jeudi 29 janvier 2009

J’ai fait entrer le diable dans ma maison

Mardi soir, j’émerge difficilement après ma virée au milieu de la verdure, je suis encore complètement défoncé quand MisterBitch arrive chez moi avec Pochep à 23h. Je leur offre une vodka, moi je tourne au coca, je suis déphasé comme rarement…

Pochep rentre chez lui, MisterBitch veut aller manger dehors. Je refuse, je lui raconte ma nuit et lui expose clairement le pourquoi du comment que dans une heure maxi je vais pioncer.

Une heure plus tard j’ai bu une demi bouteille de champagne et je suis dans un restaurant à Opéra.

Vous avez dit volonté ?

On mange bien, on boit du vin, MisterBitch couine toutes les 5 minutes quand on est dans le taxi tellement il trouve Paris magnifique (en même temps le quartier de l’Opéra c’est pas le plus moche non plus !).

On file au Cud pour, et je cite MisterBitch, « boire un petit verre et rentrer tôt ». La suite, vous vous en doutez, sera bien différente. On boit comme de trous. La provinciale se fait draguer de toute part, je tombe sur des gens que je connais, je bois, je bois, je bois…

Plus les heures passent, et plus j’ai du mal à me mouvoir de façon coordonnée. La musique est sympa, j’essaie de danser. Je sens que la fin est proche quand je n’arrive plus à contourner le pilier au centre de la piste de danse.

Mais je suis sûr qu’il y a un mécanisme caché quelque part qui le mettait constamment sur ma route. Je pense que j’ai beaucoup fait rire les gens qui étaient là à me voir buter dans ce pilier de façon répétée genre « jeux vidéo qui bug ».

C’te honte internationale !

Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de ma fin de nuit, je sais juste qu’à un moment j’étais assis sur une chaise et que MisterBitch est venu me demander si j’allais bien, j’ai répondu « oui, bien sûr, je suis juste incapable de me lever, mais je gère ».

Au prix d’un effort incommensurable, j’ai réussi à déplacer ma carcasse jusqu’au vestiaire, puis jusqu’à l’extérieur du club. Heureusement pour nous deux (parce qu’il était pas très frais le père Bitch non plus), un tacos libre passait justement devant nous au moment ou nous disions au revoir au videur.

Connard de taxi au passage, il ne voulait pas que j’ouvre ma vitre, extrait de conversation :

- Vous voulez que je m’arrête pour vous laisser vomir ?
- Mais je n’ai pas du tout envie de vomir, je veux juste un peu d’air…
- Je vais pas conduire en polaire parce que vous refusez d’enlever votre écharpe, il fait trop froid, déshabillez-vous !
- Je suis claustro, si vous me bloquez la vitre, je vais faire un malaise !


Ce qui est totalement faux, mais il faisait vraiment, vraiment trop chaud dans son taxi. Mais j’ai pu avoir ma vitre ouverte quand même ! Non mais oh…

Retour au bercail, et dodo du juste !

MisterBitch c’est le diable, moi je voulais dormir tranquillement à 1h, et je me retrouve à me battre pour avoir de l’air dans un taxi complètement bourré à 5h30 du matin !

J’ai laissé entrer le diable chez moi…



Maman j’ai peur !

Mise à jour violente

Je m'excuse de vous avoir abandonné pendant ce début de semaine. Je viens d'écrire à la volée une série d'articles. Après lecture vous comprendrez aisément pourquoi je ne pouvais pas vivre tout ça et le raconter en même temps.

Donc dans l'ordre ça donne mon week-end lexo, mon lundi à la campagne et mon after improbable.

Bonne lecture !

mercredi 28 janvier 2009

Décidément, j’aime la campagne

Lundi soir, j’avais donc une soirée crêpe de prévue. Avec ma 7h48 sous le bras et un peu d’alcool dans le sang, je vais chez un pote pour bouffer et picoler gentiment. Tout le monde taffant le lendemain matin, c’était une soirée sans risque de débordement.

Ah ah ah ah ah ah

Pour vous la faire courte (mais bonne), on a mangé une ou deux crêpes chacun et bu un ou deux litres chacun. Vous imaginez l’ambiance décontractée à seulement 22h ! Ça commence à danser, à hurler, enfin ça s’amuse quoi.

J’ai perdu le contrôle assez tard personnellement, beaucoup plus tard que les autres participants, mais je l’ai perdu quand même.

On a réveillé la moitié de l’immeuble, grandiose !

Après un usage abusif de substances illicite, on décide d’aller finir la soirée chez moi. Le mec chez qui on est bosse, donc il faut dégager. On traverse Paris comme on peut. On s’installe chez moi avec plein d’alcool et autres. D’autres gens nous rejoignent.

On squatte gentiment là jusqu’à 5h30 du matin. Et quand je dis gentiment, c’était vraiment gentil, on discutait juste, la musique s’entendait à peine et tout le monde était pied nu (de toute façon tout le monde était avachi les uns sur les autres, il n’y avait pas beaucoup de mouvement, sauf pour attraper un verre), et chose miraculeuse, j’avais laissé fermé toutes les fenêtres pour qu’on ne nous entende pas.

Ben devinez la suite ?

Bingo : les flics !

Il faut vraiment que je choppe ce voisin de mes couilles. Mais vraiment. Je sais pas ce que je vais lui faire à lui, mais putain qu’il m’énerve ! Les flics qui donc s’excusent de venir vu que manifestement on est très sage, ils me conseillent juste de parler à voix basse. Mais attend ça commence à bien faire leur connerie merde !

Si ce connard de mes deux il supporte aucun bruit, il va vivre dans la Creuse ! Est ce que je fais un procès à tous les gens qui passent dans ma rue et que j’entends ? Est ce que je fais chier ma voisine qui vit en talon aiguille ? Est ce que j’envoie les flics pour le bébé qui pleure 24h/24 ?

Non, je vis en ville et j’en accepte les conséquences !

Bref, une fois les flics repartis je vois tout le monde s’activer pour retrouver ce qu’ils avaient planqué un peu partout chez moi ! Merci les amis, ça me fait super plaisir que vous vous déchargiez chez moi… Bref, le jour où les gens comprendront que les flics ne peuvent pas entrer chez toi dans ce genre de cas, ils stresseront peut-être moins !

Aux alentours de 6h du mat’ on décolle. Et c’est là que ça devient drôle. D’abord on se fait déposer par un des mecs qui étaient avec nous à une entrée de Paris. Il est aussi défoncé que nous, donc il ne veut pas conduire dans Paris. On se retrouve donc à marcher une demi heure avec la sale môme et une autre fille. Autre fille qui est très, mais alors très morte, tant et si bien qu’on a beaucoup de mal à la focaliser sur « comment marcher tout droit », et surtout sur « où habites-tu ? ».

Mais comme avec la sale môme on est des killeurs, on arrive à la ramener chez elle. Ensuite on file chercher une copine qui avait passé le début de soirée avec nous mais qui avait dû aller dormir parce qu’elle avait un entretien ce matin. Et devinez qui doit la conduire à l’entretien ? La sale môme… Je me propose de suite pour l’aider à passer le temps pendant qu’elle sera toute seule à attendre.

Donc on récupère la fille. Elle prend son petit-dèj avec ce qu’on lui amène (et non ce ne sont pas des croissants, c’est plus farineux on va dire). Direction le lieu de l’entretien. Tout le trajet on tape dans la voiture. Dieu qu’on est fou, on aurait dû mourir, quand j’y pense…

Je commence à trouver le trajet bien long, puis le soleil se lève, alors je finis par demander où on va, et là je réalise : on est dans le fin fond du 78. Un truc paumé comme on n’en voit pas ! On se serait cru en Auvergne… L’horreur… On peut dire qu’en 24h j’aurais eu ma dose de verdure !!!!

On débarque dans le PMU du village, le nez plein à 8h du mat pour prendre du champagne, malheureusement l’autochtone ne prend pas la CB et le seul DAB du village est en rade. Qu’à cela ne tienne, on prend d’assaut l’épicerie et on se fini dans la voiture sur le parking.

On a fait un safari photo dans les rues du village, dans les champs, sur la route principale. Bref on était déf et c’était bien drôle la campagne comme ça. Par contre on a été très triste de ne pas voir de vache ! Je pense que les gens qui nous on croisé ne s’en sont pas encore remis…

Le retour à Paris à 11h sera quand même plus calme (on fatigue à notre âge), j’ai même pioncer dans la caisse (c’te honte). Les filles passent chez moi pour finir les restes. Elles doivent rejoindre Miss Knorr pour sa pause déjeuner. Moi je peux plus. Je reste donc chez moi.

