mardi 10 juillet 2012

J'ai toujours eu beaucoup de chance...

Un garçon, "hétéro", a voulu me forcer encore ce week end... Je me suis battu cette fois... Il n'a pas eut ce qu'il voulait (sauf ma paire de lunette de soleil Prada a 270 euros)

J'ai juste envie de mourir...

S'il avait réussi (si j'avais été défoncé surtout) ça aurait été mon troisième viol en 31 ans de vie.

Je trouve que ça fait beaucoup pour une seule et même personne...

Ah et au niveau des bonnes nouvelles, Baby Boy est en couple et amoureux.

Voilà.

Moi je vais dormir jusqu'en 2073, à bientôt !

mardi 12 juin 2012

Le jour d'après

Je suis en colère, en colère contre moi, contre mes amis, contre le monde entier.

Comment le monde peut-il continuer à tourner alors que je suis détruit. J'aimerais tout casser, tout détruire, tout brûler, que le monde ressemble à ce que j'ai dans la tête, le chaos, la confusion, la fin de la civilisation...

Je vois deux psy, donc j'ai des gens à qui parler, de ce côté là je ne suis pas seul. Mais je n'ai pas envie de leur parler. Répéter encore et encore les mêmes choses.

Alors je prends des benzo et des opiacés pour dormir 20h par jour. Les rares moments où je suis éveillé, je prends ma carte bleue et je l'explose, j'ai refais ma chambre, j'ai acheté des produits informatiques, des vêtements, des bijoux, une montre, j'ai dû dépenser plus de 1000 euros en une semaine.

Et le pire ?

Ça me fait du bien pas plus de 3 minutes, et il faut recommencer...

Je hais mon corps, je mange à m'en faire vomir, je veux grossir, devenir difforme, que plus jamais personne n'ait plus jamais envie de me toucher.

J'ai fait un premier test HIV, je suis S-, du moins je l'étais il y a 6 semaines. La suite mi-juillet.

Je suis arrêté jusqu'à la fin de l'année. Vu que ce n'est pas un accident le Rectorat a décidé de ne pas me payer. 

Comment je vais payer les dépenses ?

Je m'en fous, je continue tant que ça marche. Avec un peu de chance, je me ferais saigner dans ma baignoire par le prochain psychopathe qui croisera ma route un soir où j'aurais besoin d'amour et juste qu'on me regarde à nouveau, ou pire je chercherai quelqu'un susceptible de me me faire du mal parce que je suis trop lâche pour le faire moi-même, et comme ça je n'aurais plus à m'occuper des factures !

Je me deteste, c'est ma faute, uniquement ma faute, je ne suis pas une victime, je suis une salope qui a couché comme d'autre vont pisser, je paye les pots cassés...

J'ai eu ce que je méritais.

Je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste, je me deteste... 

samedi 9 juin 2012

Evolution

Après le déni, la colère, et maintenant le dégoût...

Je veux mourir...

J'ai pris suffisamment de calmant pour dormir trois jours... Lundi j'ai les premiers résultats sanguins, le reste dans 6 semaines.

J'ai fait tout mon répertoire pour me démonter la tronche et oublier, j'ai tellement fait le ménage que je n'ai pu joindre personne...

Je veux oublier, je veux disparaitre, "je" n'existe plus...

Je me déteste, c'est ma faute, uniquement ma faute... Je suis trop con... Il aurait dû me saigner dans ma baignoire, j'aurais préféré...

jeudi 7 juin 2012

Vous serez heureux d'apprendre...

... que si je ne vais pas bien, mais alors pas bien du tout ces derniers temps, c'est parce que j'ai mis plusieurs jours à me souvenir de quelque chose d'horrible qui m'est arrivé récemment. Mon cerveau a voulu me protéger je pense, et au lieu de faire face à l'innommable, il a dévié ma haine vers mon travail.

Je suis en arrêt maladie jusqu'à la fin de l'année.

Hier soir je me suis souvenu que ce week end, un garçon a mis du ghb dans mon verre, il m'a ramené chez moi et il m'a violé... Après quoi il m'a laissé nu étendu dans mon salon, il a laissé la porte ouverte et il est reparti...

Ce post sera sûrement le dernier avant que je puisse en reparler, il fallait juste que ça sorte...

mercredi 6 juin 2012

Saturation

S'il y a bien une preuve que je ne suis, et que je ne serai jamais, adulte, c'est bien la façon dont je gère ma vie professionnelle. Je ne peux pas me faire chier au taff. Une fois que je ne trouve plus aucune motivation pour me lever, ben c'est très simple, je ne me réveille plus...

Être prof, c'est le boulot qui me va le mieux si on regarde sur la durée, j'ai toujours réussi à me passionner pour mes chères tête blondes. Je ne suis pas en retard (ou très rarement), alors que tous mes autres emplois (mis à part le ministère de la défense), j'étais en retard tous les matins, des fois je me pointais comme une fleur à 11h quand même.

C'est tout simplement parce que je me faisais chier, et moi je ne peux pas me faire chier 8h par jour, 5 jours pas semaine, non ça je sais pas faire.

Mais prof j'ai trouvé un équilibre, déjà je bosse beaucoup chez moi, quand je veux, et je passe entre 18 et 22h par semaine "au bureau". Et encore en guise de bureau j'ai des ados certes épuisants, mais au final plutôt fun. Je ne croise jamais d'adulte, sauf pendant les conseils de classe, je suis devenu très solitaire pendant ma journée, je pense que mes dernières mésaventures y sont pour beaucoup, je ne me fais même plus chier à retenir le nom de mes collègues ou de la direction, je les salue juste quand je les croise, point final...

Mais voilà, depuis un mois, je n'y arrive plus.

Je prépare même plus mes cours, j'utilise des livres que j'ai piqué au CDI, et j'improvise. Je suis mon propre programme, si j'estime qu'un cours est chiant, je le saute, si un thème me plais et que le programme m'oblige à le traiter en 3h, j'y passe 3 semaines, ranafoutre !

Et je vous parle même pas des copies. Lors de mon dernier remplacement, je suis parti avec une centaine de copies à corriger pendant les vacances. Je les ai foutu à la poubelle, sachant que je changeais de poste et que donc je n'aurais de compte à rendre à personne.

Cette semaine je devais remplir les bulletins des 3ème pour l'orientation, pas envie, pas fait, j'attend qu'on me tombe dessus et là je sortirai la magnifique "mais si, je l'ai fait de chez moi, ça n'a pas marché? Zut... C'est trop tard, tant pis !"

