mardi 1 mai 2012

Time is coming

Je vais parler à ma famille et à mes proches de manière sincère de ce que je suis en train de vivre... La dead line,  c'est la fin de l'année scolaire (j'ai besoin de mon job pour pas partir en vrille). Je vais en discuter avec ma psy pour qu'elle m'aide et m'oriente dans ce que je dois/peux dire...

Mais je pense que c'est le seul moyen.

J'ai besoin qu'on me coupe les vivres, qu'on me jette dehors, qu'on me mette face à mes 4 vérités. Après 4 ans de dérives totale, le constat est clair, je ne suis plus en mesure de prendre soin de moi tout seul. 

Deux options s'offrent à moi : assumer quite à perdre les être qui me sont chers, ou continuer à faire semblant quitte à mourir.

Je ne veux pas mourir, enfin si, mais pas comme ça, pas maintenant, pas sans avoir essayé.

Le chemin s'annonce douloureux et l'issue est plus qu'incertaine, mais seul je ne peux pas, je ne peux plus, je serai mort avant l'été, c'est une évidence...

Je suis une épave...

Je n'ai jamais été aussi perdu...

La mort serait si simple... trop simple, trop facile, j'en crèverai une seconde fois !

Je m'appelle Gauthier et je suis toxicomane ( et ce n'est pas la pire de mes déviances actuelles...)
Ou, je fuis une dernière fois, à l'autre bout du monde, et je coupe avec tous ceux qui me sont cher... Je n'ai jamais été aussi perdu...

Combien de cachets je dois avaler et de quel marque pour m'endormir à jamais ?

Je divague...

A bientôt j'espère !

7 commentaires:

Chipolata a dit…

C'est sans doute une question bête, mais as-tu déjà tenté l'hospitalisation ?

Mr Freak a dit…

Je pense que c'est très courageux à toi de vouloir affronter le regarde de ta famille par rapport à ta dépendance. C'est vraiment le premier pas à franchir et je te félicite de l'envisager. Après, il faut te préparer aux diverses réactions. Certaines seront sans doute bonnes, d'autres mauvaises... Mais ce n'est pas ça qui importe. Ce qui importe c'est que tu aies fait cette démarche qui te permet d'être en accord avec toi-même, et du moment qu'on est clean avec soi-même, on se sent déjà plus léger.

Il ne faut pas oublier aussi que certains de tes proches auront sans doute besoin de temps... Alors si cela ne se passe pas comme tu l'imaginais, laisse une chance au temps.

Et voici une preuve que tu sais encore quand même prendre soin de toi : tu es en thérapie et tu souhaites aller mieux.

Bon courage à toi.

CCcC a dit…

Reste avec nous, on t'aime

Anonyme a dit…

Courage Gauthier. Fais une pause, une cure (en milieu hospitalier ?), enfin un truc loin de la pollution qui t'entoure. Je ne te connais pas mais j'ai vraiment l'impression que ton environnement ne peut pas t'être d'un grand secours. Au contraire. Ta psy devrait pouvoir t'orienter. Oser dire non, oser changer, oser grandir. A te lire, je sais que tu as de très belles capacités.

_Seb67 a dit…

Pourquoi demander de l'aide à tes proches te les ferait perdre? Bien au contraire.

Bon courage, tu vas y arriver et t'en sortir :)

Le Gay Lapin a dit…

Salut, l'ami Gauthier! Je ne te laisse pas souvent de messages, mais te lis régulièrement. Je pense que tu as pris la bonne décision en demandant de l'aide à tes proches. Si c'est toi qui va vers eux, ils voudront certainement t'aider. Quant-à fuir à l'autre bout du monde, ça ne changera rien à ton problème, qui te suivra. N'étant pas concerné par cette addiction, je n'ai pas grand conseil à te donner, mais je te souhaite bon courage et réussite dans cette nouvelle phase de ta vie (encore longue devant toi). Bizzz

Gwen a dit…

Change d'air et d'environnement. Un voyage avec un proche ou aller vivre chez un proche qui vit en famille afin de rester "en phase" avec le monde extérieur.. Bon courage dans tous les cas. Un jour tu trouveras ce qu'il te manque et tu trouveras ton équilibre.