mercredi 28 décembre 2005

Temple solaire quand tu nous tiens…

Une fin d’année 2005 à la hauteur de l’année écoulée. En effet il reste encore 3 jours avant 2006 et je ne sais toujours pas si on va y arriver. Océane vous a expliquer dernièrement que par sa faute, et son entière et exclusive faute, l’année 2005 fut longue, extrêmement longue… Je ne vais pas revenir sur le pourquoi du comment, mais il n’empêche que je ne comprends toujours pas comment en ce 28 décembre 2005 je suis encore en vie. Pour ceux qui ont pris le blog en route vous pouvez toujours vous reporter à mes articles précédents. Rien que cet été ce fut mémorable…

Donc que se passe t il dans ma vie actuellement pour que je n’en vois pas le bout de c’te putain d’année de mes deux … Je suis actuellement en vacances, et pour fêter ça, je suis redescendu dans ma belle ville rose. Je vis donc chez papa-maman (ouais je sais ça fait bizarre mais mes parents n’ont toujours pas divorcé, je sais je ne suis pas normal), et ce pour 17 long jours. J’ai eu du mal à m’habituer à Paris, mes amis me manquaient, mes parents aussi quelque part, mais là je dois vous dire quelque chose de très sérieux, la prochaine fois que je reviens à Toulouse, je vais à l’hôtel !

PUTAIN MAIS QU’ILS ME GONFLENT LES VIEUX !

J’en parlais à Océane cette semaine et elle me répond « mais Gauthier, en fait là tes parents considèrent que tu as encore 15 ans, ils t’empêchent de sortir, de prendre le voiture, de te coucher tard, de vivre ta vie comme tu veux, et ça te fais chier ? Ben écoute réagis comme si tu avais 15 ans, tu vas voir ça va les calmer.. » Ben je dois avouer que c’est pas con du tout comme idée, donc me voilà lundi soir à faire… le mur ! Si j’ai 24 ans, et je fais le mur une fois que mes parents sont couchés… Mais où va le monde ?

Pourquoi ça se passe mal avec eux ? Bon vous connaissez ma tendance à l’alcoolisme festif, et donc le week end où je suis revenu ils m’ont prévenu « on te prête les voitures, mais si tu en abime une, c’est fini tu roule à pied ». Ok message reçu… Déjà le soir même Mister Big vomi sur la voiture que j’utilise (à savoir celle de ma mère). Pas bien ! Mais ils ne disent rien. Le jeudi de la semaine suivante je vais en boite, la boite où Océane travaille, et on se met complètement minable. Je fini à parler à des gens dans une langue qui m’appartient, je suis tellement saoul que je ne sais pas ce que j’ai fait 70% de la soirée (ça fait un gros trou ça quand même). Et en sortant sur le parking un gentil monsieur me parle, on papote de je-ne-sais-plus-trop-quoi, et en même temps je me retrouve à fumer un joint qui sort de je ne sais où ! Là je suis fini. Mais encore faut-il traverser Toulouse, qui conduit ? Personne ? Bon tant pis c’est moi… Et dans une avenue suffisamment large pour passer trois semi remorque de face, j’accroche un rétro… aie… Là Mister Big qui connait mes parents, me dit « tu t’es fait arracher le retro sur le parking pendant que tu étais dans la boite, tu t’es fait arracher le retro sur le parking… » Et il me le répète à peu près 20 fois dans l’espoir que je m’en souvienne le lendemain. Quand j’ai raconté ça à mon père bizarrement il ne m’a pas cru, moralité, j’ai plus droit de toucher aux voitures.

Voilà pour la petite histoire. Mais s’il y n’y avait que ça… Donc je passe mes journées à me faire grave iech dans ma banlieu lointaine (à 20km de Toulouse ya rien à faire…) et pendant ce temps que se passe t il dans la civilisation ? Océane et Mister Big cumulent les problèmes… Surtout Mister Big le pauvre il lui en arrive des vertes et de spas mûres en ce moment, d’ailleurs je profite de notre notoriété pour lancer le grand « Mister-Big-o-thon » Donné, donné, Dieu vous le rendra… Mais il vous racontera ses malheurs mieux que moi.

Donc fin d’année pourrie, pas de zizi. Oui hier je devais retrouver un chouchou pour aller faire des galipettes. Enfin quelque chose de positif pendant mes vacances, on doit se retrouver au sauna vu que chez mes parents on ne peut pas, et chez lui non plus. Donc je me pointe dans un sauna glauquissime de ma belle ville rose à l’heure dite. J’attends, j’attends, j’attends, je fini par rentré parce qu’il fait -15°C, je me retrouve à thon-land. Que des vieux à poils en train de s’enculer dans tous les coins, ça sent le vieux sperme, le vieux cul, bref je suis aux anges… j’attends toujours. Là je reçois un texto « j’ai cassé ma voiture je suis rentré chez moi pour pleurer », ben ma fin d’année pourrie est contagieuse en plus ! Super !!! Donc je suis seul, nu, au milieu de vieux qui s’enculent… Je décide de baiser quoiqu’il m’en coute. Et merde après tout j’ai fait 30 km pour arriver là, je mérite ma pipe. Je cherche un mec de mois de 35 ans, et je fini par en trouver un, il a mon âge, il est beau, il me plaît, et à mon avis je lui plais puisqu’il me suit partout (oui un jour je vous ferez un article consacré aux saunas, ce merveilleux monde à part). Je rentre dans le hammam, il me suit, je m’assoie, un mec s’assoit à coté de moi dans le brouillard et commence à me caresser. Je me laisse faire, il m’embrasse, je me laisse faire, il me prend par la main pour m’emmener dehors et se trouver une cabine, je me laisse faire. Retour à la lumière : ARGH C’EST PAS LE BON ! Et me voilà devant un mec de 35 ans mais bien bien sonnés qui m’entraine dans une cabine, et moi avec mon érection rouge de honte à ne pas savoir quoi dire (il vient quand même de me tripoter pendant 15 min sans que je ne proteste). Je m’esquive prétextant un besoin urgent de me laver ! Et puis je réfléchis « après tout il est bien aussi, un peu âgés, mais bon je le répéterai pas… ». Et je m’enferme dans une cabine, il me fait comprendre qu’il veut se faire sodomiser, je m’exécute, mais ça ne rentre pas, même à grand renfort de poppers ça ne passe toujours pas, il passe sur moi et il s’assoie comme un bourrin sur mon sexe, forcement avec l’élan là ça passe, bon je n’ai pas souvent mal quand je baise, mais cette fois je me suis fait défoncer le pubis, bref il prend son pied, il jouie en deux min et se sauve… Et moi je fais quoi ? Bon ok j’ai compris je me branle et je vais me coucher. SOIREE DE MERDE !!!!

Donc programme de la fin de semaine, je prépare le réveillon, je refuse de rencontrer de nouvelles personnes, je refuse de prendre la voiture, je refuse de baiser, je refuse de boire, je refuse de respirer, bref, en fait je vais peut être me coucher et attendre 2006 sous ma couette… Parce que à notre niveau le suicide collectif n’est pas loin, mais alors pas loin du tout, surveillez votre télévision, si vous entendez parler d’un nouveau « Temple solaire » sur Toulouse, c’était nous ;)

samedi 3 décembre 2005

Gauthier, 24 ans, profession, fieffée salope ;)

Alors pour expliquer un peu je vais vous retranscrire une conversation qui me fit réfléchir quelque peu. Dans la semaine, votre cher Gauthier appelle Océane qui se trouve avec Mister Big :
- Tu as baisé aujourd’hui ?
- Non …
- Moi oui !!!!
- De toute façon je ne passe pas ma vie à baiser… Pffff
- Ah ouais ? Et dimanche, tu t’en n’aies pas fait trois en 6h ? Allez combien de mecs tu as baisé dans ta vie ?
- Mais j’en sais rien…
- Mais essaye…
- Je peux dire une moyenne de 50 différents par ans.
- C’est tout ?
- Là moi j’aurais plutôt dit une centaine par ans !
- Mais non regardez depuis que je suis sur Paris (1e octobre) j’en suis à … (2 min plus tard) … 10 ! Sur 8 semaines ça fait presque un par semaine, c’est ma moyenne ! ça compense les périodes où je baise pas !
- Et quand est ce que tu baise pas ?
- Ben regarde, en septembre … (3 min plus tard) … ok c’est un mauvais exemple j’en ai eu 5 !
- C’est bien ce qu’on disait…
- Ok … (sentiment de solitude intense) … je suis une salope !

Donc pour mémoire j’ai une vie sexuelle active depuis 2000 (j’ai commencé avant, mais avant c’était… avant… bref), ça fait donc 5 ans. Et selon mes calculs et mes stats perso (50/ans) ça me fait donc : 250 mecs !!!! PUTAIN 250 ! Et encore, je suis sûr après cette conversation qu’on peut revoir le chiffre à la hausse. Par exemple 2004 fut soft (mes études me prenaient beaucoup de temps, et j’ai vécu quelques mois chez mes parents), mais ça compense 2003. Sainte année de tous les excès… Sexe drogues, alcool et rock’n’roll ! Là c’est sûr j’ai battu tous les records, et Océane m’a rappelé que ça m’amusais beaucoup de l’obliger à m’aider à me souvenir des prénoms de tous… Suis sadique par moments ! Quand je relis mon journal, je découvre des choses « tiens, j’ai baisé avec lui ! Ouha mais je m’en souvenais pas, c’est de la super bombe en plus ce mec… ».

Donc je suis une salope. Bon ben nous voilà bien avancé… Qu’est ce que je vais faire moi maintenant ? ça me fait doucement rire quand je vois dans un article que la moyenne nationale est de 14 partenaires pour un homme et 3 pour une femme dans toute une vie ! La différence vient du fait que les hommes non contents de gonfler le chiffre ne comptent pas de la même façon que les femmes qui en général ne mentionnent que les hommes qui ont réellement compté pour elles. J‘entends d’ici les mauvaises langues qui disent que je fausse les statistiques, JE NE SUIS PAS LA CAUSE DE TOUS LES MAUX DE CETTE PAUVRE PLANÈTE !

Je me souviens quand je suis arrivé dans le milieu. J’étais tout jeune (19 ans à peine) et je pratiquais déjà le plan cul. Mais pour une autre raison, je pensais être bi (muarf muarf muarf j’en ris encore, bref), et je ne me voyais pas rester avec un mec. Je pensais que ça me passerait, ou que je passerais ma vie avec une femme et que de temps en temps je lui mettrais une ou deux cornes avec un mec de passage. À cette époque donc on me présente un jeune homme (d’un an mon aîné) et il me dit « putain je viens de perdre un pari, je devais me faire 150 mecs cette année et mes amis me payaient une bouteille de champ’, mais j’en suis qu’à 116, j’aurais jamais le temps, il faudrait que j’en baise 34 en 4 jours ! ». Putain, 150 ? Mais comment est ce possible ? Et il n’en a eu QUE 116 ? Mais, mais, mais, mais c’est quoi ce mec ???? Je me souviens que ça m’avait choqué à mort, je ne comprenais pas, surtout pour une bouteille en boite, donc pour 400F de l’époque. J’ai bien changé…

Donc 250, ça en fait des litres de sueur et de spermes… Et de tant d’hommes différents. Qu’est ce qui me pousse à en avoir autant ? Ben déjà j’aime le sexe, et je ne pense pas etre le seul, hein les copains ? Ensuite, ça me permet de compenser pas mal de chose. Je baise à outrance quand je me sens pas bien, pas sûr de moi. Quand je me sens accompli, je n’ai pas besoin de troncher du puceau. Non ! Par contre une semaine comme celle-là, où Marc vient m’annoncer qu’il m’aime encore, mais qu’il ne sait pas vraiment ni comment, ni pourquoi, où je m’ennuie à la fac, où je m’ennuie tout seul chez moi le soir. Ben ça me pousse à multiplier les rencontres. Et j’ai fait fort : 4 en 5 jours, ça calme. Et pas du thon en plus. Et j’ai fait dans le mélange des genres : du 19 ans maqué de l’est de la France, du couple juif, et du beur jeunot bombasse. Toi aussi baise à l’international, ça va t’ouvrir l’horizon !!!!! Bref, mélange de forme, mélange de couleur, 2005 sera (est ?) interculturel !

