assurance chômage dans ce pays, je me suis retrouvé sans ressources (aucune ressource, rien du tout, à part 280€ de CAF) entre le 25 mars et le 25 juillet. J’avais des économies, mais pas suffisamment. Si l’un d’entre vous à une recette pour vivre trois mois sans ressource, qu’il me la donne, moi j’en ai une : des parents compréhensifs ! J’assume…

Depuis je touche mes indemnités, je ne roule pas sur l’or, mais je reçois un peu plus qu’un smic tous les mois et ce pendant 7 mois. Je m’excuse d’avoir travaillé depuis que j’ai 18 ans. Je m’excuse d’avoir le droit de « profiter » d’un système qui me permet de ne pas me retrouver à la rue.

Donc oui je « profite » honteusement, et je n’en éprouve aucune honte en fait, mais alors aucune. Ça ne me dérange absolument pas que mes amis qui bossent cotisent pour que je puisse moi continuer à vivre dignement le temps de retrouver un emploi.

On vit dans un pays qui fonctionne sur un principe de solidarité. Ceux qui bossent payent pour ceux qui bossent pas, ceux qui sont bien portant payent pour ceux qui sont malades, ceux qui sont jeunes payent pour ceux qui sont vieux. Ça ne durera peut-être pas jusqu’à la fin de ce siècle, mais pour l’instant c’est le cas.

Alors tant que j’ai de quoi vivre, je ne vois pas pourquoi j’irais bosser à Macdo. Je passe des entretiens, je rencontre des gens, je prends le temps de me faire une place au soleil…

Fin du débat.

Trucs du moments

J'aime vraiment la musique de pédé ! Deux exemples de trucs que j'écoute en boucle en ce moment :





C'est grave docteur ?

mercredi 17 septembre 2008

Famille je vous haine

Bon ça fait quelques jours que je suis en vrac, et ce pour de bonnes raisons (enfin pour moi ça en est !). Je vais donc mettre à jour votre feuilleton préféré : la famille débile de Gauthier.

Il y a 15 jours, je suis rentré passer une semaine dans le sud. Je m’étais prévu un emploi du temps de premier ministre en campagne présidentielle dans le seul but de ne pas trop croiser mes parents. Ils étaient à la maison du mercredi (jour de mon arrivée) jusqu’au dimanche (jour du départ dans la résidence secondaire).

Je les ai vus que le samedi soir en fin de compte. Résumé de l’ambiance : je pense que si on installe à une même table un pédophile et la mère de l’enfant qu’il a violé et tué, ils seront plus courtois et affables l’un envers l’autre que ne le sont mes parents en ce moment.

Même Lucie qui en a vu d’autres (et qui se tape une vie de famille tout aussi tordue que la mienne en temps normal) s’est sentie mal à l’aise. Et c’est pas peu dire ! Je suis donc content de pas les avoir sur le dos les trois jours restant, j’ai pu me focaliser sur la détente et l’alcool, mes passions du moment !

Mais un constat s’est imposé : il faut qu’ils divorcent et vite, parce que là c’est plus tenable. Quand je suis à Paris, ma mère m’appelle tous les jours, et tous les jours j’ai le droit à la petite phrase du jour. Celle d’aujourd’hui par exemple « j’ai demandé à ton père pourquoi il n’a pas changé d’attitude quand je lui ai dit il y a 15 ans que je voulais partir. Il m’a répondu qu’il savait que je ne l’aimais plus depuis des années. Et quand je lui ai dit qu’à ce moment-là il aurait pu changer les choses, il m’a répondu qu’il pensait que j’aurais jamais le courage de partir ! Non mais t’imagine, ça le dérange absolument pas de rester avec une femme qui le déteste pendant 15 ans ! »

Je n’ai vraiment pas besoin de savoir ça…

Non vraiment pas…

N’empêche ma mère voulait que mon père change, et bien s’est chose faite. Elle a toujours fait ce qu’elle a voulu. Ma mère a un caractère assez fort, et mon père s’est toujours effacé. Elle est sortie, seule, avec qui elle voulait, bref elle n’a jamais eu à subir de la jalousie ou autre chose de la part de mon père.

Depuis qu’il sait qu’elle veut partir, il la flic, mais un truc de folie. Si elle rentre avec une demi-heure de retard du boulot il la presse de question et la soupçonne de tout et de rien. Elle a enfin le mari jaloux qui lui a peut-être fait défaut toutes ces années (elle a le même caractère que moi, on a besoin de sentir qu’on est indispensable !)

Lui il s’en rend malade. J’ai appelé à la maison la semaine dernière, il était limite en pleure parce qu’il ne savait pas où elle était. Je lui ai dit que son comportement était ridicule, et que de toute façon elle était au resto avec ses copines, il m’a répondu « c’est ce qu’elle te dit, mais on peut pas vérifier ! ». Et quand bien même, laisse la vivre bordel, ça fait 30 ans que tu la trompe toi !

Je n’ai pas besoin de savoir ça non plus…

Ils vivent ensemble pour deux raisons : ils n’ont pas l’argent pour lancer une procédure de divorce immédiatement, et si l’un d’entre eux se barre, l’autre peut s’en servir contre lui pendant la procédure, un truc appelé « abandon de foyer » je crois. Moralité ils vivent ensemble et c’est la guerre des roses.

Ils mangent plus ensemble, ils ne se parlent plus (ils peuvent passer une semaine entière sans s’adresser la parole), mon père se lève à 6h du matin pour aller courir (selon lui ça lui permet d’évacuer la tension qu’il aurait envie de transformer en baffes dans la gueule de ma mère).

Mais je pourrais arriver à gérer tout ça, s’il n’y avait pas le plus produit de ma famille de taré : mon petit frère !

Mon petit frère que j’aime et que j’adore, et ce n’est pas de l’ironie, mais que j’aimerais empaler sur le corps desséché de sa copine par moments ! Mon petit frère donc qui a vu pas mal de merdes s’accumuler dans sa vie depuis un mois. Et forcément il craque.

Alors je vous passe les détails, mais en fin de compte il se retrouve à déménager alors que c’était pas prévu et qu’il n’a pas d’argent pour le faire. Il n’a plus ses bourses à cause d’une loi scélérate adoptée en catimini pendant l’été. Et mes parents lui ont coupé les vivres (comme à moi) pour s’occuper de leur divorce.

