samedi 30 décembre 2006

Soirée testing

Vous vous souvenez sans doute des Testing de SOS Racisme. Je ne sais pas s’ils continuent à en faire, mais à la fin des années 90 on ne parlait que de ça. Pour ceux qui débarquent de Mars, je vais expliquer.

Vous prenez trois couples, un européen, un black et un beur. Vous présentez les trois couples à l’entrée de la même boite à quelques minutes d’intervalles, les trois sont habillés à peu près de la même façon bien sûr. Dans les boites bien tout le monde se fait refouler ou tout le monde rentre, mais dans certaines, les blancs rentrent et les autres non ! Voilà pour le principe.

Maintenant ma soirée d’hier : mon amie andorrane me propose d’aller boire un verre dans Toulouse pour me présenter son petit ami. Le petit ami en question est d’origine égyptienne, et il vit à Bruxelles. Il est venu passer le réveillon avec mon amie et il a emmené avec lui le fils de son patron. Ledit jeune homme, gentil comme tout, 18 ans à peine, a un look de racaille des T-ci, mais avec l’accent belge ! (ça fait drôle, moi j’ai eu envie de rire toute la soirée, bref…)

On est donc 5, un pédé toulousain, ma copine andorrane, son mec, l’ami de son mec et moi. On se pointe dans un premier bar gay « vous ok, mais les deux messieurs derrière ça ne va pas être possible » (traduction : les deux pédales et la pouffe ok, mais le reubeu et l’échappé du 9-3 non). Ouch !!! Donc on file dans un autre bar. Ambiance lounge, très sympa, on entre sans problème !

On décide d’aller dans ZE boite à pédé de Toulouse. On fait deux groupes de deux plus un groupe de un. Arrivé sur le parking en premier, je fais entrer le pédé et la racaille. Mon amie et son mec étaient encore en train de se garer. Je tape la bise au patron et je file pisser.

Comme je trouve que mes amis sont plutôt longs, je retourne à l’entrée voir ce qu’il se passe. Le couple belgo-espagnol venait de se faire refouler. Mon amie a fait un léger scandale (à l’espagnol quoi, elle a hurlé des insultes que la décence m’impose de taire ici…). On décide d’aller se coucher, ça tombe bien, je suis mort de la veille.

Après ça, le pédé et la racaille décident de retourner en boite (ils étaient sortis pour nous dire au revoir), et ils se font refouler aussi sec !

Donc moralité : tu peux entrer partout si t’es un pédé, et tu peux faire entrer des gens « louches » (je dis ça mais ils n’étaient absolument pas du tout louche hein !) si tu tape la bise au patron, autrement dit si tu es un pédé connu !

Perso ça me démoralise un peu qu’on en soit encore là, mais à côté de ça la veille j’étais dans une autre boite gay très connu du coin qui laisse rentré tout le monde ou presque. Et j’ai surpris cette conversation :

- Fais gaffe avec qui tu danses, c’est plein de tafioles ici !
- T’inquiète je lâche pas ma meuf, et si yen a un qui m’approche il va le sentir !

Je me suis senti obliger de répondre « Ouais fais gaffe, les tafioles c’est sournois, surtout si tu laisse tomber quelque chose ne te baisse pas pour le ramasser ou tu auras mal au cul ! ». Et je suis parti avant de lancer une bagarre générale !


Gauthier, la tafiole sournoise.

vendredi 29 décembre 2006

Question du soir

Hier je me suis pris une murgasse phénoménale… Et je ne suis pas super en forme du coup aujourd’hui ! Mais ça on s’en doute !

Ce soir, je mange chez les amis de mes parents. Leur fils aîné est mon plus vieil ami, enfin « ami » est un bien grand mot, puisqu’on ne se voit plus depuis l’adolescence, mais bon on se connaît depuis qu’on a 6 ans.

J’ai été amoureux de lui pendant toute mon adolescence, et c’est comme ça que j’ai compris que j’étais gay. Ça vous remue un Gauthier de penser à tous ces sentiments que j’ai eus pour lui…

Et lui il est au courant de rien. Mais quand je dis de rien, c’est qu’il ne sait même pas que je suis gay. Enfin disons que je ne lui ai jamais dit et que mes parents n’en ont jamais parlé avec les siens, vu que son papa qui m’aime beaucoup est également un homophobe invétéré (donc pour éviter des incidents diplomatiques mes parents préfèrent ne pas leur en parler).

