mardi 29 décembre 2009

Le Père Noël existe vraiment...


Oui car dans sa hotte ils nous a amené un incroyable cadeau : le blog de 7h48, avec toutes ses archives, est de retour sur la blogopshère....

Vous allez pouvoir lire ou relire toutes les aventures de maman 7h et du vodka club en version originale.

C'est t'y pas un cadeau qu'il est génial ?

Merci petit papa nowel ^^

Attention, ce retour est limité dans le temps, donc n'attendez pas 2010 pour vous y plonger, il sera peut-être trop tard...




ps: j'en profite pour souligner le retour d'un ancien, qui nous revient des tréfonds de la déprime, on applaudit et on l'encourage, Martin est de retour !

Gras double

Je vais bien, je festoie grassement dans le sud. Je reviens bientôt avec de nouvelles aventures !

Bonnes fêtes.

samedi 26 décembre 2009

Comme un con...

J'attends Emma en bas de chez elle. J'ai 30 minutes d'avance (si c'est possible, bon ça n'arrive qu'une fois l'an, mais c'est possible). Elle est encore en train de taffer.

Ce soir, enfin si elle arrive avant que je gèle sur place, on fait Noël tous les deux. Je cuisine (j'aime Emma mais elle ne s'alimente que de pizzas sodebo et de chocolat), et après s'être pété le bide on va dormir tôt.

C'est moche de vieillir...

Demain je recuisine pour mon filleul cette fois.

Lundi j'arrete de manger...

Je suis obèse!

Bon week end de fête a toutes z'et tous.

mercredi 23 décembre 2009

Rugbymen en chaleur...

Gloire à CDDB et Matorif par qui je viens de découvrir cette vidéo. Et après on se demande pourquoi je fantasme autant sur les rugbymen !

Enjoy.


mardi 22 décembre 2009

Vive les mariées !

Petit résumé du week-end. Donc il y a quelques jours, j’ai assisté au mariage des deux tafioles perpignanaises. C’était…. Éthylique ! Je ne vois pas d’autres mots.

Jeudi donc, après un périple des plus intéressants, je suis arrivé à Toulouse. J’ai attendu que mon frère sorte du taff pour pouvoir lui piquer sa voiture et partir plus au sud. Je devais dormir chez lui (à Foix), et aller à perpi au petit matin du vendredi.

Ayant passé une journée très longue dans les transports, je me dis que vu le bol que j’ai ça va pas se passer comme je veux encore. Étant donné qu’il doit neiger sur le sud vendredi, je me dis qu’il vaut mieux que je parte dans la nuit, tant que le ciel est clément.

Sur le coup, je me suis senti con, rouler à 4h du mat, alors que j’avais VRAIMENT besoin de dormir, c’est idiot. J’arrive donc à 4h30 chez la bitch, je me couche, et je dors comme une merde. Le lendemain j’émerge vers 10 ou 11h, je sais plus, je regarde les infos, et je vois que toute la région sud ouest est bloquée par la neige.

Aurai-je eut une bonne idée pour une fois ?

Enfin bref, passons au résumé. Donc, vendredi on part avec 7h pour aller chercher ce qui nous manque pour l’enterrement de vie de jeune fille de la bitch. Il nous manquait des perruques et de la vodka.

En trois minutes on trouve ce qu’on veut. On se filme sur le trajet, il paraît d’ailleurs que je ne suis pas le prochain Spielberg. Ça ferait vomir de regarder ce que je filme ? Ben fallait pas me demander de filmer, na !

Je décide de passer faire un coucou à mon tatoueur. Juste un coucou. Juste une question. Je serais fort, je ne me ferai pas tatouer.

30 minutes après être entré poser ma question, je sors de chez le tatoueur avec ça :



Avant que vous commenciez à extrapoler : c’est mon poignet gauche…

Oui, je suis faible. Et pour une fois j’étais pas complètement bourré pour me faire tatouer (ça change !). Bref, je suis content, con mais content.

On file viteuf chez la bitch pour lui faire péter sa honte interstellaire (comme on dit, tu as voulu te marier ? tu assumes…). On lui fait avaler une vodka ou deux, on lui bande les yeux, et on l’habille.

