jeudi 29 mars 2007

Ceux qui m’aiment prendront le train

Ce week-end, je ne suis pas attribué. Voilà, ça c’est dit. Je me dois de vous informer, histoire que vous ne déclenchiez pas un plan hors sec de peur que j’ai étranglé Baby boy et que je sois en train de planquer son cadavre !

Demain à 8h10* je prends un TGV (en première of course) pour passer 4 jours dans ma belle ville rose. Je rentre lundi. Avec moi j’embarque la décadente 7h48, et nous rejoins sur place la non moins décalée Spy. Le tout va se retrouver à picoler comme des Polonais en manque chez Mister Big avec tous mes amis que je ne vois pas assez. À cette joyeuse troupe se joindra des amis de Mister Big, mon petit frère, et quelques-uns de ses potes aussi !

On en a déjà sporadiquement parlé, mais pour vous le préciser convenablement, le thème de la soirée sera « trash/morbide/gore/gothique ». Après avoir longuement hésité, j’ai opté pour un déguisement de circonstance, à savoir, une maîtresse domina morte d’une overdose nasale. 7h48 quant à elle nous jouera Candy morte d’une overdose par injection, Mister Big lui devrait être une Joan Collins morte depuis une vingtaine d’année (avec toile d’araignées et tout et tout), mais il hésite encore.

Comme d’hab je vous ferai un résumé détaillé… si on survit, bien sûr ! Il n’y aura pas de photo, sauf peut-être sur le site de Spy et 7h, mais de toute façon je serais flouter comme d’hab aussi !

Bon, je vais également en profiter pour revoir mes parents, mon filleul, et m’en foutre plein la panse et le cervelas de ces bons moments qui me font tant défauts ces derniers temps.

Baby Boy lui reste à Paris. Pour les raisons suivantes :

  1. Il n’a pas l’argent pour venir
  2. Ça nous fera du bien de pas se voir 4 jours
  3. La présentation officielle aux parents n’est pas encore à l’ordre du jour
  4. De toute façon la maison est pleine, ben oui mes parents n’habite pas un manoir, alors avec une Spy, une 7h, un filleul, mes parents, mon frère et moi, ça va déjà en faire pas mal qui dorment sur des matelas gonflables !

Bon, il faut que je fasse ma valise… J’espère juste ne pas me faire arrêter par les flics lors d’un mouvement de foule incontrôlé suite à un contrôle qui tourne mal à Montparnasse (actualité quand tu nous tiens !). Parce qu’entre mon déguisement et le cadeau d’anniversaire de Mister Big, je vais me payer l’affiche de ma vie ! Quoique je prends pas trop de risques, les djeun’s violents dorment encore à 8h du mat’, ils ne se réveillent que vers 16h…

À tous un bon week-end, et je vous dis à tout bientôt ! Peut-être que comme la dernière fois on vous fera un article à 25 mains avec 45g dans chaque bras (oui j’utilise un chiffre impair, vu le thème de la soirée il se peut qu’on se tranche quelques membres pour faire plus vrai, ou que l’un d’entre nous ait une main occupée sur le cul d’un pauvre hétéro qui passe par là, allez savoir, tout est possible !)

Le bisou partout !


* Mode star qui se la pète on *

Je ne donne pas l’heure de départ pour me retrouver avec une séance de dédicace sauvage, je vous fais confiance. De toute façon vous serez tous au lit ou au boulot ou les deux, donc je pourrais prendre mon train incognito !

* Mode star qui se la pète off *

mardi 27 mars 2007

Je suis horrible

Je le savais, je ne suis pas fait pour vivre avec quelqu’un. Je le savais, mais pourtant je lui ai dit que ça ne poserait pas de problèmes, qu’il pouvait venir, bla bla bla… Et maintenant je compte les secondes. Si j’vous assure, je suis un ours, je supporte pas d’avoir quelqu’un dans la même pièce que moi 24h/24.

Le pire c’est que je peux rien lui reprocher, il cherche du taff, il est gentil comme tout, il veut m’aider, il souri en permanence, bref une huile, et moi je ronchonne intérieurement (enfin pour l’instant, parce que c’est le genre de truc qui fini par exploser tout seul).

Je suis un ours, je le savais, mais j’ai quand même fait comme si de rien n’était. En fait je m’en suis souvenu vendredi, d’où le gros coup de flip et la cuite nécessaire juste après. Et puis le samedi je décuve, il arrive, on câline, on refait la fête, on recaline, on redécuve, et nous voilà mardi mine de rien.

Et là c’est l’horreur. Debout de bonne heure pour faire un ou deux marathons administratifs, et puis nous voilà nous regarder dans le blanc de l’œil à 11h. Je file sur la toile pour trouver du taff, il fait pareil. À 14h c’est plié, j’ai même lu les annonces cotorep, il fau se rendre à l’évidence c’est fini pour aujourd’hui.

Je décide donc de ranger/désinfecter/dégraisser tout ce qui passe à ma portée. À 16h j’ai fini de chez fini (la peinture fini par céder son ma gratounette, donc je laisse 24h de répit à mon mur). Bon, on va faire les courses, c’est bien ça les courses, ça occupe. Ben même en y allant sur les mains et en lui traduisant « petits pois » dans toutes les langues en 40 minutes c’est plié aussi.

On rentre, on mange, il découvre avec horreur que je ne fais qu’un repas par jour (lui il se digérait intérieurement depuis midi). On regarde la maison de mes grands parents sur google image, et puis re-rien à faire. Je décide d’aller faire une sieste réparatrice à 19h. Lui décide d’aller voir un ami qui vit sur Paris « ça te dérange pas si je sors ce soir ? NOOOOOOOOOON VAS-Y !!!!!!!!!! ».

Ouf

Mais le pire dans l’histoire c’est qu’il est adorable !!!! Mais trop… Il en devient mielleux ! Genre il ne me contredit jamais, à chaque « tu veux manger quoi ? tu veux faire quoi ? tu veux te mettre dans quelle position ? » j’ai toujours le droit à la même chose : « ce que tu veux toi ! ». Le problème avec ce genre de réponse c’est qu’au bout d’un moment j’ai envie de dire « RHHHHHAAAAAAHHHHHH MAIS PRENDS UNE DÉCISION BORDEL !!!!! »

Hum…

Deuxième truc qui a tendance à me stresser : il a tendance à se prendre pour un animal de compagnie. C’est-à-dire que dès que je m’assoie il vient poser sa tête sur mes genoux… Et ça me traumatise. Moralité je ferme à clés quand je vais aux chiottes… Ben oui ça me gênerait quand même !!!!

Suis-je une anomalie ? Dans tous les cas il le sent parce qu’il n’arrête pas de me dire que je m’ennuie avec lui à domicile et qu’il doit impérativement trouver quelque chose, vite, avant que je l’étrangle dans mon sommeil…

Help

Je suis complètement perdu, j’en appelle à votre bonté m’sieur dames. Mon Baby Boy et moi-même sommes complètement largués. Ce matin on vient de se faire refuser l’ouverture d’un compte à la poste ! Si c’est pas la loose. J’ai travaillé 6 ans pour eux et le nombre de sans-papiers qui avaient un compte était effrayant, et là, alors qu’il arrive avec des liasses de billets, on lui refuse parce qu’il n’a qu’un visa de touriste.

J’ai peur qu’on arrive pas à lui trouver de taff non plus. Je désespère un peu…

Alors si l’un ou l’une d’entre vous fait partie d’une assoc ou en connaît une sur Paris qui peut nous aider, on est preneur. Qu’elle soit gay-friendly ou pas on s’en fout, du moment que ça l’aide à avoir ses putains de papiers !

Voilà, à votre bon cœur m’sieur dames…

lundi 26 mars 2007

Vive les mariés

Je dois vous raconter mon week-end. Alors vendredi soir, je suis tout seul chez moi, je dois rencontrer un blogueur (dont je tairais le nom dans un premier temps, on verra par la suite si je vous raconte ou pas !), mais ce dernier me fait faux-bond au dernier moment. Moi contrarié, moi décide d’inviter Eve et Grenouille pour chouiller…

Dieu merci, ils ne font rien eux non plus. Donc nous voilà à boire de la vodka pour enterrer ma vie de garçon. On boit, on ri, comme d’hab quoi. Grenouille invite une fille qu’il veut tirer à nous rejoindre. Elle arrive avec sa sœur et une copine. Un débarquement de pouffes. Des vrais pouffes du 16e sud comme je les aime. Avec Eve on se jauge du regard en se disant « chouette on va pouvoir médire à fond ! ». Mais malheureusement pour nous, elles sentent le piège et se sauve au bout de 10 minutes en embarquant notre grenouille nationale

* Sniff *

on ne se laisse pas abattre, et on s’enfile encore un peu de vodka en prenant quelques photos collector (mais alors collector de chez collector !) et on file dans un tacos direction la Flèche d’Or où grenouille doit nous rejoindre. En route il nous informe qu’il rentre baiser. Peut importe, nous on sort !

Nous voilà fin saoul au milieu de gens qu’on ne connaît pas, dans une boite qu’on ne connaît pas, dans un arrondissement qu’on ne connaît pas ! On se prend un autre verre et on s’affale sur des canapés plutôt confortables il faut l’avouer…

Je remarque que la fille assise derrière moi est plutôt jolie, avec un tatoo sur le bras, j’adore les filles tatouées ! Je fais semblant de plus avoir de feu pour engager la conversation, elle est sympa, on papote un peu, puis elle me présente ses potes, j’introduis Eve à mon tour, et nous voilà au milieu de ces gens qu’on ne connaît pas à papoter gentiment.

En fait il s’avèrera que ce sont des fous finis. Je ne me souviens pas vraiment de tout, mais on a échangé les mails et promis de se revoir après pas mal de fous rires et de gros bisous. J’adore les soirées comme ça moi !


Le samedi, j’ai très mal aux cheveux, je vais quand même me faire un minimum beau pour aller chercher mon colis à Roissy. Le Baby Boy attendu arrive avec 10 minutes de retard (ben forcément !). Je l’embarque, direction chez ma maison. Je vous passe la suite, c’est censuré, sachez juste que ça fait du bien !

Dimanche, on fait rien, on glande, on tente de se reproduire, et faut dire que ça occupe pas mal. J’ai invité deux trois personnes pour le présenter autour d’une bouteille de champ’. Nous voilà donc vers 21h en compagnie des mêmes : Eve, Grenouille et 7h48.

Mention spéciale à 7h qui est arrivée défaite de chez défaite, et qui a tenu la jambe à Baby Boy en parlant mi-portugais, mi-anglais et mi-français (oui ça fait trois moitiés, je sais !). Le pauvre, il a supporté ça avec le sourire en plus ! Oui parce que moi je ne l’ai pas du tout aidé… Arf, il est parfait je vous dis !

On a fini par foutre notre outre pleine nationale dans un taxi et on a fini tranquillement la soirée à regarder quelques morceaux choisis de Florence Foresti (ben oui je commence à faire sa culture), d’ailleurs Florence traduite en simultanée par votre serviteur qui a un coup dans le nez, ça vaut le détour…

Voilà, aujourd’hui c’est tout calme, on a passé l’après-midi à chercher un déguisement pour la soirée chez Mister Big la semaine prochaine à Toulouse. J’ai trouvé, je suis content !!!! 7h sera divine aussi !

