jeudi 28 février 2008

Toxico de merde

Je suis un gros drogué, si, un vrai de vrai, pourquoi je vous dis ça maintenant ? Parce que je suis en manque, grave en manque, j’en peux plus, je gratte les murs, je bave, je fulmine, JE VEUX MA DOSE RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH !

Hum…

Ma dose de quoi ? De nicotine bien sûr ! En fait, après ma pause gastro, je suis reviendu au boulot ce matin. Déjà je me pointe royal avec une heure de retard, justifiant après tout d’avoir bosser lundi après midi et mardi matin uniquement par pure conscience professionnelle alors que j’étais à l’article de la mort. Et que si j’avais voulu j’aurais pu me faire arrêter aujourd’hui et donc joindre avec mon week end de trois jours prévu de longue date.

Mais ne voulant pas mettre tout le monde dans la merde (oh le jeu de mot, mais même pas j’ai honte), je prends sur moi (pas ma merde, mais pas loin), et donc je m’arrête juste une journée et demi, et je râle pas !

Ce matin j’ai été réveillé par mon chef, d’une voix tremblant au tel il me dit « je suis tout seul au bureau, yen a qui sont en vacances, d’autres malades, bref, je peux pas m’en sortir, tu arrives bientôt ? ». Après avoir grogner un « mouais, suis à fond, suis là dans 30 minutes », je me suis lamentablement rendormi !

Et là je vais faire une pause. A force de prendre les gens pour de la merde, de les brimer, de les user en les maintenant à une place qui n’est pas la leur, en pratiquant le flou artistique complet quant à leur avenir professionnel, on récolte ce qu’on sème. A savoir, la conscience professionnelle c’est comme une fleur, pour pas qu’elle fane, faut l’arroser, et moi ça fait loooooooongtemps qu’on ne m’a pas arrosé, même pas avec du champagne (si c’est pas une honte). Donc en gros, je m’en fous de ce qui peut arriver au taff, voilà ça s’est dit !

Enfin, m’en fous pas tant que ça, parce que bon j’y suis quand même derrière mon bureau, et je fais ce que j’ai à faire, alors que vu mon mal de ventre je mériterais d’aller me recoucher ! A ce propos si vous êtes passés au travers de la gastro virale qui sévi en ce moment, enfermez vous chez vous et attendez la fin de l’épidémie, parce qu’elle est costaud celle là ! J’ai pas été aussi malade depuis une grippe intestinale qui a faillit me tuer en 2002 !

Mais donc pourquoi suis-je en manque de nicotine ? Aurais-je décidé d’arrêter de fumer (ah que vous êtes drôle !) ? Non, mais comme je suis tout seul au bureau, je tiens la boutique, et donc ça veut dire : pas de pauses cigarettes !

NON MAIS TU LE VIS LECTEUR, JE PEUX MÊME PAS DESCENDRE FUMER UNE CLOPE !!!!! MOI, SANS FUMER, MAIS C’EST INCONCEVABLE !!!!!!!!!!!

Je craque donc un tout petit peu… Je m’imagine faisant subir les derniers outrages à ma connasse de secrétaire qui doit se prélasser quelque part en banlieue en se disant « moi aussi j’ai le droit à mon week-end prolongé ». Et je n’ai qu’une chose à dire : demain jour de RTT, même pas en rêve je fous les pieds au bureau !

Non mais…

Ah on me dit dans l’oreillette qu’il y a une bouffe avec pleins de gens connus, du champagne, des petits fours et que je suis invité ? Ah… Bon, ben je me dis que ça fera de mal à personne si je viens une petite heure pour trinquer, hein ? Qui a dit “profiteur”?




Faut que je fume, faut que je pense à autre chose, mais il faut que je fume, mais je dois penser à autre chose, putain j’ai envie de fumer, pense à autre chose vite, rah je veux une cigarette, et si je mangeais un chewing gum, j’ai trop envie de fumer, je vais avaler la freedent box en entier, je veux une clope, je vais faire des boulette de papier avec le courrier, je veux fumer, je vais courir nu dans les couloirs...




JE CRAQUE !

mardi 26 février 2008

Attention blogueur contagieux!

J'ai une gastro du feu de dieu, suis allé bosser ce matin, puis voyant la mort venir, je me suis honteusement enfuie à 14h. Après un passage chez le médecin et la pharmacie, je vous annonce que j'attends tranquillement la mort au fond de mon lit...

Adieu, je vous aimais bien...






Ps: oui je sais que je ne vais pas mourir d'une gastro, mais s'il le faut c'est un cancer et ils n'osent pas me le dire, ou alors un truc du genre ébola, ou que sais-je, bref je sens que c'est la fin!

Mode hypocondriaque off

lundi 25 février 2008

Explications

Certains semblent choqué par mon comportement ou mes réactions. Alors je me dois de vous donner quelques explications, et oui tout le monde ne me lit pas depuis 3 ans.

Sur les dernières semaines, je me suis pas mal mis en avant, moi moi et encore moi. J’ai vanté ma légendaire expérience en matière de sexe. Je me suis envoyé des fleurs comme pas permis. Ensuite je me suis mis à raconter que j’étais une merde, entourée de merde, évoluant dans un monde de merde, et n’attendant de la vie que de la merde !

Bon alors pour ceux qui sont pas psy dans le coin, je vais explicationner : je déprime !!!!!!!! Donc phase 1 : je me mets un max en avant pour récolter un max d’attention qui me fait tant défaut. Phase 2, vu que la phase 1 a échoué : je m’enferme dans ma vie de merde et vois tout en noir.

Voilà, et la phase 3 ? Deux possibilités : je m’ouvre les veines (aie bobo) ou je me fous un coup de pied au cul et je remonte la pente.

Perso j’ai pas du tout, mais alors pas du tout envie de me faire (vraiment) mal. De toute façon, avec le pot que j’ai, je me loupe et je passe ma vie à crever de honte. Non et puis je m’aime trop pour ça, et puis ma déprime est toute petite, hein, pas de quoi se jeter sous un train (pauvre train).

Mais en même temps, j’en ai marre de me battre contre des moulins à vent. Ouais, ras le bol le gaugau de revenir toujours au même point. Alors oui je sais, gnagnagna faut se tirer les doigts, gnagnagna ya plus malheureux, gnagnagna tu as tout pour être heureux, gnagnagna tout le toutim ! Mais moi je m’en fous que des gens se contentent d’une vie de merde, moi je mérite mieux, milles fois mieux, un milliard de fois mieux !

Et si l’autre espèce de honte interplanétaire sur pattes (courtes les pattes, mais bon) arrive à poser son cul sur (un rehausseur) le fauteuil de président de ce pays de cons ! Je peux bien rêver de faire quelque chose de ma vie !

Tout est possible !

C’est pas moi qui l’est dit, c’est l’autre « con » ! Ah pardon, j’oubliais, c’est pas lui le con, c’est celui qui refuse de lui serrer la main…

Je suis de mauvais poil aujourd’hui. Si, parce que venir à vomir sur le nain alors que je vous parle de ma déprime, c’est que je dois VRAIMENT déprimer. Manquerait plus que je lui fasse un procès pour rembourser mon lexomil !

Mais après tout, j’y pense, mais oui, ça a commencé à cause de lui. Déjà Ségo aurait été élue j’aurais trouvé du boulot plus facilement, et plus rapidement, et surtout quelque chose de plus intéressant. Et puis j’aurais pas honte d’être français (si ça joue vachement sur le moral d’être la honte de la planète, demandez à un américain possédant un QI supérieur à 80 et qui s’intéresse au monde qui l’entoure, oui en gros un new-yorkais quoi). Et puis je passerai pas mon temps à cracher sur le nain, non il serait en HP en train d’hurler « va pourrir en enfer poufiasse » (à hurler version exorciste « ta mère suce des queues en enfer », cette phrase s’adressant aussi bien à Ségo qu’à Cécilia qui se serait sûrement barrée beaucoup plus vite)

Mais bon j’affabule, je tire mes plans sur la comète, alors que je tirerais volontiers autre chose (un rugbyman passif et imberbe pour la deux s’il vous plait ! la cuisson ? 22 ans merci !). Alors voilà, je ne prends aucune décision, et en attendant de prendre un rugbyman, ben je vais reprendre un lexo ! Voilà, et comme dit le prophète : « l’alcool ne résout pas les problème, ceci dit l’eau et le lait non plus »

Et je rajouterais donc juste ça : vivement le week-end ! Dans l’ordre : petits fours et champagne avec des grands de ce monde (penser à ne pas vomir sur un quelconque élu de notre chère république, ça pourrait nuire à ma carrière, penser aussi à ne pas refuser de serrer la main de quelqu’un, ça peut le vexer !), Salon de l’Agriculture (cette année on fait mieux que l’année dernière, 7h48 prévoit qu’on roule sous les vaches à 15h !), une soirée sexe et débauche dans un grand club (je vais pas vous filer l’adresse, vous êtes laide*, je n’ai pas du tout envie de vous voir là), une soirée privée de débauche d’alcool et de drogue (moi les gens qui louent une boite pour leur anniv et offrent l’open bar à quelques centaines de « potes » je trouve ça trop classe).

