lundi 30 novembre 2009

Jetez donc la première pierre !

Dans mon dernier article, je vous contais mes dernières aventures administratives. D’habitude quand j’écris quelque chose qui va déclencher les foudres de mes lecteurs bien pensants, je m’en doute grandement avant de cliquer sur « publier ». Mais là, je dois dire que je m’y attendais pas du tout…

La droite populiste a encore des beaux jours devant elle dans ce pays !

Même si je suis chez moi, que je publie ce que je veux, et que je n’oblige toujours personne à me lire, je vais quand même répondre :

Oui vous avez raison de vous indigner.

Je profite des sous des pauvres contribuables honnêtes pour payer mon alcool et ma drogue... Je mérite de me retrouver SDF, vraiment...

La France ne peut pas prendre en charge les gens qui ne bossent pas, il n'y pas assez de sous dans ce pays...

Surtout que c'est clair que tous ces gens profitent du système, ils le font exprès !

Personnellement, entre vivre du RSA et gagner 38000 euros par an, mon choix est fait, je prends le RSA !

Et si je bois autant, si je suis devenu cocaïnomane, c'est uniquement parce que j'ai pas envie de bosser, non j'adore ma vie !

D’ailleurs, je ne déprime pas, non, c’est l’excuse que j’ai trouvée pour que mon médecin me prescrivent tous ces médocs que j’affectionne tant. Grâce à eux je suis un zombie sans libido et sans émotion. C’est une chouette vie ! Et quand j’arrête d’en prendre je redeviens une épave incapable de rien faire sans sa drogue !

...

Bande de cons...

Je vous souhaite une chose : vous retrouver au chômage de longue durée. Une fois que vous serez obligé de faire un choix entre « manger de la viande ou payer l’EDF », une fois que vous aurez passé deux ans de votre vie à vous dire que vous être endetter sur 10 ans pour financer des diplômes avec lesquels vous pouvez vous torcher et sûrement la chose la plus débile que vous aillez faites, après avoir entendu de la bouche de 80% de vos amis ou famille que de toute façon vous le faites exprès de ne pas trouver du taff. Alors on verra dans quel état vous serez.

Moi je n’éprouve aucune honte à recevoir de l’argent de l’état. Mais alors aucune. Et même je trouve que j’en reçois pas assez. Et je me contrefous de ce qu’on pense de moi.

Je sais que si j’en suis là maintenant c’est ma faute. Je n’ai pas fait les bonnes études, je n’ai pas fait les bons choix pro. Je n’ai pas su transformer l’essai dans mon dernier véritable job. Je suis incapable de m’adapter à un monde pro dans lequel je dois montrer les crocs. Enfin, au lieu de me remettre en question, je me suis laissé glisser dans une débauche confortable, je n’ai réalisé tout ça que bien trop tard. Je le sais, je fais avec, je n’ai pas besoin qu’on me montre la voie !

Non ce qui me fait mal c’est de penser que c’est avec ce genre de discours qu’on se retrouve à élire des cons qui savent très bien surfer sur les peurs des braves gens qui payent des impôts. Ces mêmes gens qui n’ont d’ailleurs aucune idée de comment le budget de la France est établi. Qui sont incapables de se rendre compte du niveau d’imposition réel des ménages français comparés aux autres pays riches.

À tous ces gens, je leur promets un avenir radieux, repli de gouvernements populistes qui iront dans leur sens. Et je leur promets aussi un pays dans lequel il n’y aura plus de gens comme moi, soit parce qu’on nous aura foutu dehors, soit parce qu’on sera parti de notre plein grès ! (ou, plus probablement encore, soit parce que de toute façon je serai mort avant la fin de l’année !)

Je ne m’énerve même pas, non ça ne sert à rien. Et je rappelle à toute fin utile que si réellement c’est votre argent que j’ai bu ces derniers mois avec mon ancien RMI, alors vous n’avez pas vraiment grand chose à dire sur la situation des petites gens.

