vendredi 31 août 2007

Semaine éprouvante (podcast)

Il y a 10 ans


Il y a 10 ans, une obscure princesse, ex future reine d'Angleterre, mourrait dans un accident de voiture sous le pont de l'Alma. Peut-être que vous ne vous en souvenez plus, donc je tenais à vous le rappeler aujourd'hui.

Lady Di, c'est son nom, est morte dans la nuit du 31 aout 1997 avec son compagnon du moment Dodi al Fayed, riche héritier saoudien.

Elle avait divorcé quelques années auparavant de son presque royal époux, le Prince Charles, héritier de la couronne d'Angleterre. Elle a eut deux enfants, William et Harry.


Oui, bon, ok je suis pas drôle. Mais merde, on en parle que de ça en ce moment alors ça me gonfle un peu...

Je suis gay, donc je suis censé être en admiration devant tout ce qui touche la "people princess" comme l'appelait Tony Blair. Et ben non! Bon ok sa vie n'a pas été toujours drôle, ok elle en a chié, et personnellement je n'aurais pas tenu 10 min dans sa peau. Mais moi je ne suis pas issue de la noblesse, je n'ai pas épousé l'héritier du trône de sa très gracieuse majesté, je n'ai pas des milliards dormant aux quatre coins du monde, et surtout, je ne suis pas blonde!

Alors qu'on ne vienne pas me rabattre les oreilles avec des "mais oh la pauvre, que c'était pas facile, mais imagine un peu comme tout le monde était méchant avec elle, pauvre pauvre pauvre petite fille riche". C'est le genre d'excuse qu'on peut servir pour une cruche du genre de Paris Hilton, mais qui ne tient pas pour une Lady Di qui manipulait les médias juste pour baiser un médecin pakistanais.

Comment se faire lyncher en deux minutes par une foule en furie: chier sur la princesse Lady Di en public ;)

Tout ça pour dire, que oui c'est bien triste, que oui ces enfants méritaient d'avoir leur mère plus longtemps à leur côté, que oui elle a un peu foutu le boxon dans la famille royale accablée par des siècles de traditions, oui elle était certainement l'incarnation du glamour, et oui, je pense, que dans 50 ans on en parlera encore.

Elle restera comme Marylin, comme Grace, ou comme Jacky, une femme au firmament qui en fit rêver des millions d'autres.

Mais ne me demandez pas de pleurer sur sa pauvre vie et sur sa triste mort! Moi si je me crash sous le pont de l'Alma, ça m'étonnerai que 10 ans après on diffuse ma messe du souvenir en direct sur toutes les tv du monde!

Non mais...


mercredi 29 août 2007

Le monde est moche

Pas que le monde d’ailleurs. Les gens sont moches. Et ma récente réinsertion dans le monde professionnel ne fait que renforcer ma conviction que la majorité des gens sont moches, et en plus ils puent ! C’est le deuxième effet RER…

Ça c’est de l’intro ! Quand je vous dis que je sombre dans la grande littérature (ahem, premier qui fait une réflexion c’est la tarte dans sa gueule ! ok ?). Bref, comme je ne suis entouré que de moches qui puent et qui ont le quotient émotionnel et intellectuel d’une moule cuite, je me trouve des exutoires.

Non, je ne parlerai pas de mes collègues, bien qu’ils mériteraient que j’ouvre un autre blog rien que pour tout ce qu’ils me font subir du matin au soir, 35h par semaine (plus les heures sup). non je parle juste d’une constations générale (les ami(e)s ne vous vexés pas, vous savez très bien que je vous ai casté d’abord sur le physique, l’alcoolisme aussi, mais d’abord sur le physique)

Bref, mon exutoire est magique, tant et si bien que je me prends à m’en servir pendant mon travail (non je ne passe pas ma journée sur des sites de cul à me pougner sous le bureau…). Vous connaissez sûrement d’ailleurs, et si vous ne connaissiez pas, vous aller me remercier.

Il s’agit d’une marque de fringues de sport, qui se décline aussi en maillots de bain, et en sous-vêtements.

Cette marque magique c’est Aussiebum.

Pourquoi elle est plus magique qu’une autre ? À cause de ses pubs. Un vrai bonheur, toujours renouvelé. Et en plus ils ont l’intelligence de cibler les gays (oui ben je ne vois pas d’autres explications), parce que les models, arf, comment dire, ils sont bandants (ben vi mais je ne vois pas comment le dire autrement)

Alors voilà, tous mes fonds d’écran sont issue du site. Et je me prends à rêver que les models se matérialisent dans mon salon, ou que je me retrouve sur une plage australienne au milieu de tous ces garçons souriants.

Et moi, ben ça me fait du bien dans mon petit cœur. Les mecs beaux ça existe, ailleurs, loin, inaccessibles, mais ils existent. Et ça fait du bien de le savoir.

Une sélection de mes photos préférées, et je file me coucher, enjoy !





Ps : oui ben je vais pas non plus vous pondre un article intéressant tous les jours, faut pas que je vous donne des mauvaises habitudes…

mardi 28 août 2007

Divine papillon

Mais où sont mes buffallos ? Où sont mes copines d’antan ? Où est passé ma pétass’attitude ? Je vieillis, je m’hétéroïse, j’en ai honte…

Oui j’ai eu une grande période certifiée « poufiasse inside ». Je m’habillais chez Mango, j’étais monté sur 10 cm compensés, je mettais du noir autour de mes yeux, de la couleur dans mes cheveux, du noir sur mes ongles (long !). Quand je regarde les quelques trophées que je garde de cette époque (ceux que ma mère n’a pas encore brûlé et que j’ai pu sauver), une sentiment de honte m’envahit.

Comment as-tu pu te promener en pleine après-midi affubler de la sorte ?


Et je me dis que je ne me rendais pas compte des regards, de ce que les gens disaient dans mon dos, et que si je faisais ça c’était pour me protéger du monde. Comme l’anorexique arrête de manger, comme le gothique se couvre de noir, comme le toxico prend sa dose, la tafiole se farde de rose à paillette…

Ça vous fait sûrement rire, mais la souffrance est la même, surtout comme dans mon cas quand on mélange tout (cf. paragraphe précédent). Comme dirait l’autre, quitte à partir, autant partir avec panache !

C’est ce que j’avais décidé, j’étais un papillon, je m’approchais de la lumière, je me brûlais, mais j’en redemandais toutes les nuits, tous les jours, tout le temps. J’ai honte de mon corps ? Autant le couvrir de strass. J’ai peur du regard des autres ? Autant traverser la place en défilant, telle une princesse, divine, aérienne, somptueuse…

Le féminin s’impose à la tafiole mal dans sa peau, comme la bière s’impose au père de famille une fois passé 35 ans : je grossis ? Ok, autant me bourrer de bière du matin au soir, je saurais pourquoi j’ai ce ventre…

Je suis un peu trop sensible ? Autant me la jouer Priscilla folle du désert, qu’ils aient vraiment des raisons de médire…

Mais voilà, on a pas 20 ans toute sa vie, et malgré les efforts certains que j’ai pu faire pour mourir jeune, je dépasse les 25 et glisse lentement, mais sûrement, vers les 30. Je grossis, je fatigue, je redécouvre la honte, sentiment inconnu pendant ma parenthèse enchantée.

Aujourd’hui j’ai repensé à toute cette période, et non seulement je me suis rendu compte que je n’avais pas honte d’avoir été ce que j’ai été, mais j’en suis fier. Oui, et même très fier. Et ça m’inspire cette petite métaphore sur ma vie.



La chenille adolescente s’est transformée en un magnifique papillon. Le papillon a papillonné, il s’est brûlé les ailes à la lanterne des excès nocturnes. Maintenant le papillon est à terre.

Il attend qu’on vienne prendre ce qu’il reste de sa vie, après tout c’est ainsi que ça doit se finir, il est un papillon, à terre il ne peut pas vivre, il doit mourir. Mais son prédateur ne semble pas pressé, alors il vivote. Et il s’accroche, et plus il s’accroche, plus il prend goût à la vie. Plus qu’à la vie, il prend goût à l’idée de rester en vie, coûte que coûte. Non sa vie n’est pas finie, non, sa vie ne peut pas se résumer à cet éclair de joie et d’insouciance.

Après tout le papillon est entouré de fourmis. Il les voit maintenant qu’il est à terre, et il les observe. Qu’elles semblaient bien bêtes ces pauvres fourmis de là-haut. Qu’elles semblaient bien bête de vouloir travailler.

Pourquoi travaillerais-je ? J’ai tout ce dont j’ai besoin pour vivre ! se disait le papillon.

Mais une fois que les ailes ont brûlé, le monde change, et le papillon se retrouve au milieu des fourmis, s’il veut survivre un temps, il doit travailler. Les traces de brûlure sont encore là, le papillon sent ces cicatrices qui lui rappellent d’où il vient, mais surtout là où il ne pourra jamais retourner.

Le problème est bien là, le papillon n’en sera plus jamais un. Que la vie semble longue et fade maintenant, mais c’est un défi qu’il veut relever. « Un papillon n’a rien à faire ici ! » lui a un jour dit une fourmi en chef. Qu’à cela ne tienne, il le papillon s’accroche et fini par intégrer la colonie. Le soir, pour s’évader, le papillon se prend à rêver qu’il peut recommencer sa vie, mais il sait que c’est impossible.

Un regard sur un quai de gare, il est jeune, beau, il vient juste de perdre son duvet, la chenille vient juste de devenir un magnifique papillon coloré. Prêt à pendre son envol, il n’a que des étoiles dans les yeux et dans le cœur. Il ne sait rien de tout ce qui l’attend…

Le vieux papillon blessé n’a qu’une seule envie, le prendre dans ses bras, et lui dire, tout, lui raconter sa vie, tout ce qu’il a vécu, et tout ce que le papillon tout neuf va rencontrer. Ils sont déjà là, le groupe de crapauds derrière lui salivent déjà de toute la bave qu’ils vont pouvoir lancer sur le joli papillon.