Et que fait un Gauthier à midi complètement détruit ? Il nettoie… Faut vraiment que je me fasse soigner bordel !!!!

J’ai un peu dormi, avant l’arrivé de MisterBitch le soir. Il faudrait pas que je lui fasse trop peur quand même !!!!!

mardi 27 janvier 2009

Message à caractère non-informatif

Je rentre d'after, la suite de mes aventures ultérieurement !

La campagne, ça vous gagne

Grâce à la tempête qui a ravagé le sud-ouest ces derniers jours MisterBitch est coincé à Perpignan. Heureusement car je n’ai absolument rien nettoyé ou rangé chez moi après le week-end lexo/calins. Il est censé arrivé ce soir chez moi.

Hier, je me lève pas trop tard pour mettre un peu d’ordre. Au milieu de tout ça je vais m’inscrire au RMI (youpi). Grand sentiment de solitude quand la nana du centre commence à m’expliquer toutes les démarches et que je lui dis avec mon plus grand sourire « oui, je sais, c’est pas la première fois que je viens vous voir ! ».

Me voilà donc officiellement un boulet complet à la charge de la société. Cette fois vous pouvez le dire, ce sont vos impôts qui vont financer mes soirées ! Alors heureux ?

Ndlr : ça me fait penser à la discussion que j’ai eu avec l’un d’entre vous ce week-end qui me suggérait d’ouvrir un fond de cotisation pour que vous puissiez financer ma vodka ! Après tout, je vous divertis, je mérite une rétribution, non ?


En revenant chez moi, je m’arrête à une pharmacie pour me ravitailler en lexo. J’ai des ordonnances d’avance que me fait mon médecin de famille. Au besoin je pioche et hop je vais chercher ce que je veux. Le souci c’est que la nana elle avait pas l’air contente.

Une ordonnance renouvelable je ne sais plus combien de fois, faites à 600 km d’ici il y a plusieurs mois ça énerve les pharmaciennes apparemment. Elle a donc passé 10 minutes à la retourner dans tous les sens pour chercher la petite bête. Elle finit par céder et part chercher ce que je suis en droit de prendre. Elle grimace un sourire, puis en jetant un dernier coup d’œil elle me dit « ah mais en fait elle n’est plus valable, il y a une durée de 6 mois, elle a périmé la semaine dernière ». Et de ranger les médocs avec son plus grand sourire qui voulait dire « et dans le cul la balayette ! ».

Connasse !

Tu veux jouer ? Jouons…

Je file chez le médecin en bas de chez moi, je me fais faire une ordonnance et je retourne illico à la pharmacie. Non mais oh !

Je suis toujours étonné de la facilité avec laquelle on peut se faire prescrire toutes ces conneries… (au passage ça fait 22 euros dans le cul de la sécu, alors que si elle avait pas sa conne…)

Une fois chez moi j’en avale un et je décide de finir mon ménage posément puis de préparer des crêpes pour la soirée à venir. Mon téléphone sonne :

« Monsieur Gauthier, je suis Monsieur bidule-truc de la société machin-chose, j’aimerais vous rencontrer ce soir à 17h, c’est possible ? »

Il est 15h45, je suis pas rasé, je n’ai pas de chemise repassée, et je dois me rendre dans un bled dont je ne connaissais même pas l’existence. Une fois sur le site de la RATP j’apprends qu’il y a un département 77 en bordure lointaine de Paris et un RER E pour s’y rendre (et même que la ligne elle est violette, si c’est pas cool ça !)

Un métro, deux RER et un bus plus tard je suis en retard de trente minutes !

Ndlr : question existentielle numéro 7328 : ils font comment les pauvres dans leur banlieue pourrie pour vivre de façon civilisée quand il faut attendre minimum 25 minutes un train sur un quai glacial ?


L’entretien sera un désastre. Le mec qui me reçoit me demande de me dire ce que je fous là vu que, je cite, « je viens juste d’apprendre que vous venez, je n’ai même pas encore lu votre CV ». Ben voyons, j’ai que ça à foutre connard !

Je lui raconte ma vie, il me coupe au bout de trois minutes et me sort « non mais soyons sérieux, moi ce que j’ai à vous proposer c’est de porte-à-porte pour 1000 euros par mois, je doute d’arriver à vous faire bander avec ça ! Je me trompe ? »

Effectivement, j’ai explosé de rire… On s’est donc quitté en bon terme, et ça faisait longtemps que j’étais pas aussi content de pas avoir été engagé. La fatigue, le lexo, et l’angoisse de la campagne environnante devait y être pour quelque chose aussi !

Je retourne à l’arrêt de bus, il fait nuit, je suis au milieu des bois, il n’y a pas un chat, je suis obligé de me mettre sur la route si je veux pas flinguer mes pompes, il n’y a pas de trottoir ! Je me dis que je pourrais très bien mourir là et que personne ne me retrouverait ! Mais quel est l’abruti qui a pensé à aller planter une société au milieu des bois ?

Y en a qui se lance de ces défis à la con, j’vous jure !

Je n’ai plus de liquide sur moi, et vu que les arbres ne sont toujours pas équipés de distributeurs de billets de série, je monte dans un bus sans payer pour la première fois depuis très longtemps (mais je m’en excuse auprès du chauffeur quand même, ben oui, suis poli merde !).

Bus, gare, RER, métro, je suis chez moi à 19h, j’en peux plus. Je n’ai toujours pas mangé de la journée, je n’ai plus le temps de préparer les crêpes pour ma soirée. 7h48 me rejoint, on se boit une petite coupe pendant que je me change et on file à la soirée sans autre cérémonie.

Au moins j’aurais vu des arbres !

lundi 26 janvier 2009

Dans mes vapes

Après une semaine des plus banales dans la vie d’un Gauthier en recherche d’emploi qui suivait un week-end à demi festif, j’avais besoin de faire n’importe quoi ! Étrange non ? Vendredi soir, je n’ai rien fait d’intéressant, si ce n’est me faire livrer un énième pédé à sauter. Ils sont tous pareils dans le fond (oh le jeu de mot), rien à dire de plus…

Samedi, je rejoins donc la Queen Mum et sa nouvelle moitié dans le marais, soirée présentation officielle, ça peut être drôle ! Après trois verres et quelques anecdotes croustillantes sur nos vies dissolues, on se sépare sagement sur le coup des 22h. Ces messieurs voulaient se retrouver devant un film et un repas fait maison en caleçon, le tout nimbé de câlinades et de m’amours…

Écoeurant…

Ndlr : l’auteur a tout à fait conscience à ce moment précis qu’il vomit sur l’amour de ses proches uniquement parce qu’il est lui même une vieille cargne desséchée !

On est samedi soir, j’ai 3 verres dans le nez (4 en fait parce que j’en ai bu un chez moi avant de filer), je suis pomponné, je suis dans le marais, y a trois beaux mecs par lampadaires, minimum. Moralité, j’ai envie de sortir et de m’éclater comme une folle.

J’envoie donc deux trois messages à quelques amis pour voir ce qu’ils font. Verdict : je rentre chez moi tout seul abandonné de tous, snifff… Une fois dans mon chez moi, je me jette sur le net juste pour papoter.

Je me sens seul, rien de grave en soit, je suis seul 95% du temps, les joies du chômage et d’avoir un groupe d’amis overbookés. Mais ce samedi, je me sens un peu trop seul. Alors je fouille dans mes boites à médocs, je fouille, je fouille… Enfin je le trouve, mon précieux dérivatif préféré.

Trois lexos, deux ixprim, un actifed et trois contramal plus tard, je flotte.

Mais vraiment…

Je me demande encore pourquoi je me fais chier à me droguer dans le fond, les médocs eux au moins sont légaux et gratuits !

Bon faut dire que se shooter avec mes médocs, ça ne donne pas le même effet que de prendre un rail. Je serais peut-être moins drôle en boite en train de comater les yeux fixes dans le vide sans être capable de suivre une conversation…



Ah ben non en fait c’est exactement pareil !

Je ne suis plus triste, je suis défoncé, je n’ai toujours pas sommeil, je passe la nuit sur le net à chatter avec des vieux moches. C’est drôle un vieux moche, on peut lui faire croire n’importe quoi !

Je vous passe les détails, le seul truc intéressant c’est que j’ai fini par craquer et donner mon adresse à petit jeune tout mignon, tout imberbe. Il est venu passer me voir sur le coup des 5h du mat’. On s’est couché en sous-vêtement et on a juste fait des câlins toute la journée.

Même pas de sexe, rien du tout. C’était mignon. C’était surtout indispensable…

Mais dans quel monde je vis pour avoir besoin de me faire livrer un inconnu juste pour pas avoir à dormir avec bourriquet ?

