mardi 31 octobre 2006

Une décision

Je sais que vous n’aimez pas des masses quand je parle d’autre chose que de sexe, mais après tout je suis chez moi et je fais ce que je veux, non ?

Avant de continuer, si vous voulez un instantané de mon week-end, allez sur le site de 7h48, elle en parle très bien, je n’ai rien à redire.


Maintenant je vais vous parler de quelque chose qui me turlupine depuis quelques mois déjà : la présidentielle 2007. C’est une ambiance de fin de règne qui prend la France en ce moment, on vit le moment de façon euphorique, tout semble possible, le vieux lion est à terre et rien ne semble pouvoir le relever. Alors voilà, la course à la succession est ouverte, qui de la droite ou de la gauche ? Mais la vraie question en fait est qui de Sarko, du Brushing, de Ségo ou du Nazi va créer la surprise et l’emporter ? Qui va poser ces jolies fesses pour cinq années à l’Elysée ?

Ça ne vous tracasse pas un peu vous ? Moi je vote depuis maintenant sept ans. Sept années où j’ai toujours voté en mon âme et conscience, sept années où je savais que je faisais le bon choix, pour moi, mais aussi pour ma ville, ma région, mon département, l’Europe ou la France. Sept années où tout était clair : « de toute façon je ne vois pas pourquoi je me prends la tête, dans le fond ça ne va rien changer ! ». Excepté les deux dernières fois : les présidentielles de 2002 (j’ai voté Chirac, j’ai voté Chirac, j’ai voté Chirac, et pour ça je finirais en enfer, mais bon avais-je le choix ?), là il est évident que ça aurait pu tout changer si l’autre débile avait emporté la course ! Et puis pour la constitution européenne, que je pleure depuis son rejet par une populace gauchiste et manipulée… Mais bon je ne vais pas m’emporter en vous disant que tous ces cons ont fait les choux gras de l’extrême droite et ont participé à paralyser un peu plus les relations internationales, non je ne vous dirais pas ça, on s’en fout !

Alors nous voilà reparti pour un tour (ou plutôt deux), mais cette fois les choses peuvent changer. Les hommes (et femmes) politiques ont compris que la masse était vraiment malléable à corvée, et ils savent s’en servir (ils sortent tous de l’ENA et il y a des cours intitulés « comment manipuler les pauvres abrutis de français », j’exagère à peine… Vous avez déjà suivi des cours de marketing politique ? Moi oui, et sachez-le : vous êtes cons, c’est là-dessus que se base toute la réflexion !). Donc nous voilà en train d’assister à un combat des chefs avec en sous-titre « on fait ça pour vous ! ». Ouais, la belle jambe ! N’empêche moi je suis toujours au chômage avec un bac+5 connard !

Mais je ravale mes angoisses et surtout mes revendications, pour penser à l’avenir du pays, de l’Europe, et du monde en général, qu’est ce que je veux pour demain ? J’ai une idée assez précise de ce que devrait être la vie politique, de ce que devrait être les institutions, de ce que devrait être l’Europe, et de ce que devrait (ne pas) être les Etats-Unis. A partir de ce constat, j’ai feuilleté les programmes de chacun, et après avoir bien rit, bien vomi et surtout bien pleuré, je suis arrivé à un constat amère : putain personne me fait bander !

Alors quoi ? Je prends le « moins-pire » ? C’est ce que j’ai fait au début, oui je me suis assis et j’ai assisté au combat des chefs, en me disant « quand il n’en restera que deux je choisirais ». Et puis je me suis réveillé.

J’ai abandonné l’Histoire pour la Science Politique pour la raison suivante : je ne veux plus assister impuissant au déroulement passé du monde, je veux participer, à ma petite échelle, au devenir du monde ! Ambitieux isn’t it ? N’empêche c’est ce qui m’a fait faire ce que je fais en ce moment (non pas le chômage crétin, mes études !). Et alors que le monde (pardon, la France) se met en ébullition pour les élections je choisis de m’asseoir et de regarder ? Mais non ! Je me fous ma claque et je me lève !

Alors voilà la décision est prise (enfin dans un premier temps ma CB) et je fais en sorte que ma voix soit entendue : j’adhère au PS, et à l’assoc de Ségo !

Voilà à partir de maintenant, et à ma petite échelle, je vais œuvrer pour que Ségo soit assise derrière son bureau à l’Elysée. Elle comblera mes espérances peut-être, elle me décevra peut-être, mais dans tous les cas, quoi qu’elle fasse, j’aurais participé ! Et je serais en paix.

Toi qui me lis tu as le droit de faire comme moi (pas comme moi dans le sens toi aussi devient Ségo-addict, mais dans le sens tu as le droit de te faire entendre), tu es dans un pays libre, où il est possible et encore utile de voter, alors bouge-toi ! Ça vaut ce que ça vaut, mais moi je crois en la République, je crois en la démocratie, et je crois en ce pays et à son ramassis de bulbes atrophiés par la star’ac. Le Français n’est pas mauvais, il est juste (un peu) sous-développé.

jeudi 26 octobre 2006

Je ne suis pas fier

Article écrit il y a quelques mois, mais j’ai envie de vous le faire lire…

Je dis souvent que je suis une pute, souvent sur le ton de l’humour, en référence aux centaines d’hommes qui ont partagé ma couche. J’en suis à quelque chose comme 450 mètres de haut si je les mets les uns sur les autres, j’ai baisé 20 tonnes de chair (plus ou moins flasque), et j’ai sucé l’équivalent d’un immeuble de 15 étages (si on ne compte que ce que j’ai avalé, donc vous avez compris…). Bref, un constat digne d’une travailleuse sociale du bois !