Pour un seul petit frère ça fait beaucoup. Il pourrait évacuer tout ça dans plein de choses. Il pourrait en vouloir à plein de monde. Mais mon petit frère a une logique très propre, et voilà la conversation qu’on a eu samedi dernier (le pourquoi du comment que j’avais envie de voir personne samedi, vous aller comprendre)

- lui : Je suis obligé de prendre un second travail le soir, en plus de celui du week-end pour m’en sortir ! Je vais jamais tenir toute l’année !
- moi : mais tu n’es pas obligé de prendre un appart si vraiment c’est trop difficile ! Les parents habitent à 20 minutes de ton stage.
- Tu te vois vivre avec les parents toi ? Moi je peux pas…
- Je te comprends oui… Mais de toute façon maman m’a bien dit qu’elle continuerait à payer ton loyer, même si papa ne voulait pas… Il changera d’avis…
- Ah ouais ? Pfff… Il vient de s’acheter une voiture neuve, il veut faire des travaux dans l’autre maison, il veut garder tout son fric, et c’est pas juste ! Toi tu en as toujours eu autant que tu voulais, et moi je dois trimer !
- Ben depuis que je suis à Paris je leur coûte pas très cher, ils ont payé mon loyer pendant 3 mois, c’est tout ce qu’ils ont déboursé pour moi cette année…
- Et quand maman te donnait son salaire hein ? Et tu n’as jamais travaillé de ta vie ! Tu as fait des études de glandeur ! Et maintenant tu es au chômage et ils continuent à te supporter, à te donner du fric, à être patient, et moi j’ai le droit à rien. Rien du tout ! Tu bois, tu te drogues, tu fais rien de ta vie, et tu es quand même la fierté de la famille ! Et moi bordel ?
- …


Je ne vais pas vous retranscrire ma réponse, parce que ça serait très long. Mais en gros je lui ai rappelé que oui j’ai pris deux années sabbatiques, la première j’étais un junkie anorexique, la seconde j’étais un junkie qui avait eu un grave accident de voiture et qui était incapable de se réparer à l’intérieur. Oui j’ai certainement abusé de la gentillesse de mes parents, ils m’ont donné du fric à plus savoir qu’en faire, ils ont été d’une patience et d’une compréhension qui dépasse l’entendement. En même temps ils étaient persuadés que j’allais mourir, et ils n’avaient sûrement pas tort ! Bref ils ont géré comme ils ont pu.

Mais merde, c’est fini depuis 2004 tout ça. Alors bon c’est peut-être encore frais dans sa tête, mais je m’en suis sorti, je suis parti, et je m’assume tant bien que mal ! Et lui il me ressort toujours le même truc : la vieille jalousie. Il est jaloux de moi depuis toujours, ça vient de l’enfance. J’étais le plus intelligent, il était le plus beau, c’est comme ça que nos parents nous présentaient. Je suis clairement le préféré de mes grands-parents, ça ne fait qu’en rajouter.

Je ne sais plus quoi lui dire. Il en devient irrationnel, et je sais qu’il en souffre en plus.

En général ça passe tout seul, il me fait le coup deux fois par an. Mais là c’était la goutte d’eau. J’essaie de pas craquer, de donner le change, de gérer le divorce comme je peux en l’épargnant au maximum (c’est moi qui fait interface entre les parents, pas lui). Et il me reproche juste d’exister et de lui pomper tout ce à quoi il a droit !

J’attends la suite avec une grande impatience. Quelle suite ? Celle ou toute ma famille me reprochera le divorce…

Vous rigolez ? Mais je suis persuadé que c’est possible, vous ne les connaissez pas…

mardi 16 septembre 2008

Déjà vu

Samedi soir après une soirée mouvementée chez 7h48 avec le vodka club, je suis rentré chez moi passablement éméché. Il était à peine 1h30 quand je me suis retrouvé assis sur mon canapé avec une grosse envie de sortir.

Un constat s’est imposé, mes amis vieillissent : ils étaient tous en train de copuler parce qu’en couple ou en train de cuver parce que trop saouls, et moi j’ai pas osé sortir tout seul. Mes (nos) 20 ans sont loin maintenant.

C’est triste non ? Je reviendrais plus tard sur notre prochaine entrée en maison de retraite, là j’ai besoin de vous raconter ma fin de nuit qui ne fut qu’un éternel recommencement.

Je me mets sur les chats de rencontre gay, autrement appelé « mortdefaim.com », tu peux te faire livrer un mec en moins de 5 minutes pour un plan macdo.

Ndlr : un plan macdo c’est un mec livré en 10 minutes, consommé en 5 minutes, et tu as encore faim après ! Un plan cul à la con quoi…


Je me sers une vodka pomme pour me donner du courage, et je m’amuse à blablater de tout et de rien avec des mecs qui cherchent du cul. Oui c’est ma façon de m’amuser que je préfère, tenter de lancer une conversation intelligible après avoir été abordé par un magnifique « slt, tu ch ? t cho ? ».

Ouais j’ai des hobbies bizarres moi !

Plusieurs vodka pomme et fous rires plus tard, il est déjà 5h du mat’. Je m’amuse comme un petit fou à répondre à des vieux qui veulent des plans nokpot que je les attends le cul en l’air dans le troisième buisson du jardin du Louvre. (ah que je suis drôle)

5h38 mon téléphone sonne, mon ex me raconte qu’il est en train de mourir de froid dans Paris. Il est saoul, et n’a aucune idée de là où il est. Et c’est forcément moi qu’il appelle ! comme tu n’es pas devin lecteur, je vais te resituer l’ex en question (il faut que je lui trouve un pseudo à lui).

Je suis sorti avec lui il y a deux ans, juste après l’américain, ça n’a pas vraiment bien marché. On s’est recroisé au printemps, on a tenté quelque chose qui a vite fini en queue-de-poisson. Il m’a largué par texto avant de m’appeler pour me prévenir qu’il allait se foutre en l’air dans la Seine. Souviens-toi lecteur, je suis allé le chercher sur son foutu pont ce soir-là (lire la fin de l'article).

On va donc l’appeler l’ex suicidaire (ouh c’est pas gentil ça, mais bon). Donc voilà qu’il m’appelle, alors qu’il est censé être en couple, heureux, épanoui, et tout et tout et qu'il ne veut plus avoir à faire à moi. Je lui demande de repérer des éléments repérables afin de le guider pour qu’il trouve un taxi :

- Il y a une colonne pointue au milieu d’une place avec des bâtiments à colonnade dans le fond.
- Mouais, et tu es pas loin d’un pont non ? Il y a quoi en face de ce pont ?
- Un autre bâtiment avec des colonnes encore… Tout se ressemble, je suis paumé !
- Tu es place de la Concorde, et le bâtiment avec les colonnes c’est l’Assemblée nationale (andouille d’inculte !)