Enfin bref, profitez en bien, je serais certainement mort avant lundi prochain !



* Références culturelles :

  • Madge, vous êtes laides !
  • Mais non Madame !
  • Si, la preuve, vous vous tapez un 10 au laidronomètre :
  • Mais c’est un bout de carton…
  • Laide et menteueueueueueuese en plus !

© Brenda et Madge, Le cœur a ses raisons, Saison 2.




Enfin parce que j’ai juste envie d’hurler COCORICO, et que je suis fan d’elle depuis « Les jolies choses », et que je trouve ce film fabuleux, et qu’« Un long dimanche de fiançailles » lui doit beaucoup, notre Marion Cotillard under the Hollywood’s sunlight only for you dear lecteurs !

vendredi 22 février 2008

Semaine 8 de 2008

Trop de huit ça ne pouvait pas bien se passer ! Non en fait c’est nul de dire ça, suis pas superstitieux pour deux sous, mais le fait est que cette semaine fut particulièrement merdique !

Dans l’ordre : des soucis au taff qui tendent à s’accumuler de façon exponentielle, à tel point que je suis sûr maintenant à 99.,99% de pointer à l’ANPE fin mars. Ça, c’est fait ! Ensuite une mauvaise gestion de mes délires du week end, la drogue quand on ne va pas bien ce n’est pas une bonne idée. J’ai passé trois jours avec des envies de pleurer irrépressibles, un truc que ça m’était pas arrivé depuis des années, ça m’a achevé. Et enfin les conséquences de ces présents délires : l’appel de ma banque mercredi soir pour me demander quand je compte revenir en positif, vu que j’ai plus que doublé mon découvert autorisé !

Mais que serait une équation sans ses inconnues ? Donc à la fatigue morale et physique rajoutons les inconnues : en x l’amour, et en y la famille. Le petit x, bien qu’inconnu, est en fait facile à remplacer par une valeur, à savoir zéro, ça c’est fait. Le problème d’un x en zéro c’est que s’il ne déstabilise rien, il ne permet pas de consolider quoique ce soit. Impossible donc de se reposer sur la valeur x. le reste étant bien bancal, que manque t il pour que tout s’écroule ?

L’inconnue petit y. La famille donc. Etant donné que ma famille vit à 800km de moi, on peut se dire que le facteur famille n’est pas trop important à ce moment précis de ma vie. En fait pas du tout. Il est très important. Entendez que si je vais pas bien, si j’ai besoin d’un refuge, de réconfort, de sous, enfin de quoique ce soit, c’est vers ma famille que je me tourne. Ils sont toujours là, et c’est sans limitation dans le temps.

Enfin ça c’est ce que je pensais encore jeudi à 17h10 pendant que j’étais dans mes armoires à classement, en train de … classer des choses (dingue non ?). Mon téléphone sonne, mon petit frère, il est en pleure, mais je comprends quand même la phrase qui suit :

« Papa vient de m’appeler, il était en pleure, maman demande le divorce, c’est officiel * »

* insérer ici les pleurs, reniflements, voix qui tremble et difficultés à reprendre son souffle

Petit y, dernière inconnue de mon équation personnelle, renvoyant à la valeur refuge famille, celle sur qui j’ai toujours pu compter, celle sans qui je serais mort mille fois d’overdose, d’anorexie, de coma éthylique, de suicide plus ou moins directs vient de s’effondrer et de passer en négatif.

Résumons donc : je me retrouve sans soutien dans mon couple, parce que je n’ai personne (ben logique quoi), ma famille éclate, et ça va remettre énormément de choses en question (vente d’au moins la maison principale, donc plus de lieu de refuge par exemple), et je dois déplacer des montagnes pour ne pas sombrer dans une dépression qui hurle mon nom depuis quelques semaines déjà.

Et dieu sait que j’ai envie de me vautrer dans la dépression, dans le stupre et la luxure, entretenir mes multiples dépendances et me consumer jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien…

Bref après avoir pleurer une demi heure en me cachant dans mes dossiers jeudi après midi, je me sauve du travail de bonne heure, de très bonne heure même (il était 19h06), je rentre chez moi, et me fait un énoooooooooooooooooooooooooooooooooooorme joint.

Oui ça ne résout rien, mais a l’avantage de faire que les choses glissent sur moi. Je peux m’endormir le cœur léger et profiter de quelques heures de repos bien méritée ! Mais mon frère en avait décidé autrement. Il m’appelle pour m’en refoutre une couche. Dans le désordre : je suis égoïste, je me fous de tout, je préfère vivre loin de ma famille plutôt que de m’intéresser à eux, je ne sais que me droguer, boire, et faire la fête au lieu de m’investir dans ma famille (et soit dit en passant pareil pour les relations amoureuses, ben vi tant qu’il y était il m’a tout dit), je ne me rend pas compte de la chance que j’ai (boulot, fric, intelligence, beauté, tout coule de source pour moi, alors que lui pauvre petit verre de terre il doit mendier la moindre miette pour ne pas finir dans le caniveau, et ce dans tous les domaines), etc etc…

Le pompon qui clôt toute conversation trop longue avec mon frère sera donc : « ils t’ont toujours tout passer, surtout au niveau du fric, tu verras si tu es au chômage ils paieront, alors que moi je dois demander à mes amis pour avoir les 200€ qu’on me refuse pour compenser mon retard dans les bourses ».

Voilà, voilà, voilà. Comme je n’ai pas été particulièrement sympa (oui mais c’était pas le moment non plus), il m’a raccroché au nez en me précisant que si je n’appelais pas il ne le ferait plus.

Ambiance…

« Patricia, tu peux me rappeler où est ma zizine s’il te plait ? » © Muriel Robin, Le noir.

J’ai donc pris une grave décision, je n’appelle plus ma famille, jamais, jusqu’à ce que j’ai digéré l’info, ou que quelqu’un se décide à m’annoncer les choses sans passer par mon frère ou Lucie (Lucie = meilleure amie de moi que mes parents considèrent comme la fille qu’ils n’ont jamais eu, en général ma mère lui raconte plus sa vie qu’à moi), le « quelqu’un » en question est soit mon père soit ma mère, hein, je précise ! Décision subalterne et découlante de la précédente, je ne sors plus, jamais, parce que la prochaine fois que je recroise une bouteille de vodka, de champagne, ou de tout autre dérivé alcoolique (genre parfum), et/ou toute forme de drogue que ce soit, y compris du paracétamol, je fais une overdose/cirrhose fulgurante, digne de figurée dans le Guiness (de sobre à Marie-Dépouillée en 4 sec 08) !

jeudi 21 février 2008

Bel exemple d’antisémitisme

Je suppose que tout le monde ou presque a entendu parler de l’histoire de M. Cavada qui assiste placidement à une « bourde » d’un intervenant lors d’une de ces réunions publiques le 14 février dernier. Pour recadrer donc, M. Cavada, ancien UDF, est tête de liste UMP dans le 12ème arrondissement de Paris, face à Michèle Blumenthal maire socialiste sortante. Arrondissement clé s’il en est, le 12ème est l’objet de toute les attentions de la droite (qui ne s’avoue pas vaincu à Paris, il n’y a qu’à voir le nombre hallucinant de listes dissidentes de divers droite).

Bref, donc comme vous j’ai vu dans la presse qu’il y avait eu « bourde » sur un sujet qui n’en a pas besoin, à savoir les subventions de la mairie de Paris aux associations juives et homosexuelles. D’après M. Stefanovitch, journaliste de son état, le maire de Paris accorderait des subventions plus largement qu’il ne devrait à ses associations dans le seul but d’« acheter » le vote juif et homosexuel, si nécessaire à la gauche (ben vi une fois qu’on enlève les juif et les pédés, l’électorat de la gauche n’est plus rien, c’est bien connu).

Même si dès le départ le propos est on ne peut plus scandaleux, il est quand même intéressant de s’y intéressé deux minutes. Et ce pour plusieurs raisons : d’abord parce que ce gentil monsieur ment, tout simplement, sur le montant des subventions, par exemple il avance le chiffre de 600 000 euros pour les associations homosexuelles, alors que le chiffre réel et au alentour de 250 000 euros, si ce montant vous parait exorbitant, il est bon de rappeler que le montant total des subventions distribuées chaque année par la mairie de Paris est de 200 millions d’euros. Ensuite parce que ce monsieur est tout simplement l’archétype de l’antisémite de base (en supposant qu’il y est des cadres pour qualifier ces gens).

Je vais arrêter là les mots, pour faire place à l’image, je vous demanderais de faire attention à deux choses : M. Cavada a prétendu ne pas avoir entendu ces propos (d’où son absence de réaction) parce qu’il discutait à ce moment là, et à moins de « discuter » avec sa main, je ne vois pas bien comment il n’aurait pas pu entendre, ensuite faites particulièrement attention à la dernière minute de la vidéo. Un journaliste lui demande de s’expliquer sur quoi il se base pour juger la différence de subvention entre deux associations, l’une juive, l’autre non (encore que), et là le monsieur se perd de plus en plus, et il finit par une envolée lyrique digne d’un Le Pen au mieux de sa forme.

