mardi 31 juillet 2007

Quand ça veut pas…

… ça veut pas ! Ou encore : ya des jours avec et des jours sans. C’est quoi un jour sans made in Gauthier ? Du grand art, comme d’hab !

Hier soir, je me couche tôt, histoire de pas refaire le quart d’heure de retard du lundi matin (celui couronné par des cernes de deux kilomètres, avec le chef qui vous dit « alors, c’était bien le week-end ? »). Ce matin, j’ouvre les yeux « damned, il fait drôlement jour à 6h… », normal, il est 8h ! Pour mémoire à 8h je suis censé commencer à bosser, et rien qu’en trajet, j’en ai pour 1h…

Je prends mon courage à deux bras, j’attrape le tel :

- Bonjour, c’est Gauthier, je suis malade, je ne viendrais pas aujourd’hui…
- Qu’est ce que tu as ?
- Indigestion… Je pense…
- Tu fais venir le médecin ?
- Si ça ne passe pas à midi oui !

Forcément j’ai rappelé à 14h pour dire que j’allais mieux, que le médecin ne vient pas, et que je serais frais et dispo demain matin. Vous avez dit « foutage de gueule » ? Oui, mais ce taff ne me plait pas, donc je n’arrive pas à me lever.

D’ailleurs c’est toujours comme ça, quand un taff me saoule, je me lève pas. Mais je peux mettre 25 réveils, ne pas dormir, dormir 14h, si je n’aime pas le taff mon corps refuse que je sois à l’heure. Ainsi je peux me faire virer tranquillement… Mais c’est complètement inconscient, je vous jure que je ne veux pas perdre ce boulot (quoique…). La preuve, pour mon dernier taff (qui était mon stage) et que j’adorais, je ne suis arrivé qu’une fois en retard en tout et pour tout.

Bref, comme je me sens minable, je n’ai plus sommeil, forcement. Je décide donc de faire un peu de rangement, et je me souviens que j’ai des bons d’achats offert par ma maman que je destine à l’achat d’une imprimante qui fonctionne. Oui j’ai un peu honte d’envoyer tous mes courriers par mail à 7h à son taff pour qu’elle les imprime et les poste. Surtout que des fois elle est obligé de le faire en cachette parce qu’elle ne peut décemment pas envoyer une lettre au PS là où elle est…

7h je t’aime…

mais je ne te ferais plus chier, je suis équipé à nouveau. En effet, j’ai trouvé une petite imprimante multifonction à 94,50€, blanche et métal brossé, assorti à mon iMac quoi, et en plus elle est wifi (j’aime pas les fils). Je suis content de mon achat ! Je rentre chez moi, je l’installe, je rame, je pige rien. L’imprimante fonctionne très bien, mais pas en wifi. Je passe sous windows pour vérifier si c’est l’ordi ou l’imprimante, sous windows ça marche.

Pour une fois qu’un truc fonctionne mieux sous windows ! Fuck… Je suis donc en train de me débattre joyeusement avec mon nouvel achat à grand coup de « MAIS SALOPE TU VAS FONCTIONNER BORDEL DE COUILLE À QUEUE DE MON CUL DE MERDE ! » Quand ça sonne.

Ma concierge, un poil agressive :

- Vous avez une inondation dans votre salle de bain ?
- Il y a 4 mois à peu prés oui, mais c’était au-dessus et c’est réparé, pourquoi ?
- Ça fuit de partout, tous les étages inférieurs sont inondés !
- Mais ça ne vient pas de chez moi, regardez… (on passe dans la salle de bain !)
- Poussez votre machine et regardez dans la trappe là au fond.
- (position du kama sutra 4027) je ne vois rien (une lampe de poche) je vois que ça fuit oui…
- Et ben fermez le robinet ! Vous voyez bien que ça inonde (au max de sa gentillesse)
- (un lumbago) Voilà, et maintenant ?
- Vous n’ouvrez plus tant qu’un plombier n’est pas venu…
- Je me lave comment ?
- Soyez imaginatif… (sourire en coin d’une sadique après l’orgasme)

Grrr hmpfr arf saaaaaAAAAAAAAAAAAaaaaaaaalopeuh !

Je ne sais pas quand un plombier arrivera (c’est le syndic qui l’envoit), mais je dois me mettre à sa disposition (ben voyons), parce que « vous comprenez, à 17h ils finissent la journée », et moi connasse ? Je bosse la nuit peut-être ?

C’est donc passablement énervé que je file chez ma tante pour manger. Je suis en retard de prés d’une heure avec toutes ces conneries. J’arrive à 19h dans le métro, et là le drame ultime : l’heure de pointe de 19h02 fin juillet à Paris.

MAIS ILS VONT OÙ TOUS CES CONS ??????

Genre, je me suis retrouvé compressé comme un lundi de grève en septembre à 8h sur la ligne 1 ! Du jamais vu… Il y a du y avoir une panne et je suis arrivé juste après, ou un suicide, ou les deux, de toute façon c’est toujours pour moi !

Bref, ce soir j’ai bien mangé, je suis crevé, je vais aller me coucher. Mais, cerise sur le gâteau, j’ai également appris que le site pour lequel je fais des piges (rémunérées) va fermer fin du mois. Des sous en moins ? c’est tout ce qui me manquait pour couronner ce splendide mardi 31 juillet 2007 !

Vivement demain… ou pas !

lundi 30 juillet 2007

Bonjour les pauvres !

Il est 1h18, je bosse dans moins de 7h, je me lève dans moins de 5h, et j’ai pas du tout sommeil. Du coup je prends le temps de vous raconter dans les grandes lignes ce qu’il s’est passé pendant c’est 48h de césure.

Vendredi soir je sors du boulot, je fini forcément plus tard que prévu, je rentre chez moi en courant, je prépare mes affaires, je range un peu chez moi, et je file chez Grenouille. Je retrouve Lefroid au métro, Gajal et Grenouille nous attendent dans la voiture. Et nous voilà en route pour Deauville.

Pourquoi Deauville ? Parce que Cham et 7h48 y sont pour la semaine. Elles sont au Royal Barrière, mais comme le père de Cham possède une maison dans l’arrière pays il y a possibilité de squattage en groupe (donc non Sociable, je n’étais pas dans un Palace, je suis déçu aussi !).

On arrive rapidement, on viol un Macdo, on se perd, on voit des vaches, l’air est pur, je vais avoir mal au crâne, je le sens. Arrivé chez Cham, on boit un verre, on se raconte nos semaines respectives et on joue à taboo. Cham Lefroid et une amie de Cham filent dormir au Barrière, et nous on reste à s’achever au rami. J’ai un peu de shit sur moi, et je demande à 7h de rouler, histoire de dormir paisiblement. 7h qui roule quand elle a bu, c’est déconseillé pour les âmes sensibles. Moralité ? J’ai pris un fou rire du feu du dieu… Un truc à vous faire mourir d’une façon très con : je n’arrivais plus à reprendre mon souffle, j’en avais mal dans la poitrine. Je demande à l’assistance de me raconter un truc triste, 7h croyant m’aider me dit « ma grand-mère a été hospitalisée… » et je me suis mis à rire comme jamais, je me suis étouffé, j’ai faillit mourir de rire quoi !

La drogue c’est mal…

Je finis par me calmer, je vais dormir. Tout le monde m’imite. A 9h du matin j’ai une grenouille qui vient gratter à ma porte « je peux dormir avec toi ? Il y a trop de lumière dans le salon, je peux pas dormir… », alors qu’il avait refusé de partager mon lit de peur que je le viol dans mon sommeil (comme si c’était mon genre). Et il n’y a pas eu de viol (après tout quand je dors, je dors !).

Le lendemain, on rejoint les filles à Deauville, on va sur la plage, il fait -15, c’est le mois de novembre ? J’étais pas au courant… Comme on est au mois de juillet je m’obstine à rester en tong et pantacourt. Fatale erreur numéro 1, ça sent la pneumonie !

Les filles vont se faire un sauna à l’hôtel, et avec quelques warriors on tente la baignade. Moi j’ai trempé jusqu’aux genoux, mention spéciale à Grenouille qui s’est baigné en entier (quel homme !). Le moment semblant propice on fait quelques photos, dont cette là…


Ça se passe de commentaires !

Le soir on fait les courses, et on s’achève avec un repas à faire pâlir toutes les associations de lutte contre la faim dans le monde. Il y avait, sur cette table, l’équivalent en Kcal de ce que toute l’Afrique Subsaharienne consomme en un an ! Mais c’était bon !

Après ça, on se fait beau, j’enfile ma nouvelle chemise achetée sur place (il y a un Printemps à Deauville !!!! Si si si !), et on file au Casino, non sans se refoutre un joint derrière la cravate, le tout arrosé de 5 bouteilles de vins et d’une bouteille de vodka (à 7 c’est raisonnable non ?).

Le casino je suis pas fan, mais moi j’attend que tout le monde perde de l’argent et veuille aller en boite. Je me fous donc sur la terrasse avec Lefroid principalement, on boit du champ’ et on dit du mal des pauvres… Erreur fatale numéro 2, un pas de plus vers la pneumonie. Et on attend toujours que les autres veuillent aller en boite. Ça sera après la fermeture du casino ? Ok ! Malheureusement pour moi, la boite ferme en même temps que le casino, donc pas de boite pour le gaugau.

Le gaugau il est contrarié. Et quand je suis contrarié je suis de tréééééés mauvaise humeur (pardon les copains). On rentre, je prends une vodka et j’écoute mon iPod tout seul dans mon coin (associable power !).

Le lendemain (aujourd’hui donc), on se lève tard (surtout moi), on range, on nettoie (surtout pas moi), et on rentre sur Paris. Une fois au péage de la porte Maillot ça sent la pollution : maison !

Moralité : je propose de rebaptiser Deauville Neuilly s/ Mer, parce que franchement en dehors des 92 j’ai pas vu beaucoup d’immatriculations différentes (quelques 75 de perdus, et deux 93...). Mais même en attrapant une pneumonie, c’était super sympa, merci Cham, merci les copains !

vendredi 27 juillet 2007

Deauville

Je rentre du taff, journée de merde, je fume un joint, je fais mon sac, et ce soir je dors à Deauville ! Moi je vous le dis : ça va faire du bien bordel à queue…

J’ai pas le temps de vous raconter ma semaine et surtout les soirées de psychopathe qu’on vient de s’enchaîner (le tout en se levant à 6h le lendemain). Je ne vous raconterais pas mes journées merdiques (surtout quand je suis encore bourré à midi).