Souvent j’y repense, en me disant que même si dans le lot yen a qui me donne envie de vomir quand j’y repense, il y avait bien quelque chose sur le moment qui ma donné envie. Une étincelle qui m’a permis d’avoir une érection et de prendre du plaisir. Bref je suis un homme, et malgré ce qu’en disent les filles, on n’est pas des machines à baiser, on a une sensibilité quand même.

Alors qu’est ce qui m’a permis de baiser tous ces thons, qu’est-ce qui m’a permis de ne pas vomir pendant que je le faisais, qu’est-ce qui m’a empêché de demander de payer avant de passer à l’acte ? Je dis souvent que si certains m’avaient laissé 50€ sur l’oreiller, ça n’aurait pas été plus glauque. Et pourtant je ne l’ai jamais fait (me faire payer). Pourquoi ? Je dois avoir une dernière once de dignité quelque part…

Non c’est surtout parce qu’il doit y avoir quelque chose qui m’a motivé sur le moment, mais pourquoi je n’arrive pas à me souvenir pourquoi j’ai couché avec ce thon si horrible et si nul au pieu ! Pourquoi ? Putain, mais il y a bien quelque chose, je sais pas moi, ne serait-ce qu’un état éthylique profond, ou sous prod’, ou une intense dépression… N’importe quoi, mais quelque chose !

Voilà ce à quoi je pensais lundi soir, et j’étais incapable de mettre le doigt dessus. Mais je n’étais pour autant pas prêt à me résigner, non ce n’est pas possible, il y a forcément quelque chose qui m’a poussé à coucher avec eux. Ce fut peut-être bref et insoupçonné, mais sur le moment il y a dû y avoir quelque chose !

Et à force de me poser cette question, j’ai décidé de tenter une expérience. Et je n’en suis pas fier de devoir arriver à de telles extrémités… Je prends un mec au hasard sur msn, un qui me veut depuis quelques semaines, un qui me fait comprendre que je peux faire tout ce que je veux avec lui parce que je suis trop beau, gentil, fantastique, blablablabla…

Je le choisis selon les critères suivants : il ne plait pas en photo, il est trop vieux, trop poilu, trop pédale, sans rien qui puisse me donner envie ne serait-ce que de lui faire un smack ! Bref tout en ce mec me répugne complètement. Et je lui dis « ok, ce soir on baise ».

J’ai déjà eu des pannes, une seule complète, et deux autres qui sont venues troubler mes ébats de façon intermittente. Il serait tout à fait logique que j’en ai une totale.

J’arrive chez lui, on papote, il m’offre un verre d’eau, on fume une clope, et il se colle à moi, beurkh il est vraiment pas beau… Je lui demande de changer la musique pour qu’il se décolle, je prends une respiration, et il se recolle à moi aussi tôt, me couvrant de compliments, mais rien n’y fais, j’ai toujours envie de vomir…

Il commence à m’embrasser, j’ai le cœur au bord des lèvres… Je lui demande de baisser la lumière, il s’exécute. Et là il commence à se déshabiller « Gauthier ferme les yeux et pense à autre chose » me dis-je ! Et il m’enlève mes vêtements, je lui précise que je suis fatigué, d’où l’absence d’érection, il me dit que c’est pas grave qu’il va s’occuper de moi !

Et il s’occupe de moi, et je ferme les yeux, tout le temps, je les ferme quand je l’embrasse, quand il me suce, quand je le suce, tout le temps, le plus possible, il ne faut surtout pas que je le vois, je m’imagine à des milliers de kilomètre, faisant tout autre chose, mais rien à faire je suis bien sur son canapé en train de le sucer…

Il est très câlin, très affectueux, me couvre de compliments, et me demande de le prendre. J’en suis incapable, mais merde, j’ai déjà fais tout le reste, il faut que je sache si je peux jouir… Je peux être un bon acteur, mais là je ne pourrais pas faire semblant !

Je l’ai pris, et j’ai joui, en fermant les yeux… Je me suis déjà senti une merde dans ma vie, mais vraiment une merde, mais jamais comme ça ! Je suis pire que tout, comment peut-on coucher avec quelqu’un qui vous répugne, qui vous dégoûte, et avoir quand même une érection et une éjaculation (je ne me ferais pas l’affront de parler d’orgasme, parce que là par contre j’en ai pas eu !).

Alors voilà, j’en fais le constat suivant : j’ai sûrement déjà dû faire ça dans ma vie, mais je ne m’en souvenais plus, je me raccrochais à la douce pensée que « non mais il y avait forcément quelque chose qui t’as donné envie sur le moment ». Maintenant je sais que non, ce n’est pas le cas !

J’ai honte, je me dégoûte, je salis tout ce que je touche, je mérite mon célibat et ma solitude.

mercredi 25 octobre 2006

Sainte drogue, priez pour nous !


Je vous fais juste un petit post pour vous dire une chose : la drogue c’est pas bien ! Et je sais de quoi je parle ! Alors petit plantage de décors : nous sommes un soir de semaine, Gauthier attend 7h48 qui doit lui amener son rapport de stage tout imprimé, il est 19h20. 7h48 arrive, ils s’embrassent, ils papotent, échangent les derniers potins, boivent une vodka, et 7h48 propose de fumer un joint pour fêter ça (fêter quoi, on sait pas, mais ça nous faisait plaisir !).

Gauthier d’humeur triviale accepte, bon il fume pas souvent le gaugau mais il aime bien ! Et 7h de rouler son truc en précisant qu’elle la tient de je-ne-sais-qui qui fait pousser ça dans son jardin, en général c’est meilleur !

Alors là pour être meilleur, je pourrais pas dire, parce que tout ce dont je me souviens, c’est qu’après avoir fumer la moitié de ce truc (qui a dû en fait pousser au cœur du réacteur explosé de Tchernobyl), on a complètement décédé !