Ce que je retiendrai de cette histoire c’est que les juifs ne sont sûrement pas responsable du réchauffement climatique, mais par contre que M. Cavada a la conscience politique d’un Sarkozy au mieux de sa forme, et que la France va de plus en plus mal si personne ne s’indigne de ce que dit ce journaliste, de ce que ne dit pas M. Cavada sur le moment, de ce qu’il dira après, et sur ce que les médias ne diront pas sur cette affaire. Comme ils ne disent rien ou presque sur les propos du chef de l’Etat par rapport aux religions, ou plus récemment sur les prises de positions plus que dangereuses de sa chef de cabinet à propos des sectes (je suis rassurée qu’elle m’informe que les sectes sont un non-problème).

Je ne peux malheureusement pas détaillé tout ça ici, j’y reviendrais peut-être. Je ne suis même pas en colère, je suis accablé…

Je vous laisse juge !

Tout d’abord la vidéo où M. Cavada présente l’intervenant :


Ensuite l’intervention suivie de la question d’un journaliste et la réponse à ladite question :







source: http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/politique/municipales_2008/20080216.OBS0847/videos__cavada_et_le_vote_juif.html

mercredi 20 février 2008

Bottum

On dit "Merci Mister Big pour la vidéo rigolote du jour!"

Non, j'ai même pas honte de trouver ça génial, et même que je serais pas une tafiole toute déprimée aujourd'hui, ben j'en exploserais de rire!





Ps: à toutes les passives de la Terre, affirmez vous!!!!!! (que je vous repère!)

Dépression

Ouais pas des masses original comme titre je sais, mais là sincèrement je suis out et off alors on m’excuse et si on n’est pas content on passe au blog suivant.

Ouais je suis pas des masses de bonne humeur non plus l’un doit aller avec l’autre. On arrête avec les « ouais » et les « des masses » parce que là j’ai honte.

3 jours que j’ai pas dormi correctement. Un truc à savoir sur moi, je suis une marmotte, j’ai besoin de mes 8 à 10h de sommeil quotidien, comme ce n’est pas possible en bossant en moyenne 11h par jour, ben je rattrape le retard. Et là, ben ça fait longtemps que j’ai rien pu rattraper. Donc je suis crevé.

Et quand là-dessus je me prends une remise en question de la mort qui tue sa race, ben je suis plus bon à rien. Ça fait 4 nuits que je ne dors pas plus de 4h. je cogite, je tourne et je retourne, je pense à des trucs horribles, je fait des rêves à la con, bref quelque chose me travaille.

Le déclencheur pour me rendre compter qu’un truc ne tournait par rond, fut les larmes. Je ne pleure jamais. Pas que je m’en empêche, non, je ressens de la tristesse comme tout le monde ou presque, mais ça ne s’exprime pas par des larmes. Et là deux soirs de suite (hier et avant-hier) j’ai pleuré pendant 2h, non stop, j’en ai trempé mon tee shirt même lundi.

Pleurer sans raisons apparentes, ne plus dormir, faire des cauchemars, ouais je tourne pas rond.

Je pense que mon taff y est pour beaucoup, dire que ça se passe mal est un doux euphémisme. Ça se passe horriblement mal, et mes bitures magistrales du week end montre bien que j’ai quelque chose à oublier. En fait en ce moment au taff je suis rien. Si je devais faire une hiérarchie, je serais moins visible et important et utile que le meuble qui me sert de bureau.

Transparent…

Je ne peux pas vous raconter ce que je fais exactement à mon travail. Ça n’a pas grand intérêt et ça me desservirait en atomisant ce qu’il me reste d’anonymat. Imaginez que vous passez 8h sur 10h de présence au travail à bosser sur un dossier pour un client. Votre boss vous remercie milles fois du boulot effectué en un temps record et d’une qualité supérieure. La moindre des choses à laquelle vous vous attendez c’est qu’on vous propose d’assister à la réunion durant laquelle on travaillera sur votre dossier. Non ?

Ben moi c’est pareil. Hier ils sont tous parti en même temps, en me demandant de garder la boutique, je suis resté jusqu’à 20h comme un con à faire des trucs super méga giga urgent, mais qui n’avait qu’un seul objectif, me tenir éloigner de cette réunion durant laquelle j’aurais pu me faire connaître auprès de gens important pour mon avenir pro.

Ils ne m’associent à rien, alors je demande à être associer, pensant que je dois faire le premier pas, et on me répond qu’il n’y a rien de plus mal poli que de demander quelque chose « tu sais dans ce milieu plus on demande moins on a ».

Mouais, vu que je suis aussi remarqué que la coupelle en dessous du pot de fleur dans ce bureau, je n’ai pas grand-chose à perdre !

Je craque, je pleure mais je craque…

Ce matin j’étais amorphe, envie de pleurer dans le métro et tout et tout. Je me suis souvenu que j’avais dans mon sac des pilules pour ça, lexo mon amour où es tu ? J’en prend un peu, et je me dis que je vais revenir à la normale.

Vous savez quel effet à un quart de lexo sur un Gauthier qui oublie que s’il va aussi mal c’est aussi peut-être parce qu’il a encore plein de produit chimique dans le sang ? Ben l’inverse exact de ce que ça devrait faire. Au lieu de me calmer, ça m’énerve, et quand je dis énerve c’est que j’ai qu’une envie c’est d’hurler des insultes, de cramer des secrétaires, de jeter mon pc par la fenêtre, de dire :

MERDE MERDE ET ENCORE MERDE BANDE D’ENCULEEEEEEEEEEEEEEEES !

Je craque, je pleure plus mais je craque !

Je pense que je vais simuler un malaise et me barrer du taff avant de faire quelque chose de répréhensible pour mon avenir professionnel.

mardi 19 février 2008

De l’intérêt de se taper un blogueur ! (moi)

Et voilà, ça recommence, je me tape une méga panne (d’inspiration). Alors je puise dans les propositions que vous m’avez faites. Oui en cas de panne, toujours avoir un public aimant dans ses affaires ! Donc aujourd’hui je vous parle de l’intérêt de coucher avec un blogueur, puisque c’est revenu plusieurs fois dans les propositions. (on est pas en démocratie, mais en ces temps de période électorale, je me dois de contenter mon public adoré chéri que j’aime tant !).

C’est parti !

Aujourd’hui dans « la blogosphère expliquée aux nuls » nous allons abordé le délicat sujet du sexe, mais pas de n’importe quel sexe, non, nous allons parler de pourquoi, comment et surtout quelles sont les conséquences pour un petit lecteur anonyme tout choupi de se faire tringler par une blogo-star.

Pour ça je vous propose de partir d’exemples concrets et de tenter une généralisation, si toute fois c’est possible.

Note pour moi-même : comment ressortir une vieille méthode de sciences sociales enfouie dans mon cerveau faisandé ? On va faire comme ci tout ceci était scientifique, en employant des mots compliqués ils devraient tomber dans le panneau…

Donc, tout d’abord recherche du sujet à étudier. Après un rapide inventaire des possibles, et surtout après concertation d’un jury d’experts internationaux, je m’autoproclame exemple de la démonstration. Donc le sujet, on l’a. Ensuite il nous faut la situation… Là ça devient plus complexe et je suis obligé de rester dans le vague explicatif (oui ça ne veut rien dire, mais je fais ce que je veux !).

Pourquoi coucher avec moi : je suis plutôt beau gosse (oui les fleurs ne coûtent pas chères), et sans être une gravure de mode finie, je fais mon petit effet sur la tafiole moyenne et la fille à pédé (n’est ce pas Furie d’amour à moi que j’aime tant ?). Mon atout principal : mon regard parait-il, à presque égalité avec mon sourire. Ça c’est pour ce qu’on voit sans toucher. Parce que si on continue dans le physique je peux vous parler de ma délicate odeur (oui bon peut-être pas au réveil après une nuit de débauche en boite mais bon), de ma peau douce comme la soie (grave de chez grave qu’ils kiffent tous ça), de ma voix suave (si vous remontez dans les archives vous pourrez l’écouter), et de ce je-ne-sais-quoi qui donne envie à tout le monde de me déshabiller pour me faire des bébés.

Revenons sur le dernier point si vous voulez bien, Mister Big attribue ça aux phéromones dans son cas. Oui Mister Big a une propension à favoriser les propositions indécentes assez extraordinaires. C’est le mec qui se fait offrir 100€ pour se faire sucer au milieu de l’après midi. Pas mal non ? Bref, sans être comme lui une distillerie de phéromones, je pense que les miennes sont pas mal non plus.

De toute façon il est évident que les gens sexuellement actifs (comprenez qui pratiquent, pas qui sont l’inverse des passifs hein !), distillent plus de phéromones, et donc attirent encore plus de partenaires. Moralité plus tu le fais, plus tu donnes envie aux autres de le faire avec toi, et c’est un cercle vertueux plutôt agréable non ?

