mardi 29 décembre 2009

Le Père Noël existe vraiment...


Oui car dans sa hotte ils nous a amené un incroyable cadeau : le blog de 7h48, avec toutes ses archives, est de retour sur la blogopshère....

Vous allez pouvoir lire ou relire toutes les aventures de maman 7h et du vodka club en version originale.

C'est t'y pas un cadeau qu'il est génial ?

Merci petit papa nowel ^^

Attention, ce retour est limité dans le temps, donc n'attendez pas 2010 pour vous y plonger, il sera peut-être trop tard...




ps: j'en profite pour souligner le retour d'un ancien, qui nous revient des tréfonds de la déprime, on applaudit et on l'encourage, Martin est de retour !

Gras double

Je vais bien, je festoie grassement dans le sud. Je reviens bientôt avec de nouvelles aventures !

Bonnes fêtes.

samedi 26 décembre 2009

Comme un con...

J'attends Emma en bas de chez elle. J'ai 30 minutes d'avance (si c'est possible, bon ça n'arrive qu'une fois l'an, mais c'est possible). Elle est encore en train de taffer.

Ce soir, enfin si elle arrive avant que je gèle sur place, on fait Noël tous les deux. Je cuisine (j'aime Emma mais elle ne s'alimente que de pizzas sodebo et de chocolat), et après s'être pété le bide on va dormir tôt.

C'est moche de vieillir...

Demain je recuisine pour mon filleul cette fois.

Lundi j'arrete de manger...

Je suis obèse!

Bon week end de fête a toutes z'et tous.

mercredi 23 décembre 2009

Rugbymen en chaleur...

Gloire à CDDB et Matorif par qui je viens de découvrir cette vidéo. Et après on se demande pourquoi je fantasme autant sur les rugbymen !

Enjoy.


mardi 22 décembre 2009

Vive les mariées !

Petit résumé du week-end. Donc il y a quelques jours, j’ai assisté au mariage des deux tafioles perpignanaises. C’était…. Éthylique ! Je ne vois pas d’autres mots.

Jeudi donc, après un périple des plus intéressants, je suis arrivé à Toulouse. J’ai attendu que mon frère sorte du taff pour pouvoir lui piquer sa voiture et partir plus au sud. Je devais dormir chez lui (à Foix), et aller à perpi au petit matin du vendredi.

Ayant passé une journée très longue dans les transports, je me dis que vu le bol que j’ai ça va pas se passer comme je veux encore. Étant donné qu’il doit neiger sur le sud vendredi, je me dis qu’il vaut mieux que je parte dans la nuit, tant que le ciel est clément.

Sur le coup, je me suis senti con, rouler à 4h du mat, alors que j’avais VRAIMENT besoin de dormir, c’est idiot. J’arrive donc à 4h30 chez la bitch, je me couche, et je dors comme une merde. Le lendemain j’émerge vers 10 ou 11h, je sais plus, je regarde les infos, et je vois que toute la région sud ouest est bloquée par la neige.

Aurai-je eut une bonne idée pour une fois ?

Enfin bref, passons au résumé. Donc, vendredi on part avec 7h pour aller chercher ce qui nous manque pour l’enterrement de vie de jeune fille de la bitch. Il nous manquait des perruques et de la vodka.

En trois minutes on trouve ce qu’on veut. On se filme sur le trajet, il paraît d’ailleurs que je ne suis pas le prochain Spielberg. Ça ferait vomir de regarder ce que je filme ? Ben fallait pas me demander de filmer, na !

Je décide de passer faire un coucou à mon tatoueur. Juste un coucou. Juste une question. Je serais fort, je ne me ferai pas tatouer.

30 minutes après être entré poser ma question, je sors de chez le tatoueur avec ça :



Avant que vous commenciez à extrapoler : c’est mon poignet gauche…

Oui, je suis faible. Et pour une fois j’étais pas complètement bourré pour me faire tatouer (ça change !). Bref, je suis content, con mais content.

On file viteuf chez la bitch pour lui faire péter sa honte interstellaire (comme on dit, tu as voulu te marier ? tu assumes…). On lui fait avaler une vodka ou deux, on lui bande les yeux, et on l’habille.

Le déguisement : grand-mère. Donc on avait la totale : chemise de nuit à fleur, robe de chambre verte, charlotte (offerte par la madame de quick, il était beau !), sac tati et poireau, of course.

On lui donne un saladier avec des sachets de thé, des serviettes anti-fuite urinaire, de la pâté pour chat et des grilles de loto. Le défi : vendre le contenu du bol pour payer son repas du soir.

Il a fait le tour du centre ville en arrêtant les passants. Les catalans sont plutôt gentils et généreux. Sur 100 personnes arrêtées, 97 lui ont dit « bon courage » et 3 « félicitations ». Au final on se demande si les catalans n’ont pas un souci majeur avec le mariage.

Enfin, c’est juste une question…

Il a réussi à se faire signer un certificat de virginité par des policiers (morts de rire les policiers). Et il s’est fait plus de 50 euros en 1h30. C’est quand même super bien payé non ? Moi c’est décidé, j’enterre ma vie de garçon tous les week-ends. À Paris il y a suffisamment de place pour que je me fasse par repérer. On change d’arrondissement à chaque fois…

Ah oui, pour la petite blague, 7h et moi on avait des perruques (blondes et courtes), avec une paire de lunette blanche, pour être déguisé en MisterBitch. Le plus produit : le tee-shirt rose of course.

Bref, on était beau (et terracoté aussi).

Le soir, on est allé picoler de la sangria, puis on est allé manger (et boire). Bref, on a fini ronds comme des culs de pelles, mais vraiment ronds ! Je vous passe les détails, ça n’a aucun intérêt (surtout que je me suis foutu une honte interstellaire, donc je me tairai, je suis sûr que d’autres raconteront à ma place, les fourbes)

Le lendemain, ce fut douloureux, mais on a quand même émergé pour préparer la soirée. Les filles (y compris les mariées) sont allé se faire épiler, coiffer, maquiller, tout ça tout ça. Moi je suis allé rejoindre la maman et la mamie de la bitch pour décorer la salle.

Je vous passe les détails, mais ce fut rose et violet avec des nœuds et des bougies… Un truc de tafiole quoi !

Une fois tout bien fait, tout le monde beau, on est allé à la mairie pour écouter le maire faire un joli discours pour sa première cérémonie de pacs. Il était presque plus ému que les mariés, c’était mignon.

Après ça on est allé boire et manger.

Surtout boire en fait, parce que bon, manger c’est péché !

Le repas fut rigolo, j’ai rencontré pleins de gens que je connaissais pas, je suis tombé sur des lecteurs (suis con, mais je m’y attendais pas, oui je suis très con), et des bogosses.

D’ailleurs il y en avait un, hétéro bien sûr, beau comme un camion. Le truc, je l’ai vu arrivé, j’ai cherché l’emballage, je pensais que c’était mon cadeau de noël ! Tout comme je les aime qu’il était. Rien que d’y repenser, je suis ému (et humide).

On était un coin de tafiole à la table, ils nous l’avaient installé juste en face l’ultime bogosse hétéro. Moralité on a fait des flaques toute la soirée. Glamour of course…

Après le repas, on est allé changer MisterBitch. Mémorable comment il s’est transformé. On vous sortira les photos, sûrement. Et on a filé au pot chic. On a fini rond comme des culs de pelle (encore une fois). Jusqu’à ce que les mariées rentrent pour profiter de leur nuit de noce (la tête dans la cuvette). Avec 7h on s’est achevé jusqu’à la fermeture. On a fini en after chez des gens bizarres. On a repris nos esprits très vite et on s’est enfui pour aller dormir (enfin).

Le dimanche fut inutile et douloureux. On a décuvé au mac do puis tout le monde est rentré chez soit pour mourir en paix !

Moralité : le mariage c’est bien, mais le prochain il va falloir changer deux petites choses : déjà il faut le faire en été, parce que moi j’ai failli perdre mes tétons à force de me les geler. Et ensuite : il faut éliminer l’alcool. Parce que j’ai perdu 50% de mes deux neurones restants là quand même…

Bref, c’était gentil et mignon, quoique douloureux et difficile.

Et je le redis ici : félicitations Etienne et Sacha ! Je vous souhaite plein d’amour !



Petit rajout : les vidéos du mariage (aussi disponibles sur le site de Misterbitch, of course)





vendredi 18 décembre 2009

Ayé !


Ze suis à Perpignaaaaaaaaaaaaaaan !

J'ai retrouvé mes deux counnasses de coupines, tremblez débitants de vodka des PO, on est là tous les trois !

(lundi je suis mort, mais heureux)

Bonnes vacances les z'enfants.


jeudi 17 décembre 2009

Une question de karma

Il y a des gens qui ont un bon karma quoiqu’il arrive. Vous savez, celui qui va trouver un billet dans la rue alors que vous marchez deux pas derrière lui. Celui qui va jamais faire plus de deux minutes de queue au supermarché. Ou encore celle qui va recevoir par erreur les invit’ pour les soldes de presse… J’en passe et des meilleures, vous avez saisi le concept.

Puis y a les autres, dont moi, qui sont pourris jusqu’à la moelle quoiqu’ils fassent. Pour illustrer mon propos je vais parler de ma petite personne (en même temps j’adore ça parler de moi, ça tombe bien non ?)

Cette année, j’ai principalement pris le train pour partir en vacances. Le TGV a quand même un confort très appréciable en première, et je m’y plais pas trop mal. En plus la gare est proche de chez moi, donc c’est tout bénèf’. Enfin, quand on voit le prix des billets d’avions, ça fini de refroidir.

Mais voilà, comme j’ai du bol, sur 4 allers-retours effectués cette année, j’ai eu 7 retards !

Si si, vous lisez bien, je prends 8 fois le train, et 7 fois il y a une couille. Et quand je dis retard, c’est pas 10 min, non moi c’est tout de suite 2h !

Alors avec les 5h30 de trajet de base, ça commence à faire beaucoup ! Je me souviens avec émotion quand avec 7h on a passé 2h30 en gare de Bordeaux à attendre alors qu’on était ravagé parce qu’en after… Et on attendait quoi ? Le conducteur du TGV. Oui, moi quand je prends le TGV il manque le conducteur, c’est pourtant essentiel comme truc ça !

Je parle même pas de la fois où on est resté coincé sur voie (donc tu peux pas sortir fumer par exemple) pendant 2h, à 5 min d’une gare, parce que le train de devant était en panne. Cette fois là fut la plus douloureuse puisque tout le monde s’est jeté sur la bouffe et on est tombé en panne assez vite.

Recette pour un bain de sang : réservez un Gauthier dans un TGV surchauffé, privez le de nicotine, d’eau, de coca et de nourriture pendant 2h, puis allumez. 50 morts garantis !


Et puis il y a eu le train loupé à 2 minutes, et dans la même journée je me suis trompé de train, donc en plus j’ai payé une amende alors que je venais d’acheter un billet plein pot.

Bref, je me le suis promis, le train c’est fini. Bel et bien FI-NI !

Donc cette fois, j’ai pris l’avion. J’ai acheté mes billets à l’avance pour ne pas qu’ils me coûtent trois bras. J’ai choisi un horaire en adéquation avec mon style de vie (milieu d’après-midi, comme ça on évite l’heure de pointe du soir tout en se protégeant du « aie je me suis pas réveillé, merde ! »).

