mardi 29 septembre 2009

Je savais...

... que je ne devais plus raconter ce qui se passe réellement dans ma tête !

C'est un fait, je ne vous supporte plus (enfin pas tous, mais ceux qui sont persuadés de me connaitre mieux que moi, que leur vie doit être triste pour avoir tant de temps à me consacrer!).

Je vais donc reprendre mon blog tel qu'il doit rester pour que tout le monde soit content : je vais raconter mes déconnades !

Impasse

J’arrive au terme du délai que mes parents m’ont laissé pour arriver à l’équilibre budgétaire. Ben vi, tout le monde n’est pas l’état français, je n’avais donc pas comme objectif 2012 mais septembre 2009 !

Chiotte…

J’ai donc un mi temps dans un pitit lycée tout tranquille. Je m’y plais bien, quoiqu’on puisse en dire. Ce n’est pas le métier que je veux faire, ce n’est même pas le métier que j’aime faire, mais entre ça et vendre des frites à Macdo, ben voilà, ya pas photo !

J’y resterai bien un peu plus, mais je n’ai pas trouvé de boulot supplémentaire. Bon faut dire que je me suis pas trop fait violence non plus. Je pourrais très bien être serveur ou téléconseiller le week-end et m’occuper de mes gosses de riches la semaine. Mais non. Je ne vais pas faire deux boulots que j’aime pas juste pour gagner ma vie.

Non, moi j’ai besoin d’autre chose pour avancer. J’ai besoin d’avoir un but à court terme. J’ai passé ces 10 dernières années à faire des trucs « en attendant de… », et j’estime que j’ai passé l’âge.

Je ne vais pas m’inscrire à l’Agreg « juste au cas où ». Je ne vais pas travailler dans l’éducation nationale « en attendant des jours meilleurs ». Non, je n’en ai ni la force, ni l’envie.

Soyons réalistes !

C’est comme aller faire un remplacement à Mantes-la-Jolie, non mais ils sont rigolos au Rectorat, moi là-bas ? Mais mon espérance de vie y serait inférieure à celle d’un piéton bourré qui tenterait de traverser le périph’ !

Autant me pointer à un rassemblement de religieux fanatiques habillée en Zaza Napoli gloussant « Et béééééééé, il veut quoi le barbuuuuuuu ? »

Ahem…

Donc voilà, je suis coincé. Soit je fais quelque chose que je n’aime pas doublé d’autre chose que j’aime encore moins, et je tiens le coup en me poutrant un max le week-end et plus si aff, et dans ce cas, je suis mort avant 2010. Soit je jette l’éponge, je vais vivre chez ma mère, et je tiens le coup en me poutrant le week-end et dans ce cas là je suis mort… ben avant 2010 aussi !

Donc j’ai le choix entre deux façons d’arriver à l’overdose fatale incessamment sous pneu !

Je pense que la meilleure solution serait encore d’aller consulter. Histoire de régler mes problèmes d’addiction qui ne sont là que pour masquer une dépression de plus en plus handicapante !

Si j’avais le courage je vous raconterai où en sont mes relations amicales. Mais c’est tellement triste, que je préfère me foutre la tête dans le sable et ne plus y penser.

Bref, comme vous pouvez le constater, le gaugau il pète la forme !!!!!

Il est 3h du mat’, je suis tout seul chez moi, mais je pense que je vais me faire une vodka et un rail en écoutant de la zic toute la nuit, juste pour le fun, parce que sinon je vais m’asseoir dans mon placard et pleurer…

Ndlr : j’envoie mon préavis lundi prochain, qu’au moins si je meure, mes parents n’aient pas trop de loyers en retard à casquer !


Bonne semaine z’à toutes z’et à tous !

mercredi 23 septembre 2009

This is it ?

Bon, ok, je suis très très très fan de ce qu'il a fait, mais quand même, là, ça m'énerve un peu !

Un film sur les répétitions qui ne sera en salle que 2 semaines et dont les billets sont mis en vente 1 mois avant ?

Mais c'est quoi ce délire encore ?????

Plus d'infos sur ce film

Bon, ben j'ai plus qu'à aller faire la queue quoi, mais où ? Je dors devant le Gaumont ??? Me font chier avec leurs idées à la con, et moi qui suis suffisamment con pour foncer bille en tête !!!!

Rah, mais je pouvais pas être fan d'Yvette Horner non ? Ça serait plus reposant...

(quiqui vient avec moi ? ^^)

mardi 22 septembre 2009

Administration mon amour

J’ai toujours eu beaucoup de chance avec l’administration. Mais cette année 2009 est un très bon cru, non vraiment.

Comme vous le savez, ou pas, l’année dernière j’ai bossé comme prof remplaçant. Ça implique que je me fasse payer par le Rectorat. Et c’est là que ça commence à devenir très drôle.

Un remplaçant, ça se paye à l’heure effectuée, les vacances, les ponts, tout ça c’est pour ton cul ! L’avantage c’est que du coup le taux horaire est limite indécent… Enfin, juste limite, parce qu’après tout quand tu as 7 classes de 4 niveaux différents, je t’assure que tu vois pas beaucoup tes amis !

Bref, comme je suis vacataire, je suis limité à 200h de travail par année scolaire. Logique, sinon ils n’embaucheraient que des gens comme moi et ça en serait fini des fonctionnaires !

L’année dernière j’ai bossé 205h, je sais que les 5h de rab’ elles sont pour mon cul. C’est pas catastrophique, vu que la dernière semaine j’ai quand même passé 80% du temps à faire des activités de fin d’année (DVD, jeux vidéos, jeux de rôles, danse… Enfin ça reste assez éloigné du programme d’histoire !).

Fin juin, je touche 200 euros de paye alors que j’en attends beaucoup, mais alors beaucoup plus. Je fais un peu la gueule. Je téléphone partout, on me répond, limite en me riant au nez, « mais voyons, vous serez payé, plus tard, mais vous serez payé, on est pas des voleurs ! ». Non, t’es juste une incapable connasse, incapable de rentrer mes heures à temps pour que je sois payé !

C’est pas comme si elle avait 70 ans de maison (vu son âge, c’est possible !), donc elle connaît pas les dates butoirs ! Connasse…

Bref, je prends sur moi, je file passer la moitié de mon été chez mes parents pour que je puisse manger autre chose que des pâtes. De toute façon, à moins de me prendre pour Don Quichotte, je ne peux rien faire !

Fin juillet, je suis payé, pas autant que je l’attendais, mais je suis payé ! Je téléphone au Rectorat pour savoir pourquoi je n’ai pas eu toute ma paye et quand je l’aurais. On me répond « j’ai reçu une déclaration comme quoi on vous doit 100h, donc moi je paye 100h ! ».

Le souci c’est qu’ils m’en doivent 127 (en fait 132, mais je m’assoie sur 5h)…

La madame m’explique que c’est l’été, qu’elle peut rien faire, qu’il faut que je me mette en contacte avec mon établissement, mais que je pourrais le faire qu’à la rentrée, vu que là, il n’y a plus personne qui bosse !

Donc je dois attendre fin août, début septembre pour régler le souci, sachant que dans ce cas là, je serais payé avec un mois de retard (au mieux), donc au plus tôt fin septembre, mais sûrement fin octobre.

Ben voyons, pas de souci, j’ai pas besoin d’argent moi !

Je rappelle donc la pintade qui n’était pas capable de rentrer mes heures à temps pour que je sois payé en juin comme tout le monde, pour lui expliquer mon souci. En fait, elle n’a pas accès au dossier, elle ne trouve pas les archives, la directrice n’est pas là, elle ne sait plus où elle a mis son stylo, elle est en descente de LSD… Bref, elle m’a tout sorti pour que je lui dise à chaque fois (donc deux fois par semaine), « ok, je vous rappelle dans 2 jours ».

Un mois que ça dure le bordel, aujourd’hui je suis à bout de nerfs quand j’appelle pour la 157ème fois !

Ndlr : j’ai une capacité à rester poli, c’est dément !


Là, elle me dit « bon, ben je ne comprends pas, on ne trouve pas les heures que vous avez fait ! », Logique, je pointe pas connasse, il suffit de prendre un calendrier et de calculer ! Elle promet de me rappeler une fois que l’ordinateur fonctionnera à nouveau !

