mardi 30 janvier 2007

Échouage

Je viens d'apprendre que je n'ai pas eu le job de mes rêves. Je le vis plutôt complétement mal, donc on va éviter d'en parler. Voilà c'était juste à titre informatif. D'ailleurs pour info, ces gens ont des couilles : ils m'ont prévenu par courrier, courrier que j'ai pas reçu, donc je l'ai appris en appelant pour savoir pourquoi je n'avais pas de nouvelles.

Je vais pleurer, et fumer, parce qu'après tout je m'en fous voilà, et pis je vais sûrement me prendre une cuite tout seul, et puis une fois que je me sentirais bien une merde en dessous de tout j'appelerais ma mère histoire qu'elle pleure aussi!

Connerie...

Ps : je vous ai déjà dit à quel point je ne savais pas gérer l'échec?

Tristesse(s)

Je viens d’allumer une cigarette. Je n’en suis pas fier, c’était la première depuis le 22 novembre de l’année dernière. Un peu plus de deux mois sans nicotine (enfin de façon volontaire, je n’ai pas tué tous les fumeurs que je peux côtoyer…). Pourquoi ? Parce que je suis triste, et parce que j’ai pleuré. J’ai eu besoin de fumer, je ne me souviens pas la dernière fois que j’ai pleuré, mais ce que je sais c’est que j’ai toujours eu une cigarette à la main en pleurant (enfin depuis mes 12 ans, parce qu’avant j’étais un enfant et un enfant ça ne fume pas !).

Je suis triste parce que je viens de regarder un téléfilm sur TF1, l’affaire Ranucci. Ça parle du dernier condamné à mort. Il aurait tué une fillette à Marseille. Et j’emploie de façon consciente le conditionnel dans ma dernière phrase parce que rien ne semble sûr dans cette histoire. Je ne connais pas l’histoire, je n’en avais même jamais entendu parler avant, et le film avait peut-être comme but de souligner ce versant des choses. Je ne sais pas.

Tout ce que je sais c’est qu’on ne peut pas tuer quelqu’un. C’est inscrit dans la loi ! À l’époque c’était déjà le cas. La seule « personne » autorisée à tuer quelqu’un était l’état. L’état c’est moi, c’est nous, c’est n’importe lequel d’entre-vous.

Je suis heureux et fier de vivre dans un pays où l’on ne tue plus personne légalement. Je le dois à M. Badinter, et je remercie toutes les personnes qui ont contribué à cette loi. Aujourd’hui notre président veut inscrire dans la constitution l’abolition de la peine de mort. Ainsi il ne sera plus possible de revenir sur cette avancée majeure de notre temps. Enfin, c’est ce que j’espère…

Aujourd’hui en France prés des deux tiers de la population seraient favorables à la peine de mort. Il se peut qu’une partie des gens qui me lisent fasse partie de ces deux tiers. Alors à vous je vous pose la question : qui êtes-vous pour ôter la vie ? Qui êtes-vous pour décider qui doit vivre et qui doit mourir ? Personne ne devrait avoir ce droit…

Cette réflexion me ramène au travail que j’ai rendu pour ma maîtrise sur le livre de Michel Foucault. J’ai fait une fiche de lecture de « Surveiller et punir ». je suis très content d’avoir fait ce travail pour deux raisons, d’abord parce que jamais je n’aurais lu ce livre si je n’avais pas été obligé de le faire (soyons honnêtes deux minutes !), et ensuite parce qu’il m’a permis de m’interroger sur le sens de notre système carcéral.

On est souvent, et de façon totalement préconstruite, pour ou contre dans notre vie. On peut se justifier et débattre, défendre ses positions ou attaquer celles des autres. Pour cela il nous faut un petit background. Je n’aime pas prendre parti quand je ne sais pas. Je n’aime pas qu’on m’impose ma façon de penser, et je n’aime pas l’imposer aux autres.

En revanche j’aime convaincre et débattre. Encore faut-il que ça ne soit pas stérile (comme les discussions que j’ai eues avec mon frère à propose du TCE, c’était vraiment inutile, c’est pas un petit frère que j’ai, c’est un mur !). Bref histoire d’amener un peu d’eau au moulin, je voulais vous mettre ici une partie de la conclusion de ma fiche de lecture.

Michel Foucault écrit après les soulèvements de prisonniers survenus dans plusieurs prisons au début des années 70, dans la mouvance de mai 68.
(…)
Selon lui l’enfermement et la réinsertion des condamnés n’est en rien différente de la déportation ou des supplices. On ajuste le niveau par rapport aux tolérances et à l’évolution des mentalités. Que pensera-t-on de nos prisons dans un siècle ? Sans pour autant se projeter si loin ces dernières années ont vu naître en France un profond malaise envers nos prisons. Plusieurs rapports parlementaires font état du surpeuplement, de l’insalubrité, de la délinquance, de l’inefficacité de la réinsertion… Bref rien de nouveau depuis la parution du livre de Michel Foucault ? On ne peut pas être aussi radical, si ce livre ne devait avoir qu’un seul but ce serait de faire réfléchir la population, et donc les politiques. Il ne reste qu’à espérer que ce débat ne soit pas stérile.


Si l’état devient ou reste un monstre alors je suis un monstre, et ça je le refuse, l’état c’est moi, et je compte bien le changer…

lundi 29 janvier 2007

Eiffel Tower

C’est pas parce que je passe à peu prés 330 jours par an à Paris que je ne fais pas mon touriste de temps en temps. En fait je ne fais pas mon touriste quand je suis tout seul, non faut pas pousser. En revanche quand mes amis viennent me voir j’en profite pour leur proposer d’aller faire les touristes. J’adore les musées alors c’est pas du tout une corvée.

Ce week-end mon ami toulousain qui vit à Reims, et que je n’ai toujours pas officiellement nommé sur ce blog, était de passage pour un week-end avec moi. Bon ça me saoule de l’appeler « l’ami toulousain vivant à Reims » c’est super long quand même ! Alors on va l’appeler… euh… le capitaliste ? Ben vi, il fait une école de commerce… Non mais ça marche pas, alors je vais lui donner un prénom au hasard : Manu ! Voilà, donc j’ai passé le week-end avec Manu (c’est mieux non ?).

En fait ce couillon devait juste passer jeudi avant un entretien. Et puis le partiel du lendemain étant annulé dans sa province, il décide de me squatter tout le week-end (ce sont ces propres mots). Alors on a fait plein de choses super intéressantes, enfin pour nous quoi, mais on s’en fout. Et puis samedi, j’ai eu l’idée du siècle ! On devait passer à Chinatown, et puis je lui demande :

- Je me suis rendu compte que la plupart des gens qui passe me voir n’ont en fait jamais vu la Tour Eiffel, c’est ton cas ?
- Non, non, je l’ai vu… enfant…
- Quoi ? Mais il faut qu’on aille la voir, en plus il fait beau, et moi ça fait super longtemps que j’y suis pas monté, donc on va se la faire !! (la monté, on va se faire la monté, et pas autre chose… bande d’obsédés !)

Et nous voilà, confiant en la nature humaine, un samedi d’hiver ensoleillé à se pointer au pilier nord de la tour pour acheter un billet (11,50€ argh) pour le troisième étage. Et ce qui me conforte, c’est que si c’est une idée de con je ne suis pas le seul con de Paris, non, on était (à la louche) 3 ou 4 millions à avoir eu la même envie de « se la faire ».

On a mis 1h30 à atteindre le sommet : 15 min d’ascenseur et 1h15 de queue. Alors forcément, on a meublé ! Que font un Manu et un Gauthier entourés d’étrangers (avec enfants) pour tuer le temps ? Ils expliquent comment faire un bon fist à l’amie de Manu visiblement très intéressée par ce petit cours. D’ailleurs il n’y avait pas qu’elle que ça intéressait, le petit garçon juste devant moi (10/11 ans) a faillit vomir au moment ou il a compris qu’avec mon poing fermé je ne mimais pas la manipulation d’une marionnette de Guignol !!!!! Il devait donc y avoir des francophones (voire même, soyons fous, des français !) dans cette file d’attente, vu les gueules renfermées de certains.

Mais personne ne nous a demandé de fermer notre gueule ! Mais ils ont été vengés, pendant la descente on s’est retrouvé coincé avec un groupe d’ados anglais, ils étaient infernaux, et moi qui avait oublié mon napalm ! On était dans l’escalier et ils nous bousculaient pour passer devant (sympa non ? et puis pas du tout dangereux…). Et puis le groupe de français juste derrière nous, visiblement agacé par les boutonneux d’outre-manche, ont eu une idée horrible. A chaque fois qu’ils arrivaient à un palier, ils sautaient, ça faisait trembler l’escalier dans son ensemble, le tout accompagné par un énorme bruit de tôle super inquiétant quand on est dans un escalier à 150 mètres au dessus du sol ! Du coup les anglais ont pris peur et sont descendus en hurlant et en se bousculant, c’était hilarant au possible, méchant, mais hilarant !

Voilà, c’était une idée à la con, après on était mort de fatigue, mais suis content d’avoir pu le refaire, ça faisait super longtemps. Et puis j’ai pu voir Paris de nuit depuis là-haut (j’y étais toujours aller en journée). Et j’ai pris de belles photos !

Et je suis tombé là-dessus, et ça, ben ça me fait toujours plaisir quand j’en vois. Alors je sais que c’est peut-être une blague de môme, ou peut-être pas, alors je l’ai pris en photo pour moi et puis pour vous aussi :

C’est t’y pas mignon ?

Allez, bonne semaine à vous tous, et puis promis je me trouve de vrais occupations culturelles bientôt !


