vendredi 31 octobre 2008

Change !

- Bonjour, je m’appelle Gauthier, et j’aime un certain Barack O.
- Bonjour Gauthier…


Voilà ce qui se passerait s’il y avait un groupe de soutient similaire aux AA (alcoolos anonymes) qu’on pourrait joyeusement nommer le BA (barackophiles anonymes). Bref j’adore Barack Obama et ça va pas en s’arrangeant !

Je ne vais pas vous rabattre les oreilles avec ce qu’il a de plus ou de moins que Mc Cain pour la simple et bonne raison que soit vous le savez déjà, soit vous êtes une cause perdue d’avance et je ne ferais que perdre mon temps.

Et de toute façon, je suis pas sûr d’avoir beaucoup de mes lecteurs qui votent mardi prochain aux states, donc à quoi bon faire du prosélytisme de base ?

Mais quand même, je trouve que ce mec incarne quelque chose. Moi perso il me fout des frissons, et ça faisait longtemps que je ne m’étais pas passionné pour une élection comme ça (en fait plus depuis nos élections présidentielles bien de chez nous)

Je suis parfaitement conscient que je reporte mes frustrations de français-dégouté-par-son-président sur le peuple américain et son envie de changement. Et que de toute façon ça ne changera pas grand chose à ma vie qu’il soit élu ou pas.

Mais quand même, quel bel homme ! ( © Jack Lang)

Ndlr : je ne parle pas ici de son sex-à-pile, je suis pédophile je vous rappelle, donc il ne m’intéresse absolument pas de ce point de vue là, mais je suis fasciné, que voulez-vous !


Bref, en France on nous en parle à toutes les sauces, que vous soyez de droite ou de gauche, il y a de fortes chances que vous soyez en fin de compte démocrate si vous étiez américain, donc le peuple des fromages-qui-puent se sent investi d’une mission : éduquer le peuple américain pour l’aider à choisir son président !

Muarf, comme s’ils avaient besoin de notre avis (et surtout comme s’ils s’en souciaient…). Mais je digresse encore…

Toujours est-il que dans les médias français on le vit tous les jours, on l’entend, mais toujours par bribes de 2 minutes grand max. Du coup, quand je suis tombé sur sa vidéo diffusée mercredi soir sur toutes les chaînes US, je me suis empressé de la regarder d’un bout à l’autre pour m’offrir mes première 30 minutes de Barack non-stop !

Et je suis accro…

Bon c’est un peu beaucoup mélodramatique à mon goût, en France un présidentiable ne pourrait jamais faire ça sans passer pour un briseur de rêve ou un sale pessimiste. Le fait est que le monde et l’Amérique vont mal et qu’il ose en parler.

Filmé par un grand réalisateur, entouré des bonnes personnes, avec le montage, la musique et les mots justes, il arrive à me faire trembler et même à m’arracher une larme assez rapidement.

De l’humour, de la conviction, des principes, de la justesse, des qualités orales et surtout humaines indéniables… Je rêve d’avoir le même en France, et vite !

Une petite sélection des vidéos que j’ai aimé regarder aujourd’hui donc (merci au vodka club pour la pub bud) :

Les 30 minutes de mercredi soir :



Autodérision chez Jon Stewart :



8 après, la pub Bud et son fameux Wassup !




Plus que 3 et demi et on pourra peut-être retrouver un certaine dignité chez nous aussi !

jeudi 30 octobre 2008

Dans la série : t’as rien d’autre à foutre ?

Je demande le Président de la République française !

À moins que vous sortiez juste du coma, vous savez que notre président s’est offusqué de la mise en vente d’un manuel et d’une poupée vodoo à son effigie. D’après l’Elysée, ceci porterait atteinte « au droit à l’image du chef de l’état ».



Mouais…

Moi j’appelle ça la liberté d’expression. On n’a pas le droit de le tuer, qu’on puisse au moins pratiquer la sorcellerie dessus en toute tranquillité ! Merde quoi ! En plus je trouve ça plutôt original comme façon de se défouler. Le new age est passé par là, on est loin des caricatures de Louis-Philippe Ier avec sa tête de poire (qui ressemblait fortement à un cul d’ailleurs, mais chut, c’était un secret !) qu’on pouvait trouver dans le Paris populaire du milieu du XIXème siècle.

Et puis le service communication/contrôle/répression des libertés publiques de l’Elysée ne s’est jamais mis en émoi devant les caricatures du président. Les sbires de la censure de l’état n’ont jamais sourcillé devant un texte assassin publié en une ou en édito d’un grand quotidien national !

Alors pourquoi la poupée vodoo et le manuel explicatif font tant d’esclandres ?

À moins que…



Non, ça serait trop drôle !

Et si le problème majeur n’était pas le droit à l’image du président, mais le simple fait qu’il croit à ce genre de pratique. Je parle de sorcellerie, de vodoo et autres envoûtements. Mais oui, c’est ça la solution ! S’il se démène autant pour que ce livre disparaisse des étales, c’est parce qu’il pense qu’on peut lui jeter le mauvais œil !

Après la real-politik, la mysti-politik ! Je vois d’ici les conseils des ministres ambiance bougies blanches et conjuration du mal pour que le bien triomphe. Ou encore les interventions du chef de l’état ponctuées de « que la force soit avec nous, que le bien triomphe et que les mauvais esprits s’éloignent ! »

En même temps, quand j’écris ça, j’ai une impression de déjà-vu, pas vous ? Ah ben si, W. fait déjà ça dans son pays à lui… À méditer… (ouh le jeu de mot d’enfer !)

Petit message personnel : Nicolas, pourrais-tu, s’il-te-plaît, concentrer ton attention sur les autres problèmes du pays et du monde ! Non parce que là, tu es ridicule ! (et j’en ai marre que la France soit ridicule !)


Pour acheter le manuel vodoo, cliquez ici.




Dernière minute :

La poupée vaudou de Sarkozy autorisée

Invoquant la liberté d'expression et le "droit à l'humour", le tribunal de Paris a repoussé la demande du président de retirer de la vente la poupée vaudou. Le chef de l'Etat va faire appel. (source lemonde.fr)

mercredi 29 octobre 2008

Petit message...

... grande importance !

JE SUIS MORT DE FROID. JE DÉTESTE L'HIVER, ET C'EST MÊME PAS L'HIVER EN PLUS !!!! JE DÉTESTE QUAND IL COMMENCE À FAIRE FROID. JE DÉTESTE AVOIR FROID, JE DÉTESTE AVOIR FROID, JE DÉTESTE AVOIR FROID, JE DÉTESTE AVOIR FROID, JE DÉTESTE AVOIR FROID, JE DÉTESTE AVOIR FROID, JE DÉTESTE AVOIR FROID, JE DÉTESTE AVOIR FROID, JE DÉTESTE AVOIR FROID, JE DÉTESTE AVOIR FROID, JE DÉTESTE AVOIR FROID, JE DÉTESTE AVOIR FROID, JE DÉTESTE AVOIR FROID, JE DÉTESTE AVOIR FROID, JE DÉTESTE AVOIR FROID, JE DÉTESTE AVOIR FROID, JE DÉTESTE AVOIR FROID !!!!!

Là on peut pas dire que je l'ai pas dit...

...

Il fait 20°C dans mon appartement en ce moment, j'ai allumé le chauffage, ça ne sert à rien vu la température... Je tremble... J'ai froid, alors qu'il fait pas froid, j'ai juste la sensation d'avoir froid parce que je me suis rendu compte que c'était vraiment le début de l'hiver...

...

Je sais pas si je vous l'ai dit, donc je conclurai là-dessus: j'ai froid !

Le Japon c’est le mal !

Je vais encore me faire des amis avec cet article ^^


Hier soir, à 21h30, Mister Big et Monsieur Q ont atterri à CDG en provenance du Japon. Au départ on avait prévu d’aller les chercher en limo-smart, mais après une énième gajalade, 7h48 et moi-même avons pris le RER B.

Le RER B…

Tout un poème…

Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu le BONHEUR ultime de passer 2h dans ce magnifique moyen de transport qu’est le RER ! Si vous n’êtes pas parisien, vous ne pouvez pas comprendre…

Ça reste quand même très drôle de voir 7h48 en mode « je refuse de sortir du 16e » ! Ça donne une pauvre fille prostrée sur son siège, en train de respirer mon écharpe qui sent bon le parfum, n’ouvrant la bouche que pour dire « Gauthier, il y a des pauvres… »

Oui, nous étions saouls…

Juste une remarque lucide et éclairée quand même, ça m’énerve toujours autant d’entendre un mec de banlieue dire « ouais mais quand tu sors d’une zep tu fais pas Sciences Po ! »… Ben si tu veux, tu peux coco ! La médiocrité ce n’est ni génétique ni géographique !

Mais laissons ces considérations sociologiques de côté pour parler du plus intéressant : Mister Big et Monsieur Q qui rentrent du Japon !

Déjà ils ont pris 20% de masse en plus chacun, ils flirtent avec un joli double quintal à deux… Que c’est beau l’amour… de la bouffe ^^

Sinon, ils s’y sont plu ! Tant et si bien que depuis 22h hier soir, heure de nos retrouvailles, ils n’ont arrêté de parler du Japon que pour ronfler… Et encore je suis sûr qu’ils en ont rêvé !

Oui, un homme, un vrai, ça ronfle, moralité moi j’ai dormi trois heures (que dire dormir : j’ai sombré dans un coma au bout d’une lutte acharnée). On a mangé comme des porcs aujourd’hui, un peu bu aussi, le tout dans mon restaurant japonais en bas de chez moi (on reste dans l’ambiance).

Je les fous dans le train dans 1h, et après je veux plus jamais entendre parler du Japon pendant au moins 1 semaine. Dieu sait que j’aime ce pays (j’ai fait deux mémoires dessus !). Mais là ils ont réussi à me saouler…

Dans l’histoire j’ai gagné plein de nouvelles anecdotes sur le pays du soleil levant et un magnifique Obi noir qui va très bien avec ma déco (difficile à assortir avec mes tenus vestimentaires habituelles, mais bon, je trouverais bien une solution). Et le plus important : des masques déshydratés en pastille qui nettoient en profondeur la peau de la japonaise moyenne. Je suis fan…

Je vais aller les aider à faire leurs valises (non en fait, je vais leur crier dessus parce qu’ils me foutent le boxon dans l’appart !)

mardi 28 octobre 2008

Tu ne dormiras point !

Hier soir, j’ai regardé Cold Case comme tous les lundis. Vous savez à quel point je suis fan de toutes les séries US possibles et inimaginables ! Bon, en plus, Cold Case ça a l’avantage d’être pas pourri, voir carrément super méga génial !

Etant donné que je m’étais honteusement levé à 15h, je n’avais pas sommeil de suite à la fin du dernier épisode (que j’avais déjà vu en plus !). Alors je zap, ça aussi je suis doué, je zap très bien. Et je tombe sur un film que je sais nul en moins de deux sec (rien qu’à la coiffure de la nana à l’écran on imagine l’absence de budget et/ou l’âge du navet !).

Et puis ma freebox m’indique que je suis tombé sur Amityville. Diantre, j’en ai entendu parlé pendant toute mon adolescence de cette saga, mais je n’ai ni lu un seul livre ni vu un seul film. Je ne suis pas fan du genre horreur au départ, c’est pour ça que je m’en suis complètement désintéressé !

Quand tous mes potes au lycée étaient plongés dans les « Ça », et parlaient de « Carrie », « Christine », ou encore de « Shinning », ben moi je m’allumais une clope en haussant les épaules et en disant qu’il fallait vraiment avoir une vie merdique pour avoir besoin de se faire peur comme ça !