Je raccroche en rongeant mon frein, je suis vraiment à bout. Le téléphone sonne deux minutes après :

- Monsieur Gauthier, j’avais demandé au Rectorat de nous accorder un remplacement de 125h, ça couvrait nos besoins!
- Oui, je sais ça, et pourquoi ils ont pas tout payé ?
- Ben, en fait, Mme Ducon au Rectorat m’a renvoyé ma demande d’heure en précisant que 100h suffisaient. Donc tout est normal !
- Attendez, j’ai pas bien compris là… J’ai travaillé 132h chez vous, mais comme le Rectorat n’avait accordé qu’un remplacement de 100h, je suis payé 100h !
- Oui, c’est ça…
- Mais à quel moment vous m’avez dit que j’avais QUE 100h à faire ?
- …
- Je fais comment pour me faire payer ?
- C’est impossible, vous ne pourrez pas vous les faire payer, vous n’êtes pas sensé les avoir faites !


Là j’ai raccroché, parce que je pense que sinon j’allais devenir grossier… Je vais quand même faire une lettre au rectorat, qui restera sûrement complètement inutile, mais franchement, je suis atterré !

Ça vous paraît peut-être léger une trentaine d’heure de travail, mais au tarif actuel, ça me fait quand même quasiment 1000 euros de trou dans mon budget !

J’ai juste envie de m’asseoir et de pleurer…

Et comme j’ai besoin d’argent plus que jamais, je viens d’appeler le service qui me place au Rectorat (c’est pas les mêmes qui payent, ceux là on peut jamais les avoir), et ils m’ont dit que je pouvais aller à Mantes-La-Jolie jusqu’à fin décembre (mais sûrement toute l’année si j’ai de la chance…)

Uhuhuh, Mantes-La-Jolie, mais bien sûr…

Je vais aller poser un CV à Macdo ! J’ai plus de chance d’être encore en vie à la fin de l’année…

vendredi 18 septembre 2009

Le messie est de retour !


Vous connaissez mon aversion pour toute forme de religion. Je vomis sur tout ce qui ressemble de prés ou de loin à un aveuglement collectif envers des prétendues forces supérieures capables de contrôler notre vie et/ou notre mort.

Toute ? Non…

Un petit coin de me tête résiste encore et toujours à ma logique cartésienne. C’est le coin « musique ».

Oui, parce que le gaugau quand il est hystéro-fan de quelqu’un (ou de quelque chose) il le fait pas à moitié…

Ndlr : on se souvient de mon aversion pour les fans de Mylène, mais en fait, je suis pas mieux qu’eux avec mes idoles ! ^^


Je suis en train d’écouter le nouvel album de Mika, The boy who knew too much, et je mouille ma culotte. Alors, ok, il n’a pas complètement renouvelé son répertoire, ça reste dans la même veine de pop-envouée-limite-mielleuse, mais c’est toujours aussi efficace !

En même temps, c’est son deuxième album, on va pas lui demander de changer complètement de répertoire, au contraire, on en veut encore et encore et encore ! J’en suis à la première écoute, et je chante déjà dessus.

C’est rare que j’aime des chansons à la première écoute. En général, soit je déteste d’office soit je suis plutôt froid, et c’est à la deuxième ou troisième écoute que je commence à avoir des frissons. Mais là, Mika, avant même d’avoir fini d’écouter un morceau, je chante déjà dessus.

Il n’y en a pas beaucoup qui me font ça, en fait il y en a 4 : P!nk, Kylie, Vanessa et lui !

Oui, je sais, j’ai des goûts musicaux de pédé de base, mais j’assume !

Donc, me voilà tout content. Pourquoi ? Parce que ça me fout une patate, vous avez pas idée ! Je pense que je vais faire le ménage en l’écoutant à fond toute la fin d’après midi. Et qu’en suite je vais me le passer encore en boucle tout le week-end, juste parce que c’est trop bon !

Écouter ce genre de musique, c’est mieux que le sexe !

Aller voir ces gens en concert, c’est mieux que le sexe !

Et Dieu sait qu’il n’y pas grand chose que j’apprécie plus que de chevaucher un rugbyman passif de 22 ans !

Je finirai sur une note de geekette. Pour les mac-addicts, ou les PCistes qui ont migré vers iTunes 9, sachez qu’en achetant l’album en version LP, vous avez droit à un livret interactif pour jouer l’album, avec photos, illustrations et paroles. C’est plutôt bien fait, je trouve ça mieux que d’acheter l’album en version CD au final !

Voilà, je vous souhaite donc un bon week-end, moi j’ai des étoiles dans les yeux. Je pense que je vais aller déambuler dans les rues de Paris avec l’iPhone coincé sur cet album (ben oui, il fait beau, et c’est quand même génial de remonter la Seine sous le soleil d’automne avec un bon son dans les oreilles !)

GOD BLESS MIKA ! MIKA WILL SAVE US ! IN MIKA WE TRUST ! MIKA IS MY GOD !

mercredi 16 septembre 2009

Mon dimanche de fol’ail

Samedi soir, je suis donc allez voir la vilaine fermière qui donnait représentation au milieu de sa basse-cour pleine de pintade (c’était trop facile, je n’ai pas pu m’empêcher de la faire celle-là, toutes mes confuses).

Après le spectacle, il a fallu rentrer à Paris, ce fut épique et exténuant… Une fois dans le centre, MB avait donné rdv à pleins de gens pour fêter officiellement son retour dans le sud. Moi, je me sentais pas de sortir. J’avais mal AB-SO-LU-MENT partout !

Je demande l’autorisation à MB de sécher le passage en boite, il me dit que si je fais ça, plus jamais il me parle. Bon, qu’à cela ne tienne, suis pas un pédé, je vais donc avaler un kebab puis après je vais me rouler en boule sur une banquette et attendre la mort !

Le kebab m’a anéanti. Je ne sais pas comment j’ai pu lever mon cul et marcher de châtelet au Tango… Bref, une fois devant, je ne sais pas ni pourquoi, ni comment, mais le videur met 15 minutes à nous faire entrer alors qu’il est tôt et qu’il n’y a certainement personne dedans.

Moi, j’en suis tel stade de liquéfaction, que je ne supporte pas de faire la queue 15 minutes de plus. Non mais je l’ai fait des heures pour l’autre pintade, je vais pas en plus me taper de l’attente devant une boite qui fait office de PMU du marais ?

Même devant les Bains j’attendais pas autant !

Bref, je ronge mon frein, et je me dis que je pourrais toujours lui vomir sur les chaussures en sortant pour me venger. Une fois dedans, il n’y a effectivement pas grand monde (donc on a poireauté pour la gloire, connard !), on se cotise et on tombe une bouteille de vodka, histoire que je puisse lubrifier mes rouages bien endolorie par tous ces événements.

La bouteille disparaît au fond de nos gosiers en 20 minutes à tout péter (bon on est 6 quand même, donc normal que ça descende vite !). On en prend une seconde, et là tout le monde me dit « mais je comprends pas, j’ai bu qu’un verre sur la première, qui a pu tout boire aussi vite ? »

Mais bien sûr, c’est toujours pareil, personne ne boit, c’est l’alcool qui s’évapore. Bref, je prête pas attention à ce que me disent les gens jusqu’à ce que dans mon champ de vision apparaisse la vérité.

Une vérité bien chargée en vodka, sous la forme d’un MisterBitch complètement pété sur la piste de danse. « Ben j’ai trouvé qui a tout bu… ». On fait donc en sorte de pouvoir se servir rapidement sur la seconde avant qu’il s’en rende compte, rien n’y fera, il a réussi à boire l’équivalent d’une bouteille à lui tout seul…

Ndlr : je me suis quand même vengé, sans le faire exprès, mais vengé quand même. En effet, ses deux derniers verres étaient en fait de l’eau sunrise. Je m’explique, quand y a plus de vodka, je mets de l’eau dans la bouteille pour éviter qu’on nous vire de la table, mais MB ne s’est pas rendu compte du subterfuge. C’est dire s’il était cramé…


La soirée se termine, le Tango ferme tôt. Un ex à MB choisi justement ce moment pour me proposer de se retrouver quelque part pour boire un verre. Ça fait longtemps que je l’ai pas vu, j’embarque donc les survivants, direction le Banana pour se finir.