Après quoi on s’est mis sur nos ordis respectifs pour trouver du taff (ben oui, on vit pas encore d’amour et d’eau fraîche !!!)

Je vous tiens au courant de la suite… Mais pour l’instant on se bouffe pas le nez, advienne que pourra…

dimanche 25 mars 2007

Un lancement

Juste pour vous informer que mon ami Mister Big se lance dans le pédé-blogopshère, qu'il a affectueusement rebaptiser queerysphère.

On lui souhaite bienvenue, et on l'encourage à poster plus qu'une fois tous les trois mois ;)

Et moi je vous raconterai ma vie quand j'aurai le temps (ben oui une vie sexuelle ça occupe!)

'zoux d'amour.

samedi 24 mars 2007

Demain peut-être

Demain, ou plus tard, selon l’humeur, je vous raconterais la soirée, que dis-je, MA soirée !!!! Oui, parce que ce soir, j’ai encore fait n’importe quoi… Mais vu la difficulté que j’ai à identifier les lettres sur le clavier, je pense qu’il est plus sage de remettre cette narration à après ma décuvation !

Je vous aime, à demain, ou après, bisous.

Gauthier.

vendredi 23 mars 2007

Grosse envie

Ben ouais, des fois ça arrive comme ça, et on ne peut rien contrôler. Voilà ce soir, je le dis haut et fort : j’ai envie de faire la fête !!!!! (vous pensiez à quoi bande d’obsédés ?) Je crois que je suis addict. Oui, en plus de mes addictions plus « naturelles » (alcool, drogues et de nouveau nicotine, mais dans une moindre mesure !), j’ai une dépendance accrue à la fête, au son et à la foule saoule qui m’entoure et me faisant des bisous…

C’est grave docteur ? Je me retrouve donc tout seul, à 20h30 devant les infos, en train de sauter sur mon fauteuil ! genre montée en solitude intégrale… Ouais, on se sent d’autant plus seul dans ces moments-là !

C’est pas la première fois que ça m’arrive. Que faire ? Battre le rappel. J’ai donc envoyé deux/trois textos, moralité je me fais livrer des ethylico-dépendant d’ici à 23h. Putain ça va être long !

Alors en attendant que faire ? Non, les infos c’est pas possible ! La musique ? Ça me donne envie de boire, et boire tout seul, c’est mal ! Donc je vais les attendre… Mais si ça redescend d’ici là ? Ben ça repartira… c’est comme les pannes, ça dure jamais bien longtemps ;)

En plus ce soir j’essuie un lapin. J’ai dit plutôt dans la journée que je devais me faire livrer un mec ce soir, mais il a annulé au dernier moment. C’est trop’inzuste !!!! Tant pis, demain j’aurais du sexe avec mon chéri, je saurai m’en contenter (de toute façon, pas le choix ! L’est pas préteur le Baby Boy).

Allez, je vais me caller devant une ou deux séries débiles, le temps de voir la bande à neuneu faire son entrée royale… Et il est hors de question que je me serve un verre en attendant, je suis fort, je vais tenir !

Non, je sais, je vais appeler Mister Big, et on va faire la fête ensemble, lui au taff au milieu de ses bites en plastique et moi devant « qui veut gagner des pépettes ».

La dépression me tend les bras les enfants !

Nawak

Je pars en couille les enfants, c’est définitif ! Hier soir, après avoir passé la journée à lessiver ma salle de bain pour enlever les traces (et l’odeur) de l’inondation, je me suis gentiment posé devant mon steak frite tout en zieutant NCIS.

Un copain provincial est à un concert, il ne sait pas où dormir, il passe donc poser ses affaires chez moi avant le concert, puis m’informe qu’il dort chez moi après. Ils vont l’avoir bizarre quand je serai plus seul dans mon lit tous mes potes !

J’adore être une auberge en plus, ça va me manquer… Bref. Pendant qu’il est au concert, je me fous sur le net, et je drague. Ben ouais, bientôt j’aurai plus le droit, alors je prends de l’avance ! Je persuade un gentil garçon de me rejoindre ce soir pour faire « connaissance ». il a presque accepté, j’attends la confirmation cette après-midi.

Et pis mon chéri arrivant demain, c’est ze last de chez ze last, après suis sage (oh dieu, comment vais-je faire ?).

Mon pote revient de son concert, on décide de s’envoyer quelques vodka sunrise pour accompagner le joint. On se mets devant Florence Foresti ( Florence, on t’aime !!!!!). Puis deux, puis trois, puis nous voilà déf’ et bourré à 2h du mat’ sur mon canapé ! No comment…

On met un moment à s’endormir (un fou rire de la mort que tue). Et ce matin, après m’avoir sauté dessus pour me réveiller (auto persuasion : j’aime mes amis, j’aime mes amis, j’aime mes amis), il roule « pour se donner du courage pour affronter le métro et le train ». Bon ben je fume aussi alors !

Moralité, il est 12h30, suis tout seul chez moi en boxer devant mon iMac et suis déf’ ! Pauvre France…

jeudi 22 mars 2007

Je le savais

8h02 ce matin, mon téléphone sonne. C’est le plombier, il s’est perdu dans la résidence. Je le guide jusqu’à chez moi. Il constate les dégâts. Il me dit « ouh mais c’est fait des mois que ça fuit ! », non ça fait depuis ce week-end. Genre je passerai des mois à écoper chez moi avant de l’appeler, parce que l’inondation c’est hype !

Il décide d’aller voir ce qu’il se passe au-dessus. Il revient 3 minutes après pour m’annoncer que mon voisin n’est pas là (alors que ça fait 24h qu’il a un mot sur la porte et qu’il m’a assuré ce week-end qu’il était là cette semaine). Là il est donc parti voir la concierge, pour voir si elle a les clés. S’il peut pas entrer chez lui, il va l’aviser et repartir sans rien faire.

Et moi ? Je vais continuer à écoper… Je vais petit-déjeuner en attendant la suite des évènements (j’attends du bruit au-dessus ils ont dû rentrer !).

10h02 : voilà, la fuite est réparée. Alors le plombier est allé chercher la concierge, ils ont ouvert la porte du voisin qui répondait pas (donc qui était absent), et ils l’ont trouvé tranquillement chez lui. Il refusait simplement d’ouvrir !!!!! Il a identifié et réparé. Ça c’est fait.

Après il a fallu que j’aille trois fois chez lui avant qu’il accepte de m’ouvrir la porte pour signer le constat. Je suis entouré de débiles, je vous le dis. Et son appart’… Oh dieu, c’est pire que le pire que j’ai jamais vu, et ça pue !!!!! Au réveil moi ça me tue… Pourtant j’en ai vu des endroits sales et qui puent, bref !

Maintenant il faut juste que mon agence m’envoi un gonz qui fera un devis, que l’assurance approuve et qu’ils me refassent la salle de bain. J’en ai pour combien de temps à votre avis ? moi je compte en mois directement vu l’efficacité des gens qui m’entourent en ce moment.

* Sentiment de persécution *

Ça peut pas être pire… (je devrais pas dire ça moi !)

mercredi 21 mars 2007

Champion du monde de la loose

AAAAAAAAAHHHHHHHH PUTAIN !!!!!!!!!!

Ça fait du bien de gueuler un bon coup ! D’après Minilola il y a une loi de l’emmerdement maximum, je crois qu’elle est en train de bien me tomber dessus. Alors je résume ma semaine : une inondation dans ma salle de bain qui s’étend à me cuisine, un entretien d’embauche vautré en beauté, et une loose qui me lache plus.

Ce matin, je me lève à 7h (oh joie !), pour me rendre à la mairie de-l’autre-bout-de-paris-par-rapport-à-chez-moi. Dans le but d’avoir un rdv avec une chargée de l’emploi qui j’espère convaincre de me pistonner un peu. Moi me lever à 7h je surkiff’ ! Mais bon, il faut ce qu’il faut.

Donc j’émerge difficilement, je me fais beau, et j’affronte avec bonheur et délectation les 30 minutes de métro à l’heure de pointe (ça faisait longtemps, j’overkiff ma race grave !). J’arrive avec 5 minutes d’avance (un miracle), et j’attends… Le rdv est à 9h, donc à 9h25, après avoir lu toute la doc disponible un hussier m’annonce que mon rdv n’est pas là et qu’il faut que je parte.

Oh joie !

Je me rends au secrétariat, la secrétaire est une fille que je connais depuis peu pour avoir passé une soirée avec elle ce week-end. Je lui demande de me recaser un rdv, et là elle me dit, toute confuse « je suis désolé, en fait je t’avais pris le rdv pour mercredi prochain, je me suis trompé, c’est entièrement ma faute ! ».

* Légère envie de meurtre avec actes de barbaries *

Elle s’excuse pendant 10 minutes, et je rentre chez moi. Re-métro, re-heure de pointe mais moins quand même. Et me voilà chez moi. Il est 10h30, et j’ai rien d’autre de prévu aujourd’hui.

Je vais faire un peu de rangements, répondre à quelques annonces, et surtout me coucher de bonne heure ! Ben oui, demain un plombier vient chez moi à 8h du mat’ pour regarder ma fuite.

Si je me lève à 7h pour rien demain, il va y avoir des morts, je vous le dis…

mardi 20 mars 2007

Un mardi

Bon alors je vous rassure tout de suite, je n’ai pas mis fin à mes jours suite à la déception d’hier. Tout d’abord parce qu’il y a plus grave, et surtout parce que mon père a appelé le PDG (un ami) et qu’il a promis de prendre mon dossier en main personnellement. J’adore le piston, mais là je me sens super mal. Ben oui, imaginons que je sois engagé contre l’avis du DRH et de ces assistants, moi je suis quoi ? Le fifils à papa que toute la boite va faire souffrir !

Encore une fois, il y a plus grave, donc je m’en soucierais, si besoin a, le moment venu. Du coup en rentrant hier, j’ai fait mon Postulator, encore et toujours. Moralité : un CV pour New York, un pour Phnom Penh, un pour la Marine, un pour le MAE… Bref, je te dis que je vais en trouver du taff bordel !

D’ailleurs quand j’ai appelé le bureau de recrutement de la Marine pour avoir les détails de l’offre où je voulais postuler, on s’est souvenu de moi, on a pris de mes nouvelles… Moralité, si je suis retenu j’arrive avec les croissants pour l’entretien. À l’usure, je les aurais à l’usure, ils vont bien finir par me faire signer un contrat bordel à queue…

Sinon, je suis toujours inondé. Je vais pisser à la rame. J’adore. Après une conversation avec mon syndic, j’ai obtenu un rendez-vous « en urgence » pour jeudi matin, 8h. D’ici là j’ai le temps de finir trois fois noyé. Surtout que le mec il va venir constater, et il me dira « oh, je n’ai pas ce qu’il faut, je repasse la semaine prochaine pour faire les travaux ». Je le sens gros comme une maison.

