jeudi 31 août 2006

Les gaytérosexuel(le)s

Oui j’invente des mots, et alors ?

Aujourd’hui lecteur, je vais te parler d’une nouvelle espèce, le gaytérosexuel. N’ai pas peur lecteur, il ne te veut aucun mal ;)

On parle depuis quelques années des « métro », ou métrosexuels, qui en fait est la contraction de « métropolitain » et « homosexuel ». Je ne vais pas vous expliquer exactement ce que c’est, puisque vous le savez probablement déjà. Personnellement je ne suis pas pour ce néologisme. Tout simplement parce que comme les homos ne se définissent que par leur sexualité (et ben voyons, allons-y gaYment dans les clichés !), on s’est senti obligé de mettre « sexuel » dans ce mot ! Alors moi je propose une autre contraction : « homopolitain » ! Ouaip c’est ridicule, mais ça a le mérite de montrer à quel point le mot précédent l’est aussi… Enfin bref, je ne suis toujours pas à l’académie française, donc on s’en fou.

Le métro est donc une nouvelle espèce d’homme (un mâle, un vrai, qui encule de la femelle libérée), qui adopte les habitudes des pédés. Il va chez le coiffeur, l’esthéticienne, la salle de gym, la salle d’UV, il fait de la thalasso, et file se faire injecter du botox le matin de ses trente ans. Mais il reste hétéro, profondément hétéro. Sauf que comme il accepte son côté féminin, il est devenu aussi chiant qu’une femme, il se pose toujours des questions, il ne veut plus coucher le premier soir « parce que je te respecte trop », il fantasme sur la sodomie « parce que les femmes libérées font ça, mais elles me font peur », il propose un pacs plutôt qu’un mariage, et offre une semaine de vacances sur l’île de la tentation à sa fiancée en guise de voyage pré-nuptial.

Bref, l’homme a changé, et tant mieux quelque part ! Surtout que maintenant quand on lui demande gentiment (et pour peu qu’il ait deux trois verres derrière la cravate D&G) il accepte avec plaisir de se faire sucer et/ou enculer par le pédé de service (c’est souvent moi d’ailleurs !).

Les pédés ont été à la mode à la fin des années 1990, il fallait obligatoirement en avoir un dans son groupe d’amis pour pouvoir sortir « Non mais moi le pacs je suis pour. Je connais un gay, il vient manger des fois à la maison, et c’est des gens comme nous… sauf qu’ils finissent par porter des couches à force de se faire enculer ! Mais bon on peut pas tout avoir (rires) ».

Le plus souvent ce sont les filles qui se sentent bien avec deux trois pédés dans leur entourage « Non mais avec toi je peux parler, c’est tous des connards, et tu es le seul homme à pénis que j’aime ». Oui parce que des hommes sans pénis, c’est sûr, ça cours les rues…

Alors voilà au début le pédé s’installe dans ce monde hétéro, il prend ces marques, il fait son trou, il se rend vite indispensable. Et même si les premières intentions ne sont pas pures, l’amitié finie par s’installer durablement et sainement. Alors que se passe t il pour ces hétéros qui fréquentent des tafioles depuis x années ? Virent-ils tous pédés/lesbos ? Non, ils deviennent des gaytérosexuels.

Néologisme de mon invention (enfin je crois, mais bon j’ai pas vérifié faut dire…), issue de la contraction de « gay » et de « hétérosexuel », sous la même forme donc que « métrosexuel » (c’est pas parce que je l’aime pas que je vais pas reprendre l’idée !)

Explication du comment du pourquoi de ma théorie toute vaseuse :

À force de fréquenter des gays, de sortir avec eux, de vivre comme eux « non mais vous c’est plus facile pour baiser, et puis en plus ils sont tous beaux, merde ! Regarde les thons que je me tape-moi ! ! ! ! », ça fini par laisser des traces. Au début le changement se fait en douceur, vous ne remarquez pas que le copain hétéro passe de plus en plus de temps dans la salle de bain avant de sortir, qu’il lit vos magazines de pédés, qu’il vous appelle pour vous proposer de voir un film complètement queer, qu’il pleure pour que vous lui prêtiez votre collection de AB FAB et de Samantha Oops, qu’il s’insurge à chaque passage de Bitch Christine Boutin à la télé, qu’il répond « homophobe » à chaque fois qu’une racaille lance un « pédé »… Et puis ça devient flagrant, votre ami(e) hétéro est plus au fait que vous de ce qu’est un gay aujourd’hui.

Nous parlons ici de culture gay, de way of life (fringues, films, tv, icônes…), les hétéros, sans pour autant renoncer à l’envie de fricoter avec l’autre sexe (beurkh), s’accaparent la culture gay.

Pour vous donner un exemple, je vous parlerai de Nina (ben ouais, on n’est pas cul et chemise pour rien nous deux !). quand elle vient chez moi elle lit Têtu (alors qu’il y a aussi Le Monde Diplo, Courrier International, le Nouvel Obs…), elle me menace de représailles si j’ose regarder le DVD 3 de Samantha Oops sans elle, elle m’informe sur les films qui parlent des pédés, ou les émissions TV en rapport. Bref par moments, je la sens plus connectée que moi au monde des pédés.

Ça ne me dérange pas, loin de là, ça nous fait encore plus de sujets de conversations. Mais c’est un fait moumour, si tu étais un mec, tu serais encore plus pédé que moi ;)

Alors je dis bienvenue à tous ces hétéros qui s’intéressent de plus en plus à nous les pédés, à notre façon de nous amuser et de vivre ! L’interculturel c’est l’avenir, comme dirait l’autre.


Pr Gauthier, conférencier à Paris LXIX.

mardi 29 août 2006

Gauthier, le workin’ moumour

Bon, Gauthier vous a écrit un article mais vu que je veux le publier sur les vingtenaires et que le planning coïncide pas, je dois écrire un article pour ici pour faire vivre ce blog (finalement il l’a publié quand même son article, grmlml !!). Bon, comme je suis sur le blog de Gauthier, il est normal que je vous parle du Seigneur (avec un S) de ces lieux. Alors, moi, je vais vous parler d’un Gauthier que vous connaissez peu mais qui existe néanmoins : le Gauthier travailleur. Qui est-il ? Que veut-il ? Met-il des slips ou des caleçons, à moins que ce ne soit des boxers ? Comment le nourrir ? Vous saurez tout !