Pourquoi s’obstiner quand on sait pertinemment qu’on va en baver. En prendre plein la gueule ? En souffrir ? En faire souffrir ceux qui nous aime ?

À ça je ne répondrais que ceci : mais pourquoi je n’aurais pas le droit d’être un papillon ? Pourquoi il n’aurait pas le droit de briller dans la lumière ?

La seule raison pour laquelle on se brûle, c’est parce que les crapauds nous poussent à aller toujours plus loin pour fuir leur bave…

lundi 27 août 2007

Beuglante

AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH FAIT CHIER PUTAIN DE BORDEL DE MERDE DE COUILLE À QUEUE DE SA SŒUR LA PUTE !



Ouais, ben on dira ce qu’on veut, mais gueuler ça fait du bien ! Oui je suis vulgaire, mais c’est mon côté sud-ouest qui ressort ! Pourquoi j’en veux à la Terre entière ? Mais en fait la question serait plutôt : mais pourquoi la Terre entière en veut à Gauthier ?

Dans le désordre : mon taff, la caf, mon syndic…

Mon syndic tout d’abord : ce week-end le président du syndic est venu se rappeler à mon bon souvenir avec un magnifique « si vous continuez à faire la fête tout le temps j’appelle les flics ! » connard, ça faisait 5 minutes qu’on était là. Par contre quand il s’agit de faire les travaux de plomberie qui m’épargneraient une inondation bimensuelle, là bizarrement, il n’y a plus personne…

Je vous promets la chose suivante : quand je vais déménager (et je vais pas tarder, c’est une question de semaines), je vous fous le feu, mais un truc à s’en souvenir jusqu’à leur mort et plus encore (oui parce que vu son age ça ne devrait plus tarder alors autant en mettre un bon coup). Je le dis haut et fort : je veux un truc digne de mon départ de mon appart toulousain (ceux qui étaient présents savent que donc ça sera la fin du monde, tout le 11e va s’en souvenir !).

Un truc du genre que si les flics viennent, ils finissent par nous foutre tous en taule… ou pas… J’ai de la chance avec les flics, une fois ils ont débarqué dans mon appart toulousain justement, et alors qu’il y avait de quoi approvisionner la France pendant 2 ans en drogues diverses et variées, le flic a répondu à l’un de mes voisins qui me traitait de « toxico », que, je cite « monsieur se défonce à c’qui veut, nous ne sommes pas là pour ça… »

Vive la police !

La caf : ou la poste en fait, je ne sais pas. En tout cas la caf n’a toujours pas reçu ni donc traitée ma déclaration de ressource, et donc ils me coupent les vivres jusqu’à ce que je sois de nouveau en règle… Déclaration postée et remplie en temps et en heure. J’enrage, mais d’une force. Faut que j’en crame un, juste pour le sport. De toute façon j’ai promis qu’un jour, je me ferais un fonctionnaire, pour le plaisir, comme ça, à la barbare, direct sur le comptoir. Un truc à vous faire passer « Massacre à la tronçonneuse » pour du Disney…

Qu’est ce que je veux faire dans la vie ? Fonctionnaire… Il dit qu’il voit pas le rapport ^-^

Mon taff : depuis une dizaine de jours, et alors que je suis payé au smic horaire, je fais 1h30 à 2h d’heures sup par jour. Et bien figurez vous que c’est pour la gloire…

Quand je vous dis que je ne suis pas fait pour bosser… Et en plus je me fais avoir comme un con fini que je suis… Mais cette semaine j’ai décidé de parler à mon chef en ces termes « je suis payé au smic, ok, je fais un boulot de smicard… J’encadre 7 personnes cette semaine, et 15 d’ici la fin du mois ? ok je suis payé en conséquence… À prendre ou à laisser »

Ou comment se faire virer en 2 min par Gauthier. Le fait est que le « en conséquence »reste très flou. En effet je n’ai jamais négocié mon salaire, tout au plus j’ai déjà négocié des rtt ou des pauses plus longues ou des horaires aménagés, mais jamais mon salaire… Alors quoi ? 25 ? 28 ? 30 ? Non je vais demander 35…

Oui ben je suis devenu catholique pratiquant dans la nuit, j’y crois à donf. Mais imaginez, ça serait con de pas demander, au cas où ils acceptent…

Là ça sera Byzance dans mon slip, dans ma tête, et surtout au Cab et tout autre boite hors de prix de la capitale… Ben vi, imaginez, j’ai pas les moyens et je lâche des fortunes en boite, alors si en plus j’ai le salaire qui suit, ben c’est la fin du monde (enfin surtout de mon foie)

Bref, bref, il se fait tard, et papy a besoin de dormir…

Alors je vous souhaite une bonne nuit/journée/ce que vous voulez. Et puis moi je vais aller rêver de Baby boy, comme tous les soirs depuis une semaine voire plus. C’est usant d’être moi (traduction : un pauvre con fini qui ne sait pas ce qu’il veut).

Le bisou.

dimanche 26 août 2007

Ci-gît mon canapé

Le lundi c’est débauche (oui je sais ça rime pas), enfin non, mais c’est le jour où vous lisez l’article qui raconte ma débauche du week-end, et je sais que vous aimez a bande de petits pervers.

Alors bon, j’ai pas envie de m’appesantir, de toute façon c’est toujours pareil. Vendredi soir, je vais manger avec Lefroid, petit resto sympa, on englouti une vache et d vin catalan, on refait le monde, c’est sympa. Ensuite on rejoint Achiméo et Cactus pour aller boire un verre. Mais bon, ma semaine ayant été fatigante, je rends els armes vers minuit. Tout le monde se moque de mi à grand coup de « mais toi tu nous faisais chier quand tu bossais pas, fallait sortir tous les soirs, et maintenant que tu dois te lever le matin tu tiens plus ? » Ben vi, suis une tafiole et je vous merde ! Non mais…


Mais je me promets en rentrant chez moi de tous les éclater le lendemain. Le samedi après midi est donc consacré aux taches ménagères que je n’ai plus le temps d’accomplir la semaine. Et puis je m’envole vers un resto pour rejoindre deux copines de science po. Soirée sympa à parler de tout et de rien, mais surtout de nos anciens profs (ils sont rhabillés jusqu’en 2028 là). Une de mes amies m’amène des livres qu’elles veut me donner, je suis content. On part du resto, j’arrive presque chez mi, quand je me rends compte que j’ai laissé els livres sur la chaise à côté de moi dans le resto.

Fait iech !!!

En plus suis en retard forcément. J’ai rendez-vous chez moi à 23h, et il est 22h59. Le rdv c’est grenouille, flamèche et sa cousine, sarita, achiméo et cactus qui viennent boire un verre ou deux. Le but de la soirée étant de me venger de l’affront de la veille, mais aussi de me venger de mes voisins qui ont chouillé toute la nuit et donc qui m’ont empêcher de dormir.

Après un retour express au resto, je retrouve la bande à neuneu en bas de chez moi vers 23h30. On monte, on boit, on regarde des conneries sur youtube (ouais nous on sait trop comment faire la teuf !). 10 minutes plus tard, la sonnette retenti « bizarre, tout le monde est là ! ». Mais non, il manquait un invité de marque : le président de mon syndic.

Ça faisait longtemps, je pensais qu’il était mort… Donc il me demande d’arrêter de faire, je cite « un boucan d’enfer à pas d’heure » (je rappelle que ça faisait 10 min et qu’on ne dansait pas, non on regardait le cœur a ses raisons). Bref, je lui demande si ça ne s’applique qu’à moi, ou s’il a aussi envoyé les flics à mes voisins hier, et là il me répond « hier je n’étais pas là, mais ce soir oui… »

Ok compris bâtard ! Je demande donc à l’assistance de fermer sa gueule. Oui ben on peut pas fermer la fenêtre quand il y a 7 personnes qui fument dans 18m2… Tout va bien, jusqu’à ce que grenouille sombre. Vous n’avez jamais vu une grenouille flambée ? Grand bien vous fasse… Parce que c’est plutot fatigant comme exercice.

La grenouille pleine ça donne ça : il parle fort, je lui demande de baisser, il le fait, deux min après il reset et cri lus fort, je me fache, il se tait, deux min après il reset et hurle de plus belle, je fais les gros yeux, et tel un enfant qu’on prive de dessert, il cherche un regard ami dans l’assistance avec la lèvre inférieure qui tremble…

S’il n’était pas question de risquer un pv à cause de son boucan j’en aurais hurler de rire… Merci grenouille pour cette régression fantastique.

Au bout d’une heure de « grenouille ta gueule je vais t’étrangler » il décide d’aller pisser, et en revenant il se laisse choir sur le canapé… Trois lattes implosent. Et il me dit « non mais ça va, je ne me suis pas fait mal », grenouille je t’aime, mais par moment t’es lourd.

Je décide donc de lui appeler un taxi, et tout le monde s’en va, sauf un ami toulousain qui nous avait rejoint sur le tard en sortant de rock en seine. On décide de s’achever et de partir au dépôt tout les deux ! Parce que quand suis déf je trouve le dépôt vachement drôle !

On se prépare un joint, une fois sur place on s’enferme dans une cabine pour le fumer tranquille. Il y a plein de mecs qui tentent de mater ce qu’on fait (oui les cabines au dépôt sous munies de petits orifices pour que les gens matent, perversion quand tu nous tiens), et une fois encore, personne ne nous dénonce et on fini notre joint peinard.

Une fois dehors, mon ami décide d’aller se faire sucer, moi je me mets au bar et j’attends que ça se termine (la soirée). Un mec s’approche de moi tout sourire et commence à me dire que je suis magnifique, blablabla, problème : il a l’âge de mon père. Je suis gentil, je lui parle poliment, mais lui fait comprendre qu’il vaut mieux qu’il drague le thon derrière lui. À peine débarrassé de boulot n°1, boulet n°2 fait son entré « mais pourquoi es-tu aussi gentil ? », plait-il ?