Hum, on dirait pas mais ça fait 5 ans qu’il vit à Paris… Entre temps on parle de tout et de rien, enfin surtout de son mec qu’il aime et tout et tout. Qu’il s’excuse de m’embêter mais que je ne dois pas m’attendre à quoique ce soit venant de lui vu qu’il est en couple et tout et tout. Mais qu’il veut venir dormir chez moi parce qu’il veut me voir mais qu’il se passera rien.

Je lui dis d’aller devant le Crillon et de s’engouffrer dans le premier taxi qui passe, il ne sait forcément pas de quoi je parle, il pleure, je craque, j’enfourche un taxi et je vais le chercher. Je suis faible. Non en fait, je suis con. Bon je suis con et faible !

Je le récupère prostré devant l’Assemblée nationale, et je l’embarque dormir chez moi. Une fois arrivé il me dit que je ne dois m’attendre à rien, encore, qu’il faut que je mette le réveil parce que le lendemain il doit visiter des appartements pour s’installer avec son copain qu’il aime et tout et tout.

Je ne cherche même plus à le rassurer sur mes intentions chastes. Mais moi je m’amusais très bien avec mes vieux pervers que j’envoie dans les fourrés du Louvre ! Je vais dans la cuisine chercher quelque chose à lui faire boire pour le requinquer un peu (genre du thé). Quand je reviens, il dort sur mon lit. Je le déshabille (il dort encore), je le couche (il dort toujours), je me remets sur le net (il ronfle).

Je fini par aller me coucher dans le même lit que lui (ben vi j’en ai qu’un de lit moi). Je lui dis que j’ai mis le réveil, il me grogne dessus, je prends ça pour une réponse civilisée, et je commence à sombrer.

Il se frotte à moi, je me sens obligé de lui répondre que je ne suis pas son copain (des fois qu’il aurait oublié !). Comme réponse j’aurais juste le droit à « j’ai envie de toi ! ».

Bon, là il faut quand même recadrer un truc, il est très beau ce garçon, non mais vraiment, et moi comme dit plus haut, ben je suis faible. Je résiste 2 minutes (un exploit quand on me connaît) et je finis par lui donner ce dont il a envie : moi !

On sexe pendant un temps indécent pour un début de dimanche après une nuit alcoolisée, et on dort 2h avant que ce putain de réveil ne sonne.

Il se sauve comme un voleur, sans un merci, sans un au revoir, je me sens réellement con. Je n’ai pas de sentiments pour ce garçon. Disons que j’aurais pu en avoir à un moment, mais quand même, je suis pas un animal de compagnie ! Quand bien même, il a plus d’égard envers son Yorkshire (oui il a un truc comme ça, eurkh).

Comme je me sens pas très bien quand même, je ne retrouve pas le sommeil. Je me remets sur le net et je retrouve un mec avec qui j’ai discuté dans la nuit, un des rares qui fut normal. Il habite à coté, je file chez lui pour une sieste crapuleuse.

Je ne sais pas pourquoi j’ai eu besoin d’aller coucher avec un inconnu. En plus c’était nul à chier. Un plan macdo à la con ! Alors que j’avais fait des bébés avec mon joli ex pendant des heures. Joli mais pas gentil avec moi, ceci entraîne peut-être cela !

Pourquoi j’ai décroché le tel ? Pourquoi je suis allé le chercher ? Pourquoi je m’inquiète pour lui ? Pourquoi je fais ça avec les gens ? Pourquoi je m’inquiète de ce qu’il pense de moi ? Mais qu’est ce qui cloche dans mes relations avec les autres pour que je fasse des trucs comme ça ? Hein ?

C’est pas ce soir que je vais avoir la solution… Je vais arrêter de penser (et de baiser) ça me ferait du bien !




*****Edit*****

J'ai donc créé une nouvelle catégorie "L'ex-suicidaire" dans laquelle j'ai tenté de réunir les quelques articles qui parlent de lui, je pense en avoir oublié, mais j'ai la flemme de me taper trois ans d'archives maintenant ! Je pense que vous me pardonnerez...

lundi 15 septembre 2008

Quand y en a plus…

… y en a encore !

Oui je sais je suis allé la chercher loin celle-là ! J’assume complètement la baisse de niveau de ce blog, sachez le !

Donc comme vous avez pu vous en rendre compte, ou pas, dimanche j’ai pondu 4 ou 5 articles (je sais plus) que j’ai joyeusement (en fait honteusement) anti-daté, pour vous tenir au courant de ma vie dissolue de ce début de mois de septembre 2008.

Je me dois donc de reprendre là où je vous ai laissé : que s’est il passé ce week end ? Ah, bande de petits curieux, je vais vous raconter, n’angoissez pas !

Donc samedi soir, soirée chez maman 7h48 avec le vodka club presque au complet. On se retrouve tous après des vacances à droite à gauche. La dernière fois où on s’est tous vu ça devait être fin mai début juin si ma mémoire est bonne (oui nous sommes des gens très occupés !).

L’occasion fait que la vodka coule à flot et que les langues se délient. N’ayant pas fait de débrief’ je ne sais pas ce que je suis autorisé à raconter. Qu’à cela ne tienne, j’assume, je déballe ! (non mais)

La soirée commence à 20h, étant un garçon très occupé, j’arrive à 22h. non en fait, je mens là. Pour être honnête, je n’avais pas envie de voir du monde samedi, j’étais de très mauvaise humeur, probablement à cause de toutes les merdes que je me ramasse en ce moment. Comme j’aime beaucoup mes amis, je ne voulais pas leur imposer mon humeur de chien, donc j’ai attendu un peu de me calmer.

Ndlr : les choses qui me mettent grave de mauvaise humeur en ce moment seront l’objet d’un article, si jamais j’en éprouve le besoin. Pour l’instant je vous laisse dans le flou le plus total. Oui je sais, c’est pas gentil, mais que voulez-vous, je ne suis pas gentil par nature !


Je me pointe donc avec 2h de retard, mais avec un vrai sourire, parce que ça me fait très plaisir de les revoir et que je me suis calmé. On papote, on boit un verre ou deux, je me jette comme la misère sur le pauvre monde sur une quiche aux poireaux que vous tueriez pour avoir la recette !

L’ambiance est détendue, on se raconte nos potins. A un moment il y a une contre-teuf dans la cuisine. (comprenez que des gens s’enferment dans la cuisine pour parler en toute discrétion de choses que le commun des mortels n’est pas censé entendre). Comme la vodka club est un club très fermé, on sait tous ce qui se passe dans cette foutue cuisine, et on attend gentiment que la crise passe d’elle-même.

Crise qui finira noyée dans de la vodka. Oui l’alcoolisme a ses avantages, au bout d’un moment on se souvient plus pourquoi on gueule et on se fait des bisous ! (à quand l’alcool remboursé par la sécu au même titre que le lexomil ?)