À 20h j’étais mort, raide, détruit, ravagé, explosé, bref défoncé ! Mais merde j’ai pris des quantités pas croyable de coc, d’exta, de md, et je me retrouve minable à souhait après un DEMI-joint à deux !!!! Mais je vieillis, je vous le dis ! C’est plus possible…

Résultats des courses, on a passé 1h à comater sur mon canapé, à se dire « il faut aller au resto, il faut aller au resto, il faut aller au resto… » On a fini par bouger pour aller à notre cantine, mais on a eu du mal.

Là les serveurs on était grandiose, ils ont mis 3h à nous servir le repas, nous laissant bien le temps de décéder sans eau, sans cendrier, sans bouffe, sans vin, sans dessert… Bref comme d’hab quoi !

Alors moi je dis non à la drogue ! Et ne me dites pas qu’un joint c’est pas de la drogue, il m’en reste la moitié dans mon cendrier, je vais le faire analyser, parce que c’est pas normal…

Maintenant je dois relier mon rapport et aller le déposer à ma fac, je pense que je peux le faire, allez, courage Gaugau !!!!!


Gauthier peace.

lundi 23 octobre 2006

Humeur(s)

Bon, voilà, c’est fini. Je viens d’envoyer mon rapport de stage dans sa version finale à mon tuteur de stage, avec les annexes et tout et tout. Il va me corriger les fautes (oui je ne sais toujours pas écrire), et moi demain matin je vais courir dans un cyber pour l’imprimer. Oui merveilleuse nouvelle : mon imprimante m’a lâcher, la pute ! Et moi je dois faire deux exemplaires d’un truc de 60 pages, ça va me coûter combien encore la blague ?

Je rappelle que je suis fauché (oui je sais, j’ai une Amex, mais Mathilde je te rappelle que je suis FAUCHÉ !). J’en ai marre de bouffer des pâtes…

Donc voilà, l’humeur devrait être joyeuse, mais elle ne l’est pas du tout. Oui j’ai fini, donc ça me fait un poids de moins, c’est sûr. Mais c’était la dernière chose que me raccrochait à la vie étudiante. C’est la dernière fois que je j’écris quelque chose dans le cadre de mes études, et forcément c’est super nul et je n’ai qu’une seule envie c’est de le brûler et de m’enfuir dans une yourte en Mongolie. Surtout que je le sais, passer ma vie à faire du formage avec du lait de jument, c’est ma voie…

Donc maintenant je n’ai plus d’excuses. Oui c’est surtout ça qui m’affole. Oui parce que ça fait 15 jours, que quand on me demande « alors tu as du travail ? » je réponds « eh oh, j’ai pas que ça à faire, je fini mon rapport là ». Mais maintenant je vais leur dire quoi ? « Eh oh j’ai pas que ça à faire, je fini ma partie à Civ IV ». Je peux vous dire que si je fais ça je me prends toutes les foudres et flammes de l’enfer en même temps. J’aime mes amis et ma famille, mais ils sont pas du style à me laisser mariner dans ma fange. Non, ils vont plutôt m’en sortir à coup de crics !!!!

Et autant que je m’en souvienne, j’aime pas ça… Enfin bref, je n’ai plus d’excuses, je n’ai plus d’argent, et j’ai besoin de prendre une cuite bordel !!!! Oui ça fait trois semaines que j’ai aps fait n’importe quoi de ma vie. Trois semaines d’abstinence festive. Alors la première semaine ça allait, j’avait abusé à Toulouse, donc je n’étais pas en manque. Ensuite j’ai vu mon Baby Boy, j’ai remplacé une orgie de type alcoolique par une de type purement sexuel (et Dieu que c’était bon). Donc là pareil, pas de hargne… Et ce week end, j’ai refait mon rapport de stage parce que mon tuteur voulait que je change tout, pour m’apercevoir à al fin que non ce que j’avais fait était très bien, donc j’ai taffé pour rien… Et là, nous sommes lundi, et j’ai rien fait du week-end à part bosser, aller au ciné, et j’ai vu quasiment personne (Lefroid et une copine de fac, sur trois jours, quand on me connaît c’est quand même très peu !).

Voilà, alors j’aurais envie de vous dire le Gaugau est de retour, il va faire n’importe quoi de son corps, de son foie, de ses narines… Mais le Gaugau il est fauché (si je l’ai pas dis 18 fois dans l’article !!!!) et il est monogame (mais ça va plus décidément…) !!! Alors la débauche, si ça se résume à faire une indigestion de série TV avec mon pot de nutella, je dis non !

Quoique, pour le coup je serais vraiment subversif à donf, non ?

Bon si vous avez des idées pour me divertir, je suis preneur ! Comment ça il faut que je trouve du taff ? Mais vous allez pas vous y mettre vous aussi ????? OUIIIIIIIIIIIIIIN JE SUIS PERSÉCUTÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ !!!!!

De toute façon, je vais aller acheter des clopes, voilà, ça sera ma seule occupation de la journée, mais je la revendique fièrement…


Gauthier part en live.


Ps : penser à ne pas répondre à l’invitation de l’acteur porno qui veut me voir ce soir. Je pense que ça va mal se terminer avec mon envie de faire des bêtises…

jeudi 19 octobre 2006

Ils sont fous ces Anglais !

Lecteur, à l’inverse de nos hommes politiques, quand je fais une promesse, je la tiens. Donc voilà le résumé de mon week-end londonien.

Dimanche matin, 8h07, l’Eurostar se met en branle pour Londres. Oui tu as bien lu, 8h07 !!!! Je suis fauché donc je prends les voyages pas chers, et manifestement à 8h du mat’ un dimanche c’est pas blindé donc ils cassent les prix.

Tout le monde pionce dans le train (tu m’étonnes), et le voyage se passe sans encombre.

