mercredi 31 août 2005

Régression et fin des haricots

J’ai pas mal de choses à raconter, le syndrome sunset beach s’est définitivement emparé de moi ! Que dire de mes week-ends de cette fin d’août ? Ben je régresse…

Chaque article est l’occasion de faire une rapide présentation d’une des facettes de ma vie. Cette fois-ci je vous propose deux aspect des plus intéressants : l’amour et l’alcool.

Commençons par l’alcool. Je ne suis pas alcoolique, je le serais si je buvais tout le temps, il se trouve qu’entre deux verres, je ne bois pas, donc tout va bien ! Non ? Ah bon... zut alors ! Ok je bois beaucoup trop, mais uniquement le week-end, et entre amis en boîte de préférence. À tel point que quand je dois aller en boîte sobre je m’ennuie et me barre au bout de 15 minutes. Ces deux dernières sorties, je me suis mis particulièrement minable encore. L’alcool a une faculté extraordinaire à me faire devenir complètement con, gentil, mais con, et surtout insupportable pour toute personne sobre non avertie. Heureusement pour moi mes amis sont dans les mêmes états que moi à chaque fois. Sinon je n’aurais plus d’amis. Selon l’humeur du moment j’oscille entre « je t’aime tellement que je te donne un rein si tu en as besoin » à « je t’aime tellement que j’aimerai te faire un enfant » ou plus grave encore « je t’aime tellement que jamais je te demanderai de me faire un enfant », et tout ce genre de vérités éthyliquement fatigantes de fin de soirée à la philosophie douteuse (eh mais quand suis saoul c’est vachement clair pour moi ! sisisisisi j’vous jure !!!!).

Comme en ce moment je suis à un carrefour de ma vie, que je bosse beaucoup en semaine et que je suis plutôt préoccupé par ma vie, mes cuites sont anthologiques. Faut dire que j’ai de l’entraînement, 5 ans à sortir tous les soirs et à claquer l’équivalent d’un SMIC en boissons, ça forge un foie !!!!!! Donc qu’il y a-t-il de nouveau me demanderez vous à juste titre ? Ben je régresse, oui complètement. Ça fait deux week-end qu’en fin de soirée, j’ai royalement 12/13 ans. Et ça donne des situations des plus comiques pour les spectateurs heureux de mes égarements.

Je ne peux pas trop expliquer donc je vais donner un exemple :

- Salut, je m’appelle Gauthier, je suis complètement saoul, et quand je suis saoul, je suis chiant, mais je suis gentiiiiiiiiiil, toi c’est comment ?
- Ben moi c’est Hector (je rappelle que c’est un exemple je ne connais pas d’Hector)
- Dis tu veux pas que je t’embrasse ? on t’a déjà dit que tu étais très mignon ? tu es trop mignon en fait, j’ai envie de t’embrasser et de te faire l’amour sur le bar maintenant…
- …


Là deux solutions : il t’embrasse ou il fuit ! Ben dans 80% des cas, ça marche !!!!! Et je galoche une pauvre victime, qui en général profite de la première opportunité pour se sauver, ou alors je change de cible et c’est reparti…

À deux reprises j’ai complètement concrétisé grâce à cette technique (mais si je vous dis que ça marche !!!) et quand je me remets de mes vapeurs alcoolique le lendemain et que je me souviens de ce que j’ai fait, je ne peux pas rappeler ce garçon. À supposer que j’aie son tel. Imaginez donc, un mec comme ça moi je le méprise au plus haut point… Logique non ? Je suis vache ? Non pas du tout, vas-y toi drague quelqu'un comme ça couche avec et rappelle-moi pour me dire que tu l’épouses et là je me fais interné promis !!!!!

Parlons maintenant de l’amour. Depuis le début de l’été j’ai officiellement un petit ami. Si c’est vrai, bon ok c’est pas des cornes qu’il a ces des baobabs, mais bon il m’a dit « tu n’embrasses personne, tu ne suces personne, tu ne touches personne, tu ne regardes personne… Quand je suis là, et si je suis pas là arrange toi pour que je ne sache rien ! » ben moi j’ai pris ça pour autorisation de tromper en bonne et due forme, lu et approuvée en bas de page, toc on en parle plus !

