mercredi 30 avril 2008

Preuves de vie

(article écrit mercredi dernier, 23 avril)

Et non, je ne suis pas mort. Il ne s’est rien passé de grave pour justifier ce silence radio de près de 4 jours. Juste que j’ai une vie parfois un peu trop remplie. Je vais donc vous raconter mon week end et mon début de semaine. Attachez vos ceintures, c’est parti !

Vendredi soir, j’étais invité à dîné chez un pédéblogueur. Une fois la peur primale passée (je ne connaissais personne), je me suis donc dirigé vers son domicile. Ce n’était pas vraiment loin de chez moi (j’aurais même pu le faire à pied si je n’étais pas aussi fainéant !). Forcément je me suis fait beau, et forcément je me suis pris l’averse de l’année sur la tronche. Un truc à vous faire ressembler à un chat sorti d’une machine à laver.

J’ai donc courageusement traversé le quartier armé de mon parapluie « Crédit Municipal ». Une fois sur place je me présente, on me présente les autres participants, on me sert une vodka pomme, je suis donc à l’aise.

Seul hic, je n’ai pas le droit de fumer dans le salon. Je passerai donc la soirée, avec les deux autres parias accro à la nicotine, à faire des allers-retours entre le canapé et la cuisine. Ce que je retiendrai de ce repas, outre le fait que le champagne transforme une vulgaire pizza surgelée en repas de fête, c’est que mes fans sont gentils et alcooliques ! Je n’en attendais pas moins !

Le lendemain, une fois remis de mes excès éthyliques de la veille, je me fais beau pour les 30 ans de 7h48 (il y a deux autres anniversaires la même soirée, deux autres amis alcooliques que j’aime beaucoup !).

On se retrouve à une petite vingtaine dans un joli trois pièces quelque part dans le sud de paris. Une fois tout le monde arrivé, on se jette sur la bouffe comme des biafrais qui n’ont pas vu un grain de riz depuis la dernière guerre civile. On boit, on danse, on parle, on s’amuse quoi ! Une fois les cadeaux déballés et les gâteaux engloutis, on s’achèvera sur de la tektonik (qu’est ce que ça peut nous faire rire en ce moment, c’est grave !)

Une fois tout le monde à 15g par bras, la soirée s’achève. Mention spéciale à ceux qui ont montré leurs fesses et/ou seins, les photos sont sublimes (je suis achetable pour ceux qui veulent des copies !). Il doit être quelque chose comme 4h du mat’ quand je décide d’aller en boite.

J’embarque mon ami venu tout spécialement de province pour l’occasion, et une 7h48 plus saoule que jamais. Taxi, direction le Cab. On se fait refouler. La honte de ma vie. Bon le mec a été gentil, il nous a juste dit que ça fermait (mon œil ouais), mais putain m’étais jamais fait refouler du Cab quoi merde !

On ne sait pas trop quoi faire, 7h48 commence à se liquéfier, il faut donc que je décide vite. On est pas loin d’une boite où j’avais mes habitudes au début où je vivais à Paris. Ça fait un an et demi que j’y ai pas foutu les pieds, je me dis que c’est l’occasion d’y refaire un tour.

On rentre là comme de rien n’était. Et une fois le vestiaire passé, sur qui tombe-je ? Un vieil ami toulousain monté à la capitale pour fêter son anniversaire avec d’autres vieux potes que j’ai pas vu depuis des lustres (genre des années). Et nous voilà toutes morte poule (enfin surtout moi) à nous remémorer le passé une coupe de champ à la main !

Ça m’a fait plaisir, de refaire ma dindasse avec mes vieilles copines dindasses, dans une boite de dindasse (oui c’était une boite à tafiole bien sûr). Je tombe également sur un de mes ex (ben voyons). Il est encore plus beau que quand je sortais avec lui. Forcément je finirai la soirée à lui faire des papouilles et des mamours.

Mais moi sage, moi savoir que moi trop bourré pour prendre une décision, moi refuse d’aller dormir chez lui (vous y croyez ? non mais c’est l’exacte vérité, je me suis impressionné moi même).

Il est 7h du mat’ quand j’attrape un Taxi sur rivoli, je lui indique la direction, et je papote avec mon pote provincial. Je regarde par la fenêtre, et je vois quelque chose de bizarre, je demande donc au chauffeur :

- Depuis quand pour faire Le Louvre – Porte d’Orléans, on passe devant l’Arc de Triomphe ?
- Ben on va porte Maillot, et on prend le périph’ !
- Mais bien sûr, et vous voulez pas passer porte de Saint-Ouen pendant qu’on y est ? C’est pas compliqué non, les quais, rue Saint Jacques, place Denfer, et hop on est arrivé ! Vous nous avez pris pour des touristes ou quoi ?
- Je peux faire demi-tour si vous voulez !
- Non ça va de toute façon me coûter un bras !


Ouais suis pas super aimable par moments ! Pour les non-parisiens, jetez un œil sur Mappy et vous verrez que le mec nous a bien baladé quand même ! J’étais vert de rage. 23€ plus tard, je suis dans mon lit. Le coma salvateur durera jusqu’à 14h.

Une fois mon ami dans son train, je me délecterai de Kyle XY enregistré la veille (Matt épouse-moi !). Le soir sera consacré à retrouver une fonction cérébrale supérieure à la paramécie unicellulaire.

Lundi matin, j’ai un entretien d’embauche à 11h. Je passe la nuit à flipper de pas me réveiller. Moralité je dors pas (je te raconte pas ma tronche le matin du coup cher lecteur). Ne postulant pas pour être croque mort, je passe 1h dans la salle de bain à m’injecter de la javel dans les pommettes et sous les yeux (mais si, ça donne bonne mine, c’est la dernière mode à New York).

L’entretien se passe très bien, je suis très content de moi. Je remercie ici publiquement mon piston d’ailleurs ! Je rentre chez moi, je trouve un MisterF sur mon paillasson avec le déjeuner dans son sac. Rah faut vraiment que le syndic fasse quelque chose pour les clodos ! C’est plus tenable. Bonne poire, je lui propose donc de venir se restaurer à l’intérieur ! (Moi aussi je t’aime chéri)

L’après-midi sera somnolent, jusqu’à faire une sieste de 3h. Je suis réveillé par un coup de fil « Bonjour, je suis M. Machin-chose, j’aimerais vous rencontrer rapidement suite à votre entretien avec ma collègue ce matin ». Quand je vous dis que ça s’était bien passé !

Le rendez-vous est pris pour le lendemain (donc mardi) à 17h.


(la suite demain)

mardi 29 avril 2008

Je ne suis pas mort, encore...

Un milliard de choses à vous raconter...

Le temps, oui peut-être, l'envie, non...

Peut-être que je ferai un résumé, peut-être pas, peut-être que je garderai ces quelques jours juste pour moi et ceux qui les ont vécus avec moi...

A bientôt!

samedi 19 avril 2008

Je tourne en rond

7h48 m'a donné une idée en publiant des articles d'il y a un an et deux an sur son blog cette semaine. Ça permet de voir où on en était à date fixe. Personnellement, j'aurais pas dû relire ça, parce que ça m'aide pas à me dire que je vais bien. Oh que non!

Voilà donc l'article du 19 avril 2007 suivit de l'article du 18 avril 2006. C'est indéniable, je n'ai toujours pas réussi à avancer!


jeudi 19 avril 2007

To-hu va bien

Je ne pouvais pas titrer mon article de retour autrement qu’avec une citation de Muriel Robin. En effet, je vais bien, médicalement bien même je dirais. Je dois avoir assez de drogues légales dans le sang pour calmer tous les terroristes de la Terre pendant 3 ou 4 générations. (Xanax 500, c'est nouveau, c'est les gros, ça passe directement dans les genoux (à prononcer "gueunouqse"), quand je serais détendu de la tête comme des genoux, là ça ira bien (c) Muriel Robin)

J’avais décidé de faire le mort le temps d’avoir les idées un peu plus claires. Apparemment ça prendra plus de temps que prévu, donc je me résigne à revenir avant. Ben vi, vous n’y êtes pour rien vous dans ce qui m’arrive, donc je ne vois pas l’intérêt de vous punir !

Alors quoi c’est-il passé dans ma vie depuis une semaine ? Rien… En gros j’ai envoyé des CV, joué sur l’ordi, pris des médocs, refusé de voir du monde, et cherché un exutoire (que je n’ai toujours pas trouvé, si tu as des idées, je suis ton homme !).

Ce week-end j’ai fait la fête, trop pour ne pas changer. J’en avais besoin d’aucun dirait, mais quand on monte très de haut de façon artificielle, on se casse vraiment la gueule les jours qui suivent. Les descentes j’ai jamais su géré, mais celle-là encore moins que les autres.

Pour vous donner une idée : samedi soir je suis arrivé en boite avec une barrette dans les cheveux. Et c’était même pas fait exprès ! Oui avant on avait joué à « mets-moi un post-it sur la tronche que je devine qui je suis », et avec mes cheveux on voyait pas, donc hop barrette. Puis je pars en boite avec Cham, je rentre, et une fois à la caisse elle se met à hurler de rire en enlevant ladite barrette ! Le videur m’en a reparlé en partant, apparemment ça lui a plu !

Une fois dans la place, je retrouve des amis (sans le faire exprès), et je me fous minable ! Ce qui m’a fait comprendre que j’étais vraiment cuit, c’est quand j’ai réalisé que je draguais un couple… No comment…

Au vu de la quantité d’alcool et de drogue ingérées ce soir-là, je pense avoir frôlé un record, d’où la mauvaise descente… Mais bon, on s’en fout, j’ai rien à foutre de mes semaines de toute façon !

Autre nouvelle intéressante : si je n’ai pas un contrat de travail le 29 avril de cette année (donc dans 10 jours !), mes parents me déménagent de force le week-end du 3 juin (toujours de cette année). Voilà… Pas de pression, tout est gérable !

Au niveau du job hunt j’en suis nulle part. J’attends la réponse pour être journaliste pour ado, mais j’ai des doutes. La boite de mon père doit me proposer un boulot de manutentionnaire (ben vi je vais m’ennuyer à être cadre chez eux, mais manut je vais m’épanouir ! FOUTAGE DE GUEULE !). Je tente désespérément de me trouver un taff à l’étranger, loin, j’ai envie de bouger, mais mon niveau d’anglais ne semble pas impressionner les recruteurs ! Pourtant j’ai baisé en anglais pendant près de 8 mois, ça devrait jouer non ?