Moralité : je suis un peu énervé en permanence. Mais je me soigne. Et comment un Gauthier se soigne ? Non, il ne fait pas le ménage (en même temps ya plus rien à nettoyer, j’ai abîmé la peinture à force de frotter par endroit), il se trouve une nouvelle occupation : la cuisine.

Tu n’es jamais venu manger chez moi lecteur, trice, autre, donc tu ne sais pas à quel point je suis pas doué, et surtout fainéant. Moi c’est quick, Mac do, ou micro-onde. Sauf quand j’ai du monde, mais c’est super rare. Et aujourd’hui j’ai acheté des légumes, frais en plus, juste pour me faire des plats plus élaborés. ZE REVOLUTION !!!!

Je vous tiendrai au courant de mes expériences culinaires !

Mais en attendant je vais aller manger ma pizza décongelée et micro-ondée !

lundi 19 mars 2007

Pas envie

J’ai pas envie de vous parler. Mais ce que j’ai encore moins envie de faire c’est de répondre à mon téléphone et d’être assailli de questions. Alors je vais le mettre ici et changer mon répondeur par « Je ne suis pas disponible, veuillez vous reporter au blog, merci et bonne fin de journée bandes de cons ! ».

Non je ne suis énervé que contre moi-même, mais comme je peux pas encore me foutre des baffes, je déverse ma haine sur tout ce qui croise mon chemin. Que ça soit dit : tenez-vous loin quelque temps !

Aujourd’hui j’ai foiré le seul entretien d’embauche que j’ai eu en 2 mois. Si c’est pas du sport ça quand même. Mais quand je dis foirer, c’est que je me suis viandé en beauté. En gros le monsieur il me propose un boulot de rêve. On en parle pendant une demi heure. Et puis il me demande de parler de moi. Ce que je fais plutôt bien en général.

Et là, je sais pas comment, ni pourquoi, mais j’ai réalisé, une fois l’avoir dit, que je venais de lui annoncer que j’étais gay. Si c’est pas de la performance ça !!!!! On applaudit bien fort l’épave, et on en redemande…

Je me sens nul, mais nul !!!! Bref, il a fini par me dire que j’étais plein de qualités, que j’avais un cursus à la limite de l’exceptionnel, que je ne pourrais qu’apporter de la joie, de la nouveauté et de l’élan à sa société qui en avait bien besoin. Bref je suis quelqu’un de rare, pour qui il se serait battu, il y a encore 15 jours. Mais oui parce que le dernier qu’il a embauché avec mon profil s’est barré au bout de trois jours. Chat échaudé craint l’eau froide !

Et puis je vais m’ennuyer dans ce métier. Je ne suis pas fait pour ça. Je suis destiné à des choses « plus grandes et plus larges », comme la haute finance ou la sphère politico-économique. Je suis trop intelligent, trop ouvert, trop qualifié, trop précieux, trop rare… Dans tous les cas il ne se fait pas de souci pour moi, je vais trouver, vite et bien, un boulot de rêve à ma hauteur !

Mais il ne m’embauche pas quand même ! Alors là je suis trop content d’être précieux et rare, et grand et large et tout ce qu’il veut. Mais la perle rare elle est toujours au RMI, avec aucune possibilité d’embauche, rien de chez rien !!!!

Et pour en rajouter une couche : je suis victime d’une légère inondation dans ma salle de bain. Je vais pisser à la nage. Je suis heureux, épanoui, et surtout précieux et rare…

Je vais donc aller me foutre sous ma couette après avoir dit à mes parents que j’ai encore échoué. Et pis dans quelques jours/semaines/mois, quand ça ira mieux, je ferais mes bagages pour rentrer chez ma mère et briguer quelque chose à ma hauteur : caissière à Mammouth !

Chienne de vie…

samedi 17 mars 2007

Les moments de l’impossible

Il y a des jours comme ça où tout semble à l’envers. Des fois ça fait rire, d’autres ça fait pleurer, c’est ce que j’appelle les moments de l’impossible. Et au moment où j’ouvre une page word pour vous raconter ça, un autre me tombe sur le coin du nez ! Décidemment…

Prenons dans l’ordre. Hier soir je rejoins une copine pour boire un verre dans le marais. Elle est adorable, on se voit de temps en temps pour se raconter nos vies. Le seul souci c’est qu’elle est mineure, lycéenne, et que par moments, j’ai l’impression d’avoir garer mon déambulateur en double file. Mais on passe de très bon moment, ça me rappelle ma jeunesse.

On se sauve du marais après un cosmo, vu qu’on a rien manger de la journée on est un peu pompette ! On file rive gauche, l’endroit est sympa, une copine à elle nous rejoint. Elle m’en parle depuis un moment, on se voit enfin, on rigole un peu, beaucoup. Les serveurs sont mignons, j’en branche un discrètement (jusqu’à ce que ma copine sorte un merveilleux « hep, tu veux pas lui donner ton numéro de tel ? tu lui plait… » merci de me foutre la honte !). Un garçon nous rejoint, il drague la copine de ma copine (vous suivez). Il a l’air mignon, le seul problème c’est qu’il porte une perruque. Si, si vous avez bien lu, une perruque synthétique noire un peu longue, alors qu’au départ il est blond et a les cheveux courts. Et là je vous le dis, même si t’es mignon, ne mets pas de perruque, c’est affreux !

On se moque un peu, beaucoup de lui, dans son dos et devant lui, mais je suis pas sûr qu’il comprenne. Extrait :

- Comment tu t’es rendu compte que tu préférais les garçons ?
- Ben quand je me suis mis à les regarder avec envie sous la douche après le sport au collège, je me suis dis qu’il y avait un souci !
- Ah…
- Et toi tu t’es jamais posé la question ?
- Mais si bien sûr…

Et en plus il est à voile et à vapeur… Bref ! On décide de partir, j’appelle l’autre serveur (étant grillé auprès du premier), il arrive, me regarde dans les yeux et chante « sur un air de callipso » (c’est ce qui passait dans le bar à ce moment-là), me fait un clin d’œil et s’excuse d’être aussi entreprenant. Là j’ai pas vraiment compris. On paye, on discute, et il me sort « j’espère vous revoir très vite », il me fixe au fond des yeux, et me fait un magnifique clin d’œil. Je décide de partir avant d’embarquer le serveur (qui au passage est beau comme un dieu !).

A la sortie le perruqueux nous abandonne, les filles croisent des copains à elles et décide de continuer la soirée. Moi vieux, moi saoul, moi 23h30 rive gauche, moi décide de rentrer.

En arrivant chez moi, je discute avec un fuck buddy sur le net. Il me propose un plan à trois avec un de ces potes. Moi faim, moi accepter. Ils arrivent 30 minutes après. Et nous voilà à nous faire des câlins à trois dans mon placard (ce qui augmente la promiscuité !). Ça fait un an que j’ai pas fait ça. Je suis crevé. Ce qui devait arriver, arriva : Ze panne !

La honte…

Je les laisse finir en m’impliquant comme je peux (vu que je ne peux m’introduire…). Ils partent, je m’effondre comme une pauvre merde.

Ce matin (midi), je me lève après une nuit agitée (j’ai très mal dormi, je ne saurais même pas dire pourquoi, peut-être la honte de la panne qui me hante !). Ma mère m’appelle, on échange des banalités, j’apprends que ma grand-mère s’est faite dépouillée de 20€ par un arnaqueur (bande de petits enculés qui profitent des personnes âgées !).

On raccroche, et je la retrouve sur internet, pour lui raconter le coup de la perruque, on ri ! Et là c’est le drame, extrait :

- Mais t’es pas amoureux toi ? (je lui dit que je le trouvais mignon le perruqueux !)
- Si mais ça m’empêche pas de regarder, tu le fais pas toi ? Quoique je veux pas savoir en fait…
- Bien sûr que si, et ton père ne se gêne pas pour en regarder d’autres… Principalement des blondes à forte poitrine qui ont la moitié de son âge !
- J’ai dit que je voulais pas savoir…
- T’es assez grand pour savoir maintenant !

Merci maman… Et un traumatisme de plus, un ! et au moment où je décide de coucher tout ça sur word, mon msn s’affole. Connard d’ex me parle ! C’est mon week-end, je vous le dis ! Extrait :

- Salut, ça te dérange pas que je te parle ?
- Salut, non, je ne serais jamais venu te parler, mais vu que je t’ai pas bloqué c’est que ça me dérange pas que tu me parles !

Pour info, depuis le 18 septembre 2006, date à laquelle je lui ai souhaité de se faire prendre par un troupeau de gnous en rute, je n’avais plus de nouvelles, aucune ! Et là, comme une fleur, il vient me demander ce que je deviens !

MAIS JE VAIS TRÈS BIEN CONNARD, JE SUIS AMOUREUX, JE SUIS RMISTE, ET JE TE SOUHAITE TOUJOURS DE MOURIR DANS D’ATROCES SOUFFRANCES !

Hum… Je crois que je suis pas encore tout à fait guéri moi…

Allez, je file, j’ai un rdv cette aprèm et un dîné ce soir. À lundi et bon week-end à vous tous !

vendredi 16 mars 2007

De la culture

Aujourd'hui j'ai pas vraiment le temps de vous raconter des conneries. En plus il se trouve que j'ai rien à dire...

Donc je vais vous faire profiter d'une exclu youtubesque (c'est moi qui l'ait mis en ligne c'te merveille). Je l'ai reçu dans un podcast, je ne sais pas d'où ils la tiennent parce que je n'ai pas réussi à la retrouver ailleurs. Alors j'ai décidé de la rendre publique.

Il s'agit de Jake Gyllenhaal qui fait une parodie de Dreamgirls. Mais si tu le connais, c'est le brun dans Brokeback Mountain, le super chouchou de la mort qui tue! C'est bon, tu remets? Voilà, donc il se travestie et moi j'adore...

Donc c'est cadeau! (Merci au podcast Homomicro de m'avoir fait découvrir ça!)



Et comme c'est la fête aujourd'hui, je te mets une vidéo de Mika. Je suis complètement fan depuis ce week-end. La faute à Grenouille et Eve qui m'ont fait chanter avec eux "Big Girl, you are beautiful!!!!" en allant à Poissy! Là je vous mets Grace Kelly, mais si vous avez deux minutes, écoutez Lollipop et Big Girl, ça vaut le détour!



Bon week-end à vous tous, moi ce soir c'est sage, et demain soirée vin-fromage chez 7h48. Oui, ça va encore picoler sec!!!!

Enjoy

jeudi 15 mars 2007

Je suis le meilleur (à quand le césar du meilleur blogueur?)

Lecteur, trice, autre, tu t’en es rendu compte tout seul : j’ai un sérieux problème de modestie par moment. Mais pour une fois, c’est pas ma faute. Je t’explique.

Je fais ma revue de presse comme tous les matins (vers 14 h quand je me lève !), puis je lis les commentaires que tu m’as gentiment laissé, puis je fais un tour de la blogosphère, pour voir ce qu’il se passe chez les copains. Mais aujourd’hui, j’ai trouvé les commentaires un peu bizarres.