Gauthier super-touriste.

jeudi 25 janvier 2007

De l’art d’être français


De part mes études je suis amené depuis plusieurs années à côtoyer des cultures étrangères. Ça m’aide à relativiser nos problèmes franco-français, ça ouvre l’esprit comme dirait l’autre. Mais surtout ça m’aide à comprendre pourquoi les gens qui ne sont pas français ne comprennent rien à notre façon de vivre.

Aujourd’hui j’ai survécu à un marathon administratif ! Et c’est pas peu dire…

Round 1 : Gauthier vs Noos :

Je suis un ancien noosnaute (pas heureux) reconverti en freenaute (heureux) depuis peu. En fait depuis que mon abonnement Noos est passé de 45€ par mois à 69,80€ sans prendre le soin de me prévenir et de m’expliquer le pourquoi du comment j’ai décidé de partir de chez eux ventre à terre…

As-tu déjà tenté de résilier un abonnement chez Noos ami lecteur ? Non ? Dieu t’en préserve… Moi j’essaye depuis août et j’ai pas encore fini. Dernier rebondissement en date : Noos me retient 50€ sur le remboursement des frais parce que j’ai pas rendu le modem. Modem qu’on m’a expressément demandé de garder, car il faut attendre de recevoir une lettre m’autorisant à le ramener chez un concessionnaire. En fait pas du tout, car lors de mon appel (à 34 cts la minute bien sûr), on m’annonce que « mais monsieur, il suffit d’aller le ramener, et de nous envoyer un recommandé AR à telle adresse afin que l’on procède au remboursement intégral ». Oui et les quatre recommandés tu me les rembourses connasse ? Oui quatre lettres j’ai dû envoyer jusqu’à présent… Je vais les bouffer, mais je vais m’exécuter quand même (besoin de sous).

Round 2 : Gauthier vs ANPE :

Objet : Votre absence au premier entretien professionnel

Monsieur,

Votre inscription comme demandeur d’emploi, effectuée le 03 novembre 2006, vous a permis d’entrer dans une démarche de retour à l’emploi.
(…)
Or, vous ne vous y êtes pas présenté(e). De ce fait, nous ne pouvons plus, pour l’instant, vous accompagner dans votre recherche d’emploi.
(…)

(blabla administratif que je m’empresse de vous traduire !)

T’es pas venu pointer ? Donc t’es rayé des listes, abruti !!!!!!!!

Et vous remarquerez au passage qu’ils commencent par un agréable « Monsieur » et qu’au milieu de rien j’ai le droit à un « e » entre parenthèse au cas où je sois une femme… Sait-on jamais ! Bref je décroche mon téléphone, un poil irrité, et je tombe sur la parfaite fonctionnaire de l’ANPE (ils sont fonctionnaires là-bas ? Non parce que je m’en fous de leur statut, c’est juste pour le côté insulte…). Elle m’explique que je dois lui écrire, que rien ne se fait par téléphone. Je lui rétorque gentiment que j’aimerais en parler avant d’envoyer un courrier qui pourrait s’avérer inutile ! Mais ayant employé trop de mots de plus de deux syllabes elle me passe directement à son supérieur masculin passablement irrité d’être dérangé entre deux pauses-café !

- Monsieur, vous n’êtes pas venu, vous êtes rayés des listes, point barre !
- Mais à quoi ça sert alors de déclarer ses disponibilités ? À quoi ça sert d’appeler pour prévenir qu’on ne peut pas venir ? Et surtout pourquoi quelqu’un m’a dit que je recevrais une autre convocation et que ça ne poserait pas de problème ???
- Donnez-moi votre numéro… (consulte mon dossier) … Oui en fait tout va bien, vous recevrez une autre convocation, ne tenez pas compte du courrier !
- Pourquoi vous me l’avez envoyé alors ?
- Monsieur, on n’a pas le temps de vérifier que tout le monde est en règle… (si c’est pas énorme d’entendre ça quand même !!!!)
- Je peux prendre un autre rendez-vous par téléphone ? (oui je suis catholique pratiquant, j’y crois à fond, alors je pose des questions cons !)
- Non, on vous convoquera, là on n’a pas de place, c’est pour ça que vous n’avez toujours pas eu de rendez-vous !
- Donc, pour résumer, si je suis menacé d’être rayé des listes c’est parce que vous n’arrivez pas à tenir vos propres délais ! Et c’est donc complètement ma faute !
- Euh… On vous écrira…

Ben voyons ducon ! Je rêve…


Round 3 : Gauthier vs la Sécu :

Je reçois aussi une lettre de la sécu m’informant que vu qu’il manque des papiers dans mon dossier, celui-ci m’est retourné et restera sans suite tant que je n’aurai pas donné signe de vie ! Là je prends pas le téléphone, j’y vais, le centre de sécu n’est pas loin…

Arrivé là, j’explique qu’on me demande des papiers que j’ai déjà amenés, mais que dans le doute je reviens avec, histoire que je sois assuré avant 2012 ! La madame de la sécu m’explique qu’on doit tout refaire le dossier depuis le début (ben voyons…), je lui demande s’ils ont bien gardé certains papiers que je ne pouvais pas refournir une deuxième fois :

- Euh écoutez ça doit être là, ou peut-être pas, enfin dans tous les cas c’est pas perdu, et puis si jamais ça l’était il suffirait de recommencer ou de compléter le dossier.
- Attendez… (air relativement médusé d’un jeune homme au bord de la crise de nerf administrative)… Est-ce que maintenant mon dossier est complet ? Est-ce qu’il va me permettre d’obtenir le remboursement des soins que j’attends depuis matuzalème ?
- Monsieur, soit ça passe, soit on vous demande des compléments mais il suffit de pas en tenir compte vu qu’on a déjà tout, soit on vous renvoi tout ça en vous précisant ce qu’il manque et il faudra le ramener parce que ça veut dire qu’on l’a perdu, soit il faut penser à nous amener ce qu’il manque avant qu’on vous renvoi tout le dossier, mais ça peut se croiser. C’est clair ?
- …

Légère envie de mourir… Je suis parti sans être capable de comprendre si oui ou non mon dossier était complet.

J’ai bac+5, je suis habitué à la France depuis toujours, et je démissionne devant l’administration. Comment ils font les étrangers pour s’en sortir ? Ils prennent quoi ? Moi je rentrerais chez moi si j’étais pas d’ici… Déjà que je pense de plus en plus à m’enfuir loin, mais alors très loin de tout ce qui pourrait être un fonctionnaire français !!!!

Un jour, je m’en ferai un/une, juste pour le sport, comme ça, à même le comptoir, à la barbare…


Gauthier demande son passeport Suisse.

mercredi 24 janvier 2007

Je t’aime donc je suis jaloux

La jalousie est-elle une preuve d’amour ? Arf on élève le débat aujourd’hui (à moins que je tombe dans le supra-commercial avec des sujets racoleurs, à vous de juger !). Bref c’est juste parce que j’ai besoin de parler de quelque chose qui me bouffe en ce moment.

La jalousie et les limites qu’on y met sont on ne peut plus personnelles. À chacun sa définition de la jalousie, à chacun surtout son appréciation des actes et des mots. Personnellement j’aime qu’on me témoigne un poil de jalousie, ça me réconforte, mais je n’en ai pas besoin, disons que c’est un « plus produit ».

Je suis quelqu’un de particulier, avec Océane on a eu une discussion la semaine dernière sur « ce que j’aimerais qu’on fasse par amour pour moi ». Ça donne ça :

  • Me faire accoster dans la rue cash avec un « je vous trouve sublime, je vous offre un verre ? ».
  • Me faire suivre dans la rue pour repérer où je vis, où je bosse, où je fais mes courses et me surprendre avec un bouquet de fleur ou un bijoux lors d’un trajet quotidien.
  • Noter mon nom sur la CB que j’utilise, faire une recherche Internet et venir toquer à ma porte avec un bouquet de fleur ou un bijoux.

Et j’en passe. Oui nous on trouve ça horriblement romantique, alors que la plupart des gens prennent ces gestes pour ceux d’un détraqué mental. C’est pour ça que les gens ne le font pas il paraît d’ailleurs… C’est comme ça que j’ai espéré que le coiffeur qui s’est occupé de moi la semaine dernière cherche à me revoir. À ce propos, message perso :

Si tu es coiffeur dans le 11e à Paris, que tu as coiffé un gentil RMIste qui devait passer un entretien d’embauche le lendemain pour devenir Officier de la Marine, que tu portais une sublime ceinture D&G, et qu’en fin de compte tu veux m’offrir un verre, saches que j’accepte avec plaisir et que tu peux me retrouver en faisant une recherche Internet avec mon ticket de CB ! Ou en cliquant sur mon mail… Mais c’est moins romantique ;)


On sait jamais… J’en étais où ? Ah oui mes psychoses… Bien que ça n’ait pas une implication directe, ces affirmations éclairent le personnage. Donc, on comprend mieux que j’emploie des expressions comme « définition personnelle du concept de jalousie et d’appartenance ». Oui, vous avez bien lu le mot « appartenance » dans la phrase précédente, je suis comme ça moi, je possède les gens.

Mais je fais un travail sur moi, et des fois ça marche. Prenons un exemple au hasard (ben voyons), et étudions le comportement du Gauthier dans son milieu naturel devant une situation évidente de spoliation de propriété privée.

Océane a un fils, ce fils a un parrain, ce parrain c’est moi. Océane n’a pas fait cet enfant toute seule bien entendu, mais les circonstance de la vie on fait qu’il se retrouve sans père à l’heure actuelle, enfin sans père biologique. Aujourd’hui Océane vit une histoire d’amour avec un gentil garçon (que j’apprécie fortement au-delà de toute espérance). Ce jeune homme qui partage sa vie maintenant, partage aussi celle de mon filleul, et prend donc petit à petit de l’importance dans la vie de mon adorable bambin.