Alors voilà, et si ce soir je le prenais entre 4 yeux et que je lui crachais le morceau ? Je lui balance tout, tout ce que je ne dis pas depuis que j’ai 6 ans. Après tout les conséquences ne me font pas peur, on ne se voit plus du tout, je vis à 800 km et je ne ressens plus rien pour lui depuis longtemps…

Ouais, mais j’ai pas les couilles pour faire ça, surtout sobre…

jeudi 28 décembre 2006

Vite fait...

Je m'occupe de mon filleul aujourd'hui. Ce soir je vais faire une orgie vodkaïque. Demain je décède calmement chez Mister Big avant de rentrer finir de mourir chez mes parents. Samedi je fais les courses pour le reveillon, et je trouve deux minutes pour vous raconter ma vie ;)

Est-ce que ça vous va ce programme? Tant mieux... Je comptais pas faire autrement de toute façon...

Bisous d'amour à vous tous!

Ps: j'ai un nouveau joujou, et je suis content!



mardi 26 décembre 2006

Gargantua ne connaît pas l’Afrique

Attention: article long!!!

Je suis depuis ce matin entré dans un nouveau monde. Il s’agit d’un monde où il n’y a pas de SDF, un monde où l’Afrique affamée n’apparaît même pas au JT, bref c’est le monde de ma grand-mère. Et comme nous sommes le 24 décembre, je vous laisse deviner ce que « manger » veut dire par ici.

Mes grands-parents vivent dans le Cantal, chouette région de France où il n’y a strictement rien à foutre. J’y vais deux fois par an : quelques jours en été, histoire de faire des économies de clim (ici quand il fait chaud il fait 25°C !), et à Noël, histoire de faire des économies de bouffe (je remange qu’en février voire mars !).

Et cette année ne déroge pas à la règle. Sachant que j’ai passé la journée de vendredi à vomir, je pesais samedi matin 80,3kg. Comme c’est de la triche on va se baser sur le poids de dimanche matin (après deux vrais repas dans la journée de samedi donc, et des repas chez ma mère, donc des repas comptent double), j’en étais à 82,1kg, ce qui ressemble plus à mon poids « normal ».

Mon poids de forme est 80kg (à supposer que ça veuille dire quelque chose) et qu’avant d’arrêter de fumer j’en étais à 86 de kilos. Oui j’ai tellement flippé de prendre encore plus de poids que j’en ai maigri, ne cherchez pas à comprendre…

Dimanche 24 décembre, il en est où le gros ? Il est 17h20, j’ai avalé des madeleines faites maison (par maman) ce matin, puis encore pendant le trajet en voiture, puis une poule au pot à midi (faite par mamie cette fois), avec de la charcuterie bien sûr et une île flottante en dessert (chez moi on appelle ça une « crème aux œufs » mais personne ne parle comme ça en dehors de l’auvergne). Bref avant le repas du réveillon de ce soir, mais après le nougat de 16h, j’en suis à 84,2kg !

Alors ok, j’ai dit « un kilo par jour », mais là j’en suis déjà à 2 en un demi jour !!!!! AU SECOURS !!!!

La suite demain ;)


Jour de Noël, 12h05, repas de la mort qui tue H – 20 min :

Je n’ai pas eu le courage de passer sur la balance hier soir. Dans ma famille (depuis que tous les enfants ont plus de 12 ans), on s’offre les cadeaux pendant le repas de réveillon. Donc en général à 20h au moment des gaufres. Oui chez moi le réveillon c’est saumon et gaufre (on mélange pas hein, le saumon sur les blinis et les gaufres sous le nutella). Bref encore de quoi finir obèse, mais bon, on s’habitue.

Au passage j’ai eu des cadeaux sympa, merci la famille !!!!