Ensuite j’ai vécu une expérience d’une troisième type. Dans mon groupe d’ami il y en a une qui m’a fait juré que si par malheur un jour je venais à avoir envie de tremper mon sexe dans un vagin, il fallait que ça soit IMPÉRATIVEMENT son vagin !

Comme la propension de me voir goûter à nouveau au fruit défendu est très très faible (voire quasi-inexistante), j’ai promis sur tout ce que j’avais de plus cher que « oui bien sûr chérie, si un jour je veux une fille, c’est toi que je sodomise en te tirant les cheveux et en t’insultant en tchèque ! »

On y croit tous !

Quand bien même, régulièrement en soirée j’ai le droit à des déclarations du style « tu es mon fantasme, un jour on couchera ensemble, je te veux tu es trop beau… ». On fini par s’habituer, et puis sincèrement, c’est pas pour me déplaire, j’aime être le fantasme ultime ! J’aime plaire que voulez-vous…

Le souci, c’est que samedi ma soupirante était un peu complètement détruite. Et une autre de mes amies a choisi précisément cette soirée-là pour me déclarer sa flamme inavouable. (vous remarquerez que je ne nomme personne, je suis gentil quand même !). Donc soupirante numéro deux assise sur mes genoux, me susurre « si tu me saute, je te prête mon mec, je sais que je tu le veux, alors ? ».

Ahem…

C’est quoi ce groupe d’amis ?

Premièrement, oui j’en veux au cul de son mec, mais il reste quand même relativement irréversiblement complètement hétérosexuel, et je suis pas sûr qu’il se laisse faire, même si sa copine me le « prête ».

Deuxièmement, ça a relancé soupirante numéro un, qui a rappelé de façon très marquée que « non il a promi que je serais la première ! ». Ce à quoi quelqu’un s’est empressé de répondre « il a déjà couché avec une fille, il y a 10 ans, alors arrêtez de vous battre ! ». Ce qui les a relancé encore plus…

Et moi au milieu ? Je ne savais plus ou me mettre, j’en avais une sur les genoux, l’autre accrochée à ma jambe, et les deux qui en voulaient à mon corps. Y en a même une qui a réussi à me toucher là ou aucune fille ne m’a touché depuis très très très longtemps…

Bref, même si c’est manifestement l’alcool qui parlait, et qu’il n’y a aucune raison de se sentir mal à l’aise, j’en menais pas large…

Là j’ai eu un flash. Et j’ai pensé à tous ces garçons hétéros que j’ai pu chauffé de façon plus ou moins discrète quand j’étais à plus ou moins 5g dans chaque bras. Est-ce qu’ils étaient aussi mal à l’aise que moi ?

J’ai profité de l’occasion pour m’excuser auprès de Cactus Acide que j’harcèle copieusement depuis que je le connais. Il s’est mis à rire et m’a répondu que « premièrement tu n’es jamais aussi lourd, deuxièmement ça me plait bien, donc ne t’inquiète pas ! »…

Soit, mais je tiens quand même à faire mon mea culpa auprès de tous les hétéros que j’ai pu un jour, ou plus précisément un soir, presser de mes pressentes envie de copulation anales. Ça ne m’arrive pas souvent, alors enregistrez-le : je vous demande pardon, messieurs, d’avoir été, ou d’être encore ,attiré par votre incroyable petit cul !

jeudi 11 septembre 2008

Mama Mia !

Allez, parlons culture ! Hier soir je suis allez voir le film que j’attendais depuis des mois : l’adaptation de la comédie musicale Mama Mia ! Et j’en suis encore tout retourné !

Plantage de décor : après mon retour à Paris, je suis tout triste, le mari de Mister Big est actuellement dans la capitale pour raisons personnelles, je lui propose donc de se voir afin de boire un verre et de dire du mal de son mari !

On évoque la possibilité de se mettre minable à la vodka, mais nos fatigues réciproques nous obligent à nous rendre à l’évidence : ce soir ça sera tisane ! On boit quand même un coca chez moi (ouh comment on est des rebelles), et en papotant je me rends compte que le film que j’attends donc depuis cet hiver sort aujourd’hui !

Ni une, ni deux, je ne le lui laisse même pas le choix, je l’embarque au ciné. Il ne se débat pas pas beaucoup et semble même ravi de la chose.

Que dire sur ce film ? Déjà allez-y ! Non mais vraiment ! Je suis fan d’Abba et de Meryl Streep, alors là autant dire que je suis servi !

Pour ceux qui ne savent toujours pas de quoi je parle, Mama Mia est une comédie musicale, reprenant en grande partit la discographie du groupe disco-queer Abba, en prenant pour toile de fond une jeune fille qui les jours qui précèdent son mariage cherche à rencontrer son père ! La mère est jouée par Meryl Streep, et parmi les trois papas potentiels il y a Pierce Brosnan (ex James Bond) et Colin Firth (ex petit ami de Bridget Jones).

Bref on passe 2h à chanter, limite à danser sur son siège. L’histoire, bien que secondaire, est en fait toute mignonne et très drôle, les paysages sont somptueux (les îles grecques, on a vu plus dégueulasse), la fin est coupée le souffle, je n’en dirais pas plus pour pas vous gâcher le plaisir !

Bref foncez ! Allez voir ce film qui devrait être remboursé par la sécu tellement il fait du bien de partout !

mercredi 10 septembre 2008

Wii et faim dans le monde

Après un dimanche très difficile à rebondir dans les murs, je me lève encore chancelant en ce lundi estival. Mister Big me propose de passer manger chez lui et de jouer à la Wii (ou alors je m’impose, je sais plus trop !). Ce dont je suis sûr c’est que c’est moi qui lui aie demandé de me faire un repas japonais (Mister Big c’est le Joel Robuchon de son quartier !)

On doit se retrouver à 4, mais des gens décommandent, et au final on se retrouve à 2 ! Comment vous expliquer ma crise d’angoisse sur le moment…

Mister Big c’est un peu comme ma grand-mère sur certains côtés, il ne sait pas cuisiner pour 4, il est en persuadé, mais non, il ne sait cuisiner que pour 12 personnes minimum. A cette légère tendance à l’exagération des proportions, s’ajoute un fait unique dans l’histoire du Mister Big post SDF, il doit vider son congèl’ en vue d’un voyage de plusieurs semaines en octobre !

Et son congèl’ il est comment ? Il est plein bien sûr…

Sachant qu’il avait prévu pour 4, que nous seront 2, je sais d’avance que je vais reprendre tous mes kilos chèrement perdus la semaine dernière grâce à ma gentille grippe intestinale ! Le repas est succulent, as usual. Je ne saurais vous dire ce que j’ai mangé, c’est des mots jap, et j’ai pas la mémoire des noms jap, mais c’était divin, sauf un truc un peu trop écoeurant pour moi.