Le déguisement : grand-mère. Donc on avait la totale : chemise de nuit à fleur, robe de chambre verte, charlotte (offerte par la madame de quick, il était beau !), sac tati et poireau, of course.

On lui donne un saladier avec des sachets de thé, des serviettes anti-fuite urinaire, de la pâté pour chat et des grilles de loto. Le défi : vendre le contenu du bol pour payer son repas du soir.

Il a fait le tour du centre ville en arrêtant les passants. Les catalans sont plutôt gentils et généreux. Sur 100 personnes arrêtées, 97 lui ont dit « bon courage » et 3 « félicitations ». Au final on se demande si les catalans n’ont pas un souci majeur avec le mariage.

Enfin, c’est juste une question…

Il a réussi à se faire signer un certificat de virginité par des policiers (morts de rire les policiers). Et il s’est fait plus de 50 euros en 1h30. C’est quand même super bien payé non ? Moi c’est décidé, j’enterre ma vie de garçon tous les week-ends. À Paris il y a suffisamment de place pour que je me fasse par repérer. On change d’arrondissement à chaque fois…

Ah oui, pour la petite blague, 7h et moi on avait des perruques (blondes et courtes), avec une paire de lunette blanche, pour être déguisé en MisterBitch. Le plus produit : le tee-shirt rose of course.

Bref, on était beau (et terracoté aussi).

Le soir, on est allé picoler de la sangria, puis on est allé manger (et boire). Bref, on a fini ronds comme des culs de pelles, mais vraiment ronds ! Je vous passe les détails, ça n’a aucun intérêt (surtout que je me suis foutu une honte interstellaire, donc je me tairai, je suis sûr que d’autres raconteront à ma place, les fourbes)

Le lendemain, ce fut douloureux, mais on a quand même émergé pour préparer la soirée. Les filles (y compris les mariées) sont allé se faire épiler, coiffer, maquiller, tout ça tout ça. Moi je suis allé rejoindre la maman et la mamie de la bitch pour décorer la salle.

Je vous passe les détails, mais ce fut rose et violet avec des nœuds et des bougies… Un truc de tafiole quoi !

Une fois tout bien fait, tout le monde beau, on est allé à la mairie pour écouter le maire faire un joli discours pour sa première cérémonie de pacs. Il était presque plus ému que les mariés, c’était mignon.

Après ça on est allé boire et manger.

Surtout boire en fait, parce que bon, manger c’est péché !

Le repas fut rigolo, j’ai rencontré pleins de gens que je connaissais pas, je suis tombé sur des lecteurs (suis con, mais je m’y attendais pas, oui je suis très con), et des bogosses.

D’ailleurs il y en avait un, hétéro bien sûr, beau comme un camion. Le truc, je l’ai vu arrivé, j’ai cherché l’emballage, je pensais que c’était mon cadeau de noël ! Tout comme je les aime qu’il était. Rien que d’y repenser, je suis ému (et humide).

On était un coin de tafiole à la table, ils nous l’avaient installé juste en face l’ultime bogosse hétéro. Moralité on a fait des flaques toute la soirée. Glamour of course…

Après le repas, on est allé changer MisterBitch. Mémorable comment il s’est transformé. On vous sortira les photos, sûrement. Et on a filé au pot chic. On a fini rond comme des culs de pelle (encore une fois). Jusqu’à ce que les mariées rentrent pour profiter de leur nuit de noce (la tête dans la cuvette). Avec 7h on s’est achevé jusqu’à la fermeture. On a fini en after chez des gens bizarres. On a repris nos esprits très vite et on s’est enfui pour aller dormir (enfin).

Le dimanche fut inutile et douloureux. On a décuvé au mac do puis tout le monde est rentré chez soit pour mourir en paix !

Moralité : le mariage c’est bien, mais le prochain il va falloir changer deux petites choses : déjà il faut le faire en été, parce que moi j’ai failli perdre mes tétons à force de me les geler. Et ensuite : il faut éliminer l’alcool. Parce que j’ai perdu 50% de mes deux neurones restants là quand même…

Bref, c’était gentil et mignon, quoique douloureux et difficile.