*pause*

Word vient de planter, mais moi, j’avais fini mon article, 20 min de boulot disparu, envolé, bouffé par ce con de logiciel qui déconne autant qu’il peut ! AAAAAAAAAAAHHHHHHHH

Donc je dois recommencer, mais j’ai fichtrement aucune idée de ce que j’ai bien pu raconter pendant 20 min, mais alors pas du tout ! Parce que vous vous pensiez que je réfléchissais quand j’écrivais mes articles ? C’est mignon… Mais non !

Je vais donc écrire quelque chose d’autre, et toc ! Vous avez qu’à vous en prendre à Bill Gates !

*reprise de l’article*

Pour la peine je vais faire quelque chose de pas du tout chronologique, ça vous va ? Tant mieux…

Soho :

Soho est le quartier gay de Londres, ou le quartier gay fait partie de Soho, je sais plus, mais en gros sachez que c’est là quoi ! C’est autour d’une espèce de tour version mini-tour Montparnasse (Centre Point c’est son nom). Et c’est tout aussi moche que la nôtre au passage. Le coin gay est flanqué des quartiers chinois et indien, donc il ne faut pas se tromper ! Oui parce que même à Londres, demander où est la backroom dans un resto chinois, ça se fait pas…

On est allé dans un bar, le G.A.Y, un des plus connus et des plus courus de ce côté du Channel. En fait il y a trois G.A.Y dans le quartier, les gens y vont selon l’heure, un peu comme en Espagne. Nous on n’a vu que le premier. Il était 21h et des brouettes, on sortait du resto. À cette heure-là en France les gens mangent encore. À Londres, ils sont déjà complètement morte poule. Mais quand je dis morte poule, c’est que même moi à côté, je fais petite joueuse…

Et les tenues, c’est du grand n’importe quoi. Un espèce de mélange entre pute grunge et pute techno, mais toujours avec la pute touch’ ! Mais surtout ce que j’aime chez les tafioles anglaises, c’est leurs corps… À Paris, pour être gay, il faut trois choses : un abonnement dans un centre de bronzage, un abonnement chez une esthéticienne, et un abonnement dans une salle de gym. Ne disposant d’aucun des trois, je ne suis qu’une pauvre tafiole provinciale qui ramasse du thon (comme elle) ! Et j’exagère à peine… Là bas, ils sont tous obèse, moche, vulgaire, bref, au milieu de tout ça, je suis un Dieu ! J’adore Londres ;)

Je finirai par la musique. Que dire sur la musique ? Les bars anglais font à la musique ce que la reine d’Angleterre fait à la mode. Vous saisissez ??? (je sais, elle est pas de moi celle-là, mais je l’adore !). Le pire de tout, c’est que dans le G.A.Y où on était il n’y a pas de DJ, mais un juke-box pour choisir les clips qui passent dans le bar, et tout ce que je peux dire c’est qu’ils ont de goûts musicaux qui leurs sont propres…

Mais bon, j’y suis allé dimanche soir avec Baby Boy, et Lundi avec Mister Big, son doudou et le mien, et on a bien picolé, parce que les anglais souffre avec la musique, la mode, leurs corps, mais ils ont un moyen d’oublier : la dose d’alcool est à £1,60 !!!!! À ce tarif-là, si je deviens londoner, on me change le foie au bout de 3 semaines !

Les musées :

Oui je suis allé au British Museum, à Westminster, à Saint Paul, à la Tate modern Gallery, à Trafalgar, à Buckingham, au City Hall, au London Eye… Et si vous me croyez pas, j’ai les photos ! Bande de putes qui doutaient du but touristique de ma visite londonienne ! Sachez-le, je n’ai pas visité que mon homme ;)

Oui je sais, elle était facile, mais j’avais envie de la faire celle-la… Donc voilà, je ne vais pas m’étendre sur les fastes de la capitale britannique, parce que dans le fond on s’en fout !

Mon Baby Boy :

Il est génial. On a fait des bébés 5 à 8 fois par nuits… Je suis une épave, je ne vais plus pouvoir bander avant 2007 ! C’est que je me fais vieux moi, je n’ai plus l’habitude de faire ça tout le temps, dans toutes les positions, avec les coloc qui jouent de la guitare et chantent pour couvrir le bruit du lit qui rend l’âme…

Mais je dois faire un bilan de ces trois jours : du sexe, des balades, des conversations sur des sujets légers et d’autres moins, bref ça ressemble à quelque chose que je connais, mais je n’arrive pas à mettre le doigt dessus ! Vous savez quand deux personnes partagent des choses ensemble, et qu’elles sont heureuses de le faire… C’est quoi ? Un couple ? Non.

On en a parler, et on est arrivé à la même conclusion, si on vivait dans la même ville, si on parlait la même langue, si on avait pas autant de cadavres dans nos placards, on ne se supporterait pas. Et ça ne marcherait pas entre nous. Ça marche parce qu’on ne se voit pas, parce qu’on ne se comprend pas ? Oh que si on se comprend, mais on ne sait pas pourquoi…

Alors voilà, faut-il tout foutre en l’air parce qu’avec tous ces « si » on sait que ça va dans le mur ? Ou faut-il se la jouer subversif, nouveau genre, comme dirait Mister Big « tu fais du couple par intérim ! ». Oui et en fait ça nous va bien à tout le deux, on ne veut pas plus ! Du moins pas pour l’instant.

Alors voilà, je suis en couple, mais en fait non, j’ai quelqu’un, mais je suis seul, et je suis heureux et épanoui… Que demande le peuple ? Rien, il applaudit !

Bilan :

Je suis fauché, il me faut un job, je dois finaliser mon rapport, et je n’ai plus de quoi me prendre une cuite en boite… Mais surtout je n’ai plus envie de baiser, et ce soir j’ai annoncé à fuck-buddies que je ne voulais plus les voir, c’est un bon début non ? Pour moi ça l’est en tout cas…


New Gauthier, on sale now !