Mais revenons à « pourquoi il faut coucher avec Gauthier ». Une angoisse est perceptible quand un garçon m’envoie un mail de demande en mariage, la plupart le font avec beaucoup d’humour pour cacher une gêne. Outre la timidité naturelle que l’on peut ressentir quand on aborde quelqu’un, il y a dans ce cas précis une dimension supplémentaire : la notoriété du courtisé.

Mais vous avez de la chance, le modèle « blogo-gauthier » est livré avec un système entièrement sécurisé basé sur la confiance. En effet je n’ai jamais publié de mail de mes soupirants sans leur accord, je n’ai jamais raconté mes folles nuits de sexe avec des blogueurs connus et identifiables, sauf s’ils m’ont expressément demandé de le faire (et ils sont pas nombreux à en avoir eu envie). Et quand bien même je vous parle d’une expérience sexuelle, je fais toujours en sorte que vous ne puissiez pas reconnaître la personne.

Car oui parmi les gens qui viennent me lire, certains sont déjà passés entre mes draps. Vous vous en doutiez, mais savez vous qui exactement ? Normalement non. Alors je fais ça par charité chrétienne ? Pas du tout, je tiens à mon anonymat, et si jamais je devais froisser quelqu’un qui me connaît IRL il a de quoi me faire du tort. Donc je pratique le statu quo.

Sur le comment maintenant, je vous dirai qu’il suffit de demander gentiment, et de rentrer un minimum dans mes critères. Oui je suis un garçon facile, c’est désespérant, mais je l’assume complètement ! Maintenant il y a des garçons qui vont passer en priorité par rapport à d’autres. En effet une fois le tri opéré dans les propositions en fonction du physique et de l’apparente santé mentale du galant, j’accorde une nette préférence pour ceux qui me propose de l’inédit, de l’aventure, de la « première fois » !

Je ne veux pas en dire plus pour ne pas vous donner d’idée, j’aime être surpris, et surtout j’aime que les gens se creusent un peu la tête pour moi !

Enfin je vous parlerai des conséquences, parce que c’est quand même le plus important. Premièrement, vous aurez enfin connu la plus belle expérience sexuelle de votre vie, je vous le dis suffisamment ici, je suis un putain de dieu du sexe…

Message personnel : je ne couche pas qu’avec des puceaux, non, même des garçons de 35 ans sur qui même le train est passé me couvrent de compliment quant à ma capacité à les catapulter sur la Lune (et au-delà).

Deuxièmement, vous pourrez faire profiter vos partenaires futurs de l’expertise acquise lors de la séance en ma présence. Et enfin vous pourrez garder dans vos contacts un gentil garçon (moi) avec qui vous pourrez toujours aller boire un verre ou tailler une pipe (c’est selon). Juste une mise en garde sur le SAV tout de même. Je ne rappelle jamais, non j’ai autre chose à foutre, donc si on ne me rappelle pas dans la semaine je reset et après en général c’est foutu (j’oublie rapidement). Donc si vous voulez garder contact, à vous de le faire, je ne suis pas méchant, je suis juste distrait…

Une dernière précision tout de même : si je ne réponds pas au bout de trois textos et deux appels quotidiens pendant une semaine n’insistez pas. Parce que si je finis par décrocher ça sera pas pour dire des gentillesses ! Mais en général, quand je ne veux pas voir quelqu’un il le comprend très vite (mais les boulets ça existe quand même…)

Donc tentons une généralisation de cette démonstration (ou théorisation en langage de sciences sociales) : coucher avec le Gauthier est salvateur ! (oui je suis chez moi je dis ce que je veux). Mais attention tout de même chers amis, tous les blogueurs ne se ressemblent pas. Non, certains sont vils et mesquins, d’autres sont tout simplement pas intéressants, pour savoir ceux qui valent le coup, offrez moi à boire, une fois bourré je raconte beaucoup plus facilement ce que j’ai promis de ne jamais révéler !






(et là y en a qui tremblent)

lundi 18 février 2008

Marie-Détruite

Bon c’est un fait, je suis aussi sage qu’un bidasse en perm en ce moment. Mais va falloir que je me calme parce que ce matin je dois avoir autant de neurones actifs qu’un cadavre laissé en plein désert pendant 3 semaines.

Vendredi j’étais nasissime. Je me suis promis de rien faire de grave, surtout que le lendemain c’était soirée vodka chez 7h48. et qu’une soirée vodka chez 7h48 c’est pas pour les pédés ! Un ami me propose de le rejoindre à l’anniversaire d’un de ses amis (que je connais pas beaucoup mais que j’apprécie grandement). Je dis oui non peut-être mais comme je suis lâche j’y vais.

23h30 j’arrive, avant de partir je me suis fait un petit joint, je suis donc in the mood, je prends un verre, je papote tout va bien. 1h du matin, j’en suis à 4 verres, un peu plus in the mood encore, un autre joint est passé par là, je pousse avec un verre rempli de MD. Je suis à point, je le sais maintenant, je ne rentrerai pas avec le dernier métro.

Quitte à payer le taxi pour rentrer, autant s’en foutre une bonne. On file à la fermeture du bar, rejoindre un pote qui mix dans une soirée privée (ne me demandez pas, j’ai oublié où, avec qui et pourquoi il y avait cette soirée). L’alcool coule à flot. Je perds rapidement le fil, je parle à tout le monde, un désastre quoi. Je me souviens avoir proposé à quelques hétéros mignons de leur prouver que je suçais mieux que les filles…

Vous avez dit pathétique ? Oui mais il faut savoir que l’alcool me rend un peu con, mais si en plus je me déchire la tronche à la MD (j’adore la MD), ben je deviens à la limite du supportable. Je parle, encore et toujours, je ris, je danse, et surtout je fais des propositions indécentes à tout le monde.

Propositions indécentes jamais suivies d’effets d’ailleurs. Ben oui, les gens sont polis, ils savent bien que je ne suis pas dans mon état normal et que jamais je n’aurais dit des choses pareilles sinon, et donc ils me tiennent à distance.

(le premier qui dit que c’est parce que j’ai une gueule de cadavre et une haleine de poney je le fume !)

On fini en after chez des potes. On se refout la tronche au champagne (que j’ai piqué dans la soirée, ne me demandez pas comment, je n’en ai aucun souvenir). Et me voilà à 8h dans les rues de l’est parisien à chercher un taxi. Rentré à 8h30, prise de médocs pour tuer les effets persistants de ces drogues qui coulent à foison dans mes veines, et coma jusqu’à 14h.

Après quoi je relance tous mes plans culs possibles et inimaginables. J’avais envie de cul, mais d’une force, j’aurais voiler un hamster (avec du chatterton pour pas qu’il explose, je ne suis pas un monstre). Je finis par me faire livrer un mec consentant, la suite est censurée, désolé.

En repensant à ma soirée, je me suis rendu compte que tout ça était prévu d’avance. Inconsciemment bien sûr, mais c’était bel et bien prévu. Parce que partir de chez moi à 23h avec mes Gucci de soleil dans le sac, c’est pas tous les soirs que je le fais ! Mais j’étais bien content de les avoir en sortant de l’after…

Au passage je m’excuse auprès de la gentille madame chauffeuse de taxi pour mon impolitesse intolérable. Elle a tenté de me faire la conversation, je lui ai répondu par un grognement et j’ai mis mon iPod à fond. Pas gentil hein ? Oui mais j’étais fatigué, voilà !

Bref je ne sais pas pourquoi ni comment je suis en vie. Il va falloir que je me calme, ou que je trouve un autre moyen de calmer mes angoisses pro, parce qu’un mois comme ça et on m’enterre.

Ah et au passage je m’excuse auprès de la bande à neuneu, oui parce que la soirée vodka de 7h48 s’est transformé en une soirée « j’ingurgite du coca et de la nourriture solide », et du coup j’étais moins drôle…

13h, je suis au travail, et j’ai encore rien foutu de la journée ! Le lundi s’est inutile !

vendredi 15 février 2008

Chaînes à la con, le retour

Je suis censé vous dévoiler 6 trucs bizarres sur moi, merci 7h48 et la Furie pour le cadeau des plus sympathiques. Donc j’me lance :

  1. Je ne supporte pas quand mes rideaux ne sont pas exactement, parfaitement, maniaquement bien tirés. Si je suis au lit et que je remarque que ce n’est pas parfait, je me lève pour arranger ça, sinon je ne m’endors pas (j’ai déjà testé).
  2. A chaque fois que je prends ma douche, je ne peux m’empêcher de me trouver super beau après, alors qu’avant je ne suis qu’un horrible laideron puant et difforme.
  3. Je ne peux pas concevoir que quelqu’un d’autre que moi utilise mes serviettes, ma brosse à dent ou mes rasoirs.
  4. J'ai en moyenne 7 bouteilles de shampoing différent que j’utilise en tournante suivant l’humeur du moment.
  5. J’adore téléphoner à mes amis quand je suis aux toilettes.
  6. Je reste persuadé que je ne vais jamais mourir. Ne me demandez pas pourquoi, mais je suis incapable d’assimiler ma condition de mortel. Non il y aura forcément une exception pour moi !