Je me lève donc en ce joli jeudi de décembre vers 10h30 du matin, mon vol est à 15h20, je suis large !

Je m’étire dans tous les sens, je me traîne jusqu’à la cuisine pour me faire un bon thé bien chaud, et je jette un œil hagard par la fenêtre, et là oh merveille : de la neige !

J’aime la neige…

Mais je n’ai pas réalisé tout de suite ce que ça voulait dire…

Imagine ami lecteur, prendre un bus quand il neige à Paris. Au lieu de mettre 40 minute pour faire de chez moi à Orly, déjà ça m’a pris 2h. Ensuite, l’aéroport en lui-même, un véritable bonheur !

Comme ils ne sont pas capables de déneiger toutes les pistes, les vols accusent jusqu’à 2h de retard quand j’arrive. Mon vol est à 15h20, il est 14h50, je passe donc devant tout le monde pour jeter ma valise au cas où le mien soit le seul à l’heure…

Je suis assis devant la porte d’embarquement à 15h15, je vois que mon vol est à l’heure, tout va bien. Je me dis que j’ai évité le pire, et le fait d’être presque à l’heure compense la grosse poussée de stress que j’ai eue dans le bus.

Ils annoncent 15 minutes de retard. Tout va bien, je m’énerve pas, 15 minutes c’est rien !

On monte dans l’avion, et le commandant de bord fait une annonce : « Mesdames, Messieurs, vu le temps actuel, il faut dégivrer l’avion avant de décoller. Il n’y a que 4 machines sur les aéroports pour faire ça. Vu le nombre d’avion qui doivent décoller, notre attente est estimée à au moins 1h, mais sûrement 2h. Merci de votre compréhension. »

AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH


Je viens d’avoir la sale môme au tel, elle me confirme que Aéroport de Paris c’est des glands, et qu’ils ont bien que 4 machines pour tout le trafic. Comment veux-tu que ça fonctionne ? Vu le prix des taxes aéroport, et je ne parle même pas des 7,5 euros que j’ai payé pour un coca et un éclair au chocolat (seule nourriture solide qu’il semble rester dans tout l’aéroport), ils doivent bien avoir les moyens d’en acheter d’autres des bidules qui dégivrent !

Je vais bien, tout va bien, je m’énerve pas. Ce soir je dormirai dans le sud, même si je mets 7h à arriver.

Au final ça durera aussi longtemps qu’un TGV avec retard, pour deux fois plus cher quand même.

Je suis maudit, je suis pourri, j’ai dû faire des trucs horribles dans une autre vie, c’est inimaginable.



Ps : il semble évident que tous ces retards de vols ne sont dus qu’à un seul facteur : moi qui prends un avion. Alors je m’excuse auprès de tous les gens qui sont bloqués à cause de moi.

Pps : 7h est dans un TGV elle, et il n’y a même pas 5 min de retard. Elle va arriver avant moi au final !

Ppps : verdict de la journée : parti à 13h de chez moi, arrivé à 20h chez ma mère… 7h, donc 2h de plus que le train… Légère envie de pleurer là quand même…

mercredi 16 décembre 2009

Une parodie qu'elle est drôle...

Lady Gaga revisité par des fous ça donne quoi ?

Ça donne cette petite sucrerie trashouille qui fait du bien par là où elle passe...

On dit merci MisterBig pour la trouvaille (oui je reconnais quand c'est pas de moi quand même !)


mardi 15 décembre 2009

Je crois bien que j’ai un problème…

Ouais, j’adore donner des titres de chansons ringardes à mes articles, et alors ? Vous savez bien que c’est pas du Proust ici !

Bref, je ne vais pas vous parler d’amour, non, jamais, enfin pas en ce moment en tout cas… Non, je vais vous parler de sexe. Il y a quelques semaines, j’ai fait une pause dans mes conneries, et pour m’aider à y voir plus clair, j’ai pris un traitement à base d’antiD et d’anxyo.

À l’arrivée, ça n’a rien réglé, en revanche, j’ai découvert que mon corps pouvait très bien tomber en panne. Et quand je dis mon corps, je parle de mon pénis et de ma libido inexistante. Un mois presqu’entier sans avoir envie de déflorer le moindre petit rugbypède à peine pubère que je pouvais croiser.

Un mois c’est long. Surtout pour moi, vu que mon record depuis la perte de ma virginité était de trois semaines d’abstinence pour cause de tri-T préventive tueuse de libido. Depuis, j’ai arrêté les médocs. Pas que je sois guéri, non, loin s’en faut, mais bon vu que j’avais fini par mélanger alcool, médocs et drogues, je me suis dit que pour prolonger ma vie, il valait mieux que j’enlève une inconnue de l’équation.

J’ai donc repris ma vie là où je l’avais laissé, en vrac, au fond du trou. J’ai retrouvé ma pelle et j’ai repris mon entreprise de démolition-forage.

Mais, j’ai dû casser quelque chose en route. J’ai retrouvé toute ma « vigueur », entendez que je bande sans aucun problème, je jouis sans aucun problème aussi, et même que c’est très agréable dans le fond. Mais je n’ai plus envie de baiser tout ce qui bouge.

En fait, j’ai même envie de baiser strictement personne. Et ça, c’est grave.

En l’espace de quelques semaines j’ai plus de fois dit « non » que dans toute ma vie d’adulte. Pour avoir baiser du thon, et assumer mon coté fille facile, je ne pensais pas un jour me priver à ce point. Et avec des bogosses en plus. Des trucs dignes d’un scénario de film de cul (on se souvient tous des pompiers hétéros du banana par exemple).

Mais non, j’ai pas envie. Encore ce week-end, un mec est venu dormir chez moi, et ben j’ai fait un demi-calin, puis je l’ai supplié de me laisser dormir sans me toucher. Il a pas trop compris le pauvre, il a même été super vexé je pense. En même temps, je l’ai pas foutu dehors parce que je voulais pas de lui, je voulais juste dormir avec lui, mais pas le sauter.

Est-ce que je vieillis ?

Je crois que j’ai surtout atteint un nouveau pallié dans ma dépression. J’en suis à un point où même baiser à couille rabattue ne me satisfait plus. Non, j’ai besoin d’autre chose, de plus en fait. J’ai besoin d’amour ?

Non faut pas pousser…

Mais je pense que j’ai besoin qu’on me voit autrement, et le mec qui s’éclate en boite et baise à tout va, c’est pas ce que j’ai envie qu’on voit. Pour le moment en tout cas…

Le souci c’est que j’ai toujours le même appétit sexuel dans le fond. Mais je ne trouve personne avec qui l’assouvir…

J’ai bien quelques noms qui me viennent, mais bon mes ex sont loin et/ou maqués et heureux, donc je peux pas…

(Pathétique non ?)

M’enfin, l’avantage, c’est que cette année pour noël, j’aurai pas une nouvelle IST !

Quoique, suis capable de choper un truc même sans forniquer, j’ai toujours été très doué pour ça…

^^

Allez, je vais me connecter sur un chat de cul, pour voir si l’envie peut revenir, ou pas.

mercredi 9 décembre 2009

Y a des jours comme ça…

... où je me rends compte que mon ex-pote de beuveurie se marie dans une semaine et où une autre folle tordue avec qui je faisais les 400 coups m'apprend qu'il achète un appart !

Et moi ?

Ben moi ce matin je me suis fait engueuler par le dirlo parce que j'étais en retard, panne d'oreiller... Mais bon, après l'engueulade, je lui ai fait remarqué que m'engueuler comme un élève ne lui permettrait pas quand même de me coller ou d'appeler ma mère !

C'est moi ou je régresse vraiment ?

^^

Tant pis, je vais aller faire cours et je réfléchirai à ma vie plus tard !


lundi 7 décembre 2009

Bonne Saint Climat !

Aujourd'hui c'est la Saint Climat... Je voulais vous faire tout un article sur le sujet, mais je suis un peu fatigué. Donc je repousse l'exercice...

En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et vive les conférences internationales !

Je vous colle quand même le film d'ouverture du sommet, ça fait toujours plaisir :


jeudi 3 décembre 2009

And the winner is…

… moi !

Il y a des moments dans la vie où j’ai vraiment, mais alors vraiment, l’impression de vivre dans un sitcom. Alors après, le sitcom, ça peut être n’importe quoi, en général c’est du Sunset Beach (stupide à souhait, irréaliste en diable, mais bon après tout, tout est possible dans ce bas monde !), et puis certains soirs, petit jésus est en forme, et là je bascule dans la 4ème dimension, je suis un personnage du cœur a ses raisons.

C’est ce qui s’est passé lundi soir. Je vous raconte ? Ok, je vous raconte…

Lundi soir donc, après un week-end bien mouvementé où j’ai corrigé des tas et des tas de copies, où j’ai rempli des bulletins à coup de « Heureusement que Marc ne peut pas faire pire le trimestre prochain ! » (véridique, j’ai juste changé le prénom), j’avais besoin de me détendre.

J’avais le choix entre un repas tv, et une sortie en boite… Cruel dilemme. Heureusement que mon ami Baron Rouge a judicieusement perdu son travail récemment, en fait lundi c’était même son dernier jour. Je lui propose donc d’aller fêter ça dignement quelque part sous une bouteille de vodka.

Inutile de vous préciser que le Baron il a dit oui (alcoolique va !). On se retrouve donc au Banana vers minuit trente. Il n’y a pas grand monde, la musique est drolissime (genre folivores, eurkh !), on boit et on danse, tout va bien (enfin le Baron danse, moi je sais pas faire, et puis j’avais soif, na !).

Alors que je suis en train de discuter avec une fille, un mec m’interpelle et me demande de venir m’asseoir à côté de lui. Je lui avais demandé quelques minutes auparavant s’il était un pote d’un groupe de pompier de Paris que je connais, il avait répondu que non, je pensais qu’il voulait donc continuer la conversation.

Il me fait asseoir entre lui et un de ses potes, il pose sa main sur ma cuisse tandis que son pote, tout sourire charmeur, me prend une main et la pose sur sa cuisse. Je me dis intérieurement « je sens que je vais rire, je sais pas pourquoi, mais je le sens ! ». Et là il me dit :

- On est effectivement des pompiers de Paris nous aussi, bien qu’on ne connaissent pas tes potes. On est hétéro, et avec mon pote on aimerait bien se taper un mec !
- (moi qui fait semblant de pas comprendre) Ah ben ça tombe bien, il y a quelques pédés ici… Faites vos courses !
- Non, tu n’as pas compris, c’est toi qu’on veut !


À ce moment précis, j’ai explosé de rire. Je n’ai pas pu me contenir. Il fallait voir leurs têtes toutes mignonnes. Ça ne cadrait pas du tout avec les personnages (hétéros bien bourrins, bien virils), ni avec le discours (la traduction de ce qu’il venait de me dire aurait pu être « viens, on va te baiser sale chienne ! »). Bref, c’était trop drôle.

Ils ont eu l’air de se vexer. Je l’ai répété à tous les gens que je connaissais (en gros 85% des clients à ce moment-là), et ils ont quitté le boite. Je pense qu’ils ont eu un peu beaucoup honte. Bon, ok c’est pas gentil, mais franchement vous auriez fait quoi vous ?