Ps : lecteur si tu passes à Londres, envoie-moi un vidéo-mail, c’est gratuit, il y a des bornes Internet partout, et moi ça me fait délirer… gauthier.absolut@gmail.com Et une fois que je pourrais mettre des vidéos perso ici, je les publierais ;) (enfin si tu le souhaites bien sûr)

vendredi 13 octobre 2006

La fin de la civilisation

J’aurais envie de vous parler d’un milliard de choses. Mais je n’ai pas le temps, et je m’en excuse… En ce moment je ne fais que mon rapport de stage, je mange plus, je baise plus, je vis plus, je ne bois même plus, c’est pour dire que je suis sérieux…

Mais ce soir je pète un plomb, alors je prends deux minutes pour vous parler de quelque chose qui va mettre fin à la civilisation telle que nous la connaissons. Oui, vous avez bien lu, la fin de toute forme de civilisation même je dirais.

Je m’explique, je suis un panier percé, ça tout le monde le sait. Je suis fauché en permanence, mon découvert correspond au PIB d’un pays d’Afrique (rapporté en valeur absolu). J’ai épuisé deux banques, j’en suis à 7 cartes bancaires depuis mes 18 ans (je ne parle pas des renouvellements, mais des changements de banque, de compte, de cartes…). Et tout ça pour échouer avec une carte Electron sur un compte, et une Visa normale sur un autre (parce que papa a tout ses sous dans le dite banque et qu’ils n’osent pas me brider dans mes dépenses).

Toute banque normalement constituée refuserait donc de m’ouvrir un compte, de me faire un crédit (ah oui les crédits, j’en ai pour 10 ans pour rembourser mes études aussi, et je ne parle pas de celui que j’ai fait pour m’offrir mon splendide iMac le mois dernier…), et de me donner une carte bleue, voir même une carte de retrait (j’ai été deux fois interdit bancaire pour resituer).

Le mois dernier, mon téléphone sonne, je réponds, normale, je suis poli. Avant de poursuivre je précise que je suis abonné Air France. Il s’agit donc d’Air France, qui me remercie de prendre aussi souvent l’avion, je leur précise que comme j’en ai marre de passer mes journées à Orly, j’ai récemment décidé de prendre le TGV, parce qu’en plus la seuneuceufeu me permet de voyager en première, ce qu’Air France ne fait pas sur ses vols intérieurs. Bref je suis désagréable au possible…

Et la nana me dit « mais monsieur, j’ai la solution, il vous faut la carte Air France American Express ! », ben voyons pintade… Et là elle commence à m’expliquer qu’elle est gratuite, merveilleuse, indispensable, fantastique… Alors je demande timidement si on parle bien d’une Amex, le truc qui permet de payer partout avec un plafond équivalent au PIB de toute l’Afrique, le truc de riche ? Elle confirme, et me propose de me l’envoyer.

Là dessus elle insiste sur le fait que c’est une Amex,certes, mais une Amex gold ! Bon ok, j’ai toujours rêver d’en avoir une, mais je pensais qu’il fallait justifier d’un certain revenu minimum, de pouvoir justifier qu’on est solvable, voire complètement riche en fait.

Mais pas du tout les enfants… Elle m’a demandé si je gagnais bien au minimum 20 000€ par an, j’ai dit « oui ». Ce qui, au passage, est totalement faux ! Et me voilà donc avec une Amex gold.

Moi le panier percé, moi l’inconstant, moi le seul client de la banque a avoir un avoir moyen négatif sur l’année, j’ai une Amex… Et le jour où je l’ai activée, la madame me dit que je recevrai les points de bienvenue après ma première utilisation, mais qu’il va falloir attendre 30 min. Alors je précise gentiment que je ne compte pas m’en servir de suite et là elle me dit « mais monsieur, vous avez une Amex, ça serait quand même dommage de pas vous en servir, montrez-la, elle est faite pour ça… »

Ben voyons… Ben du coup, je suis allé m’acheter un nouveau téléphone portable (oui sache lecteur que tout ce que tu achètes avec une Amex est assuré contre le vol, alors autant en profiter…).

Donc voilà notre Gaugau national avec une carte de crédit toute dorée et un logo Amex dessus… À vrai dire je me sens plus pissé, comme quoi il m’en faut peu pour être heureux ;)

Bon sur ce je retourne à mon rapport de stage.


Gauthier faux-riche.


Ps : si tu veux une Amex lecteur, je peux te parrainer, comme ça si tu es aussi fauché que moi on se tiendra compagnie en prison ;)

mardi 10 octobre 2006

Vous avez dit vacances ?

Une semaine, juste une, alors il faut en profiter !!!

C’est ce que je me suis dit mardi devant la masse de travail que j’avais à abattre dans la semaine. Alors c’est décidé, je suis en vacances, et tant pis pour tout ce que j’ai à faire. J’aurais bien le temps à Paris de me prendre la gueule sur tous ces soucis que je décide d’ignorer.

Oui le travail chez moi c’est un souci ! Un rapport de stage c’est un énorme souci, trouver du travail c’est un souci insurmontable !!!!! De toute façon j’ai besoin de vacances, non mais. Programme de la semaine : je dors, je bouffe, je vois mes amis, je vois mon filleul, je bois. Et un programme, en ces temps de campagne présidentielle, c’est sacré, il faut s’y tenir !

Vendredi soir :

Océane, son homme, et moi-même, décidons d’aller manger dans le resto-boite où Océane a travaillé pendant 10 mois. Le repas est plus proche du restoroute que du 4 étoiles, mais on s’en fout, on n’est pas là pour ça. On fini de manger, on boit du vin, de la sangria, on assiste à des scènes anthologiques (l’enterrement de vie de jeune fille d’un thon obèse avec la tête de shwarzie, comme quoi si elle peut se marier, moi aussi !). Et on fini par se prendre une (demi) bouteille de vodka, juste pour faire passer l’ambiance bodega au second plan, juste derrière la moyenne d’age (45 ans). Et au moment où je me demande ce que je fous là, Océane, dans sa grande mansuétude, décide de nous installer ailleurs.