Grenouille parle de la soirée ici.

Et moi je vous parlerai du reste lundi… ou pas…

En attendant je vais passer deux jours là :



Au revoir les pauvres !

Je me lève dans 5h!

Donc je vous dis juste ceci: bonne soirée, j'ai rencontré des gens sympa, je suis saoule, je vous aime!

A demain!

Ps: jamais je me lève à l'heure demain, jamais je suis frais pour rencontrer le super grand chef demain, en fait je me fais virer demain! Mais demain est un autre jour...

mercredi 25 juillet 2007

Rapidement

Hop, une apparition de moi ! En même temps c’est bien normal, on est sur mon blog quand même. Donc j’ai deux trois choses à vous dire vite fait avant de courir après mes milliards de rendez-vous du soir. Sans compter que la journée maintenant je bosse ! Dure vie qu’est la mienne…

Mais qu’est ce que j’aime me plaindre quand même, ça en serait risible si ça n’était pas pathologique !


Donc premièrement, je dois faire une annonce solennelle ! Je squatte le net, j’envahis la toile, je suis partout, je vous encercle, vous n’échapperez pas à mon pouvoir tentaculaire (que dis-je, mon pouvoir sarkozièsque !). Je suis donc pigiste pour un joli site qui parle de chose légère, mais surtout de filles légères et de voitures (ne cherchez pas, il n’y a aucun lien avec moi !). J’ai même ma propre rubrique, la seu-cla intégrale, je me sens plus pisser…

Deuxièmement, il y a des fans de Heroes dans la salle ? Oui, c’est bon ? Ok, alors vous voyez, le méchant, Sylar, vous voyez sa tronche ? Ben il paraît que c’est moi tout craché. Bon la première fois qu’on me l’a dit j’ai répondu « ouais, bien sûr, et la marmotte ? ». Mais là ça se répète, de plus en plus, et partout en plus. Donc je vous le donne dans le mille, comment m’appellent mes collègues ? Sylar…

Oh joie !

Mais plutôt que d’en pleurer (parce que merde, je ne lui ressemble pas ! Je suis gentil moi !), je préfère en jouer. Donc dès qu’il y en a un qui me fait chier au taff il a le droit à « tu veux que je t’ouvre la boite crânienne ? Non ? Alors fais ce que je te dis ! ». Et en plus quand j’arrive au boulot après avoir dormi 2h au côté d’un charmant jeune homme qui ronfle (charmant, mais il ronfle d’une force, il m’en a fait trembler le lit), et que donc j’ai la gueule dans le cul, je me sens bien habité par le personnage du tueur psychopathe.

Et puis avec la fatigue, je psychote grave. Genre dans le RER tout à l’heure « mais s’il le faut des gens pense que c’est vraiment moi, et se demandent pourquoi je suis en guenilles dans le RER B ! », oui je vais pas bosser en Dior, je suis dans le 9-3, je me fond dans la masse ! Ou encore dans mon Shoppy « mais pourquoi il me regarde comme ça lui ? Je lui fait peur ou quoi ? C’est ma coupe ou ma tronche de psychopathe ? ». Bref ça m’arrange pas mon cerveau de détraqué tout ça !

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Avant de partir je le confirme : je ne ressemble pas à ce mec… à part peut-être le regard noir quand on me fait chier…



Après avoir regardé quelques photos de mon sosie, je me dis que c’est inévitable, il faut que je change de nez ! Un volontaire pour me péter la tronche ? J’ai pas les moyens pour une chir esthétique en ce moment…


*Edit*

Je peux mettre des sondages là ---->

Alors j'en profite, et puis pour une fois que je vous demande votre avis, lâchez-vous!

mardi 24 juillet 2007

« Mon tendre Alexandre »


On va jouer un peu, d’accord ? Alors, je serais Alexandre, et toi tu serais Héphaïstion. Et puis tu m’aimeras et puis je t’aimerais, et puis on irait conquérir le monde, et puis on vivrait éternellement…


Je suis loin d’être Alexandre le Grand, et je n’ai pas d’Héphaïstion dans ma vie. Quand bien même j’en aurais un que je ne le verrais même pas. Au pire je le baiserai et je passerai à la suite, au mieux je passerai un mois à me dire que c’est l’homme de ma vie et je me jetterai sur le premier débile venu pour justifier la rupture et ma fuite d’une relation de couple étouffante qui ne me convient pas.

Mais de dieu, l’amour n’existe pas qu’au cinéma ou dans les livres non ? Et que dire de l’amour entre hommes ? On est bercé par les niaiseries romantico-waltdisneysques toute sa vie. Et aucun ici n’osera dire que c’est tout rose tout le temps, et que bien sûr, tous les matins on arrose Julia Roberts avec son jus d’orange au détour d’une rue, et qu’on se marie et qu’on a des milliards d’enfants pour les siècles des siècles d’amour et de bonheur et de joie et de compréhension © Notting Hill

Ou alors vous avez un plus gros problème que moi avec la drogue ;)

Bref, non ça ne se passe pas comme ça dans la vie. Et que se passe-t-il dans la tête d’un petit pédé ? Ben il ne sait pas que les filles sont fourbes et mesquines, ben non c’est ses copines, il les aime ! (je viens de me faire des amies pour le vie là !). Donc il pense que ça marche comme dans les films pour les hétéros « Si ces films existent, c’est qu’il y a une raison ».

Et lui qu’a t il en miroir de sa recherche du bonheur conjugal ? « Minets en chaleur » ou « Cowboys pas farouches » ? Le choix est difficile, Bel Ami ou Falcon… Alors bien sûr pour les plus cultivés il y a Rimbaud et Verlaine, ou encore Marais et Cocteau (oui Marais et Cocteau c’est de la grande culture et je vous merde !). Mais pour le petit peuple (comme moi), il n’y a pas grand-chose à se foutre sous la dent !

Et puis on se dit que si, ça doit bien exister pour les pédés. Et puis on fait comme les copines, on se casse la gueule, on souffre, on rompt, on pleure, bref, on apprend et on se forge une carapace. Mais la niaiserie qui va avec l’amour fond comme neige au soleil devant la réalité.

Tous des connards !


Et on ne devient rien de plus qu’un acteur de film de cul. On erre, on cherche, mais on cherche quoi ? Le but n’est rien, le voyage est tout.

Alexandre traversa le monde à la recherche de ses limites (celles du monde, mais surtout les siennes), et plus que l’empire qu’il bâtit, il vécut une vie hors du commun. La légende se mit en place avant sa mort, plus de 2000 ans après elle est encore présente pour chacun de nous.

La petite histoire est tout aussi intéressante, et, malgré les critiques, le film qui me pousse à écrire ça ce soir (diffusé sur France 2 actuellement) est bon car proche de la vérité historique ! Car plus qu’un film sur la vie d’un grand conquérant, c’est aussi une magnifique histoire d’amour entre deux hommes. Je pense que ce film à préparer le terrain pour Brokeback Mountain, et je souhaite que plein d’autres s’en suivent.

Car même si je ne trouve jamais mon Héphaïstion, j’aimerais qu’un jour des petits garçons puissent jouer en disant le phrase qui commence mon article, au même titre qu’ils diraient « Je suis le gendarme, tu es le voleur ».

Cet article n’a ni queue ni tête, mais bon je ne suis pas écrivain et des fois ça se sent !

Ps : Si tu t’appelles Jared Leto et que tu passes par là, sache que je compte bien t’épouser, de gré ou de force, mais un jour tu seras à moi ! Non mais…




lundi 23 juillet 2007

Lundi

Depuis 9 mois le lundi chez moi c’est un peu votre samedi à vous. C’est le jour où je récupère de mes excès du week-end. En gros je dors 14h, je bouffe, je me lave même pas, bref je glande ! Mais pour la première fois depuis 9 mois, ce lundi je me suis levé à 6h, et surtout je savais très bien que c’était le début de 5 jours consécutifs où j’allais me lever aussi tôt !

Damned, c’est nul de bosser en fait !

Surtout que vous avez eu le résumé de vendredi, mais pas celui de samedi. Donc samedi soir, j’inaugure le salon de 7h48. Le salon que j’ai passé 48h à refaire la semaine précédente. Ça mérite bien une petite soirée d’arrosage (et puis pour une fois qu’on a une « raison » de boire !). J’émerge vers 18h. 7h48 m’appelle à 19h pour vérifier que je sois en vie. Je dois y être à 20h.

Je me fais à manger, et je me calle sur le canapé. Je prévois une heure de retard (glam’ quoi). Le téléphone sonne, il est 22h04. Oops me serais-je rendormis ? Je promets de me dépêcher. Je me lève. Je décide de me rasseoir, ça tourne. Je me relève 15 minutes plus tard, je prends une douche, ça tourne toujours. Je mets beaucoup de temps à m’habiller, vu que je suis obligé de le faire assis, parce que ça tourne toujours.

Je descends de chez moi, ça tourne encore. Je marche dans la rue, ça tourne toujours. Je prends le métro, putain que ça tourne dans tous les sens. Je m’assieds dans le métro, ça tourne, ça pue, j’ai la nausée. Non, je suis une princesse, je ne vomirai pas dans le métro bordel de couille à queue !

J’arrive chez 7h48 à minuit (trois heures de retard, suis royal !). Je m’assois, on me sert un verre, on me présente (ya des inconnus), on me sourit, je dois sourire, non je peux pas. Je dois paraître un peu froid à ces gens qui entendent depuis 3h « Gauthier c’est la colonne vertébrale de la soirée, toutes soirées réussies c’est grâce à Gauthier, Gauthier il est génial tu vas voir ». Et ils se retrouvent devant une épave qui grince quand elle sourit. Pas sûr d’avoir provoqué l’effet escompté.