Ndlr : oui, déjà, à 14 ans j’étais snob ! En fait je lisais exclusivement des romans historiques, mais c’est pas super sociabilisant de parler d’Egypte Ancienne ou de Grèce Antique à 14 ans quand tous tes potes parlent de sang et de mort, alors je fumais en snobant !


Bref, hier soir j’ai l’occasion de revenir 13 ans en arrière, et de comprendre enfin pourquoi cette maison a tellement fait peur à mes amis. C’est décidé, je regarde donc le film. Bon, je ne pense pas que ça soit fait exprès, mais dieu que cette baraque est moche. Et je vous parle pas de la déco !!!!! Une agression totale de l’œil !!!!! J’ai toujours détesté la profusion de bois et de rideaux à fleur, là je suis verni !

Le bois, vernis, vous avez compris ???? Ce jeu de mot quand même… Si c’est pas du grand art ce blog !!!!!! Je sais, je sais, je suis le dieu vivant du jeu de mot…


Bref le film commence doucement, en fait je me fais grave chier. Puis après il y a un fantôme, un cadavre, une possession, de la pluie, la nuit, un chien mort, un curé inutile, une femme super intelligente, des enfants qui hurlent et des indiens qui se vengent…

Je sais pas qui a pondu le scénario, mais franchement j’espère que depuis il s’est ouvert les veines avec le billet de 20 dollars qu’on lui a filé pour ce job !

Bref, pas un moment je sursaute, pas un moment je suis étonné, pas un moment je suis surpris. Et que dire du dénouement « ils ne reviendront jamais chercher leurs affaires ! ». Ben tient, comment je suis trop étonné, moi une maison qui essaie de me tuer, jamais je lui laisse mes peluches, je reviens les chercher bien sûr !

Je me couche pas de suite, je fais ma vie, je joue un peu, je regarde une nounou d’enfer (que j’enregistre tous les soirs) et je finis par aller rejoindre Morphée. Et je tourne, retourne dans mon lit, sans arriver à trouver le sommeil.

Il me faudra quasiment 1h30 pour m’endormir, et quand enfin j’y arrive, ce putain de film qui ne m’a absolument pas fait peur, fera son office. Vous connaissez l’état second dans lequel vous êtes entre le réveil et le sommeil, où vous ne savez pas justement si vous dormez ou pas encore. À ce moment-là, le film a fait son petit effet sur ma petite personne pas du tout sensible aux films comme ça (mon œil oui !)

J’étais en position fœtale, mon bureau à porté de main, quand j’ai senti deux mains m’accrocher les épaules, j’ai senti les griffes s’enfoncer dans ma chair, j’ai senti le souffle dans ma nuque, j’ai senti autre chose contre mes reins, c’était douloureux, j’étais tétanisé, j’ai attrapé mon bureau et j’ai ouvert la bouche pour hurler. J’étais incapable de bouger, de me retourner, de me lever, de faire du bruit…

L’angoisse à l’état pur !

Puis je me suis réveillé… Tout seul dans mon lit ! Notez quand même que moi quand je me fais agresser par un monstre dans mon lit, il me viol ! Bref je suis tordu et obsédé, mais ça on le savait déjà…

Le cinéma dans ma tête a tourné à plein régime, j’ai fait trois réveils de la sorte cette nuit avec des scénarii similaires ! Donc c’est officiel, je ne savais plus pourquoi je n’aimais pas ce genre de film, maintenant je m’en souviens : non seulement je me fais chier quand je les regarde, mais après je dors pas parce que ça met 4h à faire effet !

J’ai la peur qui fonctionne à retardement… Mais elle fonctionne quand même ! (rien que d’y penser j’en ai des frissons maintenant…).

Ce soir je regarde les Indestructibles et rien d’autre !!!!!!!!!!!

lundi 27 octobre 2008

Centre de gravité et humour divin

Samedi soir, j’ai fait la fête. Que c’est original ! D’ailleurs tout dans cette soirée était prévisible à un point tel qu’il serait inutile d’en faire un article… Ça aurait pu être vrai si petit jésus n’avait pas ce sens de l’humour qui le caractérise si bien. Parce que oui, il m’est encore arrivé des trucs improbables. Ça me fatigue rien que d’y penser d’ailleurs.

Donc samedi soir, j’invite 7h48 à manger. On se charge au cosmo et on dit du mal des absents (vous connaissez le dicton, pas la peine d’en rajouter donc). Peu avant minuit un couple d’ami nous rejoint, puis quelques minutes plus tard un autre ami. On se retrouve donc à 5 chez moi, à boire gentiment et à rigoler en regardant des clips de tafiole.

Ndlr : c’était la première fois qu’ils venaient chez moi et qu’ils entendaient ma musique, qu’ils voyaient ma déco et tout et tout, et il semblerait que je sois à la hauteur de ma réputation de pédale… (mais une pédale qui a du goût en déco quand même d’après eux ! donc ça va !)


Quand j’y pense, ces amis là aiment l’électro, on a fait pas mal de soirée aux bains ou à l’under, et les voir sous fond de britney c’était plutôt drôle (milles excuses encore). Donc la soirée se passe. 7h48 devient de plus en plus saoule.

Ma table basse était recouverte de coupe de champagne, de verre à cocktail, de bouteilles en verres, et de plein d’appareils électroniques (portable, apn, etc). Ce qui devait arriver, arriva : 7h48 se lève et petit jésus intervient deux fois en moins d’une milliseconde (qu’il est fort !)

La première fois, il mettra la table basse sur le trajet de 7h48 ce qui la fera choir comme une vieille merde. Dans sa chute, elle cassera tous les verres, renversera les bouteilles, et s’étalera comme une merde sur un lit de verre pilé !

La seconde intervention divine, dans la même milliseconde, consistera à faire en sorte que 7h48 ne soit absolument pas blessée ! C’est-à-dire qu’à part une collection de bleus impressionnant, elle ne se coupera pas !

Si c’est pas la marque du divin ça, je ne sais pas ce que c’est…

On passe donc aux verres en plastiques (de toute façon je commençais à manquer cruellement de vrais verres après ça). Tout le monde garde ses chaussures pour éviter de s’enfoncer un bout de verre dans la plante des pieds, et on reprend notre soirée.

Comme tout le monde se sent plutôt bien chez moi, on décide de ne pas sortir et de finir la soirée peinard entre nous. C’est sans compter sur mon voisin préféré (qui s’était fait discret ces derniers temps, à tel point que je pensais qu’il avait déménagé).

Je me retrouve donc avec les flics à ma porte à 2h du matin. Je suis relativement très bourré à ce moment-là de la soirée. Tant et si bien que j’ai mis 5 minutes à ouvrir ma porte en disant des trucs comme « chut ! ya la police » et les autres de répondre « ahahahah très drôle Gauthier, allez vient boire un coup ! ».

Quand je finis par enfin ouvrir la porte, les 4 policiers sont mort de rire, mon discours est plus que déconstruit, je m’excuse pour le bruit, ils me disent que ce qui gêne c’est les bruits de pas, j’explique donc le coup des verres cassés et que j’ai préféré ne pas passer l’aspirateur.

Bref ils repartent en me faisant promettre de tout arrêter, on décide donc d’aller en boite, je n’ai pas eu d’amende (après tout on était vraiment très sage). Après un trajet en taxi épique on se retrouve dans une boite tafiole très connue des nuits parisiennes.

La nuit sera relativement floue. Je me souviens juste de la blague divine à laquelle j’ai eu droit. Je croise le regard d’un grand garçon, 2 mètres, 100 kg, black, très impressionnant, en fait je viens de lui marcher dessus et je me confonds en excuse pour éviter qu’il ne s’énerve (je pense qu’une baffe de lui peut me casser en deux).

Il s’avère être très gentil, et je ne sais pas trop comment, mais je me suis retrouvé avec sa langue dans ma bouche en moins de temps qu’il faut pour le dire… Il a un adorable accent sur lequel j’ai du mal à mettre le doigt, j’apprendrais par la suite qu’il est à moitié anglais. Où est-ce que se situe la blague divine me direz-vous ? Tout simplement dans son prénom. Je ne vais pas vous le donner ici, sachez juste qu’il y a des prénoms anglo-saxons que je prenais pour exclusivement féminin et qui sont en fait mixte.

Imaginez-moi, heureux comme un pape, en train de faire des bisous à une montagne de muscle virile prénommée Martine !

Ça casse tout…

Bref la boite ferme, on est fin cuit, j’ai sympathisé avec tout le monde, comme d’hab’, je propose de venir faire l’after chez moi. Dernière intervention d’un petit jésus particulièrement en forme ce samedi soir, et je me retrouve dans le fin fond du 19e à boire une vodka chez une fille que j’ai vu deux fois dans ma vie (adorable au passage).

Pour info moi j’habite à l’opposé de Paris !

On s’étale comme des merdes sur le canapé de notre hôtesse, et mes amis se mettent à rire en me pointant du doigt. Oui je sais que j’ai une tête de cadavre, et alors ? Non, en fait je portais une chemise blanche, et j’ai le bras droit et l’épaule droite de ma chemise recouverte de fond de teint !

Comment j’ai pu me frotter à quelqu’un qui m’a recouvert de fond de teint ??????? Les voies du seigneur son impénétrable (au passage : je n’ose pas la laver, je ne sais pas enlever les traces de maquillage sur mes vêtements, j’ai pas l’habitude moi !)

Je suis donc rentré chez moi à 10h du mat’ (de la nouvelle ou de l’ancienne heure, je ne sais plus), après avoir fait tout le tour de Paris en taxi pour déposer une 7h48 angoissée de prendre le taxi toute seule.

J’ai passé l’aspirateur complètement détruit, et j’ai dormi quelques heures. À l’heure ou je vous écris tout ça en ce lundi tout triste de fin d’octobre, je suis très affaibli encore. C’est définitivement plus de mon âge tout ça.

Avec 7h48 on s’est promis que ça serait la dernière de l’année. On fait des soirées verveine-menthe jusqu’à fin 2008…

Je conclurai sur la plus drôle des blagues divines du week-end : je n’ai baisé strictement personne !

dimanche 26 octobre 2008

Teaser

Bientôt sur vos écrans : du grand, du magnifique, du splendide Gauthier !!!!!!!!!!

...

Vais reprendre un nurofène en attendant...

samedi 25 octobre 2008

Insomnie

Le sommeil a toujours été une partie très importante de ma vie. Même quand tout part en couille, je dors bien, j’en ai besoin, ça me permet de rester sinon alerte au moins d’une humeur supportable.

Le souci c’est que depuis une semaine j’ai perdu le sommeil. Je tourne et retourne dans mon lit pendant des heures, je peux passer 5 à 6h à regarder le plafond sans arriver à fermer l’œil. Pourtant je suis crevé. Si je me lève pour tenter de ne serait-ce qu’aller pisser, je titube tel un vieil alcoolique en sortie de bar.

Je vois trouble, je suis nase, je n’ai plus de force, je réfléchis à l’envers. J’ai l’impression d’être en perpétuelle overdose d’anxyolitique. Pourtant, je ne dors pas. J’ai tout essayé. Me lever plus tôt, me crever dans la journée à coup de ménage en grand, de montage démontage de meubles, je suis même allé jusqu’à aller marcher dans Paris, je prends un bain avec des bougies parfumées tous les soirs…

Rien n’y fait, la nuit venue, même après une overdose de Disney (ce qui m’a toujours permis de passer de bonnes nuits), je ne trouve pas le sommeil. Je pense, repense, cogite, analyse, flippe, angoisse. Les médicaments ne changent rien. Hier j’ai même pris un verre tout seul pour me détendre avant d’aller me coucher. Mais non, je me suis endormi à 7h30 et réveillé à 9h45.