Des scrupules ?

Aucun...

Le rectorat m'a déclaré inapte à enseigner, ils me maintiennent dans mon poste pour éviter un procès, j'encaisse l'argent, et je me fous du reste.

Je suis devenu le mauvais prof que j'avais peur de devenir, et je me suis toujours juré que le jour ou ça arriverait, j'arrêterai.

Mais là non, je vais tenir jusqu'au bout, pour le salaire. Une fois que j'aurais mon contrat à jour pour être payé l'été, je leur dirai ce que je pense d'eux, jusque là je ronge mon frein.

Ils m'ont transformé en monstre... Et alors que j'aurais du me battre et m'accrocher, je baisse les bras et attend de passer à autre chose.

Au final, c'est con, parce que je leur donne raison...

Mais au moins ils verront ce que c'est un mauvais prof, un VRAI mauvais prof !!!!!

A ce propos, j'annonce, je serai en maladie pour le Brevet, non mais faut pas pousser, je vais pas surveiller et corriger pour des prunes, surtout qu'ils viennent de me griller 200 euros d'heures supp pour un jury d'oral qu'ils m'ont obligé à faire...

Il est possible que je perde d'autres copies d'ici la fin de l'année pour me venger...

Marre, marre, marre, MARRE !!!!!!!

Je ne serai plus jamais prof...

jeudi 31 mai 2012

Depuis que...

... J'arrête la drogue, je suis moins drôle...

Mais bientôt je vous raconterai ma vie !

mercredi 16 mai 2012

Je me marre...

A chaque fois que je publie sur mon blog, je vérifie si ça apparait correctement sur la plateforme... Une vieille habitude qui date de l'époque ou j'était chez un hébergeurs beaucoup moins performant que Blogger. Bref, après avoir publié la petit vidéo de mon nouveau chouchou, je vais voir si tout va bien, et là que vois-je ?

Jugez plutôt : 


Franchement y a rien qui vous choque ?????

Le premier qui trouve l'erreur a le droit à un bisou ^^

Du minet...

Je suis pédophile, c'est indéniable...

Voilà ma dernière lubie : 


Il est mignon, il chante bien, bref je veux le même à Noël !

(j'ai vérifié, il est majeur...)

dimanche 13 mai 2012

La fin ?

J'ai pris une décision...

J'ai demandé à ma psy une médication pour me débarrasser de mon addiction.

J'ai eu l'ordonnance.

Je suis allé chercher les cachets.

Je n'ai pas réussi à les prendre !

Pourquoi ?

Parce que j'adore me droguer, c'est plus fort que moi !

J'ai eu besoin de dire au revoir à mon vice. Je prends mon dernier rail à l'heure ou j'écris ces lignes, j'avale mes cachets, je vais me coucher.

J'ai parler à mon frère, je lui ai tout dit, en lui précisant que si à la fin du mois de juin je n'étais pas sevré, il aura le droit (il devra) parler à nos parents...

La décision est prise.

Mais de dieu que ça va être dur...

...

Tellement dur...

vendredi 4 mai 2012

31 ans...

Je viens d'avoir un an de plus. Je ne suis pas ce qu'on peut dire fier de mon parcours jusque là, même si j'ai quand même accompli deux ou trois choses donc je peux me vanter, mais mes échecs occultent largement toutes mes victoires...

La décision est donc prise, cet été je me fais hospitaliser ou je me fais mettre sous substitut médicamenteux parce que je ne peux vaincre cette addiction par la seule volonté. C'est trop dur.

Je suis partagé entre la honte et la résignation, en fait ce qui me manque c'est d'en parler avec des gens qui vivent ou on vécu ce que je traverse. Quand mes proches veulent me rassurer et partager leurs combats, ils me parlent de régime, de clopes, d'alcool, mais ce que je vis n'a rien à voir avec tout ça. Loin de moi l'idée de minimiser ce que mes amis ont accompli pour se débarrasser de leurs démons, mais les miens sont trop différents...

Demain soir je reçois quelques amis pour boire un verre à ma santé et ma vieillesse, et, au milieu de rien, mon petit frère s'est invité alors qu'on ne se parle plus depuis octobre. J'appréhende les retrouvailles, tant et si bien qu'il est 3h du mat', je bosse dans 5h et je suis saoul et déf tout seul chez moi. 

Une preuve de plus s'il en fallait que je déconne grave...

Je me suis aussi rendu compte aujourd'hui que je n'avais pas de quoi payer mon loyer de mai.

Bref, tout va bien madame la marquise !

Allez, je suis moins dépressif que lors de mon dernier post, rassurez vous, je ne vais pas me faire du mal. De toute façon si un jour j'en arrive là ça fera longtemps que je serai plus ici à vous raconter ma vie, soyons logique ^^ 

(Cette dernière sortie est censé vous rassurer hein !)

Et je vous remercie tous pour vos messages (et les mails aussi), ça peut vous paraitre débile, mais ça m'aide beaucoup. Donc milles mercis !

Un gaugau pas sortie de l'auberge mais en route pour...

mardi 1 mai 2012

Time is coming

Je vais parler à ma famille et à mes proches de manière sincère de ce que je suis en train de vivre... La dead line,  c'est la fin de l'année scolaire (j'ai besoin de mon job pour pas partir en vrille). Je vais en discuter avec ma psy pour qu'elle m'aide et m'oriente dans ce que je dois/peux dire...

Mais je pense que c'est le seul moyen.

J'ai besoin qu'on me coupe les vivres, qu'on me jette dehors, qu'on me mette face à mes 4 vérités. Après 4 ans de dérives totale, le constat est clair, je ne suis plus en mesure de prendre soin de moi tout seul. 

Deux options s'offrent à moi : assumer quite à perdre les être qui me sont chers, ou continuer à faire semblant quitte à mourir.

Je ne veux pas mourir, enfin si, mais pas comme ça, pas maintenant, pas sans avoir essayé.

Le chemin s'annonce douloureux et l'issue est plus qu'incertaine, mais seul je ne peux pas, je ne peux plus, je serai mort avant l'été, c'est une évidence...

Je suis une épave...

Je n'ai jamais été aussi perdu...

La mort serait si simple... trop simple, trop facile, j'en crèverai une seconde fois !