Cham me redonne rapidement le sourire en me lâchant une barrette de shit « je t’ai attendu exprès pour te la donner ». Merci chérie ! On parle, on boit, on ri, on fait des jeux à la con. Et je prends un taxi avec Achimeo pour aller dodoter vers 3/4h (je sais plus trop).

Le lendemain, je suis réveillé à 9h47 ! Non mais ça va pas ou quoi ? Je suis quand même pas redevenu diurne en si peu de temps ???? Je me force à dormir, mais je lâche l’affaire vers 11h57, parce que ça me fatigue de faire semblant de dormir.

Et mon dimanche sera consacré à la lessive, au ménage (inachevé à ce jour encore), et au rangement (cf. parenthèse précédente). Putain je deviens une vraie working girl !!!!! Ce matin je me suis levé, à l’heure, je suis arrivé au boulot avec 4 min de retard, et j’ai bossé toute la journée (enfin jusqu’à 16h quoi ! et non, je ne suis pas fonctionnaire !!!). Et ce soir en rentrant je suis allé faire mes courses, j’ai pris mon courrier, et j’ai appelé ma maman.

C’est ça la vie des gens normaux ? Mouarf, suis pas sûr que ça me passionne plus de trois semaines… Ou alors il faut que je le prenne comme un travail de sociologue. Genre « immersion totale dans la vie d’un smicard ». Ouais, ça peut être sympa vu comme ça… Et puis il me reste toujours mes cartes de crédit pour rêver d’un monde meilleur !

Avant de vous laisser, petit message perso :

« Je t’emmerde connasse ! »


Elle/Il se reconnaîtra (oui connasse étant un terme asexué pour moi !)

dimanche 22 juillet 2007

Quand on est con…

… on est con ! Et moi je bats des records. Je ne sais même pas comment en parler sans avoir envie de me défenestrer. Tant pis, je me lance.

J’ai un léger problème avec l’alcool. Je le sais, je vis avec, je fais comme si. Mais bon des fois je dérape. Ma semaine ayant été forte en émotions diverses et variées. Je ressens le besoin d’oublier et de festoyer. En d’autres termes : me foutre minable comme jamais de ma vie je me suis foutu minable, un truc à faire rougir Dionysos en personne et qui ferait passer une orgie romaine pour la fête d’anniversaire de Mathilde, 6 ans, fille d’un pasteur mormon !

Dans le RER j’envoie un texto révélateur « besoin de festoyer » à mes amis alcooliques (la bande à neuneux habituels quoi !), et je reçois plein de « ouais, foutons nous minables ! », ya pas à dire, j’aime mes amis. Je file donc chez le coiffeur, je check mes mails, et on se met d’accord sur un déroulement de soirée tout à fait banal : before chez moi, et nawak en boite sur les champs.

22h30 tout le monde se pointe. Moi je suis beau avec ma nouvelle coupe, j’enfile ma plus belle robe pour être la plus belle pour aller danser (mais non, je ne mets pas de robe, c’est pour la blague ! vous croyez vraiment tout ce que je dis ?). A 22h32 je suis morte poule détruite confite explosée. Dieu que ça fait du bien. On s’achève au poppers, on fini quasi trois bouteilles de vodka, à 6, en 1h30, si c’est pas des alcoolos de compèt’ ça !

On arrive en boite, il est 1h passé, la liste permettant de pas payé clôturant à 1h on paye ! 30€ dans ta face. Tant pis, ça fera du bien ! On descend, on boit, on veut s’asseoir. « Les tables sont réservés au VIP qui prennent une bouteille ! » Il est con lui, il me saoule, et si je veux m’asseoir quand même ? J’ai pas la gueule d’un VIP peut-être ? Je fais paysan ou quoi ? Mais c’est quoi son problème à ce gueux ! Je suis capable de dépenser son salaire en une nuit si je veux, connard !

Là je ne sais pas trop ce qui s’est passé dans ma tête de détraqué, mais le fait est qu’on a été placé dans le carré Vieille Pute, et qu’une bouteille de vodka s’est glissée sur la table. Je ne me souviens pas trop de la fin de soirée. Je sais que j’étais pas bien. J’ai demandé à partir pour aller me coucher/vomir/mourir, bref j’étais définitivement et irrémédiablement cuit !

Le lendemain je me suis levé à 18h. Les flashs furent douloureux, mais la soirée commençait à me revenir. Puis le gros doute, la sueur, le cœur qui s’emballe.

« Non tu n’as pas osé ? Et puis, les autres t’auraient empêché »


J’ai trouvé ça dans mon sac :




Si si si vous lisez bien, 250€ ! Et c’est moi qu’ait payé !!!! Si si si, je l’ai fait ! Moralité j’ai dépensé 280€ dans la soirée. Formidable non ? J’ai d’abord hésité à déclarer ma carte volée. Puis je me suis dit qu’avec le pot que j’avais, ils iraient vérifier les signatures… Vais quand même pas me retrouver en taule pour une bouteille de vodka (à 250 € mais ce n’est qu’une bouteille de vodka quand même !).

Je vais brûler mon amex ou arrêter de boire ou les deux. Mieux : je vais m’acheter des neurones ! Il paraît que ça fait du bien de réfléchir par moment, un exercice que je devrais pratiquer plus souvent, c’est indéniable…

vendredi 20 juillet 2007

Je vais bien, merci !

« Quel acteur ce Gauthier »

Mais non, parce qu’en fait d’habitude j’arrive à m’en persuader, mais là j’échoue. Alors que je suis si facile à convaincre d’habitude. Bref, c’est pas la grande forme. Plus que du temps à vous consacrer, c’est l’envie qui me manque. Alors pour pas vous laisser dans le noir, et aussi parce que je fais l’autruche avec mes amis, je vais vous raconter ma vie en deux minutes.

Lundi et mardi il s’est passé pas mal de chose au niveau boulot. En gros on m’a proposé un taff à but alimentaire, j’ai dit que j’avais besoin de réfléchir et surtout de voir où j’en étais avec les autres pistes. J’ai rappelé le député et la boite de mon père pour leur dire qu’en gros si je n’avais pas de propositions fermes de leur part dans les prochaines 24h je prenais ce job.

Et vous savez quoi ? J’aurais dû le faire bien avant, c’est fou ce que ça débloque les situations de faire ça. Et le pire c’est que c’était même pas du bluff ! Bref, la boite de mon père m’a servi le baratin habituel « mais on n’a pas le feu vert des grands pontes, on peut pas finaliser un contrat sans la signature de bidule, en plus machin n’est pas dispo, mais c’est sûr, hein, un jour vous travaillerez pour nous ! »

Ok j’envoie tout le monde balader et je décide de dire oui au taff que Grenouille m’a dégoté (oui vous avez bien lu, grenouille m’a dégoté un taff, elle est parfaite c’te Grenouille !). La boite de mon père me rappelle dans l’après midi de mardi pour me dire « vous commencez demain à 9h30, ok ? ». Ai-je le choix ?

Comme rien n’est simple avec moi, dans la soirée le député me rappelle, il me dit qu’il est embêté parce qu’avant de se décider il veut me revoir, on convient donc d’un rdv le mercredi soir, assez tard pour que nos journées de boulot respectives soient finies.

J’arrive le mercredi à l’assemblée très fatigué parce que j’ai travaillé toute la journée (et c’est plutôt nouveau dans mon cas, la dernière fois c’était quand même en septembre 2006), que j’ai traversé deux départements, qu’il fait chaud, et que j’ai 4 minutes de retard (oui ça me fatigue d’être en retard).

Je ne suis pas bon. Je le sais d’entrée de jeu, je suis pas au meilleur de ma forme. Je m’enlise, je me répète, je bafouille, bref je suis pitoyablement médiocre. Alors que je lui avais fait une très bonne impression la première fois. Bref, sur le moment, je ne m’en rend pas totalement compte. Je me dis que la fatigue ne me rend pas objectif et que je ne peux pas être si nul que ça.

Pourtant je suis motivé merde, qu’est ce qui a merdé ? Je ne le sais pas, mais là c’est clairement ma faute. Je n’ai pas tout donné.

Le lendemain (donc aujourd’hui), je retourne bosser la joie au cœur (ce boulot est d’un nul !). Et à ma pause déjeuné j’ai un message du député. Vous devinez la suite, je ne suis pas retenu. Je suis triste, déçu, et surtout en colère contre moi. Je le rappelle pour lui demander de m’appuyer pour d’autres candidatures, son assistant me promet de faire passer le message et de me rappeler dans l’après-midi, j’attends toujours….

Je retourne bosser, un peu décomposé. Le chef me demande si on peut s’isoler 20 minutes. Il m’explique qu’il aimerait faire connaissance. En fait j’ai été parachuté par la direction, et les gens avec qui je bosse ne me connaissent pas. Du coup je me rends compte que pour les employés de bas étage (4 personnes), comme moi, je suis dangereux, et ils gardent leurs distances, et pour les chefs (2 personnes), je suis tout aussi dangereux et ils gardent leurs distances aussi, moralité : je mange tout seul, oh joie !

Le chef me dit « tu es là parce que ton père bosse dans la boite, il a demandé à Monsieur Truc de t’embaucher, mais dis moi ce que toi tu veux faire ici ! ». Je lui parle de moi, de mes études, de mes attentes. Et il me répond « ton profil m’intéresse… J’ai besoin de toi pour chapeauter la mise en place des nouveaux process, pour devenir chef de prod après, et plus immédiatement pour remplacer les chefs pendant leurs vacances. Ça t’intéresse ? Alors prouve moi que j’ai raison… »

Est-il besoin de vous dire que je suis mort de trouille ? En plus je ne connais rien de rien à ce qu’il veut que je fasse. En gros il faut que je devienne ingénieur avant la fin du mois. Pas de soucis… N’ai-je pas dit au député que ma plus grande qualité c’était ma capacité d’apprendre vite et bien ?

Je voudrais mourir…


Pourquoi je n’ai pas le boulot de mes rêves ? Pourquoi je trouve un taff qui m’offre réellement des opportunités au moment où je veux tout lâcher ? Pourquoi tout est compliqué ? Et surtout pourquoi quand je sors enfin la tête de l’eau la seule envie que j’ai c’est de me noyer définitivement ?