Ndlr : surtout qu’il y a de très fortes chances pour qu’en fait tout ce qu’ils veulent soit attirer un pédé dans un coin sombre, pour au mieux lui piquer ses affaires, au pire laisser libre cours à leur homophobie en lui cassant la gueule !


Pensant que j’avais eu mon lot de trucs drôle pour la soirée, je me suis mis à boire comme un trou (oui je n’étais pas bourré pour l’épisode précédent). Alors que je papote avec une fille dans le fumoir, je remarque que des gens derrières moi ont un fort accent anglais. Étant de nature très curieuse, je leur demande d’où ils viennent. Il y a une anglaise et une américaine. Le mec qui est avec elles ne dit rien lui, je repose donc ma question.

En fait il ne parle presque pas français, donc il n’avait pas compris. J’enclenche le mode « english fluent because i’m drunk on », et je parle anglais. Le garçon est plus grand que moi, pas très épais, relativement efféminé, habillé très fashion, très jeune et black. Alors que je m’attends à ce qu’il me dise lui aussi qu’il est anglais ou amerloque, il me sort qu’il est norvégien !

J’ai pas pu m’empêcher de rire. La première fois que je tombe sur un pédé de Norvège, il faut qu’il soit black ? Si c’est pas de la malchance ça quand même… (je vous ai jamais parlé de mon fantasme du beau blond musclé et imberbe venu de Scandinavie à dos de renne pour m’emmener dans la maison du père Noël ?).

Bref, il s’avère que ce garçon est très gentil, donc on papote un long moment. Et au milieu de rien, il me dit « i really like you ! », et il tend ses lèvres vers les miennes. J’esquive en engageant la discussion avec la première personne qui passe à moins de 1 mètre de moi, et je le plante là, la bouche en cœur…

C’est pas très gentil, mais bon, il ne me plait pas du tout. En fait, je ne sais pas dire « je ne suis pas intéressé » de façon gentille ou courtoise. Soit je le dis et c’est méchant, soit je suis incapable de faire ou dire quoique ce soit de peur d’être méchant. Donc en général, je ne fais rien (sauf quand je suis vraiment bourré), je pars, et les gens comprennent sans que j’ai besoin de le dire !

Je pensais donc que ce gentil scandinave au teint hâlé allait comprendre tout seul. Que nenni ! Il reviendra à la charge toutes les 15 minutes jusqu’à la fermeture. À la fin, je ne répondais plus rien, je me contentais de sourire (parce que je suis jolie). Il faut aussi savoir que Baron m’avait lâchement abandonné parce que trop saoul. Donc j’étais relativement tout seul…

Tout seul, non. En fait je papotais avec pleins de gens que je connaissais. Dont une fille, plutôt grande gueule. Le truc c’est que je la connaissais, oui, mais je ne me souvenais plus comment, ni pourquoi, et surtout quand je l’ai vue, je me suis dit « aie, je sais pas pourquoi, mais j’ai pas envie de la voir ».

Forcément, vu qu’il n’y pas plus faux-cul que moi, je lui suis tombé dans les bras avec un merveilleux « ma chériiiiiiie, ça fait trop plaisir, tu m’avais manqué, comment vas tuuuuuuuuu ? », alors que je me rappelai même pas de son prénom…

Au fur et à mesure que la soirée avance, son comportement me conforte dans mon idée que j’avais pas envie de la voir. Rien de grave, mais elle est nerveuse, grande gueule, et ça me stress ce genre de gens, surtout en soirée. Mais elle ne fait rien de vraiment gênant, donc je me dis que je devais être fatigué quand je l’ai rencontrée pour avoir développer une telle aversion.

Le moment de la sortie de boite arrive. Le norvégien et la grande gueule se retrouvent en même temps que moi dans la rue. La grande gueule commence à prendre les gens par le bras et à dire « allez, on va boire quelque part, on dort où ? je sais pas où passer la journée… t’as pas 50 euros à me dépanner ? ».

Ça y est, je me souviens, c’est ZE boulet de fin de soirée. La meuf que j’avais mis 1h à la semer dans Paris la dernière fois. Quand elle tient un os, elle le lâche plus. Tout me revient me mémoire d’un coup. Je m’éloigne donc du groupe qu’elle avait formée, en disant au revoir de loin, et je fonce vers le métro pour aller me coucher.

Le norvégien me tombe dessus comme la misère sur le pauvre monde. Et merde… Il me propose de venir chez lui. Il a un grand appart sur l’île Saint Louis, et bla et bla et bla. Je dis et redis que je ne suis pas intéressé. Il me demande si j’ai un petit copain, la réponse est non, donc il ne comprend pas que je ne veuille pas de lui, là, il m’énerve donc je lui dis : « Tu ne m’intéresses pas sur le plan physique ou sexuel, je ne te trouve pas beau quoi ! ».

C’est un peu brut de décoffrage, même pour moi. Parce que bon il est gentil et agréable, et je voulais pas lui parler méchamment. Là, il se démonte pas et me répond un truc en anglais. Alors je ne sais pas si j’ai mal compris ou mal traduit, mais en tout cas il semble que ce garçon m’ait dit « j’ai un grand cœur, certes, mais j’ai surtout un cul bien profond ! »



Je suis parti en rigolant. Que pouvais-je faire d’autre ?



Voilà une soirée ordinaire dans la vie de Gauthier.

lundi 30 novembre 2009

Jetez donc la première pierre !

Dans mon dernier article, je vous contais mes dernières aventures administratives. D’habitude quand j’écris quelque chose qui va déclencher les foudres de mes lecteurs bien pensants, je m’en doute grandement avant de cliquer sur « publier ». Mais là, je dois dire que je m’y attendais pas du tout…

La droite populiste a encore des beaux jours devant elle dans ce pays !

Même si je suis chez moi, que je publie ce que je veux, et que je n’oblige toujours personne à me lire, je vais quand même répondre :

Oui vous avez raison de vous indigner.

Je profite des sous des pauvres contribuables honnêtes pour payer mon alcool et ma drogue... Je mérite de me retrouver SDF, vraiment...

La France ne peut pas prendre en charge les gens qui ne bossent pas, il n'y pas assez de sous dans ce pays...

Surtout que c'est clair que tous ces gens profitent du système, ils le font exprès !

Personnellement, entre vivre du RSA et gagner 38000 euros par an, mon choix est fait, je prends le RSA !

Et si je bois autant, si je suis devenu cocaïnomane, c'est uniquement parce que j'ai pas envie de bosser, non j'adore ma vie !

D’ailleurs, je ne déprime pas, non, c’est l’excuse que j’ai trouvée pour que mon médecin me prescrivent tous ces médocs que j’affectionne tant. Grâce à eux je suis un zombie sans libido et sans émotion. C’est une chouette vie ! Et quand j’arrête d’en prendre je redeviens une épave incapable de rien faire sans sa drogue !

...

Bande de cons...

Je vous souhaite une chose : vous retrouver au chômage de longue durée. Une fois que vous serez obligé de faire un choix entre « manger de la viande ou payer l’EDF », une fois que vous aurez passé deux ans de votre vie à vous dire que vous être endetter sur 10 ans pour financer des diplômes avec lesquels vous pouvez vous torcher et sûrement la chose la plus débile que vous aillez faites, après avoir entendu de la bouche de 80% de vos amis ou famille que de toute façon vous le faites exprès de ne pas trouver du taff. Alors on verra dans quel état vous serez.

Moi je n’éprouve aucune honte à recevoir de l’argent de l’état. Mais alors aucune. Et même je trouve que j’en reçois pas assez. Et je me contrefous de ce qu’on pense de moi.

Je sais que si j’en suis là maintenant c’est ma faute. Je n’ai pas fait les bonnes études, je n’ai pas fait les bons choix pro. Je n’ai pas su transformer l’essai dans mon dernier véritable job. Je suis incapable de m’adapter à un monde pro dans lequel je dois montrer les crocs. Enfin, au lieu de me remettre en question, je me suis laissé glisser dans une débauche confortable, je n’ai réalisé tout ça que bien trop tard. Je le sais, je fais avec, je n’ai pas besoin qu’on me montre la voie !

Non ce qui me fait mal c’est de penser que c’est avec ce genre de discours qu’on se retrouve à élire des cons qui savent très bien surfer sur les peurs des braves gens qui payent des impôts. Ces mêmes gens qui n’ont d’ailleurs aucune idée de comment le budget de la France est établi. Qui sont incapables de se rendre compte du niveau d’imposition réel des ménages français comparés aux autres pays riches.

À tous ces gens, je leur promets un avenir radieux, repli de gouvernements populistes qui iront dans leur sens. Et je leur promets aussi un pays dans lequel il n’y aura plus de gens comme moi, soit parce qu’on nous aura foutu dehors, soit parce qu’on sera parti de notre plein grès ! (ou, plus probablement encore, soit parce que de toute façon je serai mort avant la fin de l’année !)

Je ne m’énerve même pas, non ça ne sert à rien. Et je rappelle à toute fin utile que si réellement c’est votre argent que j’ai bu ces derniers mois avec mon ancien RMI, alors vous n’avez pas vraiment grand chose à dire sur la situation des petites gens.

Vous ne comprenez pas pourquoi ? Mais voyons, le RMI était financé par l’ISF. Si vous râlez, c’est que vous payez l’ISF ! Non ?



Tout ceci est dans la droite ligne des gens qui « savent mieux que moi », et qui se permettent de faire ou de dire des choses « pour mon bien ».

Pensez ce que vous voulez de moi, mais je n’ai pas besoin qu’on me dise ce que je suis censé faire de ma vie. Je le sais très bien, je n’ai pas besoin d’une autre mère. Si ma vie vous dérange, regardez ailleurs, je ne force personne.

En revanche si vous faites ça pour vous donner bonne conscience ou vous conforter dans vos opinions populistes, vous êtes tombé sur la mauvaise pédale !

Sur ce, bon lundi à tous, je vais remplir mes derniers bulletins, et aller bosser pour gagner ma vie tout en priant pour avoir la CAF ce mois-ci !

Profiteur pourri que je suis…

jeudi 26 novembre 2009

Je suis pauvre, et alors ?

Ce matin, j’avais rdv au CAS de mon bled pour signer le contrat d’insertion. J’ai beau travailler, je touche toujours le RSA. Ben vi, c’est pas avec 500 euros par mois que j’arriverais à payer tout ce que j’ai à payer (rien que mon loyer, c’est plus de 700 euros !).

Je suis quelqu’un de respectueux et d’ordonné au niveau de l’administration. Je remplis donc mes fiches, je télédéclare, je réponds aux courriers, tout ça à temps, et même avec le sourire des fois. Mais voilà, j’ai oublié de signer ce putain de contrat, alors, hop, plus de sous.

C’est démentiel à quel point ils peuvent être rapide pour sucrer les aides, alors que quand il faut les payer, là, ils sont super rapides et efficaces. Mais bon, on va pas refaire le système hein, on n’est pas là pour ça…

Donc deux mois que je touche plus rien à cause de c’te putain de signature qui manque. Je me pointe donc ce matin avec mon plus beau sourire dans le bureau de la gentille madame qui s’occupe de mon dossier.