Mais à la réflexion, je ne sais pas si c’est précisément ce plat-là, ou si c’est le fait qu’il y avait 5 plats sur la table (oui oui, 5 plats pour moi tout seul ! j’ai cru mourir !). J’ai pas tout fini, et ça me fait chier de pas finir mon assiette (enfin là c’était des bols), je pense aux petits biafrais, et ça me fait culpabiliser !

Bref on décède devant Cold Case, puis on enchaîne sur Grey’s Anatomy. Une soirée culturelle comme on aime ! une fois l’indigestion de série américaine de et de bouffe japonaise passée, on se wiite la tronche à Mortal Kombat, puis à Mario Party 8 !

J’adore la Wii, mais je suis nul, sur 30 jeux qu’on dû faire, il m’a foutu minable 29 fois… J’aime pas perdre… J’en attrape des crampes à la cuisse à force de remuer les bras (cherchez pas on a pas compris nous même, mais ça a l’avantage de créer un fou rire !). Et le lendemain j’aurais des crampes partout… C’est dur de faire du sport ! (oui la Wii c’est du sport dans mon monde !)

Le mardi après midi, on fait les boutiques avec Mister Big et Lucie, j’achète un anti-ride pour les yeux (oui j’en ai besoin, et je vous emmerde !), et un manteau mi-saison qui déchire sa mère en string tellement il a la classe que je suis beau dedans !

Mardi soir, je dors chez mon petit frère, et je vais prendre mon train pour rentrer à Paris mercredi matin. Je passe 5h à dormir la bouche ouverte et à baver sur ma veste devant une assistance tout aussi endormie que moi (j’adore prendre le train de bonne heure, tout le monde fini sa nuit !).

Paris je suis rentré, mais j’avais pas envie… Non pas du tout…

lundi 8 septembre 2008

Comme si de rien n’était

Ça fait donc 48h que je suis saoul quand je rentre à Toulouse ce samedi en fin d’après-midi. Je retrouve mes parents et l’ambiance si particulière du domicile familial ! Ma mère a invité la famille de mon filleul (sa mère Océane, et son mec), plus une vieille copine à moi, Lucie, à manger le soir même.

Une heure avant le repas, Océane m’informe qu’elle n’est pas d’humeur, ça sera donc sans elle. Des fois ça fait plaisir de faire 800 bornes pour voir des gens… Bref, je boude, sachant que ça ne va pas durer, mais je boude quand même.

Lucie arrive, on se bise, et on papote.

Pause dramatique et explicative : Je connais Lucie depuis 8 ans à peu près. On a fait une partie de nos études ensemble. Après être devenu prof, elle est partie dans les îles pour enseigner à des lycéens apathiques. Suite à cette première année à 8000 km de chez elle, elle entame une groooooooosse dépression et refuse de repartir à l’issue de la trêve estivale. S’en suit une année de médication et de glande au domicile de ses parents, entrecoupés de visites chez les psy pour se faire reconnaître inapte à l’enseignement sur une île du tiers-monde. Elle fini par obtenir ce qu’elle veut, à savoir, elle est mutée sur Toulouse à partir de la rentrée qui suit, donc à partir de maintenant, et recevra ses arriérés de salaire dans la foulée.

Là on se dit « quelle pute ! », mais en fait non, elle a vraiment déprimé, elle le porte sur elle la pauvre. Le fait est que je ne m’en suis pas rendu compte de suite, et j’ai pris ça comme un gros caprice cet hiver, ce qui nous a un peu éloigné, il faut bien le dire. Reconnaissant mon erreur à partir du printemps, nos relations ne s’améliorent pas comme je l’aurais espéré. Elle oublie mon anniversaire, et après lui avoir expliqué que j’allais pas bien du tout (reportez vous à mes articles de début mai à fin juin, c’est pas joyasse), elle reste quand même en retrait, ce que je prends à mon tour très mal.

Après deux mois de silence radio, je décide de l’appeler comme si de rien n’était fin août, pour prendre la température. Me disant que de toute façon, si c’est mort entre nous, autant en avoir le cœur net. Et en fait non, on se retrouve comme si on s’était quitté la veille, on se dit ce qu’on a à se dire, le plus posément du monde, on en vient à la conclusion qu’on est deux gros idiots et qu’on est encore des bons amis !

C’est donc la première fois que je la revois depuis le mois de décembre 2007 et depuis que tout ce mélodrame à la sunset beach a pris fin !

On papote autour d’un martini, on mange avec mes parents, mon frère fait une apparition, l’ambiance est surréaliste chez moi. Lucie sait que mes parents divorcent, mais elle ne les a pas fréquentés depuis l’annonce officielle ! Dans la voiture qui nous amène en soirée vers 22h elle me dira « tes parents je peux plus les voir seule, c’est fini, c’est quoi cette ambiance de merde ? que je te plains, heureusement que tu vis plus ici ! », merci moumour de me comprendre…

N’empêche que j’ai pété la honte de ma vie ! Et j’aime pas avoir honte de ma famille, même si c’est devant la fille que mes parents ont quasiment adopté !

On va donc chez Mister Big pour se mettre une troisième race consécutive pour moi, je dois dire que j’appréhende un peu pour le coup ! En passant dans Toulouse on remarque qu’il y a un feu d’artifice, on se met donc en double file sur les quais, et on observe, on aura donc 30 minutes de retard !

On file chez Emma, pour finir les restes de son anniversaire. On se biture allègrement, on fait n’importe quoi, des photos, des vidéos, bref on s’amuse. On part en boite sans Emma qui bosse le lendemain et qui doit dormir au moins 4h histoire d’être en dessous de 2g pour poser des perf’.

Une fois sur le parking, on remarque, hilares, que la voiture garée juste devant nous s’est fait piquer les quatre roues. Elle les avait quand on est arrivé ! Emma, j’adore ton quartier. Je vérifie quand même si j’ai bien toutes mes roues, et on file en boite.

Le reste de la soirée sera juste drôle. Une grosse boite à hétéro de Toulouse ayant récemment brûlée, tout le monde sort dans la boite à tafiole que j’ai pour habitude de fréquenter. Ça donne une couleur locale assez intéressante (me faire traiter de tafiole dans un club gay, suis fan, non vraiment). On peut pas leur en vouloir de vouloir faire du chiffre, mais moi c’est sûr, c’est fini, j’y remets pas les pieds !

On picole, on fait ami-ami avec une barmaid hystérique qui nous fait hurler de rire ! On s’achève bien et on décide d’aller mourir avec un Quick’n’toast dans la bouche avant de dormir !

