mardi 20 septembre 2005

Ma semaine à Paris : Oh putain ! J’ai le cul moite… Mais j’ai dit non quatre fois à la drogue !

Bon dans l’ordre ça donne ceci : n’importe quoi !!!!!

C’est un bon résumé… Mais je vais essayer de vous faire découvrir cette ambiance si particulière qui fait que les semaines sont longues…

Week-end fatigant :

Dimanche soir je suis à Toulouse, j’ai passé un week-end horrible. Avec Océane on a passé 48h à s’incruster dans des soirées (où nous étions invités officiellement) histoire de bien se sentir de trop, mais bon on est faible devant une promesse de Vodka. Comment peut on s’incruster dans une soirée où on est invité, ben tout simplement parce que les gens présent n’ont rien à voir avec vous, que l’ami qui vous a demandé de venir le fait plus en souvenir du bon vieux temps, ou parce que ça lui fait profondément plaisir, mais il ne se rend pas compte que vous n’avez rien à dire au consortium des infirmières psy de plus de 40 ans, ou à l’association de l’amicale des rolistes du Sud Ouest ! Donc que faire dans ce cas là ? Boire dans son coin en attendant une heure raisonnablement avancée pour sortir un « Tu sais ça m’a fait très plaisir, mais j’ai travaillé comme un malade ces derniers temps, et là j’ai besoin de repos, on s’appelle et on se refait ça très vite, merci de m’avoir invité, bisous. », et là on saute dans la voiture et on fait un 160 km/h avec dérapages non contrôlé en direction de la première boite tech/pouff/vodka/bo-gosses-à-poils qui se trouve sur le chemin. Et on décompresse.

Le problème c’est qu’à force de décompresser, moi je pète une durite, mais alors une grosse. Le samedi je regarde Océane dans un grand moment de détresse alcoolique (verre vide = pensée morbide), et je lui dis « c’est maintenant qu’il faut que je rentre, je sens que si je reste une minute de plus je vais causer une catastrophe catastrophique aux retombées non mesurable en l’état actuel de la science ». Forcement comme c’est beaucoup plus long que « Tchao j’me casse les poulettes ! » le temps que j’articule tout ça pour faire mon pédant, mon abruti de connard d’ex de mes deux se pointe avec son plus beau sourire et me lâche un absolument pas diplomatique « tu m’évites Gauthier ? ».

En fait ce gland m’a dit la veille alors que je me faisais mal au cervela pour trouver un moyen diplomatique et courtois pour mettre fin à notre « relation », que de toute façon c’est pas grave qu’on soit plus ensemble « du moment que tu passes réparer mon PC ». Donc inutile de dire à quel point il peut s’enfoncer le doigt dans le fion avant que je passe chez lui faire ça !

Je lui dis à peu près ceci :

- Tu sais, je ne suis pas un ange, je ne suis pas un modèle de fidélité, je ne me casse sans te demander ton avis à l’autre bout de la France. Sur ce point je suis d’accord avec toi, nous ne sommes pas un couple comme les autres peuvent le concevoir. Mais de là à ne dire à personne que nous sommes ensemble, et draguer mon pote en sachant très bien que c’est mon pote et qu’il va s’empresser de me le répéter, ya une grosse marge.
- Oh je t’ai rien promis, je suis comme ça je me fous de tout et je m’inquiète pas de ce que je dis ou de ce que je fais, je ne suis pas quelqu'un de gentil, je suis désolé de t’avoir fais du mal petit bout.
- Mais pas du tout, si seulement ! Ça prouverait que j'ai encore un cœur qui fonctionne, non t'es juste un connard que je rajoute sur ma liste de connard, d’ailleurs cette liste peut faire Paris Toulouse sans problème, te fais pas de bile le prochain ne tardera pas à te remplacer… Bonne route.


Donc me voilà de trèèèèèèèèèès bonne humeur, je claque ce con, je claque les portes, je claque la portière, je grille les feux rouges et je vais me coucher.

Le dimanche donc Océane me propose une soirée « lâchage complet » dans une boite hétéro très fréquentées le dimanche soir, pleine de beaux gosses rugbypèdes et pétés de tunes ! Je suis nase, je me lève le lendemain pour filer à Paris, ma valise n’est pas prête, je n’ai plus d’argent. Donc je dis oui ! Et là c’est le drame : une bouteille de vodka à trois, je parle aux poteaux, je me fais draguer par la serveuse « parce que mon meilleur ami qui tient un resto est gay et tu es tout à fait son genre », moralité : couché 6h complètement saoul, levé 9h direction la capitale.