De toute façon même quand je suis en couple je n’arrive pas à être fidèle, il faut toujours que je couche avec tout ce qui bouge. Pas pour tromper, non je reste fidèle. Comme dit Mister Big « c’est pas parce que j’y met ma queue que j’y met mes sentiments ». Je préfère coucher avec un mec que de penser à lui pendant 2 semaines. Oui une fois que je l’ai eu je m’en fous, et je retourne dans les bras de mon homme. Une seule fois j’ai trompé un homme, enfin de mon point de vue, j’ai mangé avec Marc alors que j’étais en couple avec un garçon que j’aimais beaucoup, et là j’ai vraiment eu l’impression de lui foutre les cornes. Pendant tout le repas, et toute la semaine qui s’en ait suivie, je ne pensais qu’à Marc, je l’aime encore et c’est là que je trompe mon homme. Pas en me faisant sucer dans un coin sombre par une poufiasse dont j’ai oublié le prénom. Chacun son point de vue. Mais ce qui est sûr ce que mon mec s’il me fait ça, je le tue ! Faut pas pousser…

Revenons à nos moutons, 250 !!!! Imaginons, ils m’auraient tous filé 1000€ (et je vaux bien plus que ça !), ça ferait 250 000 € !!! Putain, demain je me prostitue !!!!! Même avec des tarifs de groupe et de réductions pour les étudiants je rentrerais facilement dans mes finances !!!! Quoi je délire ? Meuh nan… Enfin le bilan n’est pas tout rose. Je me demande si un jour je serais capable de me caser, arf et encore pour quoi faire ? Me prendre le chou avec un abruti qui finira par porter des couches à force de se faire sodomiser ? Bof je suis pas sûr que la perspective m’enchante plus que ça… Mais continuer à coucher avec tout ce qui bouge et faisant attention de conserver une certaine distance, ce n’est pas non plus la plus belle façon de vieillir. Et puis ça va un temps, mais mon sex appeal finira par subir le poids des ans.

Ah lalalala que de réflexion philosophique à l’orée d’un week-end qui s’annonce long et sans sexe. Mais qu’est ce que je raconte ? Je vais être en retard, j’ai un roumain-espagnol à voir ce soir ! Et c’est reparti !!!!!! Enjoy ;)

Ps : petit rajout de dernière minute : je me sens bien seul sur le coup. Avoir autant baisé dans ma vie… J’ai l’impression que ce n’est pas la norme. Donc je demande à tout ceux qui le souhaite de mettre en com’ le nombre de partenaires sexuels que vous avez eu dans votre vie. Merci d’avance. Celui qui me bat gagne quelque chose, à négocier…

mercredi 23 novembre 2005

Une semaine de sexe

Si ce titre ne ramène pas plus de lecteurs, je me fais moine ;)

Donc voilà un article digne de Mister Big, mais à ma sauce quand même. Vous savez à quel point je m’ennuie et à quel point la vie et les sorties toulousaines me manquent. Que faire pour combler ce vide ? Tout simplement combler des anus ! (rho elle est belle celle-là, et oui j’en suis très fier na !)

Donc faisons les choses de façon chronologique, nous sommes mercredi, une grève ratp/sncf m’oblige à sécher (rho zut alors, comme c’est dommage !). Revenons un peu en arrière, mercredi dernier je papote toute la journée sur un chat et je tombe sur un rugbyman de 28 ans, blond aux yeux bleus de 85 kg MIAM. Il me propose de passer chez moi après sa journée de travail, j’accepte. Il m’appelle une demi heure avant d’arriver et me demande tout gentiment « euh je sors du travail, ça te dérange si je viens en costume ? », je réfléchis une milli seconde et je répond « mais noooooooooooon ! Dépêche toi !!!! ». Oui moi les mecs en costards ça me fou en feu… De toute façon qu’est ce qui me met pas en feu moi ? lol bref il se pointe donc sur le coup des 20h. On papote, j’apprends que ce mec bosse dans un ministère, il voyage beaucoup, on parle relations internationales, bref il est super intéressant, et en plus il est très beau. Après une heure de bavardage, on rigole du débile de la situation, se rencontrer pour une brouette et papoter de politique extérieure, on décide donc de se sauter dessus. Je le déshabille, et il est foutu comme j’adore : grand, du muscle, mais grassouillet là ou il faut, enfin bref je suis en train de me faire sucer par un magnifique pilier de rugby (breton de surcroît). Après une heure de brouette conventionnelle qui se termine par une magnifique levrette qui me fait quitter la Terre l’espace d’un instant, il se rhabille et rentre chez lui. Je n’ai pas son tel, en fait je ne connaissais même pas son prénom. Donc pendant qu’il remet son pantalon je le lui demande (oui suis poli quand même), et je sors un merveilleux « enchanté », RI-DI-CUL !!!!! Et je lui glisse que s’il veut me rappeler surtout il n’hésite pas… En fait ce garçon serait un parfait petit copain, enfin disons qu’il a toutes les qualités requises pour que j’aie envie qu’il soit mon petit copain. Mais bon il ne semble pas intéresser par ce genre de chose, alors j’espère qu’il me rappellera pour une brouette, ou pour une discussion politique autour d’un verre (suivi d’une levrette).

Le dimanche suivant, je papote avec un garçon à 5h du matin, il m’informe qu’il a un piercing au gland (diantre, je rêve d’e voir un en vrai, oui je n’ai encore jamais eu ça dans ma bouche…), il est mignon, gentil… Bref on décide d’aller boire un verre le dimanche soir en bas de chez moi. Il est anglais, avec un accent magnifique (moi l’accent anglais ça me met en feu). Il fait des études de droit (4e année), bref le garçon farpait ! Il repart après une heure de discussion fortement intéressante, parce qu’il a beaucoup de travail. On décide de manger ensemble le lundi. Le lendemain donc, je le retrouve encore une fois en bas de chez moi pour un resto gastronomique (Quick), on papote encore de tout et de rien, son accent rhaaaaaaaaa !!!!! je le ramène chez moi pour un café (oops j’ai pas de café, on s’encule ?) et donc on se saute dessus mutuellement. Et quand je dis qu’on s’est sauté dessus je n’exagère pas, j’en ai pété une latte de mon canapé… Je déchire ses vêtements avec frénésie, enfin je le vois : THE piercing !!!! Maman, Dieu existe ! Et en plus c’est beau ! Avec une main timide, je le prends, et je décide d’y goûter, là je suis beaucoup moins timide !!!! Bon à part pour le côté esthétique ça ne sert pas à grand chose. Sauf que le truc sympa c’est qu’avec mon piercing à la langue ça claque ;)

Une chose quand même sur ce garçon, il est bizarre. Moi je suis doux, câlin, tendre, bref je fais l’amour plus que je ne baise en réalité. Après je pète un plomb suivant l’humeur, mais c’est plutôt rare. Donc lui c’est pas tout à fait pareil. En fait il m’a demandé que je lui pince les tétons, bon soit, j’attrape ses tétons et je pince.

- Plus fort…
- …
- Tire dessus plus fort, pince plus fort, vas y tire dessus, MORDS-MOI !!!!


Et ben c’est la première fois qu’on me dit « mords-moi », et en fait ça me plaît !!! Donc j’ai mordu, tiré, pincé, traumatisé ses tétons, et ce jusqu’à l’orgasme… Bon piercing au gland oblige, il a fallu que j’y goûte jusqu’au bout… et niveau goût, ça change rien lol (suis con des fois moi pour penser que ça pouvait changer quelquechose looooooooool). Bref du sperme ça reste du sperme qu’il soit anglais ou français, qu’il soit aéré par un piercing ou pas… Le jeune homme se sauve pour aller à son cours de fin d’aprèm, et moi j’appelle Océane en commençant juste par :

- J’ai pas encore remis ma culotte, il est toujours dans l’escalier…
- Salope, tu viens de baiser ! Racoooooooooonte !!!!


Ouais c’est beau la transmission de pensée ;)

Bref AU SUIVANT (copyright Will and Grace saison 4) !!!!!! Donc hier soir (mardi), après une journée sans cours, je me colle sur le net. Je devais revoir mon anglais, mais manifestement il m’a oublié, qu’à cela ne tienne, je cherche un remplaçant. Ben oui c’est comme dans les équipes de rugby, il y en a toujours sur la touche pour remplacer au cas où. Donc je vais faire un tour sur mon banc de touche pour voir ce qui pourrait faire l’affaire (donc je fais le tour de ma liste de contact MSN). Là je commence à en chauffer 3, oui il fait toujours en mettre plusieurs sur le feu en même temps, on ne sais jamais lequel sera à point à temps, et puis certains peuvent vous claquer dans les doigts. Vous passer pour une allumeuse mais c’est pas grave, puisque ceux qui seront frustrés ce soir-là de pas avoir obtenus vos faveurs resteront sur leur faim. Donc on prochain coup, ils seront chaud beaucoup plus vite, et ils penseront « ce garçon est bien, il attend de connaître un mec pour coucher avec », donc ça tombe deux fois plus vite. C’est une technique mise à l’épreuve depuis longtemps, et grâce à elle je peux coucher avec la quasi-totalité des mecs que je chauffe sans qu’ils aient l’impression de prendre un ticket et de faire la queue ! Oui je suis une pute, et alors… Donc après moultes hésitations, j’invite un gentil cheminot de 25 ans, blond, yeux bleus, imberbe, musclé, passif à souhait. Il est 2h du mat’, mais c’est pas grave, j’ai faim… On se déshabille tout de suite, on se viol. Bon le truc c’est que le garçon aime qu’on lui donne des ordres (c’est fatigant, j’aime pas parler quand je baise moi !), des trucs du style « suce-moi, lèche-moi les pieds, à 4 pat’ trainée… », moi c’est d’un naturel quand je fais ça, j’vous raconte pas ! Et puis si je vous raconte « Euh … Tu peux me sucer s’il te plaît, si tu as envie, enfin ça me ferait plaisir… » ou encore un merveilleux « coquin va ! » MAIS C’EST NUL TOUT ÇA GAUTHIER, T’ES UN MEC BORDEL, TU PEUX ÊTRE VULGAIRE AU LIT !!!!!! Ben non j’y arrive pas…. Mais bon on continue quand même. Et enfin, à 4h du matin, on termine, ouffff. Mais comme je dois me lever à 7h pour aller en cours, je me dis que je vais avoir du mal. Heureusement pour moi monsieur ratp et Monsieur sncf ont conjointement décidé de ne pas faire circuler de train ce mercredi béni !!!!

Voilà donc à quoi ressemble ma vie en ce moment : je visite des anus amis, je multiplie les rencontres, mais toujours avec une cagoule, parce qu’en plus il fait de plus en plus froid. Pensez-y… à la cagoule… ça serait dommage d’attraper la crève les enfants ;)

lundi 14 novembre 2005

Week-end d’intégration

Je vous l’avais promis, le voilà, l’article qui relate les exploits de mon week-end. Donc jeudi soir avec une copine nouvellement apparue dans ma vie nous décidons de sortir. Après un resto jap délicieux, on va chez moi boire un ch’ti verre de cosmo (en fait on en a bu deux). On passe faire un bisous amical à Nina qui passe la soirée à répondre à des interviews croisée avec des blogueurs (perso j’ai pas vraiment compris ce qu’ils faisaient, mais bon moi suis pas un blogueur, suis un exclu, je peux pas comprendre muarf). Et on prend un taxi, direction le Red Light.

Il n’y a pas grand monde devant, on se dit qu’on a vite pouvoir aller danser, grave erreur !!!!!! une heure après nous voici donc sur la piste de danse. Ah vous voulez savoir pourquoi on a mis une heure à payer l’entrée et à prendre un vestiaire ? Ben nous aussi on aimerait bien comprendre comment c’est possible de faire la queue comme des kosovars dans une boite à 20€ l’entrée. Et encore je suis sûr que les kosovars ils sont plus courtois quand ils font une heure de queue, là j’ai vraiment ressenti ce que pouvait ressentir une sardine en fin de vie au moment ou le couvercle de sa boite se referme pour toujours (comment ça les sardines sont mortes quand on les met en boite ? Ah pardon je savais pas…). Bref je suis sacrement remonté, mais mon alcool lui il est bien descendu… On décide de se prendre un verre avant de danser. Cet établissement est rempli de prépubères, c’est affligeant ! Moyenne d’âge : 17 ans… Et là mon quart de siècle approchant se fait ressentir grandement. Bref je compte bien m’amuser quand même. Avant de piller le bar je vais aux wc, chouette les portes ne ferment pas à clés (pour éviter les mecs qui baisent dedans je pense) donc je suis dérangé pendant que je pisse (suis pudique ça me coupe tout, si je vais pas aux urinoirs c’est qu’il y a une raison bordel, j’ai besoin d’intimité moi dans ces moments-là). Je me lave les mains … à l’eau chaude, ben vi s’ils mettaient de l’eau froide aux wc, les gens n’achèteraient pas les bouteilles d’Evian vendues 7€ au bar !!!! Con d’abruti de patron de boite de merde qui pense qu’au profit, là suis en rogne (je comptais pas boire aux chiottes mais c’est pour le principe voilà, parce que quand je dis qu’elle est chaude, j’exagère pas, c’est limite supportable de se laver les mains !!!).