Mais c’est pas si simple, il sort autant que moi, il connaît beaucoup de monde, et moi je veux pas le rendre malheureux, et puis je suis bien avec lui, même s’il est un peu décalé. D’ailleurs j’en ai déjà parlé c’est le garçon qui me ne donnait pas de nouvelles et que j’avais décidé de larguer la semaine où je suis parti en Andorre, et quand je suis rentré, on a eu une discussion et l’on a décidé de se donner une chance (et c’est moi qui réclamais qu’on se la donne cette chance).

Mais comme tous les jouets une fois qu’on a fait ce qu’on a voulu avec on se lasse, et là je me lasse. Dans 15 jours, je vivrais à Paris normalement, ce qui m’éloigne suffisamment de lui pour éviter toute idée de relation stable et durable, j’ai donc décidé de façon unilatérale d‘en profiter tant que j’étais avec lui dans ma belle ville du Sud, et une fois à la capitale je lui dirais quelque chose comme ça « tu sais la distance c’est pas simple, il vaut mieux ne pas se faire de mal on arrête tout » bref j’ai déjà le discours. Et puis le fait de le tromper me déculpabilise sur le fait que je peux peut-être mettre en l’air quelque chose de sympa avec quelqu'un de bien.

Mais le monsieur est plein de ressources, il a décidé (lui aussi de façon unilatérale) de devenir steewart, on en discute et il me dit « je serais obligé de vivre à Paris » BAM !!!!!!!!!

Et je fais quoi moi maintenant ? Je vous le demande… il a mis bien 1h à me dire ça, il tournais autour du pot, je ne comprenais pas où il voulais en venir, il passait par des « tu sais j’ai bien réfléchis » et des « toi tu en penses quoi ? » et moi je voyais pas du tout pourquoi il me demandait mon avis sur son avenir professionnel, après tout on se connaît que depuis deux moi, et c’est pas parce qu’on couche ensemble que je compte plus que ça ? Ben du coup je me retrouve avec un petit copain jaloux et qui va me suivre dans mon déménagement ! Si Dieu existe, il va me faire regretter d’avoir pleurer sur mon célibat un jour (et en plus ce jour-là je m’en souviens, j’étais sobre, la honte !).

De toute façon je suis désabusé, aigri et anti-couple à un tel point que je me persuade que c’est bien d’avoir quelqu'un (si un jour tu en arrives là, saches que tu finiras ta vie tout seul !!!).

Bon pour finir sur une note comique je vais me projeter dans mon prochain week-end. Mon petit ami un brin possessif sera en boîte, dans les boîtes où je traîne, avec ces amis, pour fêter ces 26 ans (25 pour le reste du monde, mais 26 pour l’état civil, ça lui fait plaisir faut pas le contrarier…). Et moi je dois boire vu que j’ai deux anniversaires et une soirée apocalypse avec Océane au programme. A ceci tu rajoutes tous les garçons que j’ai galoché pendant l’été qui seront certainement en boite, et LE garçon du week-end passé à qui j’ai promis de passer le samedi avec lui, parce que pour lui on sort aussi ensemble et tu obtiens : moi en position fœtus sur mon lit « me suicide me suicide pas ? ». Oui parce que je suis pas doué, j’assume mal ce genre de situations. Imagine, je décide de pas revoir le second et je vais en boîte avec mon « vrai » petit ami, et à je tombe dessus, je lui dit quoi ? Je fais quoi ? S’il me fait une scène l’autre il va comprendre… Il est con mais ya des limites… Sinon je leur donne rdv dans deux boites différentes et je jongle entre les deux, mais je vais tellement boire que je ne me sens pas d’assurer sur les deux plans, et puis ce n’est que reporter le problème au week-end suivant !!!