En parlant de ça, mÔssieur ne veut plus me parler… Il a obtenu un visa de 6 mois pour le royaume de l’autre coté du channel, et il hésite à rester ou à prendre son avion pour Sao Paulo samedi. Moi j’aimerais bien avoir un océan qui nous sépare, je trouve ça plus facile, Londres c’est trop prés…

De toute façon il m’a dit qu’il me tiendrait au courant mais que c’est tout ce qu’il ferait, qu’il ne voulait plus avoir à faire à moi après ça ! Et moi qui pensais qu’on s’était séparés en bons termes… Encore une fois Gauthier tu t’es foutu le doigt dans l’œil jusqu’au cul !

Voilà, voilà, j’aurais pas dû écrire tout ça, suis pas encore prés à le lire… Allez vais prendre un lexo, il faut que je sois souriant pour aller trouver un cado pour notre 7h nationale (son anniversaire c’est demain ! Ooops fallait pas le dire ?)


Médicamenteusement votre,

Gauthier.


L'article qui suit est publié sur mon ancien blog, et des liens renvoient vers un autre blog auquel je participais à l'époque. Voilà pour la petite histoire.


Drame domestique

Par gauthier, mardi 18 avril 2006 à 21:53 :: Mon sitcom familial :: #101541 :: rss

Aujourd’hui, je reçois le coup de fil quotidien de ma chère et tendre génitrice ! Elle m’informe qu’un de mes chats a manqué à l’appel pendant 2 jours, elle a fini par revenir, mais elle ne voulait pas m’en parler de peur que je me mutile sous le poids de la contrariété (oui ma mère me préserve un peu trop !). Il se trouve que j’aime énormément mes chats et s’il devait leur arriver quelque chose, surtout en ce moment, ça me mettrait un bon coup au moral ! C’était donc une bonne idée de ne rien me dire.

On enchaîne sur le résumé du week-end pascal, mes parents étaient en famille (oncles tantes, grands parents, cousins, cousines…), et il s’en est passé de bonnes ! Je vais vous épargner ici le récit Sunset-Beachien de mes histoires de familles : en gros des larmes, des cris, des pleurs, des histoires de fric et d’amour… Ma vie est un sitcom de toute façon, mais ça on le savait déjà !

Nous voilà à parler du petit frère, en ce moment il vit une période difficile avec son ex-petite amie, il est malheureux et on ne peut rien y faire, sauf l’aimer… Mon frère a un certain penchant pour la drogue qui se fume, et en ce moment il n’en a pas assez. Ce qui crée des problèmes de « manque ». ma mère s’en inquiète. On reparle de mes errances passées, et je la rassure en lui rappelant que moi j’ai dit non de façon définitive à toutes substances illicites ! Bon ok je fume encore un peu, mais plus de cachets, plus de poudres, c’est déjà ça !

Et là, c’est le drame :

- Tien au fait, j’ai fait du tri dans les papiers que tu as laissés chez nous…
- Ah, ben je verrai ce que je veux garder quand je reviendrais !
- Oui, ce n’est pas le problème, il y a de la place ici, mais par contre je suis tombé sur quelque chose de très très intéressant, un texte que tu as écrit, ça raconte une semaine de ta vie à Paris.
- … de quoi ? …
- Oui, tu y parles d’alcool, de drogues, de mecs, de tout ça quoi !
- Mais pourquoi tu as lu ça ?
- Ben c’était pas caché, si je le trouve c’est que c’était pas caché, donc je l’ai lu, c’est tout, mais je suis contente tu dis bien que tu ne touche plus à la drogue, c’était intéressant, mais par contre tu te moques de moi quand tu dis que tu es sérieux, j’ai les preuves maintenant ! Et ça continue ? Tu me mens toujours ?
- Mais bien sûr que non…

Oh putain ! Ma mère a donc lu un article des vingtenaires, que j’avais imprimé pour Océane parce qu’elle était privée de net pendant quelques semaines. Qu’y a t il dans cet article ? Morceaux choisis : (les articles en entier et )

(…) Le dimanche donc Océane me propose une soirée « lâchage complet » dans une boite hétéro très fréquentée le dimanche soir, pleine de beaux gosses rugbypèdes et pétés de tunes ! Je suis nase, je me lève le lendemain pour filer à Paris, ma valise n’est pas prête, je n’ai plus d’argent. Donc je dis oui ! Et là c’est le drame : une bouteille de vodka à trois, je parle aux poteaux, je me fais draguer par la serveuse « parce que mon meilleur ami qui tient un resto est gay et tu es tout à fait son genre », moralité : couché 6h complètement saoul, levé 9h direction la capitale.
À 17h30 dans le RER j’étais encore saoule.
(…)
Donc je monte à Paris dans l’espoir de trouver une fac, une formation, un travail, un appart, bref une nouvelle vie. Donc je me fais un programme d’enfer : passer dans les facs et faire un premier repérage dans les administrations où je serais amené à bosser. Moralité j’arpente 4 arrondissements à pied et je meurs d’une crise d’ampoules aux pieds !!! Là je comprend que je ne peux pas en une semaine trouver des opportunités de travail, encore moins un appart, donc je prend une grave décision : je suis en vacances pour une semaine !!!!
(…)
Elle (Nina) part dîner avec ses parents, et je me retrouve seul devant mon iBook. J’avoue je cherche du cul, oui ça commence à gratter. J’ai passé la nuit avec un beau jeune homme, mais comme on était dans les rues de Paris, nous n’avons pas consommé. Bon ok j’ai un peu mis sa main dans son boxer, ok j’ai un peu mis ma bouche sur son sexe derrière un buisson, mais ça compte pas ! (oui les jardins du Louvres sont très réputés pour ça paraît-il…). Donc je suis en manque devant mon iBook. Et là un charmant motard de dix ans mon aîné m’informe qu’il habite à trois minutes à pied de là où je me trouve. Il est beau, il est motard, je fonce chez lui.

Il est encore plus beau en vrai, il est gentil, délire, presque autant que moi, et il m’excite grave. Forcement il est actif, donc il m’informe que ça restera soft, tant pis j’ai faim. On se dénude après une bonne heure de papotage. Je le chauffe, je le chauffe tellement qu’il se jette sur sa boîte de capote, m’équipe et se met à plat ventre. Pas besoin de répéter l’invitation, je vais pas me faire prier, miam ce cul d’enfer qu’il a !!!!!!! Ce mec est un dieu vivant du sexe. Sisisisi un dieu !!!!!! Normalement, je ne fais aucun bruit quand je baise, donc je dois me forcer. Je trouve ça plus excitant les petits bruits qui rythme l’acte. Ça me permet de gérer mon plaisir, le sien, bref c’est de la « simulation utile » ! Mais là, j’ai dû me contrôler pour ne pas crier, un dieu de la fellation, un dieu tout court. Après un orgasme cosmique, il m’annonce que je suis son meilleur coup depuis x années. Normal, on me le dit à chaque fois, mais pour une fois j’ai été obligé de retourner le compliment…
(…)
Donc nous voilà sérieusement attaqués à la vodka quand nous arrivons dans LA boite pd du coin. La soirée se déroule plutôt normalement, j’embrasse deux hétéros, je me fais offrir à boire par plein de gens (grand moment de solitude quand même quand je me retrouve avec un verre de champagne dans une main, et une Eristoff Ice dans l’autre : je fais comment pour fumer ????).
(…)
Comme il est 10h du mat’ je devrais éviter de rouler à 160, mais bon que voulez-vous, j’ai bu et je ne suis pas quelqu’un de très respectueux en général. Je passe donc à 160 devant la gendarmerie et je coupe la route à une fourgonnette de la gendarmerie nationale ! OOPSSSSSS !!!! J’ai donc droit à une queue-de-poisson de la part d’un gendarme relativement irritable en ce beau dimanche ensoleillé (ou alors c’est peut-être parce que je me suis pas arrêté quand il m’a fait des appels de phares ! Bref nous ne le saurons jamais !). Je baisse la vitre, je ne baisse pas mes lunettes de soleil, je fais mon plus beau sourire. Il m’informe que c’est limité à 50 en ville, je m’excuse, il me demande mon permis, je prie pour qu’il ne me demande pas la carte grise (recouverte de cocaïne), et pour qu’il oublie de me faire souffler. Il me rend mon permis et me dit « ça va pour cette fois, circulez, que je ne vous y reprenne pas ! ». là je n’ai qu’une chose à dire : DIEU EXISTE !!! Bon c’est pas une raison pour faire comme moi les enfants, y a des morts tous les jours sur les routes, mais quand même avouez, y a de la chance que pour les crapules loooooooool

Voilà donc ce que ma mère a lu (entre autres), soit deux articles où je raconte mes excès de la fin de l’été 2005. J’ai très, très honte, je ne sais plus où me mettre, c’est la fin de tout. Je vais m’ouvrir les veines avec ma lime à ongle !




vendredi 18 avril 2008

En vrac

J’abuse de pas trouver le temps de vous faire un vrai article alors que je suis un heureux chômeur ! Mais bon moins on en fait plus on est débordé !

Donc en vrac, ma vie. Je n’ai jamais dit que j’avais quelqu’un en ce moment, j’ai juste dit que j’étais en nage dans mes rêves à cause de quelqu’un, ça n’a rien à voir. Ce quelqu’un c’est Matt Dallas, mais si tu connais, l’ado dans Kyle XY ! Bon là je sais ce que vous vous dites « ‘tain il est vraiment pédophile ! » mais en vrai non (enfin si mais non quoi), parce que le monsieur qui joue le rôle de l’ado de 16 ans a en fait 25 ans !

Et putain qu’il est beau, rah, j’en peux plus, il me le faut ! Alors voilà, comme c’est bientôt mon anniversaire, je passe commande officiellement, je veux épouser Matt Dallas ! C’est bon ? Je vous laisse organiser tout ça !

Ensuite, en me levant aujourd’hui, aux aurores, à 14h quoi, j’ai été pris d’une folle envie de faire le ménage. 2h après, tout brillait et sentait bon chez moi ! Je me dis que j’ai quand même des névroses sympas, non ? Je m’excuse encore auprès de 7h qui voulait que je vienne continuer ma crise chez elle, mais la prochaine fois chérie faut me choper en début de crise, pas une fois que je suis mort !

Et pour finir je vais vous parler de ce soir. Je suis attendu quelque part pas loin de chez moi par des pédéblogueurs qui font un repas. Je vous raconte pas comme je stresse ! Ils m’ont jamais vu, je ne les ai jamais vus. Je ne sais pas du tout à quoi ils s’attendent, je ne sais pas du tout à quoi m’attendre (je n’ai pas eu la liste des invités, grrr).

J’ai le trac mais grave ! Et s’ils me trouvaient moche ? S’ils me trouvaient con ? Si c’était un dîné de con ? Bon alors dans cette dernière option, je préviens celui qui m’a invité, tu as gagné d’office, mais il faut me mettre au courant avant, sinon je ne serais pas complètement à fond !