Un verre plus tard on danse près du podium, après une heure à prendre des coups de coudes dans les reins, et à me faire marcher sur les pieds, je décide qu’il est temps de reprendre un verre. Ma compagne du soir m’informe qu’elle souhaiterait bien rentrer. On décide de rester encore une demi-heure, le temps de vider mon verre, de mater le gogo dancer, et de nous faire marcher sur les pieds. Taxi, dodo. Là je me rend compte que c’est la deuxième fois de la semaine que je dors avec une fille, à forte poitrine de surcroît, et dans mon lit de surcroît, et en petit dessous de surcroît, la première deux jours avant étant Nina… À ce moment présent, combien d’hétéros mâles veulent me voir mourir dans d’atroces souffrances ??? Muarf, moi aussi je vous aime…

Le lendemain, c’est férié, on traîne au lit jusqu’à pas d’heure, on petit déjeune, et je file manger avec le brouetteur de Nina qui est de passage sur Paris pendant une heure. On dit du mal de Nina, il monte dans son train, et je me mets sur le net. J’allume la star ac pour voir Madonna, et là je me dis que ma fin de week end s’annonce morose. Un charmant jeune homme m’accoste sur un chat pour me proposer de passer une soirée riche en vodka à son domicile. Je ne le connais pas, il habite à l’autre bout de paris, je ne suis pas sûr de ces intentions, donc j’accepte avec plaisir ! On picole, on picole, on picole, je loupe le dernier métro, il me propose de mater un film con qu’il adore « Serial mother ». Si vous n’avez jamais vu ce chef d’œuvre, je vous le conseille, c’est à tomber, je ne dirai rien de plus ! On devait aller en boite mais il me dit qu’il préfère dormir, je répond que je vais rentrer chez moi, il insiste pour que je reste. Ok ! on câline, on dodote. Le lendemain, on brouette (brouette du matin, journée avec entrain !!!). je retraverse Paris dans l’autre sens, et je me mets dans un bon bain. Oui j’ai oublié un détail, important pourtant. Vous avez déjà vu « C’est du propre » sur M6 ? Ben son appart pourrait très bien passer dans cette émission ! Et moi, ben moi, je suis maniaque, enfin pas complètement, mais là quand je vois un appart comme ça, je redouble de maniaquerie !!! Donc je me sens sale, et con d’avoir dormi chez lui juste pour baiser, arf l’appel du sexe me fera vraiment faire n’importe quoi. Mais pas prendre une douche chez lui, là suis pas fou quand même, je voudrai pas attraper des maladies !

Le soir je me légume devant la trilogie, mon tel sonne :

- Salut, Gauthier ?
- Euh, oui !
- Chouette c’est bien toi, tu fais quoi là ?
- Je regarde la tv…
- Et tu compte sortir ?
- Non pas vraiment…
- Tu sais pas à qui tu parles, hein, avoue…
- Exact, qui es-tu ?


Oui parce que quand je reconnais pas une voix, je fais semblant au cas où ça me revienne plus tard dans la conv’, et donc en attendant je meuble avec des banalités, ça évite de vexer les gens. Mais aussi c’est pas ma faute s’il est pas dans mon répertoire !!! Donc pour expliquer c’était un ami qui vit sur Paris, je le connais parce qu’il a fait quelques années d’études sur Toulouse et qu’on avait des amis en commun. Il me propose donc de l’accompagner avec ses potes en boite, surtout qu’une autre amie toulousaine exilée sur Marseille depuis est avec lui sur Paris pour le week-end, donc il fait en profiter !!!!!
Direction la soirée Finally à l’Elysée-Montmartre. Même topo qu’au Red Light, un peuple pas croyable, on passe une heure avant de rejoindre la piste (ça vous rappelle quelque chose vous aussi ?) et je ne m’amuse pas vraiment. Il me faut une demi-heure à chaque fois que je veux un verre, on peut pas s’asseoir, nul part… Par contre petit bonus, l’eau aux chiottes est fraîche, ça rend la boite supportable !!! Mes amis rentrent tôt je décide de les suivre.

Voilà donc je suis sorti sur Paris, dans des vrais boites, mais c’est pas terrible, vraiment je suis déçu. Il faut être bourré, ou drogué pour danser 4 h sur de la techno. On peut pas changer de boite pendant la soirée, elles sont trop éloignées géographiquement, et il faut payer 20€ à chaque fois. Il faut prendre une bouteille pour avoir le droit de s’asseoir. Non je crois que ça va pas vraiment le faire tout ça. Par contre avec une amie on a décider de se mettre en chasse d’un petit bar qui deviendrait notre QG. Un truc plutôt friendly, pas trop cher, avec de la musique pop/rock. Voilà si quelqu’un a une adresse, je suis preneur ;)

mercredi 9 novembre 2005

Non je ne changerai jamais…

Bon il se fait un moment que je n’ai pas raconté n’importe quoi dans ce blog, pourquoi ? Ben parce que ma vie est triste sans aucun intérêt. Si si si si si si, c’est vrai, je m’ennuie. Je vais pas faire un article là-dessus, parce que d’abord j’arrête pas de vous en parler, et en plus ça m’ennuie de dire que je m’ennuie. Alors je vais plutôt vous parler de ma vie rêvée, celle que j’imagine le soir pour m’endormir paisiblement, celle qui m’est interdite ? Non pas totalement, explications…

Voyez aujourd’hui par exemple, ma journée type : je me réveille en retard parce que j’ai joué aux Sims toute la nuit, Océane n’a pas réussi à me réveiller (c’est merveilleux je l’utilise comme réveil, vu que son fils la sort du lit tous les matins pile poil à l’heure idéale, je t’aime océane). Donc j’arrive en retard en cours sans petit déjeuné, là je m’endors devant un prof qui se masturbe l’esprit sur des considérations géopolitiques, macro-économiques, sociales et humaines qui me dépassent avant 16h du matin. Mon cours de l’aprèm est annulé parce que le prof à mieux à faire que de venir nous voir, je rentre chez moi, je mange du coca (ben quoi, le coca c’est un aliment pffff), je commente le blog, je réponds à mes mails (uniquement des pubs et des trucs administratifs, mes amis ont pas le temps de m’écrire de beaux mails grrr). Et mes voisins du dessus me poussent à mettre le Best Of de Destiny’s Child que je me suis fait livrer la veille pour couvrir le bruit de leur perceuse. À ce propos je me demande ce qu’ils font avec une perceuse toute la journée depuis une semaine, c’est à se demandé s’il n’ont pas une vie sexuelle avec… Bref, on s’en fou…

Donc j’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps pour penser… Mais penser à quoi ? Ben que je suis le prochain gagnant de la super cagnotte d’euro million à 2500 millions d’euros voyons ! Non j’exagère, 1000 millions me suffisent (quoi que je vais devoir me restreindre mais bon il faut savoir être raisonnables). Pour revenir à des choses plus rationnelles, j’ai fait toutes mes études sur Toulouse, j’y vis depuis la petite enfance, je n’ai donc jamais eu de rupture brutale dans mon environnement, je suis passé des amitiés de lycée à celle de fac, puis en même temps je me suis bâtit un réseau chez les pd, puis j’ai mélangé tout ça, et je me retrouve à la tête d’un groupe d’amis éclectique mais suffisamment bien construit pour nous permettre de passer des moments de bonheurs intenses. Et j’avais très envie de faire autre chose cette année, j’ai décidé en Juin de candidater sur la capitale pour « voir du pays » et me forcer un peu à bouger, et puis dans mon domaine il y a pas beaucoup d’opportunité en province aussi, déjà que même pour finir en France ça va être compliquer, bref… Fallait que je bouge. Et ça me faisait plaisir en plus ! Bon le souci c’est que j’ai eu la décision de la commission le jeudi et que la rentrée était le mardi d’après !!! Là donc tu as 4 jours pour déménager, trouver un appart, et changer de vie, même pas le temps de te faire à l’idée.

Donc l’urgence à résider à organiser une fête de départ (alcool + amis + voiture explosée = bonne soirée mémorable), ensuite de me faire loger le temps de chercher un appart (hop on appelle mamie elle connaît tout le monde), et trouver un appart (on drague des agents immobilier pour passer plus vite, visiter en avant première et on met en avant que nos parents sont rentiers, hop ça passe tout seul !). Oui bon ok mes parents sont loin d’être rentier mais j’ai juste menti par omission !

Et puis je me suis dit que j’aurai tout le temps de m’habituer à Paris « après ». Problème je m’habitue pas. Alors je me suis dit, il y 15 jours à peu près, « bon mon coco c’est le moment ou jamais de changer de vie, de te calmer, de mettre de l’ordre et de sortir un peu de tout ce carcan qui t’oppresse ». Résultats de courses : j’adore les carcans oppressants !!!! Et qu’est ce qui me manque en fait ? Sortir, boire, raconter des saloperies, aller dans des endroits connus, voir des gens connus, et surtout c’est vachement crevant de se faire des amis, dans le sens où combien de gens je vais devoir sonder et côtoyer avant de trouver les deux trois personnes intéressantes qui me correspondent ? Et surtout ne vais-je pas changer en essayer de m’acclimater à cette capitale démesurée ?

Non je ne change pas, je suis un peu comme les royalistes pendant la république « je suis plus royaliste que le roi », entendez que je suis encore plus moi qui si j’étais moi à Toulouse. Je n’ai jamais autant parlé avec un fort accent toulousain (accent que je prends quand je veux, je maîtrise très bien ce genre de chose, faut dire aussi que je parle très bien et toc), je suis salace au possible en public. Un ami de passage qui ne m’a pas vu depuis 2 mois m’a fait remarquer Lundi « et ben t’es en forme ce soir », et Nina et moi on se regarde et on fait « ben non depuis qu’on va dans des bars à paris on fait toujours ça » (à savoir on hurle des mots tel « anulingus », « sodomie », « salope », etc… On drague ouvertement le personnel, bref on est sales). Et surtout je regarde avec envie tout contenant vodkaïque que je peux croiser avec cet œil de chien battu « mais, pourquoi je n’arrive plus à me rappeler quand était ma dernière cuite ? ».

Donc le Gauthier parisien ça ressemble à quoi ? Le même qu’avant mais en pire. Et je peux vous assurer que quand il y a soirée ici, il faut que ça dégoise grave, sinon je me jette du 20e étage, le souci c’est que je n’ai pas ce qu’il faut pour dégoiser, donc je fais dans le local (petit verre dans des bars avec Nina n’co, et il faut impérativement qu’on aille en boite). Je ne pensais pas que ça me manquerait autant.

Un truc de plus, vous croyez peut-être que les autres de Toulouse me pleurent ? Mais pas du tout, enfin ils me disent bien que je leur manque, mais eux ils continuent à vivre, ils ne sont pas rentrés en monastère comme moi. Ils se font des soirées, Océane m’appellent quand elle est saoule, elle me réveille parce que moi suis au lit, Lucie pas mieux, Mister Big c’est pire (lui en plus il a une vie sexuelle avec des arrières boutiques et c’est moi qu’il appelle en premier bien sûr, alors que l’autre n’a pas fini d’enlever le sperme de sa bouche). Bref je pourrai m’épanouir sentimentalement. Je suis dans une ville de 11 millions d’âmes, avec 4 millions de célibataires. Là dessus on fait l’abattement des 10%, ça me laisse donc potentiellement 400 000 homos (filles et mecs), donc 250 000 pd, donc 100 000 jeunes pd !!!! Oui ça mérite une petite explication, je me base sur des enquêtes très précises, 6 % de la population mondiale est homo, mais ça passe à 10 % dans des sociétés développées et permissives voire légalistes, il y a plus d’hommes que de femmes, et plus de jeunes que de vieux. Mes chiffres sont super approximatifs, mais vous m’en voudrez pas, ce n’est pas un mémoire de socio !

Donc 100 000 plans cul potentiels, si c’est pas du rêve ça quand même, je me sens presque minable de n’avoir couché qu’avec (environ) 300 mecs. Là, l’approximation tient plus de mon alcoolisme, de ma fainéantise, et de tout un tas de paramètres qui m’empêchent de savoir avec exactitude combien de mecs j’ai tripoté avec mon zizi… Mais je ne suis pas un top model, en province c’est plus simple, on trouve un mec en boite, il est bof moyen, mais baisable, donc on rentre avec, ici ya tellement de choix, qu’on attend toujours que le groupe de connasses bodybuildées qui dansent torse poil et string apparent s’intéressent à vous ! Et forcement comme c’est pas du tout le cas, vous rentrez bredouille. Là je vais sûrement rappeler de bons souvenir à quelques un d’entre vous (n’est ce pas Boulou), mais pour se donner du courage, je bois, un peu, beaucoup, et moralité à la fin suis tellement torché que je suis incapable d’aller voir un mec, et surtout de le ramener. Un soir à Toulouse j’arrive en boite avec un mec qui me plait, je dragouille, je bois, il m’offre à boire, je retrouve le mec que je me suis taper dans les chiottes la semaine précédente, il m’informe qu’il aimerait bien remettre ça, il m’offre à boire, je bois, je vais sur un podium, un mec monte avec moi, il est beau, il est torse nu, il sent bon le cul (poésie quand tu nous tiens), je le galoche (ni une ni deux, je m’approche je le colle et je lui fou ma langue dans son orifice buccal), là le mec que je draguais demande à mes amis de m’informer « une fois qu’il sera moins occupé » qu’il rentre dormir, et mon plan de la semaine précédente me dit qu’il préfère rentrer parce qu’il a trop bu (il a essayé de me suivre), le temps que je me rende compte de tout ça le beau mec du podium était en train de s’enfiler un autre couillon. Résultat des courses ? J’étais bien saoul, mais je suis rentré seul… Bon vu mon niveau d’alcool le manque de sexe ne s’est pas fait ressentir de suite, mais bon ça fait chier quand même. Ben ici c’est un peu pareil, sauf que je n’ai pas d’ex plans, et que je n’ai toujours pas réussi à draguer qui que ce soit… Mais bon c’est pareil !

