vendredi 29 mai 2009

Je suis un monstre

Je suis en train de devenir le prof le plus détesté du collège où je bosse. En effet, les notes s’arrêtant d’ici une à deux semaines selon les classes et les niveaux, je suis en train de faire passer les derniers DS (devoir surveillé) à toutes mes classes.

Autant, je suis un prof gentil et rigolo quand je fais cours, autant je suis une peau de vache quand il s’agit de contrôler les acquis. Les gamins me détestent.

Florilège donc d’insultes déguisées sur la semaine dans le désordre :

Monsieur c’est trop dur !
Normalement on ne fait pas ça comme devoir !
Mais on a pas vu ça en cours !
Monsieur je comprends pas ce que je dois faire, on m’a jamais, mais JAMAIS, demandé de répondre à des questions comme ça !
(et mon préféré) De toute façon on préférait le prof d’avant !


^^

Le pire ? Je m’en contrefous royal !

Non mais ils attendent quoi, que je fasse des interros où tout le monde à 20 ? Là le souci c’est qu’on tombe dans l’excès inverse. Par exemple, pour mes troisièmes, sur un sujet type brevet (mais allégé quand même parce qu’ils sont un peu bêtes), j’ai 4 gamins qui ont la moyenne, 4 de plus qui ont entre 5 et 10, le reste de la classe c’est en dessous de 5.

Carnage…

Avec quand même des perles mémorables (écrites telles quelles !) :

Le mur de Berlin est détruit en 1997.
Le président des Etats-Unis (Bill C.) déclare la guerre au président de l’URSS (Mikhaïl G.) parce qu’il a envahi Cuba et envoyé des missiles sur Washington.
La guerre froide et le mur de Berlin démarrent à peu prés en même temps.
Le mur de Berlin c’est une bonne occasion de se taper dessus.
La guerre froide c’est juste pas juste pour les gens.


Et j’en passe…

Bon sur le coup, je me sens fragile en tant que prof quand même… Mais bon, est-ce ma faute s’ils ne savent rien et qu’ils ont un niveau de français de 6ème ? Non, je ne suis que le remplaçant, là pour quelques semaines, je peux pas rattraper 15 ans de conneries !

Le pire, c’est qu’ils peuvent passer au lycée avec ce genre de niveau. Et c’est eux qui vont payer ma retraite ? (enfin, non, vu que je serai mort avant, mais vous voyez l’idée quoi !!!).

Bref, je suis donc un monstre, mais je le vis plutôt bien. N’empêche que le monstre, il doit corriger encore 120 copies avant de pouvoir profiter de son week-end de 4 jours. Qu’il doit préparer des cours et des interros pour d’autres classes. Et qu’il a qu’une seule envie, c’est d’aller dépenser sa paye dans du champagne et autres trucs que je ne peux citer sur un blog !

Sniff…

Bon allez, je vais laisser dormir Emma encore une heure, ensuite je la fous dehors et je m’attaque aux copies de 5ème !

Youpi !!!!!!!

lundi 25 mai 2009

Flaque...

Il fait actuellement 72°C dans ma salle de cours... Je suis une flaque... Je vendrais père et mère pour avoir le droit de faire cours en boxer...

Je me meure...

Liquidement votre, Gauthier.



Ps: promis je vous fais un article plus consistant dès que je retrouve une température corporelle satisfaisante ! Là j'y retourne, youpi !!!!!

jeudi 21 mai 2009

Mise à jour violente

Que j’ai honte, que j’ai honte, que j’ai honte…

Franchement, ce n’est pas que j’ai pas le temps d’écrire, non c’est que je n’y pense même plus en fin de compte. Je suis dans ma petite vie bien rythmée « métro-boulot-dodo », et je vous délaisse comme pas permis.

Bon du coup en un article je vais tenter de vous raconter 15 jours de ma vie. Ya du taff, prenez un café, une clope, et installez vous confortablement, c’est parti Ginette !

Déjà, je sais plus où j’en étais… (check l’historique des publications) je vous ai raconté mon anniversaire, et depuis plus rien, ok donc on raccroche les wagons !