Bref je sais même pas pourquoi je stresse. Si je sais, j’aime pas décevoir les gens. Et je ne suis malheureusement pas comme vous pouvez vous l’imaginer les enfants. Alors forcément ça déconcerte, ça enchante ou ça déçoit (des fois un peu de tout ça en même temps).

Et pour rajouter à tout ça, comme je suis amoureux d’un garçon de 16 ans à la télé, ben je retourne à l’adolescence. Oui, j’ai 4 furoncles infâmes sur la gueule ! un truc comme ça m’arrive une fois par an (même je crois qu’en avoir 4 en même temps ça ne m’est plus arrivé depuis mes 18 ans). Je vais être beau ce soir tient !

Tant pis, je boirai pour oublier ! Et avant de finir, je vous dis juste que dimanche 7h48 a 30 ans (bouh la vieille), et donc on fête ça samedi soir, donc je ne serai pas en vie avant lundi soir, voire mardi matin !

Bon week-end à toutes z’et tous !

Quelques photos de mon nouveau chéri!


Télé-sitting

Ma vie est passionnante en ce moment. Aujourd’hui j’ai eu un entretien d’embauche. Je n’ai rien à raconter pour le moment, si je vous en reparle pas c’est que j’ai échoué, comme d’hab quoi ! Voilà tout ce qu’il y a eu d’intéressant depuis... pfiou... tout ça !

Alors du coup je vais vous raconter ce qui fait de moi cet être exceptionnel que tous aspire à rencontrer/devenir/trucider (rayez la mention inutile). Je suis un ami comme on en fait plus. Un de ces amis qu’on aime et qu’on chérit, un de ces amis qui vous est cher.

Premier cas, Mister Big et moi-même passons beaucoup de temps au téléphone, sûrement parce qu’on vit à 800km l’un de l’autre. Mais aussi parce que je suis au chômage (non ça compte pas, même quand je travaille on passe des heures au tel), et surtout que lui il se fait un peu beaucoup chier à son boulot et que donc parler à quelqu’un ça lui a évité bon nombre de fois le suicide !

Ben vi, j’aime pas que mes amis se suicident, donc je fais ce que j’appelle du télé-sitting. Avec Mister Big ça sera du poilue-sitting (Mister Big est la version moderne et améliorée de l’homme de neanderthal !).

Dans les méandres de nos esprits débiles, des fois, il y a du vide, mais du vrai vide. Et comme la nature déteste le vide, elle comble. Et comme la nature est des fois très occupée, ben je ne sais pas qui comble, mais cette personne a beaucoup d’humour. Donc après une heure d’une conversation passionnante avec la poilue, nous en venons à manquer d’arguments (on parlait de la soirée à venir, celle du 26 avril, j’en reparlerai). Et là, je ne sais plus trop comment, on en vient à parler de « poutre ».

En fait il me disait qu’il faudrait louer une poutre pour cette fameuse soirée à thème si particulier (le thème n’est pas les poutres, mais le cœur a ses raisons, ceux qui connaissent comprendront). Et je lui propose de demander à Kiloutou s’ils ne louent pas aussi des poutres. Une faille spatio-temporelle plus tard, nous étions tous deux morts de rire, mais vraiment hein, à en pleurer quoi ! En fait nous mettions le mot « poutre » à toutes les sauces, ce qui a donné des choses comme : Kiloupoutre, Poutrorama, M. Bricopoutre, Interpoutre, Vestipoutre, etc…

Là ça ne vous fait pas rire, et sachez que j’en ai complètement conscience. Mister Big lui-même quand il a voulu expliquer à son chéri le pourquoi du comment du fou rire s’est retrouvé comme un con. Ça ne se raconte pas, ça se vit !

Message personnel : Messieurs de la CIA qui avaient les retranscriptions de nos conversations téléphoniques via Echelon, serait-il possible d’avoir une copie de celle-là ? D’avance, merci.


Oui en fait pour être sûr qu’Echelon enregistre bien tout ce que l’on dit, on répète les mots clé régulièrement. Ça nous fait rire… Mais moi au moins je pense à ces pauvres gens de la CIA qui doivent faire un boulot pas super sympa. Et avec nos conversations, au moins, ils ont un peu de joie dans leur morne quotidien !

Deuxième cas, Emma fait des services de nuit en ce moment. Elle est toute seule dans une clinique merdique quelque part dans le sud-ouest de la France pour s’occuper de vieux qui se chient dessus ! (j’admire le corps médical, vraiment, mais de loin). Donc comme elle aussi est au bord du suicide, je lui tiens compagnie. Il s’agit donc du tondue-sitting (ben vi, elle est pas poilue, quoique , enfin on s’en fout, en tout cas elle est tondue, donc voilà la raison de l’appellation !).

Ce soir je lui ai fait, dans l’ordre : comment je jouais au docteur avec mes amis en étant petit, comment je trouvais bizarre d’avoir le kiki tout dur quand je faisais ça, comment j’ai été écoeuré de la façon dont on faisait les enfants (quand on voit ce que je fais maintenant, bref), comment j’ai mal vécue la période dites des « érections spontanées », en pleine mode des jeans large et caleçons qui tombent tout seul, c’était pas joyasse à planquer, et j’en passe !

Bref j’occupe ma tondue (ex-frisée pour ceux qui suivent depuis longtemps ce blog), malgré toutes les conneries que je peux raconter elle fait quand même ses piluliers (il va y avoir des morts, je vous le dis !). On fini par raccrocher en général à 3h du matin passé parce que, des fois, un vieux tombe de son lit et il faut qu’elle aille ramasser les morceaux (oui les vieux sont fragiles, tout le monde ne le sais pas, donc je partage mon expérience !)

Bref je suis un ami super. Je suis un télé-ami en fin de compte, mais je fais l’animation. Et vous aussi pour une modique contribution (en vodka) vous pouvez devenir mon ami et vous offrir mes services pour vous tenir compagnie par téléphone la nuit.

J’assure aussi l’ambiance en soirée, mais ça vous le saviez, donc mariage, baptême, bar mitzvah, enterrement, et autre divorce !

Votre vie est terne et moche ? Adoptez un Gauthier !




Ps : j’arrête de vous promettre de vous parler un jour de celui qui m’a fait renouveler mon stock de culotte, en espérant que je le fasse un jour !

mercredi 16 avril 2008

Comme un con

Aujourd’hui je me suis levé aux aurores, oui mesdames et mesdames, à 11h10 j’étais debout (Merci Isia pour le réveil d’ailleurs). Bref j’avais des trucs à faire, parce que sinon j’aurais zoné au dodo jusqu’à 14h comme d’hab !

Quoi donc que je devais faire ? Du shoppiiiiiiiiiiiiiiing bien sûr !

Ben vi, je déprime parce que je n’ai pas de travail, je déprime parce que j’ai pas de sous, alors je vais dépenser des sous ! Logique non ? Non ? De toute façon vous ne me comprenez pas, c’est tout ! Ou alors vous êtes jaloux ! Ou alors je suis complètement débile (rayez la mention inutile !).

Donc après un appel de ma maman qui m’informe où en est l’activation des réseaux « je trouve un travail pour mon fils aîné préféré », il s’avère que oui tartanpion et bidule ont bien besoin de moi, et ils vont m’appeler ! Deux semaines que j’attends, s’ils me veulent, ils savent faire comme s’ils me voulaient pas !

Bref, on s’en fout, enfin non, mais ce n’est pas le propos en tout cas ! Non le propos c’est mon incommensurable connerie. Je pense que vous êtes déjà familiers de ma loose-attitude, mais là je trouve que je me surpasse vraiment ! Si, si, si, vraiment !

Donc je prends le métro en direction des Galeries Lafayettes (Galeries Farfouyettes © Mister Big et mon coiffeur !). Je m’assieds gentiment, je me visse l’iPouff sur les oreilles, et je jette mon regard dans le vide. Station suivante, quelqu’un me donne un coup dans le genou.

Pose scénaristique : pour bien comprendre le déroulement des événements, je vais te donner des détails importants cher lecteur. Déjà je suis assis dans un box de 4, contre la fenêtre. Mesurant plus d’1m20 (même plus d’1m90 à vrai dire), je ne suis pas à la bonne taille pour le métro parisien ! En fait c’est le métro parisien qui n’est pas adapté, mais bon là n’est pas le débat ! Tout ça pour dire que mes genoux touchent pratiquement le siège d’en face. Ce qui fait qu’une fois que je suis assis, soit il y a quelqu’un que je connais et que j’aime bien en face de moi pour que je lui laisse placer ses genoux entre mes cuisses (c’est sexy). Soit je me contorsionne pour éviter de toucher le clodo assis en face de moi (ça c’est souvent quand même, j’attire le clodo). Soit je grogne quand quelqu’un s’approche et la personne va s’asseoir plus loin !


Donc une personne mal avisée me donne un coup dans le genou (je pense que c’était involontaire), pour me signifier qu’elle veut s’asseoir en face de moi (alors qu’il y a de la place à peu prés partout hein). J’écarte donc les jambes (à la première remarque salace, je mords), pour laisser à cette personne la place de se glisser en face de moi. A ce moment-là je n’ai toujours pas daigner la regarder, ni même grogner, non rien, j’écoute Ida Corr et ça me rend heureux (non mais !)

La personne se glisse donc entre mes jambes écartées, je resserre les jambes une fois la position adéquate obtenue et je me replonge mentalement dans ma catatonie chérie. La station suivante quelqu’un s’assoit à coté de moi. Afin de sauver mon iPouff (situé dans ma poche gauche) d’un possible attentat au jeté d’hippopotame (oui j’ai beaucoup de chance, les éléphants c’est toujours pour moi aussi, histoire que je ressente ce que ressent une sardine en fin de vie, collé contre ma fenêtre de métro sale).

Ce mouvement faisant je détourne la tête de ma fenêtre et jette un regard à mon nouveau voisin qui n’a rien d’un éléphant. Rassuré je balaie la rame du regard dans le but de le replonger sur les rails de l’autre coté de la fenêtre (oui moi j’adore regarder les rails, chacun ses névroses !). Mais mon regard s’accroche avant d’atteindre ledit rail. Et je reste planté sur la fille assise en face de moi (je me rends compte donc que c’est une fille).

Ce visage blafard… Ces cheveux hirsutes… Je décroche du visage et de la coiffure et je regarde la tenue noire, mais ce blouson immonde, cette jupe qui semble sale tellement elle est vieille… Je passe sur les mains fatiguées… Elles fouillent un immonde sac à main et en sortent des lettres. Pas des factures, non des lettres écrites avec d’autres mains. Les yeux curieux de ma voisine passent rapidement les lettres en revue. Les mains en choisissent une, l’ouvrent, la lettre est dépliée, et les yeux s’en délectent…

Et moi je bois la scène, il n’y a aucune expression sur son visage. Ni blasée, ni étonnée, ni vexée, juste rien ne transpire. Je m’imagine qu’elle lit la lettre d’une fan. Pourtant rien ne se passe.