Bon je voulais en venir où moi dans tout ça ? Ben oui, je me souviens, je suis une ex-pute en repentance, mais je suis toujours une pute du dedans, et je m’assume pas : je suis devenu sage, c’est la loose. Donc si vous avez besoin je me loue pour des soirées, prévoyez juste la dose de vodka, plus il y en a, plus je mets l’ambiance. Nina peut m’accompagner suivant vos thèmes de soirée. ET NON BANDE DE COCHON JE NE PARLE PAS DE SEXE JUSTE DE METTRE L’AMBIANCE !!!! Quoi qu’une petite pipe, ça fait jamais de mal ;)

À bon entendeur…

jeudi 27 octobre 2005

Un article de réflexion

Je suis toujours en pleine période d’introspection due à ma nouvelle vie. J’ai envie de faire un bilan. Alors aujourd’hui je vais vous proposer un exercice inhabituel. Entre janvier 2003 et septembre 2004 j’ai tenu un journal. Une idée de ma psy pour m’aider à « exprimer de façon clair quels sont mes problèmes et ainsi leur trouver une solution ». En gros je résume sa pensée « Gauthier tu n’as pas de problèmes une fois que tu les auras écrits et que tu les reliras quelques semaines après tu te rendras compte que tu n’as pas de problèmes ». Allez au point où j’en suis, je veux bien me laisser tenter, mais je savais dès le départ que ça serait hippique !

Alors pourquoi j’ai arrêté ce journal ? Pour la raison suivante (et là je me cite) « Je viens de me rendre compte que ma vie de ces deux dernières années tient en 30 pages ! C’est déprimant, mais c’est vrai, je tourne en rond… », donc je ne voyais aucun intérêt à continuer, surtout qu’a chaque fois que je le relisais (suivant toujours les conseils de ma psy), ça me tirais plus vers le bas qu’autre chose.

Je propose donc un autre exercice, je vais prendre une partie du journal tel quel et je vais lui répondre ! Oui parce que maintenant ça ne fait plus peur, j’ai grandi, j’ai évolué, moi fort, moi courageux, moi me lance…

Comme je suis incapable de choisir entre deux parties de ce journal, je vais citer les deux, la première est extraite du premier article que j’ai écrit, la seconde intervient au printemps suivant. Bien sûr les noms seront modifiés, saint anonymat béni sois-tu!

29 janvier 2003 :

Aussi loin que remonte ma mémoire, j’ai toujours été mal dans ma peau, une sorte d’état second, ou plutôt une situation confortable. En effet quoi de plus facile que de redoubler une année en se disant « c’est parce que je vais pas bien ! » ou encore, se disputer avec des proches à cause d’humeurs changeantes en se disant « ils comprendront, ce sont mes amis, ils me connaissent ! ». Mais le cœur est le plus fragile des muscles, on peut le briser, le détruire, mais jamais il n’en sort intact… Et là je sais de quoi je parle.
Marc, avec lui tout fini et tout commence, je ne sais pas si c’est l’homme de ma vie, mais c’est à lui que je pense quand j’écris. Il a mon age, il est beau, on s’est rencontré il y a près de deux ans maintenant, dès que je l’ai vu mon cœur c’est arrêté de battre, mon souffle c’est coupé, tout c’est mélangé en moi, désir, peur, timidité… J’ai fait le serment à un ami présent ce soir-là qu’un jour il serait à moi. J’ai mis un mois, mais on a fini par « conclure » là s'en est suivi un an de bonheur. Pourquoi étais-je heureux ? Parce que pendant un an j’ai mis de cotés tous mes problèmes. Dès que ça n'allait pas je me disais « Marc t’aime, il pense à toi ! » Et hop j’oubliais tout. Il a été mon meilleur antidépresseur, ma raison de vivre et maintenant je suis seul face à la réalité de la vie, froide, vide, effrayante… C’est sûrement ce qui me pousse aujourd’hui à dire que oui, je l’aime plus que de raison, et ce jusqu’à ce que j’en crève !
Pour être honnête, ce n'était pas tout rose, on est très différent, on a cassé, on s’est remis ensemble trois fois. Mais à chaque fois qu’on s’est séparés j’ai souffert, même si c’est moi qui mettais un terme à la relation. J’ai mis un an à me rendre compte que je l’aimais. Et le déclencheur est la rupture finale. Là c’est lui qui est partit et il m’a laissé que mes yeux pour pleurer. Pourtant, encore une semaine auparavant, je disais à ma mère « Marc, ce n'est pas l’homme de ma vie, on est bien ensemble pour le moment, mais j’attends de trouver celui avec qui je pourrais construire quelque chose de vraiment stable et beau ! »
À l’heure actuelle je ne sais pas si c’est bien lui l’homme de ma vie, pourtant je pense à lui tout le temps. Et je me détruis plus ou moins vite en attendant. Mais j’attends quoi ? Plus rien…
J’ai du succès auprès des mecs, je peux coucher avec un différent chaque soir, avoir trois petits copains en même temps, mais ça me ne suffit pas. Je veux tomber amoureux, encore, pour oublier ! Avoir un coup de foudre comme j’ai eu avec lui. J’ai déjà appliqué cette sorte de thérapie. Bon le résultat n’est pas concluant. Le cobaye c’est Matthieu, ma pire erreur, je crois, à l’heure actuelle. Non seulement je n'ai pas oublié Marc, mais en plus je suis tombé amoureux de Matthieu. Désespérant dites-vous ? Affligeant en tout cas. Je me suis fait avoir deux fois en moins d’un an. Record digne d’une blonde, ou plutôt dans mon cas d’un névrosé !
Par névrose, j’entends incapacité à apprécier les choses telles qu’elles sont, je suis un perpétuel insatisfait. Il y a un nom scientifique pour ça… Mais je ne suis pas psychanalyste donc laissons de côté les termes médicaux précis.
Voilà beaucoup de choses se bousculent dans ma tête, et comme je n’ai pas la prétention de savoir écrire, je vais livrer tout ceci sous sa forme la plus simple : un journal intime. Si c’est intime personne à par moi n’est censé lire ces lignes, mais je livre ces pages comme un testament au cas où, un jour, mes problèmes me pousseraient à faire ce à quoi je pense depuis trop longtemps : dormir et oublier pour toujours. Morbide ? Non, terriblement réaliste et moderne, romantique et surfait, inquiétant et passionnant.


Ok, bon quand je vais pas bien j’ai tendance à me prendre pour Proust, et mon style littéraire s’en ressent, mon Dieu que c’est pompeux, ah j’ai honte. Aujourd’hui qu’ai-je à répondre à ça ?

1/ Je ne suis plus amoureux de l’un ou de l’autre.
2/ Je suis incapable de retomber amoureux de qui que ce soit.

C’est pas glorieux, mais je vais quand même éclairer un peu la situation, Matthieu je n’ai plus de nouvelles, depuis au moins 2 ans, tout est clair entre nous, on s’apprécie et si je suis amené à le revoir ça me fera plaisir, et je sais que c’est partagé. Marc c’est plus complexe, je ressens encore beaucoup de choses pour lui, on se donne des nouvelles régulièrement, et dès que j’ai un texto ou un coup de fil de sa part je ne peux m’empêcher de me dire, l’espace d’une milliseconde, « est ce qu’il ressent encore quelque chose pour moi ? ». Oui bon j’ai plus 15 ans, il faudrait que je passe à autre chose, mais c’est plus fort que moi, il occupera toujours une place dans ma vie. Juste un exemple, Marc n’a pas le droit à une vie sentimentale ou sexuelle, quand il me raconte qu’il a couché avec x ou y, des pulsions meurtrières s’emparent de moi. Personne n’a le droit de le toucher, ça me rend fou, mais vraiment. Mais cette colère passe rapidement et se transforme en mélancolie. Vous avez dit névrosé ? Oui et alors, j’assume !

Pour ce qui est de ne plus pouvoir tomber amoureux, je dis ça pour une raison bien précise : je ne pense pas avoir été amoureux de Marc, j’étais plutôt amoureux de la situation, c’était mon anti-dépresseur, il m’a beaucoup apporté, mais je n’ai rien réglé et je me suis tout repris en pleine face après la rupture. Alors si c’est ma façon d’aimer elle ne me convient pas, je veux aimer comme dans les films, et ça je m’en sens incapable, peut-être que je changerai, mais j’en doute, je me vois plutôt finir entouré d’amis, avec des enfants que j’aurais eus avec mes copines, et surtout heureux de regarder mon parcours professionnel. Comment ça je compense ? Mais non arf…


02 juin 2003 :

Mercredi soir, j’avais pas envie de sortir, Benjamin par contre oui, et en plus il voulait boire, donc on a bu, mais comme des trous ! Débarqué au Club vers 7h du mat’ après avoir supporter la crise de Damien 1* « qui va pas bien parce que ça va pas bien ! », on reboit et il se met à chercher de la C. Bon il a pas trouvé, mais par contre on se démonte pas on file au Jim’s, club d’after que je connaissait pas du tout, et là je tombe sur un couple de potes, ils ont des taz, on sort le fric, et on gobe, il est 8h ! Alors je dois dire que sur le moment j’ai pas vraiment vu la différence, vu que j’étais bourré comme pas possible. Ensuite on est partit en after chez le couple en question, et on est rentré vers 10h, me suis coucher vers 11h, et là j’étais bien bien perché, mais je pensais que ça passerait… Grave erreur !!!!! Suis resté perché jusqu’à samedi matin, avec 5h de sommeil entre mercredi midi et samedi matin, j’étais pas crevé, ni malheureux, juste PERCHÉ !!!!!! N’empêche j’adore ça, y a de quoi finir accro à cette merde, qu’est ce que ça doit être la C ! Le pire ? Il m’en reste un entier qui me fait de l’œil… Mais je le prendrais pas tout seul, et pas de suite ! Non mais… J’ai de la volonté moi ! (Quoi ? Suis pas crédible là ? Pfffffffff mais si !)
Et hier au Club j’ai revu Damien 2 mon ex**, je l’ai donc royalement ramener chez moi histoire de baiser, et c’est ce qu’on a fait toute la journée, non mais si tout déraille dans ma vie, j’ai quand même une vie sexuelle ! Na ! Là pas besoin de s’étendre sur le sujet trois heures, c’est fait on en parle plus !
Damien 1 m’énerve, c’est mal partit il a vraiment besoin d’aide parce qu’il a des gros problème avec son école et son boulot, et mÔssieur déprime à vouloir s’en suicider parce que un mec qu’il a pas vu depuis un an et avec qu il est resté 3 jours lui pose un lapin pour boire un café ! Quelquefois j’ai vraiment envie de le suicider moi-même ! Comme ça au moins on en parle plus… J’t’jure ! Bref il faut être patient, ça lui passera comme à chaque fois, je le sais de toute façon !
Voilà après il y a pas grand-chose d’autre à dire, sauf que je suis raide dingue amoureux de l’autre con (Marc) et qu’il me manque comme jamais mais bon, je reprend un taz et j’oublie ! C’est quand même merveilleux la drogue je dis ! De toute façon je sais que je vais finir drogué, ça fait un an que je le sais… Si seulement j’en avais les moyens !
Je crève la dalle, j’ai pas envie de manger, je suis mort de fatigue, j’ai pas envie de dormir, j’ai besoin d’amour, j’ai pas envie de me trouver un « autre » mec. Joyeux non ? Suis à fond ce soir ! Vais vider le frigo et au pieu…


* Damien, c’est mon meilleur ami de l’époque, on ne se parle plus depuis le printemps de cette année, on est fâché comme des collégiens « t’es plus ma meilleure amie, maintenant c’est machine ma meilleure amie, je vais te griller dans tout le collège, plus personne ne se mettra à coté de toi au self ! », oui je sais c’est pathétique, mais bon on est comme ça ;)
** Rien a voir avec l’autre, ils ont juste le même prénom.