Je repars donc pour une série d’overdoses médicamenteuses. Ça n’apporte rien, si ce n’est que ça m’empêche de réfléchir et donc de me sentir seul. Quand je suis dans mes vapes, je ne suis jamais seul !

samedi 24 janvier 2009

C'est la mort !

Samedi soir, presque 23h, je suis tout seul chez moi après 4 vodkas dans un bar avec un couple d'amis !

...

Je suis tout seul...

...

J'ai un peu envie de sortir...

...

Beaucoup même...

...

Tant pis...

Que du bonheur !

Vous vous souvenez peut-être de votre prime jeunesse, ou pas... Enfin avant de continuer je dois préciser que je parle des gens de mon âge, si tu es mineur ou si tu as l'âge d'être ma mère tu n'es pas concerné par cet article !

Je reprends donc, vous vous souvenez du début des années 90 ? Ah le doux temps des coiffures impossibles, du fluo et des vêtement soit trop grand soit trop petit (tant et si bien qu'on se demande encore qui prenait le plus de drogue, ceux qui dessinaient ces vêtements ou nous qui les achetions !).

Et que dire de la musique ? Hein ? Ben on dira rien, sinon on va se moquer... (et là je pense à ce que les prochaines générations penseront de tout ça... Ahem...). Comme je suis sage ce week end et que je ne sors pas, je traîne sur le net, et que trouve-je ?

Ça (j'ai pas trouvé de version que je puisse intégrer ici, désolé)

Donc ça se passe de commentaires, mais juste quand même pour dire que la tektonik a été inventée il y a bien longtemps... Vous n'avez pas remarqué le solo de danse d'un des minets prépubère ? Non ? Alors repassez-vous le et vous verrez ! Ils ont tout copié sur leurs aînés ces andouilles de d'jeun's !

Je vous laisse en vous souhaitant un bon week end, moi je vais aller faire un ou deux rêves humides en y incorporant Robbie Williams version pas-encore-majeur (miam!)

vendredi 23 janvier 2009

À armes égales

Régulièrement je brandis l’étendard pour défendre une cause. En général je défends des choses qui me sont proches. Ainsi dernièrement je me suis insurgé contre les religions, qui sont pour moi le cancer de l’Homme. Je ne reviendrai pas là-dessus. J’ai par le passé écrit des pages et des pages, que ce soit dans le cadre de mes études, de mes recherches ou de mon travail. Ce blog n’a pas vocation à devenir un recueil de textes scientifiques…

Oui, mon texte était donc volontairement vide de sens (je remercie d’ailleurs la seule personne qui l’a dite !).

Quand je parle d’homophobie, j’ai tendance à faire la même chose. Je ne me base sur rien d’autre que des vacuités sans fonds, je ne démontre rien, je n’argumente rien, pour la simple et bonne raison que l’homophobie est reconnue aujourd’hui comme un délit dans notre société (pas encore comme un crime, mais bon, on peut espérer), et je n’ai donc pas besoin de démontrer que l’homosexualité est inhérente à la nature humaine et qu’elle est ni bonne ni mauvaise…

Mais, parce qu’il y a toujours un mais, les arguments des gens qui tendent vers un comportement homophobe sont de plus en plus épris de ce que je définis comme un conformisme scientifique. On prend la science, la nature, on les tourne dans tous les sens pour les amener à démontrer ce que l’on souhaite démontrer. Et bien aujourd’hui je vais faire pareil, juste pour vous prouver qu’on peut calmer les plus cons comme les plus pseudo-scientifiques de nos détracteurs.

Si l’on ramène l’Homme à sa condition de mammifère, il faut effectivement un mâle et une femelle pour faire un petit. Là, je n’ai rien à redire, nous sommes tous d’accord sur ce point. Mais l’Homme est un animal social (je sais que c’est une citation de quelqu’un de connu ça, mais j’ai oublié, mes cours de socio et de philo sont bien loin !). Et si on ajoute à ça que l’état de nature, si cher à certains, n’existe pas chez l’Homme, on est obligé d’étudier le problème autrement.

Prenons quelques exemples historiques. Certaines sociétés antiques du pourtour méditerranéen avaient un modèle social très éloigné du nôtre. Je vais faire rapidement, parce qu’on pourrait y passer des lunes.

Le premier exemple que je prendrais est tiré de la bible (comme quoi !) j’en profite ainsi pour prouver qu’on fait dire tout et n’importe quoi à ce bouquin ! La ville de Sodome, situé sur la mer morte, était un carrefour commercial de première importance dans l’antiquité. Son apogée correspond à peu près à la construction des premières pyramides. Sa destruction s’avère être l’œuvre d’un terrible séisme ou d’une chute d’astéroïde, ce qui fait débat chez les historiens… Bref, le peu qui nous est parvenu de cette civilisation c’est que si elle est citée comme un lieu de perdition dans la bible, c’est tout simplement parce que les hommes et les femmes y entretenaient des rapports bien particuliers. En effet, les femmes étaient si mal considérées qu’elle n’avait qu’un rôle de semi-esclave, elles tenaient la maison et faisaient des enfants. Les hommes vivaient entre eux. Ce qui engendra les comportements homosexuels que vous connaissez tous grâce aux écrits qui nous sont parvenus.

Il ne s’agit là que de suppositions d’historiens, il n’y a malheureusement pas grand-chose de palpable pour étayer cette thèse (à ma connaissance rien ne nous est parvenu, on ne sait même pas où était exactement cette ville).

Deuxième exemple plus connu : les Grecs antiques. Ils vivaient en couples hétérosexuels, ils étaient mariés, mais les hommes préféraient la compagnie des autres hommes. Les jeunes hommes de bonne famille devaient vivre pendant plusieurs mois avec un homme d’âge mûr (c’est-à-dire plus de 35 ans, ce qui correspond à un septuagénaire d’aujourd’hui), c’était leur rite de passage à l’âge adulte. Pendant la durée de l’éphébie (qui durait deux ans à Athènes par exemple), ils étaient formés à l’art de la guerre entre autres, mais surtout ils apprenaient leur future vie de citoyen. Il n’était pas rare que naisse une relation amoureuse. Dans tous les cas les relations sexuelles entre éphèbe et éraste étaient monnaie courante. Elles l’étaient aussi entre les hommes de même âge. Les exemples les plus connus de la Grèce antique sont Achille / Patrocle et Alexandre / Héphaestion, deux couples d’hommes amoureux sous les yeux de tous.

Le dernier exemple est la société romaine, largement inspirée de la société grecque au demeurant. Là aussi les relations sexuelles et même amoureuses étaient tout aussi logiques entre hommes qu’entre représentants du même sexe. Certains empereurs étaient d’ailleurs très connus pour leur amour de la sodomie (Tibère reste le plus célèbre). Et puis il y avait aussi les bacchanales, orgie organisées en l’honneur du dieu Bacchus (l’équivalent grec existait pour Dionysos) où tout le monde baisait avec tout le monde. Le principe était simple, pour honorer le dieu il fallait se saouler et avoir des orgasmes…

Ça vous change de la messe ça non ?

Bien sûr il y a plein d’autres exemples de sociétés où l’homosexualité n’était pas vécue comme un taboo, mais je trouve ces exemples assez percutants. Il faut surtout noter deux choses importantes, la première c’est qu’ici l’homosexualité n’est pas une entrave à la survie de l’espèce humaine, puisque les hommes arrivaient à foutre leurs pouffes en cloque, une fois le devoir conjugal accompli il allaient enculer du mineur imberbe le reste de leur vie ! L’éducation des enfants était pensée autrement. Ils étaient pris en charge successivement par la mère, les nourrices, les précepteurs, puis les erastes. On est assez loin du modèle parents/école actuel mais le fait est que ça a fonctionné pendant des siècles et des siècles…

Alors qu’est ce qui a tout changé pour nos sociétés actuelles ? Les religions révélées !!!!

L’Église chrétienne est à l’origine du couple et de la famille telle que nous les connaissons. La transition fut longue entre les mariages arrangés et l’invention de l’amour et du couple passionné hollywoodien. Ça tient tout simplement d’une volonté de l’Église de structurer la société et la famille au milieu du moyen âge. Après les désordres du haut moyen âge, il n’était pas rare que les filles soint enlevées et mariées de force. Si ça ne posait pas forcément de problème pour le paysan du coin, quand il y avait un patrimoine à transmettre c’était pas la même chose. De plus, les femmes étaient plus des objets ou des monnaies d’échange qu’autre chose. À partir du XIIème siècle donc, les réformes de l’Églises créent petit à petit la famille que nous connaissons, autour de l’idée simple qu’un homme et une femme s’unissent légalement (sous le regard de dieu) et mettent en commun les biens que leurs familles leur transmettent pour fonder une nouvelle famille.