Vous ne comprenez pas pourquoi ? Mais voyons, le RMI était financé par l’ISF. Si vous râlez, c’est que vous payez l’ISF ! Non ?



Tout ceci est dans la droite ligne des gens qui « savent mieux que moi », et qui se permettent de faire ou de dire des choses « pour mon bien ».

Pensez ce que vous voulez de moi, mais je n’ai pas besoin qu’on me dise ce que je suis censé faire de ma vie. Je le sais très bien, je n’ai pas besoin d’une autre mère. Si ma vie vous dérange, regardez ailleurs, je ne force personne.

En revanche si vous faites ça pour vous donner bonne conscience ou vous conforter dans vos opinions populistes, vous êtes tombé sur la mauvaise pédale !

Sur ce, bon lundi à tous, je vais remplir mes derniers bulletins, et aller bosser pour gagner ma vie tout en priant pour avoir la CAF ce mois-ci !

Profiteur pourri que je suis…

jeudi 26 novembre 2009

Je suis pauvre, et alors ?

Ce matin, j’avais rdv au CAS de mon bled pour signer le contrat d’insertion. J’ai beau travailler, je touche toujours le RSA. Ben vi, c’est pas avec 500 euros par mois que j’arriverais à payer tout ce que j’ai à payer (rien que mon loyer, c’est plus de 700 euros !).

Je suis quelqu’un de respectueux et d’ordonné au niveau de l’administration. Je remplis donc mes fiches, je télédéclare, je réponds aux courriers, tout ça à temps, et même avec le sourire des fois. Mais voilà, j’ai oublié de signer ce putain de contrat, alors, hop, plus de sous.

C’est démentiel à quel point ils peuvent être rapide pour sucrer les aides, alors que quand il faut les payer, là, ils sont super rapides et efficaces. Mais bon, on va pas refaire le système hein, on n’est pas là pour ça…

Donc deux mois que je touche plus rien à cause de c’te putain de signature qui manque. Je me pointe donc ce matin avec mon plus beau sourire dans le bureau de la gentille madame qui s’occupe de mon dossier.

Alors que je m’attendais à un « bon, vous cherchez du travail ? bien, signez ici, merci au revoir ! ». J’ai eu le droit à un interrogatoire des plus poussés sur ma vie.

En fait, elle m’a fait parler et parler, histoire que je lui détaille mon budget. Je vous raconte pas la franche rigolade que ça a été quand elle a commencé à noter mes crédits, mes dettes, mes factures de portable ou de bouffe…

Bref elle a tout bien noté, dans un silence presque religieux. Et alors que je commençais moi-même à prendre conscience qu’en gagnant 500 euros par mois, j’en dépensais le quadruple sans aucun problème, elle me sort son air le plus grave et me dit « bon, et la commission de surendettement, vous connaissez ? »

C’est fou ce que j’ai pu me foutre des œillères pour ne pas voir la merde financière dans laquelle je suis. Mais là, avec cette toute petite phrase, j’ai pris conscience que j’étais pauvre…

Vraiment pauvre…

Bon un pauvre qui a 3 comptes en banque, une amex gold, qui bouffe dans des restos à 80 euros le repas et qui peut dépenser 400 euros dans une soirée en boite. Mais un pauvre quand même…

Comment j’ai pu en arriver là ?

Alors voilà, je suis reparti de là avec un formulaire pour demander la CMU, la carte de transport gratuite, et l’assurance que l’état ne fera plus rien pour moi si ce n’est m’inscrire sur un fichier de la Banque de France.

Ben vi, je gagne ma vie, donc je n’ai plus le droit au RSA (oui 500 euros par mois, ça veut dire « gagner sa vie » à sarkoland !).

J’ai le choix, soit je quitte mon emploi et je ne toucherai pas d’aide parce que je serai un fainéant qui lâche un CDI, soit je continue à bosser et, au final, je gagne moins que si j’avais refusé ce poste.

Joie, bonheur, délectation !