Depuis presque un mois (ciel déjà), le Gauthier se lève tous les matins aux aurores, enfile chemise, costard et cravate (et boxer, première réponse à nos questions mais il le met avant le reste, c’est ridicule, sinon), il se coiffe, il visse son ipod dans les oreilles et c’est parti pour une journée de guedin. Après avoir loupé le bus comme tous les matins, il arrive enfin sur son lieu de travail et là, le Gaugau, il voit la pile de dossiers sur son bureau et il pleure. Mais il s’exécute. A 10h48, il appelle sa Nina préférée (moi) pour chouiner pendant qu’il fume. Au début c’était « moumour, j’ai rien à faire ! ». Maintenant c’est : « super, j’ai 15 minutes pour faire un dossier de 58 pages, c’est où la Seine ? »

Le Gauthier évolue dans un univers étrange où les gens ne parlent que de leur taff, y compris pendant la pause déjeuner. Alors de temps en temps, il déjeune à l’extérieur avec ses amis. Et ce qui est bien avec un Gauthier fatigué, c’est qu’il rigole d’un rien, il est formidablement bon public. Exemple :
« Dis, j’ai une blague ! Tu sais ce que c’est un pull over ?
- Non.
- Un tricot stérile… Attends… Ah non, c’est pas ça la blague, c’est « qu’est-ce qu’un pull sans over ! ». »
Bon, ben on en a ri pendant dix minutes. Oui, on est fatigué !!

Sinon, le Gauthier à cravate est malaisé avec ce nouvel appendice. Donc, le midi, pour manger, il glisse ce long bout de tissu dans sa chemise pour pas le tâcher. Du coup, il se tache sa manche avec de la mousse au chocolat. La classe, ce Gauthier !

Bref, Gaugau, il est flippé en ce moment, il nous fait des bouffées de stress et tout ça. Parce qu’on croit qu’il ne fait que s’amuser mais non ! Ils lui confient des trucs de malade pour un petit stagiaire mais il assure, mon Gaugau. Normal, c’est le meilleur

lundi 28 août 2006

Sainte Maman de moi

Ça fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de ma famille. Oui je sais, je suis assez monomaniaque en ce moment, je n’ai qu’un nom à la bouche « connard d’ex ». Alors oui ami lecteur, j’ai pitié de toi, sache-le ! Je vais aujourd’hui te parler de ma maman. Tu vas voir, tu vas rire !

Pour planter un peu le décor, je vais préciser deux trois points. Mes parents vivent dans un petit village du sud-ouest. Gentil petit village où j’ai grandi, où tout le monde se connaît, et où, surtout, tout le monde connaît la vie de tout le monde (ouép c’est ce qui rend la vie parisienne si paisible quelque part !). Donc ma mère connaît tout le monde et tout le monde la connaît, bla bla, vous avez pigé le principe…

Il y a quelques jours, elle se rend donc dans l’unique boulangerie du village. Elle connaît le boulanger, bla bla, il vient boire le café à la maison avec sa femme, bla bla… Devant ma maman se trouve un jeune homme d’obédience tafiole, option « super-tafiole ». Pour m’aider à situer le personnage quand elle me raconte elle me dit « comme ton ancien très bon pote là, super super super efféminé, tu vois ? Ben pareil mais pire ! ». Ok merci maman pour la précision, c’est vrai que j’ai pas l’habitude d’en voir des tafioles, c’est mieux que tu prennes un exemple…

La jeune tafiole achète ce qu’elle est venue acheter, et paye. Entre temps elle a un mot gentil pour ma maman, et pour le boulanger. Ma maman salue le boulanger alors que la diva passiva quitte les lieux. Et au lieu de donner une baguette à ma maman et demander comment va mon père, le boulanger ne peut s’empêcher de commenter la scène :

- Non mais ça, c’est une ????? (ma maman ne se souvient pas de l’expression utilisée, peut-être une occultation volontaire de son cerveau) !
- Mais pourquoi tu dis ça Roger ? (le boulanger ne s’appelle pas Roger, les prénoms sont changés pour conserver l’anonymat des participants)
- Ben tu l’as vu ? Non mais c’est pitoyable… (rires)
- Mais d’où tu te permets de le juger ? Et de me dire ça en plus ? Qu’est ce que tu connais de sa vie à ce gentil garçon ? En plus il a été très gentil avec toi et avec moi !!!! (pas de rires : ma mère était de mauvaise humeur…)
- Mais attends, c’est pas normal ce genre de pédales-là, ça devrait pas exister, non mais tu l’as vu ? Si c’est pas fait exprès pour qu’on se foute de sa gueule !!!!
- Et d’où tu oses me dire ça à MOI ???? Mais pour qui tu te prends pour juger les gens ? T’es mieux que lui ? Et tu me tiendrais ce genre de discours si je te disais qu’un de mes fils était gay ? (mais alors pas de rire du tout du tout !)
- … ben enfin, je te connais, voyons…
- Ben justement non ! Gauthier est gay, et ça me fait énormément de mal que tu dises des choses comme ça ! Tu n’as pas le droit !!!
- Mon dieu… mais je ne le savais pas, je suis désolé, vraiment je ne voulais pas te faire du mal, il faut pas m’en vouloir… Et tu le vis bien ? Et ton mari ? Et Gauthier ? C’est pour ça qu’il est parti ? (il parlait de mon départ, mon père n’est pas parti lui !)
- Je le vis très bien, Gauthier aussi, s’il est parti c’est pour ses études, et mon mari aussi il aime son fils. On n’a pas eu le choix, on a deux fils et on les aime autant l’un que l’autre. Tu te rends compte des conneries que tu peux dire ????