Les riches et les puissants semblent échappés aux nouvelles règles de conduites : monogamie, fidélité et surtout hétérosexualité bien sûr. Les exemples deviennent quand même de plus en plus rare en ce qui concerne l’homosexualité. En France, on sait qu’Henri III avait ses « mignons », et que Louis XIII ne partageait pas souvent la couche de sa reine (tant et si bien qu’il y a un débat autour de la légitimité des enfants qu’elle a eut).

Mais voilà, 1000 ans de bourrage de crâne ont eu raison d’un état tout à fait « naturel » chez l’homme (j’aime employer ce mot pour ça du coup), et l’homosexualité doit refaire sa place au soleil.

Alors qu’on ne vienne pas me sortir les inepties du genre pour justifier l’impossibilité pour les couples de même sexe de se marier et d’avoir des enfants. L’Histoire humaine vous donne tort ! La seule raison pour laquelle vous vous y refusez c’est parce que vous êtes homophobes.


Et toc !

Pour le plaisir de se repaître de ce que la France fait de mieux en matière politique, je vous propose de visionner ce petit medley



Plaisant n’est il pas ?




Ps : j’ai encore parlé de religion… tss tss… je suis incorrigible… ça doit être ma semaine sainte à moi ! ^^

jeudi 22 janvier 2009

What the fuck ?

Je voulais vous faire un joli article parlant de mes problèmes insolubles, histoire de me faire plaindre un petit peu. Et puis en y réfléchissant deux secondes, je me suis rendu compte que j’avais déjà largement disserté sur ce sujet.

Sujet sur lequel donc je ne disserterai pas aujourd’hui : la difficile position du diplômé du supérieur qui n’a pas assez d’expérience pour intégrer un poste à la hauteur de sa qualification, et qui est trop qualifié pour faire un emploi à la con.

Voilà…



Bon, et je vous parle de quoi du coup hein ?

D’alcool et de débauche ? Je suis pire qu’une nonne en pénitence en ce moment. Je n’ai même pas pris une vieille cuite ce week-end, je ne me suis même pas fait jeter d’une boite miteuse, non j’ai juste eu un peu de vomis sur le bas de mon pantalon (merci Misterbitch).

Un peu de sexe peut-être ? J’ai la libido d’un garçon de 8 ans violé par un bus de curés en séminaire à la Bourboule…

Dire du mal de mes amis ? Encore faudrait-il qu’ils aient une vie aussi, et que je les vois histoire de la partager !

Cracher sur la politique, le monde et les ayatollahs ? On tourne un peu en rond… (ma phase anti-cléricale n’est pas encore terminée, je vous préviendrai).

Lancer un concours ? Mouais, la dernière fois que j’ai fait ça j’ai eu deux réponses, ça m’a tellement déprimé que j’ai même pas donner suite… (sniff, vilains lecteurs, vilains) Alors que merde vous êtes quand même ‘achement nombreux à venir vous faire suer ici !

Tient, en parlant de ça, où qu’ils sont passés les psy qui écrivaient un livre sur moi ? Z’êtes encore par là les z’enfants ? Vous voulez peut-être qu’on discute de la suite à donner à ma vie pour que votre étude soit plus vendeuse ?

(là si tu me lis depuis 3 jours tu comprends pas, et c’est normal, alors voilà un lien pour t’aider)

Allez, j’arrête pour le moment, peut-être que bientôt j’écrirai des choses drôles et sympathiques à lire (peut-être)

mercredi 21 janvier 2009

Amen !

Je me sens obligé de coucher quelques-unes de mes pensées. Je sais que vous ne venez pas me lire pour ça, mais après tout, je fais ce que je veux, je suis chez moi !

J’ai eu la chance de grandir dans un univers libre de tout conformisme bien que ma famille soit catholique. Les parents de mon père étaient très croyants, ma grand-mère ne pouvait pas imaginer de vivre sans son dieu, sa religion et son pape. Du côté de ma mère, ma grand-mère est aussi très attachée à sa religion. Le frère de ma mère et toute sa famille le sont aussi, ma cousine a fait ses études dans des écoles privées et a été confirmée…

Venons-en maintenant au reste de la famille, le père de ma mère ne peut pas encadrer les curés, il ne supporte pas d’aller à la messe, tant et si bien qu’il reste dehors quand il va à un enterrement. Je pense que son enfance d’enfant de cœur et le fait d’avoir été élevé par une mère très croyante et une tante religieuse lui a laissé des traces.

Mes parents sont complètement athées, tant et si bien que je dois ma culture religieuse uniquement à mes grands parents dans les premières années de ma vie. Quand nous nous sommes installés en bordure de Toulouse, j’avais 6 ans, je n’avais jamais vu un curé autre part que pour un mariage. Et franchement je ne croyais pas en dieu.

Tous mes petits camarades à l’école allaient au catéchisme le mercredi, et moi je me retrouvais tout seul. C’était la norme dans le village, alors pour pas rester tout seul et surtout pour aller moi aussi au camp du curé qui semblait trop cool, j’ai demandé à mes parents de m’y inscrire.

J’étais en sous-main manipulé par la mère de mon père qui m’avait promis des cadeaux uniquement si je faisais ma communion. Déjà vénal !

Mes parents ne voulaient pas s’y opposer, mais ils ont franchement fait la gueule. Dès le premier cours, j’ai demandé au curé comment la vierge pouvait être blonde aux yeux bleus, pour moi, à Jérusalem il ne devait pas y en avoir beaucoup des comme elle. Je lui ai également cassé les pieds avec la genèse, comment pouvait-on croire que dieu avait tout créé en 7 jours alors que Darwin dit le contraire ?

Oui à 6 ans, j’étais déjà chiant…

Après ce premier cours mémorable où j’ai failli me faire lapider, je n’avais plus le droit de dire quoique ce soit. Bref j’ai passé trois ans d’ennui mortel entre les cours et les messes. J’ai annoncé à ma famille réunie à la faveur de ma première communion que c’était fini pour moi et que j’y retournerai jamais. Ma mère en a pleuré de joie, le père de ma mère en riait à s’en décoller la plèvre devant le reste de ma famille plus que médusée !

Ndlr : Et que dire de ma mère qui m'annonce à l'orée de mon adolescence en parlant du célibat des prêtres catholiques "et à ton avis elle servait à quoi la bonne du curée? ... Surtout qu'en général c'était leur sœur..."


Après ça, j’ai grandi dans l’idée que si dieu existe peut-être, la religion, elle, est la plus grosse imposture de l’histoire de l’humanité.

Ce sentiment a évolué au fil du temps, mes études d’histoire et de sciences politiques ont alimenté cette pensée. J’ai poussé le vice jusqu’à entamer une maîtrise sur les débuts du christianisme. J’en suis arrivé à un stade où je connais les dogmes chrétien, musulman ou juif, ainsi que les liturgies catholique, orthodoxe ou protestante mieux que tous les culs bénis de la terre.

Je suis athée, complètement athée, et j’en suis fier.

En revanche je fais une réaction épidermique dès que j’entends un Amen ou un Alléluia !

C’est pire pour moi qu’un pédé de droite dans ma hiérarchie personnelle…

Pendant longtemps je me forçais à respecter les croyants, tous les croyants. Mais avec le temps je n’y arrive plus. Pour moi quelqu’un qui croit en dieu et qui en plus pousse le vice jusqu’à suivre des préceptes religieux est juste un pauvre malheureux sous-éduqué.

La science contre le dogme, le bon-sens contre la liturgie, l’éducation laïque et républicaine contre le catéchisme religieux.

Les religions sont à l’origine de trop de nos maux, et, sans entrer dans les détails de l’Histoire de l’humanité, si elles furent une réponse à un moment donné, elles ne sont plus qu’un frein aujourd’hui. Rappelons-nous surtout qu’elles ne sont en aucun cas fondatrices de nos civilisations, mais uniquement un instrument politique au service de l’avilissement des masses. Je vais m’arrêter là parce que sinon je vais commencer à déverser mon fiel sur tous les pseudos-pensants qui pensent qu’on devrait canoniser des gens comme Huntington et consorts !

Tuez Dieu pour sauver l’Homme !

mardi 20 janvier 2009

Postulator, épisode 4742

Bon, je suis toujours au chômage. Alors je fais quoi ? Je reste en boule au fond de mon lit et j’attends la mort ou je cherche un travail de merde pour passer le temps ou je deviens serial killer ?

Franchement, j’ai longtemps hésité. Serial killer, ça me plaisait bien. Je serais entré dans l’histoire. Je me suis demandé quel genre de tueur en série il fallait que je sois pour marquer les esprits et surtout créer un buzz médiatique.