En fait il semblerait que je sois gentil, que ça se voit et tout et tout, parce que je souris tout le temps. A cette merveilleuse affirmation je n’ai pu répondre que ceci « je suis pas gentil, je suis déf, et ça me rend amoureux de tout ce qui bouge ». qu’ai-je pas fait ? Il m’a répondu « ah tu es amoureux de moi ? Mais on se connaît pas… »

Ok, ça m’apprendra à faire de l’esprit au dépôt à 5h du mat’

Je me dis que le moment est propice pour rentrer au lit, quand je crise le regard d’un mec que j’ai dragouillé il y a quelques semaines. Il est mignon, et il me propose de venir faire une after chez lui, rien que tous les deux, en français dans le texte il me propose de coucher avec lui.

J’accepte et me tire en courant. A l’arrivé on finira chez moi, parce que je préfère. On a fait des bébés toute la nuit (enfin journée) c’était sympa et tout et tout. Le souci c’est que je suis maudit, il porte le même prénom que connard d’ex (qui dans la vraie vie ne s’appelle pas connard d’ex, sa mère est tordue mais pas à ce point, et je suis maudit, parce que je me suis tapé un container de mec appelé comme ça. C’est soit ça, soit des brésilien ou anglophone en ce moment. D’ici que je me tape un brésilien anglophone appelé comme ça et j’aurais tout gagné !

Bref, après avoir foutu le gentil garçon à la porte, j’ai glandé devant DH (je me refais la saison 2 là). Et puis baby boy est venu me parler sur msn. Mais ça, ça sera un autre sujet d’article. Tout ce que je peux dire c’est que ça m’aide pas à tourner la page… Arf…

Et le podcast du week-end. Pour le fun...



vendredi 24 août 2007

Un an

Il y a un an et quelques jours, je me trouvais en boite à Paris. Jusque là rien d’anormal. J’avais beaucoup trop bu, là encore tout est normal. Je m’accroche au bar, le regard perdu dans le vide.

Ce même regard qui ne peut rien accroché que du vide s’arrête sur un garçon. « il est mignon » me dis-je. Mais j’avais bu. Rien n’a d’intérêt quand je bois, rien d’autre que de passer au prochain verre.

Mon regard se plonge dans le verre, le verre se vide, mon regard cherche le serveur, le verre se remplit, mon regard reprend sa course dans le vide et il accroche le regard du joli garçon « il est vraiment mignon ».

Un moment de flou plus tard, le joli garçon se retrouve à coté de moi, il sourit de toutes ses dents, et me demande :

- You speak english ?
- Absolutly not…
- …
- It’s a joke ! (sourire de circonstance)
- Ok, what time is it ?

Mon dieu, mais c’est la technique de drague la plus nulle du monde. D’ailleurs elle est tellement nulle que je ne comprends même pas que je me fais draguer… On reste là à parler de tout et de rien, s’offrant mutuellement des verres.

Il est beau, adorable, et quand il sourit j’ai l’impression que le monde pourrait s’arrêter de tourner que je m’en foutrais royalement (oui cette phrase n’est pas du tout française, et alors ?). Je décide de l’appeler Baby boy, je ne sais pas exactement pourquoi, mais son visage, son sourire, sa façon de me regarder, me font penser à un adolescent… (mais attention hein, il était majeur) On rentre ensemble chez moi. De là on reste collé l’un à l’autre pendant 4 jours. C’est le temps qu’il restait sur Paris avant de s’envoler pour Londres.

Oui quand je rencontre un garçon fantastique, il est forcément brésilien ne parlant pas français et il décide forcément de s’installer à Londres.

Je le prends donc comme il doit être pris (et non il n’y a aucun jeu de mots dans ce que je viens de dire), comme un plan de passage. Je profite à fond, c’est du jetable, point barre.

De toute façon j’ai quelqu’un d’autre en tête. Je n’ai pas la place pour un autre. Le quelqu’un d’autre c’est connard d’ex. Au mois de juin, il m’a demandé de lui laisser deux mois pour réfléchir. Deux mois pendant lesquels ils allaient peser le pour et le contre d’une relation avec moi. Deux mois pendant lesquels j’ai baisé à tout va supposant une refonte d’un couple qui n’avait plus de raison d’être depuis des lustres.

Le 18 septembre (donc trois mois après) conard d’ex trouve enfin le courage de me dire que tout est fini, et moi je sombre dans un abîme si profond que je me dis que plus rien ne pourra m’en sortir. J’allais mal, très mal, j’y croyais encore, envers et contre tout mais j’y croyais… Et une fois au fond de mon trou, alors que j’attendais la mort comme une délivrance, j’ai pensé à mon Baby boy. Pourquoi ? Je ne sais pas exactement. Action / réaction : je prends un billet de train et je file à Londres.

On passe le week-end ensemble, et ça sera le début d’une aventure de 9 mois. Sur le coup je n’ai pas réfléchi. Prendre le train comme ça pour retrouver un plan cul de l’autre côté de la Manche, ça paraît absurde. Mais que le plan cul en question soit enchanté de ce coup de tête me paraît encore plus surréaliste.

En fait avant de partir de Paris il m’avait écrit une lettre, une magnifique lettre, une lettre comme on n’en reçoit peu dans sa vie, et de là il a touché quelque chose chez moi qui a fait que c’est forcément vers lui que je me suis tourné quand je suis « enfin » devenu libre, malheureux, mais libre.

Et grâce à lui j’ai très bien digéré cette rupture, j’étais heureux. Ce garçon m’a rendu heureux !

C’est d’ailleurs le seul truc qui m’a permis de tenir dans une année aussi difficile (être au RMI c’est pas la joie ultime non plus). J’avais quelque chose qui me rattachait à la vie. Quelque chose qui me donnait envie d’avancer. Et ce quelque chose c’était le sourire de mon Baby boy.

Quelques week-end par ci par là. De l’amour et du bonheur volé sur le quai d’une gare. Une histoire parfaite…

La chanson dit « les histoires d’amour finissent toujours mal », je suis d’accord… Non content de notre bonheur, on a fait une bêtise. Il est venu vivre chez moi. Ce n’était pas une erreur dans le sens que ce garçon n’aurait jamais dû venir vivre avec moi, non, l’erreur ça a été le timing, je n’étais pas prêt, lui non plus, ça a été un désastre.

Trois semaines après son arrivée, je lui ai acheté son billet de retour, et je l’ai limite foutu à la porte à coup de pied.

Aujourd’hui je ne regrette rien, non, on a essayé. Ça a été une de mes plus belles histoires d’amour. Et ça a surtout été mon rayon de soleil dans une année bien difficile.

Merci d’avoir été là, merci d’avoir été si gentil et prévenant avec moi, merci d’être ce que tu es.


Aujourd’hui il me manque. J’aimerais pouvoir revoir ce sourire qui me fit tant craquer, entendre sa voix, voir ses yeux, sentir son odeur, passer mes mains sur sa peau si douce…

Tu me manques…


La dernière fois que je lui ai parlé il m’annonçait qu’il craquait sur un garçon magnifique (photo à l’appuie), ça m’a fendu le cœur. Je ne peux pas lui interdire de refaire sa vie, surtout que maintenant un océan nous sépare, mais je suis triste que cette vie se fasse sans moi.

Quand j’aime c’est pour la vie, et je ne peux qu’être malheureux…

Je ne sais pas si tu passes encore ici, si c’est le cas saches que je te souhaite tout le bonheur du monde.

Cette nuit, comme toutes les nuits de la semaine, j’ai rêvé de toi. Ce matin je me suis senti malheureux « pourquoi je rêve de lui tous les soirs depuis une semaine alors que je ne le fais pas d’habitude ? ». Et puis je me suis souvenu qu’on aurait fêté nos un an, et inconsciemment mes rêves t’ont fait revenir. Alors ce soir, j’ai regardé des photos, tu étais dans mes bras, tu souriais, j’ai pleuré…

Have a nice life* and happy pathetic birthday.



* Ce sont les derniers mots qu’il m’a dit en partant de chez moi.

jeudi 23 août 2007

Jeudi, Italie?


Depuis ce matin je rêve de prendre un thé glacé sur la terrasse d'un café en Toscane, de me promener dans les ruelles de Naples, de me perdre dans le Forum de Rome, bref j'ai envie d'Italie!!!!

Et ce n'est pas le temps parisien de cette journée pourrie qui va m'aider à calmer cette envie!

J'ai froid, j'ai le nez qui coule, j'ai mal au dos, j'ai le ventre à l'envers, bref tout les symptôme d'un mal bien connu: l'automne.

Automne qui commence tôt d'ailleurs cette année, c'est la première fois de ma vie que je songe à ressortir mon blouson d'hiver la semaine du 20 août!

Alors je regarde mon compte en banque (que dis-je, mon puits sans fond) et je me rends compte que le week-end en Italie c'est pas pour tout de suite. Et je me console en me disant que ce même week-end je pourrais boire de la vodka.

Ben oui, la vodka ça réchauffe ;)

mercredi 22 août 2007

Vous avez dit déchéance ?

Il faut que je vous raconte mon week-end et mes nouvelles fonctions au travail. Je manque de temps, mais je ne peux pas vous laisser dans l’ignorance… Ben non, je vous aime trop ! (règle numéro 1 du bloggueur : flatter son public !).

Le week-end à Toulouse : j’ai vu ma famille, mes amis, mon filleul, le tout sous le soleil, l’alcool et la bouffe, bref le bonheur ultime ! Pour vous la faire courte, j’ai atterri vers 20h, direction le resto avec la reine mère et mon pitit frère (père se trouvant dans la résidence secondaire à 400 km de là). Un petit indien bien bon, bien gras, bien ce qu’il me faut…

Ensuite direction la cabane de Mister Big, la reine mère et mon frère m’accompagnent pour boire un verre de champ’ et admirer la nouvelle déco misterbigèsque (oui Mister Big change sa déco toute les semaines, on a les névroses qu’on peut). Vision surréaliste quand je me suis retrouvé avec ma mère sur le canapé où j’ai pris dans de bitures dans ma vie, en train d’évoquer lesdites bitures au passage… On rentre tôt et on se couche avec une moumour et une copine d’une moumour.