Et je le redis ici : félicitations Etienne et Sacha ! Je vous souhaite plein d’amour !



Petit rajout : les vidéos du mariage (aussi disponibles sur le site de Misterbitch, of course)





vendredi 18 décembre 2009

Ayé !


Ze suis à Perpignaaaaaaaaaaaaaaan !

J'ai retrouvé mes deux counnasses de coupines, tremblez débitants de vodka des PO, on est là tous les trois !

(lundi je suis mort, mais heureux)

Bonnes vacances les z'enfants.


jeudi 17 décembre 2009

Une question de karma

Il y a des gens qui ont un bon karma quoiqu’il arrive. Vous savez, celui qui va trouver un billet dans la rue alors que vous marchez deux pas derrière lui. Celui qui va jamais faire plus de deux minutes de queue au supermarché. Ou encore celle qui va recevoir par erreur les invit’ pour les soldes de presse… J’en passe et des meilleures, vous avez saisi le concept.

Puis y a les autres, dont moi, qui sont pourris jusqu’à la moelle quoiqu’ils fassent. Pour illustrer mon propos je vais parler de ma petite personne (en même temps j’adore ça parler de moi, ça tombe bien non ?)

Cette année, j’ai principalement pris le train pour partir en vacances. Le TGV a quand même un confort très appréciable en première, et je m’y plais pas trop mal. En plus la gare est proche de chez moi, donc c’est tout bénèf’. Enfin, quand on voit le prix des billets d’avions, ça fini de refroidir.

Mais voilà, comme j’ai du bol, sur 4 allers-retours effectués cette année, j’ai eu 7 retards !

Si si, vous lisez bien, je prends 8 fois le train, et 7 fois il y a une couille. Et quand je dis retard, c’est pas 10 min, non moi c’est tout de suite 2h !

Alors avec les 5h30 de trajet de base, ça commence à faire beaucoup ! Je me souviens avec émotion quand avec 7h on a passé 2h30 en gare de Bordeaux à attendre alors qu’on était ravagé parce qu’en after… Et on attendait quoi ? Le conducteur du TGV. Oui, moi quand je prends le TGV il manque le conducteur, c’est pourtant essentiel comme truc ça !

Je parle même pas de la fois où on est resté coincé sur voie (donc tu peux pas sortir fumer par exemple) pendant 2h, à 5 min d’une gare, parce que le train de devant était en panne. Cette fois là fut la plus douloureuse puisque tout le monde s’est jeté sur la bouffe et on est tombé en panne assez vite.

Recette pour un bain de sang : réservez un Gauthier dans un TGV surchauffé, privez le de nicotine, d’eau, de coca et de nourriture pendant 2h, puis allumez. 50 morts garantis !


Et puis il y a eu le train loupé à 2 minutes, et dans la même journée je me suis trompé de train, donc en plus j’ai payé une amende alors que je venais d’acheter un billet plein pot.

Bref, je me le suis promis, le train c’est fini. Bel et bien FI-NI !

Donc cette fois, j’ai pris l’avion. J’ai acheté mes billets à l’avance pour ne pas qu’ils me coûtent trois bras. J’ai choisi un horaire en adéquation avec mon style de vie (milieu d’après-midi, comme ça on évite l’heure de pointe du soir tout en se protégeant du « aie je me suis pas réveillé, merde ! »).

Je me lève donc en ce joli jeudi de décembre vers 10h30 du matin, mon vol est à 15h20, je suis large !

Je m’étire dans tous les sens, je me traîne jusqu’à la cuisine pour me faire un bon thé bien chaud, et je jette un œil hagard par la fenêtre, et là oh merveille : de la neige !

J’aime la neige…

Mais je n’ai pas réalisé tout de suite ce que ça voulait dire…

Imagine ami lecteur, prendre un bus quand il neige à Paris. Au lieu de mettre 40 minute pour faire de chez moi à Orly, déjà ça m’a pris 2h. Ensuite, l’aéroport en lui-même, un véritable bonheur !