Sur ce, ma mère dans un mouvement digne d’une sitcom hollywoodienne tourne les talons et sort telle une reine de la boulangerie…

En arrivant à la maison, elle tombe sur mon père qui, l’air contrarié, lui demande pourquoi le boulanger vient de l’appeler pour lui dire « Je sais que tu aimes ton fils même s’il a choisi d’être gay, je ne voulais pas vous insulter, je suis vraiment désolé, dis le bien à ta femme, hein ? ». Et là ma mère explose de rire, et lui raconte la scène en pleurant, prise d’un fou rire incontrôlable.

Pour la petite histoire, mon père lui a fait une scène pas possible du genre « mais vas-y, raconte la vie sexuelle de mes enfants à tout le monde ! ». Et le boulanger a rappelé ma mère pour être sûr qu’elle ne fasse pas la gueule ! Genre elle va se taper 10 km pour acheter son pain pour plus voir ta gueule ducon !!! Elle a que ça à foutre ma mère !!!!!!

Donc voilà, moi qui pensais que tout le monde savait que je suçais des bites dans mon petit village, il en reste encore quelques-uns qui tombent des nues… Ma gentille maman adore se targuer d’avoir un fils pédé qui réussit sa vie. Mais attention, elle ne fait pas ça de façon malsaine, elle ne fait pas ça pour être à la mode non plus ! Elle est juste fière de moi, dans mon intégralité !

Et du coup parfois, j’ai l’impression d’avoir une famille plus militante que moi pour les droits des homos. Que ce soit ma mère, mon frère ou mon père, ils ont mouché leurs lots de connards, mais toujours quand j’étais absent (parce que quand je suis là et qu’on assiste à ce genre de scène, j’ai le droit à un regard genre « euh, on est censé faire quoi là ? », et ils perçoivent dans le mien que je ne veux pas de scène, donc tout le monde range les couteaux).

Maman je t’aime, et pas uniquement parce que tu me fais rire.

jeudi 24 août 2006

Connard d’ex

On termine doucement (et fraîchement) le mois d’août. Il n’y a pas grand monde à Paris (excepté les touristes) et nos chers lecteurs semblent tous en vacances, heureux, sous des latitudes plus propices à la farniente. Et franchement je ne peux pas leur en vouloir, si j’avais le choix… Bref, nous ne sommes pas ici pour parler de mes envies de vacances au soleil ! (quoique, je fais ce que je veux après tout, si je veux en parler j’en parle, mais en fait non j’ai un autre sujet d’article pour aujourd’hui !).

De plus, notre chère Nina est quelque peu overtendue du string en ce moment, du taff, encore du taff, rien que du taff (et un peu de sexe aussi, mais ça c’est une autre histoire…), donc je lui donne un petit coup de main pour la continuité de ce blog en vous narrant, un peu plus que d’habitude, mes angoisses, mes délires, bref ma vie…

Sujet de préoccupation du jour (que dis-je « du jour » ? De la semaine, du mois, de l’année, et même de ma vie d’adultolescent !) : connard d’ex. Je sais je ne parle que de lui en ce moment, mais bon ça me perturbe, alors voilà, vous en faites les frais ! Donc, il a encore frappé, et plus fort que d’habitude en plus.

Recadrage de situation, pour les deux du fond qui dorment depuis juin, connard d’ex a refait une apparition perturbante dans ma petite vie tranquille au milieu du mois de juin. Il m’a promis monts et merveilles sur une hypothétique reformation de notre couple (brisé par son départ il y a 4 ans ! Le couple a été brisé, hein, pas moi, quoique si moi aussi j’ai été brisé, mais ça c’est une autre histoire…). Moi je n’étais pas forcément chaud au départ, sachant qu’il devait quitter Paris pendant tout l’été, je préférai qu’on ne tire pas de plans sur la comète, ne sachant pas trop d’ailleurs ce que « couple » pouvait vouloir signifier avec lui !

Mais très vite (genre après 3 minutes d’intense réflexion) je décide de retenter le coup. Bon ok, je n’avais pas toute ma tête (il était en sous-vêtement dans mes bras, et ça m’a distrait). Je ne pouvais pas envisager ce qui allait se produire. Pourquoi ? Parce que j’ai attendu 4 ans, 4 longues années pour qu’il me reprenne dans ses bras comme ça, alors j’allais pas tout foutre en l’air parce que je me posais des questions.

J’ai donc décidé unilatéralement d’arrêter de me poser des questions, afin de vivre à fond le moment présent. « Unilatéralement », c’est là que réside le fond du problème. Parce que lui il n’a pas décidé de faire comme moi, bien au contraire.

Donc voilà j’en fini avec le flash-back, il ne m’a pas appelé de l’été, puisque « de toute façon on se voit en septembre », et moi j’ai fait ma Pénélope tout le mois de juillet (bon une Pénélope un peu revisitée certes, mais une Pénélope quand même !). Jusqu’à ce que je reçoive un texto (cf. article de la semaine dernière), et là j’ai explosé.

Comme le dit si bien Nina, il suffira de peu pour que j’efface ces semaines de haine, surtout que de l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas. Comme il est hors de questions que je le méprise, ou qu’il me laisse indifférent, je suis toujours coincé. Donc voilà, il suffisait, à ce jour, qu’il m’envoie une jolie lettre. Pas forcément une lettre d’amour enflammée, non non, je connais bien le phénomène, autant lui demander de se couper trois couilles… Non juste une jolie lettre, personnelle, manuscrite, que je puisse garder et relire à l’occasion. Et j’aurai trouvé mon attitude des derniers jours vraiment excessive, je m’en serais voulu, et j’aurai attendu son retour, telle la brebis égarée attend son divin berger !

Que nenni, j’ai reçu une carte postale. Jolie certes, mais il n’en reste pas moins que c’est une carte postale (la possibilité d’y écrire un roman est quand même réduite !). De plus, il arrive à faire une faute dans mon nom de famille (et ça, mais ça m’énerve ! ! ! ! Vous n’avez pas idée !). Et il aurait pu envoyer cette carte à sa grand tante Berthe qu’il ne voit plus depuis ses 12 ans tellement elle était vide de tout propos et surtout pleine des banalités suivantes « je vais bien, il fait beau, j’ai mal au pieds parce que je marche beaucoup, c’est pas trop dur de bosser pendant que certains sont en vacances ? J’espère que tout va bien à Paris, à bientôt, connard d’ex ».