Ce matin, après le petit dej’ (zet le croissant 400% pur beurre de chez nous), je monte sur la balance : 82,8kg. Mouais, je fais presque illusion. En imaginant que je ne mange qu’une soupe aujourd’hui et que je marche une heure, tout ira bien. Mais malheureusement pour moi je vais devoir (et je dis ça parce que c’est un supplice bien sûr) ingurgiter du foie gras, des escargots, des ris de veaux, de la truffade, des fraises, des cornets chantilly, le tout arrosé d’un vin âgé de 17 ans (hmm mes préférés, j’adore quand ils sont pas majeur !!!! Ah pardon, je m’égare, on parle du vin…).

Je refais un point de sit après le repas, allez, courage !!!!!


Jour de noël, 14h38, repas de la mort qui tue H + 10 min :

Ça fait donc 10 minutes que je suis sorti de table. J’ai esquivé le dessert, les cornets chantilly ça sera pour une autre fois (en fait il n’y avait pas de fraises). Je viens de me peser après avoir ingurgité de quoi nourrir l’Afrique subsaharienne pendant 6 mois (en Kcal et en euros). Verdict : 85 kg !!!!

J’ai envie de faire une sieste, mais je me dis que c’est pas une bonne idée, je vais emmagasiner tout ce gras. Alors il faut que j’aille marcher. Plus vite dit que fait, sachant que pour monter les deux étages qui me séparaient de mon iBook il m’a fallu implorer le Dieu hélitreuillage pendant 10 minutes !!!!!

Bon je sais pas ce que je vais faire, mais ce qui est sûr c’est que je ne mange plus… au moins jusqu’au prochain repas ;)


Jour de Noël, 19h26, réflexion post-flubbique :

Je viens de regarder Flubber avec toute ma famille. Et oui, même si le plus petit des petits-enfants a 21 ans, dans ma famille, on regarde les dessins animés de Noël (en plus le susnommé petit-fils étant absent au moment des faits, le plus jeune c’est moi !). Et en guise de dessin animé cette année, on a eu droit à Flubber, je l’avais jamais vu, mais c’est relativement drôle. Un membre de ma famille a failli se pisser de rire dessus, devinez qui cela peut-il bien être ! Ma mère, bien sûr…

(Penser à chercher la preuve de mon adoption)

Juste avant d’avoir reposé nos neurones, nous nous sommes dégourdi les jambes dans le village. Bon il n’y avait personne, il faisait froid, c’est sans intérêt donc je passe. Mais je dois quand même raconter ZE truc qui tue. Dans les rues de cette magnifique bourgade de 2000 habitants encastrée dans un cratère de volcan, la mairie (UMP, sisisisi c’est important de le préciser !), diffuse des chants de Noël ! Et pas n’importe quels chants, non non des chants de Noël américains !

Donc me voilà dans mon volcan d’Auvergne en train de me promener tranquillement au bras de ma grand-mère de 80 ans, sur fond de « Jingles bells » à la sauce texane !!!!! NON MAIS ON CROIT RÊVER !!!!!!!!

Oui madame, je suis indigné, parfaitement IN-DI-GNÉ !


Mardi 26 décembre 2006 :

Je suis dans la voiture qui me ramène à la (presque) civilisation (comprenez Toulouse). Ce matin la balance a affiché 83,6kg au reveil. Depuis j’ai avalé un filet mignon-haricots-verts-sauce-escargot et le reste d’île flottante. Bref, c’est pas gagné pour rentrer dans mon falzard du 31 !!!!!

On vient de passer voir la « résidence secondaire » (comprenez la ruine héritée de mes grands parents paternel), et on a donc rendu visite à la voisine qui s’occupe du palais en l’absence de mes bourgeois de parents. Elle me demande comment ça se passe à Paris, extrait :

- Mais tu vis en dehors de Paris toi !
- Non, je suis à Bastille.
- Ah, c’est sympa, je connais bien !!!!
- Et puis c’est le quartier des auvergnats ! Il reste quelques épiceries et restaurants d’ailleurs.
- Oui, mais à Nation il y a un arabe qui fait un couscous génial. D’ailleurs ça s’appelle « Cantal », mais fais gaffe, c’est un arabe. Alors c’est simple, quand t’es sur la place, tu as les colonnes et c’est là, à côté d’un grand magasin, tu vois tu te mets là et t’es en face ! (Imaginez la scéne avec la grand-mère qui tourne trois fois sur elle-même dans son salon en tendant les bras dans toutes les directions).
- Oui, c’est très clair…

Ma mère explose de rire de la façon la plus discrète qui soit (donc pas du tout discrète, ma mère ne sait pas être discrète !). Moi j’ai tenté de garder une certaine contenance, afin de ne pas laisser paraître mon désarroi. Il faut quand même que je creuse cette info, un resto « Cantal » où un arabe fait du couscous ???? Suis sceptique !