MB me fera faux-bond vu qu’il ne veut pas voir son ex « parce que Sacha… ». Perso j’ai pas trop compris pourquoi il aurait pas le droit de croiser un de ces ex, mais ça doit faire parti des subtilités du couple que je ne comprends pas, et que de toute façon je refuse de comprendre…

On fait la fermeture du Banana, on est de plus en plus cramé… Moi j’ai même oublié jusqu’à l’existence de mes pieds et de mes crampes. Mon corps c’est du coton © Océane.

Une copine me propose de suivre des gens qui font l’ouverture d’un after sympa. On est crevé, on est fauché, on a des trucs à faire le lendemain, donc on accepte. Voilà comment je me suis retrouvé dans un after relativement vide, mais avec tous les gens que j’ai l’habitude de voir en after (en fait c’est le lieu qui est immense), alors que je voulais pas sortir à la base.

À 7h du matin, j’ai donc devant moi deux bouteilles de champagne, un taz sur la langue et un pochon dans la poche… La nuit est loin d’être finie !

Les gens partent plus ou moins rapidement. Je me retrouve seul sans m’en rendre compte, mais je sympathise très rapidement avec tous les autres gens « seuls » de la soirée. Les lumières s’allument, il est 13h « il faut rentrer ».

Je suis parti avec le numéro de la barmaid (rigolote comme tout) et d’autres personnes à qui j’ai promis « qu’on se revoit bientôt parce que c’était trop cool ! », enfin comme d’hab quoi, tu me laisse tout seul 5 minutes, et je me fais 15 potes !

Je me fatigue tout seul…

Le temps que je m’extrais de la boite (en sous-sol, c’est pour ça que c’est long), et que je m’assoie dans un taxi (ben oui le temps de bien dire au revoir quoi !), il est 14h ! J’arrive chez moi à 14h30, MB prépare son sac pour prendre son train, il est encore bourré de la veille et se délecte de mon état plus qu’approximatif.

Là dessus je me dis que je vais peut-être aller pioncer, mais c’est sans compter sur la sale môme qui passe boire un thé. En guise de thé, ça sera vodka’n co.

Je me couche à 18h30, blackout jusqu’au lundi matin 11h !



Heureusement que je ne voulais pas sortir !







Ps : a posteriori, je me suis rendu compte que l’alcool et la drogue ne soignait pas une crampe et des douleurs dans les pieds ou dans les reins, non ça les met juste en veille jusqu’à ce que je corps évacue les surplus de drogue. Donc je me suis retrouvé toutes mes crampes lundi matin ! Joie, bonheur !

Pps : il faut que j’érige une stèle pour la barmaid qui m’a supporté, je crois que je lui ai tenu la jambe plus d’une heure non-stop ! Quel boulot de merde, je pense pas qu’elle soit suffisamment payé pour supporter des gens comme moi ! Et la prime de risque alors ?

lundi 14 septembre 2009

Je suis un vrai pédé !


Voilà ce que je me suis dit samedi après le concert de Mylène. Parce que oui, je le confesse, je l’avoue, j’ai aimé !



C’te honte…

Brûlez-moi !

Donc pour la petite histoire, c’est pas que je n’aime pas Mylène, non c’est juste que le côté hystérique de ces fans couplé à un univers un peu trop morbide et fabriqué pour moi font que je me suis jamais intéressé à cette chanteuse.

En dehors de certains titres qui m’ont séduit (Libertine, Sans Contrefaçon ou encore Désenchanté), je ne suis pas particulièrement séduit par son répertoire. Mais je ne suis pas viscéralement malade à chaque fois que je l’entends, comme je peux l’être en écoutant du reggae par exemple (eurkh, ça me fout des boutons ça !)

Donc, quand MisterBitch m’a demandé de l’accompagner à son concert, je n’ai pas dit non. La raison principale, c’est qu’il est super, super, super fan (genre hystérique), et que comme je l’aime beaucoup cette andouille, je me dois de me faire dépuceler en sa présence !

Ensuite, ben je me dois de faire ça une fois dans ma vie quand même ! Je ne peux pas dire que je suis un vrai pédé tant que j’ai pas moi aussi hurler « mylèèèèèèèèèèèèèèène ! » en écrasant ma larme parce qu’elle est « trop beeeeeeeeeeeeeelle » et qu’on « t’èèèèèèèèèèèèèèèème » !

Hum…

Pardon, j’ai dû prendre quelques tics des gens qui étaient autour de moi !

Donc, pour vous raconter un peu toute cette soirée quand même, je peux vous dire en premier que quand on veut voir Mylène au Stade de France, il faut être patient et en bonne santé ! Oui sachez que MisterBitch a fait la queue pendant 12h !

Oui, 12h debout à attendre l’ouverture des portes ! Il est fou…

Bon en fait, de 6h du matin à midi, il a pu s’asseoir et même dormir un peu, c’est à partir de midi qu’il est resté debout, coincé en non-stop. Moi perso, j’aurai jamais tenu !

Bref, comme moi je m’étais pris une groooooooooooosse cuite la veille, et qu’il était hors de question que j’aille me rouler dans un sac de couchage sur le parvis du Stade de France (qui est quand même dans le 93 pour ceux qui ne le savent pas !), je me suis royalement pointé à 17h15.

Et c’est tout à fait naturellement que je suis passé devant tout le monde pour rejoindre un MB très épuisé et déshydraté. Le truc le plus fantastique de l’histoire ? Je suis toujours en vie, alors que je suis passé devant des gens qui étaient là depuis des heures et des heures en disant « pardon, j’amène de l’eau à mon copain, pardon, il est juste là ! », et que ça a marché !

Vous avez dit pute ?


Moi, j’aurai été les gens devant qui je passais, je m’éventrais sur place avant de faire caca dans mes intestins encore fumants !

Bref, je passe devant tout le monde, tant et si bien qu’au final, c’est moi qui attends MB devant la scène, parce que lui il est resté coincé à la sécurité (en même temps, pintade, on ne prend pas une bombe lacrymo dans son sac pour aller à un concert, pintade !)

Ensuite on a attendu, et attendu, et attendu. Et finalement, vers 21h30, Madame se pointe le sourire aux lèvres, genre « ah tient, vous êtes là ? Pardon j’étais en train de me baigner dans le sang d’une jeune vierge et j’ai perdu la notion du temps ! »

Et là, le grand garçon viril qui se tenait derrière moi s’est mis à pleurer… Un résumé de ce qu’il a pu dire pendant tout le concert (et je dis bien TOUT le concert) : « elle est trop belle, oui tu es parfaite, elle est belle, bravo Mylène, oui je t’aime, on t’aime Mylène, bravo, parfaite, parfaite… », le tout hurlé et entrecoupé de sanglots, bien entendu !

Tant et si bien que j’ai pas entendu une bonne partie du concert…

J’ai failli mettre fin à ses souffrances, mais au final j’ai eu pitié. Venir voir son idole et finir par tellement pleurer que je suis pas sur qu’il ai pu voir et entendre la plupart de ce qu’il se passait devant lui, c’est con et triste !

M’enfin, les fans de la fermière ne sont pas connus pour être les plus intelligents et surtout les plus équilibrés du monde occidental !

Le moment le plus difficile fut la série de chansons pleurnichardes. J’aime pas quand elle pleure, c’est tellement fabriqué et téléphoné, ça en devient risible… Et pour rajouter au truc qui te sort bien de l’ambiance, au cas où les larmes de la chanteuse pourrait faire de l’effet, tu as la grande gigue derrière toi qui pleure tellement fort que tu as envie de lui retrouver son doudou et lui scotcher sa sucette ! (quoiqu’en guise de sucette, je suis sûr qu’il aurait apprécier celles qui se trouvaient dans les pantalons des autres garçons sensibles présents !)

Breu-èf, nous voilà donc à mi-concert, et pour l’instant tout ce que ça m’a fait ressentir c’est un mal de dos à t’arracher toi même les lombaires…

Et puis est venu le moment des chansons plus enjouées, les trucs pour vieilles comme moi qui aime ce qu’elle faisait dans les années 80. Et là je dois dire que c’était plutôt bien fait. Très bien fait même, avec les danseurs, la pyrotechnie, les écrans géants… C’est sur, c’est une show-girl !

Bon elle a beaucoup, mais alors beaucoup à apprendre de ses cousines d’Amérique (je ne citerai, en comparaison, que Kylie ou P!nk, qui sur leurs dernières tournées respectives ont fait un show de malade !), mais y a de l’idée quoi !