Voilà, je sais que c’est un peu nul, mais en fait j’ai pas tant de bizarreries que ça, je suis somme toute quelqu’un de très normal ! Non ? Vos gueules…

Je passe le relais à personne parce que ça fait chier en fin de compte ces trucs à la noix !

jeudi 14 février 2008

Saint Tasseur

Non, je ne suis pas aigri, non tout va bien, oui je le vis bien d’être célibataire à la Saint-Fleuriste pour la première fois depuis… Ben tient ça fait sacrément longtemps !

J’ai juste envie de crier, un tout petit peut hein, pas comme un malade, enfin si, mais juste un peu malade alors. Heureusement que je dois passer 11h au bureau aujourd’hui et que je serais trop crevé pour faire quoique ce soit ce soir, sinon je serais bien aller dans tous les restos de la capitale pour hurler un amical, mais néanmoins revendicateur et protestataire « Bonne Saint-Tasseur, Tamère, Tagueule et Toncul à tous les enfoirés d’amoureux de la terre, JE VOUS SOUHAITE DE CREVER DANS D’ATROCES SOUFFRANCES !!!!!!!!! »

Ahem…

Oui je suis aigri, voilà, c’est bon c’est dit, c’est assumé. Après le cynisme je vous sers ma mauvaise foie sur un plateau d’argent ! Mais bon ça me fait mal au cul d’être tout seul. En plus, pas de bol pour moi, mais 2007 a été plutôt une bonne année dans mon groupe d’ami, quand je fais le compte il reste pas beaucoup de célibataire…

A part Grenouille, mais bon, lui il est hors-concours hein (oui c’est la Saint-Grenouille depuis une semaine, il s’en prend plein la gueule, je vous raconterai ça une autre fois).

L’année dernière j’étais physiquement tout seul. Baby Boy était encore à Londres, mais j’avais acheté son cadeau, je lui avais écrit une jolie lettre, et je l’avais bien entendu appelé le soir venu. Bref j’étais seul, mais amoureux, donc c’est moins grave… Les années précédentes, sans être profondément amoureux, j’étais toujours en couple à la date fatidique, et en fait si je fais le calcul, ça fait donc depuis l’an 2000 que je me suis pas retrouvé comme une merde !

Et ça me fait mal au cul, vous avez pas idée…

J’ai qu’une envie, me foutre sous la couette et attendre que ça passe. Oui la réaction est un peu enfantine, mais voilà…


FUCK VALENTIN !




Ps: quelques liens vers mon Webcomic préféré, les spécials Saint-Fleuriste de Maliki, dans l'ordre chornologique: 2005, 2006 et 2007!

mercredi 13 février 2008

Pédé Marketing

Les gays sont la cible préférée des annonceurs. Une communauté toujours en à la recherche de ce qu’il se fait de mieux, sans enfants et donc avec plein de pouvoir d’achat, urbaine et branchée, bref je vous passe les détails, la tafiole c’est ce qu’il y a de mieux pour faire acheter de l’inutile.

D’ailleurs, le crédo « inutile donc indispensable » n’a jamais trouvé plus de sens que dans la communauté gay. Mais malheureusement on est loin de l’effet pacs, et de sa déferlante de publicité ouvertement homophile (on se souvient tous de la pub Bouygues Telecom et de son « pacs »).

Aujourd’hui on ne voit plus de pub rigolote sur les tafioles, et encore moins de pub sérieuses. Je ne parlerai pas de retour en arrière, mais presque. Deux garçons qui s’embrassent sur un panneau d’affichage ? Mais que c’est choquant pour les enfants qui vont passer devant et voir ça !

Je me rappelle d’une poufiasse sur un plateau télé qui avait dit « mais je veux pas que mes enfants voient des homos s’embrasser sur un panneau publicitaire, je veux pouvoir leur parler de ça quand je le voudrais, leur expliquer, je ne veux pas qu’ils se posent des questions trop tôt ! », ce à quoi l’animateur lui avait répondu « et pourquoi mes enfants devraient voir un homme et une femme s’embrasser ? Je devrais avoir le droit de choisir quand parler des hétérosexuels à mes enfants alors ! ». Outre le côté comique, cette réplique montre bien l’état d’esprit débile dans lequel se trouvent les gens qui sont encore gêné par l’homosexualité.

Prenons un exemple au hasard, dans mon entourage j’ai quelques amis qui ont des enfants (pas beaucoup, je vous l’accorde), et l’autre soir je discutais avec la mère d’un petit garçon qui aura bientôt 7 ans (elle souhaite conserver l’anonymat, ou pas, en fait elle est même pas au courant que je vais raconter une partie de sa vie ici).

Donc elle surprend son fils devant un émission culturelle du genre « Kiff ma mère » si je me souviens bien. Pour ceux qui connaissent pas, un ado (ou presque) a un rdv galant avec trois mères de jeunes filles potentiellement charmantes. Il choisit la fille qu’il emmène en rdv en ne se basant que sur les rdv avec les mères (et sans voir de photo des progénitures bien sûr). Bien sûr il y a une version gay.

Revenons donc à notre petit garçon de 7 ans, absorbé et concentré devant un gay en train de draguer la mère d’autres garçons gays, mon amie s’en amuse et lui demande « tu comprends ce qu’il se passe ? », il répondra oui et lui fera un résumé de l’épisode du jour, elle ne se démonte pas et lui demande « mais il n’y a rien de bizarre dans cet épisode selon toi ? Tout te parait normal ? », il répondra oui, tout simplement oui.

Un enfant ne peut pas être choqué parce qu’il connaît. Alors au lieu de vous demander comment préserver vos enfants de la vue d’une image choquante où des messiers font des bisous, parlez leur simplement, montrez leur, expliquez leur ! Parce que pour faire simple, il faut quand même savoir que dans la génération qui vient, un enfant sur dix sera homo ! Un sur dix ! Dans une classe de 30 élèves en primaire ça en fait donc 3…

Pour revenir à la pub, je trouve dommage donc que la mode soit passée, parce que ça faisait une magnifique vitrine, accessible à tous, et que quitte à vouloir pousser à la consommation, autant que ça serve des nobles causes comme la lutte contre l’homophobie et l’avancement dans l’égalité des droits. Non ?

Je suis particulièrement choqué par la pub D&G de cet hiver, dans la version longue, visible uniquement au cinéma, la fille et le garçon embrassent leur double, dans la version courte, visible partout ailleurs, on s’arrête sur la fille tenant son double dans ses bras. Pourquoi avoir fait ça ? En plus là il s’agit même plus d’homosexualité de fait, il s’agit de voir une fille et un garçon embrassant leur double, c’est quand même pas choquant ! Si ?

Je terminerai par ce petit montage vidéos de quelques pub rigolotes qui servent la cause !

mardi 12 février 2008

I'm fucking Matt Damon

Qui ne rêve pas d'hurler ceci sur tous les toits et plus si aff? C'est ce que fait Sarah Silverman en ce moment. Alors ne me demandez pas qui elle est, ce qu'elle fait dans la vie, ni pourquoi elle a pondu ce clip.

Tout ce que je sais c'est que j'aimerais moi aussi pouvoir hurler "I'm fucking Matt Damon", et que la vidéo est quand même drôlement drôle!

Enjoy ;)





Ps: Ben vi après l'article de cette nuit vous ne vous attendiez pas non plus à quelque chose de sérieux, construit, long et intéressant aujourd'hui! Si? Dommage...

Vivre ensemble

La politique n’est pas une science, c’est un art. Une science c’est exact, démontrable, vérifiable, ça permet de créer, de standardiser, d’expliquer. L’art est incompréhensible, il passe par le vécu, le ressenti, il est de l’ordre du malléable, il évolue, il est d’essence purement humaine.

La politique est à l’homme ce que la science est à la nature, une expression de sa nature. De sa volonté de vivre en groupe l’homme réfléchira à comment et non à pourquoi. J’aimerais mettre en garde ici contre celles et ceux qui veulent résumer la politique à une science. Tout n’est pas mesurable, tout n’est pas quantifiable. On n’est pas un homme politique parce qu’on a fait l’ENA ou parce qu’un Président de la République vous adoube. On est un homme politique parce qu’on croit en l’homme et parce qu’on veut le meilleur pour lui.

Plus que croire en l’homme, il faut le comprendre. Et cette compréhension ira au-delà de ce que le commun des mortels est capable de faire. Tout le monde ne peut pas gouverner. Décider pour les autres est certainement l’exercice le plus difficile qui soit. Une charge politique doit être vécue comme un fardeau dans le sens mystique du terme. On sert sans jamais se servir.

Où sont les penseurs ? Où sont nos philosophes ? Où sont nos visionnaires ? Comment en moins d’un siècle, en seulement 2 générations on a pu basculer dans l’horreur de la real politic. Que reste-t-il de Sartre, Foucault, Beauvoir, Veil, Badinter, de ces penseurs, de ces politiques qui ont eu le courage de regarder le monde tel qu’il devrait être et non pas tel qu’il est !