Parce que quand même tout a déjà été fait, alors bon si c’est pour passer pour un piniouf qui copie des débiles mentaux, je vois pas l’intérêt…

Manquant cruellement d’imagination et n’étant pas complètement psychopathe, malgré les rumeurs d’ailleurs, je me suis tourné vers une autre solution : je vais aller faire un job de merde.

Et voilà comment j’en suis donc réduit à envoyer des CV pour des jobs merdiques. Tellement merdiques que quand j’étais étudiant j’étais déjà surqualifié pour la plupart d’entre eux !

Mais bon avec environ 100 000 offres d’emploi sur le site de l’ANPE pour 2 millions de chômeurs, on va pas faire la fine bouche.

Mais je n’ai pas grand espoir, il faudrait que j’apprenne à mentir, et ça je ne sais pas faire…

Non mais franchement, comment ne pas exploser de rire quand je dois écrire une lettre de motivation pour être agent de recouvrement, ou téléconseiller pour une société d’informatique, ou surveillant, ou prof pour adulte, ou rédacteur ?

Comment je peux être motivé, hein ?

Ben j’y arrive pas, je fais donc des lettres de 15 lignes où je dis strictement rien d’autre que « coucou, je suis au chômage, tu m’engages ? ». Non, je peux pas être motivé, je peux pas…

Allez, on s’en fout, je vais me mettre devant l’investiture d’Obama et je reprendrais mes candidatures demain, ça suffit pour aujourd’hui !

De toute façon entre être au RMI et regarder la télé ou me faire chier avec des cons à faire un truc à la con pour gagner le SMIC, franchement, j’hésite…

lundi 19 janvier 2009

Avant-goût

Et c’est parti pour le résumé du week-end gauthiesque !

Vendredi soir, je suis chez moi sans rien de prévu. MonsieurF qui bosse à côté de chez moi, débarque pour boire un café. En fait de café on ira prendre du jap et on se légumera devant Ma super Ex, débile ce film, mais ça fait du bien. Pendant ce temps, MisterBitch arrive de sa campagne, vous avez d’ailleurs sa version du week-end chez lui.

Il nous rejoint donc pour boire un cosmo avant de filer dormir pour être frais à son entretien. De mon côté, je ne ferai pas grand-chose de ma soirée une fois tout le monde parti. Le samedi s’annonce fatigant, donc je me couche tôt.

Forcément je me mets à réfléchir. J’ai matière à réfléchir d’ailleurs, puisque MonsieurF m’a raconté à quel pont j’ai été « bon » samedi dernier en boite. Figurez-vous que j’ai insulté le personnel. Personne ne sait exactement ce que j’ai pu dire ou faire, tout ce dont on est sûr c’est que j’ai dit au videur qu’il était moche (va savoir pourquoi, parce qu’il est loin d’être moche), et qu’il a dit au patron « le père Gauthier c’est fini, il ne rentre plus », ce que le patron aurait acquiescé.

Je n’ai aucun souvenir de toute façon. Mais pourquoi j’ai été me foutre aussi minable ? Et surtout pourquoi j’ai été aussi méchant ? Normalement quand je bois je suis adorable, au pire je vais être un peu lourd à la drague, mais rien de plus. Une fois dans mon lit vendredi soir donc, je me suis mis à penser à tout ça, et je me suis repris dans la face ma condition, et surtout mon cuisant échec de la semaine passée. C’était inévitable que je perde pied avec l’alcool, j’avais vraiment des choses à oublier.

Ma dépression est en train de me rendre de plus en plus associable.

Moralité, à force de penser, à 8h du mat’ je dors toujours pas. MisterBitch arrive chez moi à midi, je suis donc pas super en forme ce samedi. On finit par partir dans le Marais où je sers de guide à ma future ex-provinciale de copine tarlouze. On se pose dans un bar, on revit l’heure du collège avec des « dis, mon ami il te trouve trop kiffant, tu veux lui donner ton tel ? ». Bien sûr c’est MisterBitch qui se fait draguer, moi je suis pire qu’une plante verte, je n’existe pas.

La seule fois où un mec me parle c’est pour me dire que je lui fais penser à son prof de math et me dit que je dois avoir 32 ans… Légère envie de mourir…

Ça m’apprendra à aller dans un bar où la moyenne d’âge est 17 ans et demi.

J’abandonne MisterBitch qui rentre tout seul chez moi pour regarder Mylène sur TF1 (ma télé sur TF1, la pauvre, elle n’a pas l’habitude !), et je rejoins Bradshaw qui m’a gentiment invité à aller voir Valérie Lemercier au Palace.

Je suis trop content, après m’être perdu trois fois, j’arrive enfin devant le théâtre. Le spectacle commence avec 20 minutes de retard au grand dam d’un Bradshaw très impatient… Enfin elle arrive, le spectacle, bien qu’inégal, reste un bon moment de drôlerie… J’ai par exemple eu l’impression de voir mes grands-mères et certains de mes voisins… Je me suis aussi reconnu. Bref un spectacle que c’est bien d’aller le voir.

Ndlr : Merci mon petit Bradshaw, merci, merci, merci, c’était trop gentil de m’y avoir traîné ! Je te renvoie l’ascenseur avec le concert de Katy Perry en mars si tu veux bien !

On rentre chez moi pour retrouver une Miss Monde en pleine ovulation devant Mylèèèèèèèèèène. Grenouille et Elle nous rejoignent avec un pédé de poche. On boit, on se marre, on se touche, on boit, on délire, on danse, on boit…

1h du matin, je décide de sortir le champagne qu’on doit boire rapidement pour choper le dernier métro, le téléphone sonne à ce moment précis :

- Monsieur Gauthier ?
- Mmmmoui ! © Brett Montgommery
- Ici le commissariat, il y a une soirée chez vous actuellement ?
- C’est exact !
- On a reçu un appel pour tapage, il faudrait baisser la musique, arrêter de crier et enlever les talons !
- On doit partir dans 10 minutes de toute façon, on est pieds nus et on ne danse pas… Mais pourquoi vous appelez ? Vous êtes venu sonner ?
- Pas du tout, j’ai autre chose à faire, alors je vous appelle pour vous prévenir, qu’on ne me rappelle pas surtout hein ! Je compte sur vous…


Je suis tellement fiché au commissariat du coin, qu’ils ne se déplacent même plus !!!! Trop mort de lol tient… Elle est toute triste parce qu’elle n’aura pas à sortir sa carte pour calmer un troupeau de flics à ma porte, je lui promets que la prochaine fois on fera en sorte qu’ils viennent !

L’appel m’ayant un peu coupé dans mon élan, je presse tout le monde pour partir le plus vite et le plus discrètement possible. Je n’ai absolument pas les moyens de payer une amende. D’ailleurs j’en profite pour m’excuser si j’ai été un peu rude sur le coup les enfants.

Une fois dans le métro, c’est un festival, il vaut mieux lire l’article d’Elle relatant ce passage. Ça part dans tous les sens, ça se déshabille, ça hurle, ça drague, ça insulte et se fait insulter. Bref on a encore traumatisé des gens !

MisterBitch décidera que c’est le moment pour ne plus supporter l’alcool. Il sort du métro et vomi. Je lui propose de le poser sur une banquette de boite le temps de pouvoir rentrer. Il refuse, il veut aller dormir. Je suis à 4 km de chez moi, c’était le dernier métro, il est 2h du matin un samedi, donc autant dire qu’il sera plus facile de trouver un troupeau de gnous en train de copuler dans la pyramide du Louvres qu’un taxi libre rue de Rivoli !

Je suis désespéré. Je commence à faire la gueule. Mais vraiment la gueule. Je ne peux pas lui en vouloir, j’ai déjà fait mille fois pire. Mais c’est juste qu’en ce moment, une fois que j’ai un coup dans le nez, je ne me contrôle plus. Je ne supporte plus d’être contrarié. Et franchement après coup j’ai honte d’avoir autant fait la gueule. Bref…

Direction le bus de nuit. J’adore les bus de nuit, c’est ma passion. 20 minutes dans le froid avant qu’un bus se pointe, bondé of course. Je demande à une fille de laisser ma barrique s’asseoir à sa place vu qu’il ne tient plus debout. Elle comprend et je le jette là. Forcément il vomit entre ses jambes. Les commentaires vont bon train autour de nous, la moitié du bus se fout de notre gueule (enfin de la sienne, mais même, ça me concerne aussi !). N’étant pas en mesure de péter un scandale, je laisse faire. C’est assez inhabituel de ma part d’ailleurs…

Mais j’avais vraiment peur qu’on se retrouve débarqué de force au milieu de nulle part !

