Bon on ne peut pas dire que mon été soit de tout repos. Pour ceux qui ne connaissent pas encore toute ma vie par cœur je vais tenter un bref résumé de ce que c’est comme animal exactement le « Gauthier ».
Donc j’approche le quart de siècle de façon sereine, avec un lourd passif de conneries en tout genre. Je me suis barré de chez moi à 19 ans bien décidé à croquer la vie et tout ce qu’elle avait à m’offrir. Tout en poursuivant des études j’ai bossé, et tout en bossant je suis sorti plus que de raison. Arrivé à l’age (avancé !) de 24 ans, je me suis remis en question. J’avais le choix :
1/ Finir alcoolique, drogué, bac -2, trav, prostitué, anorexique, au choix ou tout en même temps.
2/ Me ressaisir et finir mes études tout en menant une vie un peu plus rangée.
Le suspens est intenable, je sais… Mais je vous fais languir encore quelques mots, allez je vous le dis : j’ai choisi l’option 2.
Ceci fait, je suis retourné chez mes parents, j’ai fini mon année, j’ai obtenu mon diplôme, et je me suis mis en tête de trouver du travail tout en achevant ma formation. Sage décision n’est-ce pas ? Mais, parce qu’il y a toujours un mais, passer de quatre sorties hebdomadaire alcoolisées et tazées avec sexe à profusion, à metro-boulot-dodo, c’est pas si simple.
Au début j’ai pris sur moi, j’ai pensé que le sacrifice en valait la peine, en plus j’avais besoin de me sortir de certaines amitiés « parasites ». Une fois l’année finie et le début des vacances approchant, j’ai comblé ce que je nommais mon « retard ». J’ai tout d’abord commencé par me racheter une vie alcoolique, puis une vie sexuelle le mois suivant. Et en ce mois d’août 2005 je peux le dire : je suis à fond !
Et là c’est le drame ! Voilà que j’ai une conscience qui se met à me parler « mais voyons Gauthier comment veux-tu te remettre à travailler sérieusement en septembre ? Comment oses-tu traiter les hommes avec qui tu couches avec autant de mépris ? Comment oses-tu imaginer que tu peux dépenser autant d’argent dans les fringues, les sorties alors que tu dois déménager à la rentrée ? » .Aïe ça fait mal quand elle se réveille celle là…
Alors j’ai pris une décision (encore une !) je vais en profiter à fond jusqu’à la rentrée et après je me rachète une vie monastique. Comme ça j’aurais encore des cochonneries à vous raconter quelque temps ! Ça vous plaît ?
Parlant de ça, je m’en vais vous raconter joyeusement ma dernière dépravation en date : le week-end du 15 août ! Oh douce joie que d’avoir trois jours de repos consécutifs !!!!! En fait deux et demi puisque je bossais le samedi matin, mais bon bref, c’était bon quand même ! Donc le samedi, il se passe pas grand-chose dans la journée. Le soir Nina m’honore de sa présence pour le dîner. On ne s’était pas vu depuis des lustres. Donc ça papote ça papote et ça papote, on dit du mal, du bien des gens qu’on connaît. Vers minuit, une très bonne copine à moi nous rejoint avec de l’orange. Pour fêter ça j’ouvre immédiatement une bouteille de vodka !!! Oui le jus d’orange il faut le désinfecter avant de le boire, et la vodka ça désinfecte c’est tout, on est pas alcoolique pfff… Après un demi-litre de vodka à trois nous nous dirigeâmes vers une boite de nuit rempli d’hétérosexuels pour rejoindre un ami qui mixait (bon il est pas encore tout à fait DJ, il apprend et comme il a beaucoup d’amis qui le sont, ils lui prêtent de temps en temps les platines pour qu’il s’exerce devant un public). A chaque fois qu’on sort en milieu gay, les filles me disent « mais ici on peut pas draguer, c’est pas sympa tu penses jamais à nous, pauvre filles hétéro sans vie sexuelle ! », donc là je leur fait remarquer qu’elles peuvent faire leur marché. Mais même avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d’alcool, ce défi ne pouvait être relevé par un humain normalement constituer : trop de moches ! Une avalanche de thons de compèt’, une catastrophe ! Donc les filles ont fini par se poser sur une chaise en attendant la délivrance : que je les emmène dans une boîte gay (difficile de vous dire à quel point je jubilais). La soirée se termine softement, à 6h du mat’, je couche Nina, un peu pompette mais surtout très fatiguée, tout comme moi.