Le samedi, j’ai passé la journée avec mon filleul, une amie d’enfance enceinte, une moumour et ma famille. On boit, on mange, on dort, on se prépare pour a biture du soir…

Le soir en question c’est nawak ! Je ne peux pas vous raconter précisément le déroulement de la soirée, vu que la quantité d’alcool ingérée m’empêche de me souvenir… Il semblerait que j’ai fait n’imp, que j’ai parlé de la taille de mon sexe, que j’ai pissé devant 5 personnes (il y a des photos en plus), que j’ai pris suffisamment de poppers pour devenir bleu, que j’ai voulu aller en boite alors que je tenais pas debout, que j’ai parlé à des gens dans ladite boite, que je me sois grillé sur 5 générations dans tout le sud ouest en me fâchant avec l’équivalent du parrain dans la milieu de la mafia (si le milieu gay est vu comme une mafia), que j’ai violé un quick, et que j’ai conduit pour rentrer (pas fier).

Voilà, ça c’est dit, on revient pas dessus…

Le dimanche, j’ai comaté puis pris mon avion pour revenir à Paris. Là : déprime ! Alors que j’ai passé 48h au chaud dans le sud, je rentre et il pleut en faisant -15°C…

Et lundi, je retourne au boulot. Et là c’est le drame… Mais ça sera le sujet d’un autre article (oui j’ai sommeil et je vous laisse en plan, les insultes par mails svp, merci !)

Promis

Demain je vous raconte ma vie... Pour avoir un avant gout, et surtout pour savoir ce qu'il s'est passé ce week-end dans ma vie, je vous conseille de faire un tour sur le blog de Mister Big.

Voilà, je ne boude pas, c'est juste que j'ai pas le temps de chez pas le temps...

Le bisou.

lundi 20 août 2007

Une promotion ?

Écrit dans l'avion qui m'amenait à Toulouse vendredi soir.

Dieu que j’aime à rappeler que je fous rien de mes journées, attendant fébrilement que le téléphone sonne pour qu’un recruteur me dise « Monsieur, je vous débauche, venez chez moi ventre à terre illico presto ! ». Malheureusement ce jour n’est pas encore arrivé.

Je me contente donc de faire le strict minimum, le plus lentement possible, afin de ne pas me retrouver sans autre tâche à effectuer que celle de devoir retourner ouvrir du courrier avec mes collègues, tache d’une affligeante banalité.

Quoi qu’ici employer le terme « banalité » est une insulte à la banalité même. Je ne pensais pas qu’on pouvait se vautrer dans tant de bêtise et d’ignorance à la fois. Ignorer jusqu’à l’existence d’une vie autour de soit doit être bien confortable dans le fond. Mais quelle chute le jour où quelqu’un tente de vous ouvrir les yeux.

Il y a quatre nouveaux depuis jeudi matin, dont une fille d’origine turque. La Turquie n’est pas dans ma zone de prédilection, donc je la connais mal, mais c’est un pays que j’affectionne et que je rêve de visiter. Ah les berges du Bosphore, me perdre prés de la mosquée bleue, et m’extasier devant Sainte Sophie… Bref, je commence donc à discuter de mes envies de khebab avec ladite demoiselle. Puis la conversation dérive sur la récente mini-crise politique qui a secoué le pays ce printemps.

Il s’avère que je lui ai appris ce qu’il s’était passé, alors que c’était moi qui partais à la pêche aux infos… Et à la question « mais tu ne vas certainement jamais là-bas », elle a osé répondre « mes parents vivent là bas, j’y ai toute ma famille… ». Atterré que je fus s’il est besoin de le préciser…

Bref, revenons à nos moutons : je travaille avec des bœufs ! Et ce matin, comme 97% des matins depuis plus d’un mois que j’y suis, je me suis démarqué par mon quart d’heure de retard ! Une fois installé, le chef me grogne dessus, je lui réponds « c’est pas facile de traverser Paris avec ça » (le « ça » étant ma valise de 20kg), et il me rétorque très justement qu’il fait de même et que lui il arrive à l’heure.

Bon c’est pas ma faute si lui il est organisé et prévoyant, moi je ne le suis pas, voilà ! Bref, vers 11h30, le chef de mon chef vient me voir et me demande de le suivre en salle de réunion. Je me dis « ça y est, cette fois c’est la porte ! », on se retrouve à trois dans la froide salle de réunion, et je m’assois, enfin je m’incruste dans mon siège, un sourire figé de circonstance, j’attends la sentence.

Ils me demandent si je sais pourquoi je suis là, je rétorque très fièrement que « oui », et je rajoute « mes retards… ». Ils flattent mon intelligence, et me rappellent que je ne peux ni ne dois être en retard. Point barre. Fin de la discussion.

En fait non, j’aurais préféré, mais non… Ils m’ont expliqué avec l’air le plus condescendant du monde que je devais apprendre à être à l’heure, que si je voulais faire quelque chose de ma vie, il fallait que je devienne du matin, bla bla bla. A la question « comment fais-tu pour prendre un train ou un avion le matin ? » j’ai triomphalement répondu « je le loupe et je le prends le soir ! ». Ça ne les a pas fait autant rire que moi…

Mais pouvais-je vraiment leur répondre la vérité ? À savoir : « je suis tellement démotivé par ce boulot que mon subconscient me maintient endormi jusqu’à ce que je sois sûr d’être en retard ! Je soupçonne mon inconscient de tout faire pour que je me fasse virer, ainsi je ne pourrais me sentir responsable, et donc je partirais vers d’autres cieux l’esprit tranquille ! ».

Et puis on a parlé de lundi. Il faut savoir qu’à partir de lundi tout le monde est censé arriver à 7h30 sur le site. Ils me rappellent donc l’échéance, et je me mets à rire en répondant « oui mais non, jamais je me lève à 5h30, déjà que 6h c’est la croix et la bannière, mais là jamais j’arrive à 7h30 au boulot ! ».

Il y eu comme un blanc… J’ai donc saisi ma chance « et si je formais les nouveaux ? Ils arriveront plus tard, tout du moins au début, et une fois la production lancée on verra ce que je peux faire ! ».

L’esprit d’initiative ! Arf… Il arrive sans prévenir celui-là… Rappelons que depuis près de 15 jours je fais ce que je veux. Je me trouve des trucs à faire, je les fais à mon rythme (10 jours pour écrire un guide de 23 pages, même la mère Tibéri elle aurait pas osé !). Et donc je fais preuve « d’esprit d’initiative » d’après eux ! Il paraît même que ça prouve que je m’implique et que j’ai envie de bien faire, et que je suis un bon élément…

Mes amis savent que pour envoyer 200 mails par jour, je dois pas être super débordé… Bref, me voilà donc comme un couillon à proposer encore un truc. Et là les chefs échangent un regard et l’un d’eux me réponds « en fait on y avait pensé, il semblerait que tu sois plus à même de former que tes collègues, et puis c’est toi qui a écrit le guide donc autant en profiter ! ». Je suis content de moi, je savoure, mais ce n’est pas fini, l’autre chef ajoute « de toute façon c’est mieux que ça soit toi, vu que c’est ta future équipe… ».

Plait-il ? Aurais-je loupé un épisode ?

Et ben non. Alors que je ne fous rien, que j’arrive en retard, que je me contrefous de ce boulot, me voilà propulser à la formation d’une équipe de 5 personnes, et dès la fin de la semaine, je manage ces 5 personnes…

Quand je vous dis qu’il n’y a pas de justice…

Par contre si j’arrive en retard la semaine prochaine, je suis viré… Tant la cruche va à l’eau, qu’elle fini par te foutre un coup de pied au cul !

Ps : j’aurais pas dû finir « Stupeur et tremblement » avant d’écrire un article sur mon taff, ça se ressent…

Intermède musical

J'ai un milliard et demi de choses à vous raconter, et au lieu de ça je vous poste une vidéo. Oui il y a de quoi me haïr en bonne et due forme...

Mais avouez quand même que ça valait le détour!

Allez Pierre, avec moi ANTISOCIAL, TU PERDS TON SANG FROID... ANTISOCIAL, ANTISOCIAL, ANTISOCIAL, ANTISOCIAL !!!!!



Et pour le souvenir, la version eighties, parce que merde mais je me souvenais plus qu'il avait été beau Bernie...



Enjoy ;)

vendredi 17 août 2007

Toulouse Force 1

Muarf, je peux pas m'en passer de ce truc à la con qui me fait hurler de rire... (merci MonsieurF de me rendre plus con que ce que je n'étais!).

Bref, là je suis au taff, Oh joie, Oh bonheur, Oh délectation suprême... Et pour couronner le tout je me promène avec ma valise-armoire, ce qui, dans le RER, me donne la grâce de l'hippopotame en train de mettre bas sur une berge du Nil et trainant sa progéniture toujours accrochée au cordon...

Alors pourquoi me trimbalerai-je avec ma vie en valise?

PARCE QUE CE SOIR JE DORS A TOULOUSE!!!!! (donc en gros je prends l'avion...)


Yes... De dieu que ça va faire du bien... Du soleil, de la famille, des amis, de l'alcool, bref tout ce dont j'ai besoin pour oublier qu'en fin de compte j'ai une vie de merde!

Alors bien sûr je ferai pire que la dernière fois, et bien sûr je vous raconterai tout ça à mon réveil, estimé approximativement à jeudi prochain!

Le côté moins drôle de l'histoire c'est le prix d'un billet d'avion acheté 15 jours avant. Oui voyager comme les gens normaux ça coute cher, moralité en partant le vendredi soir et en rentrant le dimanche soir, ben ça me coute le double d'un billet en première en partant du jeudi au lundi, râlant non?