Arrivé chez moi à 3h30. Je couche mon outre pleine et je prends un médoc pour dodoter. Soirée relativement inégale si on fait le bilan. Mais je me dis qu’en fait c’est pas plus mal, parce qu’une fois en boite dieu seul sait ce que j’aurais pu faire comme conneries. Et si je pouvais éviter de me faire ficher dans toutes les boites parisiennes, ça serait quand même pas mal…

Voilà donc à quoi ressemble mon dernier week-end, et j’ai l’impression que ça ne va pas aller en s’arrangeant.

Je m’excuse auprès des gens que je fréquente d’être aussi lunatique, susceptible, irascible même. Promis, je vais bientôt aller mieux hein !

Promis…

vendredi 16 janvier 2009

Tu es malade et dangereux !

Quand j’étais un jeune ado, il y avait deux choses que je voulais faire dès le jour de mes 18 ans. La première serait de m’inscrire sur les listes électorales. J’ai toujours été un passionné de politique. Je m’estimais lésé de ne pouvoir voter. À 15 ans, j’avais une compréhension politique bien meilleure que la plupart des adultes qui m’entouraient. J’ai pris mon mal en patience et j’ai attendu…

La seconde chose très importante pour moi fut le don de sang. Mon père et ma grand-mère sont des grands donneurs de sang, depuis que je suis tout petit, je les voyais partir régulièrement. Ma grand-mère a même reçu une décoration pour son engagement dans cette cause. J’étais très fier de ma famille et des valeurs qu’elle défendait. Mon père me disait, alors que je n’avais que 10 ans, « tu sais, c’est rien de se faire prendre un peu de sang alors qu’on est en bonne santé, ça permet de sauver plein de vie, c’est très important ». De même tous les membres de ma famille sont pour le don d’organe par ailleurs.

Bref, me voilà donc franchement majeur, quand dans ma fac ils installent un stand pour le don de sang. J’étais au RU avec mes amis, ils avaient cours et pas moi, donc je les laisse pour aller donner mon sang.

J’étais fier comme un coq. Je ne pensais pas forcément à tous les gens qui allaient profiter de mon don, mais plutôt au fait que je participais à quelque chose de plus grand que moi et de bien ! En plus je suis O neg, donneur universel, donc mon sang est précieux (genre je me la pète et alors ?).

J’entre donc dans la caravane installée pour, un médecin vérifie mon âge et commence à me poser des questions. Il voulait savoir si j’avais eu des transplantations, des transfusions, des maladies, enfin le questionnaire médical classique quoi. Et puis il me posa une question qui sur le coup me paru anodine « avez-vous des relations sexuelles avec des partenaires du même sexe ? ». La réponse fut bien sûr « oui ».

Et là il grimaça et arrêta son questionnaire. Il inscrivit quelque chose en rouge en travers du dossier qu’il était en train de remplir et me dit « nous ne pouvons pas prendre votre sang, vous faites parti d’une population à risque ».

J’étais sur le cul, je lui ai demandé en quoi j’étais une population à risque. Il m’a dit « vous avez des relations homosexuelles, vous êtes donc dans une population à risque ». Je me suis défendu en disant que je me protégeais, en plus à l’époque je n’avais pas le même passif que maintenant, et je n’avais eu que très très peu d’amant (en fait seulement 2). Il m’a alors dit « si vous n’avez pas de relations sexuelles pendant 6 mois et que vous venez faire une prise de sang et que 6 mois après vous êtes toujours négatif à tous les tests, donc sans relations sexuelles entre bien sûr, alors nous pourrons reconsidérer ce rejet ».

Un an sans sexe pour pouvoir donner mon sang, et encore ce n’est pas sûr qu’ils acceptent.

Je suis sorti de la caravane avec les jambes tremblantes. J’avais des vertiges, j’étais au bord du malaise. Dans ma tête résonnait le mot « rejet ». Oui j’étais rejeté parce que j’étais homosexuel. Mais sur le coup je me suis senti anormal, sale et surtout malade. J’étais malade dans ma tête de faire ce que je faisais et en plus j’allais être malade dans mon corps, puisque tous les gays étaient séropo.

Voilà comment j’ai interprété ce refus.

J’ai tellement eu honte que quand mes amis sont revenus de leur cours, j’étais allé m’acheter une boite de pansement à la pharmacie et je m’en suis collé un sur le bras pour faire comme si j’avais donné mon sang.

Heureusement pour moi, j’étais suivi par un psy à l’époque qui m’aidait beaucoup. Et j’ai rapidement surmonté cette épreuve. En fait ça a constitué pour moi le premier acte officiel d’homophobie de ma jeune vie. La première fois que mon orientation sexuelle avaient provoqué une réaction négative de la part d’un étranger.

Et comme toutes les premières fois, ça laisse des traces…

Presque 10 ans après, la France n’a pas évolué, et aujourd’hui encore les homosexuels masculins n’ont pas le droit de donner leur sang, parce qu’ils sont dans une population à risque. Mais il n’y a pas de population à risque, il y a des comportements à risque. Que je ne puisse plus donner mon sang aujourd’hui parce que j’ai des percings, des tatouages, et que j’ai baisé des centaines de mecs, c’est tout à fait normal.

Mais qu’un jeune ado, qui n’a quasiment pas de vie sexuelle, se fasse rejeter parce qu’il est homosexuel, ce n’est pas normal. Certains hétéros ont une sexualité tout aussi débridée que la mienne, et ils peuvent donner leur sang.

Ce n’est pas juste.

C’est un acte homophobe.

J’ai honte de mon pays…

jeudi 15 janvier 2009

Carte de voeux filmée

7h48 et moi même sommes heureux de vous présenter nos voeux...

Le premier qui se moque, je le bouffe...

Et oui on ne sait pas chanter, mais que voulez-vous, ça nous fait rire !


mercredi 14 janvier 2009

Mon Xanax à moi

Je ne résiste jamais à cette vidéo... J'étais devant ma télé ce soir là, j'en ai pleuré...

Alors pour le plaisir, je vous la colle ici !


Podcast - Rehab

Je ressors du placard le podcast. Je sais que le son est pourri, mais je n'arrive pas à réduire le vieux crachotement résiduel qu'il y a derrière ma voix...

Je suis nul, et j'assume !



Je sais, c'est tout nul, mais ça m'amuse moi !

mardi 13 janvier 2009

Une idée comme ça

Je n’ai pas très envie de bloguer en ce moment. C’est certainement le contrecoup de mon énième échec. Je ressens une immense lassitude. Soit je suis officiellement dépressif, soit je suis neurasthénique. Je vais donc tout vous jeter en vrac comme ça, et demmerdez vous !

Je ne vais même pas vous raconter l’anniversaire de la Grenouille. Non, de toute façon il ne l’a même pas fait lui même, alors je vois pas pourquoi je devrais m’y coller… J’en ai marre de devoir toujours tout faire tout seul, donc je censure !

Aujourd’hui, je suis censé aller m’inscrire au RMI. Ça vous donne une idée de mon moral, je pense.

Je vais pas y aller, non, j’ai trop honte. On verra peut-être demain.

Je n’ai pas fait mon ménage depuis une semaine.

J’ai pris une douche tout à l’heure, c’était la première depuis samedi. Je ne pouvais plus me sentir, c’est dire !

Je n’ai rien avalé à part du fromage, du saucisson et du coca depuis samedi.

Dimanche j’en ai même oublié de fumer.

Je déprime ouais…

De toute façon c’est pas une nouveauté. Ça fait depuis décembre 2007 que je suis entré en dépression. J’ai juste oublié de m’en rendre compte, et fait comme si tout allait bien. La joie de l’alcoolisme me direz-vous ? Non, j’ai toujours eu une très grande capacité à occulter mes soucis.

Je ne retrouverai jamais un travail. Et puis est ce que je veux vraiment travailler ?

La réponse est non.

Enfin, si, mais pas comme ça. Je ne veux pas faire un boulot à la con payé une misère. Rien à faire, je n’y arrive pas. Je sais que je vais pas y aller. Alors plutôt que de me faire chier à aller faire du télémarketing pendant une semaine avant de me faire virer parce que je suis en retard et endormi, je préfère carrément ne pas chercher.

Comme ça je sais pourquoi je reste au lit toute la journée.

Je vais (sur)vivre au crochet de la société jusqu’à ce que mort s’en suive. D’ici quelques semaines je serai déménagé de force par mes parents, si je ne me suis pas foutu en l’air d’ici là…

Voilà…

Ne vous fatiguez pas à commenter, je m’en fous, mais d’une force…

vendredi 9 janvier 2009

jeudi 8 janvier 2009

Dénouement

Avant les vacances, j’ai passé un entretien pour un job qu’il est bien. Je n’avais jamais réellement pensé à faire carrière dans cette voie, c’est Grenouille qui m’a soufflé l’idée. Après avoir tourné la question pendant quelques heures dans ma tête, il m’est apparu que oui, je pourrais être un très bon commercial.