Heureusement que je dois me lever tôt demain pour assurer un cours facultatif, sinon je serais déjà complètement saoul en attendant mon dealer…

Le plus produit ? Je ne peux pas sortir ce week-end parce que je dois finir de corriger des tas de copies en vue des conseils de classes la semaine prochaine.

Tu déprimes ? Tu veux boire et te foutre minable ? Tu sais que ce n’est pas la solution et tu cherches un moyen de te divertir ? Fais comme moi, rempli des bulletins avec le sourire…

Je sais pas pourquoi, mais je pense que je vais pas être sympa dans les appréciations, il y a du « réussira… en prison » qui va fleurir !





Ps : oui je suis allé voir Le vilain aujourd’hui, et ce « réussira… en prison », je veux le placer dans un bulletin… Ça m’a fait hurler de rire ! Si tu ne comprends pas, va voir ce film, ça vaut le détour…

mardi 24 novembre 2009

Un film qui fait parler de lui...

... alors que personne ne l'a encore vu semble-t-il !

C'est ZE teaser dont toutes les tafioles parlent en ce moment, un film brésilien qui met en scène l'histoire (d'amour?) passionnelle de deux frères.

Après avoir vu la bande annonce, on comprend un peu mieux, même si mon brésilien est plus que basique (en fait j'y comprends rien à c'te langue, Baby boy n'a jamais pris la peine de me l'enseigner, le vilain...). Ça sent l'eau de rose alors qu'on parle quand même d'une relation incestueuse !



Et pour en rajouter une couche, voilà que les producteurs balancent une autre vidéo en forme de teaser où les deux adonis s'enlacent à en perdre haleine. Il existe plusieurs versions, j'ai choisi de vous mettre celle que j'ai trouvée sur le site de Têtu (il faut rendre à César, blablabla).



Bref, je me dis que c'est le genre de film qu'il ne faudra pas que je regarde un soir de déprime, non, ça c'est sûr, je suis persuadé que ça fini mal... Mais bon, ma curiosité (en plus de ma libido) est plus que piquée, donc je guette une mise sur le marché européen qui devrait se faire (toujours selon Têtu) sous forme de DVD sans passer par la case cinoche. Dommage !

Et dans la série "rienàvoirmaisçafaitdubienquandmême", une vidéo qui se regarde quand on est sûr que le patron ne fera pas irruption dans le bureau :



Bonne fin de journée à tous, je retourne à mes copies...





IMPORTANT :

C'est le 900ème message posté sur ce blog... 900, c'est inimaginable... Ça fait plus de 5 ans que vous êtes fidèlement là, alors je vous dis merci, 900 fois merci !

Dieu pour les nuls

Pour ceux qui suivent pas, je rappelle donc qu’en ce moment je suis prof d’Histoire. Bien qu’ayant fait des études assez poussées dans ce domaine, juste avant de bifurquer vers la science politique, je ne suis pas formé pour être prof. Entendez que je n’ai pas le CAPES et encore moins l’AGREG.

En fait l’année dernière le rectorat m’a dit « vous pouvez être prof, démerdez vous ! ». et m’a envoyé dans la fosse au lions avec comme seule formation la phrase de l’inspecteur d’académie qui m’a déclaré apte et qui était « vous êtes apte ».

Comment je suis trop armé du coup…

Bref, je m’en suis pas trop mal sorti. Le plus difficile n’est pas de préparer et de dispenser un cours, non le plus difficile c’est la discipline. Après quelques premières semaines rudes de mon point de vue, je me suis forgé un caractère et j’ai mis au point quelques combines pour tenir en respect mes hordes d’ados surexcités par leurs hormones.

Le deuxième point difficile, où je ne suis toujours pas au point d’ailleurs, c’est la mise en place des évaluations pertinentes pur faire progresser mes gamins et leur faire apprendre la méthode nécessaire à la réflexion et à la rédaction historique. Là je pêche toujours, je pense même que je serai jamais au point.