Le lendemain de ma soirée d'anniversaire, je suis allé dans une banlieue de type Desperate Housewives pour une soirée électro. Le décalage entre la pelouse tondue à 5,2 cm, les rosiers assortis, et un groupe de teufeurs complètement def’ sur fond de minimale est assez saisissant…

J’adore !

Lundi, le téléphone sonne. Je suis encore collé à mon traversin par mon week-end de fol’ail, il est midi, je commence à 14h30, j’ai le temps. Je réponds au tel :

- Bonjour Monsieur Gauthier, Mademoiselle Tartampion, c’est moi qui vous remplace, je vous appelle pour voir avec vous où vous en êtes !
- Mais de quoi elle me parle ? (je vous ai dit que j’étais encore déf’ ? ^^)
- … Je vous remplace à partir de ce matin, le rectorat m’a prévenu jeudi dernier !
- Vous avez de la chance, parce que moi personne ne m’a appelé !


Effectivement, suite à coup de pute magistral de la part de l’administration je me suis retrouvé remplacé du jour au lendemain. Personne n’a jugé bon de me prévenir. Bref, ce lundi, je suis donc d’une humeur particulièrement joyeuse !

J’ai quand même passé tout mon jeudi et tout mon vendredi à bosser pour préparer des interros et des cours. L’administration savait depuis le début de la semaine que je ne garderais pas ces classes et ils ne m’ont rien dit, de peur sûrement que je refuse de faire le lien le temps que le « vrai prof » arrive.

De colère, je n’ai pas corrigé les devoirs que j’avais fait passé. C’est pas sympa pour la fille qui prend la suite, mais j’en avais un peu ras-le-bol de bosser à l’œil. Parce qu’entre les vacances de Pâques et le week-end de mon anniversaire, j’ai bossé 6 jours complets et j’ai été payé 8h de cours. Cherchez l’erreur…

J’appelle ensuite le rectorat pour leur vomir dans le slip. Je me suis ravisé, puisqu’ils m’ont trouvé un autre poste. En fait, ils m’avaient trouvé un autre poste depuis une semaine (depuis que j’avais officiellement perdu l’autre), mais personne n’a jugé bon de me prévenir…

Et encore quand je dis « mais vous pouviez pas m’appeler ? », je me suis fait répondre « comme si on avait que ça à faire ! ». Je dream in blue…

Bref, j’ai donc récupéré un autre poste, dans un autre collège, toujours pas loin de chez moi, jusqu’à la fin de l’année. Mais cette fois je suis sûr de pas dépasser les 200h et de ne pas être contractualisé. Tant pis pour mes vacances d’été, il me reste un mois pour trouver un travail…

Le côté sympa avec ce nouveau collège c’est que je remplace quelqu’un qui est parti en stage, donc les gosses ne sont pas sans prof depuis un mois, il n’y a pas des tas de copies à corriger, par contre ils sont grave en retard dans le programme…

Le deuxième effet kisscool, c’est que je suis tombé dans la vraie banlieue chic, avec des gosses supers, polis, gentils et disciplinés. Tant et si bien que le premier jour avec une de mes classes, je leur ai demandé si s’était normal qu’ils ne bavardent pas !

Ben quoi, on fini par se dire que c’est la normalité de se faire insulter par les élèves et d’être la cible des boulettes de papiers !

Bref, donc j’ai radicalement changé d’univers.

Le truc drôle c’est que j’ai gardé ma façon de faire cours plus zep. Je m’explique. Les gosses que j’avais avant ne m’écoutaient pas, à un point tel que pour les accrocher à ce que je faisais je me suis mis à leur parler comme eux. Et quand je dis comme eux, c’est que je suis limite grossier quand je raconte une histoire. Et oui, je raconte des histoires pour qu’ils écoutent et retiennent quelque chose du cours.

Je suis prof depuis très peu de temps, mais cette façon de faire cours marche plutôt bien avec les classes difficiles !

Changement de décors donc avec le nouveau collège, moi j’ai gardé mes habitudes. Je me suis donc retrouvé à dire à des petits 6ème (dont la moitié sont scouts) que « les Grecs avaient foutus une branlée aux Perses ! ».

