lundi 9 janvier 2012

Je savais qu'il fallait pas...

... pourtant j'ai pas pu m'empêcher !

Avant de partir en vacances, ma psy m'a proposé de me foutre sous antiD le temps que je me remette d'aplomb, et surtout que je m'habitue à ne plus prendre de drogue. En gros son idée est la suivante : me droguer de manière à ce que je ne me drogue plus.

Perso, suis pas super fan...

Connaissant mon amour pour tout ce qui est addictif, je me dis qu'en rajouter une à la liste déjà longue des addictions qui me pourrissent la vie, c'est peut-être pas le mieux pour moi !

Je lui ai demandé de me laisser les vacances pour y réfléchir. Entre temps je me suis pris des méga-cuites, et en 3 semaines je n'ai pris qu'un mini tout petit demi g de coc qui trainait dans la poche d'une copine croisée en boite. Rien de facheux, mais rien de glorieux non plus...

Retour de vacances, je revois ma psy, et on fait le point. Je lui raconte mon merveilleux Noël, ma famille, mes soucis, mes angoisses, et on ne reparle pas d'antiD. Pas que j'ai fait exprès, mais elle n'a rien dit, et moi j'y ai pas pensé...

Par contre on a parler de l'anniv de la Bitch. Je l'ai vu mardi et vendredi cette semaine. Mardi elle me dit "bon vendredi on décide si vous y allez ou pas, mais moi je suis pas pour, vos amis, vos habitudes, l'alcool et les boites de nuit, tout ça c'est pas bon pour vous là!".

Bon, ça va je suis grand, je peux aller faire un bisous à mes amis sans me jeter sur le premier dealer qui passe et me foutre à l'envers !!!!!!!!

La semaine passe, je me lève vendredi matin en me disant "demain soir, je fais la fête !" et toute la journée, au taff, en mangeant, en fumant, toute cette putain de journée, je ne pense qu'à une chose "comment je vais organiser mon week-end et trouver la thune pour pouvoir me défoncer tranquillement !". 

Alors que je suis sur le divan de ma psy, je décroche pendant 10 bonnes minutes en faisant mes comptes pour vérifier que je vais avoir suffisamment de thunes. Elle sent que je suis plus avec elle. Elle me demande à quoi je pense, je lui réponds "en fait je ne suis pas prêt à aller à cet anniversaire je vais partir en vrille, c'est évident".

Le soir j'ai un repas chez moi, on tire les rois avec quelques amis, je mélange lexo, anti-douleurs et alcool, merveilleuse idée non ?

Moralité à minuit je fous tout le monde dehors pour filer en teuf...

Sur place j'ai des potes bien fourni qui m'arrosent toute la nuit (champagne et coc), je rentre chez moi à 10h du mat'.

Voilà, là c'est clair je n'irai pas à l'anniversaire de mon meilleur ami...

Mais qu'est ce qui tourne pas rond dans ma tête pour que je fasse des trucs pareil ?

Non mais franchement ?

Je ne sais pas...

J'ai passé 48h au lit malade comme un chien, mais je l'avais bien cherché, donc je me plains pas... Et je n'ose pas appeler les gens que j'ai planté par honte de mon comportement...

Un jour je vais me retrouver tout seul, et ça sera mérité...

Je revois ma psy mercredi, je vais prendre l'ordonnance, ça peut pas être pire de toute façon...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est une addiction, avec tout ce que cela comporte.
Personne ne t'a dit que ça serait facile.
Ne t'éloigne pas trop du chemin. Sans lumière, il fait trop sombre.
Courage.

Kalan a dit…

A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

Anonyme a dit…

Pourquoi ne pas tenter les narcotiques anonymes ou les alcooliques anonymes qui vont rendre ton chemin bien plus simple ? Il y a une reu des Aa "jeunes" le samedi soir vers châtelet... Pourquoi ne pas Aller voir ? Conseil de Psy/ spécialisée addictions/ alcoolique sobre :)

_Seb67 a dit…

Et pkoi pas une cure tout simplement?