Elle range la lettre. Ses yeux n’expriment toujours rien. Je me dis que je suis en train de rêver complet, de me faire mon film. Je regarde autour de moi. Personne ne semble la regarder à part moi. Mon voisin de diagonale jette bien quelques regards vers elle de temps en temps. Mais rien de plus qu’un homme ne ferait à une fille !

Je suis stupéfait ! Je baisse les yeux, priant pour qu’elle n’ait pas senti mon trouble. Mes genoux touchent ses cuisses. Ses genoux sont tout contre mon entrejambe. Jamais star mondiale ne s’est autant retrouvée imbriquée en moi. Et devant tant de monde en plus !

Les stations défilent. Je ne sais même plus où je dois aller. Je consulte mon plan. Elle est toujours entre mes jambes, stoïque, aérienne, à peine concernée par le monde, le métro, et encore moi par ses cuisses qu’elle effleure ! Mes cuisses !!!!!

Je dois lui parler. Mais suis-je seulement sûr que c’est bien elle ? Je ne me sens pas d’assumer un fiasco. Que ce soit bien elle ou pas. Toutes les réponses pourraient me foudroyer sur place. En même temps mourir sous ses mots, ne serait-ce pas une mort magnifique ?

Elle finira par se lever avant que j’ai pu prononcer un seul mot. Les genoux se touchent, les cuisses se frôlent, je n’ai même pas le droit à un regard. Je me dis que je suis toujours dans mon rêve !

Deux stations plus loin je descends à mon tour et j’envoie le texto suivant à quelques amis « si je n’étais pas assis en face d’Amélie Nothomb dans le métro, je viens de trouver son sosie ! ».

Non j’ai dû rêver ! Pourtant j’avais tellement de choses à lui dire ! Tellement… Elle ne le saura jamais, mais je vais le dire ici quand même de façon condensée : Amélie, je t’aime, merci !


Ps : demain promis, je vous parle de mon tortionnaire, celui qui me fait transpirer encore et encore en ce moment…


mardi 15 avril 2008

Avis de décès

Je n’en fais pas souvent, mais là ça s’impose. Figurez-vous que je viens de perdre ma grand tante, la sœur de mon grand père (non, pas tantuche, une autre). Et je suis officiellement un monstre. Oui, parce que je m’en fous, mais grave !

Bon en même temps, je ne me souviens plus à quoi elle ressemblait, la dernière fois que je l’ai vue, ben j’avais, pfff, quelque chose comme 4 ans. Même ma mère ne se souvient pas de la dernière fois où je l’ai vue et elle n’est pas sûre qu’elle ait connu mon petit frère !

En revanche ça me fait de la peine pour mon grand père, c’est le dernier de sa famille, toute sa fratrie, sans parler de ses parents, cousins et autre, bref le dernier quoi ! En même temps à 84 ans, ça doit être normal, non ?

Par contre j’aurais vraiment voulu la connaître, juste pour une chose, lui parler, et qu’elle me raconte sa vie. Imaginez, elle est née en 1915. Elle a quasiment traversé un siècle ! Quand on sait tout ce qui s’est passé depuis la première guerre mondiale, ça doit être énorme d’avoir tout ce recul ! En même temps d’après ce que j’ai compris elle n’avait plus vraiment toute sa tête.

La dernière fois qu’elle a vu ma mère, elle pensait que c’était ma cousine, et elle l’a engueulé quand elle a compris qui elle était parce qu’elle ne lui avait pas dit qu’elle s’était mariée et qu’elle avait eu des enfants !

C’est triste de perdre la tête comme ça !

Si je meurs à 93 ans comme elle (ce qui me paraît fort peu probable au vue de mon taux d’alcool résidant de mon amour pour toutes formes de substances plus ou moins chimiques), je serais encore de ce monde jusqu’en 2074 ! Ça en fait des années et des années…

Je me rends pas bien compte !

De toute façon, je tiens plus de la famille de mon père, ils meurent tous jeunes (genre 70 ans max), alors que la famille de ma mère ya de l’octogénaire à la pelle (mon arrière grand mère née en 1892 nous a quittée en 1978, belle perf’ non ?).

La seule chose que je retiens de ce départ c’est la famille qui reste. Elle avait perdu son mari et son fils. Elle était fâchée avec sa petite fille. Moralité c’est mon oncle qui est devenu son tuteur. Et maintenant les gens s’engueulent à savoir où ils vont la mettre, quel caveau, quelle cérémonie, quelle boite ?

Le seul intérêt à se battre, c’est le coût de tout ça, les vautours veulent récupérer un max de fric et foutre la vieille là où ça coûte le moins. C’est horrible. Je ne veux pas finir comme ça. Je veux partir entouré et aimé. Je veux que les gens respectent mes volontés, non pas parce que j’en aurais quelque chose à foutre, mais juste pour prouver que j’aurais laissé un souvenir suffisamment bon et fort pour que les gens me respectent !

D’ailleurs ce n’est pas vraiment compliqué ce que je veux, je vais vous en parler tient vu que j’ai que ça à foutre aujourd’hui ! Si, si ça me fait plaisir de coucher mes dernières volontés maintenant. Rien de morbide, mais au moins ça sera fait !

Je veux être incinéré (comme dirait Mister Big, comme ça vous pouvez revendre mes cendres à 80€ le gramme !), une cérémonie laïque (si vous croyez à la vie après la mort je vous déconseille de parler de Dieu ce jour là, je reviendrai vous hanter sinon !), sur un fond de disco ! Je veux des gens qui chantent, qui dansent, qui rient, que profite d’être encore en vie, le tout en buvant le meilleur champagne, bien sûr !

Ensuite j’aimerais que mes cendres soient dispersées. Pour l’instant le lieu est d’un banal affligeant, à savoir un petit prés très joli qui est dans ma famille depuis des siècles, perdu dans le Cantal le plus profond, avec un point de vue magnifique, et dans lequel pousse les meilleures morilles du monde (suis pas sûr qu’elles continuent à pousser une fois que je l’aurais polluer, mais bon). Je pense que ça changera avec le temps. J’espère dans ma vie m’attacher à d’autres lieu qui me donne envie d’y reposer éternellement, mais pour l’instant c’est là que je suis le mieux sur Terre !

Alors après bien sûr, dire tout ça n’a aucun sens, vu que je ne crois en rien. Pour moi une fois qu’on est mort, on est mort de chez mort ! Mais par excès de mégalo (parce que je suis quand même un peu grave de ce côté là), ben j’aimerais bien que ça se passe comme ça ! Le seul problème c’est que ça sera la seule fête de toute ma vie en mon honneur où je ne serai pas là ! J’ai peur que les invités ne s’amusent pas bien du coup !, Avouez que ça serait la honte !

Parce qu’un Gauthier c’est l’assurance d’une fête réussie !

Quant à l’épitaphe, je pense à quelque chose de très conventionnel, comme « il est parti comme il est venu, en dormant » (en fait j’étais mort à la naissance, ils se sont acharnés, je sais, ils n’auraient pas dû !), ou alors « il est parti comme il a vécu, trop vite », « à force de se prendre des murs, on fini par y rester » (ces deux là sont en cas d’accident de voiture, fort probable si je me remets à conduire un jour), ou mieux « viagra l’a tuer ! » (ça serait ma façon préférée de mourir, en train d’en dépuceler un dernier, so Louis XIV, je sais !).

Je me dis juste qu’il vaut mieux que je reste en bon terme avec tout le monde si je veux pas me retrouver avec un « bon débarras » et finir dans les chiottes de la station service la plus proche !

Demain je vous parle de celui qui me fait tremper mes draps en ce moment !

lundi 14 avril 2008

Perces-toi !

Avant de vous conter mon week-end, je dis faire le point sur l’article de vendredi ! Vous avez été au-delà de tous mes espoirs, je ne pensais pas qu’il y avait autant de gens partout partout qui me lisaient (enfin si mais vous étiez juste des chiffres, là vous vous êtes montré, merci !). On a battu un record de commentaire, ça me fait plaisir aussi !

Je vais demander à l’Unesco de m’inscrire au patrimoine mondial de l’humanité, je vais finir par être plus connu que la Tour Eiffel moi ! (oui je me la pète grave et alors ?). Je suis déçu pour le texan anonyme, sniff, ça doit donc bien être un bug ! Je n’ai pas encore décidé qui avait gagné, je m’en occupe cette après-midi (il faut que je relise tout bien), et je vous tiens au courant ! Maintenant place à la débauche de ce week-end !

Vendredi soir, je suis allé manger avec une ancienne collègue qui se trouve avoir, tout comme moi, des racines cantaliennes. On s’est donc envoyé une truffade au Plomb du Cantal (petit resto dans le 14e que je vous recommande si vous aimez la bouffe légère des monts d’auvergne !). Après un repas qui auraient fait se suicider tous les tenants d’un alimentation saine et équilibrée, nous allons nous promener (digestion). En route on parle ciné, et on tombe d’accord pour se dire qu’on devrait aller voir Horton. Chose faite dans l’heure.

Grosse déception, alors qu’il est annoncé en VO, on nous balance la bobine de VF, et merde ! Et en fin de compte, passé les deux premières minutes où il faut occulter que c’est Dany Boon (que je n’aime pas du tout en fin de compte, je serais probablement le seul français à ne pas aller voir les ch’tis), ben c’est génial. Non mais vraiment vraiment vraiment génial ! Un vrai dessin animé pour gosse, il n’y a pas du second degré de partout comme avec un Shrek par exemple ! Mais c’est géant, j’en ai rit à tomber de ma chaise. Ça m’a fait un bien fou, voilà !

Ensuite dodo devant californication (décidemment fan de cette série aussi). Le samedi, je zone et je me prépare pour l’anniversaire de Raphy. Il y a forcément un thème à la con, cette fois c’est « tektonik ou gothique ». N’ayant pas de quoi faire des folies pour me déguiser, je décide de faire avec ce que j’ai chez moi. Un constat s’impose, j’ai dû être goth’ à un moment.

Des tonnes de bracelets en cuir, bracelets à clous, bracelets de force, des bagues pour chaque doigt (dont une avec des arêtes de poisson ou des pas de vis ! la honte), des chaînes, bref avec les vêtements noirs qui remplissent 80% de ma garde robe (oui le noir amincit !), je suis allé m’acheter un vernis noir et le tour était joué !