Le lendemain, Nina émerge tôt et attend sagement que je me lève, on passe l’aprèm à papoter encore et toujours, on se pose au soleil sur ma terrasse, on mange, on se repose. Vers 18h30 elle m’informe qu’elle doit rentrer chez elle. Et on s’aperçoit qu’elle porte sa robe à l’envers depuis qu’elle s’est réveillée (le décolleté dans le dos, et vous savez tous que Nina ne fait pas du 75 A ! ça aurait du nous choquer !) On rit de notre fatigue plus que visible, elle se rhabille convenablement et rentre chez elle.
Moins d’une heure après un de mes plans cul de la quinzaine précédente me contact sur le net « salut tu veux pas que je te suce maintenant ? Ça me ferait plaisir… » Poésie quand tu nous tiens… J’accepte volontiers en lui précisant que je suis une épave et que je dois sortir après. Moralité on baise comme des castors (sic Basic Instinct). Et je le mets dehors avec perte et fracas parce que je suis en retard pour sortir. Ce dimanche soir, je dois voir l’ancienne colocataire d’Océane, vous avez dû lire leurs aventures. Elles ne se parlent plus, mais j’ai gardé de bons rapports avec cette fille que j’ai longtemps considéré comme une amie proche (le temps à fait son œuvre et nous sommes beaucoup moins proche) mais bon ça me fait plaisir de passer un bon moment avec elle en évoquant le passé. Je lui précise que je suis mort de fatigue et que donc je veux bien boire un verre et me coucher vers 1/2h du mat’, pas plus. Elle me précise qu’elle aimerait bien sortir. Le combat s’engage. Je n’ai aucune volonté, je cède et de toute façon j’ai envie de sortir, puisque je me suis bourré la gueule ! Nous voilà donc dans le dernier endroit branchouille hétéro avec bar à champagne, piscine intérieure, musique house pouet-pouet, et poufiasses habillées en Versace, Dior, et JPG. Sur le chemin j’embarque une petit jeune à peine majeur qui me dragouille sur le net depuis quelques jours et qui avait envie de sortir pour me rencontrer. À 4h l’établissement classieux où nous nous trouvons décide de fermer ces portes, et comme à chaque fois j’échoue dans une boîte pleine de taffioles en train de boire de l’alcool que je ne paye pas. Oui parce que le petit jeune là, il m’a arrosé, mais alors à un point, j’ai arrêté de compter à 6 verres offerts, et je suis encore resté avec lui 2h après ça donc je vous laisse imaginer ! Arrivé à 8h30 je me rends compte que mon envie de me coucher tôt viens de voler définitivement en éclats. Mais je reste soft, il est mignon le petit, mais j’ai déjà fait crac-crac ce soir alors je peux aller me coucher tranquillement. Mais apparemment lui non : je me suis fait violer contre un poteau par un gamin !!! Un gamin qui m’a offert à boire !!!! Mais c’est le monde à l’envers !!!!!!! Comme dit plus haut : je n’ai aucune volonté. Je me fait ramener chez lui (encore un truc pas normal !) et on baise comme je peux. Parce que là je rappelle que je voulais me coucher à 1h, que déjà à 22h je m’endormais, j’ai bu un litre d’alcool à moi tout seul, il est 9h15 du matin quand nous passons au lit, et moi il faut encore que je bande ????? Ça va pas non ? Ah ben merde si je bande, ça alors !!! De toute façon je suis incapable de jouir, il va se décourager et me laisser rentrer chez moi, ben on, il en voulait le petit, et j’ai joui à …. quelque chose comme 10h15 du matin. Par moments je me dis que je devrais tourner dans des pornos, je suis une bête quand même ! J’ai donc eut le droit de rejoindre Morphée à 11h, je l’ai pas quitté jusqu’à 18h.
Là dessus j’entame une nouvelle semaine de boulot chiant à ma banque, avec toujours mon épée de Damoclès (mais si le vieux qui est venu me relancer au guichet) et avec surtout une seule envie : dormir, dormir et encore dormir !