Et c’est un problème, un gros problème. Il faut comprendre que j’étais là le jour où il est né, j’étais le premier à le tenir dans mes bras pour qu’il fasse sa première sieste digestive alors que sa mère (la pauvre) essayait de reprendre ses esprits (et forme humaine). Je l’ai aimé avant même qu’il naisse. C’est con de dire ça, mais c’est vrai. J’ai ressenti ce que doivent ressentir tous les papas en découvrant leur progéniture : un flash d’amour et un vertige immense « comment on va faire pour qu’il vive ». Remarquez que je me pose pas la question de savoir si j’arriverai à contribuer à son bonheur, non mais tout simplement si je pourrais faire en sorte qu’il reste en vie ! C’est tellement petit qu’on a envie de le refoutre là d’où il vient : au moins dans le ventre de sa maman il risquait rien, alors que là je peux le faire tomber, il peut tomber malade, une météorite peut s’écraser sur nous (enfin le ventre de sa mère ne le protégerait peut-être pas de la météorite, mais bon…).

J’ai ressenti tout ça, et puis j’ai décidé de refouler aussi tôt (enfin surtout après lui avoir dit « et ben mon fils que fais-tu ? » parce que je rappelle que techniquement il n’est pas mon fils). J’ai donc pris mon rôle de parrain très à cœur (surtout pensons bien à lui offrir un max de peluches super encombrantes pour faire chier à fond sa grand-mère !). Et tout est rentré dans l’ordre.

Dernièrement je discutais avec Océane de la place de son petit ami dans le vie de mon filleul, et j’en suis arrivé à m’entendre dire « il serait naturel que si tu l’épouses il adopte le bébé, il ne faudrait surtout pas qu’il se retrouve tout seul s’il t’arrivait quelque chose… », et elle de me répondre « oui bien sûr ». Et moi de me dire « mais merde tu l’as dit, et sans t’arracher un bras en fait ».

Chassez le naturel… vous connaissez la suite, et il y a de cela quelques jours : extrait de conversation avec Océane :

- Ton fils me manque, comment il va bien ?
- Il va…
- (Le bébé demande si c’est le petit ami d’Océane au téléphone, elle lui répond que « non c’est parrain » et il retourne jouer en lançant un bisou par-dessus l’épaule)
- Il s’attache beaucoup à ton homme, c’est bien (mais ça sonne faux quand je le dis)
- Oui, j’ai de la chance que ça se passe aussi bien…
- … Bon écoute je vais le dire parce que ça me bouffe ! Je suis jaloux, mais jaloux à mort, je pourrais tuer ton homme tellement je suis jaloux de la place qu’il prend dans la vie de ton fils, ça me bouffe, je supporte plus…
- Ah ben quand même tu le dis, je me demandais si tu finirais par l’avouer un jour, je trouvais ça bizarre que tu me dises que tu étais content que ça se passe aussi bien… (elle me connaît bien la garce quand même)
- Ça fait de moi un gros con ?
- Non, ça fait de toi quelqu’un qui nous aime !

Oui je vous aime, mais je devrais quand même arriver à contrôler tout ça ! Et ben non… Alors voilà je suis jaloux et possessif alors que rien ne m’autorise à l’être. Mais comme Océane est aussi tordue que moi (Dieu merci) elle prend ça pour ce que c’est, à savoir une preuve d’amour, et elle ne me traite pas de psychopathe. Merci d’être comme moi chérie.


Papa Gaugau.

mardi 23 janvier 2007

Réflexions addictives

Comme vous le savez en ce moment j’ai du temps pour penser, trop peut-être, parce que ça donne des trucs comme ça après !

Deux choses en fait :

  1. Une manif à napalmer
  2. Une nouvelle addiction

Dimanche je vais avec une amie voir « Le Serpent » au ciné, qui est un bon film que je vous conseille d’ailleurs. On était sur le boulevard des Italiens, à attendre d’entrer dans le ciné, quand quelque chose m’interpella. Le quelque chose en question était la présence totalement déplacée d’une dizaine de flics à tous les carrefours. Comme on ne m’avait pas prévenu de l’instauration d’une loi martiale quelconque (et pis ça serait des militaires et pas des CRS), je me dis qu’il doit y avoir une manif’. Trop fort que je suis j’avais raison.

Voilà que se profile à l’horizon un cortège plutôt calme de gens plutôt de bonnes familles avec des banderoles propres et « gentilles » (pas de « A mort Chirac » ou autre « Je pisse sur Bush » en gros !). Voilà les photos faites par moi-même tout seul :



Oui lecteur, lecteuse, autre, je me suis retrouvé en face d’une manif’ anti-avortement. On ne se connaît peut-être pas, et du coup tu ne connais peut-être pas mon amour pour les « anti-avortement » « pro-peine-de-mort » « anti-mariages-gays » et autre « je-suis-contre-parce-que-mes-parents-et-mon-frère-sont-contre-aussi ». Donc tu ne sais pas quelle est ma réaction première, ma réaction primale je dirais même, à savoir : sortir mes lance-roquettes au napalm (suis pas sûr que ça existe vraiment, mais on sen fout !).

Oui j’ai une tolérance plus que proche du zéro envers ceux que je considère comme des « anomalies temporelles ». Quand je vois qu’une centaine de Marie-Charlotte de la Fosse à Purin et de Charles-Edouard de la Pompe à Merde se sont donné rendez-vous en ce beau dimanche pour demander « la fin de la politique de la mort », « des lois pour la vie », hurler au scandale devant « 30 ans de massacre », ou encore exiger « ne les tuer pas ». Je me dis que l’avortement n’a pas été assez utilisé en France !!!!

Et je n’ai aucun problème avec ça, si ça te gêne de lire ça, si tu ne penses pas comme ça, il n’est même pas envisageable de penser que tu puisses me faire admettre que je vais trop loin en leur pissant au cul ! Je ne reviendrais pas dessus ! Et de toute façon j’adore la vulgarité…

Je disais à mon ami que j’étais effaré qu’on en soit encore là. 30 après à se battre contre les mêmes cons qui reviennent toujours avec les mêmes arguments. Que je suis fatigué de penser que ça n’en finira peut-être jamais. Et que dire de la peine de mort ? Il va falloir l’inscrire dans la constitution pour être sûr que personne ne revienne jamais dessus, c’est grave quand même !

Je ne parlerais même pas du combat pour l’égalité entre couple homos et couple hétéros tellement il paraît évident, devant ce genre de spectacle, qu’il va falloir transpirer encore longtemps avant d’arriver à la fin du combat.

La connerie humaine m’use, me fatigue, me décourage, et des fois je me dit qu’un bon massacre de militants anti-tout, ou « combattants pour la vie » comme ils se baptisent eux-mêmes, me ferait le plus grand bien…

Ça c’est fait…

Parlons maintenant de ma nouvelle addiction. Je suis RMIste, je fais donc en sorte de vivre comme tel. Non ça ne veut pas dire que j’arrête de dépenser des sous (il est fou lui !), non ça veut dire que je me suis mis aux jeux en réseau. Mais si vous savez ces trucs où les gens passent leurs vies à se battre contre des méchants tous pas beaux, genre World Of Warcraft !

Moi il s’agit de COH (City Of Heroes), le concept : tu es un super héro et tu dois sauver des gens, accomplir des missions, le tout pour atteindre le niveau 50 du jeu et devenir ainsi invincible. Pour l’instant j’ai deux personnages (respectivement niveau 8 et 10), et ça ne fait qu’une semaine que j’y suis. La faute à qui ? La faute à Emma et Mister Big qui y sont depuis des lustres et qui m’ont contaminé…

Ça fait donc deux nuits de suite que je passe jusqu’à 4h du matin à jouer comme un abruti amputé du cervelas. Après j’en rêve, je me réveille en sursaut genre « ah mais vite une inspi d’endu !!!! ». Ah oui parce qu’ils ont leur langage propre aussi. J’ai donc appris qu’après un gg il fallait que j’up pour prendre mes nouveaux slots et mon lvl me permettra peut-être de continuer la mimi et sk histoire que je pexe un max ! T’as rien pigé ? C’est normal, moi j’ai encore du mal…

Allez, ce soir, je joue pas, je suis à la télé ! À moins que je joue en rentrant, arf je vais encore y passer la nuit ;)


Gauthier Magicien Blaster niveau 8

lundi 22 janvier 2007

Un lapin, deux lapins, trois lapins…

Il me faut vous faire un point route, rapide mais complet de ce qu’est ma vie pour le moment. Mais avant, et juste pour me la péter, je vous retranscris la dernière conversation téléphonique que je viens d’avoir :

- Allô Gauthier ?
- Oui…
- Oui bonjour, c’est Mathieu de France Télévision, je voulais confirmer votre présence à l’émission de demain !
- Oui, bien sûr, mais j’avais déjà confirmé, non ?
- Oui, mais comme c’est en direct je veux être sûr que tout le monde soit là, et puis j’ai votre numéro alors je vous appelle… On se voit demain alors ?
- Oui oui !
- À demain Gauthier, bonne journée et merci !

Voilà, c’est complètement insignifiant (je vais être dans le public) mais j’adore l’idée de savoir que je suis attendu sur un plateau télé. Voilà, je suis quelqu’un de simple, j’ai des joies simples et passer à la télé c’est une joie chez moi ! (Allô mamie ? Fait péter les K7, je passe à la télééééé).