Moi je dis : vivement que je change de ville, à supposer que mon mec soit refusé à Air France, mais je l’aime bien alors je ne peux pas lui souhaiter ça… En fait je suis un salop lâche au cœur tendre qui ne se sortira pas indemne de cette merde…

jeudi 18 août 2005

Vie de débauche quand tu nous tiens…

Bon on ne peut pas dire que mon été soit de tout repos. Pour ceux qui ne connaissent pas encore toute ma vie par cœur je vais tenter un bref résumé de ce que c’est comme animal exactement le « Gauthier ».

Donc j’approche le quart de siècle de façon sereine, avec un lourd passif de conneries en tout genre. Je me suis barré de chez moi à 19 ans bien décidé à croquer la vie et tout ce qu’elle avait à m’offrir. Tout en poursuivant des études j’ai bossé, et tout en bossant je suis sorti plus que de raison. Arrivé à l’age (avancé !) de 24 ans, je me suis remis en question. J’avais le choix :

1/ Finir alcoolique, drogué, bac -2, trav, prostitué, anorexique, au choix ou tout en même temps.
2/ Me ressaisir et finir mes études tout en menant une vie un peu plus rangée.

Le suspens est intenable, je sais… Mais je vous fais languir encore quelques mots, allez je vous le dis : j’ai choisi l’option 2.

Ceci fait, je suis retourné chez mes parents, j’ai fini mon année, j’ai obtenu mon diplôme, et je me suis mis en tête de trouver du travail tout en achevant ma formation. Sage décision n’est-ce pas ? Mais, parce qu’il y a toujours un mais, passer de quatre sorties hebdomadaire alcoolisées et tazées avec sexe à profusion, à metro-boulot-dodo, c’est pas si simple.

Au début j’ai pris sur moi, j’ai pensé que le sacrifice en valait la peine, en plus j’avais besoin de me sortir de certaines amitiés « parasites ». Une fois l’année finie et le début des vacances approchant, j’ai comblé ce que je nommais mon « retard ». J’ai tout d’abord commencé par me racheter une vie alcoolique, puis une vie sexuelle le mois suivant. Et en ce mois d’août 2005 je peux le dire : je suis à fond !

Et là c’est le drame ! Voilà que j’ai une conscience qui se met à me parler « mais voyons Gauthier comment veux-tu te remettre à travailler sérieusement en septembre ? Comment oses-tu traiter les hommes avec qui tu couches avec autant de mépris ? Comment oses-tu imaginer que tu peux dépenser autant d’argent dans les fringues, les sorties alors que tu dois déménager à la rentrée ? » .Aïe ça fait mal quand elle se réveille celle là…

Alors j’ai pris une décision (encore une !) je vais en profiter à fond jusqu’à la rentrée et après je me rachète une vie monastique. Comme ça j’aurais encore des cochonneries à vous raconter quelque temps ! Ça vous plaît ?

Parlant de ça, je m’en vais vous raconter joyeusement ma dernière dépravation en date : le week-end du 15 août ! Oh douce joie que d’avoir trois jours de repos consécutifs !!!!! En fait deux et demi puisque je bossais le samedi matin, mais bon bref, c’était bon quand même ! Donc le samedi, il se passe pas grand-chose dans la journée. Le soir Nina m’honore de sa présence pour le dîner. On ne s’était pas vu depuis des lustres. Donc ça papote ça papote et ça papote, on dit du mal, du bien des gens qu’on connaît. Vers minuit, une très bonne copine à moi nous rejoint avec de l’orange. Pour fêter ça j’ouvre immédiatement une bouteille de vodka !!! Oui le jus d’orange il faut le désinfecter avant de le boire, et la vodka ça désinfecte c’est tout, on est pas alcoolique pfff… Après un demi-litre de vodka à trois nous nous dirigeâmes vers une boite de nuit rempli d’hétérosexuels pour rejoindre un ami qui mixait (bon il est pas encore tout à fait DJ, il apprend et comme il a beaucoup d’amis qui le sont, ils lui prêtent de temps en temps les platines pour qu’il s’exerce devant un public). A chaque fois qu’on sort en milieu gay, les filles me disent « mais ici on peut pas draguer, c’est pas sympa tu penses jamais à nous, pauvre filles hétéro sans vie sexuelle ! », donc là je leur fait remarquer qu’elles peuvent faire leur marché. Mais même avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d’alcool, ce défi ne pouvait être relevé par un humain normalement constituer : trop de moches ! Une avalanche de thons de compèt’, une catastrophe ! Donc les filles ont fini par se poser sur une chaise en attendant la délivrance : que je les emmène dans une boîte gay (difficile de vous dire à quel point je jubilais). La soirée se termine softement, à 6h du mat’, je couche Nina, un peu pompette mais surtout très fatiguée, tout comme moi.