Donc petit éclairage contemporain, je ne parle plus donc à Damien, ce qui ne me manque pas. Demandez à Nina et au reste de mes amis, ils m’ont tous applaudit des deux mains quand je leur ai annoncer que je ne l’imposerai plus dans toutes nos soirées « Enfin tu a compris que ce mec ne t’apportait rien !!! ». Bref parlons de l’épisode « drogue », j’ai déjà dit dans un de mes articles qu’on m’en avait proposé récemment et que j’avais fièrement refusé (alors que j’étais plein). Là il s’agit de la première fois de ma vie où j’en ai pris, ça a duré 4/5 mois je me souviens plus trop. J’ai fini par avoir de la C, pour ce qui est du problème de fric, ça ne se pose pas au début. Oui, les dealeurs, sont des commerciaux doués, au début on t’offre tes doses (là je parle de cocaïne, parce que les taz c’est plutôt rare que ça soit gratuit). Et une fois que tu apprécies bien de te poudrer le nez, une à deux fois par semaine en soirée, on te propose un gramme à « prix d’amis » alors tu ne résiste pas, après tout ça fait quelques semaines que tu en prend à l’œil, cette fois tu peux en offrir. Et tu rentres chez toi avec le reste de C, et un soir où ça va pas bien, tu en prend un peu juste avant de sortir, pour « te mettre dans l’ambiance ». Et là c’est fini, tu en achète dès que tu as trois sous, tu en as toujours sur toi, et tu en prend quasiment tous les jours. Heureusement pour moi je n’ai jamais franchi la barrière de la dépendance physiologique, j’étais juste dépendant psychologiquement, mais ça a quand même été dur d’arrêter. Alors si je n’ai qu’un conseil à dire : si ce n’est pas encore fait, n’y touchez pas, personne ne peut dire qu’il sait ce qu’il va se passer quand on est drogué (montée, descente), et surtout personne ne peut dire qu’il maîtrise c’te merde, elle te contrôle, tu ne contrôles rien. Et je parle de toutes les formes de drogue. Voilà faut bien un peu de bonne morale bien pensante dans ce blog.

Je vais arrêter mon auto analyse ici, peut-être que je recommencerais une autre fois, j’en ai des tonnes dans mon journal, des drôles des moins drôles, mais bon promis la prochaine fois, j’essaie de vous faire rire.

mardi 18 octobre 2005

Chronique d’un suicide annoncé

(article publié chez les vingtenaires)

Voilà nous sommes mi-octobre, et je vis à Paris.

Alors je sais que ce blog a comme vocation de raconter nos errances sentimentales, sexuelles, éthyliques, donc l’histoire de mon installation dans la capitale ne rentre pas vraiment en ligne de compte. Mais bon je fais ce que je veux, donc j’ai décidé de vous emmerder avec ma vie, un peu plus encore.

Au moment où je commence à écrire cet article je suis plutôt d’humeur mélancolique (cf le titre de l’article), j’ai peur que cela se ressente alors je préfère prévenir…

Donc petit flash back, au début du mois j’ai appris que j’étais pris en master pro sur Paris, oh joie oh délectation suprême !!! La fièvre retombe très vite et se transforme en immense angoisse du fait que la rentrée a lieu 4 jours après, ARGH !!! Là c’est l’angoisse. Sur Paris je connais quelques personne dont notre Nina nationale, mais bon mon réseau social va sévèrement s’étioler, et je ne parle pas du fait qu’il faille que je trouve un appartement en 4 jours, là c’est de la SF.

Bref heureusement pour moi, j’ai de la famille sur paris, donc je me fais héberger gratuitement « le temps nécessaire ». Ouf !!!

Mais avant ça d’ailleurs je me rends compte que je ne vous ai pas parlé du week end avant mon départ ! Rha lalalala je fais n’importe quoi. Donc je rentre sur Toulouse le vendredi sachant que le Lundi je dois repartir vivre sur Paris de façon « définitive », je réunis donc la bande à Zazous et je promets « une soirée mémorable, à inscrire dans les annales « (sans jeux de mots… quoique…) bref ce fut du grand n’importe quoi. Pour résumé, on a bu, bu, bu, bu, dansé, bu, dansé, j’ai fait du touche-pipi dans les chiottes de la bote avec un chouchou plutôt miam-miam, et j’ai forcément explosé ma caisse en rentrant… Je suis pitoyable ! Me voilà donc au milieu d’un rond-point avec les jantes cassées, les amortisseurs cassés, la direction cassée, le moral cassé. Que fais-je ? J’appelle ma mère… No coment, je ne suis qu’un pauvre pédé sensible, dès que j’ai un problème, j’appelle ma mère, j’assume et je vous merde… De toute façon c’était pas totalement ma faute l’accident (les amortisseurs étaient plus que fatigués et l’ESP a merdé donc j’ai fait des tête-à-queue). Donc là c’est quand même la grosse panique, je peux pas laisser la voiture là, on va me la foutre à la fourrière, je peux pas appeler les flics, j’ai dépassé le stade du coma éthylique d’un humain normal, donc je fais quoi ? Ben la solution vient de mon assurance de gueudin, j’appelle Europe Assistance, et ils m’envoient une dépanneuse, qui me dépose gentiment chez moi à 50 km de mon point d’impact ! C’est’y pas merveilleux ? Moi perso je suis fan…

Donc là je rentre, je me couche et je dis au revoir à Toulouse pour un moment.

Ensuite me revoilà à Paris, des dépenses en veux-tu en voilà, je m’en sors pour 4000€ pour l’instant, soit en 15 jours (donc là il faut mettre : resto, bouffe, sorties, fringues, ticket de métro, frais d’inscription, loyer, caution, meubles…), et le pire c’est que j’en dépenserai encore au moins autant dans le mois qui vient.

Pourquoi ? Ben je déprimouille, donc l’achat compulsif refait surface comme jamais dans ma vie, je suis faible, mais qu’est ce que c’est bon de faire les boutiques !!!!! Je suis sûr que tu connais ce sentiment intense cher ami lecteur, allez avoue que ce petit pull rose fushia acheté lors des dernières soldes (seul article non soldé du magasin) tu ne l’as mis qu’une fois, parce que la finalité n’est pas de se fringuer, mais de DÉPENSER DU FRIC !!!!!! D’ailleurs si aujourd’hui j’écris cet article complètement déconstruit et dénué de tout sens c’est uniquement pour éviter d’être tenté de faire chauffer la CB (quoi Nina tu pensais que c’était parce que tu m’avais demandé un article ? C’est beau d’être naïf…).

Bon j’avais dit que j’allais raconter ma vie, alors je vais m’y tenir un peu, j’ai donc réussi un exploit : trouver un appart en moins d’une semaine. Bon ok c’est tout petit, mais il est super bien situé (non il est pas dans le marais), sans pousser jusqu’à dire où je vis, je suis plutôt fier de ma trouvaille. Maintenant le plus dur c’est de s’habituer à la vie parisienne, et surtout au vide immense dans ma vie sociale. En plus j’ai plus le net, je devrais le récupérer avant la fin du mois d’octobre, mais bon jusque-là je fais des passages éclair dans des cyber. Et au prix où c’est je ne peux pas me permettre de zoner sur les chats, donc je n’ai plus de vie sexuelle !!! Moi sans vie sexuelle ! Vous imaginez ? Moi non plus… Hein ? Quoi ? Je mens ? Ah oui j’ai oublié de parler du chouchou que je tire régulièrement, mais bon ça compte pas c’est un gentil garçon qui partage ma couche une à deux fois par semaine… Et puis moi je suis dans une ville immense qui regorge de pédales, alors j’ai envie de tisser des liens… En gros oui, j’avoue, j’ai envie de baiser comme un malade avec tout ce qui bouge, ben quoi, moi la nouveauté, ça me donne chaud !

Donc voilà aujourd’hui je peux faire ce bilan : plus de vie sociale, plus de vie sexuelle, un découvert démesuré qui s’annonce, donc oui je suis déprimé, mais bon une bonne cuite ce week-end et un raccordement au réseau la semaine prochaine devrait y remédier sans mal. Nina il faut juste que tu me prêtes quelques un de tes amis pour que je m’acclimate.

Oui lecteur, j’ai failli oublier (comment pourrais-je oublier ça ???) j’ai rencontrer Sab, Tink, et Banana, des filles merveilleuses qui me font bien rire, donc je vais les réquisitionner pour des soirées beveuries dont seul j’ai le secret… À bon entendeur…

Ps : oui c’est un petit article, mais bon j’ai vraiment trop envie de filer faire les boutiques, je suis incorrigible ;)

mardi 20 septembre 2005

Ma semaine à Paris : Oh putain ! J’ai le cul moite… Mais j’ai dit non quatre fois à la drogue !

Bon dans l’ordre ça donne ceci : n’importe quoi !!!!!

C’est un bon résumé… Mais je vais essayer de vous faire découvrir cette ambiance si particulière qui fait que les semaines sont longues…

Week-end fatigant :

Dimanche soir je suis à Toulouse, j’ai passé un week-end horrible. Avec Océane on a passé 48h à s’incruster dans des soirées (où nous étions invités officiellement) histoire de bien se sentir de trop, mais bon on est faible devant une promesse de Vodka. Comment peut on s’incruster dans une soirée où on est invité, ben tout simplement parce que les gens présent n’ont rien à voir avec vous, que l’ami qui vous a demandé de venir le fait plus en souvenir du bon vieux temps, ou parce que ça lui fait profondément plaisir, mais il ne se rend pas compte que vous n’avez rien à dire au consortium des infirmières psy de plus de 40 ans, ou à l’association de l’amicale des rolistes du Sud Ouest ! Donc que faire dans ce cas là ? Boire dans son coin en attendant une heure raisonnablement avancée pour sortir un « Tu sais ça m’a fait très plaisir, mais j’ai travaillé comme un malade ces derniers temps, et là j’ai besoin de repos, on s’appelle et on se refait ça très vite, merci de m’avoir invité, bisous. », et là on saute dans la voiture et on fait un 160 km/h avec dérapages non contrôlé en direction de la première boite tech/pouff/vodka/bo-gosses-à-poils qui se trouve sur le chemin. Et on décompresse.

Le problème c’est qu’à force de décompresser, moi je pète une durite, mais alors une grosse. Le samedi je regarde Océane dans un grand moment de détresse alcoolique (verre vide = pensée morbide), et je lui dis « c’est maintenant qu’il faut que je rentre, je sens que si je reste une minute de plus je vais causer une catastrophe catastrophique aux retombées non mesurable en l’état actuel de la science ». Forcement comme c’est beaucoup plus long que « Tchao j’me casse les poulettes ! » le temps que j’articule tout ça pour faire mon pédant, mon abruti de connard d’ex de mes deux se pointe avec son plus beau sourire et me lâche un absolument pas diplomatique « tu m’évites Gauthier ? ».

En fait ce gland m’a dit la veille alors que je me faisais mal au cervela pour trouver un moyen diplomatique et courtois pour mettre fin à notre « relation », que de toute façon c’est pas grave qu’on soit plus ensemble « du moment que tu passes réparer mon PC ». Donc inutile de dire à quel point il peut s’enfoncer le doigt dans le fion avant que je passe chez lui faire ça !

Je lui dis à peu près ceci :

- Tu sais, je ne suis pas un ange, je ne suis pas un modèle de fidélité, je ne me casse sans te demander ton avis à l’autre bout de la France. Sur ce point je suis d’accord avec toi, nous ne sommes pas un couple comme les autres peuvent le concevoir. Mais de là à ne dire à personne que nous sommes ensemble, et draguer mon pote en sachant très bien que c’est mon pote et qu’il va s’empresser de me le répéter, ya une grosse marge.
- Oh je t’ai rien promis, je suis comme ça je me fous de tout et je m’inquiète pas de ce que je dis ou de ce que je fais, je ne suis pas quelqu'un de gentil, je suis désolé de t’avoir fais du mal petit bout.
- Mais pas du tout, si seulement ! Ça prouverait que j'ai encore un cœur qui fonctionne, non t'es juste un connard que je rajoute sur ma liste de connard, d’ailleurs cette liste peut faire Paris Toulouse sans problème, te fais pas de bile le prochain ne tardera pas à te remplacer… Bonne route.


Donc me voilà de trèèèèèèèèèès bonne humeur, je claque ce con, je claque les portes, je claque la portière, je grille les feux rouges et je vais me coucher.

Le dimanche donc Océane me propose une soirée « lâchage complet » dans une boite hétéro très fréquentées le dimanche soir, pleine de beaux gosses rugbypèdes et pétés de tunes ! Je suis nase, je me lève le lendemain pour filer à Paris, ma valise n’est pas prête, je n’ai plus d’argent. Donc je dis oui ! Et là c’est le drame : une bouteille de vodka à trois, je parle aux poteaux, je me fais draguer par la serveuse « parce que mon meilleur ami qui tient un resto est gay et tu es tout à fait son genre », moralité : couché 6h complètement saoul, levé 9h direction la capitale.