Bref au final, j’ai failli mourir d’un mal de dodo, couplé à une gueule de bois bien exténuante, mais je me suis bien amusé. C’eût été parfait si j’avais pu profiter du concert en étant assis tranquillement. Mais bon la joie sur le visage de MB m’a fait oubliée tout le reste. Un gosse à Noël, c’était trop mignon.

Donc, merci MisterBitch pour ce grand moment, je me suis bien amusé, je peux dire « je suis une tafiole accomplie, j’ai vu Mylène en vraie à force d’ampoules et de crampes ! ».





Ps : la photo c’est moi qui l’ai prise, j’étais pas trop loin quand même ! Et en plus la photo n’est pas trop pourrie, je suis assez fier de moi !

samedi 12 septembre 2009

Myleeeeeeeeeeene!

Vis ma vie de sardine au concert de la vieille fermière!

Merci MisterBitch pour ce moment anthologique de communion
pédésessuelle...

Ça manquait a ma liste "les 100 trucs a faire pour pouvoir dire qu'on
est une grosse tafiole!"

Si je survis, promis, je vous raconte!

Envoyé de mon iPhone

vendredi 11 septembre 2009

9/11


Joyeux anniversaire à tous !

C'est en effet un jour bien joyeux, il faut se souvenir dans la joie et la bonne humeur à quelle date le monde à basculer 200 ou 300 ans en arrière. Et oui, jour béni que celui où, au XXIème siècle, le monde s'est lancé dans la plus grande guerre de religion qu'il ait connu depuis le 16ème siècle !

Joie, bonheur, extase !

Loué soit le seigneur, loué soit l'Amérique, loué soit les cons qui croient encore tout ce qu'on leur dit...

Ma rentrée des classes

Chose promise, chose due, voilà un résumé de ma rentrée. Donc comme vous le savez tous, l’année dernière j’ai fait des remplacements en tant que prof d’histoire. C’était stressant, douloureux, mais finalement ça m’a bien amusé cette petite aventure.

Cet été, j’ai tenté de trouver du taff, mais comme je n’ai pas de bol, ben je n’ai rien trouvé. Alors quand un directeur d’un lycée privé m’a proposé de faire quelques heures par semaine dans son établissement, j’ai accepté en me disant « bon si je trouve mieux ailleurs, rien ne m’empêche de me casser ! »

Me voilà donc en poste dans un lycée privé dans un quartier chic de la capitale. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. En effet, le directeur m’a dit que c’était des élèves sortis du système parce que précoce ou turbulent ou pas adapté à un schéma classique.

Là c’est tout ou rien : soit c’est les pires cas qui soient que même à Argenteuil ils en veulent pas ! soit c’est des gosses de riches que papa il veut pas les mélanger à la populace !

Lundi, je me pointe donc avec une légère boule au ventre. Ben vi, moi je suis pas fait pour faire flic, alors prof dans une lycée de cassos intenables, non merci ! Et je rencontre mes secondes.

À la fin de l’heure, un constat s’impose : si ces enfants (ados ?) sont réellement turbulents, alors ils en gardent sous le pied, parce qu’en une heure j’ai dit un « oh ! » et un « oh, silence ! ». Ça c’est du gosse en crise !

Les premières, c’était encore plus irréaliste, j’avais envie de leur dire « mais allez y, parlez, faite du bruit ! C’est angoissant… »

Moralité j’ai des classes de maximum 14 gamins, tous des Charles-Edouard ou des Marie-Charlotte, tous bien sapés, bien équipés, bien gentils. J’ai déjà repéré les trois rigolos qui font les blagues, et les quelques élèves limite plus intelligent que moi !

Ndlr : oui, se faire reprendre par des gosses de 15 ans sur l’orthographe d’un nom grec, ça fout la honte !


Donc, je pense que mon mi-temps va bien se passer. Bon faut pas que je crie victoire trop vite, parce qu’ils peuvent très bien s’être retenu la première semaine et m’en faire voir dès la prochaine. Mais après avoir parler avec quelques collègues et l’administration, il semblerait que ça soit normal.

Arf, le bonheur d’être un gosse de riche dans une boite à bac. Parce que oui, c’est une vraie de vraie boite à bac. Ils ont 4h de DS toutes les semaines. Et qui qui corrige ? Bibilolo !

Va falloir que je prépare des vrais cours, avec des vrais interros, des vraies études de cas, et tout et tout. En fait c’est plus reposant d’avoir des collégiens, même s’ils sont plus perturbant. Parce qu’en sortant du lycée, je suis vidé d’avoir pu autant parler et réfléchir !

Quoiqu’hurler « silence ! » toutes les trois minutes, ça use aussi…

Allez, j’arrête de me plaindre. Parce que je vais me faire lyncher par ceux qui en chient vraiment dans nos chères banlieues !

Mais juste un truc, quand le rectorat m’enverra dans un vrai collège ou un vrai lycée, avec des classes de 40 gosses qui me menacent de mort (une classe normale quoi !), ben ça va me faire vachement drôle, je vous le dis !



Ps : on ouvre les paris sur un truc : combien de temps va tenir Gauthier avant de coucher avec un de ses élèves ? Parce qu’il y en a quand même des sacrément mignons, et moi l’ado de presque 18 ans, ça me plaît quand même vachement !

Pps : je vais finir en prison…

jeudi 10 septembre 2009

De la sueur, du sperme mais surtout du fun ! part. 4

Suite et fin de ma série débauche de l'été


Parce que La Rochelle ça roxxe et que tu me rappelles une copine brésilienne !

Je vais revenir un peu en arrière. J’ai donc passé deux week-ends sur Toulouse fin août. Le premier, je me rappelle pas, mais j’ai été drôle, et le second on m’a raconté que j’avais été drôle. Mais il faut que j’entre en détail dans le second week-end, parce qu’il roxxe sa mère pluguée au Cap d’Agde !

Le vendredi soir, mon petit frère m’invite à boire un verre avec ses collègues de travail. Une fois sur place, ma belle sœur me tombe dessus et, tout en m’empêchant d’aller m’asseoir, me raconte l’anecdote suivante « y a un mec qui travaillait là où est ton frère maintenant, qui lui a dit qu’il lui rappelait un pote, Gauthier, qu’il l’a pas vu depuis 5 ans parce qu’il vit à Paris, ton frère ne voyant pas pourquoi il ressemblerait à quelqu’un et surtout ne connaissant pas de Gauthier lui dit que non, le mec insiste en disant qu’il a les mêmes traits de visage que ce pote, et là je décide d’intervenir pour lui dire que son grand frère s’appelle Gauthier et qu’il parle peut-être de lui ! Il est con ton frère… »

Ndlr : oui chère belle-sœur, il est con, mais moi c’est mon frère, je l’ai pas choisi, toi par contre tu as décidé de faire ta vie avec, alors c’est qui la plus conne ? (non mais je l’aime beaucoup ma belle-sœur !)


Effectivement, parmi les gens présents, il y a un pote que je n’ai pas vu depuis que je vis à Paris. C’est trop drôle, sachant qu’on a fait les 400 coups ensemble pendant 5 ans. Bref ça fait plaisir, on passe la soirée à parler du bon vieux temps, comme deux vieux que nous sommes !

On finira la nuit chez lui avec une copine, à taper et picoler. Bref, une bonne soirée quoi !

Le lendemain, on décide de se refaire une soirée « comme avant ». Il ramène trois personnes que je connais pas. Je vais donc leur donner des noms pour que vous puissiez suivre la suite de l’histoire. Mon vieux pote sera donc le vieux pote, il y a ensuite l’anorexique et la cramée, deux copines à lui, et enfin le mec qu’on sait pas pourquoi qu’il est là parce qu’on a toujours pas compris qui il connaissait qui sera La Rochelle (vous comprendrez les pseudos plus tard !).

On passe 1h à tourner en ville pour trouver un club qui aille à tout le monde. Mais on n’arrive pas à se mettre d’accord. Je décide de rentrer me coucher, quand l’anorexique (qui bloquait tout ce que je proposais depuis 1h) me dit « non tu restes, t’es trop drôle (oui je sais connasse), choisis on te suis ! ».

Je propose donc d’aller là où j’ai été si drôle la semaine précédente !