Bon tu me désarçonnes souvent lecteur, mais là je ne pigeais pas pourquoi, par exemple, fcrank me dit « paraît que t'es le meilleur du moment, je viens voir :-) ». Bon comme je suis intelligent, je comprends que quelqu’un m’a fait une pub plutôt élogieuse. Donc on fouille les stats pour voir l’activité anormale qui trahit. Et ça me conduit sur le blog de Matoo qui explose toutes mes stats du jour.

Et là je lis ça :

Le meilleur pédéblogueur du moment, c’est à mon avis Gauthier (les choses changent et évoluent, mais il est diablement doué). Il écrit très bien, il est drôle, un brin trashy, et il fait tout pour qu’on se l’imagine bien sexy et déluré en faisant marcher à fond la machine à fantasmes. Il parle de cul, de ses soucis de thunes, de taf, de mec… Et il n’a pas non plus l’air d’être arrogant ou pédant, au contraire il montre aussi ses petites faiblesses, quand ce n’est pas sa montagne de défauts, et le tout avec une autodérision qui le rend très sympathique. Or il a déjà changé de blog, et eu pas mal de problèmes avec ses amis dans ce domaine… Ses secrets : il sort avec un anglophone francophobe, il est volage et porté sur la bouteille et le sexe, doucement névrosé et narcissique à souhait. Ah bah voilà ! Les meilleurs ne durent pas (Freaky, Desinvolte, Paumé, Matoo, Mennuie, ManuLeCentre, Ange Etrange, Gondalien, Coco etc.), mais c’est normal, c’est dans l’ordre des choses, et c’est bien ainsi. Il y a des moments, il faut savoir les saisir.


Est-il nécessaire de dire que je ne passe plus les portes ? Matoo c’est un peu la vieille dame de la pédé-blogosphère. Je suis persuadé qu’on l’a construite autour de lui. C’est un peu comme si Madonna écrivait une chanson où elle parle de ma magnificence…

Bref, lecteur, trice, autre, d’après la critique tu lis le meilleur pédéblogueur du moment (oui une critique élogieuse est forcément une bonne critique !). Ça tombe bien en plus, c’est la période des oscars, césars et autres victoires. Il y a eu le festival de la création internet, et il y a maintenant le couronnement de Gauthier par Matoo (version Napoléon et Pie VII). Et mon trophée, je l’aurais quand ?

Toi aussi lecteur, trice, autre, tu peux te la péter à partir de maintenant. Ben oui, quand on installera ma dépouille au Panthéon tu diras à tes enfants « Je faisais partie des premiers à le lire ! ». Voilà, ça c’est fait !

Bon et je fais comment pour continuer à vous parler moi maintenant ? Hein ? Non mais c’est que ça me fout la pression ce truc en plus. Pour aujourd’hui on va en rester là, l’artiste a besoin de se reposer.

Matoo, c’est pas bien ce que tu as fait. Déjà que je suis une vraie Drama Queen, là plus rien ne va m’arrêter… Mais merci quand même, je suis quelqu’un de très très très sensible à la flatterie. J’ai du être Roi Soleil dans une autre vie !


Gauthier the best (so proud !!!!!)

mercredi 14 mars 2007

Une génération perdue

Depuis quelques mois, j’arrête pas de tomber sur des documentaires ou des films parlant du même sujet : la génération sida. Une génération sacrifiée, ou perdu, selon les personnes qui en parle. On fait parler les témoins qui ont survécu, ceux-là même qui ont perdu tant de proches (amis ou familles).

J’ai l’impression qu’on commence à voir ça avec un œil d’historien. Comme si le problème était derrière nous. Est-il alors besoin de rappeler qu’il y a actuellement près de 40 millions de personnes infectées à travers le monde, et que pour 2,8 millions de nouvelles infections en 2005, 2 millions sont en Afrique subsaharienne ?

Non, je pense que les gens sont sensibilisés à tout ça (enfin j’espère). Mais comme toute bonne et mauvaise chose de notre société de consommation, on a fini par l’exporter dans les pays pauvres. Et tandis que la maladie devient le nouveau diabète dans les pays développés, elle décime par millions les populations pauvres et déjà fragilisées.

Cet article n’est pas un plaidoyer, je voulais juste revenir là-dessus avant de parler de cette « génération perdue ». Je suis un incorrigible queutard, tout le monde le sait. J’aime rencontrer des gens, faire la fête, et en profiter à fond. J’ai couché avec des centaines de garçons. La plupart du temps je me suis protégé (la plupart du temps…), et, aux dernières nouvelles, je suis toujours séronég.

Je suis né en 1981, l’année où « débute » l’épidémie. Et je suis sûr d’une chose, je serais né en 1961, je serais mort à l’heure actuelle… Et pas mal de mes amis aussi. Il faut s’en souvenir quand on voit ce qu’il se passe ailleurs maintenant.

Heureusement, toute mon adolescence, on m’a expliqué qu’il fallait mettre un préservatif lors d’un rapport sexuel. J’ai appris en même temps comment on faisait les bébés et comment je pouvais mourir du sida. Au début des années 90 il n’y avait pas de trithérapie. Le séropositif devenait un malade du sida et mourait en moins de 5 ans.

Certains parlent de nous comme de la génération sacrifiée. Je fais certes partie d’une génération où la peur a été présente. Où il a fallu apprendre à se protéger en même temps que les gens qui nous expliquaient que le préservatif était le salut. Mais je suis en vie moi. Et tous mes amis le sont.

On ne peut en dire autant de ceux qui auraient 40 ans aujourd’hui. Tous ces morts. Tous ces gens que l’on aurait pu informer plus tôt. Quand on sait ce qu’était les années 70, on comprends comment cette maladie a pu faire autant de morts. Certains la voient comme une punition qui a refermé la « parenthèse enchantée ». De fait la mort arrive par là où les gens se libéraient. Ironique non ?

N’empêche que depuis quelques temps, je pense à tous ces gens qui ont vu leurs vies brisées, celle de leurs amis, et qui ne pouvaient pas se protéger. D’autant plus dans le milieu gay. On a perdu une génération entière. Il n’y a pas eu de transmission. Les gays de 20 ans à la fin des années 90 ont tout réinventé. Ça se voit surtout dans les dérives sexuelles que l’on observe aujourd’hui chez des jeunes gens qui ne se rendent pas compte des risques. Tout simplement parce que ceux qui auraient dû leur apprendre ne sont plus là.

25 millions de morts, c’est comme si un tiers de la France avait disparu ! Il faut se souvenir, il faut transmettre, il faut se battre, mais il faut surtout continuer à vivre et permettre aux autres de vivre aussi.

Protégez-vous !

mardi 13 mars 2007

Cette fois c’est la bonne ?

J’avais promis de revenir sur ma vie sentimentale, chose promise, chose due ! Ça fait trois mois qu’on change d’avis tous les trois jours. Donc c’est pas facile à suivre… Pour recadrer, et au cas où certains l’ignorent, mon chéri vit à Londres depuis qu’on se connaît. Ça fait maintenant presque sept mois qu’on se parle tous les jours ou presque au téléphone, que je fais des allers-retours Paris Londres, et qu’il me dit qu’il va déménager la semaine prochaine.

D’ailleurs ça commence à coûter cher toutes ces conneries, ma facture de téléphone ressemble plus au déficit public qu’autre chose, et autant j’aime voyager, autant Londres me saoule grave là ! Et puis je suis au rmi depuis trop longtemps, j’ai plus un rond, je peux plus aller le voir.

Après avoir changer d’avis à chaque changement de vent, je l’ai mis pied au mur le mois dernier en lui disant que je ne reviendrais plus à Londres, même si j’avais un travail. S’il veut me revoir, il doit bouger ! Oui parce qu’il y a autre chose de sympa, comme il est Brésilien, son visa ne lui permet pas de voyager en Europe. Donc s’il quitte la GB, il lui faut en redemander un autre pour rentrer, autant dire qu’il restera à la porte, vu les politiques d’immigration en ce moment en Europe.

Donc il ne peut pas venir me voir trois jours et repartir, non s’il vient, il s’installe chez moi. Mouais, je vis toujours dans un placard. Mais voilà, il veut apprendre le français, il veut travailler ici, et y faire ses études l’année prochaine. Donc banco, il vient, il devient serveur dans un pub irlandais (parce qu’en ne sachant pas parler français, je sais pas trop ce qu’il va pouvoir faire quand même), il se prend un appart dans le même arrondissement que moi, et vogue la galère !

Bon, à ça il faut ajouter qu’il n’a pas le droit de travailler en France. Il lui faut un permis de long séjour et un permis de travail. Actuellement il est plus simple d’enculer un car de CRS habillés en danseuse étoile qu’obtenir ce genre de papier. Oui, on sait qui est installé place Beauvau !

C’est pour ça qu’on avait parlé de se pacser, avant qu’il annule ce con ! Arf… Mais ce week-end, il a décidé de se lancer. Ça y est, il est sûr de lui, il tente l’aventure, il prend le train ! Verdict : il arrive le 23 mars !

Je lui ai demande s’il était bien sûr de son coup, s’il n’allait pas changer d’avis, et tout ça quoi (j’en ai marre de dire à ma mère que je vais me marier et puis annuler le lendemain !). Il a démissionné hier, donc ça semble définitif.

Je suis heureux, je suis terrifié, mais heureux, mais mort de peur, mais super content, mais horrifié par tout ce qu’il va se passer…

Dis maman comment on fait pour avoir un couple ?

Si vous avez une recette…

dimanche 11 mars 2007

Trop, c’est trop !

Comme le mini-billet d’hier le laissait suggérer, j’ai encore fait dans le too much ce week-end. Mais j’assume complètement. Je vais tenter de vous relater les faits avec une logique qui m’est toute propre…

Jeudi soir, petite soirée blogueur au resto. Pas d’excès, juste du plaisir. Je rentre pas trop tard, je me couche gentiment. La faute à 7h48 qui m’a invité à faire le salon de l’agriculture le lendemain après midi, pour, je cite « se foutre une race anthologique ».

A 13h je suis en bas du taff de ma chère 7h, il pleut comme vache qui pisse, on vole un parapluie à la concierge et on se sauve porte de versailles. Je ne sais pas si vous le saviez, mais la porte de versailles, c’est super loin de tout !

Nous voilà à 14h sur place en train de chercher un resto. Dans l’ordre : on a bouffé auvergnant, bu auvergnat, puis bu antillais, réunionnais et tahitien. Moralité, à 15h je suis morte poule comme jamais. On rampe jusqu’à l’étage de la région Champagne-Ardennes, et on s’achève.

On fini par embarquer trois bouteilles d’un super bon champagne. Je me casse la gueule dans l’escalier avec. Je pète mon coccyx, mais les bouteilles sont sauves. 7h décide de s’en occuper (des bouteilles, pas de mon coccyx) elle se viande deux secondes après, et casse une des trois bouteilles.

Là, c’est définitif, on est mort. Déclenchement de l’opération « trouve un taxi porte de versailles ». Sur le trajet on croise deux bouteilles de rhum, elles semblent abandonnées, on les adopte donc volontiers. Ben vi on a bon cœur (mais on court vite au cas où le proprio desdites bouteilles s’en aperçoive !).