Je suis mort de trouille… Mais je n’ai pas le droit à l’erreur…

mercredi 18 juillet 2007

Pas le temps, vais dormir...

Dans le désordre :

1/ Du nouveau
2/ Du boulot
3/ Plein de boulots en fait
4/ Un rdv important
5/ De l’espoir et de la joie
6/ De la fatigue, beaucoup de fatigue…


Bref, le retour à la vie normale, à la vie de tout le monde… Et ça faisait longtemps que je n’avais pas vécu comme les gens « normaux ».

La France qui se lève tôt c’est pas de tout repos… (Et ça rime en plus !!!!!)

Dès que je peux, je vous en dis plus, mais ça ne sera pas pour ce soir !

mardi 17 juillet 2007

Ya des fois comme ça

Je suis en train de charger de la musique, je suis plutôt bluesy ce soir, donc la playlist s’en ressent. J’ouvre une fenêtre word pour coucher ce que j’ai sur le cœur. Il n’y a rien de bien neuf, c’est d’ailleurs ce qui fait que je suis bluesy, mais bon ça me fait toujours du bien d’évacuer tout ça.

L’écriture c’est un peu ma thérapie. Et d’après les commentaires de la semaine dernière j’ai cru comprendre que je devais me faire suivre. Mais non, je ne compte pas me coucher sur un divan pour raconter à quel point ma mère m’a traumatisé et comment elle m’a donc rendu pédé et donc malheureux (maman je t’aime, hein, t’énerve pas, c’est juste pour la blague)

En même temps si ma mère m’appelle demain pour me dire « au fait j’ai lu ton blog, t’inquiète, je sais que tu m’aimes ! », je meurs sur le champ, mais c’est une autre histoire…

Bref, donc je suis bluesy, je m’apprête à faire ma thérapie bloguesque, gratuite et bien plus efficace qu’un « peusssssiiiiiiiiiiiiii » ( © Muriel Robin), quand je reçois un mail. Il est minuit trente, je me dis que c’est une pub ou un pote ou un com (oui je reçois vos com par mail, inutile de les supprimer donc, je les lis quand même, niark niark niark).

Je clique sur Mail pour voir qu’est ce que cela peut-il bien être. L’objet est « assistant parlementaire ». Tient donc, un député, ou un de ces assistant, travaille au milieu de la nuit ? Bizarre…

Je n’aime pas faire ça, mais je suis obligé, il faut que je vous colle le mail ici, parce que vous allez encore dire que je raconte n’imp’ après. Mais d’abord laissez moi planter le décor.

Déjà il est minuit passé, donc le « bonjour » en début de mail est peut-être superflu. Mais là n’est pas la question. J’ai une façon de lire assez rapide. Vous savez, je prends trois mots par ligne et je reconstitue l’idée. Ça me permet de gagner beaucoup de temps (pour lire la presse, les mails, vos com, bref les trucs chiants quoi !!!!)

* Humour * (J’aime lire vos com ! Sinon je serais pas là, andouilles !)

Bref donc je comprends que je suis pas retenu, mais je ne fais pas attention au reste. Je me remets devant ma page blanche, et rien ne vient. Alors pour me rendre un peu plus triste je relis le mail, mais cette fois tous les mots. Et là, c’est le drame, j’explose de rire ! Je vous le colle maintenant histoire que vous compreniez un peu mieux

Bonjour Monsieur,
J'ai bien reçu votre note sur le sujet proposé à ta réflexion et je vous remercie d'y avoir répondu.
Cependant pour l'instant, je ne compte pas lui donner une suite favorable à ta sollicitation.
En effet, j'ai reçu des propositions qui - en l'état - correspondent plus à mes attentes.
Néanmois, si après les entretiens prévus, je n'étais pas satisfait, je me permettrais de reprendre contact avec vous.
Vous en souhaitant bonne réception,
Je Vous prie de croire, à l'expression de ma parfaite considération
Le député en question

Voilà, ça se passe de commentaire non ?

Dans le fond je ne suis pas si triste que ça qu’il ne m’ait pas retenu. D’ailleurs je plains sincèrement celui qui va devoir se le farcir, parce que s’il parle comme il écrit, ça doit pas être facile tous les jours. Et puis vous imaginez qu’il y a des gens qui ont voté pour ce mec !!! C’est pas possible, c’est une blague... Du coup, si on va encore plus dans le fond, je ne suis plus triste ce soir. Comme quoi, des fois, ça tient à peu de chose quand même !

Allez demain je vous raconte ce qu’il s’est passé aujourd’hui. Oui il se passe des choses dans ma vie, mais pour l’instant je préfère fermer ma gueule (parce que dès que je dis quelque chose ça se passe pas comme prévu !)

lundi 16 juillet 2007

Chef de chantier au rapport

Comme vous le savez tous, ce week-end je me suis pris pour Valérie Damidot. Et je la déteste, vous allez comprendre.

Notre chère 7h48 a battu le rappel pour recruter des décorateurs en herbe. Le but : redonner vie à son salon qui fait peur (je ne vois pas comment le décrire autrement), il est dans l’état depuis huit ans. Huit année de vie, de beuverie, de destruction (junior étant en tête des criminels), de sexe sur le canapé, bref son salon c’est Beyrouth en 1985 mais en pire…

Vendredi : on fait les courses, on achète la peinture, on spécule genre « ouais on va maroufler un sticker là, on va faire des nuances là, et puis on va coller des perles et des plumes ici ». Mouais, on va essayer quoi…

7h a une expérience (elle a refait sa chambre), mais moi à part regarder la grosse et avoir refait la déco chez mes parents pendant mon adolescence, tout est plutôt vague.

Samedi : j’arrive avec une heure de retard (fatigue), et on se fixe un planning de ouf, genre à midi il faut avoir sorti les meubles, poncer le bahut, et on commence à repeindre le plafond ! Moralité à midi on fini de vider le pièce. A 14h on a fini de poncer, on commence à peindre ce maudit plafond à 16h. En retard quoi.

Je m’improvise chef de chantier, je donne des ordres, tout le monde s’exécute, ça j’adore. Quand je vous dis que je suis fait pour être chef moi ! Le soir on a fini tout ce qui est peinture. Mais je suis mort de chez mort. Je suis persuadé que je vais chier de l’agglo marine tellement j’ai avalé de bois en ponçant, et j’ai fini de bouziller mes poumons avec les bombes de peinture (on a bombé un meuble et la table basse entre autres). Mais on est content de nous.

Je rentre, je dors. Le dimanche, il nous reste la tapisserie, remonter les meubles, et décorer. On comprend que dans D&CO ils sont 40 en fait pour arriver à faire tout ça en une journée (et plus doué que nous) parce que là, même à 6 ça nous prends des heures pour bomber une table basse. Bref la tapisserie, c’est MON truc. Pas que je l’ai décidé, mais je suis apparemment le seul à avoir déjà poser de la tapisserie dans le groupe. Du coup hormis quelques aides ponctuelles, je pose tous les lais de papier. Pendant ce temps j’ordonne, et les autres s’exécutent toujours (et je kiff toujours autant).

A la fin le résultat est au delà des espérances. C’est tout simplement magnifique. Mais bon il ne faut pas trop s’approcher de certaines plaintes ou de certains recoins approximatifs, mais de loin ça en jette.

7h est en orgasme intégral, je termine la journée par la pose d’un sticker autour de la fenêtre, ça m’éclate…

Moralité : le crayon papier ça résiste à la colle papier ? Parce que si quelqu’un détapisse et arrive à lire tout ce qu’il y a derrière les lais, il va pas comprendre. Et Grenouille a appris plein de mots nouveaux (d’ailleurs interro d’ici la fin de la semaine pour voir si tu as bien tout retenu !)

Mais je laisse le soin à 7h de vous donner plus de détails !

Sinon aujourd’hui j’ai changé mon fusil d’épaule niveau boulot, mais je vous en parlerais plus tard. Là j’ai à faire…

samedi 14 juillet 2007

Week end Valérie Damidot



Voilà, je suis debout un samedi matin aux aurores pour aller redécorer/repeindre/retapisser chez 7h48. Et malgré mon retard astronomique je vous en informe... Si c'est pas de l'amour ça!

Le résumé complet à venir ici et ailleurs.

Bon week-end à vous tous!

vendredi 13 juillet 2007

72h

Je parle un peu que de ma vie ici, mais des fois il y a des choses qui ne retiennent pas votre attention, ou que je passe volontiers sous silence. Mon addiction chronique aux médicaments en fait partie.

En fait, et je crois que vous l’aurez tous compris, j’ai un grave problème d’ordre général avec tout ce qui crée une addiction, ça va de la cocaïne au nutella en passant par le sexe. Mais il y en a certaines qui sont plus faciles que d’autres à gérer.

Je prends régulièrement des médicaments que je qualifie de type « offensivement destructeur pour ma petite personne » depuis 2001, donc ça ne date pas d’hier. Une première fois j’ai pris un traitement tout à fait voulu par ma personne (voire supplié à genoux version « si tu ne me prescris pas ça, je m’ouvre les veines ») et suivi par un médecin compétant (oui bon il me connaît depuis que j’ai 5 ans donc je pense qu’il est compétent pour savoir comment me soigner), pour traiter ma dépression post-rupture d’avec connard d’ex (et quand j’y repense je me dis qu’il ne mérite pas que je me sois fait autant de mal, mais ça, c’est une autre histoire).

Note pour plus tard : arrêter les phrases de 15 lignes avec 3 parenthèses de deux paragraphes chacune à l’intérieur, sinon on me comprend moins bien.


Bref, j’en ai pris pendant 6 mois de façon intensive avant de les remplacer par quelque chose de beaucoup plus efficace : la drogue (d’ailleurs en anglais un même terme désigne ce qui est légal de ce qui ne l’est pas et je pense que ça s’applique totalement dans mon cas : drugs).

Je n’ai donc pas forcément éprouvé de difficulté à arrêter le lexomil (puisqu’il s’agissait de ça), puisque j’étais très occupé à gérer mes descentes de coc (assez violentes d’ailleurs, mais c’est un autre sujet d’article ça).