J’aurai dû m’enfuir dès que la vestiaire m’a dit « ouh putain, j’ai reconnu ton rire depuis le parking, je me suis dit chouette il revient ce soir ! ». Ça pr »sage rien de bon ce genre d’attente…

Je passe donc dire bonjour à tous plein de gens qui se rappellent de moi comme étant « le mec super drôle de la semaine dernière ». Et je finis par tomber sur le directeur de la boite, que je connais depuis longtemps au passage, qui me dit « Ah, Gauthier, ça fait plaisir, tu sais que… », là je lui coupe la parole, et je fini par « oui je sais, j’étais drôle ! ».

Bref, on picole avec les gens qui m’ont suivi. L’anorexique s’avère donc être très mince et donc sensible à l’alcool, ce qui la rend très drôle apres la première bouteille. La cramée, sa copine, finira cramée comme jamais, je lui ai fait boire des softs toute la soirée, elle était persuadée de boire de la vodka, c’est pour dire !

Mon vieux pote et moi on rigole pendant qu’il tente de draguer l’anorexique qui ne s’en rend pas compte. Il a quand même beaucoup d’humour ce petit…

Et La Rochelle, qu’on se demande toujours pourquoi il est là, me prend la main au milieu de rien, et me dit « tu sais, je suis un peu versé dans l’occulte, et toi je peux te dire que tu es une très belle personne ! ».

Mais bien sûr… On va peut-être faire en sorte de l’éviter lui pendant le reste de la soirée… Malheureusement, l’alcool n’aidant pas, il me retombe dessus avant que je puisse m’enfuir et me sort « tu sais, Paris c’est fini, maintenant il reste deux endroits en France pour VRAIMENT s’éclater : Saint Trop’ et… La Rochelle ! »

J’ai failli tomber !

Quand il a dit ça, mon vieux pote était en diagonale, ce qui fait que moi je pouvais le voir sans que La Rochelle ne le voit, il a entendu ça et s’est mis à rire comme jamais, moi j’étouffais mes larmes pour pas le mettre trop mal à l’aise !

Je me dis que je suis à fond et que plus rien ne peux me déboîter ce soir. On évite de plus en plus La Rochelle, jusqu’à ce que la Cramée me dise « mais tu sais, La Rochelle, il tape, il doit en avoir, tu devrais lui demander si tu aimes ça ! »

QUEUHOUHA ????

Je vais donc pour causer farine avec La Rochelle, quand il me prend de court et me dit avec son plus beau sourire : tu sais tu me rappelles une copine brésilienne…

...

Je n’ai pas entendu la fin de la phrase, j’ai tellement ri, qu’il a fallu que j’aille prendre l’air. Je n’ai jamais pu lui demander ce que je voulais lui demander, en fait je ne lui ai plus adressé la parole de la soirée de peur de mourir d’un fou rire incontrôlable.

De toute façon, quoi qu’il ait eu à vendre, ça paraissait trop fort pour ma petite personne, parce qu’il était quand même grave perché le petit !!!!

La soirée tirant sur sa fin, je ramène tout le monde, et avec le vieux pote on se dit qu’on aimerait bien passé en after. Un truc sympa, des filles pour lui, des mecs pour moi, de la bonne électro, du champagne et de la farine animale transgénique !

Etant persuadé que ça n’existait plus sur Toulouse, on tente quand même un club indiqué par un patron qu’on connaît. Arrivé sur place, il s’avère que si, les after nawak existent toujours sur Toulouse. En moins de 10 minutes je suis en train de papoter avec la patronne (excellente au passage), je fais une révérence à la dijette qui roxxe sa mère la pute en envoyant du bois, je trébuche sur un mec beau comme un dieu qui demande un bisous pour me faire pardonner. Bref tout va bien.

Mon vieux pote me dit « bon on chope ? », comprenez qu’on chope d’abord de quoi s’amuser et ensuite des gens pour s’amuser avec ! Je lui dis « mais comment tu veux que je fasse ? je connais plus personne ici moi ! ». Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que je tombe sur le mec qui m’a fait mon premier trait, il y a de cela bien bien longtemps.

Je vous passe les détails… On fini par sympathiser, lui avec une bombe femelle, moi avec une bombe mâle. On leur propose de nous suivre en after chez lui, ils ne veulent/peuvent pas. Le club va fermer, on s’arrache donc chez lui en feujs.

Je suis rentré chez moi à 16h ce dimanche-là, avec plein de fous rires dans la tête. Y a pas à dire, ça fait du bien quand même des soirées comme ça !

Mais je vous rassure, j’ai été bien puni, parce que le soir même je devais me taper 1h de route pour aller manger chez mon frère avec toute la famille. Quand ils m’ont vu débarquer, ils n’ont pas osé demander ce que j’avais pu foutre de ma nuit !



Voilà donc un résumé de mes soirées les plus mémorables de l’été. Il y aurait de quoi écrire un livre avec tout ce que je n’ai pas raconté, mais bon, je trouve que l’échantillon est bien représentatif finalement !

Prochainement je vous ferai un résumé de mes passionnantes aventures avec l’administration, et sûrement un résumé de ma rentrée (au moment où vous lisez ça, je suis rentré depuis plusieurs jours, mais en fait j’ai écrit ces lignes il y a un petit moment maintenant !).

We are golden

Mikaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!

(je l'aime, je l'aime, je l'aime, je l'aime !)

Kiki sait quand il fait une tournée ? Et kiki m'invite au concert ? (suis pauvre en ce moment...)

mercredi 9 septembre 2009

De la sueur, du sperme mais surtout du fun ! part. 3

La suite d'hier...


Gauthier, tu es drôle.

De passage à Toulouse après mon périple perpignanais, je sors avec Océane. On se ruine bien la tronche, mais sans trop s’en rendre compte. En fait, on a changé d’endroit 3 fois dans la soirée, et à chaque fois il fallait bien 30 minutes pour trouver le club.

Moi, je sens quand je commence à être trop bourré, je m’arrête avant de perdre toute notion de temps et d’espace. Mais là, je sais pas pourquoi, je l’ai pas vue venir. Je me suis retrouvé dans le 3ème endroit de la soirée sans savoir trop pourquoi (ah si, j’ai proposé qu’on aille là pour rire ! qu’est ce que j’ai pas dit…), et je n’en ai aucun souvenir.

Tout ce que je sais c’est que le lendemain, je me suis réveillé chez mes parents avec un mec dans mon lit. Il était moche, mais moche, une horreur… Et devant l’absence de sous-vêtement et la présence d’accessoire tels capote et gel, j’ai supputé, à raison, qu’on avait copulé !

C’te honte !

Je le fous dehors, non sans vérifier au passage qu’il n’y a aucun membre de ma famille dans les parages, on est quand même dimanche, et ils sont censés être tous là ! Mais la chance me sourit des fois, et il a réussi à sortir sans croiser personne !

Océane m’appelle le lendemain et me dit « au fait, bravo, t’es parti avec le plus moche de la soirée, une performance à souligner !!! ». Merci connasse, ça t’aurait fait mal au cul de m’en empêcher ? Elle répondra juste que c’était trop drôle pour qu’elle puisse envisager de se priver de ma tronche après coup !

Elle décide de me raconter la soirée, je suis abasourdi, je me souviens de rien, genre on me raconte la vie de quelqu’un d’autre. Ça faisait longtemps que ça m’était pas arrivé ! Surtout que normalement, si je suis trop bourré, je tombe, mais là non, j’ai parlé, dansé, fait des blagues, et au final j’ai fait rire tout le monde.

Mais attention, comme Océane le précise « on se moquait pas, non tu étais juste trop drôle dans le bon sens du terme, tu as tué tout le monde ! ».

De toute façon, je me souviens pas, donc elle peut bien raconter ce qu’elle veut !

Le week-end suivant, comme je suis un warrior, je décide d’y retourner. Et bien figurez-vous qu’elle avait raison, tous les gens que j’ai croisé m’ont dit la même chose « non mais de toute façon, la semaine dernière, tu étais juste trop drôle ! ».

Je devrais me reconvertir…



La suite et fin demain...

mardi 8 septembre 2009

Ahahah, j'ai trop honte...

Merci Grenouille de m'avoir fait découvrir ça cet été. Maintenant que je suis entouré d'ados à nouveau, je n'arrête pas de regarder le clip en me disant "mon dieu, mais ils sont vraiment tous comme ça dans mes classes..."

...

Et je me marre !!!!

Enjoy :


De la sueur, du sperme mais surtout du fun ! part. 2

La suite d'hier...


Une soirée qu’elle fut humide.

