mardi 19 juillet 2005

Cantal

Premier jour

Après un week-end tumultueux et riche en émotions fortes je me lève ce lundi à 14h et je me prépare pour partir rejoindre mes grands parents dans le cantal profond. Oui « profond » j’insiste sur ce terme bien précis ! Parce que figurez vous qu’il y a deux cantal. Le cantal de ST Flour ou Aurillac, métropoles locales avec leurs lycées, leurs universités, leurs autoroutes, leurs Mac do et autres cinémas, ce Cantal-là je ne le connais pas. Et puis il y a celui de mes grands parents, le cantal « profond », celui des vaches, des foires aux éleveurs, des bocages, et autres chemins départementaux large comme une demi-trottinette.

Ce cantal-là ne connaît pas les réseaux de téléphonie moderne, pour capter vous devez trouver LA position sur la souche d’arbre derrière la grange avec le bras tendu vers le ciel surmonté d’une fourchette à trois dents. Quand vous sortez le soir en plein mois de juillet, il fait un très exotique 10°C, et il n’y a pas de lumière sur les chemins de traverses, il vous faut donc vous repérer au bruit si vous vous faites surprendre par la nuit.

Et c’est donc précisément au milieu de ce « nulle part land » que je décide de passer quelques jours revitalisant en compagnie de mes grands parents maternels. Et là je dois dire que pour la peau c’est mieux que le dernier soin aux cellules de beaufs très à la mode dans les salons parisiens. Pour les poumons je n’en parle même pas, vous êtes en overdose d’oxygène en moins de dix minutes, la première fois ça surprend !

Ce soir, il est donc 22h30, je suis installé sur mon lit douillé avec mon iBook sur les genoux, je suis ici depuis moins de deux heures et je ressens déjà les premier symptômes de ce que j’appelle la « cantalite aigue », à savoir : un sentiment de bien être et de repos extrême qui vous pousse inexorablement à ne faire que deux choses : dormir et manger comme quatre ! c’est pas encore cette semaine que je vais faire attention à ma ligne !

Ce bon iBook s’il savait où il était il en tomberait immédiatement en panne. Quand je l’ai allumé j’ai jeter un œil sur l’icône airport pour voir s’il s’allumait… Je suis quand même très con pour oser laisser opérer ce réflexe ici !!!! (pour les incultes airport c’est la carte wifi, comme si j’allais pouvoir pirater un réseau wifi dans le cantal !).

Sur ces bonnes paroles je vais donc rejoindre Morphée, demain Lucie me rejoint et on va aller se promener au grand air. Demain soir, je vous enverrai la suite de mes tribulations.


Deuxième jour

Mea culpa, maxi mea culpa, il semblerait que la technologie soit contre moi, en effet hier je vous écrivais depuis mon lit douillé, mais quand vint l’heure de vous envoyer ma prose, mon téléphone portable a refusé d’obtempérer. Donc aujourd’hui je vais innover, et après avoir écrit ces quelques mots, je vais donc connecter mon iBook au reste du monde via mon téléphone. C’est là que les choses vont devenir intéressantes je pense !

À part ça ce matin levé 9h30 après une nuit passée à essayer de dormir. En effet, ma grand-mère dans sa grande générosité m’a installé dans la chambre que mes parents occupent généralement, le seul problème c’est que le lit ne fait que 1m90 de long (comme tous les lits) mais celui-ci contrairement à l’autre que j’utilise habituellement, à des bois de lit donc impossible de laisser « dépasser » mes petites petons ! Dure et rude nuit donc. Là dessus je prend ma « douche » (donc une cuvette avec une bouilloire et un gant, devant une glace grande comme mon nez, et vas-y que je me frotte au gant et que je me rince au gant et que je me sens toujours aussi sale après !) et je choisi de me laver les cheveux seul, comme un grand. Erreur, l’eau étant à 2°C à la sortie du robinet, je me suis congelé le cervela ! Moralité : mal de crâne équivalent à ma dernière gueule de bois !

Maintenant je vais passer à table. Bisous les gens !

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