Une fois dans ma salle de bain, je me dis « tiens je pourrais remettre mes percings », mais ça fait deux ans que je les ai enlever, je n’ai pas beaucoup d’espoir. Ben figurez-vous que quand on est un gros bourrin qui force, on peut remettre des percings à l’oreille et à l’arcade qui n’ont pas servit depuis deux ans !

J’ai souffert ma race en string ! Mais c’est passé ! Le plus vexant par contre, c’est que personne ne les remarquait, comme s’il était logique que j’ai des trucs planté dans le visage partout ! Alors que seulement deux m’avaient vu avec, les autres avaient dû voir des photos. Bref c’est pas comme si je les avais enlever il y a 3 semaines merde !

Bref j’ai donc traversé Paris avec ma tronche de goth’, pour ajouter à l’aspect j’avais arrêté l’auto bronzant et toute crème qui donne bonne mine deux jours avant, ce qui fait que j’avais repris ma couleur naturelle : cadavre putréfié ! Tu rajoutes du noir autour des yeux, et du rouge à lèvre très foncé (genre Marilyn Manson), ben je fais vraiment peur !

Et j’ai pris le métro comme ça !!!!!! Non je vous mens en fait une fois maquillé, et avec une 7h48 tektonisée de la tête au pied, on a pas osé le métro, on a faiblit et fini dans un taxi !

La soirée était excellente (merci raphy), on a bu, mangé, danser (la tektonik), il y avait des looks hallucinants (big up à ceux qui se reconnaîtrons !), et bref ça faisait longtemps que le vodka club n’avait pas festoyer au complet comme ça !

Soirée finie vers 4h30, rentré 6h (un gajal qui avait besoin de parler sur le retour m’a retarder !). Le dimanche se passera au fond du trou, enfin dans mon lit ! Voilà, ça n’apporte rien au schmilblick des week-end comme ça, mais ça fait juste du bien ! Et puis maintenant j’ai une vidéo du vodka club qui danse la tektonik, ça en fait des gens que je peux faire chanter !!!!!

vendredi 11 avril 2008

Appel à témoin

Lecteur, trice, autre, l’heure est grave. J’ai besoin de toi ! Oui, une fois encore, je te mets à contribution. Mais bon, faut bien que je vous fasse travailler un peu, sinon c’est pas drôle ! Et à tous ceux qui pensent qu’à chaque fois que je vous demande quelque chose je n’en fais rien après, sachez que c’est faux. Tout est archivé, tout est mémorisé, tout reste là-haut bien au chaud dans ma tête, et ça me sert en permanence.

Après ce petit intermède, je vais m’expliquer. Ce blog a une audience certaine. Vous en êtes la preuve d’ailleurs. Donc ni modeste ni énorme, juste stable en fin de compte. De toute façon je n’ai aucune idée de ce qui est « normal » ou « raisonnable » pour ce genre de blog. C’est quoi une audience normale ? 10, 100, 1000, 10 000 lecteurs quotidiens ? Je ne sais pas. Je trouve de toute façon que vous êtes beaucoup trop nombreux dans le sens où je ne pourrais jamais tous vous inviter à manger chez moi.

Je m’égare encore. Donc j’ai des gens qui me lisent (vous), et des outils pour me le dire (en l’occurrence moi j’utilise Xiti, pas de pub, juste une remarque), dans ses outils d’une complexité affolante (enfin pas trop vu que je comprends), j’ai accès à pleins de données (adresses, numéros de téléphone et code de CB… non c’est une blague) qui me permettent de mieux vous connaître !

Je sais par exemple que vous êtes 88% (en moyenne) à me lire sur un écran 32 bits (si c’est pas indispensable de savoir ça quand même), mais je sais surtout quels mots vous tapez dans les moteurs de recherche pour arriver ici (et là je pense à tous les enfants qui cherchent des infos sur les Totally Spies, vous n’êtes pas au bon endroit les enfants !), et où vous êtes !

Et c’est là où je voulais en venir, déjà je suis pas content, parce que ce blog est monstrueusement parisien, et je me rends compte que ça n’intéresse que les parisiens (52%), et que seulement 2% de mes lecteurs sont à Toulouse (snifff). En revanche, j’ai des lecteurs aux quatre coins du monde. Amérique, Océanie, Asie, Afrique, les frontières ne sont rien pour moi (bon ok en Australie ils sont 3, mais bon ils ont le mérite d’exister). D’ailleurs il semblerait que je doive la plupart de ces lectures venues de l’étranger au PNC (d’Air France par exemple, merci chéri). Oui il semblerait que je sois un sujet de conversation prisé dans les zones de transit !

Message personnel : je tiens à remercier publiquement tous les PNC qui me lisent ! Vous faites un travail fantastique, surtout quand vous devez m’apporter de l’aspirine parce que je prends encore l’avion en pleine descente ! Et toujours avec le sourire ! Merci, merci mille fois !


(Il faut savoir flatter son public paraît-il, c’est bon j’en ai pas trop fait ?). Donc j’en viens à mon appel à témoin, ma question existentielle du jour, ce qui va m’empêcher de dormir :

Si tu me lis quotidiennement et que tu vis dans le Texas, j’aimerais que tu m’envoies un mail, ou que tu me laisses un com, ou n’importe quoi ! Parce que j’ai TOUS LES JOURS un seul lecteur dans le Texas ! (État américain où la sodomie entre adultes consentants est passible de peine de prison ferme pour ceux qui l’ignorent !)

S’il te plait, si ce n’est pas un bug de la matrice, dénonce toi ! Et tant que j’y suis, si tu me lis d’un endroit atypique, j’aimerais que tu te fasses connaître ! N’importe quoi : îles du Pacifique, bateau de la Marine Nationale, Station polaire ou lunaire, ou depuis la Creuse, fais toi connaître !

Le plus atypique gagnera quelque chose (je ne sais pas encore quoi, faut que j’y réfléchisse ! peut-être une éloge sur mon blog écrite de mes blanches mains !). Allez, faites-moi plaisir, c’est pas comme si j’en avais besoin en plus en ce moment (savoir apitoyer son public ça marche aussi ?).

jeudi 10 avril 2008

Décadence

DÉCADENCE, subst. fém.
(…)
B.− Au fig., usuel. État de ce qui commence à se dégrader et évolue progressivement vers sa fin ou sa ruine (…)


Voilà une partie (toute petite partie) de la définition de ce mot dans le Trésor (oui parce que le Trésor quand ça définie quelque chose ça fait pas semblant). Pourquoi je vous colle ça ici alors que ce blog en lui-même est une définition de ce mot (d’ailleurs je devrais leur dire au Trésor de me citer, parce que bon Flaubert et Maupassant ça va hein, moi aussi je suis un grand classique, non ?). Tout simplement parce que je viens de vivre une expérience qui peut en rajouter une autre couche !

En pleine recherche d’emploi, je postule à tout ce qui bouge, j’envoie des tonnes de CV et de lettre de motivation. Je suis donc devenu une espèce de super expert de la lettre de motivation. En 5 minutes je peux t’en faire une ex nihilo ! Bref un vrai pro de la LM quoi !

Hier j’ai reçu un coup de fil intéressant. Un politicien cherche un assistant, et grâce à mes contacts, il a eu mon CV en main. Son bureau m’appelle donc pour prendre rdv, je suis tout content. Au moment de raccrocher la secrétaire me dit « il faudra m’envoyer une lettre de motivation manuscrite ».

Je réponds « bien sûr », je raccroche et je retourne vaquer à mes occupations (neverwinternights 2 mon amour). Ce matin après un rendez-vous ANPE aussi inutile que long, je rentre chez moi et décide de me coller à l’exercice de la lettre écrite avec mes jolies mimines ! Et là c’est le drame !

Je ne sais plus écrire avec mes mains. Il m’a fallu 1h10, 30 essais, une crampe du feu de dieu, pour obtenir un résultat équivalent à celui d’un enfant de 6 ans paraplégique ! Une horreur, je l’aurais écrite avec mes pieds sous exta ça serait plus propre et plus lisible. Je ne sais plus écrire du tout.

Une fois le torchon fini, je m’interroge « j’ai toujours mal écrit, certes, mais je pouvais écrire des pages et des pages sans aucun souci, pourquoi je n’y arrive plus ». En effet lors des examens par exemple, je pouvais noircir 4 copies doubles en moins de deux heures sans aucun souci, qu’est ce qu’il s’est passé ?

En fait je n’ai rien écrit depuis la fin de mes examens de Master 2, à savoir avril 2006. Deux ans que je n’ai rien écrit d’autre que des adresses ou des gribouillis sur des post-it. Et voilà le résultat, je ne suis plus capable d’écrire sans un clavier d’ordinateur.

Je sais pas vous mais moi ça me fait un peu penser à une forme de fin de civilisation. 5000 ans que l’homme écrit, et en l’espace de quelques années il a tout simplement perdu cette capacité à cause de l’informatique. Parce que je me suis renseigné auprès de mes amis qui ne sont plus étudiants (donc presque tous) et ils sont dans le même cas que moi, ils ne tiennent un stylo que pour signer un chèque, alors que tous on rempli des pages et des pages sur un écran tous les jours !

Je sais pas vous, mais moi ça me fait peur quand même…

Enfin bref, tout ça pour dire que je vais passer à côté d’un boulot super parce que je ne sais plus écrire, et ça me fait chier, mais vous avez même pas idée !

mercredi 9 avril 2008

Paisible

00h48 : je rentre de chez 7h48. Elle avait fait à manger pour trois continent, je suis éclaté du bide, surtout quand on voit tout ce que je n’ai (pas) manger depuis jeudi dernier ! J’ai rencontré D**** ce soir. Elle était flippée la 7h, c’était mignon à voir. Avant qu’il arrive elle m’a dit « j’ai l’impression que je vais le présenter à ma mère ».

Si seulement j’avais pas été à 2 de tension, j’aurais pu être méchant et horrible comme d’habitude. Au lieu de ça j’ai été juste une grosse épave endormie. Verdict : on a un peu papoté, c’est un gentil garçon, mais je n’ai pas officiellement donné mon aval, faudra que je le vois dans mon état normal !

Sans ça, je voulais vous parler de mon état d’esprit ce soir. Je suis tout simplement paisible. Je viens juste de rentrer donc. Je me suis déshabillé et préparé à aller au lit (je vous passe les détails tout le monde s’en fout), et je m’assois à mon bureau. J’ouvre une fenêtre word en me disant « il faut bien que je leur parle un peu », sans trop savoir ce que je vais dire. Le temps que l’application se lance je jette un coup d’œil autour de moi.

Tout est rangé à sa place, tout est propre, tout sent bon, tout brille, tout est parfait, tout est paisible. Je suis envahi et donc paisible à mon tour.