On fini par échouer sur un boulevard, on arrête toutes les voitures, jusqu’à ce qu’un gentil taxi nous embarque. On le fait un peu beaucoup chier, mais surtout il ri beaucoup. Il finit par nous dire qu’on peut fumer, je le drague et il me laisse même son téléphone. Je m’étonnerai toujours…

Une fois chez moi, tout est plus flou, on a fini le champagne, on a violé un quick, et tout le monde est parti se coucher à minuit (des gens nous avaient rejoint en cour de route). Une fois tous mes invités partis, les flics sonnent à ma porte. Ils s’excusent d’être venu pour rien, et ils m’expliquent que je peux porter plainte pour harcèlement envers mon président du syndic. Je pense que je vais le faire…

Le lendemain, j’émerge comme je peux. À 20h je dois retrouver des gens place Monge pour ensuite filer à Créteil vers 20h30. Donc j’arrive à 21h30, et on part à Bezons (heureusement qu’on a appeler pour être sûr de l’adresse, parce que Créteil et Bezons c’est quand même pas a porte à côté). Sur le trajet on viol un autre quick.

Comme on aime bien se promener, on fait un détour par Poissy avec du Kinito à fond dans la voiture. Le GPS en italien, c’est pas super utile en fait… Mais je suis content, j’ai vu Poissy (Voir Poissy et mourir… c’est pas ça la chanson ?).

Arrivé à 23h30 sur place, oui les stars se font toujours désirer. Là on tombe dans une veillée mortuaire. Et encore, j’ai vu des veillées où il y avait plus d’ambiance. Qu’à cela ne tienne, on enfile trois verres de vodka chacun, on fume quelques cigarettes qui font rire, on fout Kinito à fond, et c’est parti pour le show « Je ne sais pas danser, je sais que pogoteeeeeeeeeeeeeeeeeer ». Ils s’en souviendront longtemps de notre passage. Au passage, un couple s’est foutu sur la gueule, le mec me trouvait super à son goût, et sa meuf l’a pas super bien pris. Il faut que j’arrête d’être aussi beau et de briser des ménages !

3h du mat’ on me ramène chez moi, mes deux comparses sont morts, je décide donc de rejoindre un ami en boite. L’ami en question n’est pas parisien, de passage pour le week-end, et il m’a mis sur la liste.

Il m’envoie un texto pour que je me souvienne sur la liste de qui je suis. J’arrive à la boite, je fait la queue, je fais mon plus beau sourire au physio :

- Vous êtes combien ?
- Je suis tout seul !
- Ben mon pauvre loulou, allez rentre…
- Merci !

Une fois arrivé devant la caisse, je me souviens que je ne suis pas censé payer. Je retourne donc voir le physio qui distribue le précieux sésame :

- Euh, excusez-moi, j’avais oublié que c’était payant ! En fait je suis le + 1 de mon pote*…
- Euh… Sur quelle liste ?
- Celle de « machin* l’électricien ».
- Il y a combien de temps ?
- 1h et demi par là…
- (regarde les 10 feuilles de sa liste, et lance dans un soupir) Non mais c’est bon, tiens vas-y !
- (mon plus beau sourire bis)

Je retrouve mon pote sur la piste et lui explique la scène à l’entrée. Il explose de rire et me dit :

- Tu as dit « machin* l’électricien » ?
- Ben ouais, ça a marché de toute façon !
- Mais il est ingénieur du son banane… Tu aurais pu lui dire que tu étais sur la liste de « machin* le dératiseur » tu serais rentré aussi !
- Je crois qu’il veut juste coucher avec moi en fait…

On a ri pendant une heure ! Après quoi on a bu deux verres, partager un taz, et on s’est amusé. J’ai été pris en photo par dame pipi !!! La gloire intégrale… Elle me trouve très beau d’ailleurs. Arf le début de la reconnaissance, je suis quelque part sur son site (cherchez, peut-être me trouverez-vous !).

À la fermeture on décide d’aller s’envoyer un coca chez moi et de dodoter. La drogue se dissipant lentement on parle pendant une heure. Et ce matin, au réveil, vers 13h30, on a encore des montées. Mon pote me supplie pour qu’on s’envoie un quick, je sature, mais j’accepte. Arf, la drogue c’est pas bien les enfants, il faut pas !

Du coup je suis en overdose totale ! Mais non, n’ayez pas peur, je ne parle pas de drogue (quoique ça devrait être interdit). Mais ce week-end, j’ai fait trois repas, uniquement du quick ! J’en peux plus… J’ai l’impression d’être un énooooorme Quick’n’Toast… Demain j’arrête : la clope (encore), la drogue, l’alcool, le gras, et je fais du sport ! (Non, sérieux, vous y avez cru ? Arf vous me faites rire les enfants…).


Gauthier en overdose de gras


* Dans la vraie vie ces gens ont de vrais prénoms que je me suis bien gardé de divulguer ici… Oui parce que appeler son fils « machin » c’est quand même pas super sympa.

samedi 10 mars 2007

Week end de folie!

J'ai survécu au salon de l'agriculture hier après midi. J'ai survécu à la cuite que j'y ai prise, et à celle chez moi après. J'ai survécu à la visite des flics à minuit. J'ai survécu à l'engueulade avec Baby boy cette nuit. J'ai survécu à celle avec mon frère cette après midi.

Survivrai-je à la soirée de ce soir? (on me traîne à Créteil, sortez les cierges svp!)

Allez, un résumé lundi si je m'en sors vivant! Bon samedi soir à vous tous...

jeudi 8 mars 2007

Nostalgie

Je viens de passer une heure au tel avec Océane. Pour ceux qui ne la connaisse pas, c’est une vieille amie, elle vit à Toulouse, je suis le parrain de son fils, et on a fait les 400 coups ensemble. Voilà, décor planté.

On est un peu (beaucoup) nostalgique de nos jeunes années. Pour vous expliquer il faut savoir qu’on sortait tous les soirs ou presque. On était un groupe d’amis composés d’étudiants ou de gens qui travaillent mais qui se foutent de leur travail, tous du même âge à quelques mois prêts. Donc on était tous bourrés en permanence et plus si aff. Oui quand on étudie ou qu’on bosse à Mac do on s’en fout d’arriver bourré le matin en ayant dormi 20 min dans le bus !

Bon on avait la santé aussi, parce que maintenant on n’arriverait plus à le faire. La dernière fois que j’ai tenté de faire une nuit blanche, j’avais 24 ans, et je me suis endormi en m’habillant (moralité, j’ai émergé 5h plus tard la tête dans mon tiroir à chaussette, on a vu plus glam’). Et puis on n’a plus le même sex-appeal.

Par exemple, je me souviens d’une soirée où Océane avait décidé de se faire offrir à boire. Elle était au bar, et avait une dizaine de verres posés derrière elle. On les lui avait offert, mais elle n’avait pas le temps de tout boire, extrait de conversation :

- On trinque ?
- Oui bien sûr !
- Mais je n’ai rien à boire…
- Et tous ces verres sur le bar alors ?
- Je les garde pour des potes qui dansent.
- Ok, je t’offre quoi ?

Et hop, un onzième verre à l’œil… Je ne suis pas en reste à ce niveau-là. Un soir un mec me propose un verre, je lui demande du champagne, il me ramène un wiski coca. Grossière erreur !!!!! Je lui verse le verre sur les genoux en sortant un magistral « je t’ai demandé du champagne, qu’est ce que tu ne comprends pas dans le mot champagne ? », et le mec, au lieu de me brûler sur place, me répond « pardon, je suis désolé, tu comprends j’ai une bouteille de wiski alors je pensais que ça te ferais plaisir, mais je vais te chercher une coupe de champagne de suite, ne bouge pas, je suis désolé !!!! ». Arf, trop facile…

Et tout cet alcool à l’œil qu’on pouvait avoir de la part des barmans ou des patrons de boite aussi. Ben oui, quand on sort tous les soirs pendant des années, on fini par connaître tout le monde. Et surtout on ramène toujours plein de nouveaux qui consomment, donc les patrons nous chérissent ! Il y a même une boite, qui a fermé depuis, où je n’ai rien payé pendant prés d’un an, et j’étais bourré tous les soirs avec Mister Big (la belle époque). Une fois la barmaid me sert un verre que je descends en 4 minutes, elle m’en fait un second, je goûte et lui demande si elle a changé la marque du jus d’orange parce que je le trouve bizarre, et elle me répond « alcoolique, j’ai mis trois doses de vodka, il y a même pas de quoi mettre le jus d’orange et toi tu me parles du goût du jus ? Mais t’es vraiment un alcooliiiiiiiiiiique ! », on a ri et je l’ai bu quand même…

Faut dire qu’on foutait l’ambiance aussi. On arrivait à plus de dix à chaque fois, toujours fin saouls. On faisait des reprises très personnelles des titres pop du moment. Anastacia en mode Marylin Manson par 10 alcooliques ça en jette. Tant et si bien qu’on couvrait le son de la vrai musique que les gens venaient écouter. On faisait aussi « passer le glaçon » à tout le monde. Super technique pour rouler une pelle au bogosse d’en face sans se prendre de râteau. D’ailleurs je dois être immunisé contre l’herpès, j’ai passé des années à embrasser 100 personnes par soirs !

Et toutes ces bouteilles qu’on a eu à moitié prix !!! Comment voulez-vous que je ne finisse pas alcoolique moi ? Et quand je pense à tout l’argent que j’ai dépensé (et que je dépense encore d’ailleurs) dans toutes ces sorties… J’aurais pu aller passer une semaine dans un palace à New York !

Bref, il n’empêche qu’on est nostalgique. On ne vit plus dans la même ville, la moitié de nos potes sont parti, l’autre moitié se sont fâchés avec nous. C’est simple, on est trois survivants, alors qu’on était une quinzaine à se voir en permanence, avec comme QG mon appartement ! D’ailleurs, j’ai une pensée émue pour mes voisins de l’époque.

Donc avec Mister Big on a décidé deux choses cette semaine, en avril il veut faire une soirée gothique, ça sera la suite de la soirée gore qu’on avait fait en 2002 (mémorable), et on va se faire une tournée d’adieu dans Toulouse. Avec une bouteille de vodka et Océane, on va aller devant tous ces endroits qu’on a hanté pendant des années et qui ont tous fermés ou changé de proprio et d’ambiance, et on va boire à notre jeunesse perdue…

Vous avez dit pathétique ? Je crois surtout qu’on vieilli, et qu’on se rend compte qu’on ne pourra plus jamais faire ça, même si on a de beaux restes. Ben oui encore pendant les vacances de Noël avec Océane on s’est fait offrir trois bouteilles en boite, on a peut-être encore quelques belles années devant nous !


Gauthier en mode c’était-mieux-avant

mercredi 7 mars 2007

Sushi-sparadrap

Ce soir, je devais aller au Louvres avec quelques amis. À l’arrivée on a annulé le Louvres parce que la fille qui ne le connaissait pas a décommandé. Pour quoi annuler parce qu’une seule personne se décommande ? Ben parce que nous on le connaît par cœur le Louvres. Et au bout d’un moment ça lasse (blasé power !)