Bref dans le fond on a passé une très bonne soirée, rentré à 9h du matin, tout ça sans drogue (c’est assez rare pour être souligné en ce moment), et j’ai fait la folle avec une copine que je pensais avoir perdu il y a encore un mois !

Comme si de rien n’était, always the sames !

Le lendemain sera difficile, très difficile, mes reins fonctionnent, ça je le sais, ils me font souffrir le martyr. La seule chose que je peux faire c’est me légumer devant la télé en mangeant des pizzas… Je vieillis, c’est indéniable… Plus jamais trois soirs de suite ! Plus jamais…

Je suis pas mort...

... suite du bulletin d'information sur ma vie quand j'aurais le temps (et l'envie) de l'écrire !

Bonnes vacances à ceux qui en ont encore, bon courage aux autres.


samedi 6 septembre 2008

La pédale ça tient pas l’alcool

Après la grosse chouille pour les 42 ans d’Emma, euh non, 37, euh non, 29… Je m’y ferais pas, elle est trop vieille maintenant, je me perds moi ! Bref, donc après cette chouille, je me remets doucement dans le manoir familial. (en gros je décède sur la terrasse ensoleillée !)

Mes parents sont au taff, j’ai donc tout loisir pour investir les différentes ailes du château, et ce à oilpé si je le veux ! Trop bien les vacances…

J’en profite pour proposer à mon cuistot tout gentil du mois de juillet de venir prendre un coup … de soleil sur ma terrasse (pervers, bien sûr que c’était pour prendre un coup de bite, mais ça se dit pas voyons !). Il accepte, j’adore les vacances dans le sud !

On baise comme des lapins, mais ce n’est plus comme le mois dernier. Je sais pas trop ce qu’il s’est passé, mais il n’y a plus de passion. Bref, c’est devenu un plan cul des plus banals, je suis tout triste ! (banal, mais un bon coup quand même hein !).

Je prends ma troisième douche de la journée (je vous ai dit qu’il faisait chaud ?), et je file à Perpignan pour honorer Mister Bitch de ma divine présence ! La route est quelque peu longue (surtout quand on est encore bourré de la veille). J’arrive enfin, et après m’être bien perdu dans le centre ville de cette andouille de ville (mais qui a pu imaginer des rues aussi étroites et si peu reconnaissables ?), je retrouve un Mister Bitch en état de décomposition avancé !

Il faut savoir qu’il travaille beaucoup en ce moment le pauvre petit. De ce fait, il manque cruellement de sommeil. Et moi en plus je le force à sortir un vendredi. Je suis un monstre. Donc pour se donner une certaine contenance, il se transforme en voiture volée. Trop de terra cota tue la terra cota.

J’ai promis de pas me moquer, mais je me moque (sorry chéri). Il me fait à manger, je ne dirais rien sur ce repas, je pourrais perdre un ami, on dira que j’aurais préféré ne pas manger ! On file dans un bar rejoindre des amis à lui, je connais qu’une fille dans le lot (mais quelle fille, la plus belle !).

On boit, on rit, ses amis sont géniaux, comme d’hab, faut que j’aille m’installer à Perpignan, j’aime les gens là-bas… On change de bar, et on atterri dans une rhumerie, les choses se corsent. Tout le monde picole plus que de raison, et l’ambiance chauffe. Bref tout se passe bien !

A un moment je m’inquiète de ne plus voir mon hôte, je vais voir dehors, il est en mauvaise posture dans une plante verte. Après concertation on décide d’aller le coucher. Il appelle son mec du moment pour qu’il vienne le baby sitter, et nous on retourne dans le bar.

Ndlr : Je suis déçu, déçu, déçu, moi qui présentais Mister Bitch comme mon digne héritier, là il m’a déçu… La pédale ça tient plus l’alcool ! Arf… Faudra te rattraper ma fille si tu veux pas que je te rétrograde dans mon estime ! ^^


Là cruel dilemme : je fais quoi moi ? J’ai ses clés, mais je vais pas sortir tout seul ! Alors comme je suis le diable en personne, je persuade tout le monde de m’accompagner dans ms pérégrinations nocturnes. On part tous dans une boite quelconque dont j’ai oublié le nom pour boire de la vodka, et hurler « vous êtes laides » sur … les laides justement !

En route on ramasse un groupe de fille qui semblent désespérées et on leur propose de venir finir la nuit avec nous ! Les gens sont sympas dans cette vile, tu fais ça à Paris (aborder des gens dans la rue) tu te fais embarquer !!!!

Dans la boite, je perds un peu le contrôle, je suis bien bourré, je parle à tout le monde, je tombe amoureux de deux lesbiennes, je me souviens avoir comparé leurs seins pendant 20 bonnes minutes (une en avait des vrai, l’autre des faux, et je voulais voir la différence ! j’ai des montées ethnologiques quand je suis trop bourré moi !)

On danse, on rit, on s’amuse quoi !

Bref super soirée, merci Mister Bitch, merci Angie, merci tout le monde ! Je suis reparti samedi avec une nouvelle collection de badge à faire pâlir les plus geek d’entre vous : Hello Kitty en porte-jarretelles, Hello Kitty en Village people, Hello Kitty en spiderman, et un bisounours serial killer ! Suis fan !

Vive Hello Kitty, vive Perpignan !

vendredi 5 septembre 2008

Surprise !

Donc ce jeudi notre frisée nationale (Emma pour ceux qui suivent pas) fête ses 42 ans… Euh non, c’est pas ça… Je sais que c’est super vieux, mais j’arrive pas à me rappeler, un truc énorme… Ah oui, c’est ça : 29 ans !

Elle doit venir sur Paris à la fin septembre, mais ça me fait chier de pas être là pour son anniversaire, de pas voir mes amis s’amuser, de recevoir un coup de fil à 2h du mat’ du style « ouais tu nous manques bisous ». Donc après mûre réflexion, et étude approfondie de mes possibilités de découvert, j’enfourne mon cheval blanc pour aller faire une surprise à tout ce beau monde.

En guise de cheval blanc, j’aurais un TGV. Je décide de le prendre le mercredi, parce que celui du jeudi me fait arrivé trop tard. Personne n’est au courant, excepté Mister Big, 7h48 et Lefroid. Oui j’ai des amis merveilleux, mais ils ont tendance à gaffer, alors moins de gens savent, moins de chance j’ai d’être éventé !

Le soir je retrouve donc l’ambiance formidable à la maison (ça sera sûrement l’objet d’un autre article). Le jeudi je profite de mon filleul, de sa mère et du beau temps du sud, bref ça me fait un bien fou tout ça !