Comme ils ne sont pas capables de déneiger toutes les pistes, les vols accusent jusqu’à 2h de retard quand j’arrive. Mon vol est à 15h20, il est 14h50, je passe donc devant tout le monde pour jeter ma valise au cas où le mien soit le seul à l’heure…

Je suis assis devant la porte d’embarquement à 15h15, je vois que mon vol est à l’heure, tout va bien. Je me dis que j’ai évité le pire, et le fait d’être presque à l’heure compense la grosse poussée de stress que j’ai eue dans le bus.

Ils annoncent 15 minutes de retard. Tout va bien, je m’énerve pas, 15 minutes c’est rien !

On monte dans l’avion, et le commandant de bord fait une annonce : « Mesdames, Messieurs, vu le temps actuel, il faut dégivrer l’avion avant de décoller. Il n’y a que 4 machines sur les aéroports pour faire ça. Vu le nombre d’avion qui doivent décoller, notre attente est estimée à au moins 1h, mais sûrement 2h. Merci de votre compréhension. »

AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH


Je viens d’avoir la sale môme au tel, elle me confirme que Aéroport de Paris c’est des glands, et qu’ils ont bien que 4 machines pour tout le trafic. Comment veux-tu que ça fonctionne ? Vu le prix des taxes aéroport, et je ne parle même pas des 7,5 euros que j’ai payé pour un coca et un éclair au chocolat (seule nourriture solide qu’il semble rester dans tout l’aéroport), ils doivent bien avoir les moyens d’en acheter d’autres des bidules qui dégivrent !

Je vais bien, tout va bien, je m’énerve pas. Ce soir je dormirai dans le sud, même si je mets 7h à arriver.

Au final ça durera aussi longtemps qu’un TGV avec retard, pour deux fois plus cher quand même.

Je suis maudit, je suis pourri, j’ai dû faire des trucs horribles dans une autre vie, c’est inimaginable.



Ps : il semble évident que tous ces retards de vols ne sont dus qu’à un seul facteur : moi qui prends un avion. Alors je m’excuse auprès de tous les gens qui sont bloqués à cause de moi.

Pps : 7h est dans un TGV elle, et il n’y a même pas 5 min de retard. Elle va arriver avant moi au final !

Ppps : verdict de la journée : parti à 13h de chez moi, arrivé à 20h chez ma mère… 7h, donc 2h de plus que le train… Légère envie de pleurer là quand même…

mercredi 16 décembre 2009

Une parodie qu'elle est drôle...

Lady Gaga revisité par des fous ça donne quoi ?

Ça donne cette petite sucrerie trashouille qui fait du bien par là où elle passe...

On dit merci MisterBig pour la trouvaille (oui je reconnais quand c'est pas de moi quand même !)


mardi 15 décembre 2009

Je crois bien que j’ai un problème…

Ouais, j’adore donner des titres de chansons ringardes à mes articles, et alors ? Vous savez bien que c’est pas du Proust ici !

Bref, je ne vais pas vous parler d’amour, non, jamais, enfin pas en ce moment en tout cas… Non, je vais vous parler de sexe. Il y a quelques semaines, j’ai fait une pause dans mes conneries, et pour m’aider à y voir plus clair, j’ai pris un traitement à base d’antiD et d’anxyo.

À l’arrivée, ça n’a rien réglé, en revanche, j’ai découvert que mon corps pouvait très bien tomber en panne. Et quand je dis mon corps, je parle de mon pénis et de ma libido inexistante. Un mois presqu’entier sans avoir envie de déflorer le moindre petit rugbypède à peine pubère que je pouvais croiser.

Un mois c’est long. Surtout pour moi, vu que mon record depuis la perte de ma virginité était de trois semaines d’abstinence pour cause de tri-T préventive tueuse de libido. Depuis, j’ai arrêté les médocs. Pas que je sois guéri, non, loin s’en faut, mais bon vu que j’avais fini par mélanger alcool, médocs et drogues, je me suis dit que pour prolonger ma vie, il valait mieux que j’enlève une inconnue de l’équation.