Donc je propose un resto, un jap’ parce que j’ai envie de sushi. La grenouille décommande à son tour, donc je me retrouve en amoureux avec Eve. Qu’à cela ne tienne, on se fera quand même nos sushi bordel !!!!! Elle me propose un pas loin de chez elle, je connais pas, elle non plus, ils font à emporter, on se lance.

Une fois sur place, une légère envie de rebrousser chemin me prend à la gorge. Oui, un feuj (avec kippa de série) qui tient un jap’ ça étonne, non ? Je jette vite fait un œil à la cuisine, il n’y a qu’un seul asiatique, et je la soupçonne fortement d’être plutôt vietnamienne. Bref, ça pu !

Nous pas peur, nous aventuriers, nous prendre le menu duo (enfin, nous surtout pas envie de chercher autre chose !). Et nous voilà, quelques minutes après, devant la nouvelle poire chez Eve, avec des sushi partout sur le lit.

Ils sont plutôt bons, tout se mange facilement. On apprécie ce bon repas devant les débilités de Marianne James. La dernière bouchée est pour Eve, elle attrape de ses frêles baguettes un bout de maki, et là elle me lance un timide :

- C’est quoi ça ?
- (je jette un œil hagard sur ledit bout de bouffe) je n’en ai pas la moindre idée…
- Ok, je le laisse de côté.
- C’est peut-être plus sage !

Et elle pose un bout de quelque chose sur le coté du plateau et avale le reste du maki. Au bout de quelques minutes je reconsidère le bout de chose suspect et je ne peux m’empêcher de dire « en fait on dirait un vieux bout de sparadrap infecté quand même non ? ».

Elle a acquiescé, et sans vomir on a décidé que nous ne serions pas malade après avoir sûrement manger du poisson cru avarié (et saupoudré d’infections bactériennes !). Bon, si vous n’avez plus de nouvelles, pensez à m’envoyer des fleurs à l’hosto !!!!

Ça reste une soirée sympa (des bons délires sur msn avec la grenouille dans son chez lui par web cam interposée), en même temps heureusement, si c’est la dernière avant ma mort !

mardi 6 mars 2007

À vous de décider !

******Attention, blogueur débile inside!******

Comme je suis très bête et que je sais pas lire, j'ai fait n'importe quoi! Cet article est donc juste là pour vous rappeler que je suis une grosse cave, vous pouvez le lire pour vous moquer de moi, ou passer votre chemin en priant pour mon salut de débile mental!

Pour info j'ai fait 500 mots alors qu'on me demande 500 signes, donc on recommence tout ;) Merci au com'eur anonyme qui me l'a gentiment fait remarqué!!!!

****** Fin du rajout de dernière minute******


Lecteur, trice, autre, on me torture, on me fait du mal, et j’en appelle à toi pour me sortir de ce mauvais pas. Tu le sais maintenant, je cherche du travail. Je postule un peu à tout et n’importe quoi. Dernièrement je suis tombé sur une annonce intéressante. Une nouvelle rédaction se monte, et ils cherchent des web journalistes (ou plutôt des rédacteurs), pour animer un portail web destiné aux 15-25 ans. C’est tout à fait ce que je fais toute la journée ici, alors j’ai décidé de postuler.

Aujourd’hui dans ma boite mail je trouve ça :

Bonjour,

Nous avons bien reçu votre candidature et vous en remercions. Afin de nous prouver que c'est VOUS qui êtes fait(e) pour ce poste, nous vous proposons un petit exercice de style : racontez nous en 500 signes maximum votre humeur du jour.
Seul pré-requis: l'humour.
Date limite de participation : mercredi 14 mars, 12h.

Cordialement,


En gros « vas-y demmerde toi ! ». Moi pas peur, moi me jette à corps perdu dans le truc. Après quelques suées devant la page blanche, j’ai pondu trois trucs. Et je ne sais pas lequel conviendrait le mieux. Et c’est là qui tu interviens lecteur, trice, autre, à l’aide du boîtier situé sous ton siège, tu vas voter pour ton texte préféré.


Texte numéro 1 :

Humeur(s)

Mon humeur du jour ? Je veux bien vous en parler, mais ça m’oblige à vous parler de moi. Et du coup on va vraiment s’éloigner du visage que je suis censé présenté lors d’un recrutement. Alors, entendons-nous bien, je ne mens pas lors d’un entretien d’embauche, mais je ne raconte pas non plus ma vie privée. C’est logique, dans « vie privée », il y a quand même « privée ».


Alors du coup je ne peux pas vous parler de mon sujet favori du moment : mes déboires sentimentaux. Pourtant c’est plutôt drôle en fin de compte. Allez, je me lance, je vous explique en deux mots. Je vis une histoire à distance avec un brésilien résidant à Londres depuis plus de six mois. Oui, vous avez bien lu, on parle d’un garçon, c’est pour ça que je ne voulais pas vous le raconter au départ. Attention, je n’ai pas honte d’être gay, c’est juste que je ne vois pas l’intérêt qu’un futur employeur soit au courant. Mais maintenant que c’est fait on continue. Donc ce gentil garçon vit là-bas en attendant de venir vivre en France. Mais voilà, en ce moment ce n’est pas super facile d’obtenir des papiers quand on n’est pas européen. Alors après avoir retourné le problème dans tous les sens, on décide de se pacser pour qu’il ait plus de chance.

Jusque-là tout va bien me direz-vous. Pas du tout ! Il change d’avis tous les trois jours, et moi je fais quoi ? Je me prends pour Pénélope, je tricote et j’attends que monsieur se décide. Si on m’avait dit que je ferais ça un jour, je ne l’aurais jamais cru. Donc après avoir dit oui lundi, annulé jeudi, puis reconsidéré la question dimanche, je ne sais toujours pas si je vais enfin vivre avec mon copain un jour !

Et s’il n’y avait que ça, ça serait encore pas si mal. Non parce que comme tout malheur n’arrive jamais seul (et que l’administration française est pleine de ressource), la CAF m’a supprimé une partie de mes allocations. Motif indiqué : je n’ai pas coché la bonne case sur la dernière déclaration de ressource. Quand j’appelle pour me plaindre, on me répond que je n’avais qu’à tout bien lire. Et la dame a précisé, je cite, « et puis ne vous plaignez pas, on vous verse quand même 400€ ! ». Mais bien sûr, 400€ pour vivre dans Paris c’est largement suffisant, pourquoi je passe mon temps à me plaindre moi ?

Pour en rajouter une couche, je suis en train de déballer ma vie sentimentale et mes problèmes d’argent à un hypothétique futur employeur. Je ne sais pas si j’ai fait preuve de l’humour et du style que vous recherchez, mais si vous acceptez de me rencontrer, je pourrais dire que VOUS avez beaucoup d’humour !


Texte numéro 2 :

Humeur(s)

Qui dit humeur, dit introspection, indentification et analyse. Mais je ne suis pas sur un divan. Ce n’est pas non plus un entretien d’embauche au sens conventionnel où on l’entend. Alors je vais me lancer dans un petit exercice de style : parler de mes humeurs sans parler de ma vie privée.


Je cherche du travail depuis que j’ai fini mon rapport de stage. Et après six mois de RMI, la moisson est quand même moins spectaculaire que je n’aurais pu l’imaginer. Déjà, je n’avais absolument pas envisagé de devoir vivre aux crochets de la société. J’ai fait des études, il paraissait évident que les employeurs allaient venir directement sonner à ma porte en me disant « vous êtes génial, je veux vous engager de suite ! ». Oui, je sais ce n’est pas bien de rêver les yeux ouverts.

Je me suis rendu compte avec effroi que mon bac+5 en sciences politiques n’avait qu’une seule utilité : me la jouer dans les dînés. Mais ça ne nourrit pas son jeune diplômé tout ça. Alors je me suis mis à courir les expos, les vernissages, les avant-premières, etc, dans le but de rencontrer des gens importants qui allaient me proposer le job de mes rêves.

Ça non plus, ça ne marche pas. Comme tout le monde j’ai dû m’inscrire à l’ANPE, faire la queue pendant des heures pour obtenir le RMI et avoir le sentiment désagréable d’être un poids mort pour la société.

Mais il y a un point positif. Quand j’écoute les candidats à l’élection présidentielle, je me rends compte que ce n’est pas ma faute. Mon chômage est dû à la conjoncture internationale, au grand patronat, à l’incompétence du système éducatif français, et pleins d’autres choses selon si on écoute l’un ou l’autre. Ça me fait une belle jambe !

Donc le 6 mai au soir, et si je vote bien, j’aurais forcément un travail ! Ben oui, à les écouter, ils vont tous éradiquer le chômage en deux semaines au pire une fois élus. C’est beau la confiance en soit…

Malgré tout, j’ai le moral. Il ne faut compter que sur soit, je vais donc faire en sorte d’y arriver. Et une fois que j’aurais tout bien réussi ma vie, moi aussi je me présenterai à des élections en promettant de faire en sorte que tout le monde soit heureux et riche ! Après tout les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.

J’ai fait le tour de mon humeur du jour. Après lecture, je suis tout à fait conscient que j’aurais pu écrire quelque chose de plus drôle, mais peut-être que l’humeur ne s’y prêtait pas justement.


Texte numéro 3 :

Humeur(s)

Parler de mes humeurs, sans parler de moi, sans être vulgaire, le tout en étant drôle. L’exercice est sympathiquement pervers, non ? Pas que je veuille cacher quoique ce soit sur ma vie privée, mais dans « vie privée », il y a « privée ». En plus j’ai l’impression que je suis drôle qu’en étant vulgaire (le syndrome Bigard peut-être !). Je me lance quand même.


L’humeur du jour n’est pas fantastique. Et c’est votre faute à vous (non, je ne vous gronde pas ! c’est juste une constatation comme ça ). Oui je ne m’attendais pas du tout à devoir parler de moi comme ça. J’ai un blog, donc je raconte ma vie presque tous les jours à des tas de gens. Mais ça reste à majorité des inconnus, et surtout dans le lot il n’y a pas un hypothétique futur employeur. Je peux donc me lâcher plus facilement.

Je peux vous parler de chose neutres qui me passent par la tête : les élections (mais on a vu plus drôle, quoiqu’en y réfléchissant c’est tordant quand même), mes déboires administratifs (non, ça n’intéresse personne de savoir que j’ai lancé un contrat sur la tête de tous les fonctionnaires de France), le nouveau mode de vie de Britney Spears (et tant qu’on y est, pourquoi pas une dissertation sur la nouvelle tendance automne hiver du chihuahua à poil long ! n’importe quoi…). Je sèche là…

En même temps, je ne vois pas pourquoi je fais des cachotteries, ma vie n’est rien d’excitant en ce moment. Je passe mes journées à répondre à des annonces (et ce depuis quelques mois maintenant), je fais mon ménage, mes courses, j’appelle mes amis pour qu’on se voit un peu, et une fois tout ça fini je me couche et je passe à la journée suivante. C’est fou ce qu’on peut s’emmerder quand on est RMIste en fait…

J’aurais envie de dire que pour ma santé mentale, il faut m’engager ! Mais vous n’êtes pas une œuvre caritative. Alors je vais vous proposer quelque chose : si ce que vous avez lu vous a plu, je veux bien vous donner l’adresse de mon blog. Là je parle de tout sans complexe. Je suis tour à tour vulgaire, drôle, triste, amoureux, etc.