Mais qu'à cela ne tienne, je vais m'amuser, me ressourcer, donc ça vaut bien que je me ruine... Et puis c'te pauvre Amex elle s'ennuie en ce moment, faut bien que je lui fasse prendre l'air (oui j'ai pas trouvé plus nul comme excuse, et alors?).

Voilà, manquerait plus que je tombe sur un booooooooooooooooooooooooooooo steward qui me propose de partir faire le tour du monde pour que ce week-end soit parfait (en fait d'après mes sources, le PN de mes vols ne descend pas en dessous de 35 ans, snifff). Un jour je me taperai un stew en plein vol (spéciale kass-dédi, si tu te reconnais), et une bombe en plus, non mais!

Et vous, vous faites quoi de votre week-end? Racontez moi... Pas que ça m'intéresse, non je m'en contrefous complet, mais ça fera de l'animation ici pendant que prendrai du bon temps! (qui a dit "sale pute"? Je me lave moi mÔssieur, pas comme certain(e)s...)

Bisous d'amour à toutes z'et tous (surtout "tous" mais bon on va encore me traiter de fillophobe alors j'insiste pas!)



jeudi 16 août 2007

Heureux qui comme Ulysse…

... pensait être à l'heure!


Ce matin j'arrive triomphalement à 8h23 le sourire aux lèvres et la joie au ventre! "Et en plus je me paye le luxe d'être en avance" me dis-je...

Le problème c'est que tout le monde semble avoir eut la même idée. Je me fends d'un "et bien tout le monde est bien matinal ce matin", ce à quoi on me répond "mais non tu as 25 min de retard..."

Oops...

C'était donc ça, j'avais rien compris à l'horaire...

Et ben me voilà quitte pour rien foutre de la journée, mais 25 min de moins que les autres. Comme quoi la bêtise ça peut servir en fin de compte...


Sinon ce matin j'ai commencé Stupeur et Tremblement de notre amie Amélie (oui je l'appelle par son prénom, nous sommes de grands intimes!), je n'en suis qu'à la moitié, mais je me sens con de me plaindre de mon boulot là!

Si vous ne connaissez pas, c'est autobiographique, et elle parle de son passage dans une grande firme japonaise. Au menu: comment une petite occidentale affronte la rigueur de l'entreprise japonaise. A lire avant de dire qu'on est persécuté par son boss ou ses collègues, ça permet de relativiser.

Et en plus moi qui suis fan du pays du soleil levant et qui n'ait qu'une seule envie: y vivre quelques temps, ben je suis en train de découvrir l'ampleur de travail d'adaptation nécessaire à telle entreprise...

Putain, faut que j'arrête de lire du Nothomb, j'écris de façon de plus en plus littéraire (mais vous remarquez comment dans ma grande générosité je continue à faire des fautes pour ne pas trop vous perturber!).

Vu que je suis lancé, je vais vous parler de mon 15 aout. Je suis allé voir Ratatouille. Génial, je me suis régalé... Je vous le conseil, ça fait du bien aux neurones de se laisser porter par cette gentille histoire... Par contre, j'aimerais comprendre pourquoi les américains voient la France figée dans les années 50. Non parce que moi je vis dans Paris, et je ne croise pas que des 2CV ou des DS sur les boulevards. Et tout le monde ne se promène pas en vélo ou en Vespa!!!! Ou alors l'action se déroule dans les années 50 et là c'est moi qui ai rien pigé!

Pour finir je me dois de vous raconter que mardi soir je suis allé diner avec Matoo. En fait, il m'a envoyé un mail suite à ma rencontre avec Sociable, je ne sais pas si c'était de la jalousie, mais bon le fait est qu'il m'a invité à diner en disant "pourquoi lui et pas moi?". Arf mais faut pas se sentir délaisser comme ça mon petit, moi je suis gentil, comme dirait l'autre "je suis là où l'on m'invite".

Blague à part, Matoo est quelqu'un de très gentil, d'agréable, bref de bonne compagnie. J'ai passé une très bonne soirée avec lui, même si c'est bizarre de se dire que, si, Matoo existe en vrai, ce n'est pas juste la grand-mère de la queerysphère! Et comble de la joie, il m'a emmené boire un verre après, et j'ai pu rencontrer Ikare, et les membres de Coquecigrue. Bref ça fait bizarre en même temps que ça fait plaisir…

Et je terminerai en le redisant ici : non Ikare je n'exagère pas… Je me censure même sur pas mal de chose. Et oui lecteurs, trices, autres, je ne vous raconte pas tout. D'abord parce que je n'aurais jamais le temps, et ensuite parce que certaines vérités ne sont pas bonnes à entendre, et vu que je ne suis pas anonyme pour tout le monde, ben je ferme ma gueule (nécepas 7h ?).

Voilà, sur ce je vous laisse à vos vacances/jobs/perversions respectives, et je vais aller boire mon capuccino du matin.

mercredi 15 août 2007

Bear Force 1

Je tiens à remercier MisterF, grâce à lui je viens de découvrir ma nouvelle passion: Bear Force 1!!!!

Quoi donc est-ce? Je n'en ai aucune idée dans le fond, c'est juste un clip avec des vieux gay qui reprennent des chansons mythiques des eighties.

Je vous le mets ici, parce que, merde quoi, ça fait du bien!



Ps: et puis ça tombe bien j'avais pas envie d'écrire ce soir, pas que j'ai rien à vous raconter, au contraire même, mais j'ai juste la flemme.

mardi 14 août 2007

Cosmétique de l'ennemi

Comme j'ai la flemme et que je me trouve particulièrement prolifique ce matin, voilà le mail que je viens d'envoyer à mes contacts pour lancer la conversation du jour. Oui en fait, tous les matins, comme je suis le premier à arriver au taff, je suis le premier à envoyer le mail qui va nous permettre de faire passer la journée plus vite. En moyenne on s'en envoie 100 par jour...

Qui a dit "féignasses"?



Bien le bonjour ma brave dame,

Ce matin je suis au taff, et comme tous les jours, pour me rendre au taff j'ai pris le reureu. Ce matin une nouveauté pour m'aider à supporter l'heure de transport en commun: j'ai lu!

Oui parce que mon problème ne vient pas forcément du "transport", non, j'adore voyager (après tout je change de département, presque je change de continent d'ailleurs vu le gouffre entre le 75 et le 93, mais ça c'est une autre histoire), le problème tient plus dans le "commun".

Donc ce week end je me suis acheté trois livres, me disant que ça me tiendrait jusqu'à ce que j'aille à Toulouse ce week end, et que même j'aurais de quoi lire dans l'avion.

Je pense que je me suis une fois de plus fourvoyé.

Comme je suis ignare, j'ai décidé de découvrir le monde alambiqué d'Amélie Nothomb. "Ce mot n'existerait pas qu'on l'aurait inventé pour elle" me disais-je, d'après les dires que j'avais pu avoir... C'est donc fébrile que ce matin, à 7h, dans ma station de Richard Lenoir, et alors que l'affichage du métro indique "7 min" pour le prochain train (putain de mois d'aout de merde), j'ouvre le premier livre d'Amélie "Cosmétique de l'ennemi".


Rien que le titre ça fait envie, non?

Et là, c'est le drame, je deviens accro en deux pages...

Pour ceux qui ne connaissent, ben je peux pas vraiment raconter, vu que j'en ai lu que la moitié pour l'instant. Mais en gros c'est un type dans un aéroport qui attend de prendre un avion qui ne décolle pas, il s'assoit et se met à lire, et un autre type vient lui dire bonjour, jusque là rien de spé. Mais il s'avère que le monsieur qui essaie de lire se fait emmerder par l'autre d'une façon qui donne envie d'étrangler tout ce qui bouge.

Et voilà que je m'identifie à ce pauvre mec, qui ne demande rien à personne, qui lit son livre, et qui se fait "agresser" (en fait l'autre lui tient la jambe en lui racontant sa vie, rien de méchant pour l'instant) par un con sans nom qui pourrait être n'importe lequel d'entre nous après quelques verres de vodka:

"et alors quand j'étais petit, blablabla, et puis mon chat, blablabla, et puis ma grand mère, blablabla"

TA GUEULE CONNARD!

Bref, j'en suis au milieu du livre donc, et je ne souhaite qu'une chose, c'est que le monsieur qui lisait éventre l'autre et se vautre dans ses entrailles chaudes...

Vous avez dit psychopathe?

Bref, je suis en train d'écrire sur un livre que je n'ai pas fini, c'est pas banal ça... Mais autant je peux passer ma journée à bloguer et envoyer des mails, autant je peux quand même pas me mettre dans un coin pour lire... Suis au taff quand même! Mais vivement ce midi que je lise la suite!

Pourquoi je me sens aussi proche de ce pauvre diable? Parce que j'ai un peu l'impression de me faire "agresser" par des cons en permanence qui me polluent avec leurs histoires à la con et leurs niaiseries contagieuses.

Oui, je suis pas du matin, et alors? De toute façon mon intolérance à l'endroit des cons n'est pas du tout liée à l'heure du jour ou de la nuit. Mais c'est juste, qu'à certains moments, je ne peux tout simplement pas faire semblant...

Et quand l'envie de meurtre monte...

lundi 13 août 2007

Fin de la grève!

Après une semaine de suspense insoutenable, je suis heureux de vous annoncer la fin de la grève du blog de Gauthier!

Pour me faire pardonner je vous ai enregistré un petit message sous forme de podcast. Voilà, j'espère que vous ne m'en voulez pas trop quand même...

Pour le podcast c'est quelque chose que j'aimerai faire régulièrement mais je ne sais pas trop si ça convient sous cette forme, donc je suis ouvert à toutes critiques (constructives, les critiques, hein, parce que les "ta voix elle pue", franchement ça fait pas avancer le smilblick!).

Sur ce je vous laisse avec ma voix et Justice (raaaah que j'aime ce morceau), bonne soirée.