TOUS DES CONNARDS ! ! ! ! ! !

Je ne sais même pas pourquoi je m’énerve, ça ne sert à rien. Manifestement il ne me comprend pas, je ne le comprends pas, et ça nous (ME) fait souffrir ! Même si la possibilité d’effacer tout ça pour repartir sur des bases saines en septembre reste possible, je ne sais même pas ce qu’il faudra qu’il fasse pour que je pardonne.

Le pardon est possible, le vrai pardon, le pardon sans conditions, mais il va juste falloir que j’en évalue le prix. Parce que, quoi qu’il arrive cher connard d’ex de mon cœur, ça va te coûter très cher ton petit été papillonnant dans le sud. Oui très cher, et fais-moi confiance, je sais être dur quand il le faut.

Sur ce je souhaite de bonnes vacances à tous ceux qui y sont encore ou qui vont l’être. Je retourne dans mes dossiers.


Gauthier in Pénélope memory

PS : Connard d’ex rentre ce week-end (26 août), et vous savez quoi ? Ben j’ai toujours pas de nouvelles depuis sa carte (où il ne parle absolument pas de nos « retrouvailles »)…

Moi j’en connais un (moi au hasard) qui va beaucoup boire ce week-end… Si on ajoute à ça la surcharge de travail que j’ai en ce moment, si je finis dans le service d’Emma avant la fin du mois, vous saurez pourquoi…

Je vais finir lesbienne, des volontaires ?

TOUS DES CONNARDS !!!!!!!!!!

lundi 21 août 2006

Would you marrie me ? Yes…

J’ai dû commettre des crimes affreux dans une vie antérieure, parce qu’à ce jour je trouve le prix à payer très élevé… Je suis chanceux sur bien des points, je n’ai pas à me plaindre, excepté quand on parle d’amour. Là c’est plus des casseroles, mais une batterie de cuisine d’un restaurant 3 étoiles que je me traîne en permanence !

Que je vous raconte mon week-end. Vendredi, je suis fatigué, je décide donc de rien faire chez moi, je regarde la télé, je me couche pas trop tard, bref soirée « on recharge les batteries ». Samedi, je passe mon après-midi à faire le ménage, je dois également repasser et faire mes courses pour la semaine (je suis un parfait petit homme d’intérieur !). Problème, monsieur poppers (celui du week-end passé), me propose de remettre ça. Je suis attendu à 20h à l’autre bout de Paris pour un dîné, je n’ai pas fait mon repassage, ni mes courses, je refuse. Et pis j’en ai pas envie.

Je suis un oiseau de nuit moi, mes envies sexuelles ne se font sentir que passé 22h, pas avant. Mais devant l’instance dudit monsieur poppers, et la promesse d’un orgasme bien mérité (depuis le petit dijonnais je n’ai rien fait, donc ça fait déjà 5 jours…), je capitule. Les courses et le repassage c’est pas primordial, enfoncer ma bite dans un anus consentant, oui !

Donc on baise, mais je suis pressé, et j’ai pas vraiment vraiment envie, donc j’expédie ça en 25 min (ouais des fois j’ai honte). Et je me rend à mon dîné (hôtesse : 7h48 under Xanax effect !). Je rencontre des gens que je ne connaissais qu’à travers les blogs, je revois des gens que je connaissais déjà, très bonne soirée. Un peu arrosée, mais 7h48 sait recevoir, c’est indéniable ! ! ! Merci encore pour ce délicieux repas mon cœur.

Il est tard, je devais rejoindre une amie en boite, elle me fait faux bond. Cham se propose de me déposer chez moi, je lui demande de me déposer plutôt en boite. Une fois installé à mon comptoir, je me noies dans une vodka sunrise. Le barman et le patron s’inquiètent de ma vitalité, proche de celle du bulot cuit. Je leur précise que je suis mort de fatigue, et sous l’emprise somnolente de plusieurs bouteilles de vins (de tous les coins de France, ce pays est fantastique par moment…).

Alors que je n’attends rien du tout de cette soirée, un jeune homme (que j’avais repéré 20 min auparavant) s’avance et me pose la question qui tue à 4h du mat’ (avec, en plus, 4g dans chaque bras) :

- Do you speak english ?
- My english is dead tonight…
- It’s not a problem… I just want to say you look very « french » !


C’est quoi cette nouvelle insulte ? Je suis « vraiment » français et ça se voit ? Mais pour qui il se prend lui… Alors moi pas peur, moi 4g, moi engage conversation. Et il s’en suit un échange hautement intéressant. Il s’avère que je suis vraiment le français type tel qu’il se le représentait, du coup je suis « cute, gorgeous, kind, lovely… ». Il est brésilien, en transit par Paris pendant 4 jours, il part vivre à Londres (il était prof d’anglais au Brésil).

On reste là à papoter jusqu’à la fermeture de la boite. Je lui propose de venir dormir chez moi. Il accepte. S’en suit une mémorable partie de jambes en l’air (j’adore le sexe avec les étrangers, c’est tellement… exotique !). Il me dit des mots doux en portugais et ça me fait vraiment plaisir (en même temps il aurait pu me dire « je pisse sur le cadavre encore fumant de ta pute de mère ! » que j’aurais trouvé ça trop mignon étant donné mon niveau en portugais…). Et comme on est dans le délire, il me demande en mariage, et moi j’accepte.

Alors j’aimerais juste poser une question. Ce petit homme, tout mignon, tout gentil, tout caliente (arf l’amérique du sud sait comment produire des bons amants !), s’en va de façon définitive vivre à Londres mardi soir. Et moi, il me restera mes yeux pour pleurer, et mon découvert pour m’empêcher de prendre l’Eurostar avant un petit moment. Ok c’est pas la mer à boire Paris-Londres, mais c’est quand même plus loin que Paris-Courbevoie ! Alors pourquoi quand je tombe toujours sur des garçons fantastiques, ils ne sont pas français ou résident en dehors de la France ? ? ? ? POURQUOI ? ? ? ?