Voilà, c’est avec cette anecdote que s’achève mon épique voyage de Noël dans ma famille. Enfin je ferais presque catholique pratiquant en affirmant ça, après tout, je suis encore à 200 km du domicile parental… Il peut s’en passer des choses !!!!

Encore Joyeux Noël à vous tous, et plus particulièrement aux Somaliens et aux Erythréens qui ne sont pas près de bouffer à leur faim avec cette « guerre de fin d’année médiatique ».

dimanche 24 décembre 2006

Joyeux Noël!


Je pars passer Noël avec ma famille dans le Cantal. Je serais donc hors ligne jusqu'à mardi. Je vous souhaite à toutes z'et tous de passer un merveilleux Noël avec des cadeaux, de la bouffe et surtout de l'amour!!!!!

Baby boy I miss you so much...

samedi 23 décembre 2006

GHB ?

Je suis chez mes parents depuis mercredi soir. Je peux pas dire que j’avais besoin de vacances au sens où tout le monde l’entend, puisque ça fait 2 mois que je bosse plus… Mais bon ça me fait du bien, et j’en avais besoin !

J’ai revu ma famille et mes amis, ça fait plaisir. Et surtout j’ai revu mon adoooooooooooorable filleul, mais ça je vous raconterai plus tard ;)

Donc que fait une bande d’alcoolique heureuse de se retrouver à peu prés au complet ? Elle boit ! Enfin non pas vraiment. Parce que y en a dans le lot qui ont des activités diurnes rémunérées qui requièrent leur sobre présence ! Donc la biture c’est prévu pour le jeudi 28 décembre. Et jeudi 21 décembre, nous devions juste sortir manger après avoir pris un apéritif-échange-de-cadeaux chez Mister Big.

On s’offre donc nos cadeaux débiles, on rit, on boit une ou deux vodka, on rit, et on file au resto. Ah oui, stop, avant que j’oublie : j’ai offert à Mister Big un téléphone fixe (filaire) rose avec de la foufoune rose partout. Ça me fait hurler de rire… Et je vous emmerde ! Et qu’est ce que m’a offert Mister Big à Noël ??? Le même téléphone rose filaire… On a rit pendant une demi heure devant cette manifestation de notre amitié (trop ?) fusionnelle !

Et nous voilà au resto. Le concept est sympa : on bouffe sans couverts, tu mets tes doigts dans le plat et tu picores, d’où le nom du truc « le picotin » !!!! Bref concept salissant, mais sympa. En plus on a le droit à un magniiiiiiifique bavoir vichy, le rêve…

Nous on mange, on boit, on rit, bref c’est super sympa !!!! Et puis en fait on boit beaucoup, voire un peu trop. Moralité Emma propose au serveur (terriblement sexy) de lui faire une rapide fellation sous le comptoir. Et il a pas dit non le cochon !!!!

Je vous raconterais bien cette soirée mémorable dans le détail, mais je ne m’en souviens pas. Je me suis réveillé chez mes parents à 11h30. Pas bien, mal au ventre, mal à la tête (et quand je dis mal à la tête, il faut savoir que j’ai cherché partout mon kit de trépanation), je vomis mon Dafalgan, deux fois, c’est pas comme ça que je vais soigner mon mal de tête.