Je suis une épave, j’ai des cernes de la taille de l’Alaska.

Je suis de très mauvaise humeur, j’ai envie de tuer des gens. Je ne supporte même plus la vue pourtant habituellement si apaisante de mes peluches préférées… Rien n’y fait, j’ai perdu le sommeil.

Je sais que je perds tout, c’est pour ça que j’ai autant d’assurances : cartes bleues, portable, iPod, tout, je perds tout, mais le sommeil, c’est la première fois. Enfin non, mais la dernière fois c’était pendant mes sevrages. Là je me sèvre de rien. Au contraire je prends de plus en plus de médicaments dans l’espoir de m’apaiser et de pouvoir dormir !

Et quand par miracle j’arrive enfin à dormir, je rêve. Et quels rêves, du grand art. Cette semaine, j’ai enterré trois fois mes parents, deux fois mon frère, j’ai fait des câlins à des abeilles carnivores de la taille d’un mammouth laineux, j’ai conduit ma vieille Fiat Uno décédée en même temps que mon visage sous un tunnel il y a 5 ans, j’ai voyagé dans des pays improbables, je suis devenu directeur de cabinet de Carla Bruni-Sarkozi…

Bref, je déraille, c’est évident. Mais c’est fatigant, et là j’arrive à mes limites…

Il y a une assurance contre la perte du sommeil ?

Il me manque une chose essentielle pour bien dormir, je le sais, mais je ne sais pas comment faire pour l’obtenir, enfin je ne sais plus comment faire… Il me faut un homme à serrer fort contre moi, très fort…

Ou a défaut un travail qui m’épuise.

Dans les deux cas c’est pas pour demain, je suis mal barré…

En plus j’apprends ce matin qu’on change d’heure ? Youpi, une heure de plus à regarder mon plafond, il manquait plus que ça…

vendredi 24 octobre 2008

Article du vendredi, sodomie ? Non rigolerie !

Bonjour, bonsoir, enfin tout ça quoi… Je pourrais vous raconter plein de trucs à la con, mais j’ai la flemme, alors je vous propose un petit jeu rigolo. Grâce au vodka club, et plus particulièrement à MonsieurF, je me marre tout seul depuis 5 minutes comme un gros débile !

Ndrl : ma connexion est revenue, la suite de "Gauthier vs Free" dans pas longtemps je pense (enfin j’espère que non, mais bon une catastrophe n’arrivant jamais seule !)


Voilà donc le jeu, connu et reconnu, vous avez du le faire des millions de fois, mais j’ai envie de lire vos réponses. Lisez ce qui suit et fabriquez une phrase avec :


Vous êtes du mois de ?

janvier: j'ai couché
février: j'ai lavé
mars: j'ai fusillé
avril: j'ai embrassé
mai: j'ai léché
juin: j'ai mis le feu
juillet: j'ai épousé
août: j'ai découpé
septembre: j'ai frappé
octobre: j'ai fabriqué
novembre: j'ai kidnappé
décembre: j'ai promené


Votre jour de naissance ?

1: Bob l'éponge
2: une petite fleur des champs
3: un cul de jatte
4: Dorothée
5: un poisson rouge
6: un morceau d'emmental
7: un bisounours
8: Hamtaro
9: Paris Hilton
10: les nibards de Loana
11: un furet
12: une crotte de chien
13: une oreille du yéti
14: le vibromasseur de Ségolène Royal
15: un nez artificiel
16: Bree Van de Kamp
17: un babouin
18: Philippe Bouvard
19: Georges Bush
20: un playmobile
21: une huître d'Arcachon
22: mon coiffeur
23: Lorie
24: un ravioli au fromage
25: un castor obèse
26: Nicolas Sarkozy
27: un frisbee rose fluo
28: un bouchon de champagne
29: un cochon d'inde
30: un toaster
31: un poil


La première lettre de votre prénom ?

A: pour le bien de l'humanité
B: et alors
C: et j'ai eu un orgasme
D: dans l'unique but de sauver le monde
E: car on me l'avait gentiment demandé
F: en chantant Titou le lapinou
G: car il (elle) avait insulté ma sœur
H: et ça pue
I: avant d'être enlevé par un extra-terrestre
J: dans un but purement lucratif
K: car j'aime la vie
L: et je me suis bien marré
M: pour me faire des amis
N: car c'était la dernière volonté de mon grand-père
O: et je me suis fait gronder par maman
P: pour financer mes implants mammaires
Q: car il faisait beau
R: car je suis quelqu'un de gentil
S: et on peut dire que je suis douée pour ça
T: pour un biscuit à la fraise
U: car je suis un sacré coquinou
V: et ce n'était pas mal du tout
W: car je n'ai pas d'amis
X: pour la gloire
Y: et ça m'a un peu saoulé
Z: pour passer le temps


Donc pour les débiles qui comprennent rien : si vous êtes né le 3 mai et que votre prénom commence par un G (genre si vous êtes moi quoi en gros !), ça donne :

J'ai léché un cul de jatte car il (elle) avait insulté ma sœur


C’est con au possible, mais ça me fait hurler de rire !!!!! Sur ce, je vous souhaite à toutes z’et tous un bon ouikende !

jeudi 23 octobre 2008

Bienvenue chez Free ☺

« Bonjour, bienvenue sur la hotline de Free, le temps d’attente est gratuit si vous appelez depuis notre réseau, si vous appelez depuis un autre opérateur, veuillez vous reporter à la grille tarifaire, la connexion avec nos services est facturée 0,34 € la minute directement prélevée sur votre facture Free, veuillez entrer vos identifiant Free et votre code d’accès… »


5 minutes pour entendre :

« Vous êtes utilisateur mac, appelez le 0811 92 36 22, merci »


Raccroche, compose :

« Bonjour, bienvenue sur la hotline de Free dédiée aux utilisateurs macintosh, le temps d’attente est gratuit si vous appelez depuis notre réseau, si vous appelez depuis un autre opérateur, veuillez vous reporter à la grille tarifaire, la connexion avec nos services est facturée 0,34 € la minute directement prélevée sur votre facture Free, veuillez entrer vos identifiant Free et votre code d’accès… »


5 minutes encore et je tombe sur un être humain :

« - Bisoir misieur, votre nom, numéro de tel, adresse, adresse mail, numéro de portable, ville, mensurations précises, date de vos dernières règles… Merci. Quel est vitre priblème misieur ?
- (tiens je suis plus en Afrique de l’Ouest mais au Maghreb cette fois, merci Free de me faire voyager à seulement 0,34 € la minute !) Ma Freebox déconne depuis 24h, je n’ai plus de téléphone, plus de télé, et ma connexion internet saute toutes les 10 à 15 minutes, je peux mettre plus de 2h à me reconnecter ! Il y a un problème sur le réseau ou ça vient de mon matériel ?
- Très bien misieur, la freebox affiche l’heure ?
- Oui… Mais elle marche très mal !
- Très bien misieur, vous habitez bien à mouneteurouget ?
- Montrouge…
- Mais vous habitez bien à mouneteurouget ?
- (désespoir ultime) … Oui… C’est bien ça !
- Veuillez contacter votre technicien local au 0811 92 30 92, au nom de toute l’équipe de Free je vous souhaite une agriable soirée ! »

Raccroche…



Pleure un peu…



Compose le numéro :

« Bonjour, bienvenue sur la hotline de Free service technique local, si vous n’appelez pas pour joindre votre service technique local, ou si vous habitez dans une zone non couverte par le service technique local, veuillez composer le 3244, le temps d’attente est gratuit si vous appelez depuis notre réseau, si vous appelez depuis un autre opérateur, veuillez vous reporter à la grille tarifaire, la connexion avec nos services est facturée 0,34 € la minute directement prélevée sur votre facture Free, veuillez entrer vos identifiant Free et votre code d’accès… »


5 minutes encore et toujours au même prix.

« Votre temps d’attente sera d’au moins 2 minutes, merci de bien vouloir patienter, un technicien va vous répondre »


Musique de merde…

6 minutes plus tard :

« En raison d’un grand nombre d’appels, nous ne pouvons donner suite à votre demande, veuillez nous recontacter ultérieurement, merci, au revoir ! »


Raccroche.









je viens de dépenser 10 euros au moins pour entendre ça ?







AAAAAAAAAAAHHHHHHHHH BANDE D’ENCUFOIRÉS DE MES DEUX C…… JE VAIS TOUT BRÛLER, JE VAIS VOUS CRAMER LA TRONCHE, JE VAIS CHIER DANS LE VENTRE DE TA MÈRE ET REFERMER AVEC DU BARBELÉ SALE BATÂRD DE TA SŒUR LA PUTE EN STRING DEVANT MONOP’ !!!!!!!!!!



Ça sert à rien de hurler, je sais, mais quand même ça fait un bien fou sur le moment… Donc si je suis pas trop présent dans les jours qui viennent c’est pas ma faute, c’est parce que je n’ai plus internet…



Plus d’internet, plus de télé… MAIS JE FAIS QUOI DE MES JOURNÉES ET DE MES NUITS DE CHÔMEUR MOI HEIN ??????

Pleure…

mercredi 22 octobre 2008

Des Dieux ?

Je viens juste de recevoir le calendrier Dieux du Stade 2009. Oui comme toute bonne tafiole qui se respecte, chaque année, je me jette sur ce petit morceau de bonheur telle le morpion sur un pubis ami dans un sauna gay !

Mais cette année je suis déçu. Je l’étais déjà l’année dernière. En fait le calendrier 2007 avait atteint un niveau record d’homo-érotisme. On y voyait des zizis pas du tout cachés, des hommes sous la douche, des savonnettes au pied de ces hommes en train de se laver, des poses plus que subjectives, des jockstraps…

Une image vaut plus que des mots :


Bref, ça doit parler à toutes les tafioles qui me lisent, de l’homo-érotisme en veux-tu en voilà ! Non ?

L’année dernière ils se sont un peu calmés, à mon grand désespoir. Mais il y avait un petit quelque chose qui rendait ce calendrier toujours indispensable. Oui, les photos sont devenus plus chastes, mais ils ont mis nos playboys en scène dans un décor des plus baroques.

Et vous le savez, le baroque, c’est ma passion (et surtout ma déco du moment dans l’appart). Donc ce petit calendrier ne pouvait que bien aller, trônant fièrement depuis le mois de janvier au-dessus de ma télé.

Mais cette année, je suis déçu. Non seulement ils sont restés chastes au possible, mais en plus il n’y a plus de recherche dans les poses, les scènes ou les lieux. Il s’agit juste d’un calendrier classique, la version routier gay, des hommes torse nus en noir et blanc…

Alors quoi messieurs les publicistes et les markeuteux, vous n’assumez plus votre public gay et fantaisiste ? On n’achète pas ce calendrier pour se branler dessus, le net regorge suffisamment de photos bien plus chaudes, mais plutôt pour se régaler d’un Michalak à 4 pat’ !

Laissez-nous rêver ! On ne couchera jamais avec eux, à part dans nos rêves humides. On ne prendra jamais de douche ou de bain avec eux, parce que vous je sais pas, mais moi je suis pas rugbyman professionnel ! Alors pourquoi ne pas laisser un peu d’homo-érotisme dans ce calendrier ?



Pourquoi je suis autant déçu par ce truc ?