Nina m’a dit hier soir « tu les trouves fantastiques parce que tu sais que ça ne peut pas durer, avec ton américain c’était pareil ! Si ce type vivait à Paris tu l’aurais baisé au mieux et basta ! ». Ok il se peut que je sois adepte du masochisme en amour (cf connard d’ex). Mais bon il se trouve que j’aimerais bien comprendre pourquoi ça tombe toujours sur moi. Surtout que je ne les cherche pas. Je ne traîne pas dans des endroits fréquentés par des touristes, je ne leur adresse pas la parole, ils me tombent dessus comme la misère sur le pauvre monde.

Alors ok pendant 1 jour, 1 semaine, 1 mois (suivant la durée de leur séjour) j’en profite à fond. Mais après ? Ben après je me sens seul, je me sens con, et je retombe dans une spirale « j’ai besoin d’amour, je vais pardonner à connard d’ex ! »

AH NON, SURTOUT PAS, JE ME LE SUIS PROMIS ! ! ! ! ! Connard d’ex, plus jamais (ben voyons…)

Bref, je vais donc profiter de mon brazilian boy jusqu’à demain soir (on ne se quitte plus, et si j’avais pas eu cette fucking réunion à préparer pour demain 15h, ils m’auraient pas vu au ministère pendant 2 jours, ben oui ça sert à quoi les conjonctivites ?). Ensuite je passe la fin de semaine sous ma couette à déprimer, ce week-end je bois, et j’espère que je vais en trouver un autre tout aussi intéressant (et beau, et gentil, et prévenant, et parfait ! ! ! !). Promis, bientôt je me fais soigner et je me cherche un mec pour de bon…


Gauthier Brazil addict

lundi 14 août 2006

J’aime la moutarde

Je suis un personnage public. Comme à chacune de mes amies les stars, cela m’apporte son lot d’inconvénients et d’avantages. Mais les avantages sont bien au-delà des inconvénients (cette semaine tout du moins).

Dimanche, après un mois d’échanges et de tractations en tout genre, je prends un TGV, direction le tiers-monde (Dijon). Pourquoi ? Parce qu’un charmant blogueur, âgé de 18 ans et deux minutes, insiste pour que j’abuse de sa personne pendant tout un week-end. Moi je suis serviable, donc j’accepte forcément…

Mais il faut quand même préciser que tout le monde n’est pas à même de me faire faire 1h40 de TGV un lendemain de cuite, après avoir couché avec deux mecs dans les dernières 24h. Là c’est un cas à part. Quand je dis « cas », ce n’est pas péjoratif !

Ce jeune homme me touche particulièrement. Il est sensible, un peu fou, un peu torturé, mais il a la tête sur les épaules, et, malgré son jeune âge, il sait ce qu’il veut : coucher avec le grand Gauthier.

Ouais, bon j’entends encore les deux du fond qui se marrent en hurlant que j’ai la grosse tête, et que je me sens plus… Mais pas du tout (enfin si un peu, mais j’ai mes raisons). Il a pris contact avec moi pour une raison bien précise, et il a su faire ce qu’il fallait pour l’obtenir, il faut le reconnaître et le féliciter, non ?

Donc la révélation lui est venue après la lecture d’un de mes textes sur les Vingtenaires, il était en couple, ça ne lui convenait pas trop, mais il ne savait pas exactement pourquoi. À la lecture de ma prose, où je devais encore m’étendre sur une de mes soirées de débauche, il s’est dit « mais c’est comme ça que je veux vivre ! c’est ça que je veux ! ». Il m’a donc envoyé un mail pour me dire qu’il me trouvait génial blablablabla, mais que son admiration n’avait pas de but sexuel.

Qu’à cela ne tienne, on ne couchera pas ensemble puisque le monsieur veut juste échanger sur mes débauches ! Dans le même temps, il largue quand même son mec, sans me le dire immédiatement… Et puis un mois après, au milieu de rien, je reçois un mail qui commence comme suis « Finalement j'ai changé d'avis, je veux bien qu'on se voie et qu'on baise. ». Soit, mais j’ai peut-être le droit de donner mon avis non ?

On échange quelques photos, et comme je suis un garçon facile, j’accepte de le rencontrer. Mais problème, il est de Dijon et, contrairement à d’autres, ne veut (peut ?) pas venir à Paris. Je ne prendrais pas le TGV pour baiser un inconnu, j’ai ma fierté !

On discute un peu, et devant le désir qu’il fait naître en moi, je me surprend à commander un aller-retour pour Dijon (en première quand même, vais pas voyager avec les pauvres !). Et me voilà parti ! Mais ça va plus mon pauvre Gauthier… Tu traverses la France (oui j’exagère encore !) pour baiser un inconnu, yen a pas assez des inconnus sur Paris ? Pfff... Me suis surpris aussi à flipper comme quand je prenais la voiture à 18 ans à peine et que j’arpentais la région toulousaine pour retrouver mes plans culs, je pensais que cette période était révolue…

En vrai il est adorable et sexy (pas que j’en doutais, mais bon j’ai plus trop l’habitude de faire ça !). Et donc tout c’est très passé. Je ne vous dirai pas le nombre de capotes qu’on a utilisé, ni le nombre de pièces dans lesquelles on a fait des cochonneries, tout le monde s’en fout. Mais pour un jeune garçon de 18 ans, il a un sacré potentiel ;)

Donc voilà, je ne suis pas plus heureux maintenant, je traîne toujours mes casseroles, lui les siennes, mais au moins on a passé un bon moment. Et ça dans la vie d’un pédé dépravé ça n’a pas de prix (qu’est ce que je peux aimer les compliments quand même, c’est à se demander si j’en ai pas besoin pour vivre !).

Merci pour ce moment petit homme, en espérant que ça débouche sur une suite convenable mais tout aussi intéressante ;)


Gauthier serial fucker.

Ps : au réveil, il m’a dit : « si je m’étais imaginé, il y a un mois, quand je t’ai envoyé ce mail, que tu serais dans mon lit un jour… ».