Mon père se fout de me gueule devant mon état pitoyable, jusqu’à ce qu’il se rende compte que je suis rentré en voiture :

- T’es rentré bourré !
- Je suppose…
- Comment ça « tu supposes » ?
- Ben… J’ai aucun souvenir de la soirée…

Mais quand je dis aucun, c’est que je me souviens avoir bouffé, avoir payé, avoir pris un digo, et là : ZE blackout complet. Mister Big et Océane m’ont raconté une partie, mon frère le reste (je l’ai croisé en rentrant, il n’était pas au resto), et puis mon Baby Boy m’a raconté la fin (une merveilleuse déclaration à 4 heures du mat’). Bref j’ai eu l’impression qu’on me racontait la vie de quelqu’un d’autre.

J’ai déjà eu des trous noirs, mais au bout d’un moment, quand on me raconte de surcroît, ça me revient, mais là, rien de rien. Et à l’heure où j’écris (2h du mat le lendemain), ce n’est toujours pas revenu !

J’ai donc vomi jusqu’à 16h à peu près, et j’ai fini par pouvoir garder ce que j’avalais, j’ai donc colmaté avec quelque chose que je sais être le meilleur des remèdes : un litre de fromage blanc (oui chacun sa méthode !).

Mon téléphone sonne, c’est une amie d’Emma qui m’appelle avec le portable d’Emma : première réaction « elle est morte ». En fait, pas tout à fait :

- Bonjour Gauthier, je suis l’amie d’Emma, tu étais avec elle hier soir, non ?
- Oui, mais pourquoi tu m’appelles avec son tel, elle va bien ?
- Non, et c’est pour ça que je t’appelle (aïe aïe aïe). Vous vous êtes quitté à quelle heure ? Non parce qu’elle vient de se réveiller et elle a le visage tuméfié, en sang, c’est elephant man, j’aimerais savoir comment elle s’est fait ça, elle n’en a pas souvenir…
- Mais je ne me souviens pas l’avoir battue !

Oui c’est très con comme remarque, mais c’est tout ce que j’ai trouvé. Alors en fait, et pour ce qu’on a pu reconstituer, Emma est rentrée en voiture contre l’avis de Mister Big, moi j’étais là, mais apparemment je m’en foutais. Et une foi arrivée chez elle, elle est tombée dans le parking, la gueule a râpé le bitume, et elle est allé se coucher comme ça, sans se regarder dans une glace.

Vous la verriez la pauvre, elle aura de la chance si elle n’a pas de marques ! Elle a vomi comme moi et a aussi été très malade. On en est venu à l’explication suivante : si tout le monde a bu à peu près la même chose, et qu’il y a qu’Emma et moi dans cet état, c’est qu’on a bu autre chose. Et il se trouve qu’on est les deux seuls à avoir pris le fameux digestif de la mort qui tue. Un truc que le serveur gardait dans une bouteille de perrier. On ne sait pas ce que c’est, mais c’est pas un truc de tafioles !

Bref, voilà, je me demande donc si ce gentil monsieur n’a pas mis, par inadvertance j’en suis sûr, du ghb ou assimilé dans sa gnole. Parce que j’en ai pris des cuites, mais des comme ça alors que j’ai bu trois malheureux verres de vin à table, jamais !!!!

Et c’est quoi le mieux ? Dans 15 jours, je fais pipi dans un bocal pour que la Marine Nationale puisse vérifier que je ne me drogue pas ! Je suis pas dans la merde…

Allez courage Gauthier, c’est que le début des vacances !

mercredi 20 décembre 2006

Vacances

Aujourd'hui, je rentre dans ma famille pour deux semaines d'orgies de fin d'année... Je vous souhaite donc à toutes z'et tous de passer de bonnes vacances.

Et moi je vais prier pour qu'Air France ne me gache pas ma journée!!!!

Pour le fun voilà une petite vidéo, il s'agit d'un projet (un peu con quand même) artistique. Le monsieur se fait photographier tous les jours depuis 1998, et il compte le faire jusqu'à la fin de sa vie. Alors seulement le projet sera achevé et aura de la "valeur", d'après lui! Cette vidéo propose de voir ces 8 premières années en accéléré...

Enjoy ;)

mardi 19 décembre 2006

P!nk

Ce soir je vais voir P!nk en concert!!!! Et je suis content... Alors au départ il s'agit du cadeau d'anniversaire de Mister Big. Et puis elle a annuler le concert du 16 octobre à Bercy, alors le pauvre Mister Big il peut pas reporter ses vacances lui!

