mardi 24 mai 2005

Présentation

De façon complètement anachronique, je vais vous introduire ce blog, et donc une grande partie de ma vie. Au début de l’été 2005, avec quelques amis, on décide d’ouvrir un blog collectif, il s’appelle « Les Vingtenaires », tout simplement parce que nous avons tous la vingtaine.

Le 24 mai 2005 correspond donc à la création des vingtenaires et à l’arrivée de Gauthier sur le net. Je parle de moi à la troisième personne parce que j’utilise un pseudo (bon, je suis aussi un peu mégalo, mais je me soigne). Il est aussi bon de savoir que parfois je déforme un peu la réalité, dans la limite du raisonnable, et ce uniquement pour préserver ce qu’il reste de mon anonymat. De toute façon j’en enlève plus que j’en rajoute, n’ayez crainte…

Mais revenons à mes débuts : j’ai commencé par écrire quelques articles sur ma vie et surtout mes débauches, vu que c’était le sujet du blog : nos liaisons foireuses. Et en mars 2006, je décide de voler de mes propres ailes, j’ouvre un blog rien que pour moi.

J’ai continué à participer aux vingtenaires jusqu’en décembre 2006. D’ailleurs, pour vous permettre de mieux suivre, j’ai rappelé au début des articles qui seraient incompréhensibles sans ça « publié chez les vingtenaires ». (pour information ce blog existe toujours)

Si mon blog parait aussi décousu actuellement, c’est tout simplement parce qu’il rassemble des articles publiés à l’origine sur trois blogs différents. L’un d'eux faisant parti d’une plateforme qui a définitivement fermée, j’ai décidé de tout regrouper pour me faciliter la vie principalement, mais aussi pour vous permettre de mieux naviguer dans ce qui représente, pour l’instant, 5 ans de ma vie.

Le rapatriement explique aussi pourquoi il n’y a pas de commentaires sur les articles antérieurs à décembre 2006.

Je reviendrai probablement ici pour vous présenter les personnages récurrents de ma vie, mais comme c’est fastidieux, et que j’ai perdu beaucoup de gens en route, je repousse l’exercice ! Ce que je peux dire pour l'instant sur mes amis, c'est que nous avons fondé le Vodka Club où vous pouvez suivre toutes nos aventures !

En attendant bonne lecture à toi ami qui débarque, et si jamais tu piges vraiment rien, n’hésites pas à m’envoyer un mail : gauthier.absolut@gmail.com je réponds toujours (ou presque) !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Dis donc la Gaugaute tu n'as rien d'autre à introduire ...qu'une introduction ?
Où qui sont ta virilité légendaire ?

Unknown a dit…

F?

Des triplettes?

Vas-y, penches-toi, tes lacets sont défaits... Tu la sens ma virilité?

^^

Marie a dit…

[Réaction d’une stagiaire qui s’ennuie, ou comment Gauthier lutte contre l’homophobie au Chili]

Bon. Je pense qu’il fallait quand même que je laisse une trace… M’ennuyant à mourir en stage en entreprise depuis de (trop) nombreuses semaines, j’ai passé quasiment toute la semaine dernière à lire ton blog. Oui, en entier, alors soit c’était vraiment prenant, soit je m’ennuie réellement… Probablement un peu des deux. Toujours est-il que je t’ai successivement trouvé drôle, détestable, attendrissant, arrogant, sensible, fou, intelligent, superficiel, entêté, curieux, désespérant, formidable, … et encore tout un tas d’autres choses. A aucun moment je n’ai voulu te juger, sinon je n’aurais pas poursuivi ma lecture, juste te connaître (à travers de ce que tu racontais, bien sûr) et te comprendre. Parce que tu m’as d’une certaine manière au travers de tes écrits fait découvrir tout un monde qui m’est inconnu ou presque.
Mais ce qui m’a décidé à laisser une trace de mon passage (et pas des moindres, je te laisse imaginer le nombre d’heures que j’ai passées à parcourir ton blog, en attendant que ma chef daigne me donner quelques trucs à faire), c’est quand je me suis rendue compte de l’effet qu’avait eu sur moi ces lectures, quand je me suis rendue compte que finalement, toi, Gauthier, totalement inconnu pour moi, et ben t’avais gagné.

Allez je te mets dans le contexte, j’ai bien lu toute ta vie et toutes tes anecdotes, alors fais un effort, lis la mienne.

Je suis en ce moment au Chili depuis bientôt un an, entourée de chiliens, donc. Et vendredi soir dernier, quelques heures après avoir achevé la lecture de ton blog, je retrouve quelques amis pour un barbecue, qui se finira finalement en grosse soirée un peu irréelle. Bref. Avant que la majorité des invités n’arrivent, nous étions 4 ou 5 à discuter autour d’une bière (oui bon, peut-être pas qu’une) dans mon salon. Et c’est ce moment-là que choisit une amie chilienne pour nous raconter une scène vue dans la journée, qui l’a choquée. A un arrêt de bus, quelques heures plus tôt, elle avait vu deux filles s’embrasser indécemment pendant de longues minutes, devant un public visiblement aussi mal à l’aise qu’elle. Et j’ai été étonnée de constater que quelques minutes plus tard, tous les chiliens qui m’entouraient confirmaient que oui, c’était indécent, qu’en public c’était pas acceptable, et tout un tas de remarques du genre…

Je me suis alors surprise à les défendre avec une ardeur que je ne me reconnaissais pas, et à vouloir faire réfléchir ces quatre copains chiliens sur ce qu’ils se permettaient de dire, à vouloir leur faire comprendre que ces gens qui leur paraissaient différents étaient totalement normaux, à leur façon, et tout un tas de choses… Et bien sûr, dans ma tête à ce moment-là, ceux que je défendais c’était toi et tous les autres, parce qu’après avoir passé une semaine à lire ton blog, j’avais maintenant une perception complètement différente. D’une certaine manière, je t’avais compris, je vous avais compris. Et je me retrouvais sans même parler de toi à te défendre, toi et tous, sans te connaître, me rappelant le récit de ta mère et son boulanger d’ailleurs, se retrouvant à te défendre plus violemment que toi-même tu ne l’aurais fait… Et je dois avouer que la ferveur et la force avec lesquelles je tentais de les convaincre m’a surprise presque autant qu’eux.

Mais alors… ce putain de pédé, il aurait donc gagné ?? Et merde… :-).