C’est indéniable, il faut que je retrouve une vie sexuelle épanouie, et vite… Je déraille…

mardi 21 octobre 2008

Dedans, dehors

Certains d’entre vous s’inquiètent de savoir comment je vais vraiment, ben écoutez j’en ai pas la moindre idée ! Voilà, ça vous aide ?

Je n’ai pas arrêté les anxiolytiques, ça doit aider à pas me sentir trop mal. Mais du coup c’est vrai que, ben, je me fous un peu de tout. Je ne suis pas malheureux, je ne suis pas heureux et pour tout vous dire je n’aime pas cet état.

C’est pour ça que je voulais arrêter les médocs. Au bout de 5 jours consécutifs, ça ne me fait plus le même effet. Au début je suis limite euphorique de ne plus déprimer, et j’arrête pas de faire tous pleins de choses que j’ai tendance à repousser depuis des siècles (comme monter une armoire dans ma cave par exemple !).

Ensuite, je suis juste apathique. Et ça, ben, j’aime pas…

En même temps, si j’arrête maintenant, je sais que ça va mal se passer et que je vais repartir de plus belle dans tous les sens. Ce week-end j’ai bu, oui, roh pas bien,j’ai couché avec mon ex, roh pas bien pas bien ! Mais en même temps j’ai passé un bon week-end et c’était plutôt ça le point positif sur lequel il fallait concentrer votre attention !

Faites comme moi, prenez le bon côté des choses ! (j’en reviens pas de dire ça dit donc !)

Donc dedans c’est toujours le bordel ! La preuve, je n’ai toujours pas envie de rencontrer des garçons, même des jolis garçons ! C’est que c’est pas la grande forme…

Dehors maintenant, comment ça se passe ? J’ai maigri, j’aime bien, tient, je vais me peser maintenant pour vous dire combien je pèse…

* se pèse *

Youhou ! 84 kg ! Ça faisait longtemps…

Je passe mes soirées à me badigeonner de crème hydratante sur tout le corps, je suis tout doux… En plus vu que ça sent les fruits, je me transforme petit à petit en énorme bonbon ! Bonbon imberbe, puisque j’ai le temps de m’épiler, me raser, et tout ce qu’il faut bien pour chasser le poil…

Bon je suis un garçon alors j’en garde quelques-uns des poils, mais si ça continue je vais me faire les jambes à la cire… Pas que j’en ai envie, mais j’ai tellement enlevé de poil partout que je sais plus où en enlever !

Bref je suis tout doux, je sens bon, mais j’en fais profiter personne… À part mon ex… Une fois par mois quand on se croise complètement bourré en boite… J’ai l’impression d’être une fille !

Mais si, c’est les filles qui ont ce genre de problèmes et de discours d’habitude ! J’ai l’impression d’être Pénélope, mais au chômage…

Arf…

Bon je reprendrais l’introspection plus tard, là je vais prendre un bain au camphre et à la violette en écoutant du Wagner. Je vous laisse avec ma découverte du jour, merci Cactus Acide pour ce pur moment de bonheur !



Le prochain qui me dit que je suis narcissique ou snob, ou quoique ce soit d’autre… je lui fais un bisous ! (parce que merde j’en suis quand même loin de ce mec, et pourtant j’étais persuadé d’être puant comme pas possible ! Limite je suis vexé !!!!!)

lundi 20 octobre 2008

Ben voyons

Bon ben voilà, j’avais promis, juré, craché, ben j’ai pas tenu ! Mais c’est pas ma faute, je me suis fait embarqué dans un traquenard, j’vous jure m’sieur l’juge, que c’était pas fait exprès !!!!!

Vous l’aurez deviné : samedi soir, je suis allé en boite (entorse à ma résolution 2) et j’ai fini au lit avec un garçon (là c’est la résolution 4 qui en a pris un coup !). Que je suis faible !

Que je vous raconte. Donc samedi, je reçois un texto de Connard d’ex qui me propose de m’inviter au resto. Ça me fait plaisir et puis j’ai quasiment vu personne de la semaine, donc je fonce manger avec lui !

Le bonheur de voir des vrais gens et de pas être enfermé chez soit ! Vous imaginez pas… Bref l’ambiance est décontractée, on boit un apéro, un peu de vin, quelques cocktails, forcément arrivé à minuit, je suis bourré, en train de rire avec mon ex en déambulant dans le marais !

Bouh pas bien…

Là normalement, j’aurais du prendre le métro et aller me coucher. Mais bon, je suis faible, surtout quand je suis bourré. Donc on est allé en boite tous les deux. Une fois sur place, je retrouve l’ex du pont (le suicidaire de cet été), il n’y a pas grand monde dans la boite, on prend donc une bouteille de champagne pour tuer le temps.

J’ai bu un peu beaucoup, principalement quand je me suis rendu compte que les trois garçons avec qui je passais la soirée avaient tous couché avec moi. Et en plus ces couillons, ils avaient l’air de bien s’entendre !

J’ai perdu le contrôle vers 3h du matin, quand le barman m’a offert un shot avec quelque chose de pas homologué dedans. J’ai compté 5 alcools différents, il a foutu le feu à tout ça et m’a demandé d’avaler cette mixture. Forcément j’ai dit oui (mais que je suis con) et bien ça m’a fait un peu mal à la dignité voyez-vous !

30 minutes assis au bar sans trop pouvoir bouger… Ça faisait longtemps…

Fin cuit vers 6h du mat’, on décide de rentrer. Forcement j’ai dragué tout ce qui bougeait, mais le seul numéro de téléphone que j’ai récupéré c’est celui d’une fille ! Devinez la suite : oui, je rentre seul !

Sniff…

L’alcool aidant, je suis plutôt tristoune. Ajoutez à ça ma crise de hoquet qui dure une heure. Bref je suis pas super bien dans le métro. Je décide de m’arrêter au mac do (manger du gras ça m’aide dans ces moments là !). Je reçois un texto de l’ex du pont qui me dit qu’en fait le mec qu’il s’est levé ne veut pas dormir avec lui ce soir, et que donc il aimerait bien dormir avec moi !

Je vous ai déjà dit que j’avais aucune dignité non ?

Donc j’accepte (en même temps c’est moi qui lui avais proposé en partant de rentrer avec moi, donc bon). Je suis très très saoul, mais je réussis quand même à faire des bébés avec lui pendant un temps qui m’a paru infini ( donc 4 ou 5 minutes ^^ ), et on passe la nuit, enfin journée, à faire des câlins en dormant.

En fin de compte c’est tout ce dont j’avais besoin, quelqu’un à serrer pour dormir… Quand je vous dis qu’il me faut un couple, un vrai… Arf…

Bref j’ai donc fauté, je confesse mes péchés, mais je ne demande pas l’absolution parce que je me suis bien amusé, et que je regrette pas !

Et toc !

dimanche 19 octobre 2008

Nostalgie




Souvenez-vous, c'était diffusé à 19h le samedi sur Antenne 2... Quand on voit ce qu'on a sur nos écrans maintenant et ce qu'on pouvait voir quand on était petit, on se dit que les choses vont de travers...

Mon préféré reste quand même celui-là :




Oh une pantoufle, roh un panier à vin, rah la pantoufle, non le panier à vin !


Reste-t-il donc aucun producteur burné pour refaire ce genre de choses de nos jours?



A bientôt les fauchés !

samedi 18 octobre 2008

Drame du quotidien


Juste un petit message du fin fond de mon samedi monotone pour vous demander de l’aide. Je sais que je suis lu par la crème de la crème (règle numéro 1 : toujours flatter son public). Donc je me tourne vers vous pour répondre à la question existentielle du moment. Celle qui m’obsède depuis quelques semaines déjà. Celle qui m’empêcherait presque de dormir :

Pourquoi les Bains Douches sont fermés, et quand doivent-ils rouvrir, s’ils doivent rouvrir un jour ?


Je compte sur vous mes enfants… Je sais que vous avez la réponse !

Une vodka pomme et/ou une fellation à celui qui me répond en premier ^^

Du bonheur ?

Il y a quelques jours, j’ai pris une décision qui a fait rire beaucoup de gens. Que ce soit mes amis ou vous, chers lecteurs, personne n’a vraiment cru que je pourrais vraiment décider de me ranger le temps de retrouver un travail.

C’est très dur pour moi d’affronter la réalité. Ça l’a toujours été. Ma vie n’est qu’une perpétuelle fuite en avant. Je me noie dans tout ce qui me permet d’oublier. Mais en fin de compte qu’est ce que je veux vraiment oublier ?

Je ne vais pas vous sortir le couplet tant rabattu du « je n’ai jamais été heureux dans ma vie », tout d’abord parce que c’est faux. Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de gens sur cette Terre qui aient plus de chance que moi dans la vie.

J’ai tout pour être heureux, je ne sais juste pas apprécier à sa juste valeur la vie, ma vie en fin de compte. Je le sais, je sais beaucoup de choses en fin de compte. Certains disent qu’un esprit comme le mien, quelqu’un d’un peu intelligent, d’un peu sensible, d’un peu anxieux, ne peut que se sentir à l’écart du reste des gens.

Je ne me sens pas supérieur, je me sens un peu à part, voilà tout. Pourquoi je ne peux pas me contenter d’un banal bonheur que j’aurais envie d’appeler « terrestre » quand tout le monde le fait ?

Depuis une semaine, je prends mes anxiolytiques. Ça doit jouer pas mal sur mon état d’esprit. Depuis une semaine, je ne déprime plus. Plus au sens où on l’entend en tout cas. Je n’ai plus d’idées noires, je n’ai plus d’envies morbides.

Je ne pensais pas que les médicaments marchaient encore sur moi, j’en ai tellement pris pour tout et surtout n’importe quoi. Le fait est que quelque chose s’est cassé, ou bien remis en route chez moi.

Ce soir, je suis chez moi, prêt à aller au lit. Bien sûr j’ai eu envie de sortir, de boire, de rencontrer des gens. Mais non, je suis resté chez moi. Je ne dis pas que j’aurais dit non si quelqu’un m’avait proposé de faire quelque chose, le fait est que ça ne s’est pas produit, et je ne ressens pas de frustration.

Ce soir, j’ai fumé une cigarette, assit à ma fenêtre, regardant le ciel dans la nuit, pensant à ma journée passée, à celle à venir, et je me suis sentit bien. J’étais tout simplement bien. Je ne sais pas ce que je vais faire demain, je n’ai rien fait aujourd’hui à part finir de monter une armoire à rangement dans ma cave pour entreposer des bouteilles de vins (oui je suis en train de me constituer une cave petit à petit, j’aime le bon vin que voulez-vous, je ne peux pas tout arrêter !)

Je ne sais pas ce que je vais faire la semaine prochaine. Je ne sais pas si je retrouverais du travail rapidement. Je ne sais pas si l’ultimatum posé par mes parents sera suivi d’effets. Je ne sais pas et pourtant je suis serein. Je pense que j’ai retrouvé foi en moi. C’est peut-être tout ce qu’il me manquait !

Ndlr : je perds mes alloc le mois prochain, mes parents ne voulant pas et surtout ne pouvant pas m’assumer, ils donneront la sortie de mon appartement le 30 novembre et me déménageront à noël si je n’ai pas un contrat de travail d’ici là !


Ce soir, je n’ai pas pris mes anxiolytiques. Je vais aller me coucher une fois cet article fini, et je sais que je vais bien dormir. Je n’ai pas toujours fait les bons choix dans ma vie, mais je n’ai jamais permis à personne de décider pour moi. Je ferais toujours ce qui me semble juste et bon, et ce, quoiqu’en pense les gens.