Alors que je m’attendais à un « bon, vous cherchez du travail ? bien, signez ici, merci au revoir ! ». J’ai eu le droit à un interrogatoire des plus poussés sur ma vie.

En fait, elle m’a fait parler et parler, histoire que je lui détaille mon budget. Je vous raconte pas la franche rigolade que ça a été quand elle a commencé à noter mes crédits, mes dettes, mes factures de portable ou de bouffe…

Bref elle a tout bien noté, dans un silence presque religieux. Et alors que je commençais moi-même à prendre conscience qu’en gagnant 500 euros par mois, j’en dépensais le quadruple sans aucun problème, elle me sort son air le plus grave et me dit « bon, et la commission de surendettement, vous connaissez ? »

C’est fou ce que j’ai pu me foutre des œillères pour ne pas voir la merde financière dans laquelle je suis. Mais là, avec cette toute petite phrase, j’ai pris conscience que j’étais pauvre…

Vraiment pauvre…

Bon un pauvre qui a 3 comptes en banque, une amex gold, qui bouffe dans des restos à 80 euros le repas et qui peut dépenser 400 euros dans une soirée en boite. Mais un pauvre quand même…

Comment j’ai pu en arriver là ?

Alors voilà, je suis reparti de là avec un formulaire pour demander la CMU, la carte de transport gratuite, et l’assurance que l’état ne fera plus rien pour moi si ce n’est m’inscrire sur un fichier de la Banque de France.

Ben vi, je gagne ma vie, donc je n’ai plus le droit au RSA (oui 500 euros par mois, ça veut dire « gagner sa vie » à sarkoland !).

J’ai le choix, soit je quitte mon emploi et je ne toucherai pas d’aide parce que je serai un fainéant qui lâche un CDI, soit je continue à bosser et, au final, je gagne moins que si j’avais refusé ce poste.

Joie, bonheur, délectation !

Heureusement que je dois me lever tôt demain pour assurer un cours facultatif, sinon je serais déjà complètement saoul en attendant mon dealer…

Le plus produit ? Je ne peux pas sortir ce week-end parce que je dois finir de corriger des tas de copies en vue des conseils de classes la semaine prochaine.

Tu déprimes ? Tu veux boire et te foutre minable ? Tu sais que ce n’est pas la solution et tu cherches un moyen de te divertir ? Fais comme moi, rempli des bulletins avec le sourire…

Je sais pas pourquoi, mais je pense que je vais pas être sympa dans les appréciations, il y a du « réussira… en prison » qui va fleurir !





Ps : oui je suis allé voir Le vilain aujourd’hui, et ce « réussira… en prison », je veux le placer dans un bulletin… Ça m’a fait hurler de rire ! Si tu ne comprends pas, va voir ce film, ça vaut le détour…

mardi 24 novembre 2009

Un film qui fait parler de lui...

... alors que personne ne l'a encore vu semble-t-il !

C'est ZE teaser dont toutes les tafioles parlent en ce moment, un film brésilien qui met en scène l'histoire (d'amour?) passionnelle de deux frères.

Après avoir vu la bande annonce, on comprend un peu mieux, même si mon brésilien est plus que basique (en fait j'y comprends rien à c'te langue, Baby boy n'a jamais pris la peine de me l'enseigner, le vilain...). Ça sent l'eau de rose alors qu'on parle quand même d'une relation incestueuse !



Et pour en rajouter une couche, voilà que les producteurs balancent une autre vidéo en forme de teaser où les deux adonis s'enlacent à en perdre haleine. Il existe plusieurs versions, j'ai choisi de vous mettre celle que j'ai trouvée sur le site de Têtu (il faut rendre à César, blablabla).



Bref, je me dis que c'est le genre de film qu'il ne faudra pas que je regarde un soir de déprime, non, ça c'est sûr, je suis persuadé que ça fini mal... Mais bon, ma curiosité (en plus de ma libido) est plus que piquée, donc je guette une mise sur le marché européen qui devrait se faire (toujours selon Têtu) sous forme de DVD sans passer par la case cinoche. Dommage !

Et dans la série "rienàvoirmaisçafaitdubienquandmême", une vidéo qui se regarde quand on est sûr que le patron ne fera pas irruption dans le bureau :



Bonne fin de journée à tous, je retourne à mes copies...





IMPORTANT :

C'est le 900ème message posté sur ce blog... 900, c'est inimaginable... Ça fait plus de 5 ans que vous êtes fidèlement là, alors je vous dis merci, 900 fois merci !

Dieu pour les nuls

Pour ceux qui suivent pas, je rappelle donc qu’en ce moment je suis prof d’Histoire. Bien qu’ayant fait des études assez poussées dans ce domaine, juste avant de bifurquer vers la science politique, je ne suis pas formé pour être prof. Entendez que je n’ai pas le CAPES et encore moins l’AGREG.

En fait l’année dernière le rectorat m’a dit « vous pouvez être prof, démerdez vous ! ». et m’a envoyé dans la fosse au lions avec comme seule formation la phrase de l’inspecteur d’académie qui m’a déclaré apte et qui était « vous êtes apte ».

Comment je suis trop armé du coup…

Bref, je m’en suis pas trop mal sorti. Le plus difficile n’est pas de préparer et de dispenser un cours, non le plus difficile c’est la discipline. Après quelques premières semaines rudes de mon point de vue, je me suis forgé un caractère et j’ai mis au point quelques combines pour tenir en respect mes hordes d’ados surexcités par leurs hormones.

Le deuxième point difficile, où je ne suis toujours pas au point d’ailleurs, c’est la mise en place des évaluations pertinentes pur faire progresser mes gamins et leur faire apprendre la méthode nécessaire à la réflexion et à la rédaction historique. Là je pêche toujours, je pense même que je serai jamais au point.

C’est logique pour moi, et je me rends compte que je n’arrive pas à leur décomposer tout ça pour qu’ils puissent apprendre. Bref, j’aurai été un bon orateur, en fait je suis un bon orateur, pédagogue même, mais pas pour évaluer.

Chacun son truc…

Mais cette semaine, je me suis pris une claque là où je ne l’attendais pas. Que ce soit pour mes secondes ou pour mes premières, le programme d’Histoire est truffé de notions de religions. En seconde, j’ai même un cours entier sur la naissance et la diffusion du christianisme. Je maîtrise on ne peut mieux mon sujet, vu que j’avais entamé, il y a quelques années, une maîtrise sur l’arianisme (ça ne parlera à personne, sauf aux quelques fous qui ont fait des études similaires aux miennes). Bref, juste pour que vous compreniez, il s’agit d’une hérésie de la branche des crises christologiques, c’est-à-dire des débuts du christianisme.

Donc niveau dogme, liturgie, et bondieuseries en tout genre, je suis calé. Le seul problème c’est que mes gosses sont majoritairement issus de familles juives, et n’ont aucune, mais alors aucune culture chrétienne.

Après un avertissement de rigueur en début de cours sous forme de « ici nous faisons de l’Histoire, pas du catéchisme. Tout ce que je vais vous dire dans ce cours doit être interprété de façon scientifique. Que vous croyez ou pas au message de Jésus et de ses apôtres, le propos n’est pas là. On étudie un personnage historique, qui a réellement existé, et son message religieux qui a fondé une des plus importante religion actuelle. On se place en tant qu’historiens et on laisse ses convictions personnelles au placard ! ».

La première phrase de mon cours est « Le Christianisme est une secte juive qui a réussi ». Ça plante le décor non ?

Résumons, voici un florilège des plus belles perles que j’ai eu depuis le début de ce cours :

- Monsieur, Jésus il a vraiment existé alors ? (ça faisait 15 minutes que je leur expliquais que Jésus avait une famille, un père une mère…)
- Mais, la Bible a été écrite par des juifs ? (en parlant de l’ancien testament)
- Jésus était rabbin ? Mais il était juif alors…
- Monsieur Jésus il a pas de père vu que c’est Dieu son père !
- Monsieur comment Dieu il a mis Marie enceinte ?
- Et Joseph, il faisait quoi avec Marie le soir pour qu’elle reste vierge ?
- Attendez… On ne peut pas tomber enceinte en étant vierge…
- Mais on ne peut pas marcher sur l’eau !
- Il est où le corps du Christ ? (je réponds que son corps ne peut pas être retrouvé vu qu’il a ressuscité et qu’il est monté au ciel) Mais alors comment on sait qu’il a existé ? Et puis on peut pas ressusciter…


J’en passe et des meilleures, jusqu’au point d’orgue venant d’une évaporée du fond « Monsieur, vous être en train de foutre en l’air toutes mes convictions religieuses, ça veut dire qu’on me raconte que des conneries depuis que j’ai 7 ans ? Je vais jamais m’en remettre… »



Et moi je fais quoi après ce genre de remarque ?

Ben je continue tant bien que mal mon cours en martelant toutes les 2 minutes « je ne suis pas en train de vous dire que c’est la vérité, je vous explique ce en quoi les Chrétiens croient et ce qui fonde la religion chrétienne, prenez du recul ! ».

Je suis épuisé…

Hier, j’ai été obligé de coller toute la classe parce qu’ils s’engueulaient tellement entre ceux qui croient en dieu et les autres, que je n’ai pas pu en placer une pendant 25 minutes !

Le plus drôle ? Je leur fais un devoir là-dessus la semaine prochaine, je pense que je vais avoir besoin de beaucoup, mais alors beaucoup de lexomil pour les corriger…

Je me sens très, mais alors très faible sur ma pédagogie, je ne pensais pas être aussi nul…

Là j’avoue, j’ai échoué, je m’en sors pas, c’est une horreur.

Tant pis, ils avaient qu’à engager quelqu’un qui a tous ses diplômes !

samedi 21 novembre 2009

Bree ?

Oui, c'est moi !

Après une journée à faire mon ménage à donf, corriger des copies, mettre au point de nouveaux moyens de torture pour mes ados, je vais me faire beau (enfin me rendre présentable, parce qu'on part de loin là quand même), et foncer à pleins de soirées sympas au 4 coins de la capitale.

Demain je suis mort... ou pas...

Des bisous et à bientôt pour le résumé !

mercredi 18 novembre 2009

Flashmob des enfers...

Je sais que tout le monde l'a déjà vu, mais depuis qu'on m'en parle je l'avais pas encore fait. C'est juste énooooooooooorme !!!!



^^

mardi 17 novembre 2009

Mise à jour violente

Je viens de publier trois article d’un coup. Le premier vous raconte mon week-end champêtre dans le Cantal, le second vous met en jambe pour l’acte final du divorce de mes parents, le dernier vous prouve, s’il en était besoin, que je suis vraiment taré.

Dans le prochain épisode de "Gauthier et sa vie de merde", je vais vous parler des gens qui s'invitent dans votre vie et foutent tout en l'air sous prétexte que "c'est pour ton bien!".

Teasing, teasing...

J’ai fait un rêve…

… assez bizarre, je vous raconte ? Allez, je vous raconte…

Cette nuit, j’avais du mal à dormir. En fait, je suis un peu à l’envers. Comprenez que j’ai beaucoup de mal à dormir quand il ne fait pas jour. Mais bon comme j’ai bossé hier et que j’étais bien nase, je me suis couché tôt, et j’ai passé la nuit à dormir par tranche de 20 minutes entrecoupées de sessions de 2h où j’étais bien réveillé.