The Rocky week-end

Septième jour de grève


Bon, je me dois de vous conter les dernières aventures de « Gaugau et la bande d’alcooliques », vous allez voir, c’est trop d’la balle…

Vendredi soir, après une semaine d’épanouissement intellectuel au boulot, je file voir The Rocky Horror Picture Show. En fait j’en avais vaguement entendu parler, genre « ouais le rocky c’est culte », mais je n’avais aucune idée de ce que ça pouvait bien être.

Pourquoi j’y vais alors ? Ben parce que Kyrieleve nous l’a proposé (et de façon très persuasive), alors voilà, si kyri elle dit que ça déboîte, c’est que ça déboîte. Dans le mail de récap le vendredi elle rappelle qu’il faut amener du riz, de l’eau et des kway. Mais euh, pourquoi ?

Comme personne ne semble vraiment au courant, je fais des fouilles sur le net, et je trouve des sites qui en parle, dont celui-là. Et là, j’ai très peur, mais vraiment.


Donc en gros : un film nullissime, tellement nul que des gens ont commencé à rejouer les scènes pendant qu’il été diffusé, et puis ils ont rajouté des répliques, déformer l’histoire, fait participer toute la salle. Bref ce con de film est quand même joué depuis 30 ans dans pas mal de villes à travers le monde occidental, et franchement : ça vaut le détour.

Je ne vais pas vous en dire plus, je vous conseille d’y courir, faut voir ça avant de mourir (mais prenez vraiment le kway, hein, c’est pas une blague !). Kyri m’avait promis une surprise, et de taille puisqu’elle jouait le rôle de Janet. Malheureusement, comme elle est un peu couillasse, je l’ai vue avant de renter sur scène (elle téléphonait à l’entrée dans son costume de scène, donc j’ai compris tout de suite). On t’aime kyri, mais des fois tu bugg quand même !

En fait il y avait deux surprises, mais l’autre j’ai pas le droit d’en parler, voilà (teaser quand tu nous tiens). Après le pestacle on file boire un verre avec les animateurs et les gens de la salle, sympa l’idée, on se présente tous (nom, age, profession, fantasme et une blague). Moi je file ventre à terre à 1h30 parce que je dois me coucher tôt en prévision de mon entretien d’embauche du samedi matin.

Avant de passer à la suite je vais quand même le dire : gajal s’est fait violer par deux filles sur scène, en boxer, et quand les filles se sont relevées, ben y avait autre chose de relevé chez gajal (et arrête de nier, ça se voyait…), bref une légère honte quoi…

Le samedi donc, le matin je file à Matignon pour un entretien d’embauche. Ça s’est super bien passé, je devrais avoir des nouvelles à partir du 21 août pour le second entretien. Voilà, wait and see ! Ah… Mais non, je n’ai pas retourné ma veste… Vous croyez tout de même pas que je vais vendre mon âme à l’UMP pour avoir un taff !!!! En fait c’était dans un hôtel particulier à côté de Matignon… Mais ça me faisait plaisir de l’écrire… (d’ailleurs le flic qui m’a indiqué l’adresse… miam miam miam…)

Le samedi après midi c’est séance « on refait le monde » avec une copine de science po. Le soir c’est séance « on massacre toute idée de régime » chez 7h48. Thème de la soirée : nutella ! Donc plein de gateau, tartes, chaussons, etc, uniquement à base de nutella, et un gateau au carambar perdu au milieu. C’était sympa. Après on a bu, c’était bien aussi.

Ensuite suis allé au Queen avec 7h et un lyonnais en vacances sur Paris. On a fini la bouteille qu’on avait abandonné le week-end dernier. Et puis on est sagement rentré presque pas trop tard, grâce notamment à un gajal dévoué qui est venu chercher sa belle et qui m’a gentiment ramené avec mon lyonnais (merci encore). Ben vi, il allait pas prendre le risque qu’elle se fasse encore braquer la cb et le tel par un taxi !!!

Puis dodo, puis glandage le dimanche, puis retour au taff demain. Bref un week-end sage…

Pardon ? Il ya des questions ? Vous voulez savoir d’où sort le lyonnais et ce qu’il est devenu ? Ah, bon, ben je cède alors…

En fait vendredi soir, je suis sur un chat à tafiole, et un lyonnais vient me demander où il peut sortir pour passer de bonnes vacances à paris. On papote, et étant d’une nature généreuse, je lui file mon tel en disant « appelle moi quand tu seras là et on ira boire un verre ». ce que je n’avais pas du tout compris, c’est qu’il été déjà à paris. Donc le samedi, il m’appelle pour me dire qu’il n’a rien à faire le soir et qu’il aimerait me voir. N i une ni deux je lui propose de m’accompagner chez 7h et il accepte.

Comme quoi y en a qui sont plus fous que nous !!!!!

Il a fini par venir dormir chez moi, et après, ben, on a dit nos prières et on a dormi bien sûr ! Aujourd’hui belle gueule de bois quand même, mais ça ne m’a pas empêché de redire mes prières quand même. Bref, ça fait du bien… Bon il est 1h passé, il faut que je dorme un peu, parce que demain retour au taff…



pas envie…



faut que je trouve autre chose…



et vite !

vendredi 10 août 2007

Travaux

Quatrième jour de grève.


Pendant ce temps-là, à Vera Cruz, je tente de relifter mon blog... Alors comme j'y connais rien ça donne pas grand chose dans l'immédiat, mais je me laisse tout le week-end pour faire plein de modif à la con.

Voilà, donc on s'affolle pas si ça plante/bug/charge mal, c'est normal... Par contre si lundi il n'y a toujours rien, c'est que j'ai tout cassé... Oops...

Allez, sur ce j'ai fini ma duuuuuuuuuuuuuuuuuuure journée de travail, je vous laisse donc à la votre, et je file m'engouffrer dans mon rer chéri (en plus ça sent bon, j'adore*)

Bon week-end à toutes z'et tous, si je survis j'aurais pas mal de choses à vous raconter (dont une expérience qu'elle m'effraie mais qu'elle a l'air sympa)


* ironie bien sûr

jeudi 9 août 2007

Parce que ça dégoise sec

Ce soir un ami m'a fait découvrir ça, et moi je me devais de vous le faire partager... Ça n'était même pas sur Youtube, alors je me suis senti obligé de diffuser au monde entier ce monument de la chanson française!

Enjoy ;)


Déprime - Sylvie Vartan (1983)

Déprime à quoi tu rimes
Avec ton parfum d'aspirine
Ne perds pas ton temps
Plus rien ne me mine
J'ai le moral et les idées clean
C'est lui ma médecine
Mon antidote, le remède a tout
Rien ne me contamine
J'ai le sourire à l'épreuve de tout

Déprime à quoi tu rimes
Avec ses joies que tu abimes
Passe ton chemin, tu as mauvaise mine
Ton image de marque décline

Ca va pas ? Qu'est-ce que t'as ?
Tout va bien !
Ca va pas ? Très très bien !
Qu'est-ce que t'as ?
Tout va bien !
Ca va pas ?
Très très bien !
Qu'est-ce que t 'as ?
Tout va bien !
Ca va pas !
Tout va bien !
Qu'est-ce que t'as ?

C'est lui ma médecine
Son amour c'est le remède à tout
Déprime je te réprime
Dans ton jeu, tu n'as plus un atout

Déprime t'as plus la prime
Je te renvoie dans ton abime
Tu n'as plus de quoi faire de la frime
J'ai le moral et les idées cleans

Déprime à quoi tu rimes
Avec ses joies que tu abimes
Passe ton chemin, tu as mauvaise mine
Ton image de marque décline

Déprime je te réprime
avec ton …

En direct du boulot

Troisième jour de grève

Je profite que le chef et mon collègue soit encore en train de bouffer pour vous faire part de mon humeur du jour : AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH FAIT CHIER PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !

Voilà…

Je me fais chier au taff. Et pourtant j’ai des trucs à faire, enfin quand je dis des trucs à faire : je réécris les guides pour former les nouveaux. N’empêche ça prend du temps, vu que je traduis en français. La langue d’origine n’est pas l’anglais, non non, ça aurait été beaucoup plus simple, non c’est de l’ingénieur. Une langue qu’elle est pas simple à comprendre…

Là mon chef est sorti bouffer, donc j’en ai profité pour vous faire une tite vidéo de mon lieu de travail, vous allez voir, c’est magique. Alors on ne voit que la moitié de la boite, sachant qu’on est 7 à bosser en temps normal et cette semaine seulement 3. C’est vide, c’est grand, c’est désert… Et après on s’étonne que je me fasse chier ?



Passionnant non? Sinon, j’ai pris de bonnes résolutions aujourd’hui : je trouve un autre taff ! J’ai un entretien samedi, je passe mon temps à postuler à droite et à gauche (tant pis pour la clause de « tu restes dans cette boite à vie !).

Dans un autre registre, on complètement le même en fait : je me suis inscrit aux concours de la fonction publique. Alors comme le catégorie A je suis pas assez intelligent, on va commencer par le B et puis on verra bien ce qu’il se passe. Mon rêve ? Être fonctionnaire…

Quand je vous dis que dans le fond je suis un garçon aux joies simples, personne me croit en plus !

Voilà, et puis ce soir je fais rien, et puis demain je bosse, et puis demain soir je vois mes amis, et puis samedi je vois mes amis, et puis dimanche je vois mon lit, et puis lundi je bosse, et puis mardi je bosse, et puis mercredi je dors, et puis jeudi je bosse… C’est ça la vie ? Et ça va encore durer longtemps ??? Merde, j’avais pas prévu…

mercredi 8 août 2007

Ma vie de merde

Toujours deuxième jour de grève…


J’ai ai marre, marre, maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarre putain ! Arf, ça fait du bien de gueuler. Alors en passant je vous raconte ce qui me mets dans cet état. Pourquoi en passant ? Parce que j’ai l’emploi du temps d’un ministre en campagne.

1/ Le boulot : Je me fais tellement chier que je finis par prendre des initiatives pour m’occuper un peu. Et bon ben c’est bénéfique. Je me fais congratulé pour mes idées, ma prose et autres contributions à la bonne marche des opérations. Mais bon ça n’augmente pas mon smic tout ça (oui ça fait pas un mois que j’y suis et je veux être augmenter). Ce matin j’ai discuté avec le chef remplaçant.