À 17h30 dans le RER j’étais encore saoule. Lecteur tu sais à quel point l’avion est un mode de transport des plus rassurants en cette fin d’été 2005, tu ajoutes à ceci ma peur panique de tout ce qui ne touche pas le sol, et 4g d’alcool résiduel, tu obtiens : moi la tête entre les genoux tout le vol « vomira-vomira pas ? » « Mademoiselle vous avez quelque chose contre le mal de tête ? Des dolipranes génériques 500 ? Parfait donnez-moi la boite SVP ! »

Pour finir de m’achever, une amie (l’ancienne coloc d’Océane) m’appelle quand je sors de l’avion pour me raconter sa vie. Il faut donc rappeler qu’elle est fâché avec Océane et que sans forcement me retrouver entre les deux, je fais un peu le lien entre elles. Mais là après la grande séance de pétage de plomb psycho dramatique que l’autre vient de me faire, je pense que je vais lui expliquer gentiment que je vais devoir la voir un peu moins (mais elle m’a tenu un de ces discours, poufff c'était super fatigant, peut être qu’Océane vous racontera tout ça ultérieurement). Ça me refout une montée d’alcool histoire que j’apprécie le RER dans toute sa splendeur…

Le soir, je vais faire un tour en ville avec Nina et une copine de son ancien travail (Zoé), mais à part qu’un Libanais m’a lu l’avenir dans le café (c’est super flippant ce truc) il ne se passe pas grand-chose de bien intéressant de plus (ah si j’ai pas précisé : j’ai pas vomi ! Suis fort nan ?).

Mardi :

Donc je monte à Paris dans l’espoir de trouver une fac, une formation, un travail, un appart, bref une nouvelle vie. Donc je me fais un programme d’enfer : passer dans les facs et faire un premier repérage dans les administrations où je serais amené à bosser. Moralité j’arpente 4 arrondissements à pied et je meurs d’une crise d’ampoules aux pieds !!! Là je comprend que je ne peux pas en une semaine trouver des opportunités de travail, encore moins un appart, donc je prend une grave décision : je suis en vacances pour une semaine !!!!

Le soir Nina décide d’aller brouetter avec son copain, donc je me retrouve tout seul à l’appart, avec rien à faire. Victoire à qui j’en parle sur MSN me propose de venir manger chez elle. J’accepte avec plaisir, c’est la première fois que je vais rencontrer Victoire en vrai !!!!! Oui c’est pas parce qu’on se raconte nos vies au tel ou sur le net depuis des mois qu’on s’est déjà rencontrer… C’est là qu’on se rend compte à quel point ce monde peut être virtuel. Bref je passe une très bonne soirée avec elle et Linga (que je ne connaissais pas non plus !), on papote de tout et de rien. Victoire est une fille géniale, elle est tout ce que j’aurais voulu être si j’avais été une femme (non je n’ai pas envie d’être une femme arrêter de tout comprendre de travers pfff). Et en plus moi je peux le dire sans problème : victoire est une des plus belles filles à qui j’ai jamais été présenté… ;)

Mercredi :

Nina rentre de sa brouette vers 6h du mat’, elle se lave, se fait belle pour aller bosser, s’habille, enfin tout quoi, mais elle est en avance (moi pendant ce temps là j’écrase comme un bien heureux !). Comme elle se retrouve grave en avance, elle décide de prolonger sa nuit et s’allonge sur son lit. Vers 11h30 je suis réveillé par une indécente sonnerie de réveil. C’est bizarre me dis-je. Je mets bien 15min à émerger (je dors très très bien) et là je vois une main sortir du lit de Nina, une main qui s’écrase de toute sa force sur le réveil. Nina n’est pas aller bosser ! La coquinette, elle décide donc vers 12h30 de passer la journée avec moi en ville, on se promène, on file au cinéma, bref on est en vacances, elle est pas belle la vie ? Au passage on est allé voir H2G2 et je vous le conseil vivement ! Les anglais sont fous mais ça fait du bien.