Le lendemain, Nina émerge tôt et attend sagement que je me lève, on passe l’aprèm à papoter encore et toujours, on se pose au soleil sur ma terrasse, on mange, on se repose. Vers 18h30 elle m’informe qu’elle doit rentrer chez elle. Et on s’aperçoit qu’elle porte sa robe à l’envers depuis qu’elle s’est réveillée (le décolleté dans le dos, et vous savez tous que Nina ne fait pas du 75 A ! ça aurait du nous choquer !) On rit de notre fatigue plus que visible, elle se rhabille convenablement et rentre chez elle.

Moins d’une heure après un de mes plans cul de la quinzaine précédente me contact sur le net « salut tu veux pas que je te suce maintenant ? Ça me ferait plaisir… » Poésie quand tu nous tiens… J’accepte volontiers en lui précisant que je suis une épave et que je dois sortir après. Moralité on baise comme des castors (sic Basic Instinct). Et je le mets dehors avec perte et fracas parce que je suis en retard pour sortir. Ce dimanche soir, je dois voir l’ancienne colocataire d’Océane, vous avez dû lire leurs aventures. Elles ne se parlent plus, mais j’ai gardé de bons rapports avec cette fille que j’ai longtemps considéré comme une amie proche (le temps à fait son œuvre et nous sommes beaucoup moins proche) mais bon ça me fait plaisir de passer un bon moment avec elle en évoquant le passé. Je lui précise que je suis mort de fatigue et que donc je veux bien boire un verre et me coucher vers 1/2h du mat’, pas plus. Elle me précise qu’elle aimerait bien sortir. Le combat s’engage. Je n’ai aucune volonté, je cède et de toute façon j’ai envie de sortir, puisque je me suis bourré la gueule ! Nous voilà donc dans le dernier endroit branchouille hétéro avec bar à champagne, piscine intérieure, musique house pouet-pouet, et poufiasses habillées en Versace, Dior, et JPG. Sur le chemin j’embarque une petit jeune à peine majeur qui me dragouille sur le net depuis quelques jours et qui avait envie de sortir pour me rencontrer. À 4h l’établissement classieux où nous nous trouvons décide de fermer ces portes, et comme à chaque fois j’échoue dans une boîte pleine de taffioles en train de boire de l’alcool que je ne paye pas. Oui parce que le petit jeune là, il m’a arrosé, mais alors à un point, j’ai arrêté de compter à 6 verres offerts, et je suis encore resté avec lui 2h après ça donc je vous laisse imaginer ! Arrivé à 8h30 je me rends compte que mon envie de me coucher tôt viens de voler définitivement en éclats. Mais je reste soft, il est mignon le petit, mais j’ai déjà fait crac-crac ce soir alors je peux aller me coucher tranquillement. Mais apparemment lui non : je me suis fait violer contre un poteau par un gamin !!! Un gamin qui m’a offert à boire !!!! Mais c’est le monde à l’envers !!!!!!! Comme dit plus haut : je n’ai aucune volonté. Je me fait ramener chez lui (encore un truc pas normal !) et on baise comme je peux. Parce que là je rappelle que je voulais me coucher à 1h, que déjà à 22h je m’endormais, j’ai bu un litre d’alcool à moi tout seul, il est 9h15 du matin quand nous passons au lit, et moi il faut encore que je bande ????? Ça va pas non ? Ah ben merde si je bande, ça alors !!! De toute façon je suis incapable de jouir, il va se décourager et me laisser rentrer chez moi, ben on, il en voulait le petit, et j’ai joui à …. quelque chose comme 10h15 du matin. Par moments je me dis que je devrais tourner dans des pornos, je suis une bête quand même ! J’ai donc eut le droit de rejoindre Morphée à 11h, je l’ai pas quitté jusqu’à 18h.