Il m’engueule parce que j’ai perdu mon badge, et cumulé aux retards de la semaine précédente, ben ça prouve que je suis pas motivé. Je ne vois pas en quoi paumer mon badge et rester coincé sous la pluie prouve que je m’en fous de ce taff. Mais bon dans sa tête ça semble clair.

On papote un peu et il me dit :

- T’imagines la chance que tu as ?
- Ben… Euh…
- Tu as bac+5, ils te proposent d’évoluer de suite, et toi tu semble t’en foutre !
- Ben le boulot n’est pas très intéressant, et j’ai fait des études dans un domaine qui me passionne et qui n’a rien à voir avec ça, je préférerai travailler dans ma branche c’est sûr !
- Tu as fait quoi ?
- Science Po…
- Ah… Mais moi tu vois, j’ai que le bac, ça fait trois ans que je suis chez eux, et ils m’ont proposé d’évoluer qu’il y a huit mois, et depuis je fais mes preuves en attendant que ça soit validé !
- Et tu touches combien du coup ?
- Comme toi…

QUOI ???? Le mec ça fait 8 mois qu’il est à l’épreuve pour devenir encadrant et il est toujours au smic ??? Mais c’est quoi cette boite… Moi je reste pas 8 mois là bas au smic, mais jamais de la vie, mais même pas en rêve !

Du coup ça m’a un peu foutu le bourdon, et quand on m’a appelé pour me proposer un entretient d’embauche ailleurs, ben j’ai dit oui… Et ce soir je reçois mon contrat d’avec la boite où je suis, et ils me demandent de signer une attestation comme quoi je n’ai ni ne prendrai ni ne chercherai à prendre contact avec une autre société pour travailler… Oops !

2/ Mon appartement : je vis dans une grotte. C’est toujours innondé, j’en ai marre, je craque. Je passe à l’agence ce soir pour préciser que je vais me casser. A la remarque « vous avez trois mois de préavis », j’ai répondu « on verra ce que le préavis tiendra une fois que j’aurais VRAIMENT décider de vous planter… ». Je pense que je lui ai fait peur, donc il m’a proposé de visiter d’autres appartement en septembre. A la question « et on fait comment pour les délais ? » il répond « on doit pouvoir s’arranger, il y a toujours moyen de s’arranger… »

Mouais, ya plutot intérêt. De toute façon je suis toujours considéré comme RMIste, donc je peux poser un préavis d’un mois, ils peuvent rien dire… Et toc !

3/ Les gens : j’aime pas les gens, tout le monde me saoulent, mais d’une force. Ma meilleure amie plaque son mec ? Il m’envoie un mail pour me demander (à mots couverts, mais quand même) pourquoi on a obligé Lucie à casser avec lui…

Classe non ? Franchement j’avais pas d’avis sur la question (à vrai dire je n’étais même pas au courant, je l’ai appris en lisant le mail), mais là je commence à me dire que bon, elle a peut-être bien fait…

Je vais au resto avec Sociable ? Une personne à qui je ne parle plus (juste pour ne pas la nommer) envoie un texto à Lucie pour lui dire que « mais pourquoi je tombe toujours sur les gens que je veux pas voir ? ». En même temps il est pas à toi le resto, et puis il est à trois rues de chez moi, donc quand on veut pas me croiser, on vient pas dans mon quartier… Je dis ça, je dis rien !

Blogcrossing ?

Deuxième jour de grève


Ce soir j'ai mangé avec Sociable... Pardon, je rectifie, je me suis fait inviter à manger par Sociable! Comme je suis en grève (mais surtout crevé/bourré/défoncé), je vais la faire courte.

Sociable quand je le lis, j'ai un peu l'impression de me lire: de la débauche en veux-tu en voilà, bref il gagne à être connu! Donc c'est tout fébrile que je me pointe au rdv (avec 30 min de retard, mais il semblerait que si j'étais arrivé à l'heure ça l'aurait choqué, d'après ses dires)

Charmant jeune homme, de la discussion, de l'humour, de la culture, bref un jeune homme bien sous tous rapport... S'il n'avait pas baisé mon meilleur ami de l'époque (il y a quelques années) il aurait pu être le jeune homme parfait...

Mais bon, tant pis! De toute façon, il aime les asiatiques, et moi, avec ma gueule de français consanguin j'ai aucune chance!!!! Et de toute façon bis, il est trop vieux pour moi! (pardon mais je m'attendais à un mec de mon âge en fait... mais ça te va très bien, hein, te vexes pas...)

Voilà, sur ce, je vais dormir.

Ps: on se refait ça quand tu veux, et puis j'ai plein de monde à te présenter, tu verras ils sont tous gentils, alcooliques et fous, mais gentils ;)

lundi 6 août 2007

Tu veux ma photo ?

La semaine dernière j’ai fait un petit sondage. Vous avez été peu nombreux à répondre, mais je ne vous en veux pas, après tout c’est les vacances. Par contre le résultat est sans appel : 69% fantasment sur moi et rêvent de me voir ! En même temps si vous n’aviez été que 2% je me serais ouvert deux ou trois artères à la petite cuillère.

Mais ce que je ne comprends pas c’est pourquoi je n’ai pas plus de propositions crapuleuses et/ou de demandes en mariages ! Je vous fais peur ??? Et oh les mecs, vous avez quoi dans le pantalon ? Rien du tout ? Vous n’êtes pas tous des ados boutonneux, ni des vieux qui tournent au viagra ! Merde !!!! Ou alors y a que des filles qui font des rêves humides de moi ?

Je ne sais pas ce qui m’effraie le plus d’ailleurs, d’imaginer traumatiser mon lectorat ou d’imaginer des hordes de filles humides à cause de moi… Eurkh… Quelle horreur, j’en ai la nausée ! (Ben oui le pédé n’est pas fan de ce genre d’images, demandez à un hétéro ce que ça lui fait de voir un mec se faire enculer…)

Alors je vais vous dire deux petites choses :

1/ Jamais, et je dis bien JAMAIS vous ne verrez une photo de moi, ou tout du moins, une photo qui vous permettrait de m’identifier (à part la montre ou ma couleur de cheveux).

2/ Je fais une grève tant que je n’aurais pas des hordes de garçons en chaleur qui me promettent la lune pour ne serait-ce qu’effleurer mes lèvres le temps d’un souffle !

Qu’on se le dise, ça ne va pas se passer comme ça ! J’ai toujours dit qu’il fallait façonner son lectorat, donc comme vous êtes, à mon sens, très indiscipliné, je vous gronde. Et telle la femme blessée ou la mère acariâtre (c’est pareil, c’est une femme, c’est donc chiant), je pose mes ultimatums à la con !

Bon, bien sûr quand je dis que je fais la grève, ça ne veut pas dire que je vais arrêter d’écrire non, je suis comme les médecins moi, je fais grève MAIS je bosse. Ben vi, je ne vais pas risquer de vous voir dépérir, je sais combien vous m’aimez, vous m’adulez, bref comment vous avez besoin de moi pour vivre (mes chevilles ? très bien merci).

Mais je suis en grève et ça durera tant que je n’aurai pas obtenu ce que je demande ! À savoir : des demandes en mariages comme s’il en pleuvait, des rdv, des propositions indécentes à faire rougir une prostituée à la retraite, de la débauche sexuelle qui si Benoît XVI il passe par là il asperge l’écran avec de l’eau bénite (ou il se crève les yeux, au choix).

Bref : du cul, du cul, du cul !

Hein ? Roman-quoi ? Romantisme ? Ah, connais pas, c’est quelle langue ? Ça se dit encore ? Ya des gens qui y croit ? Moi j’ai suffisamment d’ex comme ça, pas besoin de rajouter des causes de dépressions, suis déjà bien abîmé comme ça !

En relisant les dernières lignes, je commence à comprendre ce qui pourrait vous traumatiser ici… Mais c’est aussi pour ça qu’on m’aime, non ?

dimanche 5 août 2007

Une moumour et de l’alcool

Ça pourrait être le titre d’un mauvais roman de gare, mais ça ne sera que le titre de l’article qui va vous rendre compte d’un des week-ends les plus décadents de ma vie de dépravé ! Depuis jeudi soir j’héberge Lucie, et on s’en donne à cœur-joie. Pour ceux qui ne la connaissent pas, Lucie est prof à Marie-Galante depuis un an. On se connaît depuis la fac (ça fait donc 6 ans), et ça fait un an qu’on ne s’était pas vu. Ça en fait pas une putain d’excuse pour chouiller ça bordel ?

Et on en a profité. Donc jeudi soir, ce fut royalement calme. Normal, je bosse maintenant la semaine. Donc je la laisse faire les boutiques vendredi pendant que je vais justifier mon salaire. Je dois la retrouver le soir pour commencer un marathon de sortie. Forcément elle a dormi presque toute la journée, et quand je rentre je trouve l’appartement à l’envers.

Alors là je comprends pas ! Lucie c’est la fille qui déplaçait mes meubles pour vérifier si j’avais fait la poussière derrière. Et là, après un an sous les tropiques, elle se transforme en tornade qui fout du bordel, ne fait pas la vaisselle, ne fait pas le lit… Bref, je suis choqué. Je râle mais je pardonne (oui grand seigneur moi !).

Le soir je déplace ma machine à lavé, je dégonde ma porte de salle de bain, bref je m’éclate parce qu’un plombier doit venir réparer la fuite dans ma salle de bain, fuite qui, au passage, inonde tout mon immeuble depuis des semaines. Mais comme il faut tout changer, il laisse la fuite et mon appart en l’état, et moi je dois tout remettre en ordre avant de me préparer pour filer à l’anniversaire de MonsieurF.