Je ne veux pas tomber dans le partisianisme de base. Il y a des torts à droite comme à gauche. Je ne veux pas jeter le discrédit sur la classe politique. Nous avons la chance de vivre dans une démocratie. Et aussi imparfaite soit-elle, elle fonctionne encore. Et jusqu’à preuve du contraire c’est donc le peuple qui est souverain. Il est le seul qui choisit sa destinée en désignant ses représentants. La classe politique n’est que l’image que le peuple se fait d’elle.

La République ce n’est pas un homme ou une équipe ni même une majorité, c’est le peuple. La République c’est la volonté que nous avons de vivre ensemble. Si vous cessez d’y croire, elle cesse d’exister. La fin de l’idéal républicain et démocratique c’est la fin de la liberté, de l’égalité et bien sûr de la fraternité. Ces mots ne veulent peut-être plus rien dire pour vous maintenant.

Tant de choses acquises pour lesquelles il ne nous semble plus bon de nous battre. Si vous avez le même âge que moi alors il est peut-être bon de rappeler que votre grand-mère n’avait pas le droit de vote à sa majorité, que votre grand-père s’est battu contre les SS, que votre mère n’avait pas le droit de prendre la pilule pendant son adolescence, que vous êtes né dans un monde où l’homosexualité était une maladie mentale, passible de peine d’emprisonnement au mieux, alors que vos enfants sont nés avec le pacs.

Trois générations, 60 ans, c’est rien à l’échelle de l’humanité, mais c’est presque une vie, et on peut encore faire avancer les choses, on peut encore changer le monde, il ne sera jamais figé. Quand bien même on déciderait de le figer, d’arrêter le temps, je vous renvoi à ce qu’il se passe dans des pays anachroniques tels l’Iran ou la Corée du Nord pour ne citer que ceux qui font consensus.

Bien choisir ses gouvernants c’est offrir un monde meilleur, à soit, à ses voisins et à ses enfants. Nos démocraties occidentales ne sont pas réductibles à nos frontières politiques. La France, l’Union Européenne, les Etats-Unis, et les autres grandes puissances ont vocation à influencer le monde. Je dirais même qu’elles ont le pouvoir, et donc le devoir de le façonner.

Entendons nous bien, je ne fais absolument pas l’apologie de la guerre de civilisation actuelle. J’en suis même très loin. La seule chose que j’aimerais imposer au monde, la seule chose que je pense être complètement universelle et salvatrice pour l’humanité, c’est la tolérance. Nos sociétés ont légiféré sur la tolérance, elles devraient maintenant appliquer ce qu’elles estiment comme un droit pour leurs concitoyens au reste du monde.

Êtes-vous prêt à revivre éternellement la même histoire ? Les guerres ne sont qu’un éternel recommencement, n’avons-nous rien appris tout au long de l’Histoire ? Il y a 70 ans un petit moustachu décidait de mettre en place une idéologie qui causera la mort de 6 millions d’être humains. Ils avaient le tort de ne pas être blond aux yeux bleus. Aujourd’hui, à l’heure de l’Internet et de la globalisation des hommes se font la guerre parce qu’ils ne se comprennent pas.

Religion, civilisation, culture, langue, c’est dans la diversité que nous nous construisons. La peur et l’incompréhension ne mènent qu’à l’affrontement qui se terminera au mieux par l’anéantissement de l’une des parties, au pire par l’anéantissement de tous.

Dans ma vie, j’ai assisté à beaucoup de choses devant mon poste de télévision ou en live, et autant j’ai pu voir le meilleur en chaque homme autant j’ai pu y voir le pire. J’aimerais bâtir un monde où mes enfants ne pourraient voir que le meilleur.

Parmi toutes les horreurs que j’aurais pu vous montrer pour illustrer mon propos, j’ai choisi celle-ci, parce qu’elle tient vraiment de l’erreur, elle aurait pu être évité, et on aurait pu éviter ce qui s’est passé depuis. Pour cela il aurait fallu des femmes et des hommes politiques qui comprennent le monde. La politique est un art, voilà ce que ça donne quand on en fait la science la plus froide et la plus déshumanisée qui soit :






lundi 11 février 2008

Le semaine de 4 jours

J'ai testé pour vous : la semaine de 4 jours...

Et oui je suis encore en RTT ! Je sais ça en devient indécent, mais que voulez vous, j'aime profiter de mes avantages ^^

Je vous raconterai donc mon week end demain, en attendant je vous laisse à vos occupations bien studieuses et/ou travailleuses.

Oh oui, insultez moi !

vendredi 8 février 2008

Comment ça marche ?

D’aucun dira que je suis un super bon coup au lit. Un truc de ouf, sans vouloir me vanter je peux le dire, je suis un Dieu du sexe. Et cette réputation n’est pas fraichement acquise. Non, dès mon plus jeune âge (mais non bande de tordus, j’ai pas commencé à 12 ans, juste 16, bref), donc depuis le début de ma vie sexuelle, et si on retranche les quelques mois d’apprentissage intensif, je suis une bête de sexe.

Etant rapidement conscient de mon don, je décide, très tôt, d’en faire profiter le plus grand nombre. Et malgré une vie sentimentale bien remplie, je prends sur moi de cocufier allègrement mes amoureux pour répandre la bonne fellation comme d’autres, jadis, répandaient la bonne parole. (oui je sais c’est un peu tiré par les cheveux, mais je n’ai pas trouvé mieux !)

Parce que oui, sachez-le, c’est pas parce qu’ils en ont une qu’ils savent mieux sucer que les filles ! Je dirais même que des fois ça en deviendrait comique tellement c’est mal fait. Je me souviendrais toute ma vie avec émotion de ce peeling du gland offert par un garçon consciencieux qui rentrait tellement ses lèvres dans sa bouche (pour ne pas laisser les dents sûrement) qu’il grattait le bout sensible de mon anatomie avec ses poils de barbes. Si, si, si, ça existe encore !

Oui, j’ai pris sur moi, et je leur ai appris à sucer, à lécher, à caresser, à s’ouvrir à de nouveau horizon (mon sexe en gros). Et j’ai fait d’eux des hommes, des vrais, bon certes la plupart finiront passifs, mais bon, je vais pas non plus me priver du plaisir d’un joli petit cul rebondi. Bref, l’un dans l’autre (ZE jeu de mot) je me suis retrouvé en quelques mois propulsé au rang de dépuceleur officiel.

Les mecs venaient me voir sur le net ou en boite, ma réputation m’ayant précédé, j’avais le droit à un « il parait que c’est avec toi qu’il faut que je fasse ça, si je veux que ça soit bien fait ». Tous n’étaient pas débutants, certains voulaient juste un peu de perfectionnement. Mon coté pédophile fut largement flatté pendant ces douces années, vous vous en doutez !

Mais l’âge venant, je n’ai plus ma tête de jeune premier, je ne fréquente plus les endroits à minots prépubéretaux, et puis j’aime m’amuser autrement au lit. Il est flatteur c’est vrai de se dire qu’on est le premier, et que, quoiqu’il arrive, il s’en souviendra toute sa vie. Mais je prends mon pied plus facilement avec des garçons débridés et avide de sexe qu’avec des vierges farouches où il me faut 2h de cours de langue pour arriver à passer un doigt dans l’antre infernale !

Et, du coup, mon dernier dépucelage remonte à loin. Si loin que j’ai eu du mal à m’en souvenir. Pourquoi est ce que j’ai pensé à ça ? Parce que ce week end je reçois un petit jeune de province. On se parle depuis quelques mois, il est gentil, mignon, majeur +2h, bref suis fan. Au milieu de rien, alors qu’on parle de sa venue dans l’antre de la luxure (chez moi quoi), il commence à me parler de son innocence.

Comme je suis un gentil garçon, je lui précise qu’on est pas obligé de passer sur la croix de st andré de suite, qu’on peut rester dans le classique mais torride « calin-levrette » (marque déposée). Mais il insiste de plus en plus sur son « innocence », et je fini par lui demander, hilare, s’il ne serait pas vierge !

La réponse fut moins drôle. Donc ce week end j’héberge un pitit jeune qui vient déposer sa pitite fleur sur mon lit (qui en a vu d’autre). Et je me retrouve tout con. Comment on fait ? Comment je faisais ? Qu’est ce que je dois dire ? Aaaaaaaaaaaaahhhhhhhh… Panique…

Mais j’ai une réputation à honorer (dont il ignore tout au passage), et je me dois de lui faire beaucoup, beaucoup, beaucoup de bien, histoire qu’il reparte de chez moi en rayant définitivement le mot « vagin » de son vocabulaire.

En fait suis une machine à fabriquer de la tafiole. De la tafiole frustrée certes, mais de la tafiole quand même. Pourquoi frustrée ? Parce qu’après l’acte voilà ce qu’on me sert au choix « c’était trop bon, tu es un dieu, je vais jamais m’en remettre » ou « on m’avait jamais fait ça, jamais j’avais pris mon pied comme ça, comment tu fais ? c’est génial, oh putain c’était bon ». Et dans les deux cas ils ne recroisent jamais de Dieu Gauthier dans leur vie. (ben non suis un modèle unique)

C’est triste, en fait je brise des vies. Mais je compense en leur donnant un maximum de plaisir !