Puis il y a eu l’arrêt de la drogue, difficile, surtout psychologiquement, mais comme je suis resté bourré pendant plusieurs semaines d’affilées j’ai réussi. Bref on remplace une addiction par une autre, puis par une autre, et au fond on est toujours accro à quelque chose. Et puis il y a eu l’accident.

Là vu que je suis devenu dépendant de mes parents pendant plusieurs semaines (le retour au domicile familial, il n’y a que ça de vrai). J’ai définitivement arrêté la drogue (parce que même après l’arrêt il y a eu des rechutes, hein, suis humain), et il était difficile de me bourrer la gueule tous les soirs devant la télé avec papa-maman devant PPDA…

Mais heureusement pour moi, dieu morphine est intervenu, et je dois dire qu’on a très vite copiné tous les deux. Nous sommes fin 2003 et j’entame ce qui va devenir les 9 mois les plus longs de ma vie : 9 mois d’escalade médicamenteuse tout ce qu’il y a de plus légal !

D’abord des antalgiques, parce que la morphine n’est pas justifiée plus d’une semaine, puis j’ai toujours mal, donc on augmente les doses, à chaque fois que je vais voir mon médecin il me rajoute quelque chose sur l’ordonnance (donc tous les 15 jours en moyenne). On est en mars, et l’association antalgique / anxiolytiques ne marche plus, qu’à cela ne tienne je rajoute des myorelaxants. Parallèlement, je développe quelque chose de symptomatique (c’est comme ça qu’on dit ?), en gros je me mets à me couvrir de plaques, de boutons, et ça ne passe pas.

Personne ne comprend ce que j’ai, donc on me bourre d’autres médocs, de toute façon « c’est dans ma tête » comme ils disent. Donc des antistaminiques et un truc dont j’ai oublié le nom qui, cumulé au reste, me fait délirer, mais un truc de ouf ! Il s’avère que j’avais réellement contracté quelque chose, mais ils s’en sont rendu compte trop tard, j’ai fini par être soigné mais ça a pris beaucoup de temps et ça m’a pas aidé à arrêter le reste…

En fait j’ai eu la gale (si si si c’est encore possible, c’est d’ailleurs pour ça que personne n’y avait pensé sur le moment !), donc en plus de devoir soigner des douleurs à la mâchoire, des crises d’angoisse parce que je loupais une année universitaire et un concours, et que je me remettais pas de ma rupture, il fallait qu’on m’empêche de me gratter au sang 24h/24 ! Pas simple hein ?

Le tout sur un terrain d’addiction très facile, ça crée des situations complexes. Bref, en juillet 2004 je suis incapable de dormir depuis une semaine, j’en peux plus, je perds un énième travail, je vais voir un médecin en urgence avant de partir en vacances chez mes grands parents (pour me ressourcer un peu), et je ne lui dit que ce qu’elle a besoin d’entendre pour me prescrire ce que je veux : un dérivé morphinique !

Bien sûr je cumule au reste. C’est fou ce que les médecins peuvent être dociles… Mais le pire c’est la quantité qu’on m’a prescrite ! Ce dérivé morphinique je le prends encore de temps en temps mais j’ai terminé « le stock » il y a 3 mois (oui oui nous sommes en 2007 donc 3 ans et demi après)

Et du coup, sans trop m’en rendre compte, je deviens une épave, je tombe dans les pommes, je ne peux plus dormir sans prendre une poignée de médocs, je ne peux plus bosser sans une autre poignée. Bosser ? Non je ne bosse plus, je me suis fait viré de partout, je passe le mois d’août à rien faire, à ne pas me rendre compte que je ne fais rien d’ailleurs.

Et en septembre je rencontre un gentil garçon, il me dit que je suis merveilleux, il m’écrit des lettres d’amour (si si si ça existe encore, enfin à cette époque-là), et je me dis que je peux peut-être faire quelque chose de ma vie. Je trouve un job, et je me réoriente dans mes études.

Je vais voir mon médecin :

- Je commence les cours dans 15 jours, il faut que j’arrête tous mes traitements, parce que je vais continuer à bosser, et je vais pas m’en sortir là ! Je suis trop fatigué, je suis une épave !
- Gauthier, avec tout ce que tu prends, il faut te sevrer, il faudra à peu prés 6 mois… Et ce n’est pas comme si tu étais toxico je ne peux pas te prescrire de médicaments pour arrêter les médicaments !
- J’ai 15 jours pour être clean, pas 6 mois ! J’ai déjà perdu un an, je ne veux pas en perdre deux !
- Tu ne pourras pas…
- On pari ?

Je suis rentré chez moi, j’ai informé mon copain de ce que j’allais faire, il m’a demandé si je voulais de la compagnie, je lui ai dit que je ne voulais pas qu’il se sente obligé ou responsable de n’importe quoi. Il est venu, il n’aurait pas dû, enfin pour notre « couple », mais il m’a beaucoup aidé ! Je me suis donc couché en avalant seulement un verre d’eau…

Les 5 pires jours de ma vie… Je n’ai pas dormi pendant 5 jours, je voulais, tour à tour, tuer des gens, pleurer, mourir, vomir, hurler, sauter… J’ai transpiré, j’ai eu mal, j’ai foutu mon mec à la porte (et j’ai refusé de lui parler pendant des semaines). Mais j’ai réussi, j’ai arrêté, en 5 jours.

J’ai pu aller en cours, j’ai pu bosser à côté, et j’en suis pas peu fier dans le fond.

Mais voilà, je suis un addictif compulsif (ça se dit ?), et j’ai eu une année pas facile (je sais : les excuses ne tiennent pas), donc j’ai commencé à reprendre du lexo de temps en temps. Puis pour gérer mes descentes j’ai repris d’autres trucs (dont le dérivé morphinique, très efficace pour t’assommer et t’obliger à pioncer quand le taz veut encore faire des siennes), mais de façon épisodique, genre « je gère mon addiction aux médocs, j’en prends un, je dors, et demain j’en ai pas besoin ».

Mais je ne vis pas dans le monde de Candy… Et lundi je me suis rendu compte que je n’avais pas passé un soir depuis un mois sans prendre de médoc et/ou de cuite. Pas un putain de soir… Ça doit expliquer pourquoi je suis capable de dormir 14 à 15 heures par jour d’ailleurs…

Et aujourd’hui, à minuit, ça fait 72h que je n’ai rien avalé, sauf de l’ibuprofène, sauf de l’alcool (mais vraiment pas beaucoup, un verre de vodka mardi soir pour fêter mon entretien, et un verre de chianti ce soir parce que je me suis fait un bon petit dîné, tout seul, mais bon quand même…) Comment je vais pouvoir bosser si je n’arrête pas ? Pourquoi arrêter si je ne bosse pas ?

Pourquoi écrire cet article ? Juste pour me rappeler que je ne gère rien en fin de compte, et pour me déculpabiliser parce que je vais avaler une barette de lexo et dormir, parce que j’en ai besoin, et parce que j’emmerde tout ce qui fait que je suis incapable de me débarrasser de mes addictions ?

« Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même »


Mais « je » n’existe pas tant que « je » tiens grâce aux médocs, à l’alcool, à la drogue. « Je » ne suis rien, « je » n’existe pas…

Je ne prendrai pas cette foutue barrette, j’existe, et j’emmerde les guillemets ! Je suis plus fort que ça…

jeudi 12 juillet 2007

Marathon

Hier j’ai eu une journée bien remplie. Je me suis levé tôt, donc je me suis fait chier, donc j’ai cherché des occupations. Je suis allé voir Harry Potter avec Larouquine dans l’après-midi, que vous soyez fan ou pas courrez le voir, c’est génial.


J’avais promis mais je n’ai aucune parole, ben même que Larouquine elle a pleuré !!!! Je sais pas pourquoi elle veut pas que je le dise, c’est normal de pleurer au ciné, surtout pour une fille, non ? Moi je pleure bien devant les Disney… Hum, on s’égare…

Je laisse donc une rouquine humide des yeux à Opéra et je file à Pigalle pour rejoindre une Working-Kyrieleve en pleine crise de manque quickesque. On se dégote un Quick (ouf il y en a un à la sortie du métro), on ri, on a la connerie. On file au théâtre, on a toujours la connerie. On se raconte les derniers potins, on dit du mal, du bien, des deux, et la pièce commence.

Quelle pièce ? Arrête de pleurer Pénélope 2. En fait Kyrieleve a reçu deux places gratuites et m’en a gentiment fait profiter. Suis trop content vu que ça fait depuis septembre que je veux la voir ! Et puis ya plutôt intérêt que j’ai envie vu que je suis obligé de laisser mes jambes au vestiaire vu le manque de place dans les rangées du théâtre (mais pourquoi les standards sont calqués sur des gens qui font 1m02 bordel !!!!!)


Déception, c’est pas les actrices connues du grand public. Mais au bon au bout de 5 minutes on a oublié tellement elles jouent bien. Elles ont poussé le mimétisme jusqu’à la voix, on n’est donc pas gêné, quand, comme moi, on a vu le premier 1782 fois et qu’on connaît la voix, les mimiques, et tout ça par cœur.

Kyrieleve qui a déjà vu cette pièce à la télé me dit qu’elle n’est pas choquée non plus par le jeu des actrices qui sont fabuleuses. J’ai ri, mais un truc de gueudin, à en tomber de ma chaise. J’en ai eu des spasmes à m’en étouffer.

Et sans vous raconter la pièce je vais juste vous donner LA réplique que je compte placer dans tous mes rdv mondains à partir de maintenant (oui je n’ai peut-être pas mon agenda plein de rdv mondain à l’heure actuelle, mais ça peut très vite changer… mauvaises langues !). Donc ZE réplique :

Tu es gracieuse comme une tong !


Non mais fallait l’oser celle-là ! Il y en a d’autres bien plus cocasses, mais je ne voudrais pas casser le suspense pour celles et ceux qui ne connaissent pas l’histoire. Voilà, j’ai fini, oui je sais je suis nul comme critique culturel, mais si vous regardez bien, ce n’est pas un blog culturel ici (ou alors, CULturel, mais c’est autre chose !).