Alors 7h48 s'est gentiment proposée de m'accompagner. Donc ce soir on sera deux pintades roses, dans les premiers rangs, à hurler comme des putes!!!!!

Youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

J'vous mets une vidéo pour vous montrer ce que vous ne verrez pas!

lundi 18 décembre 2006

Ma journée merdique

Ce matin, j’avais rendez-vous à 11h pour soutenir mon rapport de stage. Je dirais même plus pour « enfin » soutenir… Oui, ça mérite un petit flash-back.

J’ai rendu mon rapport de stage le 27 octobre. Au départ je devais le rendre le 10, mais j’ai obtenu un délai de la part du directeur du master. Et non, ce n’était pas pour mes beaux yeux, mais juste parce que je finissais mon stage le 30 septembre, et j’estimais que ça serait vraiment trop juste de faire ça en 10 jours. Le directeur m’a gracieusement autorisé à rendre ma copie le 30 octobre au plus tard.

Vous noterez que je me suis exécuté dans les délais, et même en avance ! Il est inutile de dire que je loupe ainsi le jour de soutenance commun à tous les étudiants (le 20 octobre). Mais étant naturellement confiant en l’être humain, je ne m’inquiète pas outre mesure.

Je rappelle vers le 10 novembre pour demander quand je soutiens. On m’informe qu’on ne sait pas (le « on » étant le secrétaire, mon nouveau futur meilleur ami, mais je ne le soupçonnais pas à ce moment-là). Je rappelle la semaine suivante, même réponse. Puis encore la semaine suivante, encore même réponse. Là je précise que je suis en recherche active d’emploi, et que la mention « diplôme en cours d’obtention » sur mon CV commence à faire tâche…

On me propose le 1er décembre. Je râle, mais ai-je le choix ? La veille, j’appelle pour confirmer (comme demandé par le secrétaire), et là j’ai le droit à un merveilleux « oui, mais non, rappelez-moi la semaine prochaine, je verrais si j’ai quelqu’un ».

J’explose…

Il m’informe qu’en fait si ça pose un problème c’est parce que le directeur du master a décidé de me faire soutenir :

- Je ne vois pas où est le problème, lui ou un autre je m’en fous moi !
- Oui mais il tient à le faire lui-même, et il n’est pas disponible en ce moment…
- Ben alors demandez à quelqu’un d’autre !
- Il a expressément précisé qu’il voulait s’occuper personnellement de vous. Je ne peux rien faire…
- …

Donc vu que mÔssieur le directeur a donné un ordre, ces abrutis l’écoutent et s’écrasent… Et moi ? Je poireaute…

Enfin, à force de ténacité, on me propose la date du 18 décembre (aujourd’hui). Pour la petite info c’était vendredi dernier ça. Donc trois jours avant ! Heureusement que j’ai rien à préparer…

Bref, je me pointe avec un quart d’heure d’avance (et quand on me connaît, on sait que c’est un miracle). Et j’attends... j’attends… j’attends… 1h30 plus tard, le directeur arrive et me dit « je suis désolé, on était en train de choisir les sujets des prochains partiels, on y va ? ».

MAIS JE M’EN FOUS MOI DE TES SUJETS DE PARTIELS À LA CON !!!!!!!

Il me fait entrer dans son bureau. Et là je dois dire que je suis resté sur le cul, extrait de conversation :

- Bon ok, dans votre rapport tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, mais bon, maintenant qu’on est entre nous, dites-moi ce qui cloche dans votre stage !
- Mais, rien… Ce n’est pas édulcoré, c’est la vérité !
- Ils disent tous ça… Allez vous aller bien trouver quelque chose !
- Non !
(…)
- Ok, bon et alors parlez-moi de ce que vous avez fait mais qui n’est pas là-dedans…
- Je ne peux pas vous en dire bien plus, tout le reste est classé confidentiel défense !
- Oui mais on est entre nous, ils me disent tous ça ! Mais quand même vous pouvez bien me raconter quelque chose !!!!!
- Non, à moins que vous soyez habilité, je ne vous dirais rien…

Il a semblé déçu, mais il s’en remettra… Je suis sûr que des étudiants craquent et racontent des trucs interdits, c’est dégueulasse de foutre la pression comme ça ! Mais maintenant je sais pourquoi il voulait que je passe avec lui.