Comme à chaque fois que ça m’arrive, mon cerveau s’emballe et je fais des rêves dignes d’un épisode de Médium…

Dans mon rêve donc, je rentre chez moi habillé comme en hiver avec mon gros manteau, mon sac est lourd, comme si je rentrais de cours avec plein de livres et des tas de copies à corriger. Au moment où je passe la porte de chez moi, je suis pas bien, je sens que je suis en danger, mais je ne sais pas vraiment pourquoi.

Ndlr : l’appartement en question n’est pas mon appartement actuel, mais dans mon rêve je sais que je suis chez moi…


Je fonce directement dans la salle de bain sans poser mon manteau et mon sac. Je suis en panique, je sais que quelqu’un va venir pour me tuer. Je pourrais fermer la porte de la salle de bain à clé, mais je préfère faire comme à chaque fois que je rentre chez moi : rentrer tout habillé dans la cabine de douche, et tirer le rideau.

Ndlr : ce n’est pas quelque chose que je fais dans la vraie vie, je sais que je suis jeté, mais pas à ce point quand même. N’empêche que dans mon rêve je sais que je fais ça tous les soirs en rentrant.


Au lieu de chercher à sauver ma vie, je sors de ma poche un sachet de drogue. Je commence à préparer ledit sachet avec mes accessoires pour pouvoir en prendre.

Ndlr : à force de se droguer, j’ai acquis une technique imparable qui me permet de me droguer limite en marchant sans avoir besoin de support. Je vous raconte pas comment ni avec quoi, mais le fait est que c’est très au point tout ça… Donc je peux faire autre chose en même temps. C’est important pour la suite du rêve…


Je sais que quelqu’un veut me tuer, mais je ne peux pas m’empêcher de me droguer. Je décide quand même de prendre une précaution supplémentaire, je sors un énorme couteau de chasse de mon sac et le mets entre mes dents, version Rambo quoi.

Ndlr : c’est un rêve, je maîtrise pas mes réactions débiles !!!!


Je continue à préparer ma drogue, le couteau entre les dents, les yeux rivés sur la porte qui devrait s’ouvrir d’une minute à l’autre. Et là j’ai un moment de lucidité. Je me dis « mais tu ne peux pas sauver ta vie correctement si tu es en train de te droguer ». Je regarde le sachet de drogue, le referme, et le range.

J’enlève le couteau que j’ai entre les dents et me tourne face à ma porte en me disant que je ne vais pas mourir ce soir…

Fin du rêve.

Je pense que mon subconscient essaie de m’envoyer un message, de façon très subtile, qui pourrait être interprété de la façon suivante « tu es sur le point de mourir à cause de la drogue, tu le sais, et tu ne fais rien pour sauver ta vie ? Andouille… »

Parfois, j’ai l’impression que mon subconscient est aussi subtil qu’une drag queen un jour de gay pride qui, croisant un couple hétéro perdu, lancerait un amical « et bé les hétérotes ? on est perdu ? on cherche de la bite peut-être ? »

Je m’épuise moi-même…



Ps : je pense que cet article détient le record du nombre de « ndlr », c’est un peu chiant à lire, mais je vois pas comment faire autrement pour que vous compreniez.

vendredi 13 novembre 2009

Il n'est pas mort...

... il a juste pas mal de chose à faire, comme du grand ménage dans sa vie (et surtout dans sa tête). Oui je parle de moi à la troisième personne et alors?

^^

A bientôt les z'enfants...

mardi 10 novembre 2009

Mes parents, mon combat

Ça y est, la maison de mes parents est officiellement vendue. Enfin c’est ce que j’ai compris quand ma mère m’a envoyé le texto suivant hier « maison vendue, sniff, maman sdf en janvier ».

Mais c’est sans compter sur la perfidie de ce couple de gorgones qui ne se sont accouplées que pour permettre la venue sur terre de l’Anti-christ : moi !

Ahem… Je m’égare…

Donc, maison vendue, ça me fout un coup quand même, j’y ai vécu de l’âge de 12 ans jusqu’à mes 19 ans, c’est en substance l’endroit où j’ai vécu le plus longtemps de toute ma vie…

Demain mes parents doivent se retrouver dans le Cantal pour finaliser le déménagement de la maison de campagne de mes grands-parents. Ça fait un mois qu’ils ne vivent plus ensemble, et donc un mois qu’ils ne se sont pas vraiment foutus sur la tronche. Je sais pas pourquoi, mais je sais au fond de moi que c’est pas normal et que ça va péter.

Je dois être médium intérimaire, parce que ça n’a pas loupé. Mon frère qui est avec mon père dans le Cantal, m’appelle pour me dire « tu as des nouvelles de maman ? Elle nous a raccroché au nez et ne répond plus depuis 2h ».

Je suis à 800km, mes parents ne se parlent plus, je vais donc faire le médiateur. Logique… Et après on s’étonne que le divorce de mes parents me fasse souffrir ? Bizarre…

J’appelle donc ma mère qui me dit « non mais de toute façon je boude, je refuse de leur parler, ils n’ont qu’à me laisser un message d’excuse costaud sur l’un de mes multiples répondeurs au lieu de t’appeler pour que tu viennes voir comment je vais ! ».

Elle ponctue sa déclaration par un fracassant « et je t’interdis de les appeler pour leur dire que je suis en vie, ça leur fait les pieds de s’inquiéter !!! ».

Bon, ben comme je suis un méchant garçon pas sage, j’ai désobéi et j’ai prévenu gorgone numéro 1 que gorgone numéro 2 boudait.

Là j’ai décidé de faire un break et de les éviter tout le week-end, parce que sinon, je sens que ça va mal se finir cette histoire…

Vite qu’ils divorcent, vite qu’ils n’aient plus rien à se balancer à la tronche, vite que je n’ai plus à gérer et à faire le tampon, ça m’épuise…

lundi 2 novembre 2009

Ayé

Suis reviendu à Paris.

Bientôt je vous raconte mes vacances.

Des câlins et des bisous les gens...

vendredi 30 octobre 2009

mardi 27 octobre 2009

Le Cantal ça vous gagne

J’ai passé le week-end chez mes grands-parents, c’est drôle, il faut que je vous raconte. C’est donc la dernière fois que je dors dans la maison de campagne de mes grands-parents avant qu’elle ne soit vendue.

La maison en question ne possède rien du confort moderne. Il n’y a pas de chauffage, pas d’eau chaude, et les chiottes sont dans l’écurie. Bref, le bonheur quoi. Surtout en octobre dans le Cantal…

J’arrive donc le vendredi soir avec dans mes affaires une énorme couette en plume. Ma grand-mère m’accueille en me précisant que ça fait deux heures qu’elle a mis une multitude de bouillottes dans mon lit et que je ne devrais pas avoir froid.

23h, tout le monde va se coucher, moi y compris. Putain à Paris c’est l’heure où je me lève le vendredi, ça va être dur de dormir. Une fois dans ma chambre, je réalise qu’il fait un royal 9°C. Je vais être bien !!!! Je regarde dans le lit, et effectivement ma grand-mère a sorti l’artillerie lourde. Il y a une bouillotte traditionnelle, et deux briques enroulées dans des torchons.

J’ai donc pour la première fois de ma vie dormi avec deux briques dans mon lit. C’est une expérience intéressante, surtout quand vers 2h du matin tu te retournes violemment et que tu t’éclates le genou sur une desdites briques !

Bref… Je l’ai voulu, j’assume.

Ndlr : en fait j’aurais pu aller dormir chez mon père à 30 km de là qui lui dispose de tout le confort moderne, mais je voulais impérativement dormir une dernière fois dans cette maison !


Finalement tant qu’on ne sort pas un bras ou un orteil du lit, ça va, on n’a pas froid. Par contre c’est psychologiquement intéressant de voir de la vapeur s’échapper de sa bouche dans un froid glacial alors qu’on est au lit bien au chaud…

J’ai passé le week-end à manger, dormir, et trier des vieux trucs. Aucun intérêt si ce n’est mon dimanche après-midi. Mon oncle vient me voir et me dit « il y a des tas de livres au grenier, il faudrait aller les brûler, tu t’en occupes ? »

Euh… « Brûler » et « livre » dans la même phrase c’est pas trop possible chez moi !!!! Il rajoute que de toute façon si je ne le fais pas, il le fera… Ma mère me jette un regard complice du genre « mais si tu peux le faire ! ».

J’avais déjà trié tous les livres que je voulais gardé cet été. Il ne restait normalement que des bouquins sans importance, en double ou bouffés par les rats. Mais je ne peux pas me résigner à les brûler quand même !!!

Je vais donc au grenier, et je sors tous les livres détruits pas l’humidité et les rats, des livres que vraiment on peut rien en faire, certains ne sont même plus entiers. Je les mets dans une caisse, et pars derrière la maison à l’endroit où mon père et mon oncle font un feu de joie de tout ce qu’ils ne veulent pas amener à la déchetterie.

Ndlr : je vous raconte le bilan carbone du week-end au passage. On a brûlé l’équivalent d’un camp de gitan. En même temps, ça fait 200 ans que ma famille entasse du bordel sur 450 m2, donc ça a fini par faire du volume !


Me voilà donc devant le feu, je tiens fermement dans ma main un livre sans couverture. Il est tellement abîmé que je ne peux pas dire ce que ce livre a pu être. Mais je ne peux me résigner à le foutre au feu…

Je reste planté 5 longues minutes qui me paraissent une éternité, et je me lance. Je jette le livre sur les flammes. Quelque chose se sert et se casse en moi. J’ai une larme qui monte. Je me dis que de toute façon ce livre ne mérite rien d’autre à par la poubelle. Et au moment où je surmonte la honte qui m’a envahie, mon oncle passe derrière moi (je ne l’avais pas vu, peut-être qu’il m’observait depuis un moment), il claque des talons, tend le bras et hurle « Her Colonel ! »

J’ai failli lui sauter à la gorge tellement j’ai eu peur !

Et voilà comment un prof d’Histoire a passé une après-midi à brûler des livres pourris. J’aurai vendu mon âme que ça n’aurait pas été pire…

À la fin de la journée, j’ai fait le bilan, j’ai sauvé les 4/5ème de ce qui aurait dû partir en fumée. Mon père me déteste un peu de remplir sa maison avec tous ces livres que je ne lirais jamais. Mais, on ne peut pas décemment demander à quelqu’un de normalement constitué de brûler un livre, même si c’est un roman offert avec les points shell en 1978…

Non mais…

La preuve en image du charnier :



vendredi 23 octobre 2009

Vacances...

J'ai quitté Paris hier. Je passe le week-end dans le Cantal et je serai à Toulouse à partir de Lundi pour toute la semaine normalement.