Ah oui au fait, en rentrant, j’ai fait venir un fuck-friend, ça me paraissait être une bonne idée pour terminer cette journée sympathique. Il a mis 1h15 à arriver (alors qu’il habite à deux rue), le tout en ayant préalablement demandé à ce que je me dépêche de me préparer parce qu’il voulait se coucher tôt (classe). Mais bon on a fait l’amour comme des bêtes pendant bien 3 min 20 avant qu’il me lâche « oops pardon, c’est l’émotion de te revoir ! ».

J’t’en foutrais de l’émotion moi !!!! Je rêve. Bref je suis pas encore totalement épanoui dans ma vie sexuelle, mais ça va revenir ça aussi (des idées, des suggestions, je suis preneur !). Me suis enfilé deux épisodes de DH pour me calmer et dodo bien mérité (DH = Desperate Housewives).

mercredi 11 juillet 2007

Totally Spies


Parce que ce blog est avant tout un espace d’information culturel, aujourd’hui parlons des Totally Spies. Je suis sûr que tu connais ce fantastique dessin animé, parce que toi aussi lecteur, trice, autre, tu es quelqu’un qui a du goût !

Pour les autres, une petite explication s’impose. Il s’agit de trois lycéennes particulièrement fashion, vivant et étudiant à Beverly Hills et qui sont en même temps des espionnes pour une agence très spéciale nommé le « Woohp ».

Ces espionnes sont en fait des filles complètement superficielles à la limite de la bêtise. Elles passent leurs journées entre vouloir la dernière robe à la mode, changer de rouge à lèvre, et sauver le monde avec un sèche-cheveux tornade !

Extrait :

- Clover : Mais comment arrêter le tsunami ?
- Sam : C’est horrible il va détruire Los Angeles !
- Alex : Los Angeles ??? Ça me dit quelque chose… Mais c’est là où il y a Bervely Hills !!! Nous ne pouvons pas le laisser détruire le centre commercial !
- Clover : Le seul moyen de stopper un tsunami c’est de faire exploser une charge juste devant lui.
- Sam : Tu penses que le sèche-cheveux tornade va suffire ?
- Clover : Il le faudra bien…

Et elles sauvent Los Angeles (et le centre commercial de Beverly Hills !) en reliant un sèche-cheveux tornade à un sous-marin requin qu’elles avaient préalablement emprunté au méchant de l’histoire !

Oui je sais, raconté comme ça c’est ridicule à souhait. Et si j’étais féministe, je pense que j’en mourais ! Les accessoires des filles étant : un com’poudrier (donc qui fait visio ET maquillage), lunettes fashion infra-rouge, ongles ninja explosifs, laque tempête, la lime à ongle laser, et donc l’indispensable sèche-cheveux tornade (qui sauva le monde moultes et moultes fois !).

Mais comment ne peut-on pas tomber amoureux de cette série ? Elles sont adorables, et puis après tout je suis pédé et j’ai toujours aimer jouer à la poupée… Je vous laisse avec un épisode de la série, si vous ne voulez pas le regarder en entier, jetez juste un coup d’œil aux premières minutes, elles illustrent très bien ce que je viens de vous dire !





Pensée personnelle pour moi-même à laquelle je dois impérativement réfléchir ultérieurement afin d’améliorer ma vie et celle des gens qui m’entourent : il faut vraiment que je bosse, parce que maintenant que j’ai décidé de me lever comme tout le monde (donc avant 14h), je regarde les dessins animés toute la matinée, et ça donne ce genre d’article.

Ps : tant que j’y pense, mon entretien c’est super bien passé merci ;)

mardi 10 juillet 2007

Le téléphone sonne

Il semblerait que l’opération « un travail pour Gauthier » commence à porter ses fruits. Je n’ai pas encore signé le CDI de ma vie, mais si je regarde ne serait-ce que trois semaines en arrière, je suis très fier du chemin parcouru.

Qu’on soit bien d’accord, je n’ai toujours pas de date d’entrée dans la boite de papa, donc je me considère toujours comme un RMIste aux aboies. Et puis il y a eu la demande de jeudi dernier (le petit travail préparatoire à un entretien), c’est déjà un bon point. Mais aujourd’hui il y a eu un coup de fil plutôt déprimant :

- Monsieur Gauthier ?
- Oui.
- Ici l’assistante parlementaire du député machin-chose. Je suis désolé mais son agenda ne lui permet plus de vous recevoir avant le mois de septembre. Je vous rappelle à ce moment-là. Bonnes vacances.
- …

Pour info je devais le rencontrer le 15 juin, elle m’avait proposé le rdv mais j’étais à Toulouse et je ne pouvais pas me permettre un aller-retour ni même un aller simple juste pour un rdv qui n’étais pas un entretien d’embauche, mais un rdv pour me rencontrer et éventuellement appuyer mes candidatures par la suite. Un atout non-négligeable dont je devrais me passer.

Un peu dépité je décide de postuler à des annonces de chargé d’accueil dans les banques (ouais c’est le terme poli pour guichetier il paraît), parce que merde j’ai vraiment besoin de bosser, et puis ça je sais le faire ! Une fois mes CV envoyés je pars faire mes courses.

Et puis dans la boite aux lettres:

Monsieur,

Monsieur bidule-chouette m’a fait part de votre recherche d’un emploi (…)

(blablabla)

( …) je transmets votre candidature à MM truc-muche (…)

(reblablabla)


Député bidule.


Voilà donc qu’un député, ami d’un ami de ma mère en fait, transmets mon CV à des gens importants (même très importants, mais je ne vais pas vous dire qui, ça serait pas du jeu !). Je ne pense pas que ça serve à grand-chose, mais ça ne peut pas me faire de mal !

Je suis donc passablement de meilleure humeur, quand, une fois rentré de mes courses, et après avoir récurer ma salle de bain du sol au plafond pour me calmer un peu, le téléphone sonne :

- Monsieur Gauthier ?
- Oui…
- Je suis le député tartanpion, vous m’avez proposé vos services, vous vous souvenez de moi ?
- (pas du tout, j’ai écris à près de 100 députés en une seule journée) Oui bien sûr Monsieur !
- Êtes-vous toujours disponible et intéressé par un tel poste ?
- Tout à fait !
- Très bien si vous êtes disponible j’aimerais que vous veniez demain à mon bureau à l’Assemblée pour que l’on puisse en parler.
- … Bien sûr, je suis même très content de vous rencontrer ! … En fait vous êtes le premier à me rappeler…
- Je suis ravi d’être le premier, votre CV est très intéressant ! Mais ne vous emballez pas, ce n’est qu’un entretien, je vais voir d’autres personnes…
- Je sais, mais il n’empêche que je suis très content de vous rencontrer ! (Je suis parfaitement conscient que j’en fais beaucoup trop !!!!)

Je raccroche, avec des étoiles dans les yeux et des papillons dans le ventre. Genre jeune vierge à la veille de sa nuit de noce. Il faut impérativement que je me calme. Je me jette sur mon téléphone pour le dire à ma mère, puis j’ouvre une page word et en 15 minute j’écris un article pour mon webzine (il se trouve que ça fait trois semaines que j’ai rien écrit, en fait il sont en vacances, donc je ne manque à personne, mais l’article sera prêt pour la rentrée !).

Puis je fais des recherches sur le député que je vais rencontrer demain. Il faut que je me prépare, j’hésite sur la cravate, elle sera rouge, la chemise aussi (suis à gauche, ça va se voir), mais pour le costume j’hésite. J’ai déjà choisi la montre et la bague, je ne porterai pas d’autres bijoux, la coiffure va poser problème, mais je vais le résoudre…

Il faut que j’imprime une sélection d’article que j’ai écrit ces derniers mois, il faut aussi que je lui fasse un exemplaire de mon rapport de stage, qu’il sache comment j’écris. Et surtout qu’il sache que je peux écrire de façon différente selon qui me lit et pourquoi.

Niveau de stress : au plafond. Mais c’est positif. Parce que même si j’échoue (Dieu sait que je serais déçu d’échouer) entre la note rendue la semaine dernière et cet entretien, j’ai repris confiance. Et j’en avais besoin.

Je ne suis peut-être pas une merde en fin de compte…

lundi 9 juillet 2007

Tu avances, tu recules, comment veux-tu que… j’t’embauche !

Lecteurs, trices, autres, il y a quelques semaines je vous ai fait part d’une grande nouvelle : j’ai trouvé du travail. Alors ok j’ai pas sorti les trompettes, pas parce que je fais acte de modestie (manquerait plus que ça), non juste parce que entre faire ce boulot et rentrer vivre chez ma mère j’hésite.

Ça vous donne un aperçu du bonheur inégalé que l’idée de me retrouver en CDI pour faire ce que je vais faire m’enchante ! Donc d’office ça me saoule. Mais bon c’est un boulot alimentaire, et il faut bien bouffer. Et puis il paraît que ça se fait pas de vivre aux crochets de la société, si si si, ya même des gens qui se sentent obliger de m’envoyer des messages pour m’expliquer que « bouh c’est pas bien !!! ».

Tant que j’y suis : je m’en fous complet que tu sois un sarkoziste convaincu ou apparenté et que tu trouves ça moche que des gens vivent des aides, alors que toi tu bosses si dur pour te payer 15 jours de vacances à la Bourboule ou pour payer les cours de gym de ta grosse qui n’arrive toujours pas à se remettre de ses trois grossesses ! Je n’ai pas à me justifier de quoique ce soit, et si ça te dérange va lire quelqu’un d’autre ! Je n’y suis pour rien si tu as une vie merdique et te prendre pour la mère morale ne te rendra pas plus riche ou plus beau et certainement pas plus intelligent ! Et avant de critiquer quelqu’un on se renseigne un minimum ! Je pense que j’ai envoyé plus de CV et de lettres de motivations en 9 mois que vous tous réunis dans toute votre vie !


Une fois cette précision apportée, revenons à ma vie, parce que c’est quand même vachement plus intéressant… (Et puis j’aime pas crier sur vous, je vous aime bien dans le fond ! Et c’est pas parce que deux connards me saoulent que je dois gueuler sur tout le monde !!!!)