Je m'appelle Gauthier et je suis toxicomane ( et ce n'est pas la pire de mes déviances actuelles...)
Ou, je fuis une dernière fois, à l'autre bout du monde, et je coupe avec tous ceux qui me sont cher... Je n'ai jamais été aussi perdu...

Combien de cachets je dois avaler et de quel marque pour m'endormir à jamais ?

Je divague...

A bientôt j'espère !

vendredi 27 avril 2012

On va gagner !

Pourtant je ne suis pas autant euphorique que je l'aurai pensé... Je suis en train d'analyser ce qui se passe et je vous livrerai mes impressions plus tard !

Bon week end chers lecteurs !

Gaugau le socialo

jeudi 19 avril 2012

Premier tour

Dimanche on vote, et comme ça fait longtemps que je n'ai pas cracher mon venin ici, je vais me lâcher un peu...

Je suis militant PS, donc mon choix semble tout tracé (surtout que je fais parti des gens qui n'ont pas voté Jospin en 2002 "juste comme ça" et que j'en pleure depuis 10 ans maintenant, donc on m'y reprendra plus). Mais le programme de flanby me passionne pas plus que ça.

Y a des trucs bien, entendons-nous bien, principalement certaines de ces positions sur l'éducation, la fiscalité, le cumul des mandants, la relance économique ou l'égalité des droits ( pour les femmes et les couples de même sexe).

Mais sur beaucoup de points, je le trouve mou du g'nou. L'absence totale de réel programme européen, la mise sous silence de ce que sera la politique française en Afrique et au Proche-Orient (alors qu'il y a de très bonnes idées chez les soutiens de FH dans ces domaines, mais ils ne sont pas clairement repris dans son programme), et enfin le trou écologique (oui je ne sais pas comment le dire, tellement il n'y a rien dans ce programme de clairement ambitieux sur ce sujet, on recycle à peine ce que Ségo a proposé en 2007 et encore c'est version light)

Bref, aujourd'hui j'ai lu les programmes que j'ai reçu dans ma boite aux lettres, juste comme ça, pour rire. Et ben j'ai bien fait.

Je suis atterré...

Quand je pèse les plus et les moins de tout le monde, de qui suis-je le plus proche ?

Jean Luc Mélenchon...

Alors entendons nous bien, je ne suis pas communiste, loin de là, je suis over-capitaliste moi, l'exemple parfait de la pire gauche-caviar qui soit !

Mais sa sortie sur la VIe république que j'appelle de mes voeux depuis plus de 10 ans, ces prises de positions écologiques, son engagement sur l'humain, la liberté et l'égalité mises au centre du programme, bref c'est tenant.

Alors à la différence de beaucoup de gens, je sais lire entre les lignes, et je sais ce que cache un programme aussi tentant, je sais ce qu'implique les mesures sociales et économiques qui semblent si simples, c'est l'apanage des extrêmes, on simplifie pour séduire. Mais il y a quand même des choses courageuses...

Alors non, je ne voterai pas Jean-Luc, hors de question, mais Hollande n'est que le choix par défaut, et autant j'étais enthousiaste, excité, plein d'espoir en 2007, autant cette année, je suis résigné, je n'attends plus de changement, et je me déçois moi-même d'être devenu ce mouton sans exaltation que je vois tant dans mes amis et que je combattais avec tant d'ardeur il y a encore quelques années.

Quelques soient vos opinions, votez dimanche, profitez que vous en ayez encore le droit. Comme je disais à mes élèves : le droit de vote on vous l'a donné, on peut vous le reprendre !

Et pour finir sur une note plus joyeuse, je suis tombé là-dessus aujourd'hui, un clip de campagne de Jean-Luc qui m'a fait hurler de rire, enjoy !

Prends le pouvoir sur moi Jean-Luc Melenchon from Victoire Passage on Vimeo.

jeudi 12 avril 2012

L'Education Nationale, ma passion

Suite à mon inspection merdique de la semaine dernière, je me suis pointé au rectorat hier pour faire le point avec le directeur de la DPE.

Je pensais recevoir une fin de non-recevoir, donc je me suis même pas pris la gueule pour ma faire représenté.

Après 1h d'entretien, je peux être sûr d'une chose, je suis clairement dans mon bon droit...

Un véritable sitcom...

Ils me proposent de me payer jusqu'au 31 aout, mais sans que je puisse enseigner ma matière, du coup ils ont cherché quelle matière je pouvais enseigner dans le secondaire. Au final, il n'y a en aucune. Alors le verdict du directeur fut le suivant : 

  • On vous paye Avril, ça on peut, on vous paye juillet et aout, c'est normal, mais pour mai et juin on est embêté, il faut partir dans la dentelle administrative pour trouver un moyen... En gros on va trouver un truc à vous faire faire pour vous maintenir dans votre contrat... Mais quoi ? Vous avez une idée ?
  • Euh... je touche mes 2300 euros en restant chez moi ?
  • Non ?
  • Bon lors je vois qu'une solution, j'enseigne...

Mais oui mais non, je n'ai plus le droit d'enseigner ma matière dans ce rectorat. Je peux enseigner autre chose, ou changé de rectorat pour continuer à être prof d'histoire, mais c'est compliqué...

Alors ce qui en ressort c'est que l'inspecteur ne me trouve pas incompétent du tout, juste que je refuse de passer le CAPES et ça le gêne... Je promets de m'y inscrire ? Ils me croient pas sincère (en même temps j'ai été assez clair sur mon dégout du fonctionnariat en même temps...)

Ok, ils proposent autre chose : ils veulent faire plier l'inspecteur pour qu'il change la date de son inspection, et moi je dois fournir des lettres de recommandations comme quoi je suis un bon prof, et du coup, mon interdiction d'enseigner sera repoussée au 1er septembre 2012.

C'est ubuesque...

Ils se mélangent les pinceaux...

Ils ont tort, je l'ai bien compris...

Ils ont compris que je l'ai compris...

Si je fourni des preuves de ma non-nullité, ils me gardent 4 mois sous couvert que je ne fasse pas de scandale en septembre et que je me recycle ailleurs.

Je n'en reviens pas.

C'est le monde à l'envers...

Alors je récupère toutes les preuves de ma bonne foie, et si avant le 23 avril le dossier tient devant la commission, je suis reconduit pour 4 mois.

Mais sincèrement, s'ils font ça, devant un tribunal en septembre, ils perdront tout et devront me reprendre. C'est Sunset Beach...

Je ne sais plus si je dois pleurer ou rire...