Pour finir je dirais juste que je ne sais pas si j’ai fait preuve de l’humour et du style que vous recherchez, mais si vous acceptez de me rencontrer, je pourrais dire que VOUS avez beaucoup d’humour !



Clôture des votes jeudi minuit. Merci pour votre participation ! Bien sûr si tu trouves tout ça nul et que tu veux m’en écrire un, tu as tout à fait le droit ! (qui a dit tricheur ?)


Gauthier-réalité

Le ménage curatif

Chacun ses névroses, chacun sa méthode pour les vaincre. Moi j’ai un remède super efficace pour oublier que je déprimouille : je range, je nettoie, bref je fais ma Bree Hodges (ou Van de Kamp pour ceux qui n’ont toujours pas téléchargé la saison 3 !). Nous sommes lundi, et le lundi ça pue. Je dis ça alors que moi je vais pas travailler, mais ça reste quand même un lundi quoi !

Alors lundi ou pas, je ne peux pas me laisser complètement aller. Il faut que je sois au top pour rechercher le taff de mes rêves. Il me faut donc un dérivatif efficace. Le plus efficace c’est de dépenser de l’argent, mais en ce moment, ben à part faire des folies du style « allez aujourd’hui j’achète deux bouteilles de coca ! », je ne peux pas vraiment me permettre plus !

Il me reste le rangement et le ménage. Chez moi le bordel dans lequel je vis est inversement proportionnel à celui qu’il y a dans ma tête. Et vu comment mon appart’ est clean ce soir, je peux vous dire que je suis au bord du nervous breackdown ! (‘tain j’fais mon culturé bilingue, je place de l’english dans mon article !!!)

Et ce soir j’ai pris un fou rire avec Lucie au téléphone en lui racontant mes maniaqueries du jour. Il faut savoir que Lucie (que j’aime) est une compulsive du ménage. Elle nettoie tout et tout le temps. Tu peux te faire opérer dans son vide-ordure tellement c’est nickel ! Moi j’en suis pas à ce point-là, loin de là même.

Je me rappelle d’une fois où elle squattait chez moi pour quelques semaines. Elle a voulu faire le grand ménage pour me remercier de mon hospitalité, moi j’étais au taff. Tout ceci partait d’un bon sentiment. Mais voilà, comme souvent d’ailleurs avec ma Lucie d’amour, ça a dérapé ! Alors que je l’appelle pour lui demander de venir me chercher à la sortie du taff en voiture (je ne sais plus pourquoi je n’avais plus la mienne ce jour-là !), elle m’insulte comme du poisson pourri « non mais tu vas rentrer à pied, parce que moi, là, tu sais ce que je fais ? Je suis en train de passer l’aspi derrière ta télé ! Tu sais ce que j’ai trouvé derrière ta télé ? Des moutons… Que dis-je des moutons, des mammouths !!!!! Alors tu vas me faire le plaisir de rentrer ventre à terre et de venir m’aider à nettoyer ce taudis qui te sert d’appartement ! ». Euh… Oui m’dame !

Moralité je me suis retrouvé à faire la poussière sur le dessus de mes plaintes, à nettoyer le cagibi de mon volet roulant à la javel, à dégraisser l’arrière de mon four, ou encore à plier correctement mes vêtements dans le placard ! Sur le moment j’ai pas forcément ri. Mais aujourd’hui ça me fait hurler de rire.

Et maintenant à chaque fois que j’astique mon appart et que je me surprends à faire la poussière sur mes plaintes, à passer une à une mes multiprises au chiffon humide, ou à passer l’aspirateur derrière mon radiateur, j’ai une pensée toute émue pour ma copine Lucie qui me manque !

Voilà, on entretient l’amitié comme on peut, moi c’est en faisant le ménage ! Et puis ça me permet de « soigner » mes troubles compulsifs ! Alors, c’est pas une mauvaise idée… Enfin il me tarde d’avoir un boulot, ça me permettrait d’avoir un autre but dans ma vie que de savoir quand mon produit anti-calcaire aura fini d’agir dans la baignoire, avant ou après que j’ai pu finir de récurer mes chiottes ?

Quelle vie palpitante !

lundi 5 mars 2007

Zéro inspiration

Ça doit souvent se sentir, et si tu ne l’imaginais pas, lecteur, trice, autre c’est que tu es d’un naturel indulgent : mais ce blog n’a aucune ligne éditoriale et encore moins une logique. Deux choses me font pondre des articles (ou post, ou billet, ou tous les noms que tu veux bien leur donner !).

La première : il m’arrive quelque chose, ou il arrive quelque chose à l’un de mes proches, et j’ai envie de te le raconter. Alors dans la majorité de mes écrits tout ceci est romancé/exagéré/édulcoré, mais il y a toujours un grand fond de vérité complètement vraie (il suffit de se reporter au sous-titre pour s’en douter !). Et ça ne me prend pas plus de 20 minutes de coucher tout ça !

La seconde : je me dis qu’il faut que je te parle, j’ouvre donc une fenêtre word, et en moins de 3 min et 42 sec (à peu prés hein !), j’ai une, puis deux, puis quinze idées que je te retranscris sans aucun effort intellectuel. D’ailleurs quand on compte les fautes et quand on voit le style, on se doute aussi très rapidement que je réfléchis pas beaucoup en écrivant.

Bref, ça n’est donc pas de la torture intellectuelle de te parler, tout se fait naturellement et sans douleur, en tout cas pour moi (enfin, en même temps si tu souffres en me lisant, j’aurais envie de te dire d’arrêter !). Mais ce soir je sèche complet !

Ouais, et je le dis haut et fort en plus, si c’est pas de l’honnêteté ça, je sais pas ce que c’est… Certains de mes blogo-potes s’obligent à pondre quelque chose tous les jours, ou tout du moins à une certaine cadence. Ils te diront qu’ils pensent d’abord à toi qui t’ennuies et qui a besoin de te distraire sur ton lieu de travail (et ton pauvre patron qui te payes à rien faire, qui y pense à lui, hein ?). Mais moi je vais te dire la vérité lecteur : un jour sans publication, c’est un trou dans les stats, et ça le blogueur, il aime pas !

Moi je n’ai pris aucun engagement avec qui que ce soit, et je ne me sens nullement obliger de venir te voir. Mais voilà, tu me manques rapidement, alors je me force un peu ce soir. Et puis je pense à toi qui va t’ennuyer demain matin au boulot… (hypocrisie à fond !).

Et puis il y a surtout le fait qu’en ce moment je n’ai pas grand-chose à foutre dans ma vie. J’ai certes de nombreuses distractions à ma disposition (merci les 35h d’avoir autant développé le secteur des loisirs en France). Mais qui dit pas de travail, dit aussi pas de salaire ! C’est d’ailleurs assez con je trouve. Ben oui, si on me donnait plus d’argent en ce moment, j’aurais tout à fait le temps d’aider Air France, la SNCF et le Club Med à combler leurs déficits !

Ils sont pas logiques nos hommes politiques, c’est pas compliqué comme réforme ! Au lieu de donner du temps à ceux qui ont du travail, donnons de l’argent à ceux qui ont du temps pour le dépenser !

GAUTHIER PRÉSIDENT !!!!

Je m’égare là non ? De toute façon je n’ai toujours rien à te raconter. Parlons de mon week-end pour meubler : je me suis retrouvé abandonné par mon homme jeudi, j’ai donc décrété que j’étais célibataire (trois fois qu’il repousse son déménagement, moi j’en peux plus), j’ai donc bu pour oublier. Vendredi, j’ai rebu parce que j’avais pas complètement oublié. Samedi, j’ai souffert en promettant de ne plus jamais boire de toute ma vie. Aujourd’hui j’ai rencontré un blogueur qui m’a filé plein de tuyaux pour trouver du travail (au passage : merci beaucoup !). Et ce soir, mon abruti de mec m’a dit qu’il avait sûrement trouvé du travail à Paris, et que donc il comptait venir. Au passage, il m’a engueulé parce que je m’emporte trop facilement alors que sa vie à lui n’est pas simple aussi ! (ben voyons !)

Un point partout, la balle au centre. Mais je suis quand même super fatigué par la situation mon amour, il va falloir prendre une décision, et vite ! Oui, vu que je n’ai aucune volonté et surtout aucun amour-propre, j’ai décidé (enfin il l’a décidé pour moi), que je n’étais pas célibataire…

Voilà, voilà, j’ai bien rien dit, je vais donc te laisser retourner à ton travail. Et active toi un peu ! Je te rappelle que c’est tes impôts qui me permettent de manger des pâtes et de payer le crédit de mon ordi ainsi que la connexion internet, et tout plein d’autres choses (comme l’alcool, les capotes, et tout ce qui fait que j’ai une vie si exaltante *rires*).

En gros lecteur, trice, autre tu es un peu mon employeur. Et ce soir, je viens de faire mon boulot pour la journée de lundi. Je vais donc aller regarder un Disney avant de dormir jusqu’à 14h, tout en ayant une pensée émue pour toi qui va te lever dans 4h !


Gauthier fumiste professionnel


Ps : j’aurais dû intituler cet article « comment insulter ses lecteurs pour être sûr de tous les perdre ! »

vendredi 2 mars 2007

Et si on se moquait un peu ?

Oui je sais c’est pas gentil, mais des fois ça fait du bien… Aujourd’hui je vais donc vous raconter ma soirée d’hier.

À raison d’une fois par semaine environ, mon amie 7h48 m’invite pour un repas succulent. Oui lecteur, trice, autre, 7h48 cuisine super bien, et moi je suis un super gourmant donc je ne me fais pas prier pour y aller ! Donc comme d’hab je ramène une bouteille de vin (c’est la cotisation), et on échange les derniers potins autour d’un apéro à base de vodka. Je connais tous les invités ce soir (ça change), sauf un.

Oui, elle a invité un collègue. Bon en général les gens qu’elle me présente sont gentils et bien élevés, donc je n’ai pas peur ! Elle nous breaf à grand coup de « on ne parle pas du blog, on ne parle pas de ma vie sexuelle, et surtout on ne parle pas du collègue que je me suis envoyé ! Ok ? ». Et tous de répondre de concert « oui chef ! ».

Bon moi 7h je l’adore aussi pour ça : une fois qu’elle a un verre dans le nez elle raconte sa vie. Elle a donc, dans l’ordre, parlé de son blog, de sa vie sexuelle, et fini par dire « mais machin il est bien, je le sais, j’ai couché avec ! ». Voilà, ça c’est fait…

Du coup, pour inverser la tendance, on a fait boire l’invité, en espérant secrètement qu’il oublie tout ce qu’il venait d’entendre… Mais voilà, une fois bourré ce gentil garçon devient, comment dire ça gentiment, super lourd !

Moi quand je bois je suis gentil, j’aime tout le monde, je fais des bisous et des câlins, mais surtout je monopolise la parole. Là j’ai pas pu en placer une ! Moi, ne pas pouvoir en placer une !!! C’est de la science-fiction !!!! Ce mec est un warrior, le genre de champion que tu amènes à un dîné.