Et sinon, des volontaires pour un petit cours ?

jeudi 7 février 2008

Smashing

Je suis sur les rotules ! Ce matin je suis royalement arrivé à 11h au bureau. Dieu merci il n’y avait pas mes chefs, mais bon, ça craint grave, non ?

Et pourquoi ai-je fait ma Belle au Bois Dormant ce matin ? Ben parce que je suis fatiguéééééééééééééééééé. Hum… En fait c’est un peu ma faute si je suis crevé, donc je ne peux même pas me plaindre !

Hier après mon rtt consacré exclusivement au ménage/repassage/lessive en tout genre. J’ai fait la popote pour une 7h48 fatless. Et je dois dire que c’est plutôt triste. La dernière fois qu’on a mangé ensemble c’était aumônière de pommes au reblochon, magret au pêches et poire belle hélène. Un truc bien qu’il est bon, non ? Er ça reste dan le lignée des bouffe 7h48èsques : du gras trop bon ! Avec un repas tu règles son problème à la faim dans le monde !

Hier donc elle se propose de passer me chercher à domicile avant de nous rendre à notre activité commune du soir (cf plus bas), et m’informe que je devrais la nourrir. Oui en plein régime carotte râpée au jus de citron on ne saute pas un repas sans risquer de tomber dans les pommes.

Mais comme elle est pas con, elle m’envoie le menu avant (oui moi quand j’invite à bouffer chez moi, c’est à la pizzeria d’en bas !). Donc menu :

Poulet au grill
Salade assaisonnée au vinaigre balsamique et jus de citron
Concombre

Dieu que c’est triste ! Mais triste !!!!!!!

Je lui explique que je ne sais pas cuisiner ce genre de chose, elle m’insulte, je m’exécute. Avant ça il faut aller faire els courses. Oui chez moi en stock ya des gateaux, et du gras, exclusivement. Et à ceux qui pensaient que je gardais des concombre au frais, aller vous faire foutre ! On arrive dans le supermarché (oui je l’ai attendu, je ne pouvais me résoudre à y aller tout seul). Et après avoir mis le feu à une poubelle (longue histoire sans intérêt), je me retrouve devant le rayon « légumes frais » (ah c’est donc ça ? je pensais que c’était un mythe, qu’on en voyait qu’à la tv !), à chercher les concombre. Force est de constaté que je ne sais même pas à quoi ça ressemble !

7h m’indique donc « la chose ». C’est mignon, et évocateur, surtout dans sa gaine de plastique. Je me vois déjà en train de lui retirer la capote… euh… la protection plastique et le découper avec amour… (au passage si je tombe un jour sur un mec monté comme ça, je pars en courant !)

Mais je dois faire une confession, enfin plusieurs : je n’avais jamais fait de sauce salade comme ça, et ben c’est bon, je n’avais jamais fait de poulet autrement que baignant dans une sauce hyper calorique, et ben c’est même très bon comme ça, et le sex-toy… euh… concombre ça peut même se manger (pas moi, j’aime vraiment pas, mais 7h oui !)

Bref, à mon corps défendant je dois avouer que j’ai bien mangé, que c’était bon, et que je me referais ça avec plaisir !

Damned, manquerais plus que j’ai une alimentation équilibrée !!!!!

Une fois qu’on a eu fini on était bien en retard à notre activité de groupe. Qu’était-elle ? Aller voir les Smashing Pumpkins en concert à Bercy ! Alors vous allez me dire « oui mais bon, bouh, leur album il est caca boudin ». Et je suis d’accord. Mais merde ça donne quand même envie d’aller voir de savoir qu’il sont là tout prés et que c’est sûrement la dernière fois.

Et puis j’étais persuadé qu’ils allaient mettre l’accent sur les vieux tubes pour bien nous faire plaisir. Et vous savez quoi ? J’avais tort… Seulement 4 vieux tubes : Tonight, Bullet with butterfly wings, Perfect et l’autre je sais plus. Et le reste ? 2h30 de concert en tout avec que leur dernier album. Je le trouvais nul en l’écoutant, enfin nul, disons pas top quoi, mais après 2h30 de concert je le trouve à chier, mais grave.

Bon pourtant ils se sont donné du mal hein, y avait au moins 20 guitares différentes sur scènes (quasi une par chanson), il nous a fait de l’acoustique et même un piano voix trop mimi. Ils ont envoyé du steack, ils ont su se clamer, bref le concert était techniquement et artistiquement bien. Il a parlé, rigolé, fait des jokes (celle sur Johnny Halliday était quand même un peu lourde). Mais bon, même si on se donne beaucoup de mal, quand on a de la merde à offrir, ça ne peut rester que de la merde.

Je suis méchant, parce que bon je les aime beaucoup. Mais quel est l’abruti qui leur a conseillé de faire ça pendant cette tournée, ils pouvaient pas nous ressortir ce qu’on aimait tant quand on était petit ?

Snifff

Allez, un petit coup de bullet et je vais manger.

mercredi 6 février 2008

Broken wings

Depuis quelques jours j’écoute en boucle les album de Clay Aiken. Vous ne connaissez pas ? Clay Aiken c’est un participant à American Idol, en 2003 je crois, et il a perdu en final, je crois aussi. Bref on s’en fout, ce qu’il faut retenir c’est qu’il a une voix qui me cloue sur place.

Physiquement c’est un peu la tortle locale, il s’est pointé à l’audition avec une dégaine qui a fait rire le jury, puis il a ouvert la bouche et la suite ben vous vous en doutez il a tout raflé. Comme quoi en France on a rien inventé.

C’est de la pop nianian comme j’aime, il na rien révolutionné, si ce n’est mes oreilles avec sa jolie voix ! Je vous mets quelques vidéos pour vous faire découvrir et je m’arrache. Oui pour info suis en rtt aujourd’hui, et comme je viens de me blesser à l’index en réparant ma porte de placard (mais genre je pense que je vais aller me faire amputer, il n’y a plus que cette solution, je souououououffre), ben j’ai vachement de mal à taper sur un putain de clavier !

(10 minutes pour taper ça sans trop de fautes, ça calme hein ? je sououououououffre !)


Première audition :




Performance pendant le jeu :




En 2006 en guest star avec un de ces fans qui le clone bien (qui doit encore en trembler je pense, très drôle), et au passage le castaldi local c’est quand il veut où il veut !




Son nouveau single (une reprise so queer)



mardi 5 février 2008

Argent et sexe

Voilà bien deux choses qui ne devraient pas aller ensemble si le monde était parfait. Mais voilà il ne l’est pas. Alors dans la droite lignée de ma panne d’inspiration, je me sers de ce que vous m’avez proposé dans les commentaires, et ce soir je vous parle de l’argent et de mes amants !

Je suis une putasse superficielle et snob. Je ne suis pas d’un milieu plus aisé que ça, mais pas plus pauvre que ça non plus. Je crois qu’on dit « classe moyenne » d’ailleurs en raison de ce coté médian de la chose. Bref, pas à plaindre ni à envier.

Mon rapport à l’argent à été pendant très longtemps très simple. Enfant et ado je n’avais pas vraiment les yeux plus gros que le ventre, de ce fait j’ai toujours était plus que suffisamment gâté, je voulais quelque chose, je l’avais, parce que du point de vue de mes parents j’étais suffisamment raisonnable pour qu’on n’ait pas besoin de me priver.

Si cette délicate attention fit de moi un enfant et un ado plutôt heureux (de ce coté là), ça s’est corsé quand j’ai grandi. Ben vi, on m’avait jamais dit « non » pour les dépenses de toute ma vie. La première fois ça m’a fait super bizarre. Et du coup, ben j’ai creusé des découverts indécents pour mener mon train de vie de diva.

Alors ça fait forcément de moi quelqu’un qui aime l’argent et le recherche dans ces relations ? Ben non, mais alors pas du tout. Pour ce qui est de mes amis, je m’en fou grave, du moment que ça ne pourri pas les relations, pire que les gens fauchés c’est surtout les radins que je fuis. Mais sinon je m’en fous !

Et dans mes amants ? Il est vrai que j’aimerai vraiment, mais alors vraiment tomber sur un mec péter de tune, qui m’offre plein de choses, et tout et tout. Limite un rentier ou une star, je deviens poule de luxe et je bosse plus.

Mais en fait non, moi je me ramasse toujours des mecs plus fauchés que moi. Le pompon étant atteint avec Baby Boy : fauché et sans papier ! Ça doit vouloir dire que je ne suis pas attentif à l’argent de mes partenaires ! Enfin de ceux dont je tombe amoureux en tout cas. Parce que sortir une paire de fois avec un bogosse qui me paie tout dans la soirée c’est intéressant quand même !

Et qu’en est il de la prostitution alors ? J4ai fait des plans plus glauques que vous ne pouvez l’imaginer. Des trucs à se faire vomir après tellement c’était froid, mécanique, sans rien, ni passion, ni désir, et je ne parle pas des sentiments dans ce cas là, ça serait faire insulte aux sentiments eux-mêmes !