C’est logique pour moi, et je me rends compte que je n’arrive pas à leur décomposer tout ça pour qu’ils puissent apprendre. Bref, j’aurai été un bon orateur, en fait je suis un bon orateur, pédagogue même, mais pas pour évaluer.

Chacun son truc…

Mais cette semaine, je me suis pris une claque là où je ne l’attendais pas. Que ce soit pour mes secondes ou pour mes premières, le programme d’Histoire est truffé de notions de religions. En seconde, j’ai même un cours entier sur la naissance et la diffusion du christianisme. Je maîtrise on ne peut mieux mon sujet, vu que j’avais entamé, il y a quelques années, une maîtrise sur l’arianisme (ça ne parlera à personne, sauf aux quelques fous qui ont fait des études similaires aux miennes). Bref, juste pour que vous compreniez, il s’agit d’une hérésie de la branche des crises christologiques, c’est-à-dire des débuts du christianisme.

Donc niveau dogme, liturgie, et bondieuseries en tout genre, je suis calé. Le seul problème c’est que mes gosses sont majoritairement issus de familles juives, et n’ont aucune, mais alors aucune culture chrétienne.

Après un avertissement de rigueur en début de cours sous forme de « ici nous faisons de l’Histoire, pas du catéchisme. Tout ce que je vais vous dire dans ce cours doit être interprété de façon scientifique. Que vous croyez ou pas au message de Jésus et de ses apôtres, le propos n’est pas là. On étudie un personnage historique, qui a réellement existé, et son message religieux qui a fondé une des plus importante religion actuelle. On se place en tant qu’historiens et on laisse ses convictions personnelles au placard ! ».

La première phrase de mon cours est « Le Christianisme est une secte juive qui a réussi ». Ça plante le décor non ?

Résumons, voici un florilège des plus belles perles que j’ai eu depuis le début de ce cours :

- Monsieur, Jésus il a vraiment existé alors ? (ça faisait 15 minutes que je leur expliquais que Jésus avait une famille, un père une mère…)
- Mais, la Bible a été écrite par des juifs ? (en parlant de l’ancien testament)
- Jésus était rabbin ? Mais il était juif alors…
- Monsieur Jésus il a pas de père vu que c’est Dieu son père !
- Monsieur comment Dieu il a mis Marie enceinte ?
- Et Joseph, il faisait quoi avec Marie le soir pour qu’elle reste vierge ?
- Attendez… On ne peut pas tomber enceinte en étant vierge…
- Mais on ne peut pas marcher sur l’eau !
- Il est où le corps du Christ ? (je réponds que son corps ne peut pas être retrouvé vu qu’il a ressuscité et qu’il est monté au ciel) Mais alors comment on sait qu’il a existé ? Et puis on peut pas ressusciter…


J’en passe et des meilleures, jusqu’au point d’orgue venant d’une évaporée du fond « Monsieur, vous être en train de foutre en l’air toutes mes convictions religieuses, ça veut dire qu’on me raconte que des conneries depuis que j’ai 7 ans ? Je vais jamais m’en remettre… »



Et moi je fais quoi après ce genre de remarque ?

Ben je continue tant bien que mal mon cours en martelant toutes les 2 minutes « je ne suis pas en train de vous dire que c’est la vérité, je vous explique ce en quoi les Chrétiens croient et ce qui fonde la religion chrétienne, prenez du recul ! ».

Je suis épuisé…

Hier, j’ai été obligé de coller toute la classe parce qu’ils s’engueulaient tellement entre ceux qui croient en dieu et les autres, que je n’ai pas pu en placer une pendant 25 minutes !

Le plus drôle ? Je leur fais un devoir là-dessus la semaine prochaine, je pense que je vais avoir besoin de beaucoup, mais alors beaucoup de lexomil pour les corriger…

Je me sens très, mais alors très faible sur ma pédagogie, je ne pensais pas être aussi nul…

Là j’avoue, j’ai échoué, je m’en sors pas, c’est une horreur.