Au moment où je m’endormirai, je penserai à ce conseil d’administration d’une grosse société où le vice-président a soutenu ma candidature à un poste de directeur aujourd’hui. Et je serai serein parce que je sais que j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour obtenir ce poste. La réponse ne sera peut-être pas celle que j’espère, mais je l’affronterai sans me tourner vers mes vieux démons.

J’ai foi en moi !

vendredi 17 octobre 2008

Petits bonheurs de la vie

À chacun ses divertissements. En ce moment les journées sont longues, non seulement je suis un vilain chômeur, mais en plus je sèche les formations ANPE (bouh pas bien !). Donc j’ai 24h par jour pour bien me faire chier !

Au bout d’un moment ça force l’imagination, donc je vais vous parler de ma dernière lubie. Quoiqu’en fait c’est pas quelque chose de complètement récent, c’est juste que ça faisait un petit moment que je ne l’avais pas fait.

Le soir venu, une fois que j’ai bien mangé et que je suis donc en mode « je digère, je me sens sexy comme une tong », oui il y a une corrélation très forte entre avoir le ventre plein et ne pas avoir envie de sexe chez moi. Donc une fois que j’ai bien mangé, je me jette sur le net.

Quel rapport entre mon ventre plein et ma non-envie de sexe ? Ben parce que je me connecte à mes sites préférés www.mortdefaim.com et www.mecenchaleur.com, vous connaissez bien sûr ! Non ? Bon j’explique : une fois sur ces sites, et si tu ressembles pas à quasimodo (ce qui est loin d’être mon cas quand même !), tu as un mec qui sonne à ta porte dans les 5 minutes pour que tu lui fasses remonter le repas de la veille ! (trad : pour le sauter comme une chienne)

Glam’ non ?

Mais moi j’ai pas envie de sexe en ce moment, mais alors pas du tout. À la rigueur, j’aimerais rencontrer un gentil garçon, le draguer et après coucher. Bref revenir au vieux truc bien de chez nos parents et grands parents. Mais du sexe genre : on est déjà à poil et on se saute dessus comme le morpion sur l’utilisateur de saunas parisiens, non !

Alors qu’est ce que je vais me connecter à ces sites ? Ben tout simplement parce que mon plus grand bonheur du moment, c’est de transformer un « slt, t cho ? bm ? bf ? » en discussion philosophique sur le dernier Houellebecq !

C’est con hein ? Mais ça me fait rire… Alors la plupart du temps je me fais envoyer chier rapidement, mais certains s’accrochent pensant que c’est ma façon de faire mon marché, puis quand ils se rendent compte qu’au bout de plusieurs heures ils n’ont toujours ni mon adresse msn, ni mon numéro, ni mon adresse pour venir se faire sauter, ben ils m’insultent et me jettent en me traitant de mytho !

Mais je suis pas un mytho, j’ai jamais dit que je voulais du sexe ! J’ai le droit de venir sur ce site et d’avoir envie de discuter !!!!!!! ET LA LIBERTÉ BORDEL ?

Mais que c’est drôle n’empêche. Souvent je leur apprends des mots, la dernière définition que j’ai dû donner était pour « procrastination ». Que c’est drôle, que c’est drôle, que c’est drôle !

Ça me permet surtout de me rendre compte d’une chose : ils sont cons comme leurs pieds, et baiser avec eux est bien la seule chose que je puisse faire. Aucun n’est capable de discuter d’autre chose que de sexe, même s’il en a envie, il n’arrive pas à suivre (à me suivre), et si par malheur je tombe sur un mec qui a un minimum de conversation, il s’avère que c’est une pédale de droite qui vient recruter pour les jeunesses hitlériennes, euh pardon, c’est pas ça, me souviens plus de leur nom ! Ah oui, Gaylib !

Bref, messieurs, un peu d’humour, et acceptez qu’on puisse un peu papoter en dehors de « sui cho, envi de koi ? », ben justement, j’ai envie de parler un peu !

Merde, on est pas des bêtes !

En tout cas ils me font bien rire, ah ça oui !

jeudi 16 octobre 2008

Moi vs ANPE, épisode 4832

Depuis le début du mois d’avril, je me bats joyeusement contre le monde entier pour avoir le droit de glander chez moi aux frais de la princesse (la princesse étant vous, petits travailleurs, qui cotisez !), le monde entier étant l’ANPE et l’Assedic.

Voilà pour la présentation des personnages principaux, passons maintenant à l’épisode du jour.

Au début du mois d’octobre, j’ai eu mon rendez-vous mensuel (qui chez moi en fait est trimestriel, puisque depuis le mois d’avril j’ai été convoqué deux fois). Il en est ressorti, comme d’habitude, que l’ANPE ne peut strictement rien pour moi et qu’il valait mieux que je me démerde tout seul !

Mais je suis tombé sur une demi-warrior qui m’a proposé un truc, pour justifier son salaire sûrement. Me voilà donc inscrit à une formation pour apprendre à faire des CV. Oh joie oh délectation, oh bonheur intense ! Je dis oui parce que j’ai rien d’autre à foutre, en me disant que de toute façon ça fait toujours une demi journée ou je serais pas obligé de regarder Virgin 17 ou NRJ 12.

Le truc, c’est que la formation à la con a lieu le lundi suivant à 9h. Ah, la blague ! Sur le coup je relève pas. Forcément le lundi en question faisant suite à mon dernier dimanche de débauche en date (souvenez-vous, le matin où j’ai compris que la drogue c’était pas bien pour ma santé !), ben je me suis pas réveillé.

De toute façon, quand bien même j’aurais pu mettre un pied devant l’autre, j’aurais pas été d’une grande utilité à baver au fond de la salle avec l’œil vitreux ! Bref, je m’inquiète pas plus que ça, vu que c’est une formation basée sur le volontariat et que je vais à mes convocations.

J’envoie donc un mail à ma conseillère lui sortant une vieille excuse du genre « j’avais un entretien d’embauche, désolé, on annule la formation, ça ne m’intéresse plus ! », et je retourne à mes occupations (donc NRJ 12 et Virgin 17 !).

Et hier je reçois un joli courrier pré-imprimé qui raconte en gros :

Cher bâtard,

Tu as 15 jours pour te justifier d’avoir loupé la formation, sinon plus d’alloc pendant 15 jours.

Dans ta face,

La directrice de l’agence de ton trou !


Je me suis senti un poil agressé par ces connards. Non seulement à chaque fois que je les vois, la seule chose qu’ils sont capables de me dire c’est « et vous êtes inscrit sur Monster ? Oui ! Ah et Apec ? Aussi ! Et Keljob ? Oui ! Bon ben vous allez trouvé, à bientôt ! », mais en plus ils me pondent un tyrolien qui chante en viet’ parce que je loupe une formation de mes couilles !

AAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH

J’ai donc pondu une jolie lettre, dans laquelle j’explique à la gentille directrice à quel point elle et l’institution qu’elle représente sont inutiles et que je vais me démerder tout seul pour trouver du taff. Et qu’elle n’a donc pas intérêt à me sucrer mes alloc sous peine que j’éventre sa mère pour y faire caca dedans avant de la refermer avec du fil barbelé !

Non mais…

mercredi 15 octobre 2008

Sex and the pity

Oui je sais, j’ai honteusement piqué le nom d’un autre blog, mais je suis sûr que la proprio dudit blog ne m’en tiendra pas rigueur !

Vous avez déjà pu voir la vidéo d’une 7h48 remontée à bloc et brune. Tout ceci demande une petite explication. Je vous conseille de lire son blog pour ça, elle le fait très bien. Moi je vais plutôt vous raconter comment ça c’est passé.

Donc hier soir, je suis tranquillement chez moi en train de me dire « il faudrait que j’aille faire les courses », oui je sais, j’ai une vie passionnante ! Donc 17h30 mon téléphone sonne, c’est 7h48 :

- 7h48 : tu fais quoi ce soir ?
- Moi : rien, je vais regarder la télé et attendre la mort, comme tous les soirs depuis que j’ai décidé d’arrêter de baiser avec des inconnus plus ou moins mineurs !
- Ok, je suis là dans 1h30, le temps de prendre une bouteille et une couleur ! Ce soir, tu me teins les cheveux !
- Ah…


19h pétante, 7h48 passe la porte alors que je suis au tel avec ma maman qui me disait justement « j’espère qu’elle va pas se faire une couleur trop sombre, ça serait dommage, elle est si jolie en blonde ! ». Oui ma mère s’inquiète pour tout le monde, c’est plus fort qu’elle.

Et c’est donc une fois qu’elle passe ma porte qu’on tombe dans un vieux remake de Sex and the city. Elle m’explique donc que comme Gajal se masturbe sur des brunes, et une en particulier, elle veut devenir brune.

Je lui rappelle que la masturbation est normale et même plutôt saine. Rien n’y fait, elle veut devenir brune, elle veut lui faire comprendre que ça ne se fait pas de se branler chez elle, devant son ordinateur, sur sa session et de lui demander d’acheter toujours plus de sopalin !

Soit, je suis un ami fidèle et obéissant, je lui sert une vodka et on dit du mal des mecs ! Quand je vous dis qu’on est dans une vieux remake. Deux vodkas plus tard, nous sommes passablement éméchés, suffisamment donc pour entamer la couleur.

Après avoir ruiner ma salle de bain, et transformer ma 7h48 en vieille rombière avec un sac plastique sur la tête qui tient avec des pinces à linge pour que la couleur pose (non vous ne verrez pas les photos, j’ai fait une promesse, non n’insistez pas !). On se refout deux vodkas pour faire passer le temps de pose.

Après 4 rinçages, et la peur de voir tous ses cheveux finir dans ma baignoire, je la coiffe. Et le résultat est plutôt sympa. Même très sympa en fin de compte.

Ndrl : la video postée ici a été faite juste après le dernier rinçage, et avant que je la coiffe, oui 7h48 ne sort pas dans la rue avec une coiffure mode « vieille serpillière humide ». Surtout que je suis plutôt doué pour tout ce qui touche aux cheveux. D’après ma mère, je devrais penser à me reconvertir, parce que là au moins j’aurais du travail… Mais on s’éloigne du sujet !


La suite de la soirée se déroulera dans le jap en bas de chez moi. On a mangé comme des gorets. D’ailleurs petite anecdote à ce sujet. On n’est pas des experts en bouffe jap, mais faut dire qu’on va souvent dans ce genre de resto. Donc on commence à comparer les gyozas, à parler du barbecue qu’on aime bien dans le 16e, tout ça tout ça. Et la serveuse s’avance vers nous et nous demande ce qu’on a pensé du repas, parce qu’ils viennent de changer de proprio et de changer aussi la carte.

Après 15 minutes de bataille rangée (je préfère celui-là alors que 7h préfère celui du 16e) on a eu droit au saké chaud et à tout plein de question de la part de la serveuse « et comment ils préparent leur viande ? qu’est ce qu’ils servent comme sauce ? et les épices sont comment ? tenez goûtez les nôtres ! » (au passage, quand on vous propose de goûter des épices après un repas bien fourni, dites non !). Genre je sais comment ils préparent leur viande dans le resto du 16e ! Elle est folle celle-là… Gentille mais folle !

Bref on repart comme on peut (vodka plus vin, ça commence à chanceler sec tout ça !). Et on s’achève avec le reste de vodka chez moi sur fond de musique de poufiasse à danser et à se filmer dans des chorégraphies improbables (non vous ne verrez pas les vidéos non plus ! n’insistez pas…)

Bref minuit approche, on est fin cuit, Gajal passe récupérer son épave de femme, et moi je file tout vomir dans mes toilettes ! Pas que le repas fut lourd ou indigeste, non, mais pour la première fois depuis très longtemps j’avais bu à m’en faire vomir !