Oui, bon, ça m’a échappé…

Bizarrement, les parents d’élèves ont appelé la direction pour dire « le nouveau prof d’histoire insulte ma fille ». Déjà j’insulte pas ta fille connasse (là par contre je t’insulte, tu vois la différence ?), ensuite les gamins, scout ou pas, ils en disent des gros mots, alors je vois pas pourquoi, moi, j’aurais pas le droit !

L’histoire a fait le tour de l’établissement très vite. Certains de mes élèves sont venus me supplier de continuer à faire cours comme avant, parce qu’au moins avec moi « on comprend et on retient tout ce que vous dites monsieur, avant moi je dormais presque pendant le cours d’histoire ! ».

Pendant une semaine donc les rumeurs sont allés dans tous les sens, allant du « prof qui insulte les élèves » au « prof qui révolutionne l’enseignement ». Bref, moi ça m’a plutôt fait rire, et je n’y prêtais aucune importance finalement. Jusqu’à ce qu’une collègue vienne me mettre en garde.

En fin de compte il semblerait que les accusations n’aient pas débuté à cause de parents d’élèves choqués, mais à cause d’un prof qui, n’ayant aucune vie en dehors de son bahut, se mêle de la vie des autres. Il a donc demandé aux enfants comment se passaient les cours avec « le nouveau », et n’ayant pas aimé ce qu’il a entendu, il a agité le spectre de la sorcellerie pour me faire rentrer dans le rang.

Ben oui, ça se fait pas…

Surtout que bon, les gosses n’arrêtent pas de dire à qui veut l’entendre (et principalement aux autres profs), que mes cours ils sont géniaux et que c’est quand même vachement mieux avec moi !

Jusqu’à me réclamer dans d’autres matières quand même…

Ah je ris…

Bref, je risque de finir immoler en place publique, mais au moins je prends mon pied avec les gosses. Parce que là je peux vraiment faire cours avec toutes mes classes. Et c’est quand même super de bosser dans une bonne ambiance.

Voilà pour la mise à jour niveau taff.

Niveau teuf, pas grand chose à dire, je suis pas mal fauché vu que le rectorat ne m’a toujours pas payé, donc les sorties doivent être limitées ! C’est triste…

Par contre j’ai rencontré un hypothétique futur membre du vodka club. Il aime faire la fête, il boit comme un trou et plus si aff, il a suffisamment de cynisme et d’autodérision pour me faire rire, et en plus il est pédé…

Bref une bonne recrue en perspective le Baron Rouge, à creuser ! (il lui reste encore quelques épreuves éliminatoires pour être membre officiel, on vous tiendra au courant !)

mardi 12 mai 2009

Gauthier, tes amis sont des putes…

Avec quelques jours de retard, je vais vous raconter ma soirée d’anniversaire. Je l’ai donc fêté vendredi 1er mai avec une partie du vodka club. Mais avant ça, je dois vous raconter la semaine qui précède, vous allez voir, c’est drôle !

Tout commence le mardi d’avant. Je suis tranquillement chez moi, je rentre de mon petit collège d’où je pensais m’être fait viré, puis non, puis si, mais je bosse quand même. Bref l’éducation nationale m’occupe bien les pensées, je n’ai donc pas beaucoup de temps à consacrer à mes amis.

Vers 23h ce mardi là je reçois un texto de Misterbitch « je déteste Paris, j’en ai marre, je vais me casser de ce trou pourri ! ». Je me dis qu’il a du encore se faire faire une pipe avec les dents et qu’il a fondu un plomb. Jugeant que ça serait passager je lui renvoie un amical « rentres dans ton trou counnasse et fais pas chier ! ».

Je vais me coucher et passe à la suite (comprenez, ma journée de travail du mercredi). Mercredi soir donc, j’appelle 7h48 pour prendre des news. Et là c’est le drame :

- Tu sais que Misterbitch m’avait laissé son chat ce week-end ?
- Oui, d’ailleurs ça c’est bien passé ?
- On peut dire ça oui, en fait il devait venir le chercher lundi, puis il était fatigué, alors je lui ai dit de passer hier (mardi), et une demi-heure avant qu’il arrive il a pissé sur mon canapé, alors qu’il avait été sage tout le week-end !
- Pauvre chérie, tu es bonne pour un bon nettoyage…
- Non mais attends, c’est pas ça le souci, le souci c’est que pendant que j’étais dans la cuisine, 10 minutes après, j’entends un cri horrible, je me précipite dans le salon, et là je vois mon fil avec un pique à fondu dans une main et le chat en sang qui court partout !
- Mais qu’est ce qui s’est passé ?
- Mon fils m’a dit que pour punir le chat d’avoir fait pipi il lui avait crevé un œil !