Ndlr : D’ailleurs si je vous ai pondu l’article sur la baffe, c’est parce que je savais pas de quoi parler, ne pouvant pas dire où j’étais ni ce que je faisais… Bref quand je vous dis que je sais pas inventer des trucs, vous voyez bien !


Et le soir on fait la fête. En gros Emma s’attend à aller au resto, mais en guise de resto elle a 8 andouilles qui débarquent chez elle pour les fêter dignement, elle et son déambulateur ! Sa moitié est dans la confidence, c’est même lui qui a tout planifié, le fourbe.

20h on est censé arrivé chez elle, 20h30 on part donc de chez Mister Big ! (et après c’est moi le maladif du retard !). On se pointe chez elle, on monte les escaliers, elle est à la porte, pensant qu’une amie vient récupérer un truc qu’elle a oublié, et elle feint de ne pas comprendre pourquoi tant de monde si bien habillé débarque chez elle (c’est con une frisée !)

A ma vue, elle dira 5 fois d’affilées étalé sur une 20aine de minutes « mais qu’est ce que tu fous là toi ? tu vis à Paris ! ». J’vous jure, ça fait plaisir de se décarcassé pour les potes et entendre des trucs pareils !

La soirée se passera dans la meilleure ambiance qui soit. Son mari (enfin presque mari, enfin son mec quoi), ne nous connaissait pas ou peu, de ce fait il s’est un peu retrouvé en terre inconnue quand même au milieu de nous qui nous fréquentons depuis longtemps avant JC.

Mais un bon point pour lui, pour 8 personnes il avait prévu 6 bouteilles de champ’ ! Si c’est pas du fin analyste ça ! Un vrai médium ce garçon…

Crise de rire générale quand Emme ouvre son premier cadeau : une boite de gode realistic option pied de table basse, elle en a blémi… Mais en fait c’était juste la boite, avec des ustensiles de cuisine à l’intérieur ! Ouais on est trop des petits comiques !

Les cadeaux tournaient tous autour de la cuisine, puisque le « vrai » cadeau était leçon de cuisine sur DS. Oui Emma sa connaissance de la cuisine s’arrête à la géolocalisation de la pizza sodébo dans son frigo ! Il fallait faire quelque chose…

On fini morte poule, on s’achève à la cigarette qui fait rire, et on décide d’aller décéder dans nos lits respectifs !

Hop hop

En fait là suis à Toulouse, ce soir je fais un détour par Perpignan. Longue histoire... Vous raconterai ça ultérieurement... Bon week-end !

jeudi 4 septembre 2008

Baffe ou pas baffe ?

Je viens de passer un moment au tel avec 7h48 et Océane, les deux seules personnes de mon entourage à avoir vêler ! On parlait éducation et tout ça…

Moi j’ai pas d’enfant (ça c’était au cas où vous ayez un doute, muarf), mais j’ai un filleul, le fils d’Océane, que je vois trois fois l’an. Donc niveau éducation et tous ces trucs-là je n’ai pas grand chose à dire, sauf qu’encore que j’ai une idée assez arrêté sur une question : la baffe.

Moi j’ai été élevé à la baffe. J’étais persuadé que mes parents avaient le droit de me tuer si besoin et qu’ils le feraient si je dépassais les limites. 7h48 trouve ça horrible comme sentiment, Océane le comprend bien parce qu’elle a eu à peu prés le même genre d’éducation que moi.

Sur moi ça a marché, j’ai commencé à faire n’importe quoi à l’âge adulte, mais j’ai été un enfant model. Bon la suite laisse à réfléchir, je suis d’accord ! Comment mes parents pouvaient imaginer que j’allais finir pédé, alcoolique et drogué !

N’empêche que petit et surtout ado, je me suis tenu à carreau de peur de ce que mes parents me feraient si j’étais pris. Je n’ai jamais séché un cours par exemple, la seule chose interdite que je faisais, c’était fumer ! Voilà…

Océane est d’accord avec moi, quand son fils dépasse les limites, il est puni, si la punition doit être une baffe, c’est une baffe, pas de sentimentalisme à outrance. Bien sûr elle n’aime pas ça, lui donner une claque ou une fessée, mais elle le fait si besoin.

Moi jamais je me permettrais de le punir ou de le baffer, ce n’est pas mon fils (et puis avec moi il est sage !), par contre je lui ai toujours dit que si un jour il me frappe ou si je le vois frappé sa mère, je lui en fous une, ça sera automatique !

En revanche 7h48 est contre la baffe. Elle me dit que c’est avouer qu’on a échoué que de frapper un enfant au visage. Elle pratique la fessée, mais junior a dû prendre 5 claques sur les fesses dans toute sa vie ! Et que du coup ça la ferait chier si un prof mettait une baffe à son fils…

Oui parce que le débat est parti de là ! Je trouve ça normal que les profs puissent inspirer la peur et la crainte, aucun prof ne m’a jamais frappé, et dans toute ma scolarité j’ai vu deux fois un prof mettre une baffe à un élève. De mon temps et là où j’étais, c’était pas grave, les profs en questions n’ont jamais eu un avocat au cul ! (l’avantage de grandir au milieu des paysans !)

N’empêche que je savais qu’ils le feraient si je leur manquais de respect et si je me tenais pas à carreau, et ça avait beaucoup plus d’effet sur le petit garçon que j’étais que la promesse d’écrire un mot à mes parents !

Donc voilà, je suis pour la réhabilitation de la baffe ! Et j’emmerde les Dolto et consorts ! Comme disait mon père « baffe du matin, journée avec entrain ! »…

So what ?

Comment ça déchire tout en string ça !!!!! Mais grave...



P!nk, je t'aime, épouse moi!

Je n'ai que ça à dire...

7h on se fait la prochaine tournée ????

mercredi 3 septembre 2008

Tiens bon la corde !

Je suis de très bonne humeur, ne me demandez pas pourquoi, j’en ai moi-même pas la moindre idée ! Un espèce de vieux sentiment d’euphorie s’empare de moi depuis que je suis debout, et telle la reine abeille le matin de ces premières règles, je virevolte dans tout l’appartement attendant qu’une nuée de bourdon viennent me prendre violemment en plein vol (et oublier leur pénis dans mon cul !).

Je déraille en fait…

Je pense plus simplement que j’ai une remontée qui sort de je ne sais où. Ça m’arrive de temps en temps, mon corps doit stocker de la coco et de la md dans des endroits que seul je possède, et il m’en distille quand le besoin se fait sentir…

Il est bien mon corps !