Là dessus j’entame une nouvelle semaine de boulot chiant à ma banque, avec toujours mon épée de Damoclès (mais si le vieux qui est venu me relancer au guichet) et avec surtout une seule envie : dormir, dormir et encore dormir !

Si c’est pas du week-end de dépravé ça ? Je sais pas ce que c’est alors… Pour info le prochain s’annonce pire encore ;)

mardi 9 août 2005

Comment perturber un pédé

Pour ceux et celles qui l’ignorent je travaille dans une banque l’été pour financer mes études. Cette histoire se déroule donc au guichet de la banque qui m’emploie, lors d’une digne journée de merde comme on en fait rarement.

Je me pointe avec une heure trente de retard au boulot à cause d’une méga panne de réveil. Forcement je petit-déjeune pas, et je suis dans le pâté. Ma principale activité de la matinée se résume ainsi : l’est-il, l’est-il pas ? (comprenez pédé or not pédé), oui bon ben on s’amuse comme on peut !

Là un mec de 35-40 ans se pointe, avec un sourire qui fait trois fois le tour de sa tête, je me dis « mouais toi t’es louche, tu suces pas que des caramels ! » et puis je l’observe pendant que je m’occupe de son compte : crâne rasé, tatouages de partout, poilu, baraqué, viril, bref c’est trop flag il est pédé. Il parle pendant que je me concentre sur mon pc, mais comme il tutoie son interlocuteur, je me dis que c’est pas pour moi et je relève pas. En fait c’était pour moi, puisqu’il me dit « on se connaît ! » avec un sourire gigantesque. Je réponds « je suis désolé c’est très possible, j’ai une très mauvaise mémoire des visages, surtout hors contexte, je m’en excuse », et là il rétorque « mais si au bidule truc ». Ce terme générique que j’emploi ici désigne au sauna gay où je traînais mes fesses dévêtues de façon régulière 2 ans auparavant.

En effet, c’est un des employés, je lui réponds « oui en effet » et là une discussion courtoise s’engage, sans autre but que de passer le temps en attendant que les opérations financières se terminent.

2h après et donc 5 minutes avant de fermer pour rentrer chez moi après une rude journée de travail, le susdit pédé de presque 40 ans se repointe. J’étais en train de servir un client et il me tend un papier plié au-dessus de l’épaule de mon client, toujours tout sourire. Je reconnais une remise de chèque et je lui dis « veuillez patienter, je m’occupe de votre chèque dès que j’ai terminé avec mon client ». Et il me répond ceci « non non c’est pour vous ! » alors je déplie le papier et je lis stupéfait ceci « je t’offre un verre à telle adresse, signé bidule truc ». Alors là je suis devenu tout rouge, mais quand je dis rouge c’est que je suis passé par toutes les nuances de rouges qui existent y compris le noir. Et je servais toujours un autre client, j’avais mes collègues pas loin, bref j’étais gêné comme jamais ! Il me dit « je pense que j’ai oublié ma carte bleue tout à l’heure » et c’était sa façon d’attendre ma réponse soit verbale soit écrite à son invitation. Et là j’ai buggé, j’étais incapable de réagir convenablement je lui ai dit 50 fois non dans une phrase qui devait ressembler à ceci « non, je n’ai pas votre cb, non, mais non, enfin désolé, mais non, voilà bonne journée, non, mais non, non non non, et re non ». Et il est parti tout triste.