En même temps 4 mois pour me reconvertir c'est mieux que 4 jours donc je vais tout faire pour que ça marche, et je vous assure qu'on m'y reprendra pas à deux fois de m'impliquer autant dans un ministère aussi moisi...

Je veux retourner à la politique, à la com, au marketing, privé ou public et me débarrasser de ces gens obtus...

Des parents d'élèves se sont plains du fait que j'avais osé dire à mes élèves que j'étais victime de discrimination sexuelle.

Le rectorat n'en a pas tenu compte, ils ne peuvent pas...

Je veux mes 2000 et quelques euros pendant 4 mois et me casser...

Mais ne plus pouvoir enseigner va me crever le coeur.

Enfin je dis ça mais je peux enseigner une autre matière dans mon académie, ou enseigner ma matière dans une autre académie, ça c'est possible.

L'administration dans toute sa splendeur...

Je vais craquer?

Je sais pas, mais je devrais, non ?

J'ai abandonné ma psy ce mois-ci pour cause de finances désastreuses, d'où mon retour ici...

Mais vous savez quoi ? Je m'écraserai plus, je me laisserai plus faire, je perdrai surement plus que je gagnerai, mais je suis grand, vieux, et je veux qu'on reconnaisse ma capacité, ma pédagogie, mon amour pour ces enfants, les seuls que je n'aurais jamais. Je suis un bon prof, et je refuse qu'on me retire ça...

Je suis anticonformiste, grande gueule, revendicateur, je me vois comme un objecteur de conscience, je veux changer le monde, et ça passe aussi par le savoir que je transmets...

...

Si seulement mon auteur de géopo n'était pas Georges Corm, ma vie serait tellement plus simple... Et je ne parle même pas de ma fascination pour les thèses d'Edgard Morin...

Vous n'êtes pas d'accord ? Je l'entends, mais avant de penser au Gauthier alcoolique, toxico et fragile, pensez au Gauthier diplomé d'une maitrise d'Histoire spécialisée dans les crises christologiques, le gaugau qui a été journaliste, civil chargé du renseignement au ministère de la défense, le gaugau spécialisé en communication interculturelle, bref le gaugau qui peut apporter un éclairage très différent sur le programme d'histoire.

Le problème pour eux c'est que ce gaugau il peut pas s'empêcher de militer en classer, même subtilement...

Et ça c'est interdit !!!!!

Bref, le dénouement bientôt...

Stay tuned.

Gaugau à donf !


PS : pensez à aller faire un petit tour sur les pubs, ça m'aide à maintenir mon niveau de vie en ces temps difficiles, merci les enfants...


mardi 3 avril 2012

Et voilà...

Je suis viré !

Pour plus de détails, veuillez attendre que je sorte de mon coma médicamenteux qui va m'empêcher de venir armé pendant mes derniers jours et faire un massacre à l'américaine dans l'établissement...

Merci et au revoir

PS : vu que je vais avoir besoin de thunes, pensez à faire un tour sur les pubs, ça me rapportera des soussous ! Merci ^^

jeudi 29 mars 2012

Comment avoir la banane ?

En ce moment c'est le stress au niveau professionnel, mais grave.

Je suis menacé de perdre mon taff, mais vous le savez déjà, j'ai appris que j'allais être inspecté dans une de mes classes, je suis pas du tout confiant, surtout que la classe en question est loin d'être ma meilleure, et je rappelle à toute fin utile que je n'ai jamais été formé pour faire ce taff. Tout ce que je fais en cours tiens donc d'un savant mélange d'improvisation et de feeling...

Mon réflexe habituel quand ça va pas c'est de me foutre minable et/ou au fond du lit et j'attends que ça passe. Là je peux pas, sinon je bousille toutes mes chances et je me retrouve au chômage...

Du coup, avec ma psy on parle beaucoup de mon futur burn out, elle s'inquiète... Je la comprend !

Je suis allé la voir hier, et malgré tous mes soucis, j'avais la banane, et plus je lui disais que ça allait pas, que j'angoissais, toussa toussa, plus je souriais. Elle finit par me dire "mais je trouve que vous prenez tout ça avec le sourire quand même, comment ça se fait ?"

Je pause et réfléchis deux minutes, et là, l'épiphanie, la vrai !

J'étais aller déjeuner chez la mère de mon filleul, j'ai joué avec lui pendant un moment et puis après le repas, je me suis mis sur le canapé, son petit frère qui a 18 mois est venu me voir et je lui ai dit "et bien j'ai pas eu mon câlin", et là le bébé est passé en mode koala, il m'a fait un grand sourire, m'a grimpé dessus et s'est couché sur mon ventre en passant ses bras autour de mon coup et en posant sa tête sur mon épaule, on a dormi comme ça une heure tous les deux.

Voilà ce qui m'a foutu la banane toute la journée...

Il m'a rechargé les batteries...

Mon filleul a finit par venir se coller à nous pour faire un câlin aussi, et on est resté tous les trois comme ça un long moment avec la mère qui n'osait pas nous déranger...

Mieux qu'un lexomil, mieux qu'une cuite, mieux que de la drogue : des enfants !

Voilà mon secret pour affronter mes merdes du moment !

mercredi 21 mars 2012

Direction Bakou !

Ma vie c'est pas super la joie en ce moment, mais des petits trucs comme ça, ça me redonne le sourire. Voilà le clip de la chanson d'Anggun pour le concours de l'Eurovision de cette année.

Oui, je suis hystéro-fan de l'Eurovision et j'assume complètement, ceux qui me suivent depuis longtemps le savent bien...


Alors peut-être que les mecs à presque-poil, le bisou tendancieux, et l'ambiance homo-érotique y sont pour beaucoup, mais je n'ai pas été emballé par une chanson de la France comme ça depuis, depuis, depuis jamais je crois !

Allez, peut-être qu'on finira pas dans les trois derniers cette année !

dimanche 18 mars 2012

Repousser les limites...

Je suis en train de matérialiser une phase de déni comme rarement je l'ai fait...

En ce moment ça se passe très mal pour mon avenir de professeur remplaçant. Je suis sur deux établissements, donc j'ai deux principals (ou principaux? tiens je sais pas comment le tourner...), mais l'un des deux est le principal de référence auprès du rectorat (mon vrai chef en gros), en fait je suis "prêté" au second établissement.