Dans l’ordre, il s’est rendu compte qu’un des participant est juif, il est donc parti dans 45 min d’explication de ce qu’est la religion, pourquoi une telle est mieux qu’une autre. Perso je suis incapable de vous retranscrire son discours, parce que quand j’ai compris de quoi il parlait, j’ai fait en sorte de ne pas entendre. Oui il y a des sujets qu’il vaut mieux éviter avec moi, la religion et la politique quand je suis bourré c’est pas fédérateur…

Donc du coup, avec 7h, on s’est mis dans un coin et on a papoté le temps qu’il termine… Mais il a enchaîné sur une description minutieuse de Venice beach (je pense que son interlocuteur peut maintenant vous la dessiner les yeux fermés !), et encore un troisième truc que je n’ai pas pu retenir tant il me gonflait !

Alors je le dis, les soirées boulet c’est pas possible ! Surtout quand le boulet c’est pas moi ! Oui parce que je dis ça, mais votre serviteur la semaine dernière a quand même décidé de rentrer à pied du 92 juste parce qu’il voulait partir. Après qu’on l’ait foutu de force dans une voiture, il a ouvert la vitre et hurlé tout le trajet des poétiques « salooooooooope ! » sur les quais, et ce à tous les taxis qu’on pouvait doubler, avant d’enchaîner sur une reprise très personnelle de Kinito… No comment !

Mais bon moi, on m’aime ! (aucun commentaire sur cette affirmation biblique que je viens de faire !) Quand je suis parti (vers 2h du mat’), le gentil boulet m’a laissé entendre qu’il comptait bien squatter toute la nuit chez 7h ! La pauvre… Je ne l’ai pas encore eu au tel pour savoir comment ça s’est terminé, mais je vous tiendrai au courant bien sûr !

Allez, faut que je me prépare pour la soirée de ce soir. Bon week-end à toutes z’et tous !

jeudi 1 mars 2007

Euphorie

Non, je ne fais pas la pub pour une société de salles de sport du Sud-Ouest (les parisiens ne peuvent pas comprendre), je suis juste euphorique aujourd’hui, donc je vous en fait profiter.

Pourquoi il est euphorique le gaugau ? Il sait pas trop… Dans ces moments-là, il faut juste savoir apprécier. Peut-être que comme le souligne 7h48, cette période précède immanquablement une grosse déprime.

En même temps j’aurais le droit de déprimer en ce moment. C’est un peu la merde dans ma vie. Mais j’ai repris la bonne vieille technique de la « positive-attitude » © Lorie ! En gros, au lieu de faire la liste de tout ce qui déconne (ou pourrait déconner) dans ma vie (et Dieu sait qu’elle serait longue c’te foutu liste), je fais la toute petite liste des choses qui vont bien.

En gros qu’est-ce qu’il y a de bien en ce moment :

  1. Mes amis (ouais, sont gentils, ils me supportent et ils me font rire !)
  2. Mon Baby boy (ben même si c’est pas super simple, on va ENFIN finir par vivre sans la Manche entre nous !)
  3. La recherche de job (j’ai rien de sûr, mais après 1 mois de vaches maigres, je commence à avoir des retours positifs de mes candidatures !)

Oui pour revenir au dernier point, entendre deux fois dans la même semaine « votre profil m’intéresse vraiment, il faut que l’on se rencontre pour en discuter », y a pas à dire, ça regonfle sa pédale déprimée !

Et puis il y a aussi le week-end de gueudin qui s’annonce. Dans l’ordre :

  • Jeudi soir : buffet-beuverie chez 7h48.
  • Vendredi soir : dépendaison de crémaillère avec la bande à neuneu que je vois de plus en plus en ce moment (ils vont s’en souvenir les voisins… une pensée émue pour les voisins s’il vous plait !)
  • Samedi soir : un ami toulousain vient faire la fête à Paris avec ces copains super sympas que j’aime bien, donc je me greffe (vous avez dit boulet ?)

Bref, j’annonce ma mort cérébrale pour dimanche. Je compte reprendre vie que vers mercredi 14 mars (pour mon rendez-vous insertion). Oui, insertion, c’est comme le I de RMI. C’est pour vérifier que je suis toujours dans la merde et que je m’en sors pas ! Bon j’espère pouvoir leur dit « Fuck, j’ai décroché un job bande de nuls », mais ça on n’en sait rien encore…

Suis tellement heureux de vivre aujourd’hui que j’ai fait un truc de ouf ! si si si, je suis un rebelle quand je suis heureux : j’ai envoyé un courrier à la CAF pour demander qu’ils me rendent mon RMI au complet ! Et le pire dans l’histoire ? C’est que j’y crois à donf que ça va marcher…

‘tain, je parle en verlan aujourd’hui… Ça me va pas d’être heureux moi ! Bref, vous aurez donc compris que je risque d’être relativement absent les prochains jours. Si jamais il devait se produire un malheur, vous seriez prévenu pour l’oraison funèbre donnée en mon honneur !

Allez, passez tous un joyeux week-end et que la vie vous apporte bonheur, joie et chance !

Gauthier, distributeur de bonheur !

Mais pourquoi est-il aussi méchant ?

PARCE QUE !!!!!! Voilà, une fois la référence culturelle nullissime affichée et assumée, passons au sujet du jour : moi ! Oh ça nous change, d’habitude on parle uniquement de … moi ! Putain, suis trop drôle aujourd’hui, ouais, j’ai sucé du clown hier.

J’ai passé la fin d’aprèm la tête dans le guidon et j’ai le droit de fondre mon plomb pour le coup. Pour vous resituer l’ambiance, à midi j’étais invité à manger chez ma grand’tata. Elle est adorable, mais c’est un peu ma grand-mère de substitution (la vraie étant à 600 km). Et me voilà donc à 13h assaillit par des interminables et insoutenables « Ouh que tu es maigre, et tu es si pâle, tu ne manges pas à ta faim ! Je t’ai préparé des conserves, et puis tu embarqueras les restes du repas, et puis tu viendras me voir plus souvent ! ». J’ai tenté une protestation en montrant ma bouée sous le tee-shirt, et j’ai récolté « Quoi ça de la graisse ? Tu te fous de moi ? Non mais ça va pas, et en plus tu as vraiment maigri depuis la dernière fois, je m’en rends vraiment compte là ! Et puis tu es beau, tu peux manger !!! Alors MANGE ! ». Euh… Oui tata, promis, je vais prendre deux kilos rien qu’aujourd’hui.

Bon comme je suis discipliné, j’en ai pris 4 ! Une horreur ce repas, il y avait encore de quoi nourrir tout le continent africain… Même en sautant un plat sur deux, j’ai pas réussi à finir et j’ai dû m’allonger ¼ d’heure avant de repartir.

C’est donc pas le plus alerte des Gauthier qui s’est engouffré dans un métro bondé (déjà que je dors après avoir mangé une demi pomme moi !). J’écoute mes messages, et là, surprise, une amie (elle se reconnaîtra) m’avait laissé un message ANPE. Sont gentils mes amis quand même.

C’est quoi un message ANPE ? Ben c’est quelque chose qui commence par : « Salut Gauthier, j’ai une annonce sous les yeux pour un taff qui va t’intéresser, rappelle-moi ! ». Donc je l’appelle, on papote du taff (super intéressant au passage).

Une fois rentré chez moi elle m’aide à rédiger la lettre de motivation et le CV parfait pour le job. Le téléphone sonne, je connais pas le numéro, je racle ma gorge et je fais mon plus beau « bonjour » :

- Bonjour, Monsieur Gauthier ?
- C’est exact !
- Je suis Monsieur biiiip de la société machin-chose, j’ai actuellement votre CV sous les yeux, mais pour être tout à fait honnête je ne sais pas trop quoi en faire, vous pouvez m’éclairer ?
- Oui, bien sûr ! En fait j’ai un peu postulé à l’aveugle, d’où le dépouillement de mon CV et le minimalisme de ma lettre de motivation.
- Et comment ça se fait ?
- Je vais être honnête avec vous (même si je sais que tu le sais couillon !), mon père travaille dans la même société que vous et il m’a demandé d’envoyer un CV rapidement sans pouvoir me dire quels étaient les postes disponibles.
- Très bien, et bien je vous propose de m’éclairer sur vous, vos attentes, et ce que vous pouvez faire pour moi !

Vous noterez qu’au moment où il me pose cette magnifique question je ne sais toujours pas quels sont les postes disponibles, à supposer même qu’il y en ait ! Je me lance donc dans un laïus de 10 minutes sur mes études, mon parcours professionnel, mes compétences, mes qualités, mes faiblesses… Complètement à l’aveugle ! La seule fois où il intervient c’est pour me dire « Je ne vous aide pas volontairement », c’était la réponse à mon « Excusez-moi, je suis un peu brouillon, normalement je prépare mes entretiens ! ».

Alors je vous pose la question ? C’est quoi ces techniques de recrutement ? On prend les gens au dépourvu, chez eux, devant un disney ou un film X (on sait jamais) ou après un repas de famille gargantuesque, et on leur dit en pleine sieste digestive, alors qu’on tente de faire une lettre de motivation pour complètement autre chose « allez, let’s go, convainc moi mon petit, tu as 5 minutes ! ». C’est de la torture… Je suis contre ! Mais je m’en suis quand même pas mal sorti… Mais je me demande si c’est pas de la méchanceté gratuite en fait ! Le DRH serait-il maso par nature ?

Il finit par me couper la parole pour me dire qu’il a un rendez-vous. On se quitte rapidement et il me promet de me rappeler dans l’heure ou demain dans la journée pour continuer l’entretien. Mais cette fois, il a été assez gentil pour me dire « votre profil m’intéresse vraiment, je pense que vous feriez un excellent chef de site, on en reparle très rapidement ».

Comme vous, je ne sais pas ce que c’est qu’un chef de site. Donc j’appelle immédiatement mon père pour qu’il éclaire ma lanterne. Je ne vais pas vous expliquer ici tout en détail, mais en gros c’est quelqu’un qui gère une partie précise de cet immense multinationale comme s’il était patron de sa PME, il a son budget, ses hommes, et il doit être rentable. Il faut donc être over polyvalent et surtout aimer s’en prendre plein la gueule. Parce que c’est le tampon entre les employés et la direction, donc quand ça pète, c’est le premier à sauter.

Ce job m’intéresse énormément. Je suis complètement conscient que je n’ai jamais fait ça, et que ça va être de l’impro complète. Mais bordel, quel pied d’avoir la possibilité de manager et de mener les projets, non ? Seul bémol d’après mon papa « ce poste n’est pas rémunéré à sa juste valeur tu sais… Ça tourne à peine au-dessus de 2500€ net ».

Papa, je t’adore, mais là je vis avec une moitié de RMI (oui la caf m’a sucré une moitié, ben quoi ? On vit très bien avec 400€ par mois à Paris, pas besoin de plus !), alors pour 2500 net sache que je pourrais te vendre !

Bon je vous raconte ça alors qu’on est au tout début, s’il le faut demain il va m’appeler et me dire qu’il ne veut pas me rencontrer. Mais bon j’avais envie de vous le dire, voilà ! CIERGES POWER !