Non mais on me drague pas au boulot. Je peux me faire aborder par n’importe qui n’importe comment à n’importe quel endroit, dans n’importe quel état éthylique, je sais toujours quoi répondre soit pour coucher quasiment de suite avec, soit pour lui donner envie de se pendre et lui refiler la honte de sa vie. MAIS PAS AU BOULOT !!!!

Voilà donc retenez bien ceci, on ne drague pas un employé de banque sur son lieu de travail, ça ne se fait pas !

mercredi 3 août 2005

De l’art du plan cul « sans prise de tête »

(article publié chez les vingtenaires)


Slt
Slt, va ?
Bien, t comment ?
185 75 brun yx m, imb bf, bm, lk viril, pass cho, pics ?


Pour vous bande de petits veinards que vous êtes, je viens de retranscrire la conversation typique du pédé en chasse sur un site de rencontre approprié. Si vous rajoutez deux phrases (les adresses mails pour envoyer les pics, et les tels pour convenir du rdv) vous avez en temps réel sans aucune exagération de ma part la recette pour organiser votre plan q du début de semaine.

Oui, une semaine, c’est long, et le week-end, c’est court, donc pour supporter sa vie minable, le pédé des villes (je sais pas pourquoi je dis ça vu qu’il n’y a pas de pédés dans les campagnes, et s’il y en a c’est pas des vrais !), donc le pédé tout court s’organise des séances de satisfaction mutuelle pour changer de la masturbation solitaire, comprenez donc : le plan cul !

Donc me voilà débarquant sur un chat dans l’espoir de trouver un anus ami ! Je tombe illico sur des vieux, que des vieux, toujours des vieux. Moi j’aime pas les vieux, mes amis disent de moi que je suis pédophile, je les aime en dessous de 20 ans (rien d’illégal je vous rassure, quoique 16 ans j’ai pas le droit ? Arf ne le répétez pas alors svp !!! ). Donc tout ce qui est plus vieux que moi (à savoir plus de 24) c’est trop vieux, arrivé à 30 ans c’est de la gérontophilie !!!

À ce propos Nina est gérontophile elle... (je t’interdis de censurer ça !)

Je reprends, donc que des vieux :30, 32, 29, 27, 45….. L’horreur ! Et là un gentil mec vient me causer (comment je sais qu’il est gentil ? Aucune idée vu qu’il me parle comme décrit plus haut) mais c’est juste que je le sens bien. Il m’envoie des photos et il se trouve être très mignon ce petit. Et là c’est le drame, il a 28 ans !

Si j’étais une femme, je dirais que je suis en plein période d’ovulation, parce qu’en fait, ben, il me plaît, et trois autres garçons du même âge m’ont beaucoup plus aussi cette semaine, donc j’ai décidé de faire mon gérontophile, et de coucher avec des trentenaires cette semaine !

Ben je regrette pas du tout, il est venu me voir et l’on a brouetté © pendant 2h30 !!! Je me fais vieux parce que ça m’a complètement crevé, mais qu’est ce que c’était bon, NOM DE DIEU !!! Mais je suis trop habitué à la brouette vite fait, la « 20-minutes-chrono-tournée-retournée » (cf Océane), donc 2h30 ça use sa pédale ! Il est venu, je l’ai baisé, il est reparti, c’était grand, on a presque pas parler, à part pour des besoins techniques. Il a le droit de revenir, il a le droit de pas rappeler, et vice versa. Et ça j’adooooooooooore. Elle est pas belle la vie ?

Je ne donnerai ici aucun détail salace sur cette brouette mémorable. Et pourtant j’ai été particulièrement salace, sur une échelle de 1 à 10 où 10 serait la partie de sexe la plus décadente de l’histoire, je me mets au moins 8 ! (oui j’ai piqué ça dans un film et alors ?).

Je milite pour le plan cul, vive le sexe sans limite, vive le sexe sans tabous, vive le sexe libre, vive le sexe sans complexe, à mort les cons, il est interdit d’interdire (quoi je m’égare ? pfff fais c’qu’j’veux na !)

Bisous mes princesses.