Sur les deux principaux, ça se passe très bien avec un et plutôt mal avec l'autre. Avec lequel ça se passe mal ? Je vous le donne dans le mille, celui qui va me noter et qui fait son rapport au rectorat bien sûr, sinon c'est pas drôle !

En fait je le trouvais plutôt bizarre avec moi, à me convoquer toutes les semaines ou presque pour la moindre broutille, au début j'ai pas fait attention, je pensais que mon jeune âge (30 ans pour l'éduc nat en dehors de la ZEP c'est super jeune), mes percings et mes tatouages le rendaient nerveux quand à ma capacité à ne pas offusquer parents et élèves de la banlieue dorée ou j'ai atterri...

Et puis il ya eu la prise de bec sur les horaires. Je ne peux matériellement pas être à l'heure deux jours de la semaine dans son établissement parce que je suis en cours dans l'autre établissement le matin, et je dois traverser toute l'agglo (plus une partie de la banlieue) avec périph', autoroute et nationales surchargées... La première fois qu'il m'en a parlé, je lui ai dit que j'en étais désolé mais qu'à moins d'un changement d'emploi du temps ou de me fournir un avion ou de manger en conduisant, je ne pouvais pas être à l'heure (le retard étant compris entre 2 et 5 minutes maximum). Il m'a répondu qu'il allait voir, et que dans le même temps je devais faire le maximum pour assurer mon service. Je lui ai répondu que je ne pouvais pas supprimer les 10 à 15 minutes que je m'accordais pour avaler un repas tout prêt sachant que ces deux jours là j'ai 7h de cours à assurer (de 8h à 17h non stop) à moins de risquer de tomber dans les pommes.

Comme un con j'ai attendu la suite.

Re-convocation.

Il ressort son discours sur mes retards à répétition qui sont inacceptables toussa toussa... Je reste un peu con et je lui dis que je pensais qu'il allait modifier mon emploi du temps. Il refuse et me dit que c'est à moi de m'adapter.

Je lui tiens tête et lui dis qu'il ne me fera pas renoncer à ma pose repas, ni modifier la circulation pour que je puisse faire les 30km en moins de 40 minutes (et 40 minutes c'est quand je roule comme un malade au mépris des limitations de vitesse, j'ai déjà perdu 3 points dans l'histoire...)

Il me dit : "mais vous savez que je vais vous noter à la fin de votre remplacement, et vu votre comportement je vais être sévère, je ne suis pas sûr que vous puissiez retrouver du travail dans l'éduc nat après ça!"

Je me crispe et commet l'irréparable. Malheureusement, il m'a fallu un mois pour le comprendre, je lui ai raconté mes deux derniers remplacements à la fin desquels pour cause d'homophobie j'ai été mal noté, et que donc après une fausse accusation de racisme et une mutation, une note dégradée par quelques retards me faisait plus sourire qu'autre chose... Vu que j'étais en poste dans deux des établissements les plus demandés et quotés de l'académie ! Et qu'en plus j'avais une porte de sortie dans mon "vrai" métier, à savoir la politique.

(Je résume hein, mais vous voyez l'idée)

A y repenser je devais être de super mauvais poil ce jour-là, moi qui passe 99% de ma vie professionnelle à m'écraser et à subir les injustice, voilà qu'au milieu de rien, je prends la mouche, me vexe et parle mal à mon supérieur !

Ça ne m'était jamais arrivé, enfin en dehors d'un job étudiant dont je me fous par essence... (faut voir comment je parlais à mes supérieurs quand je faisais du télémarketing, c'était jouissif et rendait le job supportable au final... Et je ne parle pas de mon passage à Quick !)

Bref, je me dis qu'il faut que je fasse preuve de bonne volonté, et qu'il est suffisamment intelligent pour ne pas monter l'incident en épingle, et que surtout il va regarder mon travail en classe avant de dire que je suis un prof merdique...

Mon remplacement se terminait le 9 mars, le jour même j'ai un rendez-vous avec un politique qui cherche un coordinateur de campagne, je suis super recommandé, super préparé, je vais avoir ce job. Je glisse donc au principal avec qui ça se passe bien que j'ai une opportunité que je ne peux refuser et que si elle se concrétise je ne renouvelle pas mon contrat, il me soutient, tout va bien !

L'entretien se passe bien, on me promet un réponse le lundi qui suit pour une prise de poste la semaine suivante, j'appelle donc le gentil-principal pour lui dire que je peux rempiler pour une semaine au moins en attendant de savoir, il accepte.

Le mardi, n'ayant toujours pas de nouvelles du politique, je me rend au secrétariat pour signer mon renouvellement de contrat jusqu'au 5 avril date retour du professeur en charge de ces classes. Le contrat s'arrête le 25 mars, je demande des explications, le principal sort de son bureau et me demande de le suivre : "Je vais être franc, j'ai demandé au rectorat de ne plus vous avoir comme professeur, ils ont refusé, j'ai négocié de vous faire un contrat de 15 jours en attendu une inspection d'une IPR afin de faire un rapport et de voir si on vous maintient dans vos fonctions"

Je suis sur le cul, la dernière fois que j'ai vu une IPR c'était pour me faire accuser de racisme en octobre et au final son rapport a amener le rectorat à me muter de force...

J'ai donc de très grandes chances de ne plus être prof là où je suis, voir de plus être prof du tout.

Le mercredi le politique me rappelle pour me dire que je suis pas retenu.

Le jeudi je reçois un courrier et un mail du parti pour me dire qu'ils ne peuvent rien pour moi malgré mes qualités blablabla...

Quand j'ai vu ma psy et que je lui ai résumé tout ça en une heure, elle a marqué une pause, et m'a dit avec sa voix la plus douce "quelque soit l'heure, le jour ou la raison, si ça va pas, vous m'appeler en attendant qu'on se revoit, ok ?"

Je me dis qu'elle exagère, ok j'accumule les problèmes, mais je peux gérer et traverser la tempête quand même.

Bien sûr...

Et sinon là on est dimanche, il est 16h passé, je n'ai pas dormi depuis vendredi matin 6h, j'ai pas déssaoulé depuis vendredi soir, je dois en être à 6 grammes de cocaïne à moi tout seul, j'ai baisé le petit copain d'une amie sachant qu'il est amoureux de moi et que ça va foutre la merde dans un groupe d'amis d'une dizaine de personne qui se connaissent depuis longtemps, j'ai pété un plomb en boite en présence de MisterBitch, j'ai fait 500km en voiture... (par contre j'ai dépensé que 50 euros pour tout ça, c'est la seule chose dont je peux me vanter sur les dernières 48h)

Je résume parce que hein ça serait trop long...