Pps : je me suis fait mater par un mec dans le train au retour, un truc de ouf, il a passé 1h40 à me regarder droit dans les lunettes de soleil. Il était plutôt mignon, mais j’étais physiquement incapable de l’emmener dans les toilettes… Je vieillis… Mais quand je dis que plus on baise plus on est désirable, j’invente rien…

dimanche 13 août 2006

Overdose

Je suis dans une spirale. J’ai besoin d’oublier. C’est une de mes plus grandes qualités, cette magnifique propension à me mettre la tête dans le guidon pour ne surtout pas voir ce qui ne va pas. Mais qu’est ce qui peut me poser problème aujourd’hui ?

Tout va bien. J’ai fini mon année, je l’ai réussie au-delà de toutes espérances. J’ai obtenu un stage de folie, dans lequel je me sens bien, j’en suis sûr maintenant, je sais ce que je vais faire dans ma vie professionnelle. Je suis jeune, je suis beau, je suis amoureux… Bref pourquoi j’éprouve ce besoin inconditionnel de me foutre minable tous les week-end, d’aller toujours plus loin, toujours plus vite, toujours plus haut.

J’ai suffisamment brûlé la vie par les deux bouts pendant cinq ans, je devrais éprouver le besoin de goûter à cette vie que j’ai failli perdre tant de fois. Non je m’obstine à vouloir l’accélérer en permanence…

Comme si je n’étais jamais satisfait, comme si je savais que je ne serais jamais satisfait. Mais que, peut-être, dans une semaine, un mois, un an, dix ans, ça sera mieux. Alors vite, pas de temps à perdre, il faut que je me dépêche pour arriver à ce moment de plénitude, pour pouvoir enfin y goûter.

Oui mais à courir comme ça, je vais passer devant (peut-être est-ce déjà fait), sans le voir et je vais me retrouver au seuil de la mort avec un grand sentiment de vide. Regarder dans le rétro pendant le dernier repas avec la grande faucheuse, et n’y voir qu’une succession de futilités morbides, non ! Plutôt mourir de suite, ma vie sera inutile ? Ok, alors elle sera courte…

Je suis en overdose, je vis en overdose. Il m’en faut toujours plus, je suis sur le fil, toujours chancelant, mais bien accroché. Cette folie me fait prendre conscience de ce que je suis (insignifiant) et de ce que je ne suis pas (immortel). Se sentir humain, se sentir vivant parce qu’en excès de tout, oui, mais vouloir mourir à cause de l’excès, non.

Pourtant tous les lendemains, ou surlendemain de l’excès, je fais toujours cette promesse « plus jamais, je n’ai pas besoin de ça, c’est fini, j’arrête ! ». Et avant d’avoir eut le temps de goûter à la vie banale, je replonge, de plus bel.

Ce week-end, j’ai bu, encore plus que le week-end précédent, et pourtant j’ai été malade la semaine dernière, et j’avais promis de ne pas recommencer. J’avais partagé la couche d’un jeune homme que je trouvais très beau en boite, et qui s’est avéré ne pas l’être une fois le jour levé et l’alcool descendu.

Là je suis dans un TGV, je vais rejoindre un garçon pour une nuit, je ne le connais pas, il ne me connais pas, pourtant je traverse la moitié du pays pour passer quelques heures dans ses bras. Hier soir j’ai baisé un homme sous poppers, deux heures après un ami est venu me rejoindre, on a bu, on a bu, on a bu, on est sorti. J’ai allumé tout ce qu’il y avait dans la boite, je me suis fait draguer par deux beaux mecs, j’ai embrasser un ex pendant une heure (de façon très chaude), j’ai navigué d’un garçon à l’autre, d’une bouche à l’autre, d’une paire de fesse à l’autre, sous leurs yeux manifestement excités par la situation. Et moi dans tout ça ? Ben je suis rentré avec mon ami, on a dormi (câliné, bisouté, suçoté) ensemble…

Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais là c’est sûr, quand j’ai reçu le texto de connard d’ex ce matin, j’étais heureux de pouvoir lui balancer « oui je vais bien, je baise à chaque fois que j’ai envie de t’appeler, tu vois je tiens mes promesses, je ne t’ai pas appeler de l’été, par contre je commence à fatiguer, et ça me coûte cher en capotes, tes parents vont bien ? ». Je pense que le message a été plutôt clair… Le problème c’est que j’ai fait ça dans mes rêves. En vrai je lui ai dit que j’allais bien, et je lui ai même fais un « bisous ».

(Merveilleux outil que le blog, je déverse ma haine ici, et fais contre mauvaise fortune bon cœur in real life). Je fais ça pour t’oublier connard, pour ne pas penser à toi chaque seconde, pour ne pas devenir fou en attendant un improbable coup de fil. Un texto, un seul texto depuis le 4 juillet, et on est le 13 août. Je te hais plus que je ne t’aime aujourd’hui, tu me fais du mal en me retournant une image de moi que je déteste. Je suis obligé de te haïr pour ne pas me haïr moi-même. Je ne flancherai pas, pas maintenant, pas à cause de toi.

De l’amour à la haine il n’y a qu’un pas, et je viens de le franchir. Tu resteras dans ma mémoire comme l’erreur monumentale de ma vie ? Si seulement… Toute cette énergie pour t’aimer et te faire m’aimer, j’aurai du la mettre ailleurs quand on voit ce que je récolte.

La vie est une pute, je vais payer mes excès un jour, et ce jour-là je veux regretter ce que j’ai fait, mais surtout pas ce que je n’ai pas fait. Cette fuite en avant c’était pour te rejoindre là où tu m’attendais, là ou tu serais aimant et heureux avec moi. Mais aujourd’hui je me rends compte qu’elle va me servir à passer devant toi sans me retourner. J’en ai besoin.

Je te hais mon amour, lâche ma main avant que je m’étiole, que je me fane, et que je meure dans ton ombre. Certaines personnes ne sont pas faites pour être ensemble, le reconnaître c’est aller de l’avant.