En vacances à Perpignan, MisterBitch faisant un régime qui exclut l’alcool, 7h48 et moi-même sommes sortis sans lui. Le mercredi soir, on retrouve dans la boite du coin (la seule boite du coin de toute façon), un pédé parisien en vacances dans le secteur.

On boit, on s’amuse, on parle avec tout le monde. Bref une soirée normale à Gauthier-land.

Vers 5h du mat’, le patron vient me dire qu’il faut décamper parce que les flics sont devant la porte et qu’il aurait du fermer il y a déjà 10 minutes. Ok, on file. Arrivé sur le parking, je suis censé prendre la voiture avec 4g dans chaque bras. Mais, le camion de messieurs les flics est garé juste en face de moi, et je sens que si je n’arrive pas à ouvrir ma portière ils vont suspecter que je suis complètement cramé.

Qu’à cela ne tienne, on est à Argelès, il fait super bon, même à 5h du matin, et la plage est à 100 mètres. Je propose à 7h et notre copain de beuverie de vacances d’aller marcher sur la plage, le temps que je redescende et que surtout les flics aillent au lit !

Là, on a fait une énoooooooorme erreur sans s’en rendre compte ! On s’est déchaussé pour mettre les pieds dans l’eau.

Il fallait pas…

Oh que non !

Pourquoi me direz-vous à très juste titre ? Et bien tout simplement parce que vous prenez un gaugau et une 7h bien cramés, une température de l’eau supérieure à la température de l’air et une plage déserte, ça vous donne quoi ?

Deux baleines en petites tenues qui foncent dans l’eau après avoir jeter tous vêtements sur ladite plage !

Je me suis donc retrouvé en boxer, et 7h en string à faire des ploufs orgasmiques à 5h et quelques du matin devant un pote médusé par tant de bêtise humaine. Il a bien tenté de nous dire « mais vous allez choper la crève en sortant, et puis vous avez pas de serviette, et vous êtes à 15 km de l’endroit ou vous dormez ! », nous on lui répondait juste « mais arrête de réfléchir, fous toi à poil et viens avec nous ! »

Rien que d’y penser, j’en frémis, c’était une sensation géniale de se baigner comme ça. dire que j’ai attendu 28 ans pour le faire dans la mer (la piscine à poil bourré, c’est fait depuis longtemps, j’ai été ado dans le sud de la France, je rappelle !).

Des garçons sont venus nous rejoindre et on s’est baigné à une petite demi-douzaine, pendant une petite heure. C’était bien rigolo.

Le truc le plus fun fut quand même l’employé de la ville d’Argelès qui nettoyait la plage. Vous savez, ces gros tracteurs qui fouillent le sable pour enlever mégots et autres seringues infectées ? Ben il y en avait un au moment où l’on se baignait.

La plage étant immense, le mec aurait dû passer devant nous toutes les 20 minutes grand max, le temps de couvrir toute la longueur. Mais voilà, une fois qu’il a vu 7h topless en train de faire des ploufs, il a buggué.

Avis à la population : le jeudi suivant, cette portion de plage était plus nette qu’un bloc opératoire. Le mec a fait une dizaine d’aller-retour sur 100 mètres juste devant nous pour bien se rincer l’œil !


Pervers va…

Une fois que le pervers s’est barré, on est donc sorti de l’eau. Et voilà comment j’ai traversé Argelès en boxer humide suivit d’une 7h pas très fier de le faire en string humide, tee-shirt trop court et talons hauts !

Le groupe de jeunes qu’on a croisé à la sortie de la plage n’a toujours pas du s’en remettre !

On a foutu le chauffage à fond dans le voiture, et on est rentré comme ça, priant pour pas croiser des flics. Ben vi, on était quand même toujours bourré, et de surcroît quasi à oilpé et trempés !

Arf, la jeunesse…

Mais je recommence ça quand vous voulez !



La suite demain...

lundi 7 septembre 2009

De la sueur, du sperme mais surtout du fun ! part. 1

Après vous avoir bien fait déprimé avec mes problèmes existentiels de l’été, je me dois de vous raconter la partie sex, drugs and rock’n’roll !

Donc comme vous avez pu vous en douter, je suis pas mal sorti depuis que j’ai fini de bosser. Je ne peux pas vous faire une liste exhaustive de tout ce que j’ai pu faire en deux moi pour deux raisons, premièrement ça serait trop long, et puis deuxièmement je ne me souviens pas de tout !

Je vais tenter un ordre pseudo chronologique en revanche.


Les meilleurs ne sont pas français.

Après le départ de MisterBitch, je n’avais plus de coupaings capable de me suivre tous les soirs, et moi j’avais très envie de sortir tous les soirs. Un dimanche, je vais donc au Banana tout seul, j’avais promis à un pote de passer pour son anniversaire, il y avait en plus une soirée spéciale, donc bon, je devais passer faire un bisous à la bouteille de champagne qui m’attendait…

Le chauffeur de taxi, en me déposant, me fait remarquer que je suis attendu par deux bombes sexuelles qui sont tout sourires. Je m’esclaffe que je ne les connais pas, et qu’elles doivent chercher un taxi. En sortant, je leur dis donc qu’il est libre et qu’elles peuvent l’enfourcher pour rentrer. Elles ne parlent pas français, qu’à cela ne tienne, je suis totally fluent après tout !

On papote deux secondes et elles me disent qu’elles sont ukrainiennes et qu’elles cherchent un endroit pour sortir dans le centre. On leur a indiqué la rue Saint Denis, mais voyant la populace, elles n’osent pas. Forcément, elles ont 18 ans, sont gaulées comme des couv de mag, habillées comme des putes de l’est. Forcément, ça serait risqué de déambuler de la sorte rue Saint Denis.

Je leur propose de me suivre dans une boite à tafiole, ça les amuse, et elles m’accompagnent. La soirée se passe donc à papoter en anglais avec mes nouvelles copines. On boit, on se marre, bref, une bonne soirée. A la fermeture, je raccompagne ces demoiselles (ben vi, suis galant moi !), et je file en after.

Une fois dans le club, je retrouve des gens que j’avais pas vu depuis mathusalem plus 20, on papote, on boit, bref tout va bien. A un moment, mon regard se perd dans la foule (je devais commencer à être bien cuit), et j’accroche celui d’une très jolie fille qui semble passablement dans le même état que moi. On se sourit, et je vais donc me présenter.

Elle est russe, avec une copine moscovite, elle parle super bien français, j’apprendrai par la suite qu’elle est fille de diplomate, et a fait tous les lycées français de la terre pendant sa scolarité, papa ne jurant que par les lycées français !

Elle me présente ces potes, ça parle russe et anglais, allez hop, j’upload le disque « english forever » et je me remets à causer la langue des rosbeefs. Dans le lot y a un joli garçon, il est américain, 19 ans, fils de diplomate aussi, ayant principalement vécu sur la 5th avenue (prononcez « faïfe aveuniu » pour faire style). Il est sacrément beau, et sacrément cramé.

La soirée commence à tirer vers la fin, quand le beau américain cramé me demande de jouer le rôle de son petit ami pour éviter que les autres le fasse chier. Je lui dis « ok mais uniquement si après on couche ensemble ! Faut bien que ça me rapporte quelque chose… », il acquiesce de suite !

Je ne sais pas si c’est mon charme naturel ou l’alcool qui le faisait parler, mais bon, m’en fous, le but c’est qu’il finisse autour de ma bite !

On finit par s’arracher, je le fous dans un taxi pour chez oim. Il s’endort dans le taxi, j’ai vachement du mal à le réveiller à destination, il se casse la gueule dans la rue, il se vautre dans mon appart. Bon, là, c’est clair, si je trouve pas quelque chose rapidement, je peux faire une croix sur ma folle journée de sexe avec ce bel adonis.

Je sors donc un reste de farine animale du fin fond de mon sac, et lui propose d’en prendre un peu pour qu’il se réveille. Il s’avère que ce garçon aime bien ce genre de pâtisserie. Tu m’étonnes !

Ça l’a tellement bien réveillé qu’il s’est transformé en sketch vivant. Il s’est mis à parler, parler, parler, j’en pouvais plus de rire. Et moralité, on a passé la journée à papoter en écoutant de la musique de merde et en regardant des films débiles, le tout jusqu’à 17h, jusqu’à ce que votre serviteur décède.