Si c’est pas du week-end de dépravé ça ? Je sais pas ce que c’est alors… Pour info le prochain s’annonce pire encore ;)
Donc j’approche le quart de siècle de façon sereine, avec un lourd passif de conneries en tout genre. Je me suis barré de chez moi à 19 ans bien décidé à croquer la vie et tout ce qu’elle avait à m’offrir. Tout en poursuivant des études j’ai bossé, et tout en bossant je suis sorti plus que de raison. Arrivé à l’age (avancé !) de 24 ans, je me suis remis en question. J’avais le choix :
1/ Finir alcoolique, drogué, bac -2, trav, prostitué, anorexique, au choix ou tout en même temps.
2/ Me ressaisir et finir mes études tout en menant une vie un peu plus rangée.
Le suspens est intenable, je sais… Mais je vous fais languir encore quelques mots, allez je vous le dis : j’ai choisi l’option 2.
Ceci fait, je suis retourné chez mes parents, j’ai fini mon année, j’ai obtenu mon diplôme, et je me suis mis en tête de trouver du travail tout en achevant ma formation. Sage décision n’est-ce pas ? Mais, parce qu’il y a toujours un mais, passer de quatre sorties hebdomadaire alcoolisées et tazées avec sexe à profusion, à metro-boulot-dodo, c’est pas si simple.
Au début j’ai pris sur moi, j’ai pensé que le sacrifice en valait la peine, en plus j’avais besoin de me sortir de certaines amitiés « parasites ». Une fois l’année finie et le début des vacances approchant, j’ai comblé ce que je nommais mon « retard ». J’ai tout d’abord commencé par me racheter une vie alcoolique, puis une vie sexuelle le mois suivant. Et en ce mois d’août 2005 je peux le dire : je suis à fond !
Et là c’est le drame ! Voilà que j’ai une conscience qui se met à me parler « mais voyons Gauthier comment veux-tu te remettre à travailler sérieusement en septembre ? Comment oses-tu traiter les hommes avec qui tu couches avec autant de mépris ? Comment oses-tu imaginer que tu peux dépenser autant d’argent dans les fringues, les sorties alors que tu dois déménager à la rentrée ? » .Aïe ça fait mal quand elle se réveille celle là…
Alors j’ai pris une décision (encore une !) je vais en profiter à fond jusqu’à la rentrée et après je me rachète une vie monastique. Comme ça j’aurais encore des cochonneries à vous raconter quelque temps ! Ça vous plaît ?
Parlant de ça, je m’en vais vous raconter joyeusement ma dernière dépravation en date : le week-end du 15 août ! Oh douce joie que d’avoir trois jours de repos consécutifs !!!!! En fait deux et demi puisque je bossais le samedi matin, mais bon bref, c’était bon quand même ! Donc le samedi, il se passe pas grand-chose dans la journée. Le soir Nina m’honore de sa présence pour le dîner. On ne s’était pas vu depuis des lustres. Donc ça papote ça papote et ça papote, on dit du mal, du bien des gens qu’on connaît. Vers minuit, une très bonne copine à moi nous rejoint avec de l’orange. Pour fêter ça j’ouvre immédiatement une bouteille de vodka !!! Oui le jus d’orange il faut le désinfecter avant de le boire, et la vodka ça désinfecte c’est tout, on est pas alcoolique pfff… Après un demi-litre de vodka à trois nous nous dirigeâmes vers une boite de nuit rempli d’hétérosexuels pour rejoindre un ami qui mixait (bon il est pas encore tout à fait DJ, il apprend et comme il a beaucoup d’amis qui le sont, ils lui prêtent de temps en temps les platines pour qu’il s’exerce devant un public). A chaque fois qu’on sort en milieu gay, les filles me disent « mais ici on peut pas draguer, c’est pas sympa tu penses jamais à nous, pauvre filles hétéro sans vie sexuelle ! », donc là je leur fait remarquer qu’elles peuvent faire leur marché. Mais même avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d’alcool, ce défi ne pouvait être relevé par un humain normalement constituer : trop de moches ! Une avalanche de thons de compèt’, une catastrophe ! Donc les filles ont fini par se poser sur une chaise en attendant la délivrance : que je les emmène dans une boîte gay (difficile de vous dire à quel point je jubilais). La soirée se termine softement, à 6h du mat’, je couche Nina, un peu pompette mais surtout très fatiguée, tout comme moi.