Donc fin avril on me propose ce job. Dépité et résigné, j’accepte. Fin mai je n’ai pas de nouvelles, je rappelle « oui oui on vous engage toujours pour fin juin début juillet, on vous tient au courant ». Fin juin je n’ai toujours pas de nouvelles, je rappelle « on devait commencer le 2 juillet, mais ça sera pour le 9, je vous appelle mercredi prochain pour l’heure et le lieu ».

Pour situer : la boite se monte donc je ne connais pas l’adresse, et l’activité démarrera avec moi en gros. Bref mercredi pas de coup de fil, j’attends jeudi, et là on me propose, dans le cadre d’un autre boulot, de rendre un travail de type test pour voir si je conviens (j’en ai déjà parler). Je passe mon jeudi à faire ça et j’avoue avoir un peu zappé l’autre. Vendredi pas de news, je prends mon tel, je laisse trois messages.

Samedi 19h30, je craque, j’appelle sur le portable du DRH, je laisse un message un peu sec, il me rappelle dans la minute (donc il filtre ce con !). Et là il me dit « mais je vous ai laissé un message hier soir ! », ben voyons mon téléphone efface les messages tout seul maintenant ! Je fais comme si et lui demande de répéter ce qu’il a dit à mon vilain répondeur qui a tout effacé exprès.

« On va sûrement commencer le 16, mais je pense que j’aurais besoin de vous avant, je vous appelle lundi et on en rediscute ! »


Je pense que d’ici que je commence ce taff on sera en 2012 et j’aurais été élu au conseil de Paris entre-temps ! Me saoule, me saoule, me saoule… Déjà que j’ai pas envie d’y aller… Mais bon voyons le bon côté des choses : j’ai le temps de passer des entretiens d’embauche…

C’est bien de passer des entretiens d’embauches, non ? Ah ben non, suis con, j’en ai pas !

Voilà, et après on s’étonne que je prenne mon pied à acheter des rideaux et des tapis (ils sont super beaux mes rideaux n’empêche !). J’ai tellement bu ce week-end que j’ai été incapable d’aller aux Solidays (désolé les copains). J’ai tellement pris de cachets que je suis incapable de rester calme sans en prendre.

Il est temps que je fasse une saignée. Une vraie. Celle qui va me débarrasser de tout ce qui est mauvais dans mon sang. Mais pour l’instant je n’ai aucune raison valable de me sevrer de quoique ce soit.

Peut-être que le prochain coup de fil sera le bon ! Un peu d’optimisme ne peut pas me tuer…

dimanche 8 juillet 2007

Double creux

Vous savez à quel point je suis fan de tout ce qu'on peut trouver comme connerie sur Youtube. Aujourd'hui je tiens à vous faire partager le délire de trois toulousains. Il se trouve qu'en plus l'une d'entre eux est une vieille connaissance (qu'est ce qu'on a pu s'envoyer comme vodka sunrise ensemble).

Bref je vous conseille donc de regarder ça et de rire un bon coup, oui ça fait du bien des fois de rire!



Et sinon bon dimanche.

vendredi 6 juillet 2007

Programmé pour l’échec

Le mental ça fait tout. Tu y crois : tu gagnes, tu doute : tu perds. C’est comme ça, tous les sportifs vous le diront. Mais ça ne s’applique pas qu’au sport, ça s’applique à tout. J’ai toujours eu ce que j’ai voulu, j’ai toujours fait ce que j’ai voulu. Et je suis au RMI depuis 9 mois.

Je l’ai voulu ? Certainement pas. Au début je trouvais ça chouette. J’avais enfin des vacances, je n’en avais pas eu depuis 1998. Et je trouvais normal de passer quelques semaines à chercher un travail. Et puis il y a eu la Marine. Deux semaines après avoir rendu mon rapport de stage, et alors que je ne l’avais même pas soutenu, ils me proposent un poste d’Officier adjoint de renseignement sur un bâtiment de la marine qui allait partir 6 mois en Asie du Sud-Est. Inutile de vous dire que je ne pouvais rêver mieux. J’étais aux anges, tout allait bien.

Et puis non, j’ai eu le poste, mais il a été annulé au dernier moment (j’avais limite fait ma valise !). Et ça été le début d’un engrenage. D’abord j’ai eu des entretiens, j’arrivais toujours dans le tiercé final, mais je n’étais jamais pris.

Et puis petit à petit, le doute fait son nid « est-ce que j’ai fait les bonnes études ? » « ai-je postuler aux bons endroits ? », « suis-je fait pour travailler ? ». Et puis le grand vide, rien pendant des mois. J’ai envoyé, en moyenne, 10 candidatures par semaine. Mais aucun rendez-vous, j’ai même passé un mois et demi sans avoir de réponse.

J’ai pris sur moi, j’ai demandé de l’aide pour la rédaction de mon CV et de mes lettres de motivation. Ça a payé parce que depuis quelques semaines les gens me répondent, mais la réponse est toujours la même « malgré vos qualités… blablabla… bon courage pour votre recherche… blablabla ».

Alors j’ai abandonné, oui j’ai laissé tombé. J’ai accepté un travail alimentaire. Je commence lundi, je vais être opérateur pour une boite d’informatique. En gros je vais faire des photocopies, et je vais être payé au smic (alors qu’on m’avait promis plus, mais je dois être programmé pour me faire avoir).

Le pire c’est que je suis coincé, je ne peux pas refuser pour deux raisons évidentes : je n’ai plus de quoi vivre, et c’est la boite de mon père donc je ne peux pas le mettre dans une position délicate. Mais merde, il m’a fallu du piston pour faire un boulot de bac-2.

« Suis-je fait pour travailler ? »


Quitte à partir, autant partir en beauté. Je vous parle depuis quelques jours de l’opération « un travail pour Gauthier », en fait j’ai envoyé environ 100 lettres (CV et lettres de motivations) à tous les nouveaux élus de gauche de l’Assemblée. Sur 100 je pensais avoir au moins un ou deux rendez-vous. Mais non, rien du tout, j’ai reçu une quinzaine de réponses négatives, ça fait 15 jours maintenant, je pense que les autres ne vont plus répondre. Ou juste pour me dire non.

Mais je mens, un m’a répondu autre chose, il m’a proposé de lui rendre un travail sur un sujet bien précis. Un sujet auquel je ne connais rien. Je suis qualifié pour assister un député, mais pas tous les députés et pas dans tous les domaines. Ce qu’il m’a demandé de faire j’en suis incapable.

Je n’en ai pas dormi de la nuit, j’ai fait des recherches et aujourd’hui j’ai encore passé prés de 10h à faire des recherches et à écrire quelque chose digne d’un étudiant de première année (et encore). J’ai honte, mais je lui ai envoyé, c’était la moindre des choses.

Je me suis ridiculisé, mais j’ai fait ce qu’il fallait pour ne pas m’en vouloir, enfin pour ne pas trop m’en vouloir.

Aurai-je pu vraiment rendre quelque chose de potable ? Sûrement, mais il me manquait deux choses : le temps et la motivation. Entendons-nous bien, je vendrais tout ce que j’ai (et c’est pas grand-chose) pour faire ce métier, mais je n’y crois plus. Je ne me sens plus capable. J’ai le moral dans les chaussettes, et je suis parti en me disant « de toute façon tu es incapable de faire ça ». Alors on ne s’étonne pas du résultat. J’ai envoyé le mail à minuit passé. Chose que je ne fais jamais d’habitude. Je n’aime pas donner l’impression de vivre la nuit, mais là je voulais qu’il l’ait demain…

J’ai abandonné, j’ai laissé tombé, je suis parti perdant. Et je vais le rester un long moment. Pourtant je sais que je ne vais pas le supporter longtemps. Je ne le supporte déjà pas. Je prends minimum deux barrettes de lexo par jour pour tenir la semaine, et je bois l’équivalent de la production annuelle de la Pologne tous les week-end.

Je suis sur la pente descendante.


Comment est-ce que je pourrais donner envie à quelqu’un de me faire confiance ? Comment je pourrais donner à quelqu’un l’envie de m’engager quand moi-même je suis persuadé de ne pas être le bon.

Je suis parti perdant, et je vais tout perdre. Je ne le supporte pas, je ne le supporte plus, je ne me supporte plus. Je suis trop souvent tombé, et contrairement à l’adage, ça ne m’a pas rendu plus fort, non ça me pousse juste à une chose : m’allonger et dormir. Je ne veux plus me relever. Je n’en ai plus la force.

J’ai perdu.

mercredi 4 juillet 2007

Attention interdit au moins de 18 ans !

Flamèche sort d’ici immédiatement, on a dit « interdit aux mineurs » !!!!!

Lecteur, trice, autre, tu es perspicace donc tu as compris que j’allais parler de cul ! Attention ça va être trashouille…

Je ne sais pas si tout le monde le sait, alors au cas où je le répète : je suis actif. Ce qui veut dire, sexuellement parlant, que c’est moi qui fait l’homme dans un lit (oui je déteste quand un hétéro parle comme ça, mais là c’est moi qui le dit alors j’ai le droit !). Donc j’ai enculé des centaines de garçons, et dieu sait que j’aime ça !

Depuis des années des gens bien avisés me disent « mais tu verras en vieillissant tu finiras au moins versatile, c’est dans l’ordre des choses ». Mouais, me retrouver avec une bite dans le cul, je trouve peut-être ça excitant dans l’idée, mais la pratique c’est autre chose.

J’ai essayé trois ou quatre fois je me souviens plus. La fois la plus concluante j’avais 20 ans, j’étais en couple à l’époque, et je suppliais mon copain de bien vouloir me prendre. Mais lui rien qu’à l’idée, il débandait. Mouais pas simple. Mais j’ai plus d’un tour dans mon sac. Et vu que je suis fidèle comme un troupeau de poux, je me suis trouvé un mec sur le net (un magnétiseur) et il m’a fait ça comme un dieu (je ne sais pas si c’est la fait d’être magnétiseur, mais ses mains me faisaient un bien fou, et pas que ses mains d’ailleurs). Bon ça a fait mal hein, faut pas pousser, mais c’était super bien fait. Depuis il y a quelques autres qui ont essayé. C’est par période, et en général c’est quand je suis bourré, et ce n’est pas du tout prémédité. Parce que si je me dis « ce soir je me fais prendre » je me bloque à m’en créer une chiasse d’enfer (j’avais prévenu que ça serait trash non ?).