Bon je me calme et je vous raconte ma life. Ce week-end j’ai décompressé. Rappelons que vendredi j’ai eu mon entretien, j’en avais donc besoin (de décompression). L’entretien s’est bien passé au fait, on est trois en lice, ils me donnent une réponse dans la semaine. Pour résumer : j’ai vu trois personnes, ça a duré 2h en tout (et 2h d’entretien ça use sa pédale), j’ai déjà été présenté avec celui qui prend la décision lors de mon stage cet été (et il se souvenait de moi), c’est un bon point non ? Bref on verra.

Donc samedi soir, petite sauterie-maison, avec 7h48, Cham et Eve. Le froid et une amie de fac s’étant décommandées à la dernière minute, il y avait suffisamment de bouffe et d’alcool pour un régiment en perm’ ! On boit, on papote, on boit, on bouffe, on rigole, bref une bonne soirée. On part vers Bastille pour aller en boite, Cham nous abandonne lâchement, Je vois un taxi, on court pour le choper, 7h perd un talon… On met donc 7h et son talon dans un taxi, direction chez elle. Eve et votre serviteur se retrouvant à deux (physiquement parlant), mais à beaucoup plus que ça (dans leur tête ya du monde, une troupe d’hippo échappé de Fantasia qui fait des claquettes !), on décide donc d’aller faire la fête au lit !

Je rentre chez moi, Eve habite deux rues plus loin, elle rentre seule. Quelques minutes après (je suis incapable de dire combien de temps), le tel sonne. Il s’agit d’un ami d’Eve qui m’annonce qu’elle est perdue quelque part, qu’il faut que j’aille la chercher et que je la ramène chez elle. Moi pas peur, moi 15g, moi peux le faire, moi part chercher Eve. Heureusement mon tel sonne 3 minutes après (ça me laisse quand même le temps de me rhabiller et d’affronter la morsure du froid matinal), on m’annonce qu’on a retrouvé Eve et qu’elle va être jeté au fond de son lit (et non pas au fond du puit, quoiqu’elle le mérite à nous faire des frayeurs pareilles, vilaine !).

Bref, je re-rentre chez moi, cette fois pour être sûr de bien me coucher je défais le lit, je me fait cuire des pâtes, je me mets en boxer avec mon plat de pâte sur le lit, je bouffe, et j’envoie un texto à Emma. Fatale erreur : Emma répond ! Me voilà donc pendu au tel avec Emma.

Emma je l’aime, elle m’aime, on s’aime c’est merveilleux. Mais c’est toujours sur elle que ça tombe. Et qu’est ce qui lui tombe toujours dessus ? Le coup de fil chiant d’un moi en train de pleurer parce que j’ai l’alcool triste… Elle a tout entendu, tout vu aussi (argh non pas ça bande d’obsédés). Bref je lui ai donné des milliers de fois mon rein, et elle m’a écouté sortir des inepties d’une logique sans faille telles que « Je t’aime tellement que jamais, oh grand JAMAIS, je ne te demanderais d’enfant ! ». Cherchez pas à comprendre, je ne me comprends pas moi-même. Donc dimanche matin c’était « je ne suis pas un ami fiable, je suis une merde ». Enfin là c’est la version courte, il paraît que ça a duré une demi-heure.

Je le dis publiquement : Emma pardonne-moi de te faire chier à des heures pareilles avec mes problèmes existentiels ! Mais comme j’ai dit : tu as gagné un « bon pour demander n’importe quoi à Gauthier, valable un an ».

Bref après ça, j’ai rien fait de mon dimanche, et aujourd’hui je suis allé manger avec une copine. Charmante amie que je n’ai pas vu depuis quelques semaines. On devait se voir la semaine dernière, mais elle m’a foutu un lapin. En fait me suis pointer au point de rendez-vous, en retard of course, et j’ai appelé, appelé, textoté, appelé, mais rien à faire elle n’est jamais venue manger avec moi (et n’a jamais retourné mes appels). Un poil vexé, mais pas trop, je me suis dit qu’il devait y avoir une bonne raison. Deux jours après j’ai eu la raison « je suis malade comme un chien, je peux rien faire, suis arrêté, désolé pour le lapin, on se voit lundi prochain ».

Hier je confirme, et me voilà aujourd’hui, avec toujours mes 15 min de retard, à envoyer le texto suivant « je suis là, tu descends ? », à quoi elle me répond « Ok », il est 12h21. À 12h52 j’envoie « bon j’ai dû louper un épisode, je rentre chez moi, bye ». Ami, si un jour je te mets un « bye » dans un texto/mail/autre, sache que je suis super énervé. Le « bye » chez moi c’est l’équivalent du « va te faire prendre par un troupeau de gnous en rute vieille putaragne putride ». De même ne me dites jamais « bye » parce que je le traduis comme ci-dessus.

Bref, suis un poil énervé de me refaire planter comme une merde. Surtout que je ne vois absolument pas ce qui pourrait motiver un tel comportement, aux dernières nouvelles nous sommes amis… Mon téléphone sonne alors que je me dirige vers mon domicile, c’est elle :

- Ouais ? (le « ouais » le plus glacial de mon répertoire des « ouais »)
- Chouchou, suis désolée, je viens de sortir de réunion, tu es toujours dans le coin ? Tu es énervé ? On mange ensemble ? Tu m’en veux ? C’est pas ma faute…
- Ok je te retrouve en bas…

Vu la vitesse à laquelle elle débitait ses excuses, je pense qu’elle a saisi que j’étais passablement énervé. Mais bon c’est pas sa faute, donc on a pu manger et dire du mal (sport national quand même). Mais bon j’aime pas les lapins quand même, sache-le toi lecteur qui compte m’inviter au resto cette semaine vu que j’ai plus de quoi remplir mon frigo ! (Et un message subliminal, un !).

Bon voilà pour les news, cette aprèm je vais jouer un peu, tiens il va falloir que je vous raconte ça aussi, mais une prochaine fois.


Gauthier le survivant.

samedi 20 janvier 2007

Paris Combo, Living-room

Juste parce que le samedi c'est musique et vidéo, que cette chanson mérite d'être connue et qu'accessoirement je l'adore! Alors le clip est plutôt nul, mais il a le mérite de vous faire entendre.

Outre le côté super sympa de la chanson, il faut noter qu'elle a plus de dix ans et qu'elle est d'une criante réalité encore aujourd'hui. Je ne suis pas à fond avec les "artistes engagés", car pour moi ce n'est pas leur place, mais là pour le coup, ils ont bien fait! Peut-être que la réalité des démarches pour que mon Baby boy puisse vivre et travailler en france me rappelle que je suis dans un pays de privilégiés...

Enfin bref, je vous fous la paix avec mes considérations tardives, j'en reparlerai à tête reposée!




Nous tous nés d'amour dans ce vieux pays
Où seuls de vieux, de très vieux singes sont assis
Aux commandes de nos libertés
Aux manettes de nos intégrités

Alors, tapons-nous sur le nez
Ça les fait toujours rigoler
Allez, tapons-nous, entre nous
Ça leur fera toujours de gros sous
Quand ils nous vendront des canifs
Et des idées malsaines
Pour que nos petites vies s'enfouissent
Dans la violence et la haine
Alors quoi, on va coucher dehors
Sous les ponts, sous des ponts d'or
Que d'autres auront construits pour aller de leur cuisine
A leur living...

Leur living-room
C'est pas du flan, c'est pas du vent
C'est le living-room des vieux singes savants
Living... Living... Living...room

Nous sommes tous nés, mon ami
Nous sommes tous vivants, c'est inscrit
Dans notre œil, tu vois, au fond ça luit
D'une envie de vivre, d'une envie

De parcourir le monde
Cette bonne terre si gironde
Mais non, mais non, voilà qu'on nous gronde !
Cas sans laisser-passer
Faut pas se laisser aller

A rêver d'une autre vie, mon ami,
Non, faut pas rêver
Car pour rêver, faut des «laisser-passer»
Du papier, pour passer sa vie

De l'autre côté du pont, des ponts d'or, dehors
Y'en a des tonnes, c'est pas qu'on les ignore
Car on les voit souvent passer de leur cuisine
A leur living...

{au Refrain}

Voilà comment, quand on y pense
Nous sommes tous devenus des éléphants
Des gnous, des girafes, des orangs-outangs
Dans nos réserves sous surveillance
Et qu'on n'aille pas s'égarer
En troupeau ou bien tout seul, isolé
Dans les réserves d'à côté
On est sûr de tomber sur un os

Un ostéopathe de première

Qui vous démembrera, c'est son affaire !
De vous faire passer l'envie
Des voyages interdits

Interdits dans nos vieux pays
Où seuls de vieux, de très vieux singes sont assis
Dans leur cuisine, ils gambergent
Pour améliorer leur living...

{au Refrain}

jeudi 18 janvier 2007

J’adore me faire engueuler…

Vu que Miss Rouquine me fait élégamment remarquer qu’elle « adore quand tu (ndlr : donc moi) ECRIS aussi! ». Je vais arrêter de faire mon flemmard et vous pondre quelque chose !

Le problème c’est que j’ai pas grand-chose à pondre en ce moment. Je suis un peu obnubilé par mon rdv de demain. Pourquoi il a dit « rencontrer votre futur employeur » ????? Il aurait pas pu dire « un rdv d’embauche », parce que là pour le coup je me dis que si je dois rencontrer mon « futur employeur » ça veut dire que j’ai déjà le job ? Arf putain, j’ai la tête qui tourne, je sais plus quoi penser, help !!!!

Je vais considérer que c’est un entretien d’embauche, que je n’ai donc pas (encore) réussi, et que tout peut se passer ! Parce que si je me dis que c’est bon et qu’en fait non, je vais beaucoup pleurer, je me connais, suis sensible dans le fond, et je le veux vraiment ce con de taff !!!!