Tant pis, ils avaient qu’à engager quelqu’un qui a tous ses diplômes !

samedi 21 novembre 2009

Bree ?

Oui, c'est moi !

Après une journée à faire mon ménage à donf, corriger des copies, mettre au point de nouveaux moyens de torture pour mes ados, je vais me faire beau (enfin me rendre présentable, parce qu'on part de loin là quand même), et foncer à pleins de soirées sympas au 4 coins de la capitale.

Demain je suis mort... ou pas...

Des bisous et à bientôt pour le résumé !

mercredi 18 novembre 2009

Flashmob des enfers...

Je sais que tout le monde l'a déjà vu, mais depuis qu'on m'en parle je l'avais pas encore fait. C'est juste énooooooooooorme !!!!



^^

mardi 17 novembre 2009

Mise à jour violente

Je viens de publier trois article d’un coup. Le premier vous raconte mon week-end champêtre dans le Cantal, le second vous met en jambe pour l’acte final du divorce de mes parents, le dernier vous prouve, s’il en était besoin, que je suis vraiment taré.

Dans le prochain épisode de "Gauthier et sa vie de merde", je vais vous parler des gens qui s'invitent dans votre vie et foutent tout en l'air sous prétexte que "c'est pour ton bien!".

Teasing, teasing...

J’ai fait un rêve…

… assez bizarre, je vous raconte ? Allez, je vous raconte…

Cette nuit, j’avais du mal à dormir. En fait, je suis un peu à l’envers. Comprenez que j’ai beaucoup de mal à dormir quand il ne fait pas jour. Mais bon comme j’ai bossé hier et que j’étais bien nase, je me suis couché tôt, et j’ai passé la nuit à dormir par tranche de 20 minutes entrecoupées de sessions de 2h où j’étais bien réveillé.

Comme à chaque fois que ça m’arrive, mon cerveau s’emballe et je fais des rêves dignes d’un épisode de Médium…

Dans mon rêve donc, je rentre chez moi habillé comme en hiver avec mon gros manteau, mon sac est lourd, comme si je rentrais de cours avec plein de livres et des tas de copies à corriger. Au moment où je passe la porte de chez moi, je suis pas bien, je sens que je suis en danger, mais je ne sais pas vraiment pourquoi.

Ndlr : l’appartement en question n’est pas mon appartement actuel, mais dans mon rêve je sais que je suis chez moi…


Je fonce directement dans la salle de bain sans poser mon manteau et mon sac. Je suis en panique, je sais que quelqu’un va venir pour me tuer. Je pourrais fermer la porte de la salle de bain à clé, mais je préfère faire comme à chaque fois que je rentre chez moi : rentrer tout habillé dans la cabine de douche, et tirer le rideau.

Ndlr : ce n’est pas quelque chose que je fais dans la vraie vie, je sais que je suis jeté, mais pas à ce point quand même. N’empêche que dans mon rêve je sais que je fais ça tous les soirs en rentrant.


Au lieu de chercher à sauver ma vie, je sors de ma poche un sachet de drogue. Je commence à préparer ledit sachet avec mes accessoires pour pouvoir en prendre.

Ndlr : à force de se droguer, j’ai acquis une technique imparable qui me permet de me droguer limite en marchant sans avoir besoin de support. Je vous raconte pas comment ni avec quoi, mais le fait est que c’est très au point tout ça… Donc je peux faire autre chose en même temps. C’est important pour la suite du rêve…


Je sais que quelqu’un veut me tuer, mais je ne peux pas m’empêcher de me droguer. Je décide quand même de prendre une précaution supplémentaire, je sors un énorme couteau de chasse de mon sac et le mets entre mes dents, version Rambo quoi.

Ndlr : c’est un rêve, je maîtrise pas mes réactions débiles !!!!