Je vous souhaite donc un bon week-end à toutes z'et tous !

mercredi 21 octobre 2009

Temps mou

J’en suis à 8 jours de traitement Déroxat/Lexo, un point s’impose ! Déjà, le lexo, j’en ai pris pendant des années, je sais ce que ça fait, et j’étais pas chaud à l’idée de recommencer. Quand en 2004 il a fallu que je me sèvre de c’te merde, j’ai passé la pire semaine de ma vie. Je pense que j’aurais dû arrêter l’héro ça aurait pas été pire…

Le Deroxat, ou tout autre antiD en fin de compte, je ne connaissais pas du tout. Enfin, pas que j’en ai jamais entendu parler, non je vis en France, le pays où l’on consomme le plus de ces merdes au monde, et j’ai une mère sur-médicamentée, comme toute tafiole qui se respecte… C’est juste que je n’en avais jamais pris personnellement.

Huit jours après donc, voyons ce que ça a changé, ou pas, dans ma vie. Déjà, je n’ai plus touché à la drogue. C’est un bon point, vu que c’est un peu le but de la chose. Ensuite, je n’ai pas eu d’attaque de panique ou d’angoisse depuis mercredi dernier. Enfin je dors bien depuis vendredi dernier.

Et ça, retrouver un sommeil complet, un sommeil réparateur, un sommeil normal quoi, c’est le pied. Surtout quand depuis près d’un an la seule façon que j’avais de me reposer c’était de faire un coma éthylique ou d’aller bosser…

Je me suis débarrassé assez rapidement des effets secondaires indésirables, à savoir dans mon cas : diarrhées, insomnie (cf paragraphe du dessus) et douleurs musculaires. Et aujourd’hui, je suis en pleine forme, reposé, de bonne humeur, etc…

Le truc le plus fou, c’est que toutes les idées à la con du genre « ouais je vais écrire à tous les dirigeants de la planète pour leur proposer mes services », que je ne pouvais avoir qu’après l’ingestion d’une quantité d’alcool et de drogue qui aurait foutu en l’air un régiment de légionnaires, je les ai mises en pratique en étant sobre.

Ndlr : peut-on dire qu’être sous antiD et anxiolytique fait de moi quelqu’un de sobre finalement ? Là est la question…


Ndlr 2 : en guise de « tous les dirigeants de la planète », il s’agit principalement d’hommes et de femmes politiques parisiens… On commence petit…


Bref, j’ai donc repris confiance en moi, et ça c’est quand même l’autre grand but de la manœuvre de désintoxication ! Mais, parce qu’il y a toujours un mais, il y a un autre effet indésirable sur lequel je n’avais pas du tout, mais alors pas du tout compté. Naïf que je suis…

Mes érections sont aussi dures et vigoureuses que celle d’un homme de 95 ans sous respirateur et morphine. Quant à l’idée de jouir, je l’oublie complètement.

Mon sexe, que j’aime beaucoup au demeurant, comme tout mâle qui se respecte, ne me sert plus qu’à pisser !

Et dieu sait que j’ai essayé : lundi soir j’ai passé 1h30 devant ma collection de films cochons (faites pas ceux qui s’offusquent, on en a tous !), à m’astiquer dans toutes les positions : assis, debout, couché, rien à faire, ça reste flasque et ça me fait autant de bien qu’une épilation des bourses à la cire chaude… Au final je me suis juste retrouvé avec la bite douloureuse, irritée, et toujours irrémédiablement mole !

Alors je vous le demande, que suis-je sans ma sexualité ?

Non parce qu’en plus de ne plus fonctionner, j’ai la libido de ma grand-mère décédée. J’aurais Brad Pitt la rondelle en fleur sur mon lit en train de ronronner, je lui dirais que c’est pas une YMCA chez moi et je le foutrai dehors, lui, sa rondelle fleurie, et mon amour-propre…

Ndlr : pourquoi mon amour-propre ? Parce que si je rate une occasion pareille, je me suicide de suite ! Pas vous ?


Alors, bon, en fait si, il me reste bien une envie, j’ai des envies de câlins. Je rêve d’avoir un doudou tout doux à serrer très fort contre moi toute la nuit. De préférence avec la peau douce et sans trop de poils le doudou (toujours ce problème sous-jacent de pseudo-pédophilie, mais je me soigne pour ça aussi !).

Que me reste-t-il aujourd’hui ? Je ne bois plus, je ne me drogue plus, je ne sors plus, je ne baise plus, je ne suis même plus capable de me branler !!!!!!

Alors, question : ce traitement va me changer, c’est un fait, mais en quoi ?







Réponse : ma grand-mère…







HELP !!!!!!!!

mardi 20 octobre 2009

Bretigny s/Orge et EPAD

Une petite vidéo pour soutenir (ou pas...) la candidature de Jean Sarkozy à la tête de l'EPAD, sur fond de bataille pour le développement de Brétigny s/Orge...


lundi 19 octobre 2009

Postulator, le comeuh-baqueuh !

Les cachets commencent vraiment à faire effet. Je vous passe le côté génial des effets secondaires ? Non, je ne vous épargne rien, donc : j’en ai fini avec la diarrhée et les insomnies, maintenant c’est les douleurs musculaires. Chouette, quand on veut se détendre d’avoir mal partout, j’ai comme l’impression qu’il y a un truc incompatible dans l’histoire !

Bref…

Après un week-end bien reposant (ennuyeux, chiant, long, merdique, utilisez le mot que vous voulez), je me suis réveillé ce matin (12h15) avec une énoooooorme envie de rien. Mais alors quand je dis rien, c’est rien de chez archi rien.

Comme si ces petites pilules qui enlève l’angoisse et la peur, enlevaient en fait absolument tout. Je n’ai pas envie de dormir, mais je n’ai pas envie de me lever, je n’ai pas envie de sortir, mais je n’ai pas envie de rester chez moi, je n’ai pas envie de regarder la télé, mais je n’ai pas envie de me mettre sur le net, mais je n’ai pas envie de lire.

Bref, envie de rien de chez rien…

Alors plutôt que de faire le compte de ce que j’aurais envie de faire, j’ai pris le parti de faire le compte de ce que je n’ai SURTOUT PAS ENVIE de faire. Deux choses se sont imposées, limite contradictoires d’ailleurs, mais bon, sinon, ça serait moins drôle :

  1. Je n’ai vraiment, mais alors vraiment pas du tout envie de foutre le nez dehors.
  2. Je ne veux surtout pas retourner bosser en tant que prof, non ça me gave au plus haut point ce truc, faire ça « en attendant que » c’est encore plus ridicule que d’aller bosser chez Macdo !

Donc, une fois ce constat effectué, je me suis mis sur mon ordi (même si j’en avais pas envie), et je me suis transformé en Postulator !

Je peux fièrement dire que demain (ou dans la semaine selon la vitesse de travail des fonctionnaires), tous ce que compte comme hommes et femmes politiques de premier plan à gauche aura mon CV sur son bureau (enfin plus précisément dans la corbeille à CV posée prés de la poubelle de la secrétaire à moustache qui ouvre le courrier !).

Truc de ouf, quand on me connaît, je me suis même fendu d’une lettre où j’ai tutoyé (oui lecteur, je suis un fou, tu lis bien « tutoyé ») mon ancien chef, lettre dans laquelle, en gros, je le supplie de me trouver du taff. J’y ai mis les formes, mais je supplie bien, y a pas à tortiller…

C’te honte quand j’y pense…

Ndlr : autant je peux vendre des lunettes de vues à un aveugle, autant la seule chose que je suis incapable de vendre, c’est moi. Ce qui doit expliquer mes longues périodes de chômage à répétition, d’ailleurs !


Bref, j’ai donc relancé la machine, dans l’espoir que ça prenne pas trente ans encore. Demain, donc mardi pour ceux qui suivent pas, je retourne voir mon médecin pour qu’il me prolonge et me refourgue une dose d’antiD suffisante pour que je puisse me casser 15 jours dans le sud voir ma famille.

Ça me fera le plus grand bien !





RAJOUT DE DERNIÈRE MINUTE HYPER IMPORTANT :



Ce soir Emma était énervée !



(voilà, t'es contente ? Je peux aller pioncer maintenant ?)

Petite sucrerie du lundi matin

Je n'aime pas trop ces artistes qui font tout et n'importe quoi pour se donner un genre. Mais je dois avouer qu'elle me fait bien rire, et surtout on ne peut pas lui reprocher de ne pas avoir de talent. Alors voilà une petite vidéo, extrait du Taratata qu'elle a fait la semaine dernière, Lady Gaga en français dans le texte s'il vous plait !


dimanche 18 octobre 2009

Bretigny s/Orge, suite et fin ?

Voilà trois petites vidéos de la série Brétigny s/Orge que je n'avais jamais publiées. La première se déroule dans l'appartement parisien de MisterBitch en février dernier sur un air de Lady Gaga bien connu de toute'z'et tous !



La seconde est une interview de notre très chère (mais si rare depuis quelques mois) 7h48 dans mon appartement au mois de mai dernier. A l'occasion du premier anniversaire du buzz, je lui pose des questions sur tout et n'importe quoi... Une fois encore, voilà des preuves que le ridicule ne tue pas et que l'abus d'alcool est dangereux pour l'élocution ^^



Enfin, la troisième se passe de commentaire : MisterBitch tente une sodomie coaxiale avec 7h48...



vendredi 16 octobre 2009

Youpi !

Je viens de recevoir le texto suivant:

Pole emploi Montrouge vous invite à une réunion sur une formation CAP fleuriste le mercredi 21 octobre à 14h


...

Sarko ne va pas être content, mais je pense que je vais sécher...

L'ANPE, toujours aussi compétents, ça me sidère...

Point route

Quatre jours après les faits, on peut dire que j’ai remis ma vie en route. J’ai donc porté plainte, je suis allé acheter une nouvelle serrure et une nouvelle poignée blindée. Grâce à mon voisin (pas le psychopathe, un autre) j’ai pu la monter. Bref, je suis à nouveau en sécurité chez moi, et ça, ben ça fait du bien…

Le truc, c’est qu’en 48h, je me suis fendu 300 euros de tapis, lampe et rideaux. Comme disait la sale môme, hier, quand j’étais en train de charger le « Lampadaire XXL noir » chez casto, « Achat compulsif ! ».

Ndlr : Oui, casto ils donnent des noms de chiottes à leurs lampes, je ne peux pas avoir Rachel et « Lampadaire XXL noir », non il me faut lui trouver un nom digne de mon appartement, et digne de Rachel vu qu’ils se font face… J’y réfléchis et je vous dis ! (ps : pour ceux qui sont là depuis peu, Rachel et le vrai nom d’une lampe que j’ai acheté à confo, véridique, elle est encore vendue, vous pouvez aller vérifier !)


J’ai plus qu’à envoyer les dossiers aux diverses assurances pour me faire rembourser. Je ne sais pas combien de temps ça va me prendre. De toute façon je suis dans une telle merde financière qu’un peu plus ou un peu moins ça ne fera pas beaucoup de différence.

Hier j’ai envoyé les factures du serrurier et de casto à ma banquière, qui m’engueulait pour mon découvert, avec un message qui disait en gros « bon j’ai vraiment des soucis plus importants que mon découvert de 200 euros, alors tu fais comme les autres, tu attends ! ».

Non, mais genre, quand les banques elles ont des découverts c’est de 5 milliards, et moi on me fait chier parce que je dépasse de 200 euros mon découvert autorisé ?????

Fuck !