J’ai donc repris ma vie là où je l’avais laissé, en vrac, au fond du trou. J’ai retrouvé ma pelle et j’ai repris mon entreprise de démolition-forage.

Mais, j’ai dû casser quelque chose en route. J’ai retrouvé toute ma « vigueur », entendez que je bande sans aucun problème, je jouis sans aucun problème aussi, et même que c’est très agréable dans le fond. Mais je n’ai plus envie de baiser tout ce qui bouge.

En fait, j’ai même envie de baiser strictement personne. Et ça, c’est grave.

En l’espace de quelques semaines j’ai plus de fois dit « non » que dans toute ma vie d’adulte. Pour avoir baiser du thon, et assumer mon coté fille facile, je ne pensais pas un jour me priver à ce point. Et avec des bogosses en plus. Des trucs dignes d’un scénario de film de cul (on se souvient tous des pompiers hétéros du banana par exemple).

Mais non, j’ai pas envie. Encore ce week-end, un mec est venu dormir chez moi, et ben j’ai fait un demi-calin, puis je l’ai supplié de me laisser dormir sans me toucher. Il a pas trop compris le pauvre, il a même été super vexé je pense. En même temps, je l’ai pas foutu dehors parce que je voulais pas de lui, je voulais juste dormir avec lui, mais pas le sauter.

Est-ce que je vieillis ?

Je crois que j’ai surtout atteint un nouveau pallié dans ma dépression. J’en suis à un point où même baiser à couille rabattue ne me satisfait plus. Non, j’ai besoin d’autre chose, de plus en fait. J’ai besoin d’amour ?

Non faut pas pousser…

Mais je pense que j’ai besoin qu’on me voit autrement, et le mec qui s’éclate en boite et baise à tout va, c’est pas ce que j’ai envie qu’on voit. Pour le moment en tout cas…

Le souci c’est que j’ai toujours le même appétit sexuel dans le fond. Mais je ne trouve personne avec qui l’assouvir…

J’ai bien quelques noms qui me viennent, mais bon mes ex sont loin et/ou maqués et heureux, donc je peux pas…

(Pathétique non ?)

M’enfin, l’avantage, c’est que cette année pour noël, j’aurai pas une nouvelle IST !

Quoique, suis capable de choper un truc même sans forniquer, j’ai toujours été très doué pour ça…

^^

Allez, je vais me connecter sur un chat de cul, pour voir si l’envie peut revenir, ou pas.

mercredi 9 décembre 2009

Y a des jours comme ça…

... où je me rends compte que mon ex-pote de beuveurie se marie dans une semaine et où une autre folle tordue avec qui je faisais les 400 coups m'apprend qu'il achète un appart !

Et moi ?

Ben moi ce matin je me suis fait engueuler par le dirlo parce que j'étais en retard, panne d'oreiller... Mais bon, après l'engueulade, je lui ai fait remarqué que m'engueuler comme un élève ne lui permettrait pas quand même de me coller ou d'appeler ma mère !

C'est moi ou je régresse vraiment ?

^^

Tant pis, je vais aller faire cours et je réfléchirai à ma vie plus tard !


lundi 7 décembre 2009

Bonne Saint Climat !

Aujourd'hui c'est la Saint Climat... Je voulais vous faire tout un article sur le sujet, mais je suis un peu fatigué. Donc je repousse l'exercice...

En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et vive les conférences internationales !

Je vous colle quand même le film d'ouverture du sommet, ça fait toujours plaisir :


jeudi 3 décembre 2009

And the winner is…

… moi !

Il y a des moments dans la vie où j’ai vraiment, mais alors vraiment, l’impression de vivre dans un sitcom. Alors après, le sitcom, ça peut être n’importe quoi, en général c’est du Sunset Beach (stupide à souhait, irréaliste en diable, mais bon après tout, tout est possible dans ce bas monde !), et puis certains soirs, petit jésus est en forme, et là je bascule dans la 4ème dimension, je suis un personnage du cœur a ses raisons.