C’est le début de la fin, la (demi) bouteille de vodka commence à faire son œuvre (elle s’ajoute à deux bouteilles de vins, une de sangria, et deux apéros, sachant qu’il est 1h30 à peine). Je suis morte poule, Océane aussi, son mec pas mieux. On comate, râlant d’avoir oublier le poppers, râlant de ne plus avoir de sous, râlant de ne pas pouvoir baiser, enfin surtout moi, parce que les autres ils vont baiser grrrrrr

Quand tout à coup, surgi de nulle part, mon envie de faire ami-ami avec les gens me retrouve. Je me dirige donc de groupe en groupe, papotant, complimentant des tatouages (la population s’est rajeunie passé 1h), taxant des clopes (alors que j’en avais, mais c’est juste pour communiquer), et puis une fois mon petit tour terminer je retourne dans mon coin, le sentiment du devoir accompli en plus.

Océane se penche vers moi, elle ouvre la bouche, elle commence à prononcer la phrase « Bon, on n’a plus rien à boire, on rentre ? ». Mais elle ne peut finir, car elle est arrêtée par une fille qui se met devant moi avec un immense sourire, et une bouteille de whisky à la main :

- Tu la veux ? On s’en va, je te l’offre !
- Ben non, fais-la marquer, tu la boiras la prochaine fois !
- Non, c’est bon, on n’est pas à ça prêt, je te l’offre, ça me fait plaisir.
- Ok c’est gentil, rentre bien…


J’attrape la bouteille, et je reste con. Le temps que je réalise ce qu’il se passait, la fille avait disparu. La bouteille était pleine ! Pas totalement, elle avait bu deux verres dessus. Et donc elle venait de me faire un cadeau d’une valeur de 100€ !!!!

Océane reste très con aussi devant la scène. On décide donc de ne pas partir de suite. Le seul souci dans l’histoire c’est que je ne bois absolument pas de whisky depuis mes 16 ans (une mauvaise gueule de bois due à cette boisson maudite). Donc me voilà à proposer des verres de whisky à tout le monde, en échange de vodka, rhum, bière, clope, n’importe quoi d’autre en fait…

Dans le quart d’heure qui suit, une fille (une autre), arrive devant moi avec le même sourire, et me tend une bouteille de whisky, une de rhum, une de sweppes lemon, une d’orange et une de pomme. Je commence à penser au complot… Elle me dit qu’elle s’en va et que c’est cadeau, parce que je suis gentil ;)

Océane en tombe du tabouret, son homme décide d’intervenir. Il prend la bouteille de rhum et la donne au premier mec qui passe. Là je dois avouer que j’ai pleuré, parce que le rhum j’en bois, alors que le whisky toujours pas hein ! Le con… Bref Océane planque les autres bouteilles pour qu’ils ne leur arrivent pas le même sort. Sachant que les deux dernières arrivées étaient à moitié pleines (je ne comprends pas les gens, offrir des bouteilles presque pleines, mais jamais j’ai fait ça moi !).

À partir de là, je suis parti un peu en couille, je me souviens avoir croiser un mec que je connaissais du primaire, on s’est raconté nos vies, on a échangé les tel, mais bon personne n’a rappelé… J’ai empêché une fille de se suicider, elle m’a fait pitié la pauvre. J’ai touché le cul de tous les rugbymen qui passaient à proximité. Grand moment de solitude quand j’y repense :

- Bonjour, je fais un sondage !
- Je t’en prie…
- Tu aimes les filles ?
- Oui.
- Tu aimes les garçons ?
- Non.
- Tant pis, je peux quand même te toucher les fesses ?
- …
- Merci, t’es choux toi !!!!!


Et personne ne m’a étranglé… Comme quoi, l’intervention divine ça a du bon ! En partant de la boite, j’avais décidé d’embarquer une des bouteilles, en souvenir… Je passe le bar, le vestiaire, l’entrée, et autant de gens qui travaillent là-bas, avec ma bouteille à la main. J’arrive sur le parking, je m’approche de la voiture, et là le mec du parking (connard !) m’arrête et m’informe que je ne peux pas partir avec la bouteille. Je me mets à l’insulter poliment, en lui précisant que je suis un ami personnel du patron (le patron m’a vu deux fois hein !). Et l’autre ne se démontant pas, m’amène voir le patron. Là grand moment dont j’ai le secret, je lui demande gentiment, il refuse, donc je passe en mode « j’ai deux ans » et je répète à l’infinie « je veux la bouteille, je veux la bouteille, je veux la bouteille, je veux la bouteille, je veux la bouteille… ». Au bout de quelques minutes, il craque. Et hop je pars avec ma bouteille !!!!!

Des fois j’ai honte…


Samedi soir :

Lefroid vient passer le week-end à Toulouse avec moi. Avec Emma le soir on décide d’aller à la crémaillère de mon petit frère. Grosse, très grosse erreur. Pour résumer la soirée, à la fin j’ai dit « bon les filles, on récupère nos déambulateurs garés en double fille, et on rentre ? ». Moyenne d’age de la soirée : 20 ans. Nous on a plus 20 ans… Et ça se sent, vraiment. Voilà je ne détaillerais pas plus, je suis déjà assez déprimé comme ça…


Dimanche soir :

Il faut se rattraper de la soirée de samedi. On va au resto avec Océane, Emma, Lefroid, et moi-même. Petit resto du centre de Toulouse, sympa, mais pas transcendant non plus. Avant et après on boit un verre dans le bar à goudous juste en face. Pendant on mange pas si mal, et on arrose à outrance de Chinon 2003. Après Océane décide de rentrer. Avant ça Lefroid trouve un saladier devant le resto (vous savez, ceux de votre grand-mère, ronds avec le fond plat, blancs avec des petites fleurs dessus), et elle le trouve trop joli ! Elle embarque donc le saladier, après nous avoir fait une scène de « je suis moldo-slave et je fais la manche avec un saladier » mémorable ! La soirée s’annonce mal…