Depuis quelque mois l’envie se fait de plus en plus présente. Et comme je n’ai pas du tout envie de me trouver un mec pour l’épouser, et que je n’ai plus envie de plan comme je fais d’habitude (il arrive, se fout à poil, me suce et je l’encule jusqu’à écroulement des deux parties), ben je cherche quelque chose de plus fun.

C’est comme ça qu’hier soir j’ai invité un garçon avec qui j’avais déjà fauté il y a quelque mois, dans l’idée de passer à la casserole.

C’est assez bizarre ce qu’il s’est passé dans ma tête avant, pendant que je l’attendais. Est-ce que tous les passifs se posent ce genre de questions ? Je n’en sais fichtrement rien. Tout ce que je sais c’est que je veux moi aussi qu’un mec me fasse couiner et hurler de plaisir comme je l’ai si souvent vu. Et ce regard qu’un mec me lance quand je suis en lui, je veux l’avoir un jour moi aussi !

Je me lance. Il sera là dans 1h. J’ai un peu de temps pour me mettre en condition. Ma plus grande hantise serait que ça vire au scato, donc pour éviter ça je me nettoie de l’intérieur. Ouh mais que c’est bizarre. Ni excitant, ni dégueu, ni plaisant, ni rien en fait. Ça fait juste bizarre d’avoir de l’eau tiède qui rentre par là et qui fait le tour de mes intestins (j’avais prévenu pour le trash on est toujours d’accord !).

Après m’avoir passé l’intégralité des intestins au karsher, je m’installe sur le lit devant un film « stimulant » et je l’attends. Oops, j’avais oublié qu’il était monté comme un cheval (en fait non mais une fois que je l’ai revu je me suis dit que ça ne passerait jamais). Le garçon est consciencieux, assez fier vu que je lui ai dit pourquoi je lui avais demandé de passer, et il se met au travail. Il a une langue relativement experte, et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire je me retrouve assis sur lui, une bouteille de poppers sous chaque narine, et je m’empale. Mouais, ça passe pas…

On change, je me fous la tête dans le coussin (ce n’est que justice avec toutes les têtes que j’ai pu y foutre moi-même). Il recommence, je le stop, c’est profondément douloureux, mais tellement excitant, mais comment font les autres, bordel ??? On reprend, je devrais peut-être boire le poppers ça aiderait, non ?

« J’y suis au ¾ ! » Ok c’est le moment ou jamais, je pousse mes fesses vers lui… NOM DE DIEU ! J’avais l’impression qu’on me déchirait le ventre… Je reste comme ça un moment, sans bouger, sans oser même respirer, mais ça fait trop mal.

Après ça il a re-essayé une ou deux fois, mais rien qu’en mettant du gel ça me brûlait. Je pense que si je refais ça deux fois je suis incontinent à vie ! On a terminé classiquement en 69. J’ai passé mon envie pour un petit moment je pense. La prochaine fois j’en prend un monté en 4 par 2, ça passera mieux…

En tout cas j’ai fait un pas de plus vers la versatilité, je me suis fixé pour but d’y arriver d’ici la fin de l’année. Histoire que je puisse profiter d’une sexualité pleinement épanouie. Ben vi j’envie les MisterB et autres de mes amis qui arrivent à faire les deux maintenant et qui peuvent avoir une vie sexuelle de porn-star sans se soucier de quoique ce soit.

En même temps je dois avouer que contrairement à ceux que vous pouvez penser, je tombe toujours sur des passifs. Peut-être trois ou quatre fois dans ma vie j’ai laissé tombé un mec parce qu’il ne voulait pas se faire prendre, donc je ne fais absolument pas ça pour me taper plus de mec (ça serait un comble vu mes stats, bien qu’elles soient sur le déclin en ce moment, mais c’est uniquement parce que je le veux !). Mais juste pour m’éclater un peu plus au pieux (c’est le cas de le dire !).

Promis demain je parle des petites fleurs et des petits oiseaux ! Mais avouez que ça vous plait bien quand je parle de cul !

mardi 3 juillet 2007

Flemme

Je vous mets deux vidéos que j’ai faites ce week-end pour vous montrer que oui j’y étais bien.

On commence par la place de la Bastille vers 17h samedi, Guetta et Garraud terminent leur mix. Du pur bonheur, je suis fan. La vidéo est pourrie mais ce que je voulais filmer surtout c’est les gens sur la colonne !



Ensuite une petite vidéo de Mika, qu’on voit pas bien, mais mon téléphone portable c’est pas une vrai caméra. Il reprend Sweet Dreams, et je suis fan, donc voilà pour l’image et le son ! D’ailleurs le concert ayant été filmé par des vraies caméras, il me tarde de le trouver dans le commerce (une idée de cadeau les amis !).



C’est tout pour le moment. Peut-être que je reviendrai plus tard.

lundi 2 juillet 2007

Soldissime !

Mes amis, autres, je vous ai manqué, je sais, mais me revoilà après un week-end fort en émotion ! Pour le résumé je vous renvois sur le site de 7h48 et sur celui de Grenouille (je ne pourrais pas mieux parler du concert de Mika donc inutile de me fatiguer !)

Donc un week-end crevant, riche en émotion, qui se ponctue par une énoooooooorme descente. Un truc de ouf, genre j’aurais pris 1kg de C ou des dizaines de taz que j’aurais pas eu plus de mal à gérer. Le pire c’est que je n’ai ingéré aucune drogue, et que je n’ai même pas pris l’ombre d’une cuite.

Mais voilà, je suis également accro à l’euphorie, et la journée de samedi fut particulièrement euphorisante. Un anniversaire pique nique sous la Tour Eiffel, une gay pride pleine de couleur et de tafioles technoïdes (j’ai vu Guetta et Garraud en vrai ! moi content), et enfin ce magnifiiiiiiiiiiiiiiiique concert à l’Olympia. Et rien que d’y penser j’ai encore des étoiles dans les yeux !

Bref tout ça c’est terminé par une énorme fatigue, moralité on a quické et on a dormi (chacun chez soit bien sûr !). Et moi j’ai dormi 14h…

Si vous avez bien lu, 14h, j’ai presque honte ! Et dimanche j’ai zoné. Gajal et Grenouille m’ont réveillé, respectivement à 2h du mat’ et à 14h, j’ai presque pas honte. Le soir je suis invité à manger chez Gajal à 20h. Mais avec toute ma fatigue et toute ma descente qui me fait bien déprimer, ben j’ai oublié. Me suis souvenu vers 21h15 (me suis même pas fait engueuler, ils sont gentils, ils m’ont attendu !).

Oui j’ai mal géré. Je pense que le retour à la vie active pour la semaine prochaine m’affole aussi. J’aurai certes un salaire, de misère mais un salaire, mais je n’aurai plus le temps de faire tout ce que je fais : la fête et la glande. Mais bon il paraît que pour être un bon français, fidèle sujet de Sarko 1er, il faut taffer, alors je vais m’y mettre.

Et puis les réponses que je reçois pas, ça m’énerve aussi ! Ah oui je ne vous ai toujours pas expliqué le déclanchement du plan « un boulot pour Gauthier » ? Ben je vous expliquerai pas, enfin pas encore. Mais bon sachez juste que j’ai fait les choses en grand, voire en immense, ou en totalement démesurées, comme d’hab quoi, et que si ça ça marche pas, moi j’encule 7h48 !

(désolé chérie !)

Je rentre chez moi donc hier après le repas (hautement gastronomique chez Gajal) et je me fous sur les chats. Là un mec que moi je trouve pas si mal que ça (mais bon j’ai des goûts de chiottes !), me propose un plan fist sous C !!!! Ça n’arrive qu’à moi qu’on me sorte :

- Je veux sentir ta main dans mon ventre…
- Je suis crevé, ça serait con que je m’endorme avec toi jusqu’au niveau de mon coude ;)
- J’ai de la C et du viagra, ça te tiendra éveillé non ?
- Et on rajoute du poppers ? Comme ça on est bien sûr que je fais un infarct’ à 26 ans !!!!!!

Non mais j’vous jure ! Mais comme je suis capable d’y aller (je déprimais hier soir hein !), j’ai appelé MisterB pour qu’il me calme, et là je dis « merci MisterB » parce que pour m’avoir calmer il a fait les choses en grand. Je pense que je n’aurais plus de libido avant trois ou quatre décennies ! (Il m’a, entre autres, annoncé que ce monsieur était sur un site de barebackers, voilà)
Oui MisterB connaît tous les barebackers de France et de Navarre, pour plus de détails, envoyez lui un mail !

Donc ce matin, levé à 16h (oui c’est la matin dans ma vie à moi), je déprime toujours… Que faire ? Je contacte la sécurité sociale pour savoir si en plus du lexomil ils peuvent me prescrire une après midi soldes (ben vi rien de mieux pour remonter le morale). Mais il semblerait que non.

Qu’à cela ne tienne, j’ai décidé d’aller faire les soldes quand même, je rêve d’une besace de pouffe, histoire d’être une pédale à la mode. Je consulte mon compte après avoir repéré ma cible sur le site du BHV Homme. J’aurais pas du, je n’ai même pas de quoi acheter de la bouffe cette semaine. Je déprime toujours. Que faire ? J’ouvre mon tiroir, je regarde les bons d’achats que mes gentils amis m’ont offert pour mes 26 ans. C’est pour que je me fasse plaisir non ?

J’embarque donc les bons d’achats et je file au Printemps Homme. Je retrouve Flamèche sur place et je dépense, je dépense, je dépense, et ma déprime ? Envolée…

Donc une dépression ça se soigne avec : une paire de puma en cuir blanc, une chemise cintrée blanche G-star et un tee-shirt noir de la même marque, et ma fantastiiiiiiiiique besace Lancel orange !!!! Là c’est clair on verra plus que moi dans la rue des Archives !!!!


Pédale power !!!!!

Vous avez dit superficiel ? Oui et alors… C’est pas parce que je suis un rmiste que je dois y ressembler…

A bientôt pour de nouvelles aventures du Gauthier qui se soigne.