Dans le même temps j’ai reçu un courrier de mon ancien chef d’établissement qui m’annonce qu’il ne me doit rien parce qu’il m’a gracieusement fait cadeau des nombreuses heures que j’ai loupé à cause de mes pannes d’oreiller (en fait je suis arrivé deux fois en retard d’un quart d’heure sur deux mois, et j’ai assuré mes cours quand même). Et que de toute façon les cours se sont arrêtés le 18 juin et qu’il ne comprend pas ce que je foutais dans l’établissement jusqu’au 25 juin ! Voilà, dans ton cul Jeannette et vole !

Je ne sais pas ce que je vais faire, mais lui je vais pas le lâcher. Surtout que c’est pas comme si j’en avais besoin de son putain de fric ! Surtout que c’est pas lui qui me paye putain, mais l’Etat !

ENCULÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ !

Hum…

Je vais peut-être reprendre un Deroxat, je sens que je m’énerve…

Allez, bon week-end les gens !




Ps: quelques photos de mes achats:

mercredi 14 octobre 2009

La sécu c’est bien…

… en abuser c’est mieux !


(je suis complètement conscient que mon jeu de mot est pourri au possible, mais je vous emmerde, je déprime, c’est officiel vu que c’est marqué sur mon arrêt de travail)

Lundi, j’ai donc été incapable de sortir de chez moi, en fait j’ai même été limite capable de sortir de mon lit… Mardi, pas mieux, mais j’ai réussi à aller chez mon médecin pour lui raconter mes malheurs.

En fait, c’est mon médecin traitant parisien, mais il me connaît que depuis deux ans, mon « vrai » médecin traitant qui me connaît depuis mes 5 ans est à Toulouse forcément. Du coup quand j’ai besoin d’une ordonnance du style lexo ou autre, c’est plus facile de passer un coup de fil à Toulouse et de me faire faxer tout ça que d’aller voir un honnête praticien en bas de chez moi qui pourrait être réticent à m’aider à me droguer légalement.

Là, je me dis que j’ai pas le choix. Je suis une épave comme rarement j’ai pu l’être. Je prends donc mon courage à deux mains, et je débarque dans sa salle d’attente avec un speach déjà tout prêt dans ma tête. Genre « bon gaugau, tu racontes le minimum, le principale c’est de repartir avec un peu d’anxiolytique, histoire de fermer l’œil ce soir ! ».

Une fois devant lui, il me regarde avec son plus beau sourire, et me demande « alors, qu’est ce qui va pas ? ». Et là j’ai fondu en larmes. Je lui ai tout raconté : le voisin, le vol, la coc, le manque de taff et le viol d’il y a quelque temps déjà… Bref, tout en vrac en moins de 2 minutes (d’ailleurs vu la vitesse à laquelle c’est sorti, c’est que je devais en avoir besoin !).

Il a fait une pause, puis m’a dit « bon, ok, je vais vous donner de quoi vous calmer 2 petites semaine,s mais faut me promettre d’aller consulter un psy, sinon ça ne servira à rien hein ! ».

J’ai promis. Et en moins de 5 minutes j’avais mon ordonnance de lexo et deroxat.

Je suis revenu chez moi à 16h, j’ai avalé un antiD et un anxio, et je me suis posé devant la tv en attendant que l’effet se fasse sentir. Mais c’est pas de la morphine, c’est pas immédiat.

J’ai passé la soirée à me dire que je n’arriverai toujours pas à dormir. Donc j’ai pris un autre anxio vers 22h. à 23h, j’ai appelé Emma, et là je me suis rendu compte que je commençais à me déconstruire (j’avais oublié le sentiment de flottement que cela pouvait procurer… je suis vraiment addict de toutes ces conneries putain, mais j’adore !)

Au bout de 15 minutes de conv, Emma me fait gentiment (mais fermement) comprendre qu’il faut que je me couche. Je file donc au lit, et j’entame un dodo réparateur de… 4h !

Oui, juste 4h !

Alors que j’ai pas fermé l’œil plus de trois minutes en cumulées depuis samedi midi !

AAAAAAAHHHHHHHH

Donc 3h du mat’, je suis debout et en forme… Je me mets à réfléchir à plein de choses. Comme le fait qu’il me fallait de nouveaux accessoires pour la Senseo que MisterBitch m’a pas encore offert bien qu’il me l’ait laissée en viager chez moi et que je pense qu’il a bien compris que plus jamais il pourra la récupérer (je t’aime MisterBitch !), donc je me mets en quête de ces fabuleux objets dont j’ai besoin à 3h du matin sur le net !

Je reprends un demi lexo, et je retourne me coucher. 6h, je suis debout, je tourne et retourne… Je me remets sur le net, cette fois je pense à tous les travaux de déco que j’ai envie de faire chez moi. Après 1h de surf intense je sais exactement quoi faire de mon entrée, de ma salle de bain et de ma cuisine. Me reste plus que le salon/chambre.

Je suis allé me raser, j’ai rangé ma salle de bain, et quand j’ai commencé à sortir la microfibre pour faire briller mes meubles, je me suis dit que j’étais malade, et je me suis remis au lit. Coma jusqu’à midi où j’ai été réveillé par le bruit de ma sonnette.

Le fameux bruit de ma sonnette.

Celui que même si je l’entends dans un film à la télé, ça me fout le cœur à 440 ! (réflexe de Pavlov powa !).

Je ne suis pas allé voir qui c’était, j’étais tétanisé !

Au bout d’une demi-heure, je me suis levé, j’ai continué à ranger, nettoyer. J’étais à deux doigts de refaire les joints de ma salle de bain quand le plombier est venu pour me changer une pièce de tuyauterie (c’était prévu depuis un moment, j’avais zappé ça).

Etant toujours dans une folie de rangement/réaménagement, je me dis que je dois avoir suffisamment de force intérieure pour sortir de chez moi plus de 3 minutes, et donc en profiter pour aller porter plainte.

J’ai passé 1h au commissariat à expliquer comment je me suis retrouvé dehors chez moi un dimanche matin à cause (je pense) de mon voisin psychopathe, et puis comment je me suis fait voler mon portable à l’arrachée dans la rue en bas de chez moi (oui je pouvais pas leur dire la vérité, c’était juste pas possible !).

Sur le trajet du retour, je suis passé devant un Confo (en fait non, j’ai fait un détour, mais chut, j’ai honte), et je m’en suis mis pour 100 euros de tapis supplémentaire. Là on ne voit plus le parquet chez moi, donc c’est techniquement impossible qu’il m’entende marcher…

Bien sûr le nouveaux tapis principale n’allant pas avec les rideaux, j’ai dû les changer. Je devrais lui envoyer toutes els factures à ce connard…

Bref…

C’est très con comme traitement. Ça me fait faire des trucs genre « vite maintenant, il me faut un tapis ». alors que je suis toujours pas capable d’envisager de me remettre au travail… De toute façon pour ce dernier point, j’ai 8 jours d’arrêt, et je je compte bien en profiter.

Merde !

De toute façon, vu ce que je suis payé hein…

Prochaine étape : il faut que je trouve une bonne âme pour garder mon appart quand je vais démonter tout le système de serrure pour aller chercher un équivalent neuf sans trou de perceuse chez le brico-bouffon du coin (oui je vais pas partir une demi journée en laissant ma porte ouverte, imaginez s’il s’en rend compte l’autre, il serait capable d’aller pisser dans mes foies gras !)

Donc, je pose la question : une bonne âme est libre dans les 48h ? (et si la bonne âme pouvait me trouver une caisse, ça serait super aussi !)

mardi 13 octobre 2009

Le tiercé dans l’ordre

Samedi soir, je suis chez moi, j’ai passé ma journée à travailler et à ranger mon appart. La veille je suis allé à la Fnac et au resto avec la sale môme et une copine. Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes. Mais je m’ennuie un petit peu…

Alors vers 22h, j’appelle un fuck-buddy, on ne sort pas ni l’un ni l’autre, donc on prévoit de s’amuser toute la nuit et plus si affinité. Tout se passe bien, quand vers 3h et quelques le voisin vient sonner (oui moi quand je baise ça dure plus de 30 minutes ^^)

La semaine dernière il était déjà venu me dire que je faisais du bruit alors que j’étais en train de baiser avc ce garçon. Quand je suis avec lui c’est plutôt long et bruyant, donc cette fois, j’avais bien fait attention : j’avais placé des tapis sous l’ensemble du lit afin de limiter le bruit de frottement sur le sol, j’avais même mis un coussin pour éviter que le lit ne tape contre le mur. On ne sortait du lit que pour aller à la salle de bain ou se ravitailler en eau et autre carburant…

Bref, je ne vois pas comment faire moins de bruit, à part d’arrêter de baiser la nuit venue bien sûr !

Le voisin avait un regard de fou. Il m’a fait flipper, encore plus que d’habitude… J’ai demandé à mon « ami » de partir. Et je me suis précipité sous la douche pour me calmer. Rien n’y a fait, j’avais peur qu’il revienne et qu’il devienne violent comme il l’avait déjà fait. Il était 4h du matin, je n’avais pas beaucoup de portes où je pouvais frapper. Je suis donc parti en boite.

Une fois dehors, j’ai retrouvé des potes. On a picolé, je les ai suivis en after. J’avais pas envie de rentrer. Et le fait de reboire et de m’amuser en boite après une semaine si calme, m’a fait un bien fou finalement. Je me suis bien éclaté, sans me faire violence comme à l’accoutumée.

Alors que je m’apprêtais à partir, un mec, plutôt mignon, vient me dire qu’il m’a remarqué depuis un moment, qu’il est « hétéro », et qu’il aimerait bien venir passer la journée chez moi. Bien sûr, il faut pas qu’on nous voit partir ensemble, blablabla… Ça m’amuse les « hétéros », en plus il a eu une façon toute mignonne de me dragouiller, donc j’accepte.

On arrive chez moi, je n’arrive pas à enfoncer ma clé dans ma serrure. Je vérifie que je suis bien au bon étage (j’étais quand même bien bourré, hein, une erreur est si vite arrivée), mais non impossible. Je me penche sur le problème, et je remarque que ma serrure est pleine de ce qui semble être de la colle.

Impossible d’ouvrir donc…

J’appelle Europe Assistance pour qu’ils m’envoient un serrurier (la dernière fois que j’ai eu un problème du genre, je me suis rendu compte que mon assurance ne me couvrait que si je les appelais avant de faire démonter ma porte !). Le mec me dit « ah, c’est un acte de vandalisme donc ? Bon, ben c’est pas couvert… Mais je vous envoie un serrurier quand même ! ».

Merci, connard !

Le serrurier passe une heure à scier ma serrure blindée (c’est bien ce genre de serrure, ça fait fuir les voleurs, mais bon les serruriers ont du mal aussi à les ouvrir !). Entre temps, j’ai dit 20 fois au mec qui m’accompagnait de rentrer chez lui, qu’il n’était pas obligé de rester, blablabla. Le mec tenait à rester, il m’a dit qu’il se sentirait mal de me laisser gérer ça tout seul, que j’étais gentil et que je méritais pas ça…

Bref, ça m’a fait du bien de pas être tout seul. La police est venue constater, ils sont repartis en me disant « bon, ben vous pouvez porter plainte contre X mais ça servira à rien hein ! »

Ben voyons… Connards !