Bon, t’aime toujours quand j’écris ma chérie ? Arf…

Dans un autre registre, hier soir j’ai mangé avec mon père. Il passe 3 jours sur Paris en formation, il a donc pris un hôtel pas loin, comme ça on peut se voir ! (Oui il dort pas chez moi parce que je partage pas mon lit avec mon papa !). Bref avec mon père on s’entend plutôt bien, vu qu’en fait on n’a rien à se dire !

Non mais c’est flippant en fait. Mon père n’a jamais été méchant avec moi, loin de là, il m’aime beaucoup, il me l’a même déjà dit ! (Et puis c’est pas le genre de chose qu’il dit facilement le vieux !). Mais en fait on n’a jamais parlé, que ce soit pendant l’enfance ou l’adolescence, j’ai surtout développé des relations avec ma mère. Mon père était là, mais les conversations, les relations, se limitaient au minimum syndical.

Et en plus avec une période de 4 ans où j’ai fait n’importe quoi et où on n’a fait que se gueuler dessus ! Bref ça aide pas à créer des liens tout ça… Moralité quand on est tous les deux ben on est deux empotés et on ne sait pas de quoi parler.

Alors comme on a fait toutes les banalités en deux soirées, hier j’ai entamé les problèmes de famille. Il faut savoir que mon père n’a plus ses parents depuis quelques années. Ma grand-mère nous a quitté en 2000 et mon grand-père a eu la bonne idée de mourir en 2002. Vous noterez, au regard de la phrase précédente, l’amour que je portais à mon grand-père ! Bref nous voilà donc, après une bouteille de vin à deux (oui c’est génétique l’alcoolisme chez moi), à parler du fait que ma grand-mère me manque et que je rêve souvent d’elle, que mon grand-père est mort tout seul et que je trouve que c’est bien fait, que mon père n’a plus de famille à part nous, que je n’aurais pas plus de famille que lui une fois que ma mère et lui seront mort (enfin moi je compte pas me disputer à mort avec mon frère, mais à part ça ça sera pareil), et que pour résumé : on est quand même de gros handicapés des relations humaines !

Et pour une fois je me suis trouvé des points de caractère communs avec mon père. Enfin c’est pas le première fois, je sais que je lui dois mon mauvais caractère. Mais là je sais aussi que je lui dois mon envie d’avoir une grande et belle famille et que je suis incapable de faire quoique ce soit pour que ça se passe bien !

C’est un peu pareil avec les relations hors famille. Mes amis ne sont me amis que parce qu’ils m’aiment énormément ! Moi je ne me supporterais pas en tant qu’ami, non j’vous assure suis chiant (et surtout égoïste, on me l’a d’ailleurs beaucoup rappelé dernièrement). Et que dire de mon baby boy ? Cette inexplicable envie de tout foutre en l’air dès que j’entrevois la possibilité d’un avenir commun…

Pathétique ? Non, je suis juste un handicapé des sentiments… Et je revendique ma carte de GIC moi aussi ! Après tout je devrais pouvoir la brandir le lendemain d’un plan cul pour dire « non mais suis handicapé, tu peux pas m’en vouloir de me comporter comme un connard », ou lors d’une dispute avec un ami ou un membre de ma famille « non mais je suis incapable de sentiment autre qu’intéressés, il faut juste composer avec ça l’ami ! ». Ça rendrait ma vie beaucoup plus simple…


Gauthier v 1.0 : Attention, relation amicale/amoureuse instable inside

Merry Kiss My Ass

On dit "Merci Eve d'avoir trouver ce grand moment du culture queer!". Le reste, ça se passe de commentaires!


Tout simplement kitchissime!

mercredi 17 janvier 2007

Coup du fil du matin...

... journée avec entrain!

Cette magnifique journée a très mal commencé: j'ai été réveillé par la perceuse de mon voisin adoré à 9h02! Je rappelle que comme je suis RMIste, je ne me lève pas avant midi... Donc moi pas super d'humeur, envie de commettre quelques meurtres... Bref, normal!

Mon téléphonne sonne à 9h05 "Argh mais ils vont tous me faire chier CE matin???????", je racle ma douce et délicate gorge d'ex-fumeur (même si j'ai arrêté, j'ai toujours la voix de Stallone au réveil!), et je pose mon plus doux et délicat "Allô".

"Bonjour Monsieur Gauthier, ici le Premier Maître biiiiiiiiiiiip, vous êtes convoqué vendredi après midi pour rencontrer votre futur employeur!"

D'après ce que j'ai compris ça veut dire que j'ai tout réussi. Je ne sais pas s'il y a d'autres candidats en fait. Mais dans tous les cas : vendredi je rencontre mon futur chef, et si ça colle avec lui et qu'il décide de me prendre, je pourrais dire ceci: JE SUIS OFFICIER DANS LA MARINE!!!!!

Vendredi... Cette journée me parait si loin... Je vais arrêter de dormir d'ici là... Pas besoin de caféine, je suis à fond là!

On y croit!

Je me rends

Je déteste entreprendre quelque chose que je ne suis pas sûr de réussir. Ma haine de l’échec y est sûrement pour quelque chose. Enfin bref, tout ça pour dire que quand je fais quelque chose c’est que je suis sûr de le réussir.

Bien sûr j’ai une « tolérance », une marge d’erreur, de l’ordre de 2 ou 3%… Non mais sans rire, je supporte pas l’échec !!!!

Donc quand je décide que c’est ma dernière année d’étude, je ne fais pas ça parce que j’ai suffisamment de diplôme, mais pour deux raisons :

  1. Je sais que je peux trouver un travail intéressant.
  2. Je ne suis pas sûr de réussir si je continue ou si je me réoriente.

Et quand je décide de rester à Paris, je sais que je peux trouver du travail à Paris. Je sais que je ne vais pas rentrer chez mes parents la queue entre les jambes.

Quand j’accepte le RMI, je sais que c’est super provisoire, juste le temps de pas me retrouver à la rue, le temps de trouver un taff sympa, l’histoire de deux mois à tout péter.

De toute façon au pire, en janvier, je serais installé dans un bon taff, avec un bon salaire, et puis j’aurais déménagé dans un vrai appartement (vu que j’ai un bon taff, logique).

Bref tout est planifié, tout est calculé, tout roule madame !

C’est pas que l’échec n’est pas envisageable, c’est qu’il n’est pas envisagé ! Tu saisis la nuance lecteur ?

Je suis tellement pas dans l’optique d’un échec que j’ai aucune solution de repli à part « retourne chez ta mère ». Je ne sais même pas ce que je ferais : dépression, reprise d’étude, reprise de drogue… Non parce que j’ai jamais échoué, alors comment savoir ce que je ferais sous le coup de l’échec !

Oui tu as bien lu l’ami, je n’ai jamais échoué ! Ça fait super présomptueux de dire ça, mais c’est vrai ! Du moment que j’ai voulu quelque chose je l’ai eu, et tout ce que je n’ai pas eu, en fin de compte, c’est que je ne l’ai pas voulu…

(À moins que ça soit une subtile façon de minimiser l’échec… Arf si je commence à m’analyser on ne va pas s’en sortir…)

Mais là je dois bien avouer que j’avance pas beaucoup. Alors si on met de côté les absurdités de ma « relation » avec Baby boy, où en est ma vie ? Ben je sais pas trop… Je fais rien en fait, donc ça avance pas trop. Et puis la Marine qui me dit qu’elle va me donner une réponse « avant la fin du mois », ça m’aide tient !

Alors aujourd’hui j’ai pu avoir un avant goût de ce qu’est l’échec. Aujourd’hui j’ai sorti la tête de ma merde et j’ai ouvert les yeux. J’ai compris, ou commencé à comprendre, que je ne pouvais pas rester là, inactif, à attendre que mon job de rêve se débloque tout seul. Aujourd’hui j’ai décidé de devenir un « job-hunter » et non plus un « Gauthier-hunted ».

Aujourd’hui j’ai envoyé un CV pour répondre à une annonce de télémarketing.

Est-ce un aveu d’échec ? En tout cas j’ai un goût amer au fond de la gorge…

lundi 15 janvier 2007

Absurdité(s)

L’absurde me fascine autant qu’il me fait rire. Je suis quelqu’un de spécial, j’ai un humour assez spécial, et toujours cette connasse d’échelle des valeurs qui m’est propre… Depuis 18 mois, un film reflète bien ce qui (ne) se passe (pas) dans ma tête, il s’agit de H2G2. Tu connais lecteur ? Alors tu vas comprendre mon article ! Tu ne connais pas lecteur ? Alors petite séance de rattrapage. Extrait :

Le narrateur commente la chute d’un pot de pétunia dans le vide : « fait assez curieux : la seule chose à traverser l’esprit du pot de pétunia pendant sa chute fut « Oh non, pas encore ! ». Bien des gens ont estimé qui si nous savions exactement pourquoi le pot de pétunia avait pensé ça, nous en saurions bien plus sur la nature profonde de l’univers que ce n’est le cas à l’heure actuelle. »

Voilà, ça se passe de commentaire, non ? L’absurde fait donc partie prenante de ma vie. Tant et si bien que lorsque je pose une question absurde ou que j’affirme une absurdité, mon entourage (amis, famille, autre) se doit de me répondre de façon absurde ou de m’affirmer une absurdité à son tour. Et tout ce fait le plus naturellement du monde.

Je te sens perdu lecteur, je vais donc prendre un exemple. Exemple par ailleurs connu des plus anciens de mes lecteurs (s’il en reste).

Août 2005 : Gauthier et Océane sortent de boite, il est 7h du matin, ils sont crevé/bourrés/détruits. Conversation dans la voiture :

Gauthier : J’ai envie d’y retourner ! (en boite)
Océane : Hmpf…
Gauthier : Donne-moi une bonne raison de pas y retourner !
Océane : Ben… Faudrait pas !
Gauthier : Ok !