À 17h30 dans le RER j’étais encore saoule. Lecteur tu sais à quel point l’avion est un mode de transport des plus rassurants en cette fin d’été 2005, tu ajoutes à ceci ma peur panique de tout ce qui ne touche pas le sol, et 4g d’alcool résiduel, tu obtiens : moi la tête entre les genoux tout le vol « vomira-vomira pas ? » « Mademoiselle vous avez quelque chose contre le mal de tête ? Des dolipranes génériques 500 ? Parfait donnez-moi la boite SVP ! »

Pour finir de m’achever, une amie (l’ancienne coloc d’Océane) m’appelle quand je sors de l’avion pour me raconter sa vie. Il faut donc rappeler qu’elle est fâché avec Océane et que sans forcement me retrouver entre les deux, je fais un peu le lien entre elles. Mais là après la grande séance de pétage de plomb psycho dramatique que l’autre vient de me faire, je pense que je vais lui expliquer gentiment que je vais devoir la voir un peu moins (mais elle m’a tenu un de ces discours, poufff c'était super fatigant, peut être qu’Océane vous racontera tout ça ultérieurement). Ça me refout une montée d’alcool histoire que j’apprécie le RER dans toute sa splendeur…

Le soir, je vais faire un tour en ville avec Nina et une copine de son ancien travail (Zoé), mais à part qu’un Libanais m’a lu l’avenir dans le café (c’est super flippant ce truc) il ne se passe pas grand-chose de bien intéressant de plus (ah si j’ai pas précisé : j’ai pas vomi ! Suis fort nan ?).

Mardi :

Donc je monte à Paris dans l’espoir de trouver une fac, une formation, un travail, un appart, bref une nouvelle vie. Donc je me fais un programme d’enfer : passer dans les facs et faire un premier repérage dans les administrations où je serais amené à bosser. Moralité j’arpente 4 arrondissements à pied et je meurs d’une crise d’ampoules aux pieds !!! Là je comprend que je ne peux pas en une semaine trouver des opportunités de travail, encore moins un appart, donc je prend une grave décision : je suis en vacances pour une semaine !!!!

Le soir Nina décide d’aller brouetter avec son copain, donc je me retrouve tout seul à l’appart, avec rien à faire. Victoire à qui j’en parle sur MSN me propose de venir manger chez elle. J’accepte avec plaisir, c’est la première fois que je vais rencontrer Victoire en vrai !!!!! Oui c’est pas parce qu’on se raconte nos vies au tel ou sur le net depuis des mois qu’on s’est déjà rencontrer… C’est là qu’on se rend compte à quel point ce monde peut être virtuel. Bref je passe une très bonne soirée avec elle et Linga (que je ne connaissais pas non plus !), on papote de tout et de rien. Victoire est une fille géniale, elle est tout ce que j’aurais voulu être si j’avais été une femme (non je n’ai pas envie d’être une femme arrêter de tout comprendre de travers pfff). Et en plus moi je peux le dire sans problème : victoire est une des plus belles filles à qui j’ai jamais été présenté… ;)

Mercredi :

Nina rentre de sa brouette vers 6h du mat’, elle se lave, se fait belle pour aller bosser, s’habille, enfin tout quoi, mais elle est en avance (moi pendant ce temps là j’écrase comme un bien heureux !). Comme elle se retrouve grave en avance, elle décide de prolonger sa nuit et s’allonge sur son lit. Vers 11h30 je suis réveillé par une indécente sonnerie de réveil. C’est bizarre me dis-je. Je mets bien 15min à émerger (je dors très très bien) et là je vois une main sortir du lit de Nina, une main qui s’écrase de toute sa force sur le réveil. Nina n’est pas aller bosser ! La coquinette, elle décide donc vers 12h30 de passer la journée avec moi en ville, on se promène, on file au cinéma, bref on est en vacances, elle est pas belle la vie ? Au passage on est allé voir H2G2 et je vous le conseil vivement ! Les anglais sont fous mais ça fait du bien.

Le soir on continue à ne rien faire, là on est des pros…

Jeudi :

Je me lève de bonne heure (11h), et je rejoins un chouchou aux halles, il m’a proposé la veille de me faire visiter le centre. On tourne et retourne en ville, il est mignon, gentil, agréable, bref ça fait du bien. On file au Louvres, il adore ce musée, moi aussi, en plus on a des points communs, je passe une excellente après-midi. Vers 16h on est mort, donc on va se poser sur les quais de l’île Saint Louis. Et on papote en regardant passer les bateaux mouches. Et là c’est le drame, on s’embrasse. Bon il est donc 16h30 par là, en plein Paris, et j’embrasse un homme à pleine bouche sur un banc public : c’est merveilleusement romantique, et je remercie les décennies de lutte pour le droit des homos, parce que sinon je n’aurais pas pu faire ça. Je ne sais pas si on a choqué des gens, mais en tout cas personne n’a osé venir nous le faire remarquer. Par moments je me dis que tout est possible, et ça fait du bien. On s’est promené main dans la main, et j’aimerais que tout le monde trouve ça normal, qu’on arrête de se retourner sur deux hommes ou deux femmes qui osent se témoigner de la tendresse en public. Les autres le font bien, et on trouve ça normal. Je suis normal. J’arrête là la minute militante, mais ça fait du bien voilà.

Le soir, on décide de se revoir. Je dîne avec Nina et son copain (présentation officielle), ce garçon est charmant, bien que, par moments, il me rappelle l’ex de Nina, mais bon ce n’est pas le sujet de cet article… Je retrouve donc mon chouchou à Belleville, chez des amis à lui. On papote et on loupe le dernier train. Il semblerait que sortir à Paris un jeudi ne soit pas aussi aisé que dans ma ville, alors après mainte palabre, je décide de prendre mon homme par la main et de partir me promener dans paris toute la nuit. J’adore la ville la nuit, j’adore m’y promener, prendre mon temps, m’imprégner des ambiances et des gens qui s‘y trouvent tard. Vous en apprendrez plus sur un quartier à 4h du mat en semaine qu’en y passant toute une journée, croyez-moi. Ça m’a permis de repérer les endroits où je voulais vivre, et ceux ou je ne voulais surtout pas vivre ! Je me retrouve avec une régie électrique à chaque pied, un mal de ventre infernal, et j’embarque pour le premier métro à 5h38.

Vendredi :

Il ne se passe rien dans la journée, je suis trop nase pour envisager quoi que ce soit ! Le soir il se met à pleuvoir, et Nina me dit « mes parents viennent d’arriver chez ma sœur, donc il pleut ! », trois minutes après ses parents appelaient pour nous dire qu’ils venaient d’arriver… On passe le début de soirée à délirer sur le net, et Nina se levant de son canapé pour remplir son verre de coca me sort un merveilleux « oh putain, j’ai le cul moite ! ». Et je dois dire que ça résume merveilleusement bien nos vies respectives en ce moment, j’ai donc décidé d’intituler mon article selon ce nouveau précepte de notre vie dissolue. Elle part dîner avec ses parents, et je me retrouve seul devant mon iBook. J’avoue je cherche du cul, oui ça commence à gratter. J’ai passé la nuit avec un beau jeune homme, mais comme on était dans les rues de Paris, nous n’avons pas consommé. Bon ok j’ai un peu mis sa main dans son boxer, ok j’ai un peu mis ma bouche sur son sexe derrière un buisson, mais ça compte pas ! (oui les jardins du Louvres sont très réputés pour ça paraît il…). Donc je suis en manque devant mon iBook. Et là un charmant motard de dix ans mon aîné m’informe qu’il habite à trois minutes à pied de là où je me trouve. Il est beau, il est motard, je fonce chez lui.

Il est encore plus beau en vrai, il est gentil, délire, presque autant que moi, et il m’excite grave. Forcement il est actif, donc il m’informe que ça restera soft, tant pis j’ai faim. On se dénude après une bonne heure de papotage. Je le chauffe, je le chauffe tellement qu’il se jette sur sa boite de capote, m’équipe et se met à plat ventre. Pas besoin de répéter l’invitation, je vais pas me faire prier, miam ce cul d’enfer qu’il a !!!!!!! Ce mec est un dieu vivant du sexe. Sisisisi un dieu !!!!!! Je ne fais aucun bruit quand je baise, donc je dois me forcer. Je trouve ça plus excitant les petits bruits qui rythme l’acte. Ça me permet de gérer mon plaisir, le sien, bref c’est de la « simulation utile » ! Mais là, j’ai dû me contrôler pour ne pas crier, un dieu de la fellation, un dieu tout court. Après un orgasme cosmique, il m’annonce que je suis son meilleur coup depuis x années. Normal, on me le dit à chaque fois, mais pour une fois j’ai été obligé de retourner le compliment…

Samedi :

Je prends l’avion et je rentre dans ma belle ville. Juste avant j’ai passé l’après-midi sur les champs avec Nina et ses parents. Je ne vais pas vous raconter à nouveau l’épisode du string au Fouquet’s, Nina je t’aime pour tous ces petits moments de bonheur que je passe avec toi!

Je passe le vol avec mon iBook sur les genoux, pour écrire cet article entre autres, j’adore passer pour un homme d’affaire en déplacement qui doit même travailler dans l’avion !!!

Le soir, je suis contraint et forcé de me rendre à la crémaillère de l’ancienne coloc d’Océane. J’ai pas dormi de la semaine, je tiens plus debout, mais j’y vais quand même. Je bois forcément, je bois trop, et je finis par me sauver de cette soirée de fou pour me réfugier dans les bras d’Océane qui m’attend de pied ferme dans la boite la plus nulle de la ville (si tu le sais aussi bien que moi, tu y vas juste parce que tu t’es tapé tout le staff). Et nous voilà deux pauvres poivraux dans une boite nulle, avec des gens nuls. On boit et on boit, et on danse, et on hurle et on saute, et on se fait remarquer… Bref du grand n’importe quoi encore, comme nous seul savons le faire !

La suite : mais arrête c’est le cendrier !

Étant donné que j’ai la flème de faire un autre article, et que j’ai pris trop de temps pour écrire celui-là, je vais rajouter à cette petite histoire sa suite. Oui je suis rentré chez moi parce que je devais travailler toute la semaine dans la banque qui m’emploie pour l’été. Et je passe donc une semaine calme, mais très pauvre en heures de sommeil.

Le week end se profile, et Océane me promet « un grand moment d’hystérie collective ». Je note, je prend acte, et je me prépare donc à sortir trois soirs de suite. Océane a ses raisons pour avoir besoin de dégoupiller le temps d’une semaine, moi j’ai aussi les miennes. Figurez vous que je suis convoqué à un entretien de master le 27, ça mérite pas une grooooooooosse cuite ça ? Si…

On commence soft vendredi, un petit repas chez mes parents avec Lucie en supplément. Ensuite un petit ciné, toujours avec Lucie. Puis on file dans un bar, et Lucie qui est une fille consciencieuse depuis qu’elle est prof rentre se coucher. Le bar est nul, mais bon, on boit ! Ensuite on se dit « et si on faisait n’importe quoi ? », vendu, on décide d’aller dans une boite hétéro complètement inconnue au bataillon. Mais ça tourne court quand des amis d’Océane lui demande de les accompagner dans une autre boite (celle où on a fait n’importe quoi le week end précédent tout les deux) je décide de la déposer là bas et de rentrer me coucher.

Après une nuit de 14h (c’est encore une nuit ça ? oui..). Je me lève frais et dispo. Je bats le rappel, et j’embarque Mister Big, Lucie et un autre pote chez Océane pour une soirée éthyliquement décadente. Cette soirée, c’est celle de Mister Big, oui le pauvre a des problème de couple en ce moment, et on a décidé de lui changer les idées ! La seule façon qu’on ai de se changer les idées dans ce groupe, c’est de boire, on est pas alcoolique, mais bon si peut être un peu, mais pas trop. Donc nous voilà sérieusement attaqué à la vodka quand nous arrivons dans LA boite pd du coin. La soirée se déroule plutôt normalement, j’embrasse deux hétéros, je me fais offrir à boire par plein de gens (grand moment de solitude quand même quand je me retrouve avec un verre de champagne dans une main, et une Eristoff Ice dans l’autre : je fais comment pour fumer ????). Bref je résouds mes problèmes existentiels comme je peux, et une fois que tout le monde est rentré, je me retrouve seul avec Océane. Il est 7h du mat’. Nous sommes des gens raisonnables, nous décidons d’aller au lit. Une fois dehors il fait 10°, je suis en tee-shirt, je cours vers la voiture. Océane en talon aiguilles ne peut pas me suivre, donc elle traîne. Et quand elle arrive enfin à la voiture, elle est suivie par un beau jeune homme qui me demande de la façon la plus polie qui soit « je peux me faire une trace dans ta caisse ? ». Forcement je suis poli, je dis oui. Il se fait sa trace, et il m’en propose, moi fort, moi ai renoncé à la drogue ya deux ans, moi refuse !!! Moi très fort, mais faudrait pas qu’il me demande deux fois ! On dépose le jeune homme devant la boite et on rentre. Discussion de deux épaves en début de journée :

- C’est plus raisonnable de rentrer !
- Oui tu as raison c’est raisonnable…
- J’ai pas envie de rentrer…
- Moi non plus !
- Oh tient, une place juste là !!!!


Et nous voilà à retourner dans la boite, no coment, des fois on a la volonté qui flanche c’est tout ! Je retrouve le jeune homme drogué, et il me demande s’il peut recommencer. Je l’accompagne donc à ma voiture avec deux de ses amis, on s’installe, ils se font leur trace. Je range ma carte grise (qui a servi de support) et quand je lève la tête je te vois t’y pas le gonz en train de lécher mon tableau de bord !!!!!