Avec Emma et Lefroid, fort de cette crise de fou rire qui ne nous quitte plus (même quand mon Baby boy m’appelle pour me souhaiter bonne nuit) on file dans une boite à tafioles très connu dans notre Sud-Ouest. Je me gare devant (ou presque), et derrière nous une 206cc prend place. En sort deux mecs jeunes, pas si mal, et Lefroid ne peut s’empêcher de sortir une connerie (que j’ai oublié j’avoue). On engage la conversation avec les mecs, ils vont dans la même boite que nous, forcément…

À l’intérieur, on boit. On sniff du poppers. On rit. Bref c’est la fête ! Les mecs sont là, et ça drague à tous les étages (sauf moi, bien sûr, on est dans une boite gay, donc c’est normal que tous les mecs soient hétéros !!!!!). Lefroid se fait draguer par le conducteur de la 206cc, Emma par le pote du serveur du resto où l’on était le soir même, serveur qui tente de draguer aussi Lefroid. Vous suivez ? Moi pas trop.

Alors pour décoincer un peu cette situation complexe, je décide de lancer un « jeu-du-glaçon ». Tu connais pas le principe lecteur ? C’est simple, je prends un glaçon, je le mets dans ma bouche, et je le fais passer à ma victime (prétexte à faire des bisous en gros). Donc voilà que tout le monde se fait passer des glaçons, et ça roule des pelles à qui mieux-mieux. Au passage, je veux pas rapporter, mais Lefroid et Emma se sont roulé une pelle du coup ;)

Bref, à la sortie, il s’avère que le premier qui a dragué Lefroid était con, et très lourd, mais le second était moche, donc elle est partie avec les tel, mais rien de plus. Quant à Emma, son mec est mannequin (tatoué en plus, trop chouchou !!!!), mais il a 22 ans, et la Emma gérontophile que l’on connaît tous ne peut pas se faire claquer la galette par un mec qui faisait encore pipi au lit il y a à peine 15 ans… EMMA T’ES TROP CONNE !!!!!!!!

Bref, rien n’y a fait, elles sont rentrées sans kekettes (enfin si, la mienne, mais tout le monde sait que ça ne leur sert à rien…). Et moi je suis encore plus dégoûté par les boites homo de c’te ville de merde (pas un pédé baisable, PAS UN !!!! En même temps, une fois qu’on enlève le personnel, on devait être 5 pédés, ça aide pas…).

Après notre sortie de boite (et un petit « pipi dans la rue » made in Lefroid), nous retrouvâmes notre voiture. Et Lefroid (qui n’avait sans doute pas fait assez de conneries ce soir), décide de laisser un souvenir au propriétaire de la 206cc : un merveilleux « Bisous ☺ 06 74 .. .. .. » sur le pare-brise, écrit avec un rouge à lèvre bien sûr !

Là c’est définitif, on a encore fait n’importe quoi…

Voilà pour le résumé de ce week-end démoniaque. Je résume donc : je rentre à Paris avec :

- Une Lefroid morte de fatigue.
- Une bouteille de whisky.
- Des vêtements repassés (merci maman).
- Deux kg de graisse supplémentaire sur les hanches et le cul (encore merci maman).
- Trois bouteilles de poppers (merci Mister Big)

Mais sans :

- Rapport de stage.
- Travail.
- Vie sexuelle.

Mais bon, j’assume bordel !


Gauthier en vie par volonté divine…

mercredi 4 octobre 2006

Over the rainbow

Je suis en ce moment même en train de chatter avec mon baby boy. Bon je ne comprends pas trop ce qui m’arrive, mais il semble évident de dire que je suis complètement à fond ! Moi, à fond, mais où va le monde ??? Je vous le demande…

J’ai l’impression de planer complet, de flotter, bref d’être amoureux. Argh, non c’est pas possible, pas moi, et pas aussi vite. De toute façon c’est sa faute. Hier au tel il me dit qu’il a parlé de moi à une de ces collègues française et que celle-ci lui a dit quelque chose en français qu’il ne comprend pas, alors il me répète l’expression « coup de foudre ». Et il me demande ce que ça veut dire. Je lui explique et il me dit « oui c’est ce que j’ai ressenti la première fois que je t’ai vu ». On est pas dans la merde !

Donc pour faire un rapide tour d’horizon : on s’est rencontré, on s’est pas quitté de 4 jours, il est parti, je ne comptais pas le revoir, puis l’autre con m’a brisé le cœur, et du coup je me suis enfui de Paris, je l’ai donc revu, et depuis j’ai qu’une envie : le revoir encore. C’est grave docteur ?

Je pense que c’est la situation idéale, en fait, qui me rend aussi love de ce gars. Ben vi : il est beau, il parle pas la même langue que moi (donc pas de prise de tête, tout est réduit au minimum), il vit de l’autre côté de la manche (on ne se voit pas souvent et il a le temps de me manquer). C’est tout à fait ce qu’il me faut. Maintenant il viendrait vivre à Paris, je sais pas si ça se passerait aussi bien. Il me faut le temps de me réhabituer à l’idée que les hommes sont parfois des mecs bien !

Dans tous les cas, j’en suis à l’appeler tous les jours (sur un mobile anglais, Orange va éponger sa dette ce mois ci grâce à moi), je lui envoie des mails, et je vais le voir dans 1 semaine. Je vais encore passer trois jours dans la capitale anglaise, décompresser, voir mon baby boy, et peut-être que j’aurais envie de revenir encore plus, peut-être pas… Je ne sais pas…

Et ça me plait, ça me plait énormément de pas savoir où je vais, de pas savoir pourquoi j’y vais, et de pas savoir de quoi demain sera fait. Pas de murs à l’horizon, je ne le vois pas, et même s’il y est, il me fera moins mal, parce que je ne l’aurais pas vu venir, je n’aurais pas tout fait pour y foncer encore plus vite, je n’aurais rien calculé. Je me serais laisser porter par la vie. Des fois la vie est belle, des fois elle est moche. Mais à partir de maintenant, et pour être sûr d’en profiter à fond, je ne me pose plus de questions.