Je continue à préparer ma drogue, le couteau entre les dents, les yeux rivés sur la porte qui devrait s’ouvrir d’une minute à l’autre. Et là j’ai un moment de lucidité. Je me dis « mais tu ne peux pas sauver ta vie correctement si tu es en train de te droguer ». Je regarde le sachet de drogue, le referme, et le range.

J’enlève le couteau que j’ai entre les dents et me tourne face à ma porte en me disant que je ne vais pas mourir ce soir…

Fin du rêve.

Je pense que mon subconscient essaie de m’envoyer un message, de façon très subtile, qui pourrait être interprété de la façon suivante « tu es sur le point de mourir à cause de la drogue, tu le sais, et tu ne fais rien pour sauver ta vie ? Andouille… »

Parfois, j’ai l’impression que mon subconscient est aussi subtil qu’une drag queen un jour de gay pride qui, croisant un couple hétéro perdu, lancerait un amical « et bé les hétérotes ? on est perdu ? on cherche de la bite peut-être ? »

Je m’épuise moi-même…



Ps : je pense que cet article détient le record du nombre de « ndlr », c’est un peu chiant à lire, mais je vois pas comment faire autrement pour que vous compreniez.

vendredi 13 novembre 2009

Il n'est pas mort...

... il a juste pas mal de chose à faire, comme du grand ménage dans sa vie (et surtout dans sa tête). Oui je parle de moi à la troisième personne et alors?

^^

A bientôt les z'enfants...

mardi 10 novembre 2009

Mes parents, mon combat

Ça y est, la maison de mes parents est officiellement vendue. Enfin c’est ce que j’ai compris quand ma mère m’a envoyé le texto suivant hier « maison vendue, sniff, maman sdf en janvier ».

Mais c’est sans compter sur la perfidie de ce couple de gorgones qui ne se sont accouplées que pour permettre la venue sur terre de l’Anti-christ : moi !

Ahem… Je m’égare…

Donc, maison vendue, ça me fout un coup quand même, j’y ai vécu de l’âge de 12 ans jusqu’à mes 19 ans, c’est en substance l’endroit où j’ai vécu le plus longtemps de toute ma vie…

Demain mes parents doivent se retrouver dans le Cantal pour finaliser le déménagement de la maison de campagne de mes grands-parents. Ça fait un mois qu’ils ne vivent plus ensemble, et donc un mois qu’ils ne se sont pas vraiment foutus sur la tronche. Je sais pas pourquoi, mais je sais au fond de moi que c’est pas normal et que ça va péter.

Je dois être médium intérimaire, parce que ça n’a pas loupé. Mon frère qui est avec mon père dans le Cantal, m’appelle pour me dire « tu as des nouvelles de maman ? Elle nous a raccroché au nez et ne répond plus depuis 2h ».

Je suis à 800km, mes parents ne se parlent plus, je vais donc faire le médiateur. Logique… Et après on s’étonne que le divorce de mes parents me fasse souffrir ? Bizarre…

J’appelle donc ma mère qui me dit « non mais de toute façon je boude, je refuse de leur parler, ils n’ont qu’à me laisser un message d’excuse costaud sur l’un de mes multiples répondeurs au lieu de t’appeler pour que tu viennes voir comment je vais ! ».

Elle ponctue sa déclaration par un fracassant « et je t’interdis de les appeler pour leur dire que je suis en vie, ça leur fait les pieds de s’inquiéter !!! ».

Bon, ben comme je suis un méchant garçon pas sage, j’ai désobéi et j’ai prévenu gorgone numéro 1 que gorgone numéro 2 boudait.

Là j’ai décidé de faire un break et de les éviter tout le week-end, parce que sinon, je sens que ça va mal se finir cette histoire…

Vite qu’ils divorcent, vite qu’ils n’aient plus rien à se balancer à la tronche, vite que je n’ai plus à gérer et à faire le tampon, ça m’épuise…

lundi 2 novembre 2009

Ayé

Suis reviendu à Paris.

Bientôt je vous raconte mes vacances.

Des câlins et des bisous les gens...