Mais c'est évident, je gère bien !

Très bien même...

Je vais avaler un lexo et aller dormir en espérant que je puisse aller bosser demain matin à 8h... Et faut que pense à donner mon corps à la science, je devrais être mort normalement, n'importe qui serait couché depuis longtemps... Il y aura sûrement des choses importantes à apprendre de mon cadavre ^^





jeudi 1 mars 2012

Postulator the come back

Avant hier, j'ai un peu pété un plomb dans le bureau de mon principal. Mon emploi du temps actuel a été calculé par une connasse au rectorat qui a estimé qu'on pouvait en 1h manger et faire 30km dans les bouchons pour aller d'un collège à l'autre. 

Je vous l'annonce officiellement ici : ce n'est pas possible.

Donc soit je mange, soit je suis à l'heure.

Alors moi gentil, moi pleure pour un changement d'emploi du temps, moi me faire envoyer sur les roses, moi en avoir marre d'avaler un demi sandwich dans la voiture quand je suis arrêté à un feu rouge dans une journée de 8h de cours, moi abandonne, moi a systématiquement entre 5 et 10 min de retard deux fois par semaine.

Mardi, je me pointe donc la bouche en coeur 4 minutes après la sonnerie du midi, mes élèves m'attendent dans le hall, la CPE me saute dessus et me dit "le principal veut te voir maintenant"

Et là c'est parti pour un tour : 

- Vous êtes encore en retard !
- Je vous ai expliqué que cet emploi du temps est très mal fait, vous refusez de le modifier, je ne peux pas rester 12h sans manger pendant que j'enseigne, donc je suis en retard oui !
- Vous vous rendez compte que je suis votre supérieur et que je vous note à la fin de votre contrat ?
- Vous pouvez faire pire que m'accuser d'être raciste pour vous débarrasser de moi parce que mon homosexualité dérange mes collègues ?
- ... mais je n'ai jamais rien dit de pareil !
- Vous non, mais le précédant chef d'établissement l'a fait, et voilà pourquoi je me retrouve chez vous, alors vous comprenez bien que vos menaces me passent au dessus ! De toute façon mon contrat chez vous se termine dans 10 jours, donc serrez les dents, vous serez bientôt débarrassé de mon insuportable et insubordonnée personne !
- Mais vous pensez vraiment qu'on va en rester là ?
- Ça ne me concerne plus...

Et je suis parti en claquant la porte.

En y repensant, j'aurais pas du, mais vraiment pas... Il a effectivement le pouvoir de me faire chier. 

MAIS BORDEL DE COUILLE À QUEUE DE MERDE !

J'en ai ma claque de me battre contre des cons qui ne peuvent pas sortir la tronche de leur directives ministérielles. Et le travail extraordinaire que je fais avec ces abrutis d'élèves ? Les louanges des parents ? Le fait qu'en quelques mois j'ai fait passé des élèves de l'état de légume cérébral à celui d'être humain pensant (la plupart n'était pas capable de faire des phrases de plus de trois mots, et maintenant je leur fais faire des rédaction d'une page, y compris aux sixièmes).

Alors oui, j'ai eu tort, je n'ai pas à arriver en retard. Mais j'aimerais qu'une fois, une seule fois, on regarde ce que je fais dans mes classes et qu'on me félicite un peu pour ce travail. Je ne suis pas le meilleur prof du monde, mais bordel je suis bon.

(et en manque de reconnaissance)

Alors quitte à être traiter comme de la merde, à bouffer des sandwichs, à faire des heures à ne plus pouvoir compter, le tout pour un salaire de misère, je préfère retourner à la politique !

J'ai envoyé 10 CV ce matin.

De toute façon, j'ai intérêt à le faire parce qu'il va pas me louper l'autre, et je risque un retour à la case Pole Emploi (et j'ai pas trop envie).

Gaugau postule, et il aime ça !

A bientôt pour la suite des évènements !

mercredi 22 février 2012

Psychothérapie ou blogothérapie ?

En fait je me servais beaucoup de ce blog pour raconter ce que je ne verbalisais pas... C'était ma thérapie à moi. Mais voilà, ma psy est plutôt efficace et elle me fait beaucoup parler. Du coup j'ai moins le besoin de venir ici, parce que j'ai l'impression de faire une redite.

C'est bizarre, je sais, mais je n'ai pas le courage de remettre ici tout ce qu'on se dit. J'aurais l'impression de ressasser...

Sachez juste qu'on fait un gros travail sur ma famille, mes problèmes avec mes parents, et surtout la grosse dispute avec mon frère. (qui m'attriste de plus en plus quoique je puisse en dire)

On parle aussi de mes amis, plus ou moins proche, j'ai l'impression de les analyser dans leur dos, cette semaine j'ai beaucoup parler de 7h48 par exemple, je ne sais pas pourquoi mais j'en ai eu besoin...

Il y a un mois on a parlé de mon filleul.

Ça parait hors sujet, mais ma psy m'a dit un truc qui m'a fait réfléchir : "quand vous me parlez de vos proches, vous avez l'impression de pas parler de vous, mais c'est faux, moi je n'entends pas les histoires de vos proches, je vois l'amour que vous leur portez, et ça nous permet quand même d'avancer, peut-être plus que quand on ne parle que de vous !"

Et quelque part elle a complètement raison, par ces histoires, je lui explique surtout mes angoisses par rapports à mes proches. Quand je lui raconte que je m'inquiète pour mon filleul parce que sa mère ne veut pas lui dire la vérité sur son père, en fait je lui explique à quel point je l'aime et à quel point son bien être m'importe...

Vous me suivez ?

Je demande parce que des fois j'ai du mal à me suivre ^^

La dernière séance a dérivé sur quelque chose que je n'ai pas du tout voulu : mes histoires de coeur. Je lui ai dit "je suis mort à l'intérieur, je ne peux pas m'intéresser à un garçon pour autre chose que du cul !" Au final j'ai pleuré, je pensais pas que ça arriverait, en tout cas pas sur ce sujet. Mais je me suis rendu compte que j'avais très envie d'être à nouveau amoureux. Et pas d'un ex, d'un fantôme de Baby Boy qui vit au Brésil, non, je veux un doudou bien présent avec lequel faire des calins et des bisous et surtout SURTOUT parler, m'engueuler, bref, vivre un truc plus gratifiant que les plans cul que j'accumule ces derniers temps.