Ça a duré 15 minutes (pour 1h30 d’attente !) et, à la fin, il m’a dit « allez, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous mettre une note dégueulasse ! ».

Du coup, je m’inquiète…

J'ai pas tenu longtemps...

J'ai honte, oui j'ai très honte lecteur... Je me la joue complétement Drama Queen... Je fais mes adieux, et je tiens une semaine... Vas-y jette moi des pierres, je le mérite...

Honte!!!!

Donc voilà le premier billet de mon nouveau blog. Il ne sera pas plus long que ça. Je vais juste te dire que j'ai fait un peu de ménage dans ma vie, et je vais continuer à te la raconter ici.

Merci d'être là!

jeudi 7 décembre 2006

I don’t deserve you…

3 décembre 2006, 1h58:

My love,

It’s quite late now, and I just got from work... So I'm a little tired and have to go to bed... I think you must be sleeping or away from the computer now....

So... I will just leave you some message for when you wake up, or when you come to your computer ...

I just read your e mail and I dont know what were the circumstances when you wrote me ... I dont know how serious you were, (maybe you were drunk, maybe you don't know how strong this word is in english, or maybe you know exactly what you said)

Whatever the case is ...

I think you are very concious about the reciprocity. Love is such a powerful word, that I never know when or how to use it...

If love is think about a person day and night (non-stop), if love is feel intimacy with a person that you know for a short time, but you feel that this person is already part of your life, and if love is wish the best for a person even when it means your suffering (like when you were about to leave to asia) ... Well , than it’s obvious that I love you.

And this makes me feel so vulnerable, and sometimes even ridiculous... But it’s true. Every single time you call me "baby boy" "my candy" "my love" I just forget what my name is !

And about fear ...

I think I'm just as afraid as you are. I'm not afraid of going to Paris... Although my french is shit, I dont have a lot of money, I have to find a job and etc etc, changes in my life dont scare me much ...

But, what I feel for you is at the same time wonderful and terrifying. Wonderful because every message, e mail or call I receive from you makes me go to a place distant from reality... It’s almost like stop thinking. Terrifying , because I really don’t know what the future will be like...

I'm afraid to suffer if our relationship doesn’t work for any reason. To be very honest, I think I arrived in a point of no return. If anything bad happens, suffering will be inevitable.

Of course it will not be the first and not the last time it will happen in my life, but still, I know myself well enough to know how I will feel if I lose you. And thats exactly what makes me afraid of being in love with you .

Anyway, what I'm doing right now is being very sincere and honest with you about my feelings (and it’s not an easy thing to do, because, sometimes, I don’t even know what I feel). For some reason I don’t feel ashamed of telling you that, but I just hope it doesn’t scare you even more.

My love, I have to go now, but I will call you tomorrow after work. I need and I want to listen to your voice.

PS: I just can’t stop reading the e mail you sent me ... And a billion of things run inside my mint at the speed of light !


Lots of kisses my "gostosinho"


Voilà ce que baby boy a laissé sur mon msn pendant que je me poudrais le nez dans le 9-3 avec des gens tout aussi détruits que moi… Pourquoi un tel texte ? Parce que la veille, dans toute ma splendeur éthylique je lui ai envoyé ceci :

2 décembre 2006, 5h42:

I love you, and i'm afraid to be in love with you.


Et pour en rajouter une couche, j’ai lu ce texte en rentrant à 6 ou 7h du mat’, completement détruit et déphasé, et non seulement je n’avais pas compris ce qu’il me disait, mais en plus j’avais oublié que je pouvais le relire (vive l’historique msn). Donc le dimanche soir, quand il m’a demandé ce qu’il en était, j’ai juste royalement répondu:

Please, forgive it, I was Drunk! And about your day?


Je demande instamment à être immolé sur place…

Pour ceux qui se posent la question : oui je pense que je tombe amoureux, mais qu’est ce que l’amour quand on ne vit pas ensemble et qu’on ne s’est pas vu depuis plus d’un mois et demi ? Sûrement quelque chose de beau, mais certainement pas quelque chose de stable… Quoiqu’il en soit j’ai merveilleusement merdé : ce garçon ne mérite pas un alcoolique amnésique instable et impulsif !