Baby boy, je ne sais pas ce que ça va donner avec toi, mais on pourra pas se reprocher de ne pas avoir essayer. Je t’adore.


mardi 3 octobre 2006

Point de sit

Bon, le gaugau il est à Toulouse, et le gaugau il lui arrive des choses… Alors c’est parti pour le point de sit à presque mi-sejour.

Samedi je sors du train à 13h30, mes parents sont là pour m’accueillir. Ils déménagent mon frère qui prend une coloc avec un pote que je boufferai bien, il a le don pour s’entouré de beaux hétéros mon petit frère. Bref, mes parents sont crevés, je suis crevé, donc on file bouffer.

Je raconte mon voyage à ma maman : le TGV c’est pas si mal, surtout en première, mais quand en face ya une grosse qui étale ses jambes ça fait chier… Mais bon le plus drôle c’est que je me suis fait draguer par un vieux (d’au moins 35 ans !!!!!) tout le trajet. Le mec, il passait à côté de moi, et il me dévisageait comme un malade. Je me suis dit « bon soit il te prend pour une star et il cherche qui tu es, soit il te veux… ». Il faut dire que je l’ai peut-être encouragé, puisque je lui ai parlé en montant dans le wagon (je ne savais pas où foutre ma valise-armoire !!!). Et voilà comment on passe 5h à avoir peur pour son cul. Il me suivait aux chiottes quand même… Dieu merci il n’était pas assis dans le même bloc de 4 que moi !!!

Ma mère se fend la poire, merci maman… On mange, Océane arrive avec son n’amoureux et mon filleul préféré (oui bon je sais, j’en ai qu’un, mais bon j’aime le dire quand même…). Et on passe l’après midi à jouer avec mini-boy qui est un peu complètement surexcité de passer la journée avec nous. Bref, on le couche, et direction Mister Big’s house pour une orgie décadente !

Bon vous avez eu un aperçu de notre état au vu de merveilleux article qu’on a pondu. Juste pour vous raconter un peu ce qu’il s’est passé. Quand on arrive avec Océane, un ami toulousain est déjà là avec deux de ces potes et Mister Big of course (ben vi c’est chez lui). L’ami toulousain est très beaucoup entamé, et il me précise qu’au vu de sa non-vie sexuelle (depuis avril je crois), il va me voiler ce soir. Je précise donc que ça ne sera pas un viol puisque j’en veux à son corps depuis quelques années… La soirée s’annonce donc très intéressante !

Les autres convives arrivent, on boit, on boit, on boit, on boit, et on fini par remarquer l’absence de l’ami toulousain. Le couillon a passé deux heures dans la rue à vomir, on le remonte, il se vomit dessus dans l’ascenseur, on le pose dans l’entrée de l’appart et il y reste. Bon apparemment c’est pas ce soir qu’on fera des folies de nos corps, sniff… Les autres gens sont très saouls aussi, et tout le monde s’amuse, cri, hurle, s’embrasse, bref c’est la fête.

Tout le monde part au lit, et avec Mister Big on décide de mener une opération punitive dans la boite à tafiole voisine. Emma nous dépose. On boit un verre, je suis trop cuit pour rester, on rentre. Je veux prendre un taxi, mais on n’est pas à Paris. Et devant l’insistance des taxis toulousains à éviter ma soule personne, je décide de ma la jouer Carrie Bradshaw. Je me mets au milieu de la rue, et je lève le bras, deux voiture manquent de m’écraser et de m’envoyer dans la Garonne. Une voiture s’arrête. Le chauffeur nous demande où on va. Je lui précise que c’est pas loin, mais que je suis physiquement incapable de marcher 15 min. Mister Big ne tente même pas de me raisonner, et on monte dans la voiture d’un inconnu à 7h du mat’, normal quoi !

Le monsieur me demande d’où on sort et ce qu’on a fait. Je lui raconte, et lui précisant que cette ville manque cruellement de taxi, si on était chez moi à Paris ça ne se passerait pas comme ça… Et là le monsieur me dit « oui je sais que tu es de Paris, on s’est vu dans le train ce matin, tu te souviens de moi ? ». Je le regarde donc comme je peux (en fermant un œil pour faire le point), et là horreur ! C’est le mec qui me draguait dans le train !!!!!!!!

Alors là je dis non ! ça suffit… J’en ai marre que Dieu passe son temps à se foutre de moi en faisant de ma vie une mauvaise sitcom… Non mais qu’est ce que je t’ai fait bordel ?????

Là le mec me raconte sa vie, et me demande si on se revoit, je remercie pour la balade, et refuse de le revoir poliment (enfin je crois…). À notre retour, l’ami toulousain était toujours dans l’entrée, on le couche, et je fais un coma jusqu’à 13h.

Le dimanche je m’occupe de mon filleul, je raconte mes déboires à ma mère hilare encore une fois (le soutien familial j’vous jure….). Le lundi, je passe voir mon dentiste, et mon filleul, le soir, on va au ciné avec Océane. En rentrant mon baby-boy m’appelle pour me demander si je peux toujours venir le voir en octobre. J’achète mes billets en rentrant. Il est adorable, je vais l’épouser je crois… Pourquoi faut-il qu’il soit à Londres bordel ??????? Bref…

Aujourd’hui je fais mon rapport de stage, j’ai du pain sur la planche. Alors je vous laisse.


Sue-Gauthier.