Et voilà pourquoi et surtout comment 7h48 est devenue brune, et pourquoi je me suis levé à 8h30 ce matin, à temps pour regarder Totally Spies, parce qu’en me couchant à minuit, ben j’avais plus sommeil…

Mais j’ai mal aux cheveux quand même…

7h48 est brune

Ça c'est de la première mondiale... L'explication suit :


mardi 14 octobre 2008

Tant qu’il y a de la vie…

… il y a de l’espoir © Tantuche


Depuis deux jours, je reprends mes anxiolytiques. L’effet principal de cette petite pilule, c’est de me raccrocher à la réalité. Ça peut me forcer à ranger tous mes papiers en vrac depuis 8 mois, ou à répondre à une annonce de job dans la boite de mon père. Bref ça me fait faire des choses que je n’ai pas envie de faire en temps normal mais que je devrais faire !

Dernièrement je me suis ENFIN choisi une mutuelle. Plus par peur que par nécessité. En effet, sans mutuelle, je me suis rendu compte que la santé pouvait devenir un luxe. Je suis donc officiellement couvert de partout depuis le 2 octobre de cette année !

Youhou !

Profitant de ce nouveau droit à me faire soigner à outrance, je file chez mon médecin aujourd’hui pour faire le plein d’ordonnance. Oui j’ai un problème avec la drogue, l’alcool, mais aussi avec les médicaments. Vous verriez ma pharmacie…

L’avantage avec les médocs c’est que c’est remboursé et que j’ai la caution morale d’un patricien pour me défoncer la cheutron à coup d’anxiolytiques, d’anti-douleurs et de calmants en tout genre. D’ailleurs je suis devenu expert en interactions médicamenteuses. Tant et si bien qu’un petit mixe de mes pilules préférées vous fera plus décoller qu’un taz acheté sous le manteau.

Le tout remboursé par la sécu ! Elle est pas belle la vie ?

Bref, là n’était pas le propos de mon article, non, j’ai une nouvelle extraordinaire à vous faire partager. Plus par flemme, oublie et procrastination exagérée qu’autre chose, je n’avais toujours pas de médecin traitant. Enfin de façon officielle en tout cas.

Parce que j’ai mon médecin de famille, que j’appelle régulièrement pour lui passer mes commandes en tout genre, ma mère récupère les ordonnances et me les envoie. Mais la sécu elle aime pas qu’on remplisse pas tout plein de papier et qu’on se choisisse pas quelqu’un à côté de chez soit.

Alors aujourd'hui, je suis allé voir le docteur en bas de chez moi, je lui ai demandé une liste atrocement longue de médoc, des séances de kiné (oui j’aime me faire masser), des analyses en tout genre (hépatite B et C, HIV), et je lui ai fait remplir le sésame : la feuille de déclaration de médecin traitant !

JE SUIS EN RÈGLE AVEC LA SÉCU !!!!!!

Je peux donc maintenant, continuer librement à aller dévaliser les pharmacies, et en plus grâce à ma carte de tiers payant de mutuelle, ça ne me coûte plus un centime ! J’aime la France…

La sécu c’est bien, en abuser ça craint © un marketeu qui a dû se faire virer il y a une quinzaine d’année !


Surtout ne faites pas comme moi ! C’est pas bien…

Time travel

J’ai gardé des contacts courtois et très agréable avec Baby Boy malgré l’océan qui nous sépare depuis notre rupture. Pour être tout à fait honnête avec vous, ça n’a pas toujours été le cas. Au début je ne l’appelais que pour pleurer des trucs du genre « tu me manques, j’ai été trop con de te laisser partir, blablabla ».

Depuis quelques temps nous avons complètement normalisé nos relations, autant que des relations d’ex peuvent l’être, et nous discutons de nos vies, nos envies, nos angoisses, etc. Le plus souvent sur le net, et de temps en temps au tel. C’est toujours moi qui appelle, forcément, celui qui vit pas dans le tiers monde paye, ça paraît logique !

Ce soir il m’a raconté ses problèmes de couple (il est en couple libre subi si vous voyez ce que je veux dire), en plus son mec vit chez lui, bref c’est pas tout rose. Et il en vient à me raconter qu'il fait une analyse.

Il en ressort que, d’après son psy donc, il recherche exclusivement des garçons qui vivent loin ou qui sont étrangers. Il a du mal à comprendre pourquoi il n’est intéressé que par ce genre de mecs, alors qu’il y a des tas de garçons très bien en bas de sa rue, qui parlent sa langue et/ou qui ne vivent pas à 3000 km !

Je rigole et lui dit ce qu’il en est pour moi. On est d’accord sur un point : j’aime la difficulté. Plus c’est compliqué, plus j’aime. Un mec dans le même arrondissement que moi, que je peux voir tout le temps et qui en plus se rend dispo pour moi, ça me saoule et en moins de temps qu’il faut pour le dire, je me lasse et je passe à la suite.

J’aime quand c’est compliqué, quand il faut se battre, j’adore faire tomber des barrières, qu’elles soient linguistiques ou culturelles !

Il acquiesce et me dit que dans le fond c’est pareil pour lui, et que s’il sort en ce moment avec un Guatémaltèque, ça doit forcément venir de là !

Ndlr : moi perso le Guatemala j’ai pas encore essayé !


Après qu’on en ait bien ri il me dit « je comprends pourquoi je t’ai aimé toi ! ». Ravi que tu t’en rendes compte maintenant... abruti va… ahem...

Blague à part, on a encore beaucoup de choses à partager, et ça me fait toujours autant plaisir d’échanger avec lui. Heureusement qu’il vit si loin, sinon j’aurais sûrement mis beaucoup plus (trop ?) longtemps à me remettre de ce garçon…

La séance s’est terminée par un visionnage des photos qu’on a faites quand on était ensemble. Il n’avait jamais vu la plupart que je lui ai fait passé par mail. Je dois dire qu’on était quand même un super petit couple tout mignon. Vous trouvez pas ?



lundi 13 octobre 2008

Au feu !

« Vous avez demandé les pompiers, ne quittez pas, un agent va vous répondre ! »


S’il y avait une échelle ouverte de la honte, dans l’esprit de celle pour les tremblements de terre, hier soir on aurait pu rajouter un nouveau degré de shame intégrale grâce à votre serviteur.

Je m’explique. Petit repas à 5 dans mon manoir, 7h48 et son accessoire marital, Grenouille et son vagin accompagnateur et moi-même nous apprêtions à passer à table. En effet plus tôt dans la journée 7h48 et Gajal ont dévalisé le 13ème et mon appart se transforme pour l’occaz’ en appartement-ravioli (je vous raconte pas l’odeur, je suis fan, mais là n’est pas le propos).

Dans le monde moderne dans lequel j’évolue, les femmes sont aux fourneaux pendant que les hommes prennent l’apéro dans le salon. Je suis avec les z’hommes, n’en déplaise à certains, quand je remarque une lueur étrange passant par ma porte fenêtre.

De nature curieuse, je m’approche de ladite fenêtre et jette un œil. Je remarque alors que sur le balcon de mon voisin d’en face, une lumière chaude vacille. De là où je suis ça ressemble étrangement à une flamme.

Ne pouvant bien voir à cause de la configuration tarabiscotée des balcons, j’imagine qu’il s’agit d’une poubelle qui s’embrase. Problème : la poubelle est sur un balcon entourée de meubles et objets divers en plastiques qui pourraient prendre feu à leur tour et causer des dommages.

Je demande l’avis de mes squatteurs d’invités et tous pensent comme moi : quelque chose brûle en face. Problème : il ne semble y avoir personne dans l’appartement concerné. Que faire ?

On file chez ma voisine qui a un meilleur point de vue que nous sur la scène, elle regarde de la fenêtre de sa chambre et tombe d’accord avec nous : ça brûle et en plus ça sent quelque chose de bizarre (genre le brûlé !).

La question se pose alors : pompier ou pas pompier ? Que faire ? Le doute m’assaille « et si c’est juste un petit feu qui s’éteint tout seul, je vais pas déranger les pompiers au risque de passer pour un psychopathe qui reluque en permanence chez ses voisins ! Mais si c’est un vrai départ de feu et que dans 15 minutes l’appartement d’en face brûle et que les 45 enfants en bas âge qui y vivent meurent brûlés vifs ? Je m’en voudrais toute ma vie… (oui j’ai l’extrapolation facile). Que faire, que faire… »

Je n’aurais pas le temps de finir tous ces raisonnements mentaux, que Grenouille aura déjà dégainé le portable et donné mon adresse aux pompiers. Je descends donc pour les accueillir et leur expliquer. Ils sont quelque chose comme 8 en tenue de combat genre « on va éteindre le feu en Californie ! ».

Le chef est perplexe et demande à la grande échelle de venir pour qu’ils puissent atteindre le balcon. Entre temps ils arrivent à entrer dans l’immeuble, ils sonnent à toutes les portes, en moins de 3 minutes il y a un pompier sur chaque balcon de la résidence pour essayer de voir ce qu’il se passe sur le balcon « en feu ».

Finalement le propriétaire des lieux, qui manifestement regardait la télé tranquillement sans rien demander à personne, sort discrètement sur son balcon pour éteindre « le feu » au moment où un pompier arrive lui même dans l’appartement en hurlant un truc comme « ah ah ah je t’ai vu » (non c’était pas ça, mais c’était l’idée en gros !).

Le pompier sur le bon balcon s’écrie à ce moment précis « c’est bon, il a éteint la bougie, on peut remballer ! »

Le chef resté en bas à côté de moi se retourne, et dans son plus beau sourire, me pose la main sur l’épaule et me dit « vous savez il y a deux choses à savoir, premièrement un feu ne reste pas identique pendant 10 minutes, il s’étend, c’est logique, ensuite vous connaissez l’expression pas de fumée sans feu ? Ben là c’est pareil, il n’y avait pas de fumée, donc il n’y avait pas de feu ! »

Je me suis confondu en excuse, j’étais cramoisi de honte, je ne savais plus où me foutre, cramoisi je vous dis, mais comme jamais de ma vie j’ai eu aussi honte !

J’ai fait venir une compagnie de pompiers, deux camions, dont la grande échelle, un samedi soir, pour éteindre une bougie !

UNE BOUGIE !

Une chose est sûre, quand ils viendront me vendre le calendrier cette année, je suis obligé de leur filer au moins 300 euros !

vendredi 10 octobre 2008

Katy, marry me !

J’ai souvent des coups de cœur pour des artistes. Le dernier dont je suis tombé amoureux instantanément c’est Mika. Ça ne se contrôle pas, j’écoute, je tombe amoureux, je suis fan, et j’en démords plus !

Les artistes dont je suis fan sont peu nombreux, il y a la génération des « mamans », comprenez qu’ils ont l’âge de ma mère et m’ont bercé dans mon enfance et mon adolescence jusqu’à devenir des icônes intouchables dans mon subconscient, là j’en ai deux : maman-mado et tata-jackson (oui le roi de la pop reste le roi de la pop pour moi, indétrônable, intouchable, indémodable, point à la ligne !).

Puis ya ceux avec qui j’aurais pu aller à l’école, qui ont donc été bercé par les mêmes idoles que moi et dont l’univers musical est si proche de moi. La reine parmi eux, et je dis pas ça parce qu’on est de la même année, c’est Britney bien sûr. Mais dans la même génération, donc la mienne, je peux mettre les Christina, les P!nk, les Mika et autres Shakira.

Mais voilà, je vieillis, et de plus en plus arrive sur le devant de la scène des artistes dont j’aurais pu changer les couches. C’est moche de vieillir.