Je t’aime.

samedi 12 août 2006

Ça fait du bien

Comme ça fait un petit moment que je te délaisse lecteur, j’ai décidé d’être gentil. Oui, moi, gentil ! Tu as bien lu !!!!!! Je vais donc te parler de sexe !!! (j’ai toujours pas le droit de parler de mon travail, alors il me reste plus que ça comme sujet de conv’)

En ce moment je retrouve petit à petit une vie sexuelle normalisée. Connard d’ex est parti depuis un mois et il ne me donne aucune nouvelle (donc pas de scrupules), je suis séronégatif (jusqu’à preuve du contraire), j’ai jamais été aussi gros (oui bon ok, ça devrait avoir l’effet inverse, mais bon je ne me l’explique pas moi non plus !), j’ai un appétit de pédophile lâché dans une cours de récré après 15 ans d’incarcération… Donc je baise ! Je suis revenu à mon rythme de croisières (1 à 2 mecs par semaines, ben oui je me fais vieux, les semaines avec 5 mecs différents ça m’épuise môa !).

Ce soir, je viens de faire une nouveauté. Je pensais pas qu’il me restait encore des trucs sympa à découvrir. Un gentil monsieur (oui il a 31 ans, donc c’est plus trop un jeune homme), est venu partager ma couche pour un petit 5 à 7 (en fait c’était un 20h 22h, mais bon c’est le même principe !). On s’était déjà mélangé, il y a quelques mois, mais on avait dû écourter la séance pour cause de précocité dudit monsieur (ça tombe bien, j’étais méga en retard ce jour-là de toute façon). Mais comme je suis gentil, je lui donne une seconde chance (bon j’en avais envie aussi, hein, suis pas mère Thérésa quand même).

On se déshabille mutuellement, on s’embrasse (eurkh mais il fait quoi avec sa langue ? Pourquoi il la sort comme ça ? Il veut me lécher tout le visage ? MAIS RENTRE TA LANGUE, C’EST DÉGUEU !). Bref on se met sur le lit, je le fellationne, il me fellationne (oui il va y avoir des détails !). On fait monter un peu la sauce… Je lui demande s’il y a une contre-indication pour tout ce qui est « marques de morsures » et autres « suçons voyants », il me demande juste de ne pas en faire au dessus de la cravate ! Chouette, je suis toujours dans ma phase « attention je vais vous mordre monsieur ». Je m’occupe un peu (beaucoup) de ses fesses, il me fait comprendre que je dois enfiler viteuf une capote pour embrayer rapidement ! Je m’exécute (ben oui suis poli moi, quand on me demande de m’introduire, je m’introduis !).

Et là, il me demande si j’aime le poppers. Je réponds :

- Oui bien sûr, mais je n’en prends que quand je bois, ça me fait rire, mais en baisant non, ça me file mal au crâne…
- C’est dommage, moi j’adore, ça te dérange si j’en prends ?
- Non pas du tout, on est là pour s’éclater…


Le monsieur prend donc une rasade nasale de poppers, et hop je m’introduis (tout en délicatesse, parce que je suis quand même gentil !). L’action se déroule à la perfection (je vous ai déjà dit que j’étais un Dieu au lit ? Oui, ah bon, je le redis pour les deux du fonds qui suivaient pas…), normal, je suis un Dieu au lit ;) (et hop c’est fait !). Et il se refout une rafale de poppers à la faveur d’un retournement de situation. Pfff, j’aime pas être dessous, ils savent pas bouger, je m’endors quand un mec s’empale comme un manche…(oh joli jeu de mots ! Nan ? Si…). Donc pour ne pas me sentir trop frustré, je lui demande un peu de poppers (et pis si j’ai mal au crâne, ça me permettra d’arrêter sans lui dire que c’est parce qu’il est nul !).

Et là, c’est le pied, l’éclate, bref le nirvana !!!!! Je saurais pas expliquer, mais j’avais envie de faire l’amour à la Terre entière, et à ce moment précis d’envie de communion sexuelle avec 6 milliards d’individus, un beau mâle est assis sur mon sexe, et en plus il sait comment s’y prendre ! AAAAAAAAHHHHHHHH MAIS C’EST TROP BON ! Et comme je suis pas bourré, ben ça dure beaucoup plus longtemps ! Et je me prends un mini-orgasme de 5 minutes, putain le pied !!!!!! Encore, encore, encore…

Et en plus ça me rend imaginatif, je me prends pour un acteur porno, je le retourne dans tous les sens, on a réécrit le Kama-Sutra, et ça a duré plus d’une heure. Une heure rien que de pénétration, c’est très rare avec un plan cul, il faut que je sois en couple et que je connaisse le mec par cœur pour arriver à maintenir le plaisir chez les deux partenaires sans jouir. Ben là ça s’est fait le plus naturellement du monde, sans pause, avec un niveau de plaisir rarement atteint.

Tant et si bien que quand l’orgasme (le vrai, avec épandage de cellules fraîches sur mon ventre) est arrivé, ben j’ai failli clapser. Ça m’était pas arriver depuis plusieurs années d’avoir le cœur qui s’emballe comme ça !!!

Bon le plaisir était en grande partie artificiel. Rien ne vaut le vrai plaisir me direz-vous ! Je suis d’accord, dans l’absolu. Parce que là quand même, c’est un bon palliatif. Et il me tarde de réitérer l’expérience…


Rocco Gauthier.

mardi 8 août 2006

Concours : déclaration d'amour

Il y a quelques temps, Gauthier avait lancé un concours, la plus belle déclaration d’amour. Méchants que vous êtes, vous n’avez rien envoyé alors que merde, c’est pas tous les jours qu’on peut faire une déclaration d’amour (même si on aime personne). Donc, moi, je me prête au jeu, au risque de tomber dans le mielleux ou romantico-concon mais même pas peur.

« Je t’aime.

Ma vie d’avant toi me semble irréelle, fausse et inutile. Vide, tellement vide. Depuis que tu es entré dans ma vie, tout a changé. Il a suffi que tu poses ton regard sur moi pour que mon cœur se remplisse d’amour et batte à tout rompre. C’est si fort et si bon. Des fois, ça me fait peur mais je ne veux ni ne peux me détacher de cette sensation, comme un saut en parachute permanent.