Voilà le secret quand ma vie déraille. Je range, nettoie, astique, déplace, lave, et ainsi je me sens bien chez moi, et ce bien être fini par passer un peu dans ma tête. Ce n’est pas la solution miracle, non, sinon ça se saurait. Mais ça me fait au moins autant de bien qu’un lexo, et c’est sans conséquence sur ma santé.

J’ai décidé de ne pas prendre de médicaments pour gérer la descente, ça risque donc d’être un peu compliqué. Mais je suis sûr que ça ne me fera que du bien. Dans le sens où je vais vraiment la sentir c’te putain de descente (rien de mieux pour me forcer un peu plus à me calmer). Je ne sais pas si ça se passera convenablement, je vous tiendrai au courant.

Je commence déjà à avoir mal à la tête, mais ça doit venir des deux vodkas et du verre de pif chez 7h pour accompagner les magrets. Je vais donc me mettre dans le noir après avoir bu un litre d’eau.

A l’ancienne, mais je vais tenir !

En tout cas, je me sens bien, c’est le principal. J’arrive même à supporter les douleurs dans le nez, les joues, la bouche, la mâchoire, enfin toute cette zone quoi !

Je vais peut-être me regarder un Disney pour me vider un peu plus la tête…


Ps : vous avais promis d’être drôle dans le dernier article, désolé, mais promis je me rattraperais !

mardi 8 avril 2008

Filles perdues cheveux gras

« Le monde me donne la gueule de bois, l’alcool me soigne »

C’est pas de moi, mais ça aurait pu. Je viens de tomber par hasard sur le film « filles perdues cheveux gras » qui est quand même un monument pop-rock français, s’il en est. Je vous le conseille fortement si vous ne l’avez jamais vu. Perso, j’étais allé le voir au ciné à l’époque (on était trois dans la salle, les trois entrées qu’il a dû faire au niveau national, mais bon).

Je trouve que ce film et son titre résument assez bien ma vie du moment. Je suis paumé et sale ! Sale, ça s’arrange vite, paumé c’est plus compliqué ! Après 15 jours de chômage je suis revenu à mon niveau le plus bas. Un truc que je n’ai pas atteint depuis plus de 5 ans, je ne sais même pas comment ça a pu revenir aussi vite !

Quand je vous dis qu’on ne guéri jamais de toutes ses blessures… Bref en 3 jours je me suis tout repris dans la gueule. Il n’y a rien à analyser pour le moment, je n’ai aucun recul, et j’ai besoin d’en prendre, mais vraiment.

J’ai fait des trucs très drôles, comme accoster un mec sur la piste d’une boite hétéro et lui dire « tu viens avec moi dans les chiottes et je te suces ! », le pire c’est que le mec est venu ! Je suis resté en after jusqu’à 17h dimanche. J’ai mélangé drogues, alcool et médocs, je ne sais pas comment ni pourquoi je suis encore en vie !

Dans les trucs moins drôles, j’ai ressenti une tristesse post-traumatique intense (alors que techniquement on ne peut pas dire qu’il y ai eu traumatisme, ou alors je n’ai pas encore analyser ce traumatisme). J’ai fini par appeler mes parents pour leur dire des horreurs du genre « vous ne m’aimez pas », enfin la rengaine habituelle.

Et dieu sait qu’ils m’aiment les pauvres, même si dans ces moments là ils préféreraient sûrement pouvoir s’en foutre de ce fils qui se fait du mal et qui dilapide des fortunes dans des conneries !

Dans la série trucs pas drôles, j’ai aussi l’état physique dans lequel je me trouve, je ne vous parle pas des saignements de nez, non c’est inutile, je ne vous parle pas non plus de la façon dont je me nourris, c’est inutile aussi !

Tiens je vais aller me peser, histoire de me faire peur !

*va à la salle de bain*

Trois kilos de perdus en trois jours, pas mal non ? Je devrais breveter mon régime moi ! Bref je passe aussi sous silence les blessures sur mes doigts, mes bleus et autres contusions diverses.

Une épave…

Le seul avantage que je retire de toute cette histoire, c’est que je vais être obligé de me calmer. Oui parce que c’est toujours le même problème, je dis que je vais arrêter, qu’on ne m’y reprendra plus jamais. Que je suis plus fort que l’alcool ou la drogue. Mais franchement, tu te mettrais de la coc sur le cul je viendrais le lécher !

Aller voir un psy ? Mouais, je sais pas si je vais lui raconter grand chose ! Rentrer quelques jours chez mes parents ? J’ai tellement honte que je suis incapable de soutenir leur regard ! Retrouver du travail ? Faudrait que j’en cherche vraiment un. Me marier ? Franchement, qui veut de moi ?

La blague…

L’euphorie, la nausée, la honte, l’oublie. Tout est liée, j’ai besoin des uns pour avoir l’autre, j’ai besoin d’eux pour me sentir vivant. Savoir que je suis au fond pour remonter. Sauf que cette fois j’ai peur de plus avoir envie de remonter.

Si j’ai envie !

Je ne suis juste pas fait pour la vie que je me suis programmé. Il faut que j’arrête !

Je finirais sur un mail de Mister Big qui résume assez bien la situation :

1)Le problème est qu'avec Gauthier, faut qu'il soit au fond du trou pour songer à remonter à la surface...

2) Et le problème en ce moment, c'est que pour y arriver au fond du trou, il peut finir dans un joli trou avec une pierre dessus s'il ne se raisonne pas avant...

3)Donc je demande le placement sous tutelle avec confiscation immédiate de la carte bleue et séjour prolongé en maison de repos....

*rayez la mention inutile...* ;)




Allez, demain on rigole, promis !

lundi 7 avril 2008

N'importe quoi

J'ai juste fait n'importe quoi, j'ai encore trop honte pour en parler. Ce qui est sûr c'est qu'il y aura un avant et un après 6 avril 2008 pour ma part ! Bonne semaine à tous, je reviendrais, mais je ne sais pas quand !

samedi 5 avril 2008

Plein le nez

Je profite d’un retard de la part de mes amis pour vous raconter l’après grosse crise de la nuit de jeudi !

Vendredi, je me suis donc levé (enfin j’ai fini mon coma) à 16h quelque chose comme ça, c’est encore flou. Je traîne en buvant du coca et en fumant clope sur clope ! Mon tel sonne, c’est ma mère, elle a choisi ce jour-là pour me parler de l’avancée du divorce. Je bénis les dieux, mais vraiment.

Mais je vous reparlerai du divorce de mes géniteurs plus tard. Je m’enfile donc un autre lexo, histoire de maintenir le taux suffisamment élevé pour pouvoir dire « merci » si on me crache dans la gueule, j’en ai besoin. Ensuite je passerai plus d’une heure au tel avec Emma (merci de m’aimer Emma). Emma c’est un peu une gosse pilule pour moi, quand ça va pas je peux lui parler, elle sait m’écouter, me parler, et elle a une voix qui me calme, tout de suite. C’est affolant. Bref Emma me rassure, et je décide de me mettre en mouvement pour ma soirée.

C’est l’anniversaire d’un copain d’un copain. Bref je vais faire un peu cheveux sur la soupe vu que je ne connais pas grand monde. Pour dissiper le malaise je me ramène avec un sac chargé d’alcool (4 bouteilles) et je me dis que ça devrait les rendre content de me voir !

Arrivée là, c’est l’horreur, genre réunion de grands mères autour d’une verveine, ambiance de mort. Super, on va trop s’amuser. Avec mes potes on décide de prendre les choses en main, et une fois une bouteille de vodka descendue à trois en un temps qui ferait pâlir Gainsbourg, on commence à se mélanger aux gens pour blablater.

Après trois boulettes mémorables de ma part (oui je suis le roi du « pied dans le plat »), je décide d’arrêter de parler aux gens. Je me mets donc en quête de drogue, j’en trouve, et ça sera le début de la fin.

Je me suis fait trois copines trop drôle, tout le monde part à une deuxième soirée où moi et mes potes on ne connaît personne, ils décident de nous emmener avec eux (forcément on est très drôle).

La deuxième soirée était beaucoup plus marante, 50 personnes dans 50m2 à deux pas de mon ancien appart. Musique à fond de chez à fond avec des gens qui hurlent, qui vomissent, qui dansent, qui baisent. Dommage, il n’y avait que 4 pédés et c’étaient tous mes amis. Tant pis je vais donc faire peur aux hétéros. J’en suis à 3 traces quand je jette mon dévolu sur un militaire (j’ai passé 5 minutes à essayer de lui toucher les fesses, mais il est très gentil, il ne m’a pas tapé). Après la 4ème tout devient plus flou, je me souviens avoir dit à un mec qui avait les cheveux long « les cheveux long s’est sympa pour s’accrocher pendant la levrette ! ça te dis d’essayer ? ». Il avait l’air tout timide, alors pour le décoincer je lui dis « tu sais je suce très bien, ça va te plaire ». Là je pense que j’ai fini de l’achever, je suis un monstre.

Mais j’aime faire peur aux gens timides ! Tant et si bien qu’une fille que je connais depuis peu ponctuait toutes mes intervention de « ça c’est Gauthier ! », genre « fais pas gaffe il mort pas ! ». Je me suis fait un autre ami, un hétéro dans un état pire que moi qui n’arrêtait pas de me faire des câlins, lui c’est clair qu’en demandant gentiment j’aurais pu le sucer, mais je ne voyais pas l’intérêt, moi ce que j’aime c’est le défi !!!!!

Vers 5h30 je finirai par prendre un taxi en déclinant l’after parce que je commence à avoir mal à la tête et surtout je sens la mauvaise humeur pointer ! Je rentre, je m’assomme de médocs, et je dors.

Là je suis en train de boire une bouteille de champagne rosé que je devais amener à la soirée où je suis attendu, mais comme mes potes sont en retard, je prend un peu d’avance, et puis j’ai de la vodka et de la bière à offrir, ça devrait aller !

J’ai le nez à l’envers de chez à l’envers, un truc de ouf. Je me souviens que quand j’étais dans l’ascenseur pour rentrer chez moi cette nuit j’ai remarqué que j’avais de la poudre sur la moitié du visage ! La honte intégrale !

Ce soir ça sera le même topo, si je survis je vous raconte ça demain ! Bon samedi soir à toutes z’et tous !

vendredi 4 avril 2008

Je me fais vomir

5h18, je viens de parler à Baby Boy sur msn. Il me manque bien sûr, mais là n’est pas le sujet. Notre histoire si belle, si compliqué fut elle, est finie et je le sais. Mais je vais pas bien ces jours-ci. Pas mal de soucis en plus de ma recherche de job qui ne donne rien. Je ne veux pas en parler, pas en ce moment, parce que rien que d’écrire un article dessus me ferait encore plus de mal que de bien.