Je retrouve la bande à neuneu, plus d’autres que je ne connais pas, sur les quais, et on boit comme des enculés jusqu’à 1h. Lucie s’intègre, parle, boit, bref ça se passe bien… 7h48 se fout minable, mais ça on a l’habitude. On file en boite à une douzaine. Comme on est pas intelligent, on fait deux groupes de 5/6, nous on rentre (les moins bourrés, ou plus dignes, je sais pas trop), mais le groupe de 7h lui, ne rentre pas ! On envoie les alcooliques au lit (enfin surtout 7h), d’autres se découragent, et on fini à 6 toujours devant la boite. Là on nous laisse rentrer.

Grenouille fait chauffer la CB, et 200€ plus tard on court après un serveur pour avoir la bouteille. Le reste de la nuit fut plus flou. Lucie à draguer tout ce qui bougeait, on a fait des tonnes de photos, c’était grand. On sort à je-ne-sais-absolument-pas-quelle-heure, et on cherche un taxi. Forcement on rentre donc à pied (putain de taxis de merde, jamais là quand il faut), et sur le trajet (long le trajet, trop long) on viol un kebab (divin le kebab, divin).

On rentre dormir à trois chez moi puisqu’une amie est trop loin de chez elle pour rentrer à pied (paris centre – 92 sud ça se fait pas à pied en général). Et on dort joyeusement après avoir transformer mon appart en camp de base. Oui dormir à trois chez moi ça permet d’expérimenter ce que vit une sardine dans sa boite. Ça rentre mais faut pas en rajouter, sinon ça coince…

Le lendemain tout est flou aussi. On se lève vers 14h, et on glande. On décide, une fois l’amie rentrée chez elle, d’aller faire les boutiques. On n’a pas d’argent, donc on se dit que les Galeries ça serait bien. Et forcement, après avoir bien décidé que je ne dépenserai rien, je suis reparti avec une MAGNIFIIIIIIIIIIQUE veste pepe jeans en soldes à - 40%. Indispensable je vous dis, et puis belle, et puis fashion (prononcez « fachon »), et puis ça vaut bien de bouffer des pâtes pendant 6 mois…

Le soir on va au resto avec 7h et gajal, ça sera argentin, avec du vin et de la viande ! Que c’est bon la viande argentine… On sort du resto un peu en retard pour retrouver achiméo et son n’homme. On boit, on rit, on joue à des jeux cons… La soirée se termine rapidement par une beuverie généralisée, mais ça ne change pas trop de d’habitude !

Il est 5h du mat’, il faut dormir, on est saoul, donc on prend un taxi avec Lucie et 7h pour aller… au Queen ! Une fois sur place Lucie, qui a déjà dépensé trois fois sa paye depuis le début de ses vacances, trouve le moment opportun pour prendre une bouteille dans le carré vieille pute du Queen. 200 € de moins, on se sent déjà beaucoup mieux…

On boit, on boit, on boit, et on part… Ben vi, même le Queen ferme à un moment. Je laisse la bouteille là-bas, donc va falloir y retourner pour la finir ! On met 7h dans un taxi, et on monte dans un autre.

20 mètre plus loin Lucie m’informe qu’elle va descendre du taxi pour vomir… Le taxi se gare en plein milieu des champs pour nous jeter (c’est fou comme ça s’arrête vite un taxi qui veut sauver ses sièges, alors que quand on leur dit « je descend ici » ils ne peuvent jamais s’arrêter ces cons !).

Elle vomit sur les champs, so glam’, et me dit « il me faut de la viande », je lève la tête et je vois un Quick ! Saint Quick priez pour nous… On commande, elle va vomir, on s’assoit, elle va vomir, on (je !) mange, elle va vomir, on nous informe que le Quick ferme, elle va vomir…

Retour sur les champs, elle n’a rien mangé, mais elle a bien vomi. Et dans toute sa splendeur elle me dit « on rentre à pied ! ». Mais bien sûr ! On va traverser Paris à pied, j’adore le concept… Je m’énerve en disant que si elle veut pas prendre un taxi on rentre en métro. On attend le métro, elle me dit qu’elle va vomir. Le métro arrive, on descend deux stations plus loin pour qu’elle vomisse. Madame ayant décidé de ne pas vomir en public (pourquoi, à part pour me faire chier ?), on remonte dans le métro. Deux stations plus loin elle sort en courant et cette fois elle vomit partout…

Et là, grand moment lyrique du retour de « je rentre à pied !!!! ». Donc moi gentil, mais moi super crevé, moi hurler sur mon amie dans le métro. Elle a pris son regard de petite fille punie (la traitre, elle sait que ça marche sur moi en plus), mais je n’ai pas cédé, et elle a mis son cul dans c’te putain de rame de métro, et on est arrivé à bon port en … 2h !!!!!!!!

Putain 2h pour faire le Queen - chez moi, un record ! Après ça on a dormi, jusqu’à 16h, puis passé le dimanche à végéter, et ça fait du bien un peu merde quoi ! Entre temps on a appris que 7h avait perdu sa CB et son portable dans le taxi, comme elle a un peu de mal à reconstituer la soirée, je lui laisse le soin de vous éclairer elle même !

Voilà, c’est tout pour le moment, sachez juste que je suis soulagé de savoir que mon amie Lucie repart mardi, parce qu’une semaine à ce rythme, moi, je meurs ! Je t’aime chérie, mais 8000 km entre nous c’est peut-être pas si mal ;)



* Edit *


7h48 me demande de faire quelque chose pour elle, et vous me connaissez, je ne peux rien lui refuser. Donc voilà, je lance ici le 7h-othon. En effet si tu veux envoyer tes dons pour aider 7h48 à racheter un téléphone portable, ou lui offrir carrément le susdit téléphone, merci de me contacter par mail (là à droite). Pour info il faut un téléphone 3G sur le réseau SFR.


Voilà, qu'est ce qu'on dit chérie?

mercredi 1 août 2007

Ni une, ni deux, ni dix… criminations

C’est biologiquement prouvé, regardez le sport par exemple : les noirs courent vite, les blancs nagent vite ! Il y a donc des différences physiologiques entre les blancs et les noirs, il y a donc des différences entre les races.


Le christianisme c’est la religion de l’amour et de la tolérance, et l’islam c’est la religion de la guerre et de la violence.


L’holocauste est un détail dans l’Histoire de l’humanité.


« L’homosexualité est une menace pour la survie de l’humanité ( …) » ; « je n’ai pas dit que l’homosexualité était dangereuse. J’ai dit qu’elle était inférieure à l’hétérosexualité. Si on la poussait à l’universel. Ce serait dangereux pour l’humanité (…) » ; « Pour moi leur comportement est un comportement sectaire » ; « Je critique les comportements, je dis qu’ils sont inférieurs moralement (…) ».


Dans ces déclarations, une est de Christian Vanneste, en date de janvier et février 2005. Vous voyez laquelle ? Les autres sont des reformulations de mémoire de phrases entendues ça et là. Pour deux je suis presque sûr que la reformulation est fidèle à l’original (un leader borgne d’un parti politique d’extrême droite française), quant à la dernière je l’ai entendu en cours ! Pour info, je n’ai pas suivi de cours à « l’école du parfait petit néo-nazi », mais certains profs mériteraient la camisole…

Malheureusement pour moi je ne suis ni noir, ni musulman, ni juif, je suis juste pédé. Et si aujourd’hui les propos haineux et racistes sont punis en France, la loi n’est pas la même pour tous ! En effet, si un député de la République disait haut et fort que les noirs sont inférieurs aux blancs, il seraient limogés de suite, et même, je pense, sans trop m’avancer, lynché en place publique !

Pourquoi insulter une communauté c’est plus grave que d’en insulter une autre ? Pourquoi on ne peut pas toucher à certaines personnes, et allègrement taper sur les autres ? Je n’irais pas plus loin dans ce genre de raisonnement, je ne voudrais pas faire du Dieudonnisme (n. m. : taper sur les juifs pour montrer que les noirs ont eux aussi droit à la reconnaissance de leur génocide).

Pourquoi je n’aurais pas le droit de me marier ? Pourquoi je n’aurais pas le droit d’avoir des enfants ? Pourquoi je devrais avoir peur d’en parler dans mon entourage professionnel ? Pourquoi je devrais me cacher dans une foule de 800 000 personnes pour dire « je suis fier d’être gay ! » ?

Oui, les gays/lesbiennes/bi/trans sont inférieurs aux autres communautés. Mais uniquement parce que nous n’avons personnes pour nous apprendre à nous intégrer, à nous sentir normal. Ma voisine du dessus va aider sa fille à affronter la société, cette société qui, avant même de savoir qui elle est, saura qu’elle est black. Mais mes parents sont hétéros, et rien ni personne ne m’a préparé à, un jour, entrer dans la communauté homo.

D’ailleurs si j’y suis « entré » aussi rapidement et totalement c’était d’abord pour me recréer cette famille que j’avais perdue lors de mon coming-out. Aujourd’hui tout va bien dans ma vie, ma famille, mes amis, tous m’acceptent et m’aident à me battre. Mais que dire de tous ces jeunes qui perdent tout pendant l’adolescence à cause de ça.

« Ça » c’est la société d’aujourd’hui. Une société qui permet que des Christian Vanneste puissent dire et faire ce qu’ils veulent en toute impunité, et même sous le regard complaisant de la République.

J’ai honte.

Combien de suicide d’ado leur faudra-t-il pour qu’ils réagissent enfin ? Je ne réclame pas l’égalité pour mon petit bonheur. Si je veux faire des enfants, j’en aurai, si je veux vivre avec un homme, je le ferai, mais je veux juste que la société avance. Pour qu’un jour enfin les ados ne se pose plus que la question suivante à l’adolescence « comment je peux faire chier mes parents ? tiens, si j’allumais une clope… » et plus celle là « ma mère va mourir, et mon père me renier si je leur dis que j’aime les garçons, que faire ? mourir… ».

Je condamne toute forme de discrimination, je rejette toute forme de haine, je ne fais aucune hiérarchie dans les communautés. J’ai pris ces exemples uniquement pour vous faire réagir…