C’est ce qui s’est passé lundi soir. Je vous raconte ? Ok, je vous raconte…

Lundi soir donc, après un week-end bien mouvementé où j’ai corrigé des tas et des tas de copies, où j’ai rempli des bulletins à coup de « Heureusement que Marc ne peut pas faire pire le trimestre prochain ! » (véridique, j’ai juste changé le prénom), j’avais besoin de me détendre.

J’avais le choix entre un repas tv, et une sortie en boite… Cruel dilemme. Heureusement que mon ami Baron Rouge a judicieusement perdu son travail récemment, en fait lundi c’était même son dernier jour. Je lui propose donc d’aller fêter ça dignement quelque part sous une bouteille de vodka.

Inutile de vous préciser que le Baron il a dit oui (alcoolique va !). On se retrouve donc au Banana vers minuit trente. Il n’y a pas grand monde, la musique est drolissime (genre folivores, eurkh !), on boit et on danse, tout va bien (enfin le Baron danse, moi je sais pas faire, et puis j’avais soif, na !).

Alors que je suis en train de discuter avec une fille, un mec m’interpelle et me demande de venir m’asseoir à côté de lui. Je lui avais demandé quelques minutes auparavant s’il était un pote d’un groupe de pompier de Paris que je connais, il avait répondu que non, je pensais qu’il voulait donc continuer la conversation.

Il me fait asseoir entre lui et un de ses potes, il pose sa main sur ma cuisse tandis que son pote, tout sourire charmeur, me prend une main et la pose sur sa cuisse. Je me dis intérieurement « je sens que je vais rire, je sais pas pourquoi, mais je le sens ! ». Et là il me dit :

- On est effectivement des pompiers de Paris nous aussi, bien qu’on ne connaissent pas tes potes. On est hétéro, et avec mon pote on aimerait bien se taper un mec !
- (moi qui fait semblant de pas comprendre) Ah ben ça tombe bien, il y a quelques pédés ici… Faites vos courses !
- Non, tu n’as pas compris, c’est toi qu’on veut !


À ce moment précis, j’ai explosé de rire. Je n’ai pas pu me contenir. Il fallait voir leurs têtes toutes mignonnes. Ça ne cadrait pas du tout avec les personnages (hétéros bien bourrins, bien virils), ni avec le discours (la traduction de ce qu’il venait de me dire aurait pu être « viens, on va te baiser sale chienne ! »). Bref, c’était trop drôle.

Ils ont eu l’air de se vexer. Je l’ai répété à tous les gens que je connaissais (en gros 85% des clients à ce moment-là), et ils ont quitté le boite. Je pense qu’ils ont eu un peu beaucoup honte. Bon, ok c’est pas gentil, mais franchement vous auriez fait quoi vous ?

Ndlr : surtout qu’il y a de très fortes chances pour qu’en fait tout ce qu’ils veulent soit attirer un pédé dans un coin sombre, pour au mieux lui piquer ses affaires, au pire laisser libre cours à leur homophobie en lui cassant la gueule !


Pensant que j’avais eu mon lot de trucs drôle pour la soirée, je me suis mis à boire comme un trou (oui je n’étais pas bourré pour l’épisode précédent). Alors que je papote avec une fille dans le fumoir, je remarque que des gens derrières moi ont un fort accent anglais. Étant de nature très curieuse, je leur demande d’où ils viennent. Il y a une anglaise et une américaine. Le mec qui est avec elles ne dit rien lui, je repose donc ma question.

En fait il ne parle presque pas français, donc il n’avait pas compris. J’enclenche le mode « english fluent because i’m drunk on », et je parle anglais. Le garçon est plus grand que moi, pas très épais, relativement efféminé, habillé très fashion, très jeune et black. Alors que je m’attends à ce qu’il me dise lui aussi qu’il est anglais ou amerloque, il me sort qu’il est norvégien !

J’ai pas pu m’empêcher de rire. La première fois que je tombe sur un pédé de Norvège, il faut qu’il soit black ? Si c’est pas de la malchance ça quand même… (je vous ai jamais parlé de mon fantasme du beau blond musclé et imberbe venu de Scandinavie à dos de renne pour m’emmener dans la maison du père Noël ?).