Lui est rentré, sans que je ne puisse m’introduire (sniff, mais pas tant que ça, finalement j’avais plus envie), et il m’a proposé de se revoir le soir même pour recommencer. J’ai dit oui, puis j’ai dormi, puis finalement je l’ai jamais rappelé. Une fois la descente commencée, je ne pouvais plus rien envisager d’autre que de rester au fond de mon lit à maugréer !

Bref, une belle soirée pleine de gens d’ailleurs, et ça, c’est ce que je kiff le plus à Paris !




La suite demain...

vendredi 4 septembre 2009

Debrief’, part. 3

La suite de l'article d'hier...


Génial, mes parents divorcent !


Quand je suis rentré en juillet, j’ai pas trop vu mes parents. Ils sont resté quasiment tout le temps dans leur maison de campagne. Ce qui fait que j’avais la maison de Toulouse pour moi tout seul !

Ndlr : cette dernière phrase pourrait présager une période d’euphorie, de barbecues endiablés avec des potes, de partouzes géantes dans le lit des parents. Mais bon, premièrement j’ai plus 18 ans, et vivre seul, je connais, donc pas besoin de transformer la demeure familiale en boite de nuit, et deuxièmement il me reste deux amies sur Toulouse, donc bon niveau « viendez les copains, c’est la teuf ! », je suis en reste…


Moralité, quand j’ai pris la mouche à cause du voisin et de la descente en rappel dans les gorges de Marie-Caroline, je me suis dit que vivre avec eux, ça serait pas si mal en fin de compte. Surtout que mon petit frère, qui était rentré passé l’été avec eux, avait retrouvé un appart pour début septembre. Donc j’aurais même pas à m’engueuler avec lui pour le partage de la salle de bain, et ça, ben, c’est vachement chouette !

Mais voilà, cette fois, ils ne sont pas en vacances, je les ai donc supporté à temps plein pendant 10 jours. Et putain, 10 jours, c’est long.

Un soir, je fume un joint avec mon frère sur la terrasse et là il me dit :

  • Mais tu sais, c’est impossible de vivre avec eux !
  • Tu as trouvé l’été long ? Mais c’est bientôt fini, tu as ton appart la semaine prochaine.
  • Oui, mais je te le dis au cas où…
  • Au cas où quoi ?
  • Attends, suis pas con, tu passe 1 mois complet ici dans ton été qui n’en compte que 2, et tu veux me faire croire que tu penses pas revenir vivre ici quelques temps ? Je suis pas con, on t’as jamais autant vu depuis que t’es parti à paris…
  • Ah…

Il est pas con mon petit frère… On a donc parlé de mes envies de sud et de fuite de la vie parisienne. Il m’a raconté son été avec les vieux, et j’ai entrevu que ça serait sûrement plus dur que ce que je le pensais.

Il faut donc savoir, pour ceux qui débarquent, que depuis presque deux ans maintenant, mes parents son en procédure de divorce. Procédure que je trouve vraiment, mais alors vraiment trop longue, au vue de l’énergie que tout le monde dépense à se taper dessus dans c’te famille de débile !

Bref, ce qui coince c’est la séparation des biens, une fois qu’ils seront d’accord il pourront recommencer une vie loin l’un de l’autre. Mais en attendant ils vivent toujours sur le même toit (parce que personne ne veut laisser la maison à l’autre), et donc ça fritte grave !

Et c’est affolant comme mes parents peuvent se détester au final. Je m’en étais pas vraiment rendu compte, parce que par téléphone ils essaient d’atténuer je pense (sauf quand ils m’appellent juste après une dispute, là on atténue rien, on en rajoute même) , mais en live, ils sont nature !

Je nous ai donc projeté, ma déprime et moi, dans cet univers de fiel et de coups bas pendant les prochains mois.

Verdict : je préfère mon voisin !


Résumé et perspectives

Partir m’installer à Toulouse chez mes parents pour me refaire une santé financière, nasale et hépatique est donc une fausse bonne idée.

Comme le disent Océane et Emma : « déménager pour fuir tes démons ça n’avance à rien, règle tes problèmes en y faisant face pour une fois ! »

Merci les filles, ça m’aide ! (mais je les aime quand même parce que bon elles ont raison ces putes en plus)

Je me suis donc fixé une date butoir : le 30 septembre. Si le 30 septembre, je n’ai pas trouvé un taff à temps complet ou deux mi-temps, je m’en fous, mais quelque chose qui me permet de vivre convenablement, je rends mon appart et je vais vivre avec ma mère. Puisque comme la vie est bien faite, mon père quitte le domicile familial le 1er octobre, ça on en est sûr de sûr !

Je prendrais un remplacement dans la région ou un job du genre, le temps de retomber sur mes pieds.

Si jamais je reste à Paris, il va falloir que je me fasse violence sur deux points : les dépenses et la défonce. Mais là je n’ai pas de recette, pas de plan, rien que mon envie de changer deux trois choses dans ma vie, mais aucune réelle volonté de le faire au final !

Voilà, j’ai fait le tour de tous les trucs bien chiants et bien saoulant qui me sont passés par la tronche cet été. Maintenant que tout le monde déprime bien, je vais vous raconter le côté fun. Ben vi, y a eu du fun, et du lourd ! Accrochez vous, c’est parti.



La suite bientôt...

jeudi 3 septembre 2009

Debrief’, part. 2

Suite de l'article d'hier...


Le chômage, un état d’esprit, un choix de vie !

Juste après ma semaine en enfer fin juillet, je remarque un message sur mon répondeur, il était là depuis quelques temps sûrement, j’ai passé quelques jours à ne pas me souvenir comment fonctionnait l’iPhone !

Le message disait quelque chose comme ça :

« Bonjour Monsieur Gauthier, je suis M Bidule-truc, directeur du lycée Machin-chose, j’ai trouvé votre CV en ligne, et comme je suis à la recherche d’un professeur pour la prochaine rentrée, j’aimerai vous rencontrer ! »

Ah bon…

Ben si maintenant on trouve du travail sans en chercher, mais où va-t-on ?

Ndlr : Le premier qui répond « Dans ton cul ! », je le sodomise avec la Senseo que MisterBitch m’a prêté !

Le lendemain, j’étais donc tiré à quatre épingle dans le bureau du proviseur d’un lycée privé dans un quartier chic de la capitale. Et après 1h d’entretien où il ne m’a ni demandé mon extrait de casier, ni mes diplômes, je suis reparti avec l’emploi du temps pour la rentrée 2009.

J’ai donc un mi-temps pour la rentrée, ça s’est sûr, il faut juste que j’en trouve un autre vu que je n’ai pas un mi-loyer à payer mais bien un complet !

Ndlr : je pourrais être un pédophile en probation avec un CAP charcutier, il m’aurait engagé quand même vu qu’il n’a rien vérifié ! Ça m’angoisse sur le type de gamin que je vais avoir… Ou alors, c’est les parents qui devraient angoisser, sachant ce qu’ils payent, on m’engage, moi, pour m’occuper de leurs rejetons privilégiés ? Je me gausse…

Entre-temps, j’ai décidé de relancer la machine à CV, j’en ai envoyé je ne sais combien au MAE (ils recrutent plus de contractuels que de fonctionnaires, merci Sarko !).

Je me dis qu’il faudrait que je relance certains contacts politiques, à supposer qu’ils se souviennent de moi… À ce propos, ça n’a rien à voir, mais mon ancien député de chef m’a envoyé une carte postale de son lieu de vacances, ça m’a fait hurler de rire ! J’aurais pu lui envoyer un mms de mes pieds dans l’eau si j’avais su !

Bref, la vie pro, elle est en route, mais elle a encore besoin de quelques bonnes nouvelles pour éviter de mal finir la prochaine catégorie.


Ma vie à Paris ?

Cet été fut riche en rebondissement dans le feuilleton préféré des français : mon voisin psychopathe et moi.

Après m’avoir cassé la tronche sur le pas de ma porte en mars, je ne l’avais quasiment pas revu. Je pense qu’il devait se faire petit suite à mon dépôt de plainte. Après une confrontation bien déplaisante en juin, il a, semble-t-il, repris du poil de la bête.

En effet, on est revenu à nos habitudes, à savoir qu’il vient frappé deux fois par jours à ma porte pour me déverser un flot ininterrompu d’insultes en tous genres.