Alors me voilà prêt à me vendre au grand capital pour le meilleur et pour le pire. Le pire parlons-en, j’adore ça le commerce moi. J’adore l’idée d’être payé à la prime, j’adore l’idée d’être un requin dans une mer infestée. N’avais-je pas hésité pendant plusieurs mois entre science po et l’ESC de Toulouse ?

J’ai donné le meilleur de moi-même dans un entretien qui s’est magnifiquement bien déroulé. Tant et si bien qu’ils ont voulu me revoir à la rentrée. Chose faite lundi dernier (souvenez-vous le petit post depuis les bus de la RATP, ben voilà), et l’entretien s’est tout aussi bien déroulé.

Me voilà tout content, me disant que tous mes échecs de ces derniers mois avaient pour unique but de me permettre de changer de voie et de trouver un vrai travail dans lequel j’allais enfin pouvoir projeter ma vie entière. Bref j’étais plutôt confiant.

J’arrive chez moi lundi après midi après le rdv, j’enlève ma cravate, le téléphone sonne :

- Monsieur Gauthier ?
- Oui…
- Monsieur truc-muche DGA de la société bidule-chouette, je souhaite vous rencontrer ce soir à 18h, ça vous va ?
- Je remets ma cravate et j’arrive !


Sur le coup j’ai pris ça comme une bonne nouvelle, le DGA, c’est pas n’importe qui, et il veut me rencontrer, c’est donc que j’ai réussi tous les autres rdv ! Pendant le rdv, j’ai dit une bêtise, forcément, mais je l’ai senti de suite, et j’ai passé 30 minutes à noyer le poisson. Au vu de son grand sourire et du fait qu’il me dise « si vous commencez, vous commencez lundi, maintenant parlons salaire et avantages sociaux », qu’on parle de ma façon d’envisager une négociation et tout et tout, je pensais que c’était bon.

J’étais sur un petit nuage, je me suis dit que ça y est, j’avais enfin réussi. Putain 9 mois, presque 10 d’errance, et enfin je trouvais un job génial, bien payé, super bien payé même, dans un domaine pas si éloigné que ça de ma base, et qui me permettait de vraiment évoluer, et rapidement en plus !

Bref, le pied intégral quoi !

Je me couche là-dessus. Mardi, je me repasse l’entretien, et je me rends compte de l’énorme bêtise que j’ai pu dire, mais je me rassure en me disant que non, j’ai dû assurer comme une bête, et puis merde il va pas s’arrêter sur une phrase alors que j’ai rencontré 4 personnes différentes et que tout le reste a roulé ?

Hier soir, je suis en train de regarder Sex and the City, the movie, avec l’ex du pont quand le téléphone sonne. C’est ma Grenouille qui a eu des nouvelles de ma candidature. Et forcément les nouvelles ne sont pas bonnes. Le DGA a mis sont véto, je ne suis pas engagé.

Mon monde s’est un peu écroulé. J’étais chez l’ex du pont, j’ai dormi avec lui, il ne fallait pas que je sois seul hier, non il ne fallait pas. Et en m’endormant je me suis repassé l’entretien que j’ai foiré, et je me suis demandé ce que j’avais bien pu dire de si terrible dans le fond. Parce que bon, ok, j’ai dit une bêtise, mais ça ne peut pas être ça quand même.

Et l’évidence est apparue. Vous voulez savoir quoi dire pour être sûr de ne pas être embauché ? Allez, c’est cadeau, je vous le dis :

« Je pense que je suis trop jeune pour faire de la politique »


Parce que lui il a compris quoi ?

« Je viens faire ça en attendant, et dans 1 an ou 2 j’y retourne… »


Ce qui est évidemment faux, mais bon je n’ai pas su lui faire passer le message, je ne peux m’en prendre qu’à moi…



Et il me reste plus qu’une barrette de lexo…



Les prochains articles risquent d’être moins drôle, je préviens…

mercredi 7 janvier 2009

Comment ça marche ?

On m’a demandé plusieurs fois comment je faisais pour écrire un article, que ce soit dans les commentaires ou par mail. Je n’ai jamais pris la peine de répondre pour la simple et bonne raison que je ne pensais pas que ça pouvait avoir une réelle importance. Mais aujourd’hui, j’ai décidé de vous expliquer comment ça marche.

Ne suis-je pas adorable ?

Avant de se pencher sur la méthode en elle-même, il faut prendre le sujet. Pour ma part c’est plutôt facile, je n’écris que sur ma vie. Les articles sont tous tirés de mon quotidien, c’est pour ça d’ailleurs que mon blog ressemble autant à un journal intime, mais ça vous l’avez compris par vous-même.

Même quand je parle de politique ou autre, ce qui reste rare, je ne suis pas un journaliste, non je donne juste mon point de vue, version café du commerce, comme je le ferais dans une soirée entre amis. Il n’y a rien de sérieux, rien de profond, juste ma vie.

Du coup je n’ai jamais eu besoin de faire la moindre recherche pour pondre mes articles. À la rigueur je vais vérifier une date ou un nom quand je vais parler de l’acteur qui me fait mouiller ce mois-ci. Mais ça s’arrête là.

En ce moment j’écris le soir. Après avoir passé ma journée à rien faire (traduction : chercher un travail sans en trouver), je me fais à manger, je regarde la télé tout en chattant avec des thons que je baiserai un soir de misère totale. Je téléphone à mes amis, ma famille, histoire de me tenir au courant de la vie de mes proches. J’écoute d’une oreille distraite les mélos qui se jouent autour de moi. Je me nourris de ce que je vois sur le net ou à la télé.

Et avant d’aller me coucher, après avoir bien rien fait, j’ouvre une page word. Là il y a deux possibilités : soit on est dimanche soir et j’ai encore fait n’importe quoi de mon week-end, ou mes parents ont encore fait des leurs, ou j’ai eu un entretien d’embauche particulièrement humiliant, bref j’ai un sujet, soit je n’ai rien qui me vient et je dois me creuser un peu.

Dans le cas où j’ai déjà le sujet, ça va vite. Rarement j’écris l’article à la volée, sans titre, puis je le rajoute à la fin. Mais la plupart du temps, j’ai déjà le titre, tout l’article est déjà dans ma tête, et en moins de 15 minutes j’ai noirci 2 ou 3 pages word. Je corrige les quelques fautes que j’arrive à voir, je mets en forme, je rajoute des NDLR ou des dialogues qui me viennent à la relecture (mais la plupart du temps, je les incorpore dès le premier jet) et voilà l’article est prêt.

Je le balance sur blogger et le programme pour que vous puissiez le lire le lendemain à heure fixe (ça c’est nouveau, mais je trouve que c’est bien, non ?)

Par contre quand je n’ai pas d’idée de suite, je dois un peu me creuser. Là j’ai une méthode infaillible : je vous lis. Oui, tout ce que vous écrivez m’est très utile. Que ce soit vos commentaires ou vos mails, quand je suis en panne, je les relis, en vrac ou en ciblant, ça dépend de l’humeur. Et en général en moins de 10 à 20 minutes j’ai un sujet d’article qui me vient tout seul.

Là on tient 95% de la production de ce blog.

Les 5% restants sont des cas assez particuliers. Des fois j’ai besoin de me relire. Je fouille dans mes archives de façon anarchique et compulsive, et je me lis comme si j’étais étranger à ma vie, comme si j’étais l’un de vous. Là ça peut prendre des heures avant de me donner envie d’écrire. En général ça donne les articles d’introspections les plus tordus qui soient, ou alors les revivals que je fais de temps en temps en allant piocher des vieux articles (comme mi-décembre).

Dans tous les cas, même si des fois ça me prend plus de temps que prévu pour trouver un sujet d’article, l’écriture elle est toujours rapide. Je n’ai jamais mis plus de 30 minutes à pondre quelque chose. Il faut juste que je me lance.

De même, il m’arrive d’être très mécontent de ce que j’ai écrit. Soit parce que je trouve que le sujet est nul, soit, et c’est le plus courant, parce que je n’aime pas la façon dont j’ai écrit l’article.

Mais j’ai remarqué avec le temps que les articles dont j’étais le plus mécontent étaient ceux qui emportaient le plus de vos suffrages. Je me suis donc très rarement censuré. Sur plus de 700 messages publiés à ce jour (737 avec celui-là pour être précis), il ne doit pas y avoir plus de 5 articles que j’ai écrits et foutus au placard…

Dans ces articles, je parlais de choses que je n’ai pas voulu divulguer après coup. Mais j’ai quand même eu besoin de les écrire pour m’en rendre compte. L’écriture reste ma thérapie…

Voilà, je ne sais pas si ça vous aide beaucoup, je pense même que j’ai dû bien vous barber avec cet article que je n’aime pas du tout après relecture… Mais bon, je ne peux pas être parfait en permanence (ça fait deux fois en quelques jours que je dis ça, faudrait peut-être que je rehausse le niveau un de ces 4 !)

mardi 6 janvier 2009

Remonte sur ta selle et avance !