400 euros plus tard, je peux enfin aller pisser chez moi. Le mec me fait des câlins et des bisous. On passe une après-midi sympa… Vers 18h, il me dit qu’il se sent pas bien qu’il lui faut un truc fort. Je pige pas trop. Il me dit qu’il est dealer, il sort de ses chaussettes un petit tas de pochon de drogue, et commence à se droguer tranquillement sur ma table. Il prend 1g d’un coup. Je lui dis que ça serait peut-être bien qu’il rentre chez lui, que j’ai besoin de me reposer…

Il commence à pleurer en me disant que tout le monde se fout de lui, que personne ne l’aime. Puis il reprend un 1g, et là il devient carrément agressif, limite violent. Il se met à taper dans mes portes, mes murs, à me dire que je suis un salaud de la baiser et de le mettre dehors.

Il me fait carrément peur, je lui monte un bateau du genre « mes parents vont débarquer pour m’aider à réparer ma porte et aller parler à mon voisin, faut pas que tu sois là ! ». Il m’a regardé avec des yeux noirs, des yeux de fou…

Je ne savais pas quoi faire pour qu’il parte sans me foutre sur la gueule… Je me voyais mal rappeler les flics qui m’avaient vu avec lui quelques heures plus tôt bras dessus, bras dessous. Non, je me suis foutu dans la merde tout seul, je vais m’en sortir tout seul.

Au bout d’une heure trente d’un manège d’enfer, il finit par demander de lui filer du fric. Je comprends pas trop pourquoi je devrais le payer, il me répond que vu que j’ai juste voulu baiser avec lui je devais payer !

Je m’énerve même pas, non je suis à la fois tétanisé par la peur, et abasourdi par une telle demande…

Je lui réponds que j’ai pas d’argent, et qu’il doit partir de suite, que maintenant je ne suis plus gentil… J’ai dû prendre une voix différente, sans pour autant crier, parce que son regard a changé. Il a arrêté d’essayer de m’intimider, il m’a juste demandé à aller à la salle de bain.

Pendant ce temps j’étais dans la cuisine. Quand je suis revenu dans le salon, il était devant ma porte d’entrée, et il m’a dit « bon on se dit au revoir quand même ? », je lui ai tapé la bise, il m’a lancé un regard que je n’ai pas su interprété sur le moment.

Quand j’ai refermé la porte, je me suis rendu compte de suite qu’il manquait quelque chose chez moi, il était parti avec mon iPhone.

Je suis descendu en courant, je l’ai vu au bout de ma rue, je l’ai appelé, il s’est retourné, m’a fait un doigt et s’est jeté dans le carrefour plein de circulation, je l’ai perdu de vue.

J’ai compris à ce moment que le regard sur le pas de ma porte voulait dire « je t’emmerde, j’ai eu ce que je voulais connard ! ».

Voilà comment dans le même dimanche, je me suis retrouvé à sortir de chez moi en catimini pour éviter mon voisin, dépenser de l’argent que je n’ai pas en boite, appeler un serrurier pour ouvrir ma porte vandalisée, et voler mon portable par le mec que j’avais ramené chez moi.



Y a des jours comme ça…

Aujourd’hui (lundi) j’ai été incapable de sortir de chez moi, je suis resté dans mon lit 24h d’affilées. Demain (mardi), je vais aller porter plainte pour le téléphone et la serrure.

Entre-temps, mon père, excédé par mon voisin, a téléphoné à l’agence qui gère l’immeuble pour leur proposer un deal. En gros il veut qu’ils me trouvent un appart dans un autre de leur immeuble sans me faire payer de frais d’agence… Je pensais qu’ils l’enverraient chier sans autre forme de procès, mais non.

En fait le voisin m’a dit plusieurs fois qu’il avait envoyé des courriers au syndic pour me dénoncer, et qu’ils étaient de son côté. Je m’étais étonné de rien n’avoir reçu en retour, je pensais donc qu’ils s’en foutaient du moment que les gens payent leur loyer…

La nana de l’agence a expliqué à mon père qu’ils n’étaient au courant de rien, que j’aurais dû me plaindre. Ils ont demandé à ce que j’envoie copie des plaintes que j’avais déposé contre lui pour violence et vandalisme (même si dans les faits pour le vandalisme je n’ai pas de preuve que ce soit lui). Après quoi ils lui écriront pour lui rappeler que vivre dans un immeuble implique de vivre en collectivité, que des voisins ça fait du bruit, c’est normal, et que rien ne justifie son comportement.

Et, cerise sur le gâteau, même s’ils ne semblent pas être enclin à m’aider à déménager, ils m’ont fait un bien fou en nous apprenant que le voisin a déposé son préavis pour le 2 janvier 2010.

Trois mois, il faut que je tienne trois mois, et je pourrais enfin aller pisser sans avoir peur qu’il vienne me casser la gueule !

En même temps, si je dois faire venir un serrurier toutes les semaines, ça va me coûter cher de vivre ici… Je pense qu’il a fait ça, parce qu’il sait qu’il part et qu’il peut se lâcher sans rien craindre en retour. Après tout, il m’a cassé la gueule et à part une convocation au commissariat il n’a eu aucun problème. À sa place, je me sentirais tout puissant aussi…

Pour ce qui est de ramener un mec chez moi après une soirée, j’ai déjà eu le droit au viol, là c’est le vol, je pense donc avoir fait le tour avant la mise à mort dans ma cave ou ma baignoire, donc je vais définitivement arrêter…

Je baiserai en semaine, sobre, et après avoir emmener le mec au ciné, comme des gens normaux !

vendredi 9 octobre 2009

Ah ben merde…

Un petit article avant le week-end pour vous livrer quelques nouvelles en vrac, comme ça, gratuitement, parce que je suis royal au bar Chantal !

On commence par un texto de ma mère au milieu de rien : « Bonne nouvelle, prochain mariage au mois de juin de ta cousine et son copain dans le village de tes grands-parents. Attention Mamie a vendu la mèche, mais normalement personne n’est au courant alors pas de gaffe ! Et deuxième bonne nouvelle : Gauthier et son petit frère sont garçons d’honneur, il va falloir bien s’habiller ! »

Ben voyons !

Et c’est quoi un garçon d’honneur ? Un témoin ? Normalement les filles choisissent des filles et les garçons de garçons. Et moi son mec, je l’ai vu une fois à Noël l’année dernière. On peut pas dire qu’on soit intime ! Et ma cousine, elle a pas d’amies alors ? Bon ça je m’en doutais un peu…

D’après Emma, le garçon d’honneur, il est habillé comme le marié avec une rose sur le revers de la veste et il sert à rien.

Ndlr : en fait quand j’ai posé la question à Emma en premier lieu elle m’a répondu « ben il porte une robe lavande ! ». Mais non Emma, la robe lavande c’est uniquement pour les mariages du Vodka Club ! Pfff…


M’enfin, si je me pointe en roba lavande au mariage de ma cousine, je fais d’une pierre deux coup. Non seulement je ne serais pas obligé de me taper toute la cérémonie à l’église (je vous ai dit à quel point j’aimais les bondieuseries ?), mais en plus je tue mes grands parents, mes oncles et tantes, et ma cousine, ce qu’il fait que je repars avec l’héritage !

Bref, le seul truc tristounet dans l’histoire c’est que comme ils ont vendus la maison de campagne, ben je ne sais pas où on va bouffer, perso moi j’aurais bien voulu faire le repas là-bas (en fait toutes les fêtes de famille se faisaient dans cette maison jusque là, ça va faire bizarre de le faire ailleurs !)

Et re-bref, je vais donc aller à l’église en 2010 ! Youhou !!!! Ça m’était pas arrivé depuis l’enterrement des parents de mon père… (et je pensais pas y retourner avant le prochain enterrement d’ailleurs)

Au nom de la paire, du fist et du sein flétrie, amen ! © MisterBig

Autre nouvelle qu’elle est bonne : hier soir, mon père m’appelle. D’habitude, quand mon père m’appelle c’est parce qu’il a un truc à me dire genre « tu veux le dernier logiciel machin-chose ? » ou « j’ai demandé à ta mère de te faire un colis avec les cadeaux que je t’ai acheté en Espagne » ou « je t’ai mis de l’argent sur ton compte », toujours ponctué par un « ta mère me fait chier ! ».

Autant dire que c’est toujours primordial quoi… Et là on papote pendant 5 minutes de son déménagement, et puis il me dit :

- Ton voisin ça va mieux ?
- Non, il faut que je déménage, mais bon sans boulot fixe, la solution c’est de devenir le colocataire de maman !
- Bon, écoute, ça suffit cette histoire… Si tu trouves un temps plein, n’importe quoi comme temps plein en attendant mieux, je te paie tous les frais pour déménager le plus rapidement possible : caution, frais d’agence, déménagement et premier mois de loyer, et bien sûr je me porte caution. Alors casse-toi loin de ce connard !
- Ah… Euh… Merci !


Et ben vous savez quoi ? Ça m’a fait un bien fou… Je pense qu’inconsciemment ça me bloquait. Parce que même avec un boulot pas trop mal payé, il m’aurait fallut 6 mois minimum pour économiser de quoi me barrer d’ici par mes propres moyens. Et là, si je signe un truc en octobre, je peux me casser avant fin novembre. Et ça me regonfle le moral.

Mode winner on : je vais trouver un taff dans les 48h !

Ndlr : enfin non, pas les prochaines 48h, parce que c’est le week-end, mais bon vous avez compris le truc quoi !


Ce matin, je me suis fait réveiller par le facteur qui voulait sûrement me filer un recommandé. J’ai fait le mort. C’est forcément une mauvaise nouvelle. J’ai quand même deux mois de loyer en retard et je n’ai toujours pas payé l’amende pour ma soirée d’anniversaire 2008… Et ça m’étonnerait que ça soit un courrier du type « bonjour vous avez gagné au loto sans jouer ! ». Bref, j’ai pas ouvert parce que je voulais pas que ça me gâche le week-end.

Et depuis que je suis debout, donc 11h30, je suis en forme. Je danse, je chante, je suis bien !!!

J’irais en boite là…

^^

Mais surtout, surtout, ça fait une semaine pile poil que je suis sobre. Une semaine sans rien prendre. Et je commence à vraiment en ressentir les effets. Je dors super bien. Je suis en forme la journée. J’ai envie de sortir de chez moi. j’ai envie de voir des gens pour vraiment voir des gens (genre parler, me promener, faire des trucs comme aller au ciné ou les boutiques ! Enfin des trucs de ouf quoi !).

Bref, le gaugau il va bien !

Allez, aujourd’hui je fais les boutiques avec la sale môme. Demain je corrige mes copies. Lundi je taff. Mardi je cherche un autre taff. Et le week-end prochain on fête mon nouveau CDI au Sénat ?

L’espoir fait vivre !

Bon week-end les enfants.




Ps : je vous ai dit que j’allais bien ? Roh, j’en reviens pas… Je me souviens pas depuis quand j’ai été aussi bien. Que c’est con la drogue putain, et pourtant je le savais hein ! Bref…


JE VAIS BIEN !!!!!!!!! J’AI ENVIE D’HURLER PAR LA FENETRE QUE JE VAIS SUPER BIEEEEEEEEEEEEN !!!!!! (mais je peux pas à cause du voisin, connard…)