Et j’ai fait demi-tour dans le premier rond-point et nous voilâmes retournés dans ladite boite ! J’en ai des tonnes comme ça, mais je sais pas pourquoi je trouve que celui-ci est particulièrement bien choisi !

Bref, la semaine dernière j’ai fait un aller-retour express à Londres. À la sortie, il s’avérait que ma relation avec Baby boy s’effritait. Sur le coup je l’ai plutôt bien pris. Mais avec le recul (et surtout un peu de temps pour y repenser), je suis de plus en plus triste.

Il m’a appelé vendredi soir, j’étais en train de manger avec 7h48. Il m’a engueulé parce qu’il n’avait eu aucune nouvelle depuis notre baiser à Waterloo. Tout ce que j’ai répondu c’est que j’étais avec une amie, qu’elle comprenait l’anglais (enfin faut pas être bilingue pour me comprendre quand je cause l’english vu mon accent… mais bon…), et que donc je le rappelais samedi après son taff.

Le lendemain je l’oublie pas, mais j’ai trois potes qui débarquent un peu de façon pas du tout prévue, et nous voilà à picoler joyeusement devant les youtuberies que je vous ai posté hier soir. Du coup j’ai pas appelé Baby boy.

C’est donc un homme relativement énervé que j’ai eu hier soir. Il m’a expliqué qu’il était saoul, malheureux de par mon comportement, et que son monde s’effondrait autour de lui (ndlr : j’adore le mot « collapse » je trouve qu’en le prononçant on se rend compte à quel point tout s’effondre, c’est phonétique ! Bref il a employé ce mot voilà pourquoi je vous fais ma tirade…). Bref, j’ai fait comme d’habitude : le con.

Je lui ai expliqué que j’étais égoïste, qu’il fallait qu’il s’y habitue, que la seule chose qui comptait vraiment dans mon monde s’est moi, et qu’en l’occurrence, je n’avais pas forcément le temps de penser à lui et ses états d’âme. Technique de camouflage classique dans mon cas, endosser le rôle du méchant pour en fait détourner l’attention… Après ce rapide exposé, il m’a demandé ce qu’on devait faire.

« on est est où ? » « on va où ? » « tu attends quoi de moi ? »

Autant de questions auxquelles je n’ai aucune réponse. Et puis après ce que je viens de lui dire il est censé me larguer et puis basta, non ? Non… Alors je lui ai répondu ceci :

« Je mange avec une amie qui travaille au Ministère de l’Intérieur lundi, je vois avec elle comment il faut faire pour que tu aies un permis de travail, toi tu vas à l’Ambassade de France mardi, et on fait un point route mardi soir, ok ? »

Toujours répondre à l’absurde par l’absurde. Ça mène à rien, mais ça permet d’avancer, ou tout du moins de pas trop se poser de questions…


Gauthier, fatigué de son caractère de merde quelque part.

Ps : Je n’ai pas envie de le perdre, alors on va se donner du temps. Advienne que pourra…

Que fait Gauthier de ses week-end?

Il passe des soirée débiles avec des gens débiles à rire comme un débile devant des youtuberies débiles.

Spéciale cas-dédi à mes invités de samedi:



Je l'ai retrouvé finalement:



Allez, on remet ça la semaine prochaine? Bonne semaine à toutes z'et tous!

samedi 13 janvier 2007

Sont trop mimi!

Promis c'est la dernier article aujourd'hui, vous allez penser que j'ai rien à foutre de mon samedi après (euh... en fait ouais j'ai rien à foutre aujourd'hui!).



Mais franchement ça mérite d'être vu, non?

Florence Foresti

Juste parce que ce spectacle est génial, juste parce que j'ai envie de que vous passiez un bon week-end, juste parce que je suis génial d'avoir trouver ça, juste parce que la vie est trop courte (rien à voir mais j'avais envie): voici le spectacle à la Cigale de Florence Foresti.



Mon moment préféré (quoi tout le monde s'en fout?) c'est le sketch de rappel, É-NOR-ME!!!!

Kékondit? On dit merci tata gaugau!

Googleuries

Parce qu’il y a des choses que je ne comprendrais jamais, best of des requêtes google de la semaine :

Les requêtes classiques et attendues :

  • absolut gauthier
  • ghb
  • dieux du stade
  • pape gay
  • visite médicale armée blog
  • réveillon gay
  • sexopathe
  • blogspot belami

Et puis les autres :

  • je vais finir sdf (je suis pas le seul ?)
  • racaille (euh, non…)
  • zigounette de garçons gay (montre moi ton kiki et je te montrerai ma kekette !)
  • doctoresse testicules (argh, j’avais pas du tout envisagé ça)
  • poil devant la doctoresse (pas mieux)
  • fellation sous la table (mais j’ai jamais parler de ça…)
  • j’ai surpris ma copine fellation (désolé mon gars !)
  • envolée lyrique gauthier (mais dites que je vous saoule aussi !)
  • blog pisse drogue gay (ben merde alors… tout mais pas ça !)
  • sujets de partiels histoire (tu t’es perdu l’ami !)
  • soirée belge (ben voyons…)
  • le repas de la mort (qui tue ? non mais ça va plus…)

Voilà, moi je me dis que certaines personnes doivent attribuer des pouvoirs magiques à google (cf le « j’ai surpris ma copine »). Genre « google, dis moi si mon mec est fidèle », ou encore « google est-ce que je vais gagner au loto ».

Bref, je suis content pour une chose, ça ne parle plus de ma mère. Non parce que j’ai passé un moment où ça « baise ma mère » ou encore « ma mère la pute » et tout le toutim. Et comme je viens de les remettre, je vais de nouveau avoir des requêtes bizarres…

Allez, bon week-end les gens.

vendredi 12 janvier 2007

Le commando Zaza

J’ai un groupe d’amis relativement spécial, composé d’amis complètement spéciaux et, dieu merci, uniques ! Entre autre débilités qui nous lient, il y a notre humour et au delà une certaines échelle des valeurs.

Après cette introduction, je peux vous parler d’un délire qui remonte à 3 ou 4 ans, je sais plus trop. Sont présent dans un restaurant de Toulouse Mister Big, son homme, Zaza et moi-même. Zaza est le surnom de mon meilleur ami de l’époque. Le meilleur meilleur ami que j’ai jamais eut. J’ai rarement autant ri avec quelqu’un ! Bref, Zaza n’était pas un modèle de virilité, elle faisait partie à la grande époque du panthéon des trois plus grandes pouffes de la ville rose (dont votre serviteur faisait partie, bien évidemment).

On finissait tranquillement notre repas, très peu arrosé de surcroît, quand, et je ne sais pour quelles raisons, nous en sommes venus à imaginer ce que serait un commando de Zaza. Et pas n’importe où s’il vous plait, non que ferait un commando de Zaza dans le désert irakien ?

L’arme ultime qui manqua aux américains pour gagner cette difficile guerre… Un commando de pouffes en string à paillette et gloss irrisé déambulant sur des plateforme-shoes de 45 cm dans le désert. Leurs armes : le sèche-cheveux tornade ( © Totally Spies), le lance-roquette à paillettes aveuglantes, les lunettes Gucci camouflage et bien entendu le vibro lance fléchettes anesthésiantes !

Les commandos Zaza seraient lachés la nuit, en plein désert et, éclairées par des stroboscopes, elles pourraient surprendre l’ennemi en installant des raves camouflages. Elles seraient aussi capables d’organiser des défilés de Drag-Queen en mois de 15 minutes au milieu d’un camp ennemi. Ainsi déstabilisées, les forces de Saddam capituleraient rapidement.

Après quoi les commandos pourraient organiser la vie d’après-guerre : distribution du matériel de maquillage d’urgence, reconstruction des salons de beautés et des discothèques, mise en place des solariums et des saunas…

Et non, nous n’avions pas pris de drogues ! Le pire c’est que ça a duré plus d’une heure, et donc j’en oublie des tonnes…

Je vous parle de ça parce que je me suis remémoré cet ultime moment avec Mister Big ce soir. Quelle grosse poilade ! Et pourquoi ça m’est revenu en mémoire ? Tout simplement parce qu’avec le même con de Mister Big nous nous sommes imaginé ce que serait la DGSE si elle appliquait le système des quotas.

- Bon il nous faut plus de black et de beurs, et puis il nous faut des tafioles aussi !
- Chef, les blacks et les beurs je comprends, pour des missions d’infiltrations ça peut-être utile… Mais les tafioles, pour quoi faire ?
- Ben justement troufion ! Y a rien de mieux qu’une tafiole pour « s’introduire » là où c’est impossible ! Et puis c’est la mode, regarde les Dieux du Stade, ils sont tous à 4 pat’ ! Les espions virils c’est mort, il nous faut de la Zaza !!!!

Alors moi je dis oui à la queer attitude des services secrets ! Vive le com’poudrier ( © Totally Spies), vive les commandos Zaza, vive la France !!!!!


Gauthier fatigué par ces conneries !

mercredi 10 janvier 2007

Envie d'être un slip...

J'ai juste envie d'être ce slip, voilà! Qui a dit que j'étais difficile à contenter, hein? Pffff j'ai des joies simples moi...



Pour préciser quand même, il s'agit de la version frenchie d'une pub pour les sous-vêtements Aussiebum

Et moi j'adore ces sous-vêtements (et peut-être les messieurs qu'il y a dedans aussi), enfin bref je suis abonné au podcast et j'assume. Bon rincage d'yeux.