S’en suit une discussion sur l’imminence de l’enfermement thérapeutique de son fils. Elle m’explique que c’est pour ça que Misterbitch voulait quitter Paris, et que depuis il ne lui adressait plus la parole.

J’essaie de l’appeler à mon tour, il décroche et m’annonce qu’il a démissioné de son taff et qu’il déménage le week-end suivant. Rien de ce que je dis ou fait ne le fait changer d’avis. Il déteste Paris, les parisien, et plus particulièrement mes débiles mentaux d’amis !

Youpi !!!

Le lendemain, j’apprends qu’un couple d’amis se sépare. Ils avaient quand même prévu de se marier dans l’année. Une sombre histoire de cocufiage et de marie-couche-toi-là…

Je passe de plus en plus de temps au tel avec tous mes amis pour essayer de comprendre ce qu’il se passe. Au passage j’apprends que vu le scandale de Misterbitch et le couple qui éclate, certains ont pris parti, et donc personne ne veut venir se battre le soir de mon anniversaire. A ce stade on est 8 sur la vingtaine prévue.

Dans l’après midi, je reçois un mail de Le froid me demandant ce qu’il se passe avec Elle. Je lui réponds que j’en ai aucune idée, que je n’ai pas eu de ses nouvelles de la semaine. Et là elle me met en copie d’un mail qu’Elle a envoyé à tout le monde.

En gros : Elle est enceinte, elle ne veut pas le dire à Grenouille de peur qu’il la plaque, elle a donc décidé de le lui cacher jusqu’à ce que l’avortement ne soit plus possible. En outre, elle n’est pas sûr que l’enfant soit bien de Grenouille, et si c’est pas le cas il risque de s’en rendre compte vu que la couleur de peau dudit enfant illégitime pourrait lui mettre la puce à l’oreille ! De toute façon c’est pas grave, elle a trouvé une bague dans ses affaires, elle attend donc qu’il la demande en mariage, ensuite elle accelère un peu le process pour être mariée avant la naissance du gosse et là elle pourra plus se barrer la grenouille !

Moi je suis à Sunset Beach, au milieu du plus mauvais des sitcom de la Terre.

On est jeudi soir, et je suis atterré, je passe des tonnes de coups de fils à tout le monde pour essayer de voir ce qu’il se passe dans la tête de mes amis. Je me dis qu’il y en a deux ou trois (Elle et Misterbitch pour ne pas les nommer) qui sont vraiment en train de fondre leur plomb, et qu’il va falloir sévir ou couper les ponts, parce que là c’est juste plus possible.

J’en parle même à ma mère, qui se morfond d’apprendre toutes ces mauvaises nouvelles (elle connaît la plupart de mes amis).

Le vendredi matin, je reçois un mail de cham m’annonçant qu’elle vient de passer la nuit avec Julien Doré, que c’est un putain de bon coup, et qu’ils doivent se revoir. Je la remercie de m’annoncer enfin une bonne nouvelle dans ma semaine de sitcom intégral.

Vendredi soir, 20h, 7h48 arrive chez moi avec du champagne, on passe 2h à discuter de la thérapie que doit suivre son fils, on fait le tour de toutes les nouvelles à la con de la semaine, on égraine les gens qui seront finalement là le soir. Sur le trajet je reçois un coup de fil de la sale môme qui m’annonce qu’elle est malade et qu’elle ne viendra pas. Youpi, je vais fêter mon anniversaire avec 5 personnes. Les autres étant mourantes ou fâchées.

28 ans, mon amour, me voilà !

Dans le taxi qui nous conduit à la soirée, j’avoue à 7h48 que je me suis demandé à un moment si toutes ces nouvelles à la con n’étaient pas juste une mauvaise blague pour mon anniversaire, puis j’enchaine par « vous ne seriez pas aussi horrible ! ».