Le lendemain, Nina émerge tôt et attend sagement que je me lève, on passe l’aprèm à papoter encore et toujours, on se pose au soleil sur ma terrasse, on mange, on se repose. Vers 18h30 elle m’informe qu’elle doit rentrer chez elle. Et on s’aperçoit qu’elle porte sa robe à l’envers depuis qu’elle s’est réveillée (le décolleté dans le dos, et vous savez tous que Nina ne fait pas du 75 A ! ça aurait du nous choquer !) On rit de notre fatigue plus que visible, elle se rhabille convenablement et rentre chez elle.
Moins d’une heure après un de mes plans cul de la quinzaine précédente me contact sur le net « salut tu veux pas que je te suce maintenant ? Ça me ferait plaisir… » Poésie quand tu nous tiens… J’accepte volontiers en lui précisant que je suis une épave et que je dois sortir après. Moralité on baise comme des castors (sic Basic Instinct). Et je le mets dehors avec perte et fracas parce que je suis en retard pour sortir. Ce dimanche soir, je dois voir l’ancienne colocataire d’Océane, vous avez dû lire leurs aventures. Elles ne se parlent plus, mais j’ai gardé de bons rapports avec cette fille que j’ai longtemps considéré comme une amie proche (le temps à fait son œuvre et nous sommes beaucoup moins proche) mais bon ça me fait plaisir de passer un bon moment avec elle en évoquant le passé. Je lui précise que je suis mort de fatigue et que donc je veux bien boire un verre et me coucher vers 1/2h du mat’, pas plus. Elle me précise qu’elle aimerait bien sortir. Le combat s’engage. Je n’ai aucune volonté, je cède et de toute façon j’ai envie de sortir, puisque je me suis bourré la gueule ! Nous voilà donc dans le dernier endroit branchouille hétéro avec bar à champagne, piscine intérieure, musique house pouet-pouet, et poufiasses habillées en Versace, Dior, et JPG. Sur le chemin j’embarque une petit jeune à peine majeur qui me dragouille sur le net depuis quelques jours et qui avait envie de sortir pour me rencontrer. À 4h l’établissement classieux où nous nous trouvons décide de fermer ces portes, et comme à chaque fois j’échoue dans une boîte pleine de taffioles en train de boire de l’alcool que je ne paye pas. Oui parce que le petit jeune là, il m’a arrosé, mais alors à un point, j’ai arrêté de compter à 6 verres offerts, et je suis encore resté avec lui 2h après ça donc je vous laisse imaginer ! Arrivé à 8h30 je me rends compte que mon envie de me coucher tôt viens de voler définitivement en éclats. Mais je reste soft, il est mignon le petit, mais j’ai déjà fait crac-crac ce soir alors je peux aller me coucher tranquillement. Mais apparemment lui non : je me suis fait violer contre un poteau par un gamin !!! Un gamin qui m’a offert à boire !!!! Mais c’est le monde à l’envers !!!!!!! Comme dit plus haut : je n’ai aucune volonté. Je me fait ramener chez lui (encore un truc pas normal !) et on baise comme je peux. Parce que là je rappelle que je voulais me coucher à 1h, que déjà à 22h je m’endormais, j’ai bu un litre d’alcool à moi tout seul, il est 9h15 du matin quand nous passons au lit, et moi il faut encore que je bande ????? Ça va pas non ? Ah ben merde si je bande, ça alors !!! De toute façon je suis incapable de jouir, il va se décourager et me laisser rentrer chez moi, ben on, il en voulait le petit, et j’ai joui à …. quelque chose comme 10h15 du matin. Par moments je me dis que je devrais tourner dans des pornos, je suis une bête quand même ! J’ai donc eut le droit de rejoindre Morphée à 11h, je l’ai pas quitté jusqu’à 18h.
Là dessus j’entame une nouvelle semaine de boulot chiant à ma banque, avec toujours mon épée de Damoclès (mais si le vieux qui est venu me relancer au guichet) et avec surtout une seule envie : dormir, dormir et encore dormir !
Si c’est pas du week-end de dépravé ça ? Je sais pas ce que c’est alors… Pour info le prochain s’annonce pire encore ;)
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