Queen Victoria spirit

Je sors juste à l’instant de mon Eurostar, et qu’est ce que je fais en premier ? J’allume mon iMac pour vous raconter tout ça… Donc je me suis quelque peu enfui lundi soir. J’avais besoin de réconfort, et seule une personne pouvait m’apporter ce réconfort : mon Baby boy.

Pour le plantage de décor, on ne s’est pas vu en vrai depuis octobre. Donc j’angoisse un peu de me retrouver devant lui (totalement à l’improviste comme à chaque fois). Et là l’inévitable s’est produit : il y a quelque chose de cassé entre nous…

Vous savez ce sentiment qu’on n’est pas à sa place. Celui-là même qui anéantit tout ce qui rend une relation magique : les étoiles dans les yeux, les guilis dans le ventre, etc. Bref c’est le début de la fin. D’ailleurs là où s’est encore pire (si pire cela peut être) c’est que j’ai ressenti la même chose de son côté. On n’a pas eu besoin de parler, on a décidé de ne pas vivre ensemble le mois prochain, on a décidé de se voir, mais de ne rien se promettre, on a décidé sans le dire de se séparer…

Je viens de prendre le coup de massue de ce début d’année, et pourtant je vais bien. Enfin que je dis « bien » tout est relatif. En fait je suis soulagé qu’on s’en soit rendu compte maintenant, qu’on ne se soit pas fait de mal, et qu’on reste en si bon terme. Qui sait, peut-être qu’une fois mes milliards de problèmes résolus (enfin mes deux problèmes : un boulot et du fric), et une fois son installation dans le pays des froggies réussie, nous pourrons repartir de plus belle.

Peut-être que ce n’est qu’une pause forcée, peut-être que c’est la fin d’une belle histoire (à distance, mais si belle). En tout cas moi je suis heureux que ça se passe comme ça, même si j’aurais préféré mourir de bonheur dans ses bras cette nuit…

Après cet intermède tristounet, je vous relate mes 36h londoniennes ? Allez c’est parti.

Mon (ex ?)-chéri ne peut pas me recevoir chez lui, normal, il vit chez une copine ! Donc il m’emmène à l’hôtel. On est allé vers Pimlico pour ceux qui connaissent, c’est un coin rempli de maisons identiques (un peu comme partout à Londres de toute façon), toutes blanches avec un porche à colonne genre gréco-romain, le tout faisant très début XXème siècle quand même. On s’en fout, mais j’aime bien planter le décor pendant des plombes. Donc une photo de la chambre pour le fun :



Remarquez le fabuleux portrait de la reine Victoria qui trône fièrement au-dessus de ce lit en bois de cagette. Fabuleux isn’t it ? Et d’un goût… Quand je m’interroge à voix haute sur cette décoration typique, Baby boy rouvre la porte et me fait remarquer ceci :



Ahahaha, c’est une blague ! Ça une suite ? Putain de merde, ok elle est plus grande que mon appart, mais merde quoi, c’est minable ! Enfin sachez que vous pouvez dormir dans une « suite » dans un quartier de Londres plutôt sympa, pour une somme plutôt modique (110£ pour deux nuits).

Parlons du confort quand même trois minutes : un lit en bois de cagette, qui grince comme pas possible, trop court pour moi (je dois plier les jambes tout le temps) et une salle de bain démontable en bloc-plastique d’un seul tenant. Genre le truc rajouté-là ex-nihilo, et ça se voit (et c’est d’un goût… bref…). Et, bien entendu, les voisins qui vivent dans la suite avec vous (en gros : isolation phonique inexistante), ils ont dû apprécier leurs nuits : on a baisé comme des castors !

Entre deux discussions, nous avons donc fait l’amour (mais ça tout le monde s’en doute), mais nous avons aussi réussi à aller à Harrods. Sur le trajet, j’ai vu des londoniens très courageux patiner sur de l’eau (enfin sur une patinoire fondue quoi). Courageux ces londoniens !!! Chez Harrods, c’est les soldes, là-bas ils disent Sale (toi aussi cultive ton bilinguisme avec Gauthier). Et ça veut dire quoi les soldes chez eux ? 50% de partout, des fois plus. Mais quand on part d’un prix de base à 14 000£, ça fait quand même 7 000£ de remise !!!!!

Lecteur, je n’ai pas d’argent, je n’ai pas besoin d’une paire de boucle d’oreille en diamant monté en goûte, mais quand je vois « – 7 000£ » sur un produit j’ai envie de l’acheter !!!!!!!! Pas toi ? Ah… Nous ne sommes pas du même monde alors…

Bref, je finis par tomber sur LE truc de mes rêves : une paire de shoes D&G, soldée à 50% (donc à 259£) MA-GNI-FI-QUE !!! Et mon Baby boy de me dire « tu n’en as pas besoin, tu n’as pas d’argent, à quoi ça va te servir ? Allez viens on part ». À quoi ça va me servir ? Mais à me la péter des pieds avec un énoooooooooorme D&G sur le dessus de mes fabuleuses chaussures !!!!!!! Je suis sûr qu’Océane, Mister Big et Lucie l’ont brieffé à distance pour que lui aussi surveille mes dépenses, ça sent le complot.

Bref, je n’ai pas craqué (je n’ai pas eu le droit), et je suis revenu sans ma nouvelle raison de vivre à Paris (snifff). J’en profite pour lancer un appel, à toi lecteur qui vit à Londres, ou qui va y passer dans les prochains jours. Toi qui m’aimes et qui vois que je souffre beaucoup en ce moment, toi qui me prends en pitié et qui veux me remonter le moral, à toi je le dis : je chausse du 44 !

Voilà, je vais donc retourner à mes moutons (trouver un taff et/ou vendre mon corps pour payer mes factures).


Gauthier en banqueroute.

lundi 8 janvier 2007

À problèmes merdiques, solutions de merde

Que de choses à relater en ce lundi pourri… Je vais tenter de faire court : fait chier, merde, j’me casse !

À dans trois jours !

Non, ok c’est nul, je m’explique. J’ai passé un week-end éthyliquement improvisé. C’était plutot très bien. J’ai rencontré une amie de Larouquine, un peu fofolle, mais adorable. Et j’avais un ami de Toulouse incrusté pour les trois jours. Il n’était pas prévu, sinon c’est pas drôle !!! Oui je fais partie de ces gens qui adorent recevoir comme coup de fil le jeudi à 16h12 « ça te dérange si je passe la nuit de vendredi à samedi chez toi ? », sachant qu’il va rester jusqu’au lundi matin… Que voulez-vous, je suis serviable, et je tiens une auberge sans le vouloir, mais moi j’adore avoir du monde chez moi !

Bref, vendredi soir on se retrouve à 4 chez moi, et on picole comme des enculés, juste pour le plaisir, juste parce qu’on a rien à se dire alors on meuble ;)

Après un passage en boite, et quelques trous de mémoires, j’ai mis le week-end à m’en remettre. C’est incontestable, je vieillis… Mon ami, plus jeune, a pu ressortir le samedi, moi j’ai déclaré forfait : à 2h je pionçais comme un bienheureux !

Ce matin, j’ai passé mes entretiens psy pour la Marine. Légère boulette conceptuelle : vous saviez qu’il fallait se présenter en costard devant un psy de la Marine ? Moi non plus…

- Pourquoi vous n’êtes pas rasé ? Et pourquoi vous n’êtes pas en costume cravate ? Pour montrer que vous ne vous pliez pas aux exigences ?
- Euh… Pas du tout… Juste pour montrer que je n’étais pas prévenu de l’impérativité de porter un costume… (rouge de honte pour le plaisir) ni même de me raser… (esquisse un sourire)
- Donc en plus vous êtes distrait ! Et bien…
- … (pleure à l’intérieur)… Je vous ai dit à quel point j’étais motivé ?
- Oui, la motivation c’est pas le problème chez vous, ça serait plutôt la capacité à supporter le cadre !
- Ma maman, elle dit toujours que quand on veut, on peut, alors moi je vous le dis : je veux devenir officier, donc je peux devenir officier !!!!!

Non je n’ai pas prononcé la dernière phrase, mais je l’ai hurlé tellement fort dans ma tête qu’il n’a pu que l’entendre…

Bref, je suis sceptique de chez sceptique quant à ma future incorporation. Du coup je déprimouille… Ça fait quoi un gaugau déprimouillé ? ça fait des choses raisonnables, raisonnées et raisonnantes. Surtout quand c’est fauché !

Je viens donc de faire chauffer l’amex en la soulageant de 77,50€. A savoir le prix de l’aller retour Paris – Londres que je vais faire entre ce soir 18h16 et mercredi 10h10 (ça s’est au cas où l’un d’entre vous soit dans le même train !).

BABY BOY ME VOILÀ !!!!! J’ai besoin de câlins, de bisous, de papouilles, de tendresse, et aussi un peu (beaucoup) de sexe. Alors je vais voir mon homme.


Gauthier fidèle sujet de sa majesté.

Ps : grand seigneur : j’ai demandé à mon homme si je pouvais venir le voir pour deux nuits il y a 15 min, heureusement qu’il a dit oui, j’avais déjà mes billets !

jeudi 4 janvier 2007

Je vais mourir (ou pas)

Aujourd’hui je suis allé passer la visite médicale en vue de décrocher un poste dans la Marine. J’avais un poil la boule au ventre quand même, pas super à l’aise le mec, ça donnait quelque chose comme ça :

« Ils vont bien voir que de toute façon je suis alcoolique, j’urine pas, je distille ! En parlant d’urine, ils vont y trouver toutes les drogues du manuel et d’autres qui n’y sont pas encore… De toute façon j’ai une gueule de déterré, et puis je peux pas dire que je suis sportif avec mon bide d’après les fêtes ! Je vais me faire recaler à cause de mes pieds trop voûtés ou de mon dos carrément explosé. De toute façon à force d’aller en boite je suis complètement sourd, je fais répéter tout le monde, et puis j’y vois rien sans lunettes, pourquoi vouloir faire semblant ? Je vais jamais pourvoir les inventer les lettres sur le mur au fond de la salle ! Bref, je pourrais toujours distribuer métro tous les matins en attendant de finir SDF en plus de RMIste, chouette vie… »

Autrement dit : la joie la plus intense !

