jeudi 16 février 2006

Un article pour rien

Lectrice, lecteur, autre, je m’adresse à toi pour t’informer que je n’ai strictement rien d’intéressant à dire. Alors je vais pondre un article (forcement !). Le but premier de ce blog c’est d’être une sorte de journal intime, t’es d’accord ? Donc c’est parti…

Je m’en vais te conter mon escapade toulousaine de ce week end, tu vas voir lecteur c’est folklo !

Mercredi 3h02 (du matin pour les deux du fonds qui suivent pas) :

Je prends une décision mûrement réfléchie au vue de mes finances catastrophiques : ce week end je rentre à Toulouse. Comment payer un billet d’avion quand on bouffe des pâtes ? « Allo maman, oui je vais pas bien en ce moment, j’accumule les merdes, j’ai besoin de vous voir, que tu me dorlotes, que tu me fasses des madeleines, que tu me disse que je suis ton fils aîné préféré, tu me payes un billet d’avion ? » *Insérer ici le sourire le plus hypocrite de votre répertoire* « Bien sûr mon chéri, tu arrives quand ? » (ndlr : je n’ai pas appelé ma mère à 3h02 mais le lendemain matin, je ne suis qu’un demi-monstre, quand même…)
Et voilà je suis ignoble, je sais, surtout que ma mère sait très bien que je viens pas pour la voir mais pour me biturer avec la bande à neuneu qui me sert de groupe d’amis. De plus Nina sera sur place aussi, tu rajoutes à cela une présentation officielle du Yome à la troupe, je me devais d’en être…

Vendredi 8h00 :

Mon réveil sonne…

Vendredi 9h00 :

Mon réveil sonne toujours…

Vendredi 10h00 :

JE SUIS EN RETARD !!!!! Je me prépare en 2 min, je fais ma valise, j’oublie mes magazines pour l’avion. Je me baisse pour les prendre (ils sont « rangés » sous ma table basse), et là c’est le drame : mon genou gauche m’informe que je devrais passer le week end sans lui (traduction il implose sous mon poids). Là je dois dire que comme je suis un homme et que je suis grand et fort, je me mets immédiatement à pleurer sous la pression (et la douleur surtout).
Résultat : je ne peux donc plus marcher sans ressembler à un GIG/GIC !!!!
Seule solution : prendre un taxi (centre de Paris ---> Orly = je n’ose même pas l’imaginer le prix !)

Vendredi 11h00 :

Oui rapidement pour moi ça veut dire 1h, et alors ???? Je boite jusqu’à la station de taxi la plus proche (impossible de remettre la main sur cette foutue carte de taxi que j’avais « rangé là parce que si un jour j’en ai besoin je la trouverai rapidement »). Là un type est avant moi dans la file, un taxi se profile à l’horizon, le monsieur me lâche un généreux « tu as l’air presser, je t’en pris prend le ! » avec un sourire qui voulait dire quelque chose comme « tu me suce salope ? », mais bon pas le temps… Je demande au chauffeur s’il va à Orly (ben oui j’ai pas l’habitude de sortir de Paris en taxi môa), et le charmant jeune homme me lâche un « tu parles il doit bander pour le coup ! ». Là tu rajoutes le chauffeur de taxi qui me raconte toute sa vie (viiiiiiiiiiiiiite opération iPod, c’est pas poli, mais ça fait du bien !)
Qu’est ce que j’ai fait au bon Dieu pour attirer tous les tarés de la Terre ? 23,80€ plus tard je suis à Orly… avec une heure d’avance !!! J’aurais peut-être dû boiter dans le métro et j’aurais été à l’heure quand même ! Non je souffre trop (limite hélitreuillage pour sortir du taxi).

Vendredi 12h30 :

« Je vous mets sur un autre vol ? Vous êtes en avance… » « Non, mon billet n’est pas modifiable » « Ah tant pis, il va falloir attendre alors »
Je hais le personnel d’Air France !

Vendredi 13h50 :

« Votre commandant vous informe que nous survolons actuellement la Creuse » « … »
Je prends l’avion assez souvent, et je dois dire que c’est la première fois qu’on me fait le coup ! Quand je le raconte hilare à mon père, il me dit hilare aussi « mais c’est pour vous dire que si vous vous écrasez vous ne tuerez personne ! ». Je rappelle à l’assistance que j’ai peur de l’avion, heureusement que je n’ai pas penser à ça là haut, sinon je me petit suicidait.

Vendredi 16h00 :

Je souffre trop, je décide d’aller voir mon kiné, qui me connaît depuis que j’ai 10 ans. C’est pratique ça permet de débarquer sans rendez vous. Là tu rajoutes un merveilleux « je souffre, tu peux regarder vite fait ? ». et ça marche, non sans que je me prenne un merveilleux « alors le parisien, ça va bien sous ta pollution ? ». Mais bon ça c’est autre chose.
Il m’annonce, qu’en fait, je n’ai aucun problème au genou, pas de problème aux ligaments, pas de problèmes aux muscles, alors pour lui ça vient des os. Il ne me manquait plus que ça ! Je promets de consulter un docteur, et je me sauve (à l’heure actuelle je n’ai toujours pas vu un docteur et j’ai encore mal, mais c’est mon côté maso qui ressort). Et puis de toute façon le généraliste va encore me dire « mais Gauthier, tu sais très bien que tu es hypochondriaque… » OUI ET ALORS ?

Vendredi 22h00 :

Je suis à la bourre à mon rendez-vous avec Emma, Yome, Lucie, Mister Big et Nina.

Vendredi 22h30 :

J’arrive à mon rendez vous, au passage je greffe une ancienne collègue de promo de l’année passée. On part dans un bar pourrave de notre belle ville. J’avais oublié qu’Océane avait fricoté avec le serveur, ce qui nous fait une tournée à l’œil (parce que lui il m’a reconnu, moi je m’en suis souvenu en moins de 5 min, c’est un record perso).
Et avec Mister Big on se fait engueuler par un Yome qui nous trouve « bien sage ». Eheheheh le coquinou, qu’est ce qu’il a pas dit ! Deux tournées plus tard je me souviens juste que je lui tripotais les oreilles. Mais je vous rassure, on est resté soft !
Bon peut être qu’en fin de soirée je l’ai embrassé sur la bouche au milieu d’une boite bondée, mais comme je suis poli, j’avais demandé la permission, et je l’ai obtenue (tu te demmerde comme tu peux Yome maintenant pour sauver ta réputation)

Épilogue :

Voilà je ne vous raconterai pas la soirée de samedi, elle est totalement inintéressante (j’ai bu, j’ai mangé, j’ai fait l’andouille en boite), ni celle de dimanche (j’ai dormi). Je suis donc rentré à Paris le lundi soir (en taxi = 29€ ; note pour plus tard, le taxi le soir c’est plus cher), et depuis je glande en attendant de reprendre les cours vendredi.
Et je t’informe ami lectrice, lecteur et autre que je viens de taper un article de 1132 caractères pour ne RIEN DIRE ! Et je suis sûr que je t’ai fait sourire au moins trois fois. Ce n’est pas la peine de nier, je t’ai vu.

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