Le matin, quand je te quitte, je ne pense qu’au moment où je te retrouverai le soir. Ma journée défile, je la mène tambour battant. Mais à chaque seconde, je pense à toi. Tu me rends si heureuse, je prends tout avec le sourire. Et en cas de coup dur, je sais que tes bras me recueilleront. Avec toi, je suis tellement forte que demain ne me fait pas peur, je pourrai tout surmonter. Sens-tu à quel point nous sommes indestructibles ensemble ?

Mais j’aime cette absence, aussi, ces moments que je vis seule et que je te raconterai plus tard. Te quitter, c’est créer le bonheur de te retrouver. Quand je le fais, je suis frappée par ta beauté, mon cœur s’emballe à chaque fois comme si c’était la première fois. On dirait que tu es tellement magnifique que ma mémoire ne peut stoquer toute ta grandeur, comme si elle n’y croyait pas. Je te touche, je t’embrasse, pour bien me prouver que tu es réel. Mes yeux ne te quittent que rarement du regard. Tu es mon eau, mon oxygène, mon euphorisant. Tu sublimes mon monde, tout est merveilleux à tes côtés. Tout ce que tu me dis m’enchante, je suis là quand tu vas bien mais aussi quand ça va pas. Je te soutiens du mieux que je peux, pour te rendre tout le bonheur que tu me donnes.

Dans tes bras, plus rien ne compte. Je ne vois plus le temps passer, je voudrais tant rester pour l’éternité ainsi. Oublier les jours et les mois, tout oublier et ne garder que toi. Dans tes bras, rien ne m’atteint, il n’y a plus que toi qui m’émeut, encore et toujours. La flamme est si forte qu’elle ne s’éteindra jamais. Je pourrais mourir là que je n’aurais aucun regret car je t’ai connu, je t’ai aimé. Dès que tu me touches, je frissonne comme une jeune adolescente. Tu me rappelles à quel point l’amour est un sentiment pur qui se renouvelle à chaque fois. Quand ta bouche m’effleure, quand ton corps touche le mien, mon cœur explose littéralement de bonheur, je pourrais même en pleurer.

Avec toi, les mots sont inutiles. Je sais que tu me comprends, que tu lis en moi comme dans un livre ouvert et je te laisse faire car j’ai confiance. Je sais que tu me respectes et que même mes défauts, tu les acceptes. Que tout ce qui fait mon moi, tu l’aimes. Même mon impatience, même ma susceptibilité, même mon mauvais caractère. Je n’ai pas besoin de me cacher ou de porter un masque. Avec toi, je suis moi.

Alors regarde-moi dans les yeux et tu y liras à quel point je t’aime.

Nina.

PS : bon, les enfants, à votre tour, maintenant !

vendredi 4 août 2006

Stagiaire Gauthier au rapport chef !

Il est 17h19, et je suis rentré chez moi depuis une bonne demi-heure ! C’est décidé, je fais ma vie dans l’administration. Le vendredi, on fini à 16h30 (voire même 16h comme aujourd’hui), et j’ai appris cette semaine que je faisais le pont du 15 Août. YOUPIIIIIIIIII !!!

Mais faut pas se leurrer, je taffe quand même un peu (beaucoup ?). Hein ! Je mérite d’être en week-end prolongé, je fatigue ! Bref comme vous vous en doutiez, je vais vous faire un compte rendu de ma semaine de boulot.

Commençons par le taff à proprement parler, alors lundi, j’ai rencontré tout le monde (en jean, je le rappelle, c’te honte !), j’ai pris mes marques, on m’a présenté ce que je suis censé faire pendant le stage. Donc c’est très simple je dois xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx, sachant que bien sûr dans le cas où le xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx , mais il y a peu de chance que xxxxxxxxxxxxxxxxx, toutefois xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx je me suis rendu compte quexxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx Tout ça pour dire que xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx !!!!! Mais ça vous vous en doutiez déjà au vu de ma démonstration et de mon rôle dans tous ces dossiers !

Ah ben merde le secret défense à tout censuré (ou presque), bon ben vu que je peux pas vous dire ce que je fais, ben je vais vous parler du matelot !

Oui ami lecteur, je travaille avec des militaires, bon la plus part étant des officiers (un officier par nature c’est vieux, tu savais lecteur que pour être colonel il faut avoir 37 ans ? Ben moi non plus…). Donc je regarde tout ce qui n’est pas officier. Alors il y a plein de filles (beurkh !), mais il y a quelques garçons.

Et là je m’arrête donc deux minutes sur le beau matelot qui officie dans le bureau à côté du mien. Je n’ai pas encore trop compris ce qu’il faisait, mais en tout cas il est là tous les jours. Et moi ben forcément j’ai une panne d’imprimante (merci mon dieu !). Donc je suis tous les jours dans son bureau avec ma clé USB. Bon à force de lui faire imprimer n’importe quoi, il va finir par se poser des questions.

Objectif de la semaine : le regarder et baver (ça c’est fait), la semaine prochaine je lui demande son nom et je lui propose de déjeuner avec moi… Quoique non, c’est trop direct, je vais lui proposer une pose clope et/ou café. De toute façon il est trop beau, il faut que je sois fixé, sinon je vais plus dormir. Et vu que cette semaine je partage ma couche avec Mister Big, ça serait du plus mauvais effet si je lui sautais dessus dans mon sommeil et hurlant « oh ouiiiiii montre moi ton gros sous-marin !!!!!!!!! »


Hm, je m’égare… Bref vous l’aurez compris, je suis fan de ce beau mec en uniforme, échappé d’une pub JPG (brun, les yeux bleus, grand, et beau putain sa mère !).

Voilà, en fait comme je n’ai qu’un sujet de conversation, je vais m’arrêter là (oui je sais que ce n’est pas une conversation, mais bon c’est presque pareil !)

Allez, je vais faire la sieste, ce soir je sors !


Stagiaire Gauthier.