So my baby boy, I want to say : this message is the most beautiful I never receive, in my all life ! Thanks my dear and please, forgive me…

mardi 5 décembre 2006

Réflexions brutes

Aujourd’hui ça va être animal, à tendance primaire. Donc : un fait, une réaction, une tentative d’analyse, et si vous êtes sage, une projection et un suivi de l’affaire, ok ? C’est parti mon kiki !!!!!


Fait numéro 1 :
J’ai appelé Océane à 5h du matin samedi dernier. Elle n’a pas répondu !

Réaction au fait numéro 1 :
Je l’ai copieusement insultée en assénant des trucs du style « mais qu’est-ce que tu peux avoir à foutre d’autre que de me répondre à 5h du mat’ ? Et en plus tu m’envoies sur le répondeur ! Non mais franchement dis-le si tu veux plus me parler… Je t’aime plus… SALOOOOOOOOPE !!!!!! ».

Analyse de la réaction au fait numéro 1 :
L’alcool fait des ravages… Surtout chez ma personne… De plus Océane m’aime vraiment beaucoup, puisqu’elle en rit encore (La prostipute ! C’est pas gentil de se moquer des alcooliques ! Non mais…)

Projection suite à l’analyse de la réaction au fait numéro 1 :
J’arrête l’alcool !

Suivi de la projection suite à l’analyse de la réaction au fait numéro 1 :
Comme Océane m’a raconté cette histoire juste ce matin, le fait d’avoir pris une cuite anthologique le samedi soir ne peut pas relever d’une transgression de ladite affirmation précédente ! En revanche celle que je prendrais jeudi soir, oui ;)


Fait numéro 2 :
Je n’ai toujours pas soutenu mon rapport de stage, je ne suis donc pas encore officiellement diplômé.

Réaction au fait numéro 2 :
J’appelle la fac tous les jours pour demander quand je soutiens. Et tous les jours on me dit « rappelez-moi demain, je pourrais vous répondre ! ».

Analyse de la réaction au fait numéro 2 :
Ils se foutent de moi !

Projection suite à l’analyse de la réaction au fait numéro 2 :
Je réactive mes réseaux terroristes ! J’attends vos idées… Et laissez tomber le harcèlement téléphonique, il y est complètement insensible !

Suivi de la projection suite à l’analyse de la réaction au fait numéro 2 :
Ben rien encore…


Fait numéro 3 :
Je vais faire les courses pour l’anniversaire de Lucie avec Nina ce matin. J’ai touché mes allocs (ouais maintenant que je suis pauvre, le 5 du mois je suis un homme heureux !), et ça ne couvre pas mon découvert ! (Sachant que j’ai encore 450€ de prélèvement et de paiements différés qui vont me tomber dessus dans les trois jours à venir !)

Réaction au fait numéro 3 :
J’achète un livre tout rose pour moi : le Gay Vinci Code. (Si si, y a une logique !)

Analyse de la réaction au fait numéro 3 :
J’ai vraiment rien d’autre à foutre en ce moment que de dépenser de l’argent que je n’ai pas ! À moins que ça soit parce que j’aime trop le rose, ou que je sois frappé de la malédiction du « tu ne peux pas entrer à la FNAC sans acheter quelque chose ! »

J’hésite…

Projection suite à l’analyse de la réaction au fait numéro 3 :
J’ai lu le bouquin d’une traite, je me suis régalé, et j’emmerde le reste du monde ! De toute façon ce bouquin est indispensable à tout bon pédé ou ami des pédés qui se respecte… Donc je vous demande de le lire, interro surprise la semaine prochaine !

Suivi de la projection suite à l’analyse de la réaction au fait numéro 3 :
Du coup j’ai pas grignoté de l’après midi, mais j’ai pas pensé à fêter ses 79 ans à ma grand-mère (à moins que ça soit ces 78 ans ? Arf, je sais plus…. Bof de toute façon à cet age-là, on compte par dizaine uniquement !)