- Euh tu fais quoi là ?
- Mais yen a partout (et il me montre toute les petites taches blanches sur mon tableau de bord)
- Euh… c’est de la cendre de cigarette chéri !
- Ah… ben maintenant c’est propre…


La drogue, ce monde à part… en tout j’ai dit non 4 fois, ben je suis vachement fier de moi. J’en avais envie, c’est clair, mais j’avais encore plus envie de pouvoir me dire « non j’ai pas craqué ! » donc je suis super content, j’en ai pas besoin pour m’amuser de toute façon… On retourne en boite, et vers 9h on décide d’aller manger un quick dans une voiture vierge de toute trace de cendre de cigarettes ! Je dépose Océane et je me dirige vers ma campagne. Comme il est 10h du mat’ je devrais éviter de rouler à 160, mais bon que voulez-vous, j’ai bu et je ne suis pas quelqu’un de très respectueux en général. Je passe donc à 160 devant la gendarmerie et je coupe la route à une fourgonnette de la gendarmerie nationale ! OOPSSSSSS !!!! J’ai donc droit à une queue-de-poisson de la part d’un gendarme relativement irritable en ce beau dimanche ensoleillé (ou alors c’est peut-être parce que je me suis pas arrêté quand il m’a fait des appels de phares ! Bref nous ne le saurons jamais !). Je baisse la vitre, je ne baisse pas mes lunettes de soleil, je fais mon plus beau sourire. Il m’informe que c’est limité à 50 en ville, je m’excuse, il me demande mon permis, je prie pour qu’il ne me demande pas la carte grise (recouverte de cocaïne), et pour qu’il oublie de me faire souffler. Il me rend mon permis et me dit « ça va pour cette fois, circulez, que je ne vous y reprenne pas ! ». Là je n’ai qu’une chose à dire : DIEU EXISTE !!! Bon c’est pas une raison pour faire comme moi les enfants, y a des morts tous les jours sur les routes, mais quand même avouez, y a de la chance que pour les crapules !

Le dimanche je me remets difficilement de mes excès de la veille, avec Océane on termine ce week end anthologique par une petite virée dans un haut lieu de la nuit hétéro-branché (une boite pleine de métroséxuels, je les adore, ils sont tous beau, et on peut les sucer si on demande gentiment).

Voilà c’est tout pour aujourd’hui, le week end prochain Nina vient par chez nous, et moi je serais à Paris à partir de lundi pour passer mon entretien. Ça me fera encore plein de belles choses à vous raconter…

mercredi 31 août 2005

Régression et fin des haricots

J’ai pas mal de choses à raconter, le syndrome sunset beach s’est définitivement emparé de moi ! Que dire de mes week-ends de cette fin d’août ? Ben je régresse…

Chaque article est l’occasion de faire une rapide présentation d’une des facettes de ma vie. Cette fois-ci je vous propose deux aspect des plus intéressants : l’amour et l’alcool.

Commençons par l’alcool. Je ne suis pas alcoolique, je le serais si je buvais tout le temps, il se trouve qu’entre deux verres, je ne bois pas, donc tout va bien ! Non ? Ah bon... zut alors ! Ok je bois beaucoup trop, mais uniquement le week-end, et entre amis en boîte de préférence. À tel point que quand je dois aller en boîte sobre je m’ennuie et me barre au bout de 15 minutes. Ces deux dernières sorties, je me suis mis particulièrement minable encore. L’alcool a une faculté extraordinaire à me faire devenir complètement con, gentil, mais con, et surtout insupportable pour toute personne sobre non avertie. Heureusement pour moi mes amis sont dans les mêmes états que moi à chaque fois. Sinon je n’aurais plus d’amis. Selon l’humeur du moment j’oscille entre « je t’aime tellement que je te donne un rein si tu en as besoin » à « je t’aime tellement que j’aimerai te faire un enfant » ou plus grave encore « je t’aime tellement que jamais je te demanderai de me faire un enfant », et tout ce genre de vérités éthyliquement fatigantes de fin de soirée à la philosophie douteuse (eh mais quand suis saoul c’est vachement clair pour moi ! sisisisisi j’vous jure !!!!).

Comme en ce moment je suis à un carrefour de ma vie, que je bosse beaucoup en semaine et que je suis plutôt préoccupé par ma vie, mes cuites sont anthologiques. Faut dire que j’ai de l’entraînement, 5 ans à sortir tous les soirs et à claquer l’équivalent d’un SMIC en boissons, ça forge un foie !!!!!! Donc qu’il y a-t-il de nouveau me demanderez vous à juste titre ? Ben je régresse, oui complètement. Ça fait deux week-end qu’en fin de soirée, j’ai royalement 12/13 ans. Et ça donne des situations des plus comiques pour les spectateurs heureux de mes égarements.

Je ne peux pas trop expliquer donc je vais donner un exemple :

- Salut, je m’appelle Gauthier, je suis complètement saoul, et quand je suis saoul, je suis chiant, mais je suis gentiiiiiiiiiil, toi c’est comment ?
- Ben moi c’est Hector (je rappelle que c’est un exemple je ne connais pas d’Hector)
- Dis tu veux pas que je t’embrasse ? on t’a déjà dit que tu étais très mignon ? tu es trop mignon en fait, j’ai envie de t’embrasser et de te faire l’amour sur le bar maintenant…
- …


Là deux solutions : il t’embrasse ou il fuit ! Ben dans 80% des cas, ça marche !!!!! Et je galoche une pauvre victime, qui en général profite de la première opportunité pour se sauver, ou alors je change de cible et c’est reparti…

À deux reprises j’ai complètement concrétisé grâce à cette technique (mais si je vous dis que ça marche !!!) et quand je me remets de mes vapeurs alcoolique le lendemain et que je me souviens de ce que j’ai fait, je ne peux pas rappeler ce garçon. À supposer que j’aie son tel. Imaginez donc, un mec comme ça moi je le méprise au plus haut point… Logique non ? Je suis vache ? Non pas du tout, vas-y toi drague quelqu'un comme ça couche avec et rappelle-moi pour me dire que tu l’épouses et là je me fais interné promis !!!!!

Parlons maintenant de l’amour. Depuis le début de l’été j’ai officiellement un petit ami. Si c’est vrai, bon ok c’est pas des cornes qu’il a ces des baobabs, mais bon il m’a dit « tu n’embrasses personne, tu ne suces personne, tu ne touches personne, tu ne regardes personne… Quand je suis là, et si je suis pas là arrange toi pour que je ne sache rien ! » ben moi j’ai pris ça pour autorisation de tromper en bonne et due forme, lu et approuvée en bas de page, toc on en parle plus !

Mais c’est pas si simple, il sort autant que moi, il connaît beaucoup de monde, et moi je veux pas le rendre malheureux, et puis je suis bien avec lui, même s’il est un peu décalé. D’ailleurs j’en ai déjà parlé c’est le garçon qui me ne donnait pas de nouvelles et que j’avais décidé de larguer la semaine où je suis parti en Andorre, et quand je suis rentré, on a eu une discussion et l’on a décidé de se donner une chance (et c’est moi qui réclamais qu’on se la donne cette chance).

Mais comme tous les jouets une fois qu’on a fait ce qu’on a voulu avec on se lasse, et là je me lasse. Dans 15 jours, je vivrais à Paris normalement, ce qui m’éloigne suffisamment de lui pour éviter toute idée de relation stable et durable, j’ai donc décidé de façon unilatérale d‘en profiter tant que j’étais avec lui dans ma belle ville du Sud, et une fois à la capitale je lui dirais quelque chose comme ça « tu sais la distance c’est pas simple, il vaut mieux ne pas se faire de mal on arrête tout » bref j’ai déjà le discours. Et puis le fait de le tromper me déculpabilise sur le fait que je peux peut-être mettre en l’air quelque chose de sympa avec quelqu'un de bien.

Mais le monsieur est plein de ressources, il a décidé (lui aussi de façon unilatérale) de devenir steewart, on en discute et il me dit « je serais obligé de vivre à Paris » BAM !!!!!!!!!

Et je fais quoi moi maintenant ? Je vous le demande… il a mis bien 1h à me dire ça, il tournais autour du pot, je ne comprenais pas où il voulais en venir, il passait par des « tu sais j’ai bien réfléchis » et des « toi tu en penses quoi ? » et moi je voyais pas du tout pourquoi il me demandait mon avis sur son avenir professionnel, après tout on se connaît que depuis deux moi, et c’est pas parce qu’on couche ensemble que je compte plus que ça ? Ben du coup je me retrouve avec un petit copain jaloux et qui va me suivre dans mon déménagement ! Si Dieu existe, il va me faire regretter d’avoir pleurer sur mon célibat un jour (et en plus ce jour-là je m’en souviens, j’étais sobre, la honte !).

De toute façon je suis désabusé, aigri et anti-couple à un tel point que je me persuade que c’est bien d’avoir quelqu'un (si un jour tu en arrives là, saches que tu finiras ta vie tout seul !!!).

Bon pour finir sur une note comique je vais me projeter dans mon prochain week-end. Mon petit ami un brin possessif sera en boîte, dans les boîtes où je traîne, avec ces amis, pour fêter ces 26 ans (25 pour le reste du monde, mais 26 pour l’état civil, ça lui fait plaisir faut pas le contrarier…). Et moi je dois boire vu que j’ai deux anniversaires et une soirée apocalypse avec Océane au programme. A ceci tu rajoutes tous les garçons que j’ai galoché pendant l’été qui seront certainement en boite, et LE garçon du week-end passé à qui j’ai promis de passer le samedi avec lui, parce que pour lui on sort aussi ensemble et tu obtiens : moi en position fœtus sur mon lit « me suicide me suicide pas ? ». Oui parce que je suis pas doué, j’assume mal ce genre de situations. Imagine, je décide de pas revoir le second et je vais en boîte avec mon « vrai » petit ami, et à je tombe dessus, je lui dit quoi ? Je fais quoi ? S’il me fait une scène l’autre il va comprendre… Il est con mais ya des limites… Sinon je leur donne rdv dans deux boites différentes et je jongle entre les deux, mais je vais tellement boire que je ne me sens pas d’assurer sur les deux plans, et puis ce n’est que reporter le problème au week-end suivant !!!

Moi je dis : vivement que je change de ville, à supposer que mon mec soit refusé à Air France, mais je l’aime bien alors je ne peux pas lui souhaiter ça… En fait je suis un salop lâche au cœur tendre qui ne se sortira pas indemne de cette merde…

jeudi 18 août 2005

Vie de débauche quand tu nous tiens…

Bon on ne peut pas dire que mon été soit de tout repos. Pour ceux qui ne connaissent pas encore toute ma vie par cœur je vais tenter un bref résumé de ce que c’est comme animal exactement le « Gauthier ».

Donc j’approche le quart de siècle de façon sereine, avec un lourd passif de conneries en tout genre. Je me suis barré de chez moi à 19 ans bien décidé à croquer la vie et tout ce qu’elle avait à m’offrir. Tout en poursuivant des études j’ai bossé, et tout en bossant je suis sorti plus que de raison. Arrivé à l’age (avancé !) de 24 ans, je me suis remis en question. J’avais le choix :

1/ Finir alcoolique, drogué, bac -2, trav, prostitué, anorexique, au choix ou tout en même temps.
2/ Me ressaisir et finir mes études tout en menant une vie un peu plus rangée.

Le suspens est intenable, je sais… Mais je vous fais languir encore quelques mots, allez je vous le dis : j’ai choisi l’option 2.

Ceci fait, je suis retourné chez mes parents, j’ai fini mon année, j’ai obtenu mon diplôme, et je me suis mis en tête de trouver du travail tout en achevant ma formation. Sage décision n’est-ce pas ? Mais, parce qu’il y a toujours un mais, passer de quatre sorties hebdomadaire alcoolisées et tazées avec sexe à profusion, à metro-boulot-dodo, c’est pas si simple.

Au début j’ai pris sur moi, j’ai pensé que le sacrifice en valait la peine, en plus j’avais besoin de me sortir de certaines amitiés « parasites ». Une fois l’année finie et le début des vacances approchant, j’ai comblé ce que je nommais mon « retard ». J’ai tout d’abord commencé par me racheter une vie alcoolique, puis une vie sexuelle le mois suivant. Et en ce mois d’août 2005 je peux le dire : je suis à fond !

Et là c’est le drame ! Voilà que j’ai une conscience qui se met à me parler « mais voyons Gauthier comment veux-tu te remettre à travailler sérieusement en septembre ? Comment oses-tu traiter les hommes avec qui tu couches avec autant de mépris ? Comment oses-tu imaginer que tu peux dépenser autant d’argent dans les fringues, les sorties alors que tu dois déménager à la rentrée ? » .Aïe ça fait mal quand elle se réveille celle là…

Alors j’ai pris une décision (encore une !) je vais en profiter à fond jusqu’à la rentrée et après je me rachète une vie monastique. Comme ça j’aurais encore des cochonneries à vous raconter quelque temps ! Ça vous plaît ?