Et bien non !!!! Figure toi lecteur que mes urines sont tout ce qu’il y a de plus saines, je vois très très bien du fait que ma myopie corrige mon astigmatie (suis pas sûr qu’il existe ce mot, enfin bref vous me comprenez), j’entends à merveille, mes pieds sont certes un peu voûtés, mais ça va, et mon dos se porte tout aussi bien que mon cœur, à savoir : tout est parfait !

Ah ben merde… Si je m’attendais à ça ! Faut dire que je suis un poil (mais alors juste un poil hein !) hypochondriaque. Je me découvre une maladie mortelle tous les mois en moyenne. Donc passer une visite médicale, même de routine, même gentille, ça me fout le stress…

Par contre, j’ai appris quelque chose. Tout va bien chez moi, certes, enfin tout ce qui me faisait faire du souci. En fait une seule chose m’inquiète que très rarement chez moi, voire carrément jamais : mes testicules. Si vous saviez ce que je m’en fous ! Ils sont là, histoire que ma zigounette ne se sente pas trop seule dans mes boxers. Mais ils servent à rien (j’insiste bien : à rien !!!! Un jour je vous raconterez comment un jeune homme faillit perdre la vie en voulant me gober une couille ! On touche pas à mes testicouilles, ok ?).

Le médecin me fait parler de mes multiples interventions (j’en suis à peu près au même niveau que Lise Taylor), et nous voilà venu à ma préférée : celle qui a consisté, à l’âge de 10 ans, à me remettre les testicouilles en place, dans leurs bourses, et de les y attacher pour qu’elles arrêtent de jouer à « toi aussi planque toi dans le canal pubien ! ». La doctoresse grimace. J’ose un timide, mais non moins hilare « je vais quand même pas me faire recaler parce que mes testicules ne tenaient pas en place pendant mon enfance ? ».

J’aurais pas dû poser cette question. Je te rassure tout de suite lecteur, elle ne m’a pas recalé pour « question super con », non ça, ça arrivera avec le psy… Non elle m’a juste expliqué comment et pourquoi je vais développer un cancer des testicules dans les années, les mois, voire les semaines qui viennent, si ce n’est pas déjà fait bien sûr…

Je rappelle donc à l’assistance qui retient son souffle, que je suis hypochondriaque ! Et qu’est ce qu’il ne faut surtout pas faire comme blague à un gens comme moi ? Lui expliquer qu’il va développer le seul cancer auquel il n’avait pas pensé !!!!!

Non parce que je les ai tous envisagés, jusqu’à celui du cerveau alors que je ne suis pas équipé, mais mes testicouilles non !!!!!!! En fait je crois que j’y tiens plus que ce que je pensais… Pas que je compte m’en servir dans le sens où les garçons sont censés s’en servir, mais bon, je me sentirai super con avec une ou deux boules en moins…

Bref, je panique à donf, je suis sur l’orbite de la panique, je suis à deux doigts d’aller consulter un cancérologue et de faire un procès à cette connasse de doctoresse pour « violence psychologique ».

Humm… Je me ressaisis, et je vous raconte la fin. Je suis donc apte au service, du fait que je n’ai pas encore commencé mon cancer, mais elle m’a invité à aller me faire palper l’entrejambe deux fois par an. Oh joie !!! Moi qui adore me foutre à poil devant un membre du corps médical. Imaginez: quand c’est un chouchou qui me les tripote ça me fait mal, alors une camionneuse ménauposée…

Allez, on va prier pour que le psy que je vois lundi ne me donne pas envie de me suicider à la sortie et on dira que je finirai bien par devenir militaire bordel à queue !!!!!


Aspirant Gauthier.

mercredi 3 janvier 2007

Le Pape est gay?

Je me permets de vous transmettre une info des plus intéressantes: Benoît XVI est, selon une rumeur persistante, gay. J'ai péché cette info sur le site de Têtu (magazine gay et lesbien).

Loin de moi l'idée d'émettre un commentaire, mais quand même j'aurais envie de dire: muarf muarf muarf...

Et dans un souci d'information, j'ai collé en bas du site un lecteur RSS. Comme ça lecteur, tu pourras lire les infos importantes et primordiales diffusées par Têtu tout en te délectant de mes lignes quotidiennes!

Qu'est ce qu'on dit? On dit "Merci Tata Gaugau", de rien les enfants ;)

Deux choses

Dernière nuit à Toulouse avant… avant longtemps j’espère ! Demain je rentre dans mon placard parisien (je vis toujours dans 18 m2), et je n’ai pas envie ! C’est bizarre d’ailleurs, parce qu’à chaque fois que je rentre, surtout après 15 jours, j’ai envie de retrouver ma tranquillité.

Mais là, non. Peut-être parce que c’est la première fois que je rentre à Paris avec plus de doutes que de certitudes. J’angoisse pour deux choses en fait, et c’est en train de me bouffer :

  1. Baby boy
  2. RMI

Mon chéri vit donc à Londres, je le dis pour les nouveaux, les autres ils le savent ! Et mon chéri vient vivre à Paris au plus tard le 20 février (date à laquelle sa carte de séjour expire, il doit donc quitter le pays). Et moi dans une grande envolée lyrique (et absolument pas éthylique) je lui ai dit :

- Tu sais vu que je veux déménager et que toi tu arrives dans un mois, ça serait pas idiot de prendre un appart ensemble ! Plutôt que de le faire dans 6 mois autant se lancer maintenant, non ?
- … tu sais que tu me fais peur toi !
- Je prends ça pour un oui alors ?
- Mais bien sûr que c’est oui, mais ça me terrifie !!!!

Moi aussi mon cœur ça me fait peur, mais merde, on a beau être des tafioles, des fois il faut agir comme des hommes ! Donc c’est décidé, le mois de janvier sera placé sous le signe du T3-paris-centre-pas-trop-cher (oui je suis devenu catholique pratiquant pendant les vacances…).

Et puis il reste le léger souci du RMI. Le RMI n’est pas le problème en soit, je le touche, il me permet de vivre, mais ce que j’aimerais maintenant, c’est ne plus avoir à le toucher. Non, je ne rêve pas de me faire rayer des listes (quoiqu’à force de louper mes rdv ANPE ça me pend au nez), non je parle de trouver un travail, avec un salaire ! Si si si, ça existe, j’en ai entendu parler, et même que des fois c’est pas un CDD !

Voilà mes soucis, voilà ce que me donne envie de rester chez maman. Ma maman, elle m’aime, ma maman, elle me fait des madeleines, tout le temps, à n’importe quelle heure elle me fait à manger, plein de chose qui font grossir mais qui sont bonnes, parce que ma maman elle m’aime. Et même que quand elle me dit « il te faut du travail parce qu’on ne peut plus payer », il suffit que je la regarde avec une lèvre inférieure tremblante et que je dise « tu sais, j’aimerais bien manger des madeleines toutes chaudes », elle oublie ce qu’elle vient de dire, et elle fonce en cuisine…

Arf, c’est irremplaçable une maman. Quand on a plus de travail, on a le RMI, quand on a plus de Baby boy, on a sa main droite et un film de Bel Ami, mais quand on a plus de maman, on est perdu !

Gauthier dans les jupes de sa mère.

lundi 1 janvier 2007

Bonne à chier

Voilà, c’est le premier de l’an, donc la coutume veut que je vous souhaite plein de trucs tous plus sympas les uns que les autres.

Mais voilà, moi je fuck la coutume, je la retourne et je la fume la coutume ! Ouais, suis trop un rebelle !!! Alors pour cette année 2007 plutôt que de vous souhaiter que quelque chose arrive, je ne vais pas vous souhaiter que deux trois trucs arrivent :

  1. Je ne vous souhaite pas de finir dans une tente sur le canal Saint Martin (sauf si c’est pour une nuit de soutien !).
  2. Je ne vous souhaite pas de vous découvrir une horrible maladie qui mettrait fin à vos jours prématurément.
  3. Je ne vous souhaite pas d’avoir Le Borgne au second tour, ou mieux, le Karcher comme président.
  4. Je ne vous souhaite pas de vous marier avec votre main droite, l’amour à plusieurs (et 2 c’est déjà plusieurs), c’est quand même mieux !

Voilà, je pense que j’ai fait le tour pour les non-vœux. Maintenant les résolutions :

  • « J’arrête de fumer »(merde, c’est déjà fait)
  • Bon alors on va dire : « Je me case » (merde, ça aussi c’est déjà fait)
  • Pfff, il reste toujours « j’arrête de bloguer » (oui mais c’est moins drôle vu que je vous ai déjà fait la blague dans le mois)
  • Bon ben j’en vois plus qu’une « Je deviens sérieux » (AHAHAHAHAHAHAHAH je suis trop drôle, je me fait hurler de rire, je suis trop un comique !)

Donc, pas de résolutions…

Maintenant, la devise de l’année, trouvée, comme chaque année, par notre chère Océane qui doit encore être confirmée le 2 janvier.

« 2007 sera renversé et renversant »

À bon entendeur… Bonne année à toutes z’et tous !


New Gauthier’s eve.

Ps : le titre de cet article n’a rien de subliminal, il m’est juste apparu au regard de mes problèmes gastriques post-cuite du 31.