Katy Perry, mon dernier coup de cœur, est de 1984, ce qui fait que j’avais trois ans quand elle est née, ça fait pas de moi son père potentiel, mais je me sens de plus en plus vieux comparé à la génération montante. Pourtant elle et moi partageons le même univers.

Elle commence son concert par une reprise musclée de « Like a virgin » de Sainte Maman (d’ailleurs je n’arrive pas à trouver les vidéos sur le net de ce concert ou du passage sur MTV, si toi lecteur tu sais où je peux trouver ça, tu gagnes une vodka pomme ou une fellation, au choix, et si tu me trouves des places pour un concert d’elle à Paris, tu gagnes les deux !)

Oui Katy Perry est mon idole du moment, le truc que j’écoute en boucle et que j’adore. Son album se déguste comme une sucrerie dont on se serait trop privé pendant trop longtemps : même au bord de l’indigestion ça reste orgasmique, et tant pis pour le coma diabétique qui va suivre !

En même temps avec des titres comme « Ur so gay », « I kiss a girl » ou son dernier extrait « Hot’n cold », elle ne peut qu’éveiller la tafiole hystérique qui sommeille en moi (oui des fois elle se repose). Et que dire de ses clips ! D’aucuns la comparent à la prochaine Sainte-Mado. Je suis plus sceptique. Une carrière à la Sacro-sainte-maman ne se fait pas en un album. Mais c’est vrai que tous les ingrédients sont là…

Vivement le second album pour confirmer ou infirmer tout ça !

En attendant je me délecte de son dernier clip, encore plus barré que les précédents, qui a le mérite de nous prouver qu’on a pas le monopole du mauvais goût capillaire et vestimentaire avec la tektonik à Paris en ce début de siècle en crise !

La preuve en image :



Je suis vieux, j’aime les jeunes, tant pis, et même si j’ai le double de l’âge moyen de la salle, j’irais la voir en concert à la première occasion (et dire que je l’ai loupée à la maroquinerie, je m’en veux, je m’en veux, je m’en veux !)

Bon week end les gens !

Et Katy : EPOUSE MOI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

jeudi 9 octobre 2008

Résolution(s)

Je ne vais pas bien. Ça s’est dit, même si c’est pas à dire. Ça se sent largement dans mes écrits depuis ce printemps. Alors avant de partir complètement en couille et de finir sur un lit d’hôpital ou dans une petite urne sur la cheminée de mes parents, je prends quelques résolutions afin de me remettre en selle de la meilleure façon qui soit.


Résolution 1 :

Je trouve un travail. Ouais, c’est peut-être con à dire, mais le fait est qu’il faut que je me motive en fin de compte. Parce que bon j’ai pas un CV si moche que ça, je suis pas si con que ça, et j’ai pas le QI d’une caissière*, donc je peux m’en sortir. Encore faut-il que je le veuille complètement et intensément. Là c’est fait. Je ne fais plus que ça : chercher, chercher et encore chercher. Je finirais bien par trouver non ?

Ndlr : les autres résolutions ne sont en fait qu’un moyen pour atteindre la résolution numéro 1. Parce que si j’ai la motivation pour aller bosser, je l’ai surtout pour tout plein de choses qui me parasitent. Dont la liste qui suit.



Résolution 2 :

J’arrête de sortir. Alors en fait la vraie résolution serait « j’arrête de boire et de me droguer ». Mais en fin de compte, je m’en passe très bien, quand je suis chez moi ou dans tout autre endroit qui n’est pas une soirée pleine de tentation. Donc j’arrête les tentations. Plus de sorties en boite ou de fêtes quelles qu’elles soient avant que j’ai signé un contrat de travail.

Jusque-là je m’étais juste réservé une chose pour fêter mon retour à l’emploi : le massage offert par mes amis pour mon anniversaire. Manifestement ça ne me motive pas assez. Je pense que l’appel du club et de la fête en général aura plus vite raison de moi.

Parce que quand je fais la liste de ce qui me sort du lit ou qui me fait avancer ces dernières semaines (voire derniers mois) c’est quoi ? La possibilité de me foutre minable en boite ou chez des potes avec de l’alcool et/ou de la drogue sur fond de musique de pute.

Ça c’est fini.

Les week-end vont être longs et tristes. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir. Qu’à cela ne tienne, il me faut un sevrage. Il sera violent, long, tout sauf agréable, mais il est vital !


Résolution 3 :

Plus de shopping. Plus rien du tout de ce côté-là. Je m’achète plus que de la bouffe et des clopes. Pas pour sauver mon porte-monnaie, non, ça fait longtemps qu’il n’y a plus d’espoir de ce côté-là. C’est juste pour me motiver un peu plus. Je veux une nouvelle télé ? Ça attendra le premier salaire, tout comme le renouvellement de ma garde-robe, le remplacement de mon iMac et de mon iPod… (en fait il va falloir plus qu’un premier salaire, mais ça c’est un autre problème !)

Et ça, vous avez même pas idée à quel point ça peut me motiver. Je représente la moitié de la consommation nationale à moi tout seul !


Résolution 4 :

Je ne baise plus. Alors là vous allez me dire « mais qu’est ce que ça vient foutre dans l’histoire ? ». Ben en fait quand on regarde ma vie amoureuse depuis Baby Boy ça fait pleurer. Ça vient en parti du fait que je ne suis absolument pas en mesure de me mettre avec un garçon bien. Regardons où je drague : en boite complètement déchiré ou sur le net complètement en manque. Dans les deux cas, je ramènerais un chien mort pour le sauter pour peu qu’il m’ait fait de l’œil.

Et puis il y a l’acte en lui-même. Je ne prends plus de plaisir. Je suis trop défoncé ou pas assez. Le résultat est toujours le même : le sexe est devenu d’un ennui sans fond. Je me fais chier comme pas possible. J’ai l’impression d’être une pute au turbin. Et encore je suis sûr qu’une pute peut prendre son pied plus facilement que moi. La preuve, ça doit faire depuis le cuistot toulousain de juillet que j’ai pas pris mon pied (et j’en ai baisé un bon nombre depuis).

Et quand je dis « pas prendre mon pied » c’est que j’éjacule même plus… Alors si c’est ça une vie sexuelle, je peux m’en passer en ce moment. Je pense même que ça sera le plus facile en fin de compte.


Voilà, j’ai fait le tour, je pense que c’est un bon début. Ça ressemble un peu à une vie de moine qui fait pénitence. Je ne sais pas si je vais tenir plus de 48h (sachant que dans 48h c’est le week-end). Mais j’ai bon espoir de faire un peu de ménage dans ma vie.

Et quand j’en aurais bien marre de bien me faire chier, et ben peut-être que je me donnerai tous les moyens pour avancer et sortir du confort du chômage**.





* Oui je dénigre les caissières, et alors ? Je suis puant au possible, si tu n’avais pas encore compris ça lecteur, je suis heureux que ça soit fait maintenant !

** Alors je ne dis pas que c’est confortable le chômage. Ce qui est confortable c’est la déprime qui en découle et qui excuse toutes mes dérives… Voilà !


mercredi 8 octobre 2008

Grumphf

Bon, j’ai pas envie de vous parler. Mais j’ai encore moins envie de parler à mes amis en ce moment. Alors je vais écrire un petit truc histoire que tout le monde sache que je suis en vie, que je vais bien (la blague), que je prends sur moi, et que j’ai besoin d’être seul.

Voilà.

J’ai envie de rien. J’ai pas faim, j’ai pas envie de boire, j’ai pas envie de me droguer, j’ai pas envie de baiser, j’ai pas envie de sortir, j’ai pas envie d’écrire, j’ai pas envie de chercher du taff, j’ai pas envie de voyager, j’ai pas envie de parler. J’ai envie de rien.

Je vais donc passer quelques jours à regarder la télé et à jouer sur internet. Je répondrais au téléphone quand j’aurais envie, ça veut dire pas souvent. Et une fois que j’aurais bien fini de bien rien faire, je prendrais les décisions qui s’imposent.

Voilà bis.

C’est pas la peine de chercher à me secouer, ça m’énerve encore plus et ça me fait pas avancer. C’est ma façon à moi de faire les bilans et de passer à autre chose. J’ai besoin d’une grosse periode de « rien ».

Les articles que vous trouverez ici dans les prochains jours seront donc soit super futiles, genre je vous parle de mes séries télé ou de mes jeux vidéos, soit super déprimant, je vous parle de mon envie de me coucher et de ne jamais me réveiller.

Je ne sais pas encore. On verra sur le moment.

Je ne suis pas suicidaire, ça serait fait depuis longtemps si j’avais eu envie. J’ai juste envie de rien, alors laissez-moi dans mon « rien » à moi.

Voilà ter.

Bonne journée à tous.

mardi 7 octobre 2008

Pushing Daisies

Dans les méandres de mon chômage, j’ai le temps pour faire tout plein de choses. Entre toutes choses que j’ai le temps de faire, il y en a une que j’affectionne par-dessus tout : assouvir ma boulimie de série télé.

Quand je parle de série télé, je ne parle pas de « Sous le soleil » ou « Plus belle la vie », non moi j’aime les séries US. J’en ai découvert plein de nouvelles depuis que je passe mes nuits scotché à mon écran.

La dernière en date, c’est Pushing Daisies. Et j’adore, alors je t’en parle cher lecteur. Le speach ? Allez, le speach :

Depuis l'enfance, Ned sait qu'il a un don un peu spécial. Il peut, très brièvement, ramener les gens à la vie. Adulte, il est devenu un fantastique pâtissier passant son temps libre à aider son seul ami, un détective privé, dans ses enquêtes. Ramener à la vie des victimes peut en effet être utile. Mais le jour où Ned ressuscite son amour d'enfance et que cette dernière reste "vivante", tout se complique : s'il venait à la toucher une nouvelle fois, elle partirait définitivement... (source allocine.com)


Et comme je suis un amour, voilà la bande annonce en vo :



Il y a un narrateur, un personnage principal un peu sociopathe, une histoire d’amour complexe, des amis un peu bizarres, des mystères tout simples qui sont en fait tout compliqués (ou l’inverse). Le tout filmé d’une façon très particulière : très lumineux, très coloré… Une petite musique de fond qui n’est pas sans en rappeler une autre très connue. Là dessus on rajoute des paysages enchanteresques et des plans filmés sur les toits d’une ville qui ressemble à tout sauf à une mégalopole américaine. Dernier détail : la manie qu’a le narrateur de faire des décomptes du style « Mme Machin est née il y a 32 ans, 4 mois, 5 jours, 12 heures, 42 minutes et 35 secondes ! »

Ça vous rappelle rien ? Vraiment rien…

Allez je vous aide…



Le ton décalé, la lumière, la musique, l’absurdité, l’émotion, tout y est, et j’ai vraiment l’impression que les gens qui ont travaillé sur cette série se sont beaucoup inspirés de ce chef d’œuvre bien de chez nous. Et ça me plait beaucoup de voir ce que ça donne outre-atlantique !

Bref, j’extrapole sûrement trop, et ce n’est que mon avis, mais je suis sûr que si vous y jetez un œil, vous comprendrez de quoi je parle !

En tout cas je souhaite plein de bonnes choses à cette série. J’ai cru lire que Canal + l’avait racheté pour la diffusion française. Y a pas à dire, ils ont du goût à Canal !!!! Moi j’y retourne, j’ai pas vu la fin de la saison, il faut que je sois à jour pour le début de la saison 2 !

lundi 6 octobre 2008

Happy Pulse

Samedi soir, je suis sorti. Encore une fois me direz-vous ! Mais cette fois je suis allé m’amuser dans un endroit tout à fait insolite. En effet je me suis fait embarquer par Connard d’ex dans une soirée appelée « Happy Pulse ».