Parlant de ça, je m’en vais vous raconter joyeusement ma dernière dépravation en date : le week-end du 15 août ! Oh douce joie que d’avoir trois jours de repos consécutifs !!!!! En fait deux et demi puisque je bossais le samedi matin, mais bon bref, c’était bon quand même ! Donc le samedi, il se passe pas grand-chose dans la journée. Le soir Nina m’honore de sa présence pour le dîner. On ne s’était pas vu depuis des lustres. Donc ça papote ça papote et ça papote, on dit du mal, du bien des gens qu’on connaît. Vers minuit, une très bonne copine à moi nous rejoint avec de l’orange. Pour fêter ça j’ouvre immédiatement une bouteille de vodka !!! Oui le jus d’orange il faut le désinfecter avant de le boire, et la vodka ça désinfecte c’est tout, on est pas alcoolique pfff… Après un demi-litre de vodka à trois nous nous dirigeâmes vers une boite de nuit rempli d’hétérosexuels pour rejoindre un ami qui mixait (bon il est pas encore tout à fait DJ, il apprend et comme il a beaucoup d’amis qui le sont, ils lui prêtent de temps en temps les platines pour qu’il s’exerce devant un public). A chaque fois qu’on sort en milieu gay, les filles me disent « mais ici on peut pas draguer, c’est pas sympa tu penses jamais à nous, pauvre filles hétéro sans vie sexuelle ! », donc là je leur fait remarquer qu’elles peuvent faire leur marché. Mais même avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d’alcool, ce défi ne pouvait être relevé par un humain normalement constituer : trop de moches ! Une avalanche de thons de compèt’, une catastrophe ! Donc les filles ont fini par se poser sur une chaise en attendant la délivrance : que je les emmène dans une boîte gay (difficile de vous dire à quel point je jubilais). La soirée se termine softement, à 6h du mat’, je couche Nina, un peu pompette mais surtout très fatiguée, tout comme moi.

Le lendemain, Nina émerge tôt et attend sagement que je me lève, on passe l’aprèm à papoter encore et toujours, on se pose au soleil sur ma terrasse, on mange, on se repose. Vers 18h30 elle m’informe qu’elle doit rentrer chez elle. Et on s’aperçoit qu’elle porte sa robe à l’envers depuis qu’elle s’est réveillée (le décolleté dans le dos, et vous savez tous que Nina ne fait pas du 75 A ! ça aurait du nous choquer !) On rit de notre fatigue plus que visible, elle se rhabille convenablement et rentre chez elle.

Moins d’une heure après un de mes plans cul de la quinzaine précédente me contact sur le net « salut tu veux pas que je te suce maintenant ? Ça me ferait plaisir… » Poésie quand tu nous tiens… J’accepte volontiers en lui précisant que je suis une épave et que je dois sortir après. Moralité on baise comme des castors (sic Basic Instinct). Et je le mets dehors avec perte et fracas parce que je suis en retard pour sortir. Ce dimanche soir, je dois voir l’ancienne colocataire d’Océane, vous avez dû lire leurs aventures. Elles ne se parlent plus, mais j’ai gardé de bons rapports avec cette fille que j’ai longtemps considéré comme une amie proche (le temps à fait son œuvre et nous sommes beaucoup moins proche) mais bon ça me fait plaisir de passer un bon moment avec elle en évoquant le passé. Je lui précise que je suis mort de fatigue et que donc je veux bien boire un verre et me coucher vers 1/2h du mat’, pas plus. Elle me précise qu’elle aimerait bien sortir. Le combat s’engage. Je n’ai aucune volonté, je cède et de toute façon j’ai envie de sortir, puisque je me suis bourré la gueule ! Nous voilà donc dans le dernier endroit branchouille hétéro avec bar à champagne, piscine intérieure, musique house pouet-pouet, et poufiasses habillées en Versace, Dior, et JPG. Sur le chemin j’embarque une petit jeune à peine majeur qui me dragouille sur le net depuis quelques jours et qui avait envie de sortir pour me rencontrer. À 4h l’établissement classieux où nous nous trouvons décide de fermer ces portes, et comme à chaque fois j’échoue dans une boîte pleine de taffioles en train de boire de l’alcool que je ne paye pas. Oui parce que le petit jeune là, il m’a arrosé, mais alors à un point, j’ai arrêté de compter à 6 verres offerts, et je suis encore resté avec lui 2h après ça donc je vous laisse imaginer ! Arrivé à 8h30 je me rends compte que mon envie de me coucher tôt viens de voler définitivement en éclats. Mais je reste soft, il est mignon le petit, mais j’ai déjà fait crac-crac ce soir alors je peux aller me coucher tranquillement. Mais apparemment lui non : je me suis fait violer contre un poteau par un gamin !!! Un gamin qui m’a offert à boire !!!! Mais c’est le monde à l’envers !!!!!!! Comme dit plus haut : je n’ai aucune volonté. Je me fait ramener chez lui (encore un truc pas normal !) et on baise comme je peux. Parce que là je rappelle que je voulais me coucher à 1h, que déjà à 22h je m’endormais, j’ai bu un litre d’alcool à moi tout seul, il est 9h15 du matin quand nous passons au lit, et moi il faut encore que je bande ????? Ça va pas non ? Ah ben merde si je bande, ça alors !!! De toute façon je suis incapable de jouir, il va se décourager et me laisser rentrer chez moi, ben on, il en voulait le petit, et j’ai joui à …. quelque chose comme 10h15 du matin. Par moments je me dis que je devrais tourner dans des pornos, je suis une bête quand même ! J’ai donc eut le droit de rejoindre Morphée à 11h, je l’ai pas quitté jusqu’à 18h.

Là dessus j’entame une nouvelle semaine de boulot chiant à ma banque, avec toujours mon épée de Damoclès (mais si le vieux qui est venu me relancer au guichet) et avec surtout une seule envie : dormir, dormir et encore dormir !

Si c’est pas du week-end de dépravé ça ? Je sais pas ce que c’est alors… Pour info le prochain s’annonce pire encore ;)

mardi 9 août 2005

Comment perturber un pédé

Pour ceux et celles qui l’ignorent je travaille dans une banque l’été pour financer mes études. Cette histoire se déroule donc au guichet de la banque qui m’emploie, lors d’une digne journée de merde comme on en fait rarement.

Je me pointe avec une heure trente de retard au boulot à cause d’une méga panne de réveil. Forcement je petit-déjeune pas, et je suis dans le pâté. Ma principale activité de la matinée se résume ainsi : l’est-il, l’est-il pas ? (comprenez pédé or not pédé), oui bon ben on s’amuse comme on peut !

Là un mec de 35-40 ans se pointe, avec un sourire qui fait trois fois le tour de sa tête, je me dis « mouais toi t’es louche, tu suces pas que des caramels ! » et puis je l’observe pendant que je m’occupe de son compte : crâne rasé, tatouages de partout, poilu, baraqué, viril, bref c’est trop flag il est pédé. Il parle pendant que je me concentre sur mon pc, mais comme il tutoie son interlocuteur, je me dis que c’est pas pour moi et je relève pas. En fait c’était pour moi, puisqu’il me dit « on se connaît ! » avec un sourire gigantesque. Je réponds « je suis désolé c’est très possible, j’ai une très mauvaise mémoire des visages, surtout hors contexte, je m’en excuse », et là il rétorque « mais si au bidule truc ». Ce terme générique que j’emploi ici désigne au sauna gay où je traînais mes fesses dévêtues de façon régulière 2 ans auparavant.

En effet, c’est un des employés, je lui réponds « oui en effet » et là une discussion courtoise s’engage, sans autre but que de passer le temps en attendant que les opérations financières se terminent.

2h après et donc 5 minutes avant de fermer pour rentrer chez moi après une rude journée de travail, le susdit pédé de presque 40 ans se repointe. J’étais en train de servir un client et il me tend un papier plié au-dessus de l’épaule de mon client, toujours tout sourire. Je reconnais une remise de chèque et je lui dis « veuillez patienter, je m’occupe de votre chèque dès que j’ai terminé avec mon client ». Et il me répond ceci « non non c’est pour vous ! » alors je déplie le papier et je lis stupéfait ceci « je t’offre un verre à telle adresse, signé bidule truc ». Alors là je suis devenu tout rouge, mais quand je dis rouge c’est que je suis passé par toutes les nuances de rouges qui existent y compris le noir. Et je servais toujours un autre client, j’avais mes collègues pas loin, bref j’étais gêné comme jamais ! Il me dit « je pense que j’ai oublié ma carte bleue tout à l’heure » et c’était sa façon d’attendre ma réponse soit verbale soit écrite à son invitation. Et là j’ai buggé, j’étais incapable de réagir convenablement je lui ai dit 50 fois non dans une phrase qui devait ressembler à ceci « non, je n’ai pas votre cb, non, mais non, enfin désolé, mais non, voilà bonne journée, non, mais non, non non non, et re non ». Et il est parti tout triste.

Non mais on me drague pas au boulot. Je peux me faire aborder par n’importe qui n’importe comment à n’importe quel endroit, dans n’importe quel état éthylique, je sais toujours quoi répondre soit pour coucher quasiment de suite avec, soit pour lui donner envie de se pendre et lui refiler la honte de sa vie. MAIS PAS AU BOULOT !!!!

Voilà donc retenez bien ceci, on ne drague pas un employé de banque sur son lieu de travail, ça ne se fait pas !

mercredi 3 août 2005

De l’art du plan cul « sans prise de tête »

(article publié chez les vingtenaires)


Slt
Slt, va ?
Bien, t comment ?
185 75 brun yx m, imb bf, bm, lk viril, pass cho, pics ?


Pour vous bande de petits veinards que vous êtes, je viens de retranscrire la conversation typique du pédé en chasse sur un site de rencontre approprié. Si vous rajoutez deux phrases (les adresses mails pour envoyer les pics, et les tels pour convenir du rdv) vous avez en temps réel sans aucune exagération de ma part la recette pour organiser votre plan q du début de semaine.

Oui, une semaine, c’est long, et le week-end, c’est court, donc pour supporter sa vie minable, le pédé des villes (je sais pas pourquoi je dis ça vu qu’il n’y a pas de pédés dans les campagnes, et s’il y en a c’est pas des vrais !), donc le pédé tout court s’organise des séances de satisfaction mutuelle pour changer de la masturbation solitaire, comprenez donc : le plan cul !

Donc me voilà débarquant sur un chat dans l’espoir de trouver un anus ami ! Je tombe illico sur des vieux, que des vieux, toujours des vieux. Moi j’aime pas les vieux, mes amis disent de moi que je suis pédophile, je les aime en dessous de 20 ans (rien d’illégal je vous rassure, quoique 16 ans j’ai pas le droit ? Arf ne le répétez pas alors svp !!! ). Donc tout ce qui est plus vieux que moi (à savoir plus de 24) c’est trop vieux, arrivé à 30 ans c’est de la gérontophilie !!!

À ce propos Nina est gérontophile elle... (je t’interdis de censurer ça !)

Je reprends, donc que des vieux :30, 32, 29, 27, 45….. L’horreur ! Et là un gentil mec vient me causer (comment je sais qu’il est gentil ? Aucune idée vu qu’il me parle comme décrit plus haut) mais c’est juste que je le sens bien. Il m’envoie des photos et il se trouve être très mignon ce petit. Et là c’est le drame, il a 28 ans !

Si j’étais une femme, je dirais que je suis en plein période d’ovulation, parce qu’en fait, ben, il me plaît, et trois autres garçons du même âge m’ont beaucoup plus aussi cette semaine, donc j’ai décidé de faire mon gérontophile, et de coucher avec des trentenaires cette semaine !

Ben je regrette pas du tout, il est venu me voir et l’on a brouetté © pendant 2h30 !!! Je me fais vieux parce que ça m’a complètement crevé, mais qu’est ce que c’était bon, NOM DE DIEU !!! Mais je suis trop habitué à la brouette vite fait, la « 20-minutes-chrono-tournée-retournée » (cf Océane), donc 2h30 ça use sa pédale ! Il est venu, je l’ai baisé, il est reparti, c’était grand, on a presque pas parler, à part pour des besoins techniques. Il a le droit de revenir, il a le droit de pas rappeler, et vice versa. Et ça j’adooooooooooore. Elle est pas belle la vie ?

Je ne donnerai ici aucun détail salace sur cette brouette mémorable. Et pourtant j’ai été particulièrement salace, sur une échelle de 1 à 10 où 10 serait la partie de sexe la plus décadente de l’histoire, je me mets au moins 8 ! (oui j’ai piqué ça dans un film et alors ?).

Je milite pour le plan cul, vive le sexe sans limite, vive le sexe sans tabous, vive le sexe libre, vive le sexe sans complexe, à mort les cons, il est interdit d’interdire (quoi je m’égare ? pfff fais c’qu’j’veux na !)

Bisous mes princesses.