L’année 2009 commence à peine, mais j’ai déjà plein de choses à vous raconter. Je viens donc de publier quelques articles anti-datés pour vous tenir au courant de ma vie pendant mes vacances. Dans l’ordre vous avez donc le résumé de mon Noël, de mon week-end à Perpignan, une vidéo rigolote qui se passe de commentaire, et enfin le résumé de mon réveillon éclatage de panse.

Alors, heureuse ?

Promis, je vous laisserai plus tomber aussi longtemps…

Donc samedi, je suis rentré. J’avais un dîner de prévu avec des membres du vodka club que je n’ai pas vus depuis l’année dernière. Le problème c’est que j’ai le feu dans la culotte. Alors deux possibilités : soit je pars à mon dîner, et je baise en rentrant, soit je suis en retard à mon dîner parce que je baise avant.

Je suis quelqu’un de raisonnable, de poli et de sortable. Ils m’attendront pour commencer, moi je vais baiser ! (qui a dit « obsédé » ?)

J’arrive donc avec 2h de retard les bourses vides et le nez plein (ah, j’avais dit que j’arrêtais la drogue ? z’êtes sûr ?). Le repas se passe bien, il y a forcément trop à bouffer. Ben vi, j’ai passé 15 jours à me faire engraisser par ma mère, ma grand-mère et Mister Big, donc 7h48 se sent obligé de maintenir le rythme !

Je suis obèse…

Je me rends compte avec effroi (c’est pas un prénom pintade, c’est une expression ! c’est comme « avec modération », personne s’appelle modération ! ben non, c’est pas gentil pour les enfants, y a des lois qui sont bien faites en France quand même ! pfff). Je disais ? Ah oui, je me rends compte avec effroi que je me suis remis à l’endroit.

Je m’explique. Depuis que je chôme, j’ai un peu tendance à vivre la nuit et à dormir le jour. Toutes les tentatives sont restées veines à me remettre à l’endroit. C’est plus fort que moi, j’ai pas sommeil avant 6 ou 8h du mat’, par contre à 14h je dors vachement bien !

Mais là pendant les vacances, surtout à cause de ma gripounette qui m’a tenue éveillée pendant 3 jours, je me suis remis à l’endroit. À 1h du matin je commence à battre des paupières, à 2h je m’endors, à 3h je fais un coma…

C’est grave docteur ?

Non parce que du coup samedi soir, chez 7h, je me suis enfuie à 1h pour aller me coucher, alors que j’avais même pas mangé le dessert encore. Et dieu sait qu’une galette à la frangipane ça me motive d’habitude !

Et là, je pars, je m’endors dans le tram et tout et tout…

C’te honte !

Dimanche, je me suis réveillé à midi, tout seul, comme ça, pour le fun ! MAIS ÇA VA PAS NON ????

Bon, en même temps c’est pas plus mal. Je vois le jour au moins.

Donc en 2009 je me remets en selle : je vois le jour, je baise encore plus, et quand j’ai 5 minutes je trouve un travail. C’est pas beau comme programme ça ? Hein ?

La suite de ma vie au prochain numéro.

lundi 5 janvier 2009

Je ne suis pas mort!

Je vous délaisse, j'en ai conscience... Je vous présente donc vite fait et honteusement mes meilleurs voeux pour la nouvelle année. Je vous promets plein d'articles anti-datés pour vous tenir au courant de ma vie de ces dernières semaines. Non, parce qu'en plus il s'en est passé des choses qu'elles sont importantes! Allez, tenez bon. Ca arrive ce soir, cette nuit, ou demain au pire. Vous aime, vous me manquez aussi. Ps ce message est écrit en direct live de "Ma vie rêvée dans les bus de la Ratp"

samedi 3 janvier 2009

2009 l’année de la teuf ?

Je sais, c’est nul, tout le monde a déjà repris la formule mille fois, mais bon je ne peux pas être original tous les jours ! En fait moi je dirais plutôt : 2009, l’année du 69 !

Oui, j’ai envie de sexe moi en début d’année…

Et puis faut dire aussi que je suis à la diète sexuelle depuis que je suis chez mes parents. Ben oui, je dors dans une chambre à moins d’un mètre de celle de mes parents. J’ai été soit saoul avec mes potes, soit malade, soit dans le Cantal, soit avec MisterBitch, bref j’ai pas eu beaucoup d’occasion de m’envoyer en l’air depuis que je suis en vacances.

Pour revenir sur ce début d’année. Je déteste présenter mes vœux, c’est un truc que c’est chiant. Avant on envoyait des cartes, après il y a eu les coups de fils, ensuite les textos, et puis les mails, et maintenant j’ai décidé de passer à la vitesse supérieure : les vœux par télépathie.

Oui, sachez que je vous souhaite à tous une bonne année, du plus profond de moi-même, vraiment, une très très bonne année, mais que ça me saoule de vous le dire à tous par quelque moyen que ce soit. Donc je le dis pas, je le pense, et vous le savez. Voilà !

Ndlr : comment anéantir une manne financière en 2 secondes, et surtout comment perdre des amis et de la famille…

Une fois les formules d’usage passées, je vais vous dire ce que j’ai fait la dernière nuit de l’année. J’ai bouffé. C’est étonnant non ? Mister Big et Mister Q nous avaient préparé un dîner digne de « c’est la fin du monde, prenons des forces ». Je ne peux pas vous le raconter, fallait le vivre : 5 entrées, 2 plats, 3 desserts…

Ça calme non ?

Bref, c’était très bon, orgiaque, mais très bon. On remercie tous Emma de nous avoir prêté son appart sans avoir été trop obligée (hein, on a demandé gentiment cette année, tu t’es pas sentie obligée, hein ?). On remercie les gens qui ont daigné venir (et on conchie les autres sur 35 générations).

On a tellement bouffé, qu’on a presque pas bu. Sur 9 bouteilles on en a descendu à peine 4, la honte. Et le lendemain on a remis ça, pour finir les restes. Le seul problème c’est que j’ai fait une énorme boulette. J’ai dit à Mister Big que le lendemain on finirait les restes AVANT qu’il fasse les courses. Moralité il avait prévu suffisamment de bouffe pour deux repas…

Non alors, Mister Big, si on prévoit de finir les restes avant même que tu cuisines, c’est parce qu’on sait d’avance que tu vas trop en faire ! Capich ?

Moralité on avait de quoi manger le soir du réveillon, le lendemain, et tous les soirs de la semaine suivante si nécessaire…

Une pensée émue pour ceux qui n’ont rien…

Si si, émue la pensée, grassement émue même (uhuh, jeu de mot à 2 balles).

En revenant du finissage de reste le lendemain, je n’avais toujours pas bu, mais j’ai quand même réussi à me distinguer. Il y a un petit portillon chez mes parents. En voulant entrer dans la propriété familiale par ledit petit portillon, j’ai glissé avec ma jambe droite. Moralité mon genou gauche a fini sa course dans la serrure de ce fucking portillon en métal de mes deux couilles bleues.

ET PUTAIN SA MÈRE QUE ÇA FAIT MAL !!!!!!!

Franchement, sur le coup, j’en ai pleuré de douleur. Oui, je fais 1m95 pour 85 kilos (enfin, 85+3 mais je vous demande si vous avez grossi vous pendant les fêtes ? pffff), mais quand je me fais mal, je pleure !

Moralité j’ai passé le vendredi à boiter comme un vieux clodo en fin de vie. Sympa d’aller au ciné et au resto en famille avec la patte raide… C’te honte ! À ce propos, Largo Winch c’est bien comme film.

Et voilà donc comment j’ai terminé mes vacances. J’ai pris mon avion à 14h45 et je suis revenu dans le froid parisien. Brrrr… Mais bon, ça m’avait manqué quand même. Oui j’ai beau apprécier le sud, ma famille, mes amis, je dois quand même le confesser : j’aime Paris !

Et ça n’a presque rien à voir avec le fait que 15 jours 24h/24 avec mon père c’est comme se couper une jambe à la lime à ongle en écoutant le dernier Mylène… Non… Mais la prochaine fois, je me renseignerai quand même « tu es en vacances ? donc tu seras avec moi toute la journée ? bon ben je peux pas venir, j’ai piscine ! ».



Taisez-vous, vous ne connaissez pas mon père !