J'avance, je ne sais pas ou je vais mais j'avance !

La suite bientôt ^^

jeudi 2 février 2012

Tout à une fin...

... surtout mes burn-out !

J'ai fini mon burn-out, c'est officiel. Je n'ai rien résolu bien sûr, mais j'ai fini de péter mon plomb. Cette fois ce fut plus violent et plus intense que d'habitude. Au niveau de la durée, par contre, j'ai été raisonnable, seulement 2 mois. Enfin, tout est relatif, mais au vu de ce que je me traine et depuis combien de temps je me le traine, c'est court.

Ce soir, ma psy m'a dit "ça va mieux, on peut ralentir les séances, mais il faut se projeter, vous êtes en analyse pour au moins 20 ans, vous le savez hein ?" Oui je le sais... Je vais passer ma vie sur un divan, mais bon on avance.

Ce gros moment de vide et de pétage de plomb m'a permis de me remettre en question au moins professionnellement. Je ne veux pas être prof, je le sais depuis que je le suis, mais maintenant je sais que je peux reprendre ma vraie passion, ce pour quoi j'ai fait mes études : la politique !

Et quelle meilleure année pour faire ça que 2012 ?

J'ai des contacts, plus ou moins sérieux, et je me laisse un mois, c'est à dire la fin de mon contrat en cours à l'education nationale, pour trouver celui ou celle que je vais accompagner dans les semaines/mois qui viennent. 

J'ai vraiment envie d'y retourner. Et cette fois je suis prêt !

J'ai grandi, je sais ce que je peux faire, ce que je veux faire, et surtout ce que je vais me prendre dans la gueule.

Il est clair que la dernière fois, j'étais trop jeune, trop plein de rêves dans ma tête pour supporter l'horrible réalité, maintenant j'ai grandi.

Ma psy me le dit depuis 1 mois maintenant "vous êtes prêt pour gérer, tout du moins une carrière dans la politique, au moins un echec dans votre vie, alors foncez, je refuse de vous laisser gâcher vos chances parce que vous avez peur !"

J'ai toujours peur, mais je vais le faire !

J'ai des rendez-vous la semaine prochaine...

Gaugau is back !

jeudi 19 janvier 2012

Comme une évidence...

... je recommence à mentir !

Je suis revenu au point de départ, je suis bloqué, j'ai remis mon masque... Y'a du boulot les enfants, j'vous l'dis !

Il me tarde les vacances, j'hésite, soit je pars en sucette intégrale dans mon délire jusqu'à ce que mort s'en suive (genre suivre un mec blindé de thunes qui me tane depuis des semaines pour aller sur son yatch en Espagne), soit je pars dans le Cantal voir ma famille et me poser le temps de faire le point. Les deux ont des avantages et des inconvénients, que faire ?

Dès que je me pose la question je pense à Baby Boy, c'est tellement con et anachronique et que je ne sais qu'en penser...

Si seulement j'étais vraiment un personnage de fiction, ça serait tellement plus simple...

Et avec tellement moins de conséquences au final.

Allez, je me laisse 3 semaines...

Cantal

Espagne

Brésil

Ça fait rêver comme triple dilemme non ?

^^

Un gaugau paumé !

lundi 9 janvier 2012

Je savais qu'il fallait pas...

... pourtant j'ai pas pu m'empêcher !

Avant de partir en vacances, ma psy m'a proposé de me foutre sous antiD le temps que je me remette d'aplomb, et surtout que je m'habitue à ne plus prendre de drogue. En gros son idée est la suivante : me droguer de manière à ce que je ne me drogue plus.

Perso, suis pas super fan...

Connaissant mon amour pour tout ce qui est addictif, je me dis qu'en rajouter une à la liste déjà longue des addictions qui me pourrissent la vie, c'est peut-être pas le mieux pour moi !

Je lui ai demandé de me laisser les vacances pour y réfléchir. Entre temps je me suis pris des méga-cuites, et en 3 semaines je n'ai pris qu'un mini tout petit demi g de coc qui trainait dans la poche d'une copine croisée en boite. Rien de facheux, mais rien de glorieux non plus...

Retour de vacances, je revois ma psy, et on fait le point. Je lui raconte mon merveilleux Noël, ma famille, mes soucis, mes angoisses, et on ne reparle pas d'antiD. Pas que j'ai fait exprès, mais elle n'a rien dit, et moi j'y ai pas pensé...

Par contre on a parler de l'anniv de la Bitch. Je l'ai vu mardi et vendredi cette semaine. Mardi elle me dit "bon vendredi on décide si vous y allez ou pas, mais moi je suis pas pour, vos amis, vos habitudes, l'alcool et les boites de nuit, tout ça c'est pas bon pour vous là!".

Bon, ça va je suis grand, je peux aller faire un bisous à mes amis sans me jeter sur le premier dealer qui passe et me foutre à l'envers !!!!!!!!

La semaine passe, je me lève vendredi matin en me disant "demain soir, je fais la fête !" et toute la journée, au taff, en mangeant, en fumant, toute cette putain de journée, je ne pense qu'à une chose "comment je vais organiser mon week-end et trouver la thune pour pouvoir me défoncer tranquillement !". 

Alors que je suis sur le divan de ma psy, je décroche pendant 10 bonnes minutes en faisant mes comptes pour vérifier que je vais avoir suffisamment de thunes. Elle sent que je suis plus avec elle. Elle me demande à quoi je pense, je lui réponds "en fait je ne suis pas prêt à aller à cet anniversaire je vais partir en vrille, c'est évident".

Le soir j'ai un repas chez moi, on tire les rois avec quelques amis, je mélange lexo, anti-douleurs et alcool, merveilleuse idée non ?

Moralité à minuit je fous tout le monde dehors pour filer en teuf...

Sur place j'ai des potes bien fourni qui m'arrosent toute la nuit (champagne et coc), je rentre chez moi à 10h du mat'.

Voilà, là c'est clair je n'irai pas à l'anniversaire de mon meilleur ami...

Mais qu'est ce qui tourne pas rond dans ma tête pour que je fasse des trucs pareil ?

Non mais franchement ?

Je ne sais pas...

J'ai passé 48h au lit malade comme un chien, mais je l'avais bien cherché, donc je me plains pas... Et je n'ose pas appeler les gens que j'ai planté par honte de mon comportement...

Un jour je vais me retrouver tout seul, et ça sera mérité...