Une fois dans le bar, je bois une bouteille à moi tout seul pour me remettre de tout ça. On est effectivement 5, on discute, on s’amuse, 7h48 disparaît pendant 40 minutes, je mets ça sur le coup des nouvelles de la semaine.

Un mec que je connais pas s’avance vers moi et me tend une enveloppe, il me souhaite un joyeux anniversaire, et me tape la bise. Dans l’enveloppe, il y a une lettre qui commence par « Gauthier, tes amis sont des putes, mais ça tu le savais déjà… », et d’enchainer sur un énorme et grotesque démenti de toutes les nouvelles à la con que j’ai reçu en pleine poire toute la semaine.

Les cons !

Ils ont osés !!!!!!

Et au moment où je lève les yeux pour accrocher un regard ami dans la salle, je remarque que tous ceux qui avaient annulé pour x et y raisons étaient bel et bien là (en fait ils attendaient dehors depuis presque une heure).

Mes amis sont des putes, ils m’ont fait vivre dans sunset beach pendant une semaine, et moi je n’ai pas marché, j’ai couru !!!!!!

Me vengerai… Oui, et ça sera terrible (je sais pas encore comment, mais je me vengerais !)

Voilà, le reste de la soirée n’a aucun intérêt, on s’est amusé comme des fous jusqu’à 9h du mat’… Ah, si, y a quand même le fait que j’ai mis 7h48 dans un métro à 9h du mat’ complètement déf’ en lui disant qu’il n’y avait pas de taxi, ma vengeance est en route !

Gniark gniark gniark…

La suite de mes aventures, bientôt !

jeudi 7 mai 2009

Je sais...

... c'est pas bien !

Mais j'ai tellement envie/besoin de faire la fête en ce moment, que je remets ça ce soir ! Et promis, un jour, je décuve et je vous raconte !

En guest : Baron Rouge et MisterBitch ce soir (si à nous trois on brûle pas Paris...)

Des câlins et des bisous.

mardi 5 mai 2009

Appel urgent !

Si vous me connaissez en vrai et que vous m'aimez (et que je vous aime, parce que des fois c'est pas tout le temps réciproque), et que vous aimez Misterbitch : vous pouvez m'appeler sur mon portable pour nous rejoindre tout les deux à notre soirée "le mardi des enfers !".

A tout de suite (ou pas)

^^

Avis de décès

La dernière connexion synaptique de votre blogueur vient de griller... Veuillez recharger cette page ultérieurement.

(en gros je vous raconte quand je serai moins cramé)

dimanche 3 mai 2009

Putain, 28 ans !

Il y a 28 ans, pile poil, je venais au monde (oui à 3h12 du matin, j'étais déjà chiant et noctambule, ma pauvre mère quand j'y pense...)

Le plus important c’est quand même de se dire : « putain il est encore en vie ? », parce que bon c’était pas gagné…

Un bilan s’impose. Oui j’adore les bilans…

Donc l’année de mes 27 ans a été, comment dire, bien pourrie ? Oui je pense que je peux employer le terme « pourri » sans top m’avancer ! J’ai relu l’article que j’avais posté pour mes 27 ans, ça m’a permis de me souvenir avec émotion du temps où je ne connaissais pas mon voisin psychopathe le bien nommé.

Mais bon c’est pas le pire cette année, ça peut même être drôle avec le recul de se faire casser la gueule sur son pallier par un psycho-rigide qui m’accuse de déplacer des armoires à 2h du mat’ par pur racisme !

Bref…

Non, le plus dur cette année, ça a été mon chômage. Putain, que j’aime pas l’inactivité. Mais bon j’ai fini par trouvé un taff, et pas des plus pourris. Ça me demande beaucoup en temps et en neurones (surtout en temps en fin de compte), mais ça me fait un bien fou.

La preuve, j’ai pas pris un seul lexo (ou autre) depuis mi-mars. Comme quoi le boulot c’est mieux que les cachets !

J’ai retrouvé un appétit sexuel normal (en fait le printemps doit y faire aussi, j’ai envie d’enculer tout ce qui porte un caleçon et qui passe à moins de 2 mètres).

J’ai presque des sous sur mon compte (presque).