Les infos .

Donc une soirée organisée par une assoc de sportifs gays et lesbiens et tout le toutim. Je me suis dit « chouette, du beau mâle bien foutu à se foutre sous la dent ». Donc je passe le début de soirée avec Connard d’ex et deux copains à manger des trucs et à boire des choses chez moi.

Après avoir fait une crise aiguë de prostate, on fini par sortir en vieux couple (en gros j’allais pissé toutes les 10 minutes, je sais pas pourquoi, des fois ça me prend, bref). La soirée est sympa, bien qu’il n’y ait pas des masses de monde, mais c’est mieux, plus de place pour danser et pour accéder au bar.

J’ai sympathisé avec tout le monde, comme d’hab, je me suis fait offrir à boire par un joli barman, et j’ai parlé avec des filles le temps que mon ex se fasse draguer (puis abandonner lâchement, le pauvre, il l’a pas bien pris sur le coup !).

Bref la soirée était sympa, un peu d’hétéro, beaucoup de gay, quelques lesbiennes, un soupçon de trav et de créatures diverses et (a)variées !

Le plus drôle fut la musique et l’ambiance « boum de fin de lycée ! ».

On a fait la fermeture et je suis rentré sagement et seul chez moi, sans avoir omis de proposer à mon ex de petit déjeuné ensemble, mais le pauvre il devait se lever tôt. Donc dodo pas trop tard et des souvenirs sympas dans la tête.



Vous y croyez vous ?

En fait c’est presque ça, mais j’oublie de préciser deux-trois choses. J’ai passé la nuit aux chiottes parce que je me suis envoyé de la c toutes les demi-heures. J’ai bu plus que de raison sans finir complètement bourré à cause de la dose de c. Je n’ai pas gentiment parlé avec des filles et des barmans, en fait j’ai saoulé tout le monde pour pas saouler mon ex et qu’il se rende compte de quelque chose.

Je me suis encore foutu la honte sur trois générations. En rentrant j’ai supplié mon ex de dormir avec moi parce que je me sentais pas de rester seul. Il m’a laissé seul, et du coup les deux garçons qui étaient assis à côté de moi dans le métro et avec qui j’avais sympathisé dans la soirée me propose une after.

Le deal ? Je paye l’entrée de l’un et il me remplit de MD tous les verres que je serais capable de boire. Je me retrouve donc dans une boite à after inconnue au bataillon avec plus d’hétéros que de gays, ce qui rend l’ambiance super glauque de mon point de vue.

Je prends deux doses, ce qui ne fait pas effet tout de suite. Je me sens rapidement seul, et j’ai vraiment envie de me lier avec des gens. Les gentils garçons avec qui je suis, ne sont pas vraiment en état de parler ou de faire quoique ce soit d’autre que de s’accrocher à des paires de seins qui passent à proximité. Ayant peur de me faire jeter de la boite si je reste avec eux, je décide de partir.

Surtout que je sens la drogue faire effet, et dans mon état d’esseulement et de tristesse chimiques, ça peut faire des ravages. Et cette fois, je suis vraiment seul, je n’ai aucun ami pour me materner, me raisonner, et me ramener si besoin.

Je prends donc le métro tout seul, je m’enfonce dans mon siège et j’envoie des textos à tout mon répertoire. Emma me répond et j’attends de sortir du métro pour lui parler en vrai. Entre temps j’oublie et je drague un pauvre mec qui sort du métro pendant un temps infini de mon point de vue, qui sera d’une patience infinie. J’appelle Emma une fois chez moi. On parle un temps infini, de mon point de vue toujours. Ensuite je parlerai à la sale môme qui ne dort pas non plus, puis à Océane (bien que je me souvienne pas avoir parlé à Océane, elle me l’a appris ce soir, alors peut-être que j’ai appelé d’autres personnes !).

J’ai pleuré, râlé, dis du mal des gens que j’aime pour des raisons que j’ai oublié. Bref j’ai fait un bad trip, un joli bad trip. Mais pour une fois je l’ai fait assis sur mon canapé, ce qui limite les risques pour ma santé. En revanche c’est pas bon pour ma sociabilité !

Voilà…

J’aurais préféré que l’histoire soit la première version édulcorée, mais en fait non. Et tant pis si certains pensent que j’invente… Moi je sais ce qu’il en est ! (et comment je pourrais inventer des trucs pareils ? hein ?)

vendredi 3 octobre 2008

Shana Tova 5769 !

Le vodka club est un groupe d’ami à part, ça vous le savez déjà. Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est, qu’en fait, on est des grands enfants. Un rien nous amuse, et nous aimons célébrer tout ce qui se célèbre de par le monde.

Ndlr : pour avoir une vision assez complète, quoiqu’insultante par moments, de ce que l’abus de vodka club peut faire, rendez-vous sur le blog de Grenouille. (tu me le paieras !)


Tout a commencé alors que je vivais encore à Toulouse. Ça faisait un moment qu’on faisait la fête non-stop (en gros on célébrait la naissance de mon filleul), et on commençait à se rendre compte que sans une bonne excuse on ne pouvait pas entamer le 4ème mois de célébration ininterrompue sans passer pour des alcooliques notoires (à l’époque encore on avait un semblant de dignité… quoique…)

Je m’en suis rendu compte tout simplement. Sachez que pour chaque soirée, je donne un nom à un album photo. Chaque soirée est unique, et on trouve toujours un nom à lui donner. Sauf que là ça faisait plus d’un mois que tout ce que je trouvais à mettre, c’était la date !

Il fallait donc réagir, et vite. Mister Big proposa de célébrer quelque chose de nouveau. Après moult tergiversations, nous nous trouvâmes dans une impasse. Quand tout à coup, surgi de nulle part, une étincelle alluma la lumière dans le cervelas ramolli de notre Mister Big national. Il proposa le calendrier religieux.

En même temps si nous croyions en quelque chose ça ferait longtemps que nous nous serions aspergés d’essence tout en nous empalant sur un christ recouvert du sang de notre mère offerte en sacrifice pour le salut de nos âmes !

Allons-y gaiement dans le religieux donc que nous nous sommes dit ! Et ce week-end d’automne 2004, la seule fête que nous avons trouvée fut « Rosh Hashana » (pour les incultes, c’est le nouvel an juif).

On a donc fêté le nouvel an juif le plus dignement du monde, en nous foutant la tronche à l’envers sur des rythmes techno en embrassant tout ce qui passait à proximité (pauvres, pauvres, pauvres prophètes… s’ils savaient…)

Y avait-il un juif dans notre groupe ? Un demi oui, qui connaissait autant sa religion que moi la mienne (c’est pas peu dire). Donc oui c’était juste pour la blague qu’on a fait ça.

Et 4 ans après, la tradition est restée. La fête de Rosh Hashana est la fête la plus sympathique de notre année toute entière. Chaque année on y rajoute une nouveauté, et on en a fait un symbole du vodka club !

Cette année nous avons donc décidé, après avoir décliné toutes les possibilités, de faire un repas juif ! Ouais, pour une fête juive, on bouffe juif, on est trop des rebelles ! Mais la proportion de juif dans le groupe n’a pas changé, hein, on en a toujours qu’une moitié !

Sauf qu’on a quand même fait un truc rien qu’à nous cette année, vu qu’on l’a fait mercredi soir, alors que c’était mardi. Ben vi, Mister Big et sa moitié n’arrivaient que mercredi de leur sud natal. Oui c’est Mister Big qui cuisine et qui traverse la France avec pour l’occasion !

Mister Big qui cuisine, c’est tout un poème, vous pouvez en trouver des traces dans ce blog (mais surtout sur mon ventre, « traces » que l’on peut aussi appeler « amas adipeux inoxydable »). Il a donc passé 3 jours à préparer une douzaine de plats pour une quinzaine de personnes. En volume, ça prenait une valise de taille moyenne pleine plus un sac Auchan plein.

Pour vous dire, il n’y avait pas assez de place sur la table de 7h48 pour poser tous les plats. Oui parce qu’on a fait ça chez maman 7h, pour manger à 15, en même temps, on avait pas vraiment le choix (‘tain mais quand est ce que l’un de nous va avoir un vrai appart, genre plus de 45m2 quoi !).

Bref, on a mangé comme des porcs, il y en reste pour trois semaines, même en ayant fait un retour hier soir pour les restes, même en en ayant pris chez moi, même en en ayant donné à des SDF dans la rue (non ça c’est faux, on va pas nourrir les pauvres non mais ça va pas !)

D’ailleurs ça fait 48h que la seule pub que je vois dans tout Paris c’est celle-là :



Dois-je y voir une tentative de déstabilisation d’inspiration divine, afin de m’obliger à être rongé par le remord d’être plein comme une outre et de ne plus pouvoir avaler autre chose que du citrate de bétaïne ?

C’est bien mal me connaître petit jésus ! Jamais je culpabilise pour la bouffe moi ! Ils n’ont rien à manger chez eux ? Mais qu’ils aillent au supermarché !


Marie-Gauthier (bientôt sur l’échafaud)




Ps : Shana tova à toutes z’et tous !

mercredi 1 octobre 2008

Réalité et fiction

Gauthier ce n’est pas moi. Je n’ai jamais voulu devenir cet être abject et sans but que je suis maintenant. Je ne veux plus être un personnage de fiction. Je veux me réapproprier ma vie.

Je ne veux plus que Gauthier soit le seul à déprimer, le seul à aimer, le seul à s’amuser, le seul à se défoncer. Je veux redevenir un être vivant, je veux revenir dans le réel.

Je ne veux plus vivre pour ce blog, je ne veux plus vivre pour alimenter la vie de Gauthier. Je veux que Gauthier disparaisse.

Je veux vivre !



Et pourtant je suis bien incapable de me passer de ce prolongement de moi-même. Je l’ai créé à mon image, je l’ai nourri de tout ce que je suis, de tout ce que je voudrais être, de tout ce que j’ai peur de devenir. Et aujourd’hui, je ne peux plus m’en passer.

Je ne peux pas tuer Gauthier !

En l’exécrant, je ne fais que matérialiser tout ce que je n’aime pas en moi. J’ai créé un monstre à mon image dans lequel j’ai mis tout ce que j’avais de plus pourri pour arriver à le détester au lieu de me détester moi.

Pourtant c’est bien à moi que j’en veux.

Ce n’est pas la faute de ce blog si je me drogue. Ce n’est pas la faute de mes lecteurs si je bois. Ce n’est pas la faute des commentateurs anonymes qui m’assassinent si je suis au chômage.

Non c’est ma faute !

Je refuse de retourner voir un psy, je refuse de faire un boulot qui ne correspond pas à mes études et à mes prétentions salariales, je refuse de me mettre en couple avec un gentil garçon juste parce qu’il faut être en couple, je refuse d’arrêter de sortir, de boire, de me droguer, de dépenser de l’argent que je n’ai pas.

En refusant tout ça ai-je renoncé à la réalité ?

En vous racontant tout ça ai-je renoncé à mon libre-arbitre ?

J’aimerais être ce Gauthier de fiction qui se fout de tout et qui ne peut prendre conscience de sa vie. J’aimerais être cet auteur qui créé un personnage et le pousse à l’auto-destruction.

Malheureusement je suis les deux à la fois. Cette contradiction me mène-t-elle dans une impasse ?

L’auteur et le personnage, l’un et l’autre sont indissociables, l’un ne peut vivre sans l’autre. Je suis l’auteur et le personnage.