J’ai pris un lexo vers 2h, puis des anti douleurs, puis encore des anti douleurs parce que je voulais juste planer en allant me coucher pour ne plus penser à rien. Puis un mec est venu pour que je le saute. Ça s’est très mal passé, mais vraiment. Je vous en parlerais peut-être plus tard quand j’aurais digéré l’info. J’ai l’impression de m’être fait violer. Dans mon appartement, dans mon lit, un viol oui c’était ça !

Je finirais égorgé dans ma baignoire un jour, je sais que je finirais par ouvrir la porte à un psychopathe, juste parce que je voulais ne pas être seul. Me sentir désiré pendant quelques futiles minutes.

J’ai repris un lexo, pour oublier, mais malheureusement le lexo ça ne fait rien oublier, non ça endort juste ma main et mon esprit, me rend encore plus vulnérable. Je ne veux pas être seul ce soir, je ne veux pas dormir seul, alors j’ouvre une page blanche et j’écris. Ça n’a ni queue ni tête, mais il faut que ça sorte, que je noircisse une page pour ne pas ouvrir la fenêtre et sauter.

Du pathos à en vomir. Voilà ce que je suis capable de faire. Mettre mon cerveau en off et m’abandonner. Ce soir j’ai fait le mauvais choix. Ça aurait pu être pire, mais ça ne m’a fait que du mal, encore plus de mal, plus que je ne peux en supporter en ce moment.

J’ai essayé de me souvenir pourquoi je faisais ça. Pourquoi je reviens toujours au même point. Pourquoi je fais monter des inconnus chez moi pour m’envoyer en l’air. Pourquoi je ne rappelle jamais les gentils garçons que je croise en soirée ou ailleurs. Pourquoi je ne m’accroche qu’à du cul sans lendemain. Du cul sale, de la saleté.

Et j’ai repensé à cet article que j’ai écrit un soir où j’étais dans le même état. Un soir ou je me donnais envie de vomir, un soir où j’aurais pu décider de tout arrêter, mais où j’ai préféré en rire. Un soir où je me suis posé la question « je change de vie, ou j’arrête de vivre ? ni l’un ni l’autre, je tourne ma vie en dérision et j’avance ! », c’était le 18 janvier 2006 !

Ce soir, je me pose la même question, mais je ne trouve pas de réponse satisfaisante. Envie d’en finir, oui, mais finir quoi ? Ma vie, hors de question… Ma vie telle qu’elle est ? Impossible, je ne peux ni ne veux changer quoique ce soit.

La seule réponse que j’ai c’est que j’ai envie que tu me changes. Que tu m’acceptes tel que je suis, mais que tu me ramènes vers la lumière, doucement mais sûrement. Mais qui est ce « tu » ? Ma famille ? Mes amis ? Mes plans culs ?

Personne…

Je suis le seul fautif, je suis donc le seul qui peut mettre un terme à tout ça. Je ne mérite pas de finir égorger dans ma baignoire, je ne mérite pas de finir en overdose dans mon vomi, je ne mérite pas de finir HIV positif… Non, mais je n’ai jamais autant senti que c’était possible que ce soir.

Un électrochoc ? Je ne sais pas… Le dernier c’était parce que j’avais laissé la moitié de mon visage sur mon volant. Les chirurgiens m’ont réparé, mais qui a réparé l’intérieur ? Personne, je garde mes failles, mes doutes, mes falaises… Je vais finir par y tomber. Au fond, il n’y aura que ce reflet de moi qui me donne envie de vomir et rien d’autre. Personne ne sera là pour passer l’éternité à vomir avec moi sur ce reflet. Personne ne m’attendra en haut, personne ne lancera de corde. Corde que je ne saurais voir de toute façon. Corde que je ne saurais attraper, bien trop occuper à vomir, vomir tout ce que je suis, vomir tout ce que le monde me renvoit, vomir tout ce que j’aurais dû être, vomir ce que je ne serais jamais, vomir pour me vider et disparaître…





L'article de ce fameux 18 janvier 2006 pour comprendre:

La saleté :

Minuit : bilan de la journée, levé à 14h, je traîne toute l’après midi en sous-vêtements, nourriture : nicotine et caféine. Je réponds à mes mails. Je passe sur les chats, je vérifie le blog. Je pars manger à l’extérieur. Des gens me regardent dans le métro, d’autres m’ignorent. Tout est normal, Paris est pleine de gens seuls qui ne communiquent qu’à travers des regards dans le métro. Merveilleuse avancée technologique que le portable, on peut parler, mais pas directement, pas avec les gens que l’on croise, uniquement avec ceux de notre cercle. Ces gens-là, assis en face de moi, ce sont les « autres », je ne les regarde que pour avoir matière à analyser, ou critiquer, ou montrer mon indignation. Ils sentent mauvais, ils ne sont pas beaux. Les « autres » c’est la saleté.

Cette saleté me poursuit, s’insinue partout en moi. Elle me dérange. Je dois encore mettre ma main sous mon nez pour respirer du parfum. Je dois détourner le regard, la saleté est visuelle : les SDF, les pauvres, les cons, tout sent mauvais, tout est saleté.

Je passe la soirée sur le net, je ne parle qu’aux gens qui m’intéressent, les gens beaux, les gens que je connais déjà, mes amis. Je zappe les autres, toujours ces autres, ils sont partout, la saleté est chez moi. Je me sens agressé, j’ai la nausée. Comment puis-je retrouver le sourire ? Comment pourrais-je avoir envie d’aller vers les autres ? C’est impossible. Je dois conserver ce que je suis, ceux que j’aime, je dois me protéger.

Je me sens seul. Personne ne me regarde chez moi, personne ne me parle, personne ne respire mon air, je me protège trop ? Non si j’ouvre la porte les autres vont entrer, et je serais sali.

Un homme veut venir se faire baiser. Encore un, c’est le quatrième ce soir qui me le propose. J’accepte, j’ai besoin d’un miroir dans lequel me trouver beau, me trouver important, même si ça ne dure qu’une heure. Je prends une douche, je dois me débarrasser de la saleté, des odeurs, des sensations, je dois être neuf, presque vierge, pour supporter que quelqu’un me touche, me sente, me baise… Je frotte, je commence déjà à me transformer, je le sens. Je suis beau, je suis désirable, je suis cet homme à qui j’aimerais tant faire l’amour, à qui j’aimerais tant donner, sans rien attendre en retour. Comment pourrait-il résister ? J’ai besoin d’être sûr qu’il soit séduit au premier regard, qu’il me déshabille avec ses yeux, qu’il me regarde avec ses mains.

La sonnette retentie, avant d’ouvrir la porte je regarde une dernière fois ce visage dans le miroir, j’aime ce reflet. Je mouille mes lèvres quand j’ouvre la porte. Mon cœur s’emballe quand je pose mes yeux sur lui. Il entre en me souriant, il me regarde, il a une lueur dans les yeux. Mais il ne me voit pas, il ne voit que cet homme que j’offre à tous ces amants de passage. Je suis devenu celui que j’aspire à rencontrer, celui que je ne suis pas. Il flatte un étranger, il lui dit les choses qu’il a besoin d’entendre pour se laisser aller. Je deviens complètement l’autre, je sais qu’il est à moi, je l’ai séduit, je le tiens. On s’étend, on se caresse. Nos transpirations se mélangent, nos râles se synchronisent. L’odeur de sa peau, l’odeur de son sexe, l’odeur de son excitation, l’odeur de son plaisir, tout m’envahit et me transporte. Je lui donne tout, je viens en lui, le voile se déchire et je retombe.

Je me retire, fébrile, et tel un puceau découvrant l’orgasme je m’effondre sur le lit, je ne le regarde pas, il me parle encore, il me flatte toujours. Je ne suis plus là, je ne veux plus être là. Je touche mon ventre, mon torse, mon sexe, tout est moite, tout est sali. La saleté, elle est encore là, elle vient de moi, elle vient de lui, elle vient de nous. Je ne la subis pas, je l’ai désiré, je la chéris. Pour la première fois de la journée je ressens et j’exalte, bref je vis.

Qui sont les autres ? Cet homme dans le métro qui me sourit, cette femme qui rajuste le blouson de son bambin dans la rue, ce SDF qui parle tout seul avec sa bouteille de vin à la main, cet homme que j’invite chez moi à 2h du matin, ce reflet dans le miroir de ma salle de bain ? La saleté c’est les autres, oui, mais c’est moi aussi, elle m’empêche de m’ouvrir, mais j’en ai besoin pour me sentir vivant. Je dois devenir ces « autres » pour la supporter.

La vie n’est-elle qu’un cercle où je suis en train de me perdre ?



jeudi 3 avril 2008

Fièvre acheteuse

Je ne suis pas sérieux, mais ça vous vous en doutiez depuis un petit moment ! Après mon passage à l’ANPE il s’avère que je vais toucher des indemnités certes, mais pas de suite (on m’a dit deux mois). J’ai 15,72€ sur mon compte épargne, tout va bien !

La logique voudrait qu’à part me nourrir et payer mon loyer je cesse de dépenser de l’argent. Mais je ne suis pas raisonnable. Et puis j’ai le temps de penser à ce que je veux acheter, j’ai le temps de regarder sur Internet, j’ai le temps de passer dans les boutiques, bref j’ai le temps de dépenser des sous que je n’ai pas !

J’ai toujours été un panier percé de toute façon. Mais là depuis cet été, je suis fier de moi. Je n’ai pas acheté de vêtement à part des chemises de costume, je n’ai pas changé d’ordi, et plus que tout, je ne me suis pas offert l’iPhone dont je rêve depuis 2 ans que je sais qu’il va sortir !

Et puis voilà qu’en 15 jours, je me lâche comme je ne me suis pas lâché en 10 mois. Après le viewty donc la semaine dernière (il est beau mon viewtyyyyyyyyyyy), je replonge cette semaine.

Un ami est passé chez moi cette après-midi pour boire un thé et aller se promener dans le Marais. On s’échoue à une terrasse, on refait le monde, tout va bien. Il file prendre son train pour rentrer dans sa province, et me laisse tout seul en face de l’Hôtel de Ville. Je me dis que je vais rentrer tranquillement chez moi après avoir acheter des clopes.

Pour aller au bureau de tabac, je passe devant le BHV, j’entre dans le tabac, j’achète les clopes, je ressors du tabac, je grimace devant le BHV en me disant « non ça fait trois fois que tu passes devant en moins d’une heure (en comptant la fois avec mon pote) tu ne vas pas craquer maintenant ! ».