J’ai des amis géniaux (mais ça je le savais déjà, c’est juste que ces derniers mois je ne pouvais plus être l’ami de qui que ce soit dans mon état de décomposition avancé)

Par contre il reste un point sur lequel je dois bosser, mon amour de tout ce qui est illégal. Le fait de reprendre le taff ne m’a absolument pas fait arrêté tous mes débordements enfarinés, et ça c’est pas bien (ouh que c’est pas bien !).

Mais je me dis qu’avec le temps, et le surplus de travail à venir (merci brevet blanc, merci voyages scolaires), je devrais réduire ou arrêter sans même m’en rendre compte (oui je bosse quand même moins bien quand je suis défoncé…)

En fait, ce qu’il me manque là maintenant tout de suite, c’est un chouchou. Avec un chouchou j’aurais moins de temps pour me sentir seul… Ouais, mais non j’aime trop faire la fête !

Bon, donc, le but de cette nouvelle année, me trouver un mari. En plus je perds du poids sans le vouloir. J’ai retrouvé mon poids de forme sans m’en rendre compte. Je suis désirable comme jamais. Y en a bien un qui va me forcer à l’épouser d’ici peu ?

^^

Pour finir, une photo de moi tout nu (depuis le temps que vous m’en demandez une !)




Ne suis-je pas à croquer ? Pour info j’avais 3 mois et depuis je n’ai plus ce léger strabisme convergent qui faisait mon charme quand j’étais un petit bébé tout potelé (en revanche je suis toujours un peu potelé, mais mes poignées d’amour c’est ce qui fait mon charme !).

Bonne fin de week-end à tous !




Ps : article écrit vendredi, s’il le faut je n’ai pas survécu à ma soirée d’anniversaire ou à celle de la sale môme, et c’est donc un article posthume… Si c’est le cas ne me pleurez pas trop, et venez plutôt boire du champagne en écoutant du disco sur ma tombe !

vendredi 1 mai 2009

1er mai ?

Ce nouveau travail a plein d’avantages, on est vraiment des planqués nous les profs. Démonstration :

J’assure 19h de cours par semaine pour un peu plus de 2000 euros par mois. Je bénéficie de plein de vacances. C’est pas juste pour les gens qui bossent 40h 47 semaines par an pour une misère…

Ça c’est ce qu’il y a sur le papier. Il faut ajouter les 6h que je passe au collège en plus pour les diverses réunions entre collègues, les corrections, les colles, les recherches au CDI ou dans la salle info que je suis obligé de faire.

Il y a aussi les 20h que je passe en moyenne chez moi à préparer les cours et corriger les copies, et ce toutes les semaines. En fait, je passe mon mercredi après midi, mon jeudi après midi et mon vendredi matin à taffer chez moi. Le lundi soir et le mardi soir je suis jamais couché avant minuit parce que j’ai bossé jusqu’à 22h30 minimum (et pis il faut que je mange, que j’alimente ce blog, que je baise aussi des fois, toussa toussa).

Et que dire des week-ends ? Je bosse au moins un jour complet (en général le dimanche, ce qui fait que je sors pas le samedi soir).

Et aujourd’hui 1er mai, jour ou toute la France ne fout rien, moi je me lève à 9h du mat’ pour préparer mes cours, mes interros, et corriger un paquet de copies bien chiantes sur l’église au Moyen-Age…

Vous pensez toujours que c’est un boulot de planqué ?

Moi j’en doute de plus en plus…

En tout cas je ne bosserai pas ni demain ni dimanche parce que je serais trop détruit. Et oui, dimanche j’aurais pris un an de plus, donc ce soir je bois. Samedi je bois aussi à cause de la sale môme qui prend un an.

Dur week-end en perspective…

Allez, je retourne à mon « unité italienne ». L’histoire, ma passion…

Grumphf



Ps : le pire c’est que j’aime pas les programmes de collège, c’est d’un chiant ce qu’on doit leur apprendre, tu m’étonnes qu’ils s’en foutent les gosses ! Vivement les nouveaux programmes…

Pps : mon dieu, je parle comme un vrai prof !

Ppps : si vous êtes parisiens, ce soir je serais dans un bar puis dans une boite de Bastille, cherchez moi pour me faire un bisous, j'adore qu'on me fasse des bisous et des câlins !