Donc oui, franchement après le mec il me laisse un bifton sur l’oreiller, ça ne rajoute rien à l’horreur que c’est déjà ! Alors pourquoi je l’ai jamais fait ? Parce que je ne veux me sentir obliger de rien. Je ne me suis jamais forcé (ou si peu) pour coucher avec un mec, ce que j’ai fait avec ces mecs c’était mon choix, et je l’assume (plus ou moins). Je n’ai pas besoin d’argent à ce point, et à la rigueur, je préfèrerais le voler plutôt que de me faire payer pour une pipe !

Et dans la même logique, je n’ai jamais payer personne pour faire ça avec moi. Alors après on peut se dire que les resto, les verres, les doses, ça peut être de la prostitutions. Mais pour avoir fait les deux sens dans ces cas là, je peux vous dire que non, ce n’est pas pareil de se faire offrir un verre sachant qu’il vous drague, que de se retrouver avec un billet dans la main après la pipe du soir !

Par contre un jour je le ferais ! Les deux, oui je le ferais. Je me ferais payer une fortune pour passer la nuit avec un mec. Juste pour me dire « ce mec paye tout ça pour moi, et rien que moi ». Mais faut que je me dépêche, je vieillis, je serais bientôt plus coté à l’argus.

Et je le ferais en retour (ou avant, je sais pas), je me paierais un mec. Hors de prix, juste pour le fun. Juste pour me dire « je peux claquer une fortune pour avoir ce bogosse rien qu’à moi »

Les fortunes en questions ne sont pas si astronomiques que ça, dans le sens où je parle de truc dans les 5000€ la soirée. Mais c’est quand même plus classe que les « tu veux un câlin ? c’est 50 billets mon choux » qu’on entend rue St Denis le soir !

Et vous, combien seriez vous prêt à payer pour une nuit avec le Gauthier ? (sachant qu’à partir de 5 chiffres, je deviens passif si tel est votre souhait !)

lundi 4 février 2008

How to get dépouillé

Vous le savez, je ne suis pas un modèle de sainteté et de chasteté, mais c’est aussi pour ça que vous m’aimez… Donc c’est parti pour le résumé illustré de mon week end de folie (prononcez fol’ail c’est plus trendouille)

Vendredi après une grooooosse semaine, je me dis qu’il vaut mieux assurer la fête en commençant par rentrer chez soit, manger devant la tv, prendre une douche et se détendre. Je m’exécute, et je rejoins ma sensation venue de froid préférée (Lefroid pour ceux qui ne suivent pas) dans un appartement au milieu d’un 2e arrondissement décidemment de plus en plus mal famé (y a pas à dire mais ça craint grave ce coin quand même). On manque de mourir mille fois avant d’atteindre la zone des festivités, mais on y arrive.

Deux verres plus tard nous voilà à traverser Paris pour nous rendre dans un bar du 20e (ou 19e ? je sais plus) où il y a des amis et de l’électro. On boit, on rit, on s’amuse, on danse, bref on est jeune et on en profite. Notons tout de même l’apparition en guest star de la police en civile qui voulait acheter de la drogue, ahem, ya pas à dire, des fois j’ai de la chance (ils ont embarqué personnes, les pauvres).

On s’esquivent donc à la fermeture, en prenant bien soin d’inviter personne que l’on connaissait pas à nous suivre (on savait pour les flics, mais on les avait pas vu, manquerait plus qu’on les invite, cons comme on est on est capable hein !). Et on se pointe au Bataclan, soirée électro (Digitalism mon amour, merci Lefroid pour la place, tu assures grave chérrrrrrrrrrrrrrrrrrie), ça déboîte on est content avant même de rentrer !

Au passage, big up à moi pour la blague raciste dans le taxi (ben vi, mais j’avais oublié que le chauffeur était noir), no comment !

On fait le queue dehors, on fait la queue dedans, bref au bout de 40 minutes on fini par pouvoir aller danser. Les verres se commandent à la pelle (faut bien compenser le fait de ne plus pouvoir fumer). Comme on est des gens discret mais surtout discret, on se retrouve au milieu des gens en train d’écraser nos pilules de MD dans les verres (ya pas à dire, mais quand on a tous deux doigts dans nos verres on a l’air con).

Je vous passe le moment ou l’un de nous fait tourner le joint sur la piste de danse, c’est mémorable, mais dangereux (mais on devait être transparent, ou alors le service d’ordre est très approximatif). A 4h je dis au revoir et me dirige vers la sortie, un pote d’un pote me rattrape et me dit « toi tu n’as pas eu assez de champagne ce soir ». En fait il m’offrira à boire non stop jusqu’à la fermeture en me gratifiant d’un « de toute façon tant que tu auras une coupe pleine dans les mains, je sais que tu resteras ! »

En même temps il n’avait pas tort, moi et la volonté ça fait deux. On se casse donc à la fermeture, un pote nous propose de se finir en after chez lui. Il a du vin blanc et de l’électro. On s’étale comme des merdes, et devant notre incapacité à faire quoique ce soit, il décide de sortir la blanche pour nous booster.

Note pour moi-même : la c après 7h du matin quand on compte dormir c’est une idée à la con !

Après je perds un peu le fil, je sais juste que je me suis mis à parler, parler, parler, et encore parler (la blablablablatittude comme j’aime à dire). Genre t’as qu’une seule envie si t’es pas dans le même état que moi : m’assommer, arracher ma tête et vomir dans mon cou !

Je finirai dans un taxi, puis au dodo. Au passage j’aurai parlé 10 minutes avec un de mes voisins qui doit encore se demander pourquoi ça lui est tombé dessus (re-note machin chose : penser à déménager, et de nuit si possible *honte*), j’aurai pris ma porte de placard sur la tronche (trop de force mal maîtrisée à l’ouverture de la dite porte), et j’aurai écouté la musique à fond pendant 30 minutes en dansant comme un épileptique en pleine crise (je voulais me fatiguer, oui la drogue ça rend pas intelligent de toute façon).

Je sombre, coma jusqu’à 14h, 14h15 j’ai déjà tout rangé et nettoyer chez moi (des restes d’épilepsie je pense). Mais à 14h30 je vais commencer à décéder, gentiment mais sûrement. Des amis débarquent de province à 20h pour ZE big soirée (la veille étant une impro qui devait « ne pas trop durer »). Ils arrivent donc à 21h. 21h15 ils sont saouls, moi j’ai plus de mal.

On part de chez moi à 23h, persuadé que je suis sobre je râle dans mon coin. Quand je m’assoie dans le métro et que je suis persuadé qu’il roule alors que non, je comprends que je suis moi aussi bourré et je retrouve le sourire (comme quoi il en faut peu). On arrive dans une soirée pleine de pédé, on boit, on discute, on dit du mal et on s’arrache aux bains.

Soirée « Yes Sir », je vous explique ou c’est pas la peine ? Bon suis gentil, j’explique, la Yes Sir, c’est une soirée où ya des mecs de 30 ans (et plus), qui ont du poils sur le torse (et plus) et qui dansent torse nu (et plus) parce que c’est des mâles, des vrais, qui peuvent faire mal (et plus). Bref pas vraiment ma came à moi qui suis quand même un pédophile notoire. Mais bon mes amis y vont, ils aiment, et moi j’aime mes amis.

Je continuerai à boire comme un enculé, puis au milieu de ma piste de danse on me posera cette question « tu as pris quoi ? », ce à quoi je répondrais poliment « mais rien du tout voyons » mais quand mon interlocuteur (et ami) me dira « tu as vu ton sourire niais ? Ça c’est complètement chimique ! », je serai obligé de reconnaître que oui, la MD c’est chimique (et j’adore).

Bref, fin de soirée vers jenesaisplustropmaisilfaisaitpasjourquandmême, taxi et dodo. Je m’excuse d’ailleurs pour les ronflements et la place que j’ai pu prendre dans le lit (un ami dormait dans mon lit, un autre parterre). Le dimanche sera une longue journée jalonnée de « mais pourquoi j’ai fait ça ? Plus jamais je bois, plus jamais je me drogue, plus jamais je sors de chez moi ». Je resterai collé devant la tv et attendrai dignement la mort (qui ne s’est pas pointée comme vous pouvez le constater).

Voilà voilà voilà ! Oh non, rangez vos pierre, je ne suis pas fier de moi. Surtout que depuis cette nuit je me tape une sacrée descente quand même (genre « je suis une merde, je veux mourir, jamais j’ai été malheureux comme ça »). Bon en même temps l’avantage de l’âge c’est que maintenant je sais gérer les descente (je sais bien que dans le fond c’est chimique tout ça, donc il faut juste arrêter de penser, et ça je le fais super bien ! No comment).

Aujourd’hui c’est particulièrement difficile de me concentrer sur autre chose que « manger, boire, dormir », je suis encore en pleine régression, je pense atteindre le niveau de développement de la paramécie unicellulaire d’ici 18h. En attendant je retourne à mes dossier (me vautrer dedans pour dormir quoi). Et je vous promets de plus jamais recommencer, non plus jamais (sauf si…)