Je me dirige vers le métro, puis le téléphone sonne « salut je suis à Saint-Paul, on se voit ? », une ancienne collègue de boulot, je lui propose de se retrouve à mi-chemin, c’est à dire devant ce f***ing BHV (j’étais presque à Châtelet). 4 fois, 4 fois que je suis devant et que je n’entre pas…

Ma copine arrive, on se bise, et elle me dit « bon on fait quoi ? moi je viens de prendre un café, shopping ? ». RRRRHHHHHHHAAAAAAAA MAIS C’EST PAS CROYABLE ÇA !

Message personnel : petit jésus tout est ta faute, non mais avoue, tu l’as fait exprès hein ? ce n’est pas que mon subconscient, si ?


Je lui propose donc de faire un tour rapide au BHV… Oui je suis faible, mais n’importe qui aurait craqué à ma place, que celui qui ne l’aurait pas fait me jette la première vodka ! Non mais…

45 minutes plus tard je ressors avec un gros sac et 200€ de moins sur mon compte en banque… Oh non, ne pensez pas que j’en sois particulièrement fier, non, mais par contre ça déchire sa race de sa mère la pute ce que j’ai acheté, trop fier !

Je vous colle la photo du jean et de la chemise parce que je suis gentil !



Voilà, et sinon faut faire comment déjà pour aller chercher à bouffer au resto du cœur ? Ah la campagne est finie ? Tant pis, je mangerai pas, ça ne me fera pas de mal de toute façon !

Guichet unique

Ya des chômeurs dans la salle ? Non ? Alors il faut que je vous raconte ma journée en détail ! histoire que vous puissiez prendre la mesure de votre chance !

Donc mercredi dernier, je m’inscris sur Internet parce que j’ai perdu mon travail (pour les deux du fond qui suivent pas). Je m’inscris donc, et ayant déjà eu à faire à ces braves gens, je sais que je dois attendre qu’un gentil monsieur (ou une gentille madame) me rappelle pour me dire « vous êtes convoqué tel jour à tel heure ».

Lundi, je n’ai toujours eu personne au bout du fil, après avoir vérifié que mon téléphone recevait effectivement les coups de fils (allo Orange ? Oui vous pouvez m’appeler siouplé ? Non c’est pour vérifier si mon téléphone fonctionne ! Non je vous appelle bien avec, mais c’est pour voir si je reçois les appels ! Ben vi il sonne jamais c’est bizarre non ? © Je ne sais plus quel truc à la con, celui qui trouve gagne une fraise tagada). Reprenons, lundi, j’appelle donc le 3949 (le numéro de l’Assédic quoi).

- Bonjour, je me suis inscrit mercredi, et j’aimerais connaître la date de mon rendez vous.
- C’était vendredi votre rendez vous, vous n’êtes pas venu, faut tout recommencer, vos droits…
- (lui coupant la parole) non, mais je n’ai reçu ni mail, ni courrier, ni coup de fil, comment voulez vous que je me présente à un rendez-vous que j’ignore ?
- … très juste ! Je vous en prends un autre alors !
- (putain même pas besoin de batailler, trop fort) Merci.
- Euh… En fait non, je n’ai pas accès à l’agenda, rappelez demain ! Au revoir (raccroche)

Je me disais bien aussi, ça ne pouvait pas être simple encore c’t’affaire ! Je rappelle donc le lendemain et rendez-vous est pris pour aujourd’hui à 15h30. J’habite à peu prés à 25 cm d’une agence ANPE (oui oui 25 cm). Sachant que depuis peu il y a un « guichet unique » je suis tout jouasse en me disant que je vais aller pointer dans mon immeuble (c’est pas que j’aime pas le métro, mais en fait je n’aime pas le métro). La madame me donne mon rdv et me dit « au revoir », sachant qu’elle allait me raccrocher à la gueule comme l’autre je me mets à hurler « NON ON NE SE SAUVE PAS ! », classe non ? Bref donc je lui demande confirmation du lieu de rdv, parce que bon j’ai un doute, ça reste l’administration française !

Quelle bonne idée j’ai eue, j’ai une agence dans mon immeuble, mais je dépends de celle qui se trouve de l’autre côté du département ! 3 stations de RER !!!!!!!!! EST CE QU’ON PEUT M’EXPLIQUER LA LOGIQUE ? HEIN ??????

Moi digne, moi pleure pas, moi y vais !

Premier rdv avec la madame de l’Assedic, elle finira par m’annoncer, le plus naturellement du monde « vous ne recevrez rien de chez nous » et prendra tout son temps pour terminer sa phrase alors que mon cœur vient de s’arrêter « en fait c’est votre ancien employeur qui vous indemnise, c’est particulier, je sais, mais c’est comme ça ! ». À ma question « mais je vais toucher de l’argent » et voyant ma tête se décomposer elle répondra « oui mais je ne peux pas vous dire combien, faut voir ça avec eux ! ».

Elle m’envoie vers le rdv ANPE qui suit, je ne repartirai pas avec mon dossier parce que « l’informatique est trop lente, je vous le mets au courrier demain », en même temps il est 16h15 et je la soupçonne de finir sa journée. Madame ANPE est très gentille, elle a été parfaitement comme je l’imaginais :

- Vous avez fait quoi comme travail ?
- Collaborateur d’élu !
- Et… Enfin… Vous…
- Je travaillais pour un élu !
- Ah… Mais vous faisiez quoi en fait ?
- Lisez mon CV c’est tout bien expliqué !
- Ah oui…
(…)
- Et vous avez travaillé dans le privé aussi !
- Oui.
- Vous faisiez quoi ?
- Formation et management !
- Et ça consistait en quoi ?
- De la formation et du management…
- Ah oui !
(…)
- Vous voulez travailler dans quel domaine ?
- J’aimerais rester dans ce que j’ai déjà fait, mais avec plus de responsabilité et un salaire plus intéressant !
- Vous ne voulez plus être au SMIC quoi ! (grand sourire)
- Je n’étais pas au SMIC !
- Ah bon ?
- Oui mon ancien salaire est marqué là, en K€/an…
- Ah oui, ben dis donc vous étiez bien payé pour un employé !
- J’étais cadre, c’est marqué là aussi !
- Ah oui, mais en fait vous faisiez quoi alors ?
- (légère envie de pleurer) je vous ai expliqué il y a moins de 10 minutes !
(…)
- Vous pensez que l’ANPE peut quelque chose pour vous ?
- Comment ça ?
- Et bien, je vous donne un rdv avec un conseiller ou vous voulez vous débrouiller tout seul ?
- Je pense que je suis obligé de voir un conseiller non ?
- Oui, mais bon, je ne vois pas trop comment on va pouvoir vous aider ! Votre métier n’existe même pas dans mes listes !
- …

J’ai insisté pour avoir le rdv quand même, sentant que j’allais me faire radier sinon ! Mais voilà, elle a eu le cran de le reconnaître, l’ANPE ne sert à rein quand on a des diplômes ! C’est à peu prés ce que j’en ai retenu… J’ai également apprécié la remarque quand elle m’a demandé si j’avais des pistes « oui j’ai eu trois entretiens en 15 jours, mais je n’ai pas encore de réponses », « ah ben dit donc, on penserait pas qu’il y ait autant de travail ! ».

Est-ce que c’est méchant si je dis qu’ils sont inutiles ? On va encore me dire que je crache sur le petit peuple ? En même temps suis pas sûr qu’il soit si petit que ça le peuple des conseillers ANPE et Assedic !

La seule bonne nouvelle c’est que maintenant je peux aller pointer dans mon immeuble, la traversée de Paris c’est juste pour la première fois ! La suite de mes aventures bientôt, je sens que la CAF et la Sécu me réservent quelques surprises aussi ! Et vous savez le pire, c’est que je suis persuadé qu’une fois que j’aurais fini ce marathon administratif je retrouverais du travail dans les 24h !

Si, si, je vous assure, je suis maudit !

mercredi 2 avril 2008

On y croit!

Aujourd'hui, j'ai rendez-vous pour m'inscrire à l'ANPE. Youhou !!!!!!!!! Allez on y croit, je ne vais pas y passer la nuit, ça sera utile, et je ressortirais de là avec plein d'annonces pertinentes !!!!!

Eheheh, je sais, mon pouvoir comique est sans limite !

mardi 1 avril 2008

Shut up and drive

Ouais c’est le premier avril !, Ouais trop drôle, on va s faire des blagues toutes la journée, youhou !



Non mais je vais juste retourner me coucher, je ne supporte pas les gens heureux en ce moment, encore moins ceux qui se sentent obligé de te faire rire ! OUI JE SUIS AIGRI ET ALORS ? (Je pense que mon corps a toujours autant de mal à éliminer la drogue).

En fait je me suis pas levé trop tard pour un chômeur (enfin je trouve), en effet j’ai émergé à 11h30 ! Je suis fier de moi, surtout que cette nuit j’ai joué jusqu’à 2h du matin à Neverwinternights 2 (rah ce jeux me perdra). Ouais, je suis un geek, mais uniquement quand je ne bosse pas.

Au levé, je me jette sur mes blogs préférés, et je me délecte de la vie merdique de mes amis (si elle est merdique votre vie aujourd’hui les enfants, mais je vous aime). Et je tombe sur un lien chez 7h48, un lien intrigant, que je n’avais jamais remarqué pour dire vrai. Moi pas peur, moi grand garçon, moi clique, et là c’st le drame !

Ça fait donc un peu plus d’une heure que je suis sur un site IN-DIS-PEN-SA-BLE (bien qu’utile celui-là), à savoir le site du Professeur MEGABAMBOU. Si tu ne connais pas ce site lecteur, c’est quelqu’un qui s’ennuie dans sa vie et qui collectionne les flyers de marabout (mais si tu en as forcément déjà eu un dans ta boite aux lettres ! Sinon c’est que tu vis dans le Cantal).

Mais en fait c’est génial, parce que même si j’en ai déjà eu plusieurs fois en main, je n’ai jamais pris le temps de les décortiquer, de relever les fautes d’orthographe et les incohérences, bref c’est un vrai petit bonheur en fin de compte (pas autant que viedemerde.fr, mais pas loin).

Et en pensant à ma vie, à vos réactions à la lecture de mes articles, j’ai décidé d’ouvrir ma propre consultation maraboutique (on dit ça ? arf faut que je me renseigne pour faire sérieux). De toute façon j’ai déjà la même orthographe qu’eux !

En avant-première mon flyer :



Ps : le texte est d'origine, je n'ai rien modifié, j'ai juste rajouté mes coordonnées ! Flippant non? Mais je trouve que ça me défini très bien ! Et sinon tu peux toi aussi créer ton flyer sur le site, bien sûr, il suffit de cliquer !

Pps : vidéo du jour : Rihanna qui insulte son chauffeur ! Quand je serais grande moi aussi je serais une pute américaine ! (ben quoi, t’as pas envie que je vienne te tripoter le carbu ?)