Quelques exemples pour vous aider à vous faire une idée :

Un matin, quelqu’un sonne à 7h30, ça me réveille mais je ne vais pas ouvrir. Le soir, mon voisin psychopathe sonne aux alentours de 21h30, cette fois j’ouvre. Il me dit que je fais du bruit, que je l’empêche de dormir, que je suis insupportable, mal élevé, etc… Je m’offusque de la chose, en précisant que je venais de passer 35 min dans mon bain et que de toute façon à 21h30 j’avais encore le droit de pisser sans lui demander son avis ! Là il me dit qu’en fait je l’ai réveillé la nuit précédente, et que c’est pour ça qu’il est venu sonner à 7h30, pour me réveiller et me faire comprendre à quel point c’est désagréable ! Donc, en fait, j’ai dû me lever dans la nuit pour pisser (je ne vois pas d’autre explication, à moins qu’il y ait eu une teuf organisée dans ma cuisine sans que je m’en rende compte), et monsieur sonne avant de partir bosser pour me faire chier ? Ça présage rien de bon…

Effectivement, mon sentiment fut vérifié, le mois qui suivi fut riche en intervention du voisin ! Un soir, il revient me voir pour me dire que j’ai fait du boucan toute la nuit et qu’en plus je ne suis pas allé ouvrir quand il a sonné pendant plus de 15 minutes. En fait je n’étais pas là cette nuit-là, il pouvait effectivement sonner tout ce qu’il voulait. J’en ai profité pour lui dire « vous voyez, tous les bruits de l’immeuble ne viennent pas de chez moi ! »

Un matin, je rentre d’after avec Bradshaw et Baron Rouge, comme la veille il y a eu une énorme soirée dans mon immeuble et qu’aucun flic n’est venu, j’ai supposé que le psychopathe était en vacances. Raté, il était bien là. Il vient donc m’insulter, et on discute cette fois (en fait je me suis pas énervé, et je sais pas pourquoi mais ça a fini par le calmer et donc on a pu causer). Je lui fais remarqué qu’il appelle les flics quand je vais pisser, mais que quand un voisin invite 50 personnes sur son balcon jusqu’à 3h du mat’, que les gens hurlent et que la musique est à fond, il ne dit rien ! Bref, j’en viens à apprendre que c’est sa grosse qui lui fout une pression d’enfer pour qu’il n’y ai aucun bruit dans leur appart parce qu’elle fait des migraines. Je comprends au passage pourquoi tous les volets sont toujours fermés chez lui. Je lui fais remarqué que je ne fais pas de soirée chez moi, qu’il n’y a pas de bruit, si ce n’est le bruit de mes pas ou des portes ou du lit qui grince (^^). Il reconnaît qu’il n’aurait jamais dû me frapper et qu’il s’y est très mal pris avec moi à toujours appeler la police et envoyer des lettres anonymes plutôt que de venir me parler. Je suis tellement content de cette discussion, que je me dis que les ennuis sont finis et qu’on va pouvoir vivre en bonne intelligence (je promets de pas faire de soirée, chose que je fais déjà depuis plus d’un an au final, et il promet de pas venir me faire chier dés que je pète au lit !).

Forcément, ça n’a pas marché. Un dimanche, je suis assis sur mon canapé en train de discuter avec un garçon, il est 8h du matin, il n’y a aucun bruit dans l’appart, mais il vient quand même sonner. Là on s’est violemment engueulé, parce que franchement c’était de l’abus complet ! S’en ai suivi des menaces, des coups dans ma porte, et cerise sur le gâteau il a sonné chez moi toutes les demi heure jusqu’à 13h pour, je cite « me pourrir mon dimanche ».

J’ai caqué, mais complet. Je suis parti de chez moi en courant, avec ma valise sous le bras, j’ai prévenu mes gentils voisins qu’il m’avait menacé (au cas où il me saignerait dans l’escalier), je suis parti chez 7h48 avant de prendre le train pour m’enfuir dans le sud pour un temps indéfini.

J’ai tellement flippé au final, que je ne voulais pas revenir. Je voulais retourner vivre chez mes parents, le temps de mettre quelques sous de côté en bossant dans le secteur, puis reprendre un appart. J’envisageais même de retourner vivre de façon plus définitive dans le sud et de quitter Paris.

Mais voilà, il y a un autre paramètre que je n’avais pas pris en compte : mes parents !



La suite demain...

mercredi 2 septembre 2009

Petit film plein de bonheur

Je viens de tomber sur ce film qui fait parti d'une collection de 5 films pour lutter contre l'homophobie. En général c'est plutôt chiant ces trucs d'auteur pour soutenir une cause... Mais là c'est tout simplement drôle, alors voilà, je fais tourner !


Les incroyables aventures de Fusion Man :


Twitter me voilà !


Bon, ben j'ai craqué, j'ai un twitter... Comme si j'avais que ça à foutre, ça va encore me bouffer du temps... Arf...

N'hésitez pas à me suivre là bas!

http://twitter.com/AbsolutGauthier

Debrief’, part. 1

Bon, j’ai bien glandé pendant mes vacances, il faut donc que je vous raconte un peu, et surtout que je vous parle de ma vie à venir. Attention, ça risque d’être un poil long (ou alors je vais en faire plusieurs articles, je sais pas encore).

On va essayer de faire des catégories, histoire de pas trop s’éparpiller…


Piqûre de rappel : fin d’année scolaire et début de vacances.

A la fin de l’année, j’étais assez nostalgique de mes gamins. Finalement ça c’est plutôt bien passé ce petit stage dans la maison éducnat’, et je me suis senti tout bizarre quand je me suis rendu compte que ça me plaisait bien !

Mais j’en suis vite revenu, si j’ai autant apprécié ces 4 mois de taff, ça vient surtout du fait que, premièrement, je n’avais pas bosser depuis 1 an, et oui, au bout d’un moment, le boulot ça vous manque (essayez, vous verrez), et deuxièmement, je savais que c’était pour 4 mois maximum, et qu’après je devrais trouver autre chose, peut-être un taff pour lequel j’ai vraiment fait les études adéquat (genre dans la politique quoi, soyons fous !).

Moralité, arrivé début juillet, je me suis pris un retour de bâton mémorable. Déjà, ça fait un petit moment que je déprimais grave avant de retourner au taff, et en fin de compte je n’ai jamais arrêté, je suis juste passé en mode euphorie. Et qu’est ce qui vient après l’euphorie ? Ben la chute…

Et la chute fut relativement mémorable.

Pour éviter de me jeter par la fenêtre, je suis parti me ressourcer dans ma famille (Cantal et Toulouse), ça m’a fait du bien, ça y a pas à dire.

Mais voilà, toutes les bonnes choses ont une fin, et comme je me suis bien mis la tête sous le sable pendant 4 mois, ben je me suis retrouvé face à des choses difficilement gérables au final. Mais ça mérite une autre catégorie.


Débauche mon amour, je me vautre en ton sein…

La semaine de mon retour à Paris fin juillet, je suis sorti du mardi au samedi non-stop. Je suis resté bourré et perché pendant près de 6 jours au final. Et 6 jours de défonce, ben ça sous-entend rien de bien bon.

Je me suis retrouvé à gérer une descente des enfers… Déjà que moi les descentes, je suis pas fan-fan-fan (surtout que bon, je gère mal quoi), mais là, c’était épique. Toi aussi tu veux avoir des pulsions suicidaires pendant un mois ? Vis ma vie de drogué !

Bref, j’en suis arrivé à un point où je n’arrivais plus à me dire « mais c’est pas grave Gauthier, tout ça c’est juste chimique ! ». Non quand tu en es à ta deuxième semaine d’insomnie jonchée de cauchemars éveillés, tu ne peux plus te dire que c’est « juste » chimique, tu craques, point barre.

J’ai donc passé un mois très drôle au final (je me suis pas rendu compte que le soleil se levait entres autres) et que j’ai rencontré plein de gens aussi rigolos que moi (des drogués quoi). En même temps, je suis très fier de moi, ben vi, je suis toujours en vie (et je suis toujours une insulte à ceux qui meurent bêtement, comme en essayant de changer une roue sur le periph’ ou en glissant sur une capote pleine…).

J’ai bien dépensé plein d’argent que j’avais pas encore, que j’allais avoir, que j’avais eu, mais que de toute façon je n’avais pas…

Là il faut rajouter un sous-titre (ou une catégorie comme vous voulez), pour comprendre la suite et attaquer le mois d’août.


Le chômage, un état d’esprit, un choix de vie !


La suite demain...