Oui parce que j’ai reçu 30 réponses négatives suite à ma frénésie de candidature de la semaine dernière, à cela s’ajoute ma catastrophique situation financière (j’ai payé hier le loyer d’août !), ma non-vie sexuelle (maintenant que je suis guéri, ben personne il veut de moi !), et mon grand sentiment de solitude ! (là j’ai pas d’explication, plus entouré que moi, tu es une rock-star, et encore, j’en connais qui ont moins de boulets que moi aux pattes !)

Bref…

Je pense que le fait que ma balance s’obstine à marqué 85,1kg tous les matins depuis trois jours, doit jouer sur ma bonne humeur ! Et ce, même ce matin, alors qu’hier soir j’ai mangé comme 28 chez maman 7h48 (magret mon amour), et que j’ai eu mal au ventre comme jamais jusqu’à 14h aujourd’hui ! Ben non, toujours pas un demi-gramme de repris…

Je sais pas quand ça va revenir, mais je sens que je vais mal le vivre !

Pour le moment donc je papillonne, je m’occupe (je fais le ménage), je tire des plans sur la comète (tient et si je partais à New York avec ma première paye ?), et planifie l’avenir (un lifting des paupières ça coûte combien ?).

Je déraille quoi…

Allez, je retourne à mon occupation préférée du moment : je vais nettoyer mon placard ! Donc ça veut dire tout sortir, tout nettoyer, tout désinfecter, et tout reranger par ordre alphabétique (oui les chaussettes, je les range par ordre alphabétique !).

Et après ? Ben après je me jure d’arrêter la drogue, comme à chaque descente !

Bonne journée les gens !

lundi 1 septembre 2008

I'm in love

Comme je suis débordé dans ma vie de chômeur, je passe beaucoup de temps sur Youtube !

- Bouh c'est pas bien tu devrais chercher un boulot...
- J'ai envoyé 184 CV la semaine dernière, je sors d'un cancer en phase terminal du colon, j'ai failli mourir, et je t'emmerde !


Donc, dans mes pérégrinations youtubesques, je suis tombé sur ça:



Comment vous dire ça avec des mots simples... J'adiore!!!! (oui, j'aDIORe, du verbe Gucci au Prada de l'indicatif!)

Donc j'ai fouillé un peu, et je suis tombé sur les oeuvres de ce gentil garçon qui se fait donc appelé Or-J (un mec qui s'appelle "orgie", franchement, il cherche pas le gode pour se faire mettre lui?). Son site (c'est un skyblog, il pouvait pas être parfait non plus!)

Petite sélection non-exhaustive de mes préférées :







Et puis ma chouchoute :




Franchement, il dégoise pas sec ce petit ? Moi je dis il faut l'encourager pour qu'il continue, alors allez lui dire qu'il est beau et qu'il sent bon le sable chaud... Moi je m'en lasse pas... Bien sûr c'est pas sans rappeler un certain couple très connu des pédales blogueuses qui en mouillent encore leurs culottes rien qu'à l'évocation de leur petits noms, les célèbres Pedj et Kelly, mais bon on peut pas tout inventer tout le temps !

Tient, un petit Pedj et Kelly pour la route, parce que je m'en lasse pas non plus !








Ps: je veux le même à Noël !!!!!! J'adore les bad boys ^^

85

Je mesure 1m94, d’après les sites spécialisés au vue de mon âge, je devrais peser 82kg. Je suis d’accord, à 82kg je n’ai pas de ventre et ça me va très bien (j’aime les garçons qui ont du bidou mais je ne supporte pas ça sur moi, voilà). Donc on monte sur la balance : 86kg !

Mais non, je me suis trompé, je suis pas grosse, je suis obèse !

o_0'

Oui le fast food deux à trois fois par semaines, 1,5l de coca par jour, des gâteaux et des bonbons en permanence, ça aide pas à perdre du poids. Il semble donc évident de dire qu’il faut que je change deux trois trucs dans ma vie !

Au moment où débute cette réflexion, nous sommes début juillet. Je me dis que l’été est le meilleur moment pour perdre deux trois kilos, voire cinq ou six dans mon cas ! J’ai le temps d’être crevé par le manque de protéines (je bosse pas), et je peux être irritable à souhait (je vois personne, sont tous en vacances ces cons !).

Malheureusement pour moi, ce programme d’enfer sera mis à mal dès le début par un passage chez la grand-mère, en trois jours, j’ai pris trois kilos, imparable ! Le reste des vacances dans le sud ne sera qu’une succession de bouffes et de beuveuries ignobles, moralité début août je suis à 88kg !

Mouais, on s’approche pas vraiment du but là !

Mais qui prend deux kilos quand il veut en perdre 4 ? Qui à part moi ? Je me désespère…

Je me dis donc qu’il faut choisir une méthode plus radicale ! Une fois rentré à Paris, j’achète de la soupe pour tenir une semaine. Une semaine où je ne boufferai que de la soupe, et rien que ça ! Si je perds pas 5 kg avec ça !!!!!!

Mais la motivation me fait cruellement défaut. Et à chaque soupe avalée, s’en suit le repas suivant un steack ou des lasagnes ou un hamburger ou une pizza, bref ça prend pas le truc ! Par contre j’ai énormément réduit le coca, une bouteille d’1,5l me fait 3 jours, ça c’est un miracle !

Oui parce que j’ai changé autre chose en même temps dans ma vie, que j’aurais peut-être pas du faire en même temps. Je me suis interdit de fumer ailleurs que dans ma cuisine. De ce fait je suis obligé d’arrêter de regarder la télé ou de blablater sur msn (ou sur un chat de cul), et du coup je fume beaucoup moins. Le corollaire de la clope chez moi c’est pas la café, c’est le coca, d’où la diminution du coca !

Corollaire numéro deux : j’ai faim ! (ben oui je passe d’un paquet par jour à 5/6 clopes)

Donc après deux mois de « régime à ma façon », qui soit dit en passant ressemble à tout sauf à un régime, je suis passé de 86kg le 1er juillet à 88,9kg jeudi 29 août ! Ahahah trop drôle le Gauthier !

Ce matin je me suis pesé : 85,1kg, merci la grippe intestinale, il m’en faudrait une deuxième pour perdre encore 3 kilos… Pfff… De toute façon je vais tout reprendre il paraît, tout le monde me dit ça ! Parce qu’en fait c’est juste que j’ai les intestins vides, je n’ai pas perdu de graisse ou autre, juste ce que j’avais dans les tuyaux que j’ai plus et qui va se reconstituer !

Ça veut dire que j’ai en permanence 3kg de matière dans mes intestins ? En gros j’ai toujours 3kg de merde sur moi quoi ?

Eurkh

J’avais jamais vu les choses de cette façon…

« Et si je refuse de manger, je vais rester belle et svelte ? »
« Oui Marie-Nadine, tu seras le plus mince et le plus beau des cadavres ! »

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