Je revois ma psy mercredi, je vais prendre l'ordonnance, ça peut pas être pire de toute façon...

mercredi 4 janvier 2012

Le Cantal sera fatal !

Donc vous l'attendiez, le voilà, le résumé des vacances avec le vodka club !

Plantage de décor : en août, on parle des vacances de Noël, et MisteBitch nous propose son chalet de famille dans les Pyrénées, on accepte et on planifie. Malheureusement, un problème familial fait plonger le plan mi-octobre. On est tous fauché, une location c'est mal barré, que faire ? Mais suis-je bête, papa a une maison immense dans le Cantal qu'il prête si l'on demande gentiment, je demande donc gentiment, et il nous la prête. Voilà, décor planté.

A partir du Mardi 27, le vodka club se réuni donc au presque grand complet, dans la maison paumée de mon papa pour 6 jours de fol'ail !

On a prévu de faire du ski, il n'y a pas de neige ? Tant pis, on skiera quand même...

Le premier jour, mardi donc, les gens arrivent tard, donc on ne fait que manger, boire, fumer la beuh de mon frère (il est fou lui de laisser trainer ça...) et on se couche lamentablement à 1h du mat' complètement détruits.  Mais on fait quand même une vidéo :


Mercredi :

Le réveil sonne à 8h on est pas frais, mais on y va quand même. Beau soleil de malade, mais neige merdique. Il y a tous les niveaux chez les skieurs, du meilleur (MisterInfirmier et Gajal) au plus nul (7h48). Misterbitch nous annonce "moi je dévalais les rouge pendant mon adolescence !" on se dit qu'après quelques pistes ça va lui revenir.

Hum...

Comment dire ?

Soit Misterbitch était un ado tétraplégique, et il a descendu les pistes rouge sur le cul ou dans une civière, soit il nous a menti. Mistebitch ne sait pas skier...

On se moque bien de lui et le soir on immortalise la journée par un montage vidéo des enfers que voici :


Jeudi :

MisterBitch, pas fier de la veille, nous abandonne, et on file skier entre gens de bonne compagnie. Je décide de les emmener sur l'autre versant de la montagne, là où les locaux vont, moins de monde, donc plus de plaisir. Moi je connais très bien cette station, j'y ai appris a skier en même temps que j'apprenais à marcher en gros, mais j'avais oublié un détail : l'autre versant, c'est le versant nord. Et ça donne quoi le versant nord quand il fait un bon coup de blizzard ?

Je vous le dis, malgré mes pas trop mauvais restes de ski (moi je dévalais vraiment les pistes rouges à l'adolescence, et même quelque noires), je me suis retrouvé pétrifié en haut d'une verte qui longeait une crête. Ben oui, le verglas plus un vent de profil à presque 100km/h le tout dans le brouillard et la neige, c'est pas des conditions idéales pour skier. On a mis 1h a faire la dernière descente pour retrouver la voiture. 7h48 en a pleuré la pauvre. Mais je tiens quand même a le mettre par écrit, 7h, elle pleure, elle dit qu'elle va mourir, mais elle le fait, et on est rentré sans appeler un hélico !!!!

Chapeau 7h !!!!!

Le soir des gens arrivent, des couples d'hétéros, on se fait une raclette et on débriefe la journée, tout va bien, on est mort de fatigue.

Ça mérite donc une autre vidéo :


Vendredi : 

Le Vodka club au grand complet sur les pistes. Il neige abondamment, on a froid, très froid, trop froid, les gens sont très doués pour skier, trop pour 7h et moi-même qui passons notre temps sur des pistes bleues-vertes, pendant qu'ils dévalent des rouges, c'est fou ce que j'ai pu perdre en 8 ans d'arrêt du ski. Mes chaussures me font un mal de chien, j'ai un trou dans un molet à force de frotter au même endroit, j'abandonne à midi prétextant d'aller voir ma mamie, mais en réalité, je n'en puis plus !!!!!

Le soir on se fait un resto démoniaque. Je voulais le faire goûter la bouffe locale sans tomber dans le cliché de la soupe au choux. Donc j'ai appelé un ami de la famille qui a ouvert son resto exprès pour nous et nous a concocter un repas de malade : cuisses de grenouilles en persillades, civet de faon et ses petits légumes, truffade, chausson aux pommes et aux poires avec sa chantilly et sa boule vanille. Le tout arrosé de Saint Pourcain et de Boudes (des vins d'auvergne).

Et là je me suis rendu compte d'une chose : le vodka club ça sait boire, mais ça sait pas manger. Trois sont aller vomir, pas parce que c'était pas bon, mais parce qu'ils avaient trop manger !!!!

Bande de tafioles !!!!!

 NDLR : manger Bambie pendant les fêtes de fin d'année, c'est immonde psychologiquement, mais dieu que c'est bon ^^

On rentre, on décède, on refait une vidéo :


Samedi : 

On ne ski pas, on prépare la bouffe du soir. Je passe la journée en cuisine, menu : foie gras poêlé et au torchon, dinde farcie à l'armagnac et aux morilles, marrons, aligot, iles flottantes, gateau de savoie. Le tout arrosé par du Chateaugay et du Mombazillac, puis noyé dans de la Clairette de Dié.

Je suis mort à 19h, mais faut tenir. Tout le monde se met en tenu, thème de cette année : les dessins animés. Je fais Obélix... No comment...

Mais on est trop beaux ^^

Ça mérite une dernière vidéo : 


Le dimanche on décède, une partie des gens partent, une autre reste, on fini l'alcool, on se met une race monumentale, on refait une vidéo (postée dans le message précédant...), on se couche, le lundi on fait le ménage et tout le monde rentre !

Moralité : le Cantal a été fatal à notre foie et notre ligne, mais de dieu que c'était bon. Les coupaings on refait ça tout bientôt, les meilleures vacances de ma vie !

LES MEILLEURES !!!!!

Vous aime !

Un Gaugau tout flasque

dimanche 1 janvier 2012

Et donc bonne année les gens !

On est vivant, mais pas glorieux, avec le vodka club on a fêté dignement le passage à l'année de la fin du monde. Actuellement on regarde le concert du nouvel an en préparant un brunch...

J'espère que vous avez tous passé une bonne soirée, et je vous souhaite à toutes z'et tous une bonne année (surtout aux petits pédé de moins de 25 ans qui trainent encore par ici, je vous embrasse sur les fesses ^^)