Bref, il s’avère que ce garçon est très gentil, donc on papote un long moment. Et au milieu de rien, il me dit « i really like you ! », et il tend ses lèvres vers les miennes. J’esquive en engageant la discussion avec la première personne qui passe à moins de 1 mètre de moi, et je le plante là, la bouche en cœur…

C’est pas très gentil, mais bon, il ne me plait pas du tout. En fait, je ne sais pas dire « je ne suis pas intéressé » de façon gentille ou courtoise. Soit je le dis et c’est méchant, soit je suis incapable de faire ou dire quoique ce soit de peur d’être méchant. Donc en général, je ne fais rien (sauf quand je suis vraiment bourré), je pars, et les gens comprennent sans que j’ai besoin de le dire !

Je pensais donc que ce gentil scandinave au teint hâlé allait comprendre tout seul. Que nenni ! Il reviendra à la charge toutes les 15 minutes jusqu’à la fermeture. À la fin, je ne répondais plus rien, je me contentais de sourire (parce que je suis jolie). Il faut aussi savoir que Baron m’avait lâchement abandonné parce que trop saoul. Donc j’étais relativement tout seul…

Tout seul, non. En fait je papotais avec pleins de gens que je connaissais. Dont une fille, plutôt grande gueule. Le truc c’est que je la connaissais, oui, mais je ne me souvenais plus comment, ni pourquoi, et surtout quand je l’ai vue, je me suis dit « aie, je sais pas pourquoi, mais j’ai pas envie de la voir ».

Forcément, vu qu’il n’y pas plus faux-cul que moi, je lui suis tombé dans les bras avec un merveilleux « ma chériiiiiiie, ça fait trop plaisir, tu m’avais manqué, comment vas tuuuuuuuuu ? », alors que je me rappelai même pas de son prénom…

Au fur et à mesure que la soirée avance, son comportement me conforte dans mon idée que j’avais pas envie de la voir. Rien de grave, mais elle est nerveuse, grande gueule, et ça me stress ce genre de gens, surtout en soirée. Mais elle ne fait rien de vraiment gênant, donc je me dis que je devais être fatigué quand je l’ai rencontrée pour avoir développer une telle aversion.

Le moment de la sortie de boite arrive. Le norvégien et la grande gueule se retrouvent en même temps que moi dans la rue. La grande gueule commence à prendre les gens par le bras et à dire « allez, on va boire quelque part, on dort où ? je sais pas où passer la journée… t’as pas 50 euros à me dépanner ? ».

Ça y est, je me souviens, c’est ZE boulet de fin de soirée. La meuf que j’avais mis 1h à la semer dans Paris la dernière fois. Quand elle tient un os, elle le lâche plus. Tout me revient me mémoire d’un coup. Je m’éloigne donc du groupe qu’elle avait formée, en disant au revoir de loin, et je fonce vers le métro pour aller me coucher.

Le norvégien me tombe dessus comme la misère sur le pauvre monde. Et merde… Il me propose de venir chez lui. Il a un grand appart sur l’île Saint Louis, et bla et bla et bla. Je dis et redis que je ne suis pas intéressé. Il me demande si j’ai un petit copain, la réponse est non, donc il ne comprend pas que je ne veuille pas de lui, là, il m’énerve donc je lui dis : « Tu ne m’intéresses pas sur le plan physique ou sexuel, je ne te trouve pas beau quoi ! ».

C’est un peu brut de décoffrage, même pour moi. Parce que bon il est gentil et agréable, et je voulais pas lui parler méchamment. Là, il se démonte pas et me répond un truc en anglais. Alors je ne sais pas si j’ai mal compris ou mal traduit, mais en tout cas il semble que ce garçon m’ait dit « j’ai un grand cœur, certes, mais j’ai surtout un cul bien profond ! »



Je suis parti en rigolant. Que pouvais-je faire d’autre ?



Voilà une soirée ordinaire dans la vie de Gauthier.