Le soir on continue à ne rien faire, là on est des pros…

Jeudi :

Je me lève de bonne heure (11h), et je rejoins un chouchou aux halles, il m’a proposé la veille de me faire visiter le centre. On tourne et retourne en ville, il est mignon, gentil, agréable, bref ça fait du bien. On file au Louvres, il adore ce musée, moi aussi, en plus on a des points communs, je passe une excellente après-midi. Vers 16h on est mort, donc on va se poser sur les quais de l’île Saint Louis. Et on papote en regardant passer les bateaux mouches. Et là c’est le drame, on s’embrasse. Bon il est donc 16h30 par là, en plein Paris, et j’embrasse un homme à pleine bouche sur un banc public : c’est merveilleusement romantique, et je remercie les décennies de lutte pour le droit des homos, parce que sinon je n’aurais pas pu faire ça. Je ne sais pas si on a choqué des gens, mais en tout cas personne n’a osé venir nous le faire remarquer. Par moments je me dis que tout est possible, et ça fait du bien. On s’est promené main dans la main, et j’aimerais que tout le monde trouve ça normal, qu’on arrête de se retourner sur deux hommes ou deux femmes qui osent se témoigner de la tendresse en public. Les autres le font bien, et on trouve ça normal. Je suis normal. J’arrête là la minute militante, mais ça fait du bien voilà.

Le soir, on décide de se revoir. Je dîne avec Nina et son copain (présentation officielle), ce garçon est charmant, bien que, par moments, il me rappelle l’ex de Nina, mais bon ce n’est pas le sujet de cet article… Je retrouve donc mon chouchou à Belleville, chez des amis à lui. On papote et on loupe le dernier train. Il semblerait que sortir à Paris un jeudi ne soit pas aussi aisé que dans ma ville, alors après mainte palabre, je décide de prendre mon homme par la main et de partir me promener dans paris toute la nuit. J’adore la ville la nuit, j’adore m’y promener, prendre mon temps, m’imprégner des ambiances et des gens qui s‘y trouvent tard. Vous en apprendrez plus sur un quartier à 4h du mat en semaine qu’en y passant toute une journée, croyez-moi. Ça m’a permis de repérer les endroits où je voulais vivre, et ceux ou je ne voulais surtout pas vivre ! Je me retrouve avec une régie électrique à chaque pied, un mal de ventre infernal, et j’embarque pour le premier métro à 5h38.

Vendredi :

Il ne se passe rien dans la journée, je suis trop nase pour envisager quoi que ce soit ! Le soir il se met à pleuvoir, et Nina me dit « mes parents viennent d’arriver chez ma sœur, donc il pleut ! », trois minutes après ses parents appelaient pour nous dire qu’ils venaient d’arriver… On passe le début de soirée à délirer sur le net, et Nina se levant de son canapé pour remplir son verre de coca me sort un merveilleux « oh putain, j’ai le cul moite ! ». Et je dois dire que ça résume merveilleusement bien nos vies respectives en ce moment, j’ai donc décidé d’intituler mon article selon ce nouveau précepte de notre vie dissolue. Elle part dîner avec ses parents, et je me retrouve seul devant mon iBook. J’avoue je cherche du cul, oui ça commence à gratter. J’ai passé la nuit avec un beau jeune homme, mais comme on était dans les rues de Paris, nous n’avons pas consommé. Bon ok j’ai un peu mis sa main dans son boxer, ok j’ai un peu mis ma bouche sur son sexe derrière un buisson, mais ça compte pas ! (oui les jardins du Louvres sont très réputés pour ça paraît il…). Donc je suis en manque devant mon iBook. Et là un charmant motard de dix ans mon aîné m’informe qu’il habite à trois minutes à pied de là où je me trouve. Il est beau, il est motard, je fonce chez lui.

Il est encore plus beau en vrai, il est gentil, délire, presque autant que moi, et il m’excite grave. Forcement il est actif, donc il m’informe que ça restera soft, tant pis j’ai faim. On se dénude après une bonne heure de papotage. Je le chauffe, je le chauffe tellement qu’il se jette sur sa boite de capote, m’équipe et se met à plat ventre. Pas besoin de répéter l’invitation, je vais pas me faire prier, miam ce cul d’enfer qu’il a !!!!!!! Ce mec est un dieu vivant du sexe. Sisisisi un dieu !!!!!! Je ne fais aucun bruit quand je baise, donc je dois me forcer. Je trouve ça plus excitant les petits bruits qui rythme l’acte. Ça me permet de gérer mon plaisir, le sien, bref c’est de la « simulation utile » ! Mais là, j’ai dû me contrôler pour ne pas crier, un dieu de la fellation, un dieu tout court. Après un orgasme cosmique, il m’annonce que je suis son meilleur coup depuis x années. Normal, on me le dit à chaque fois, mais pour une fois j’ai été obligé de retourner le compliment…

Samedi :

Je prends l’avion et je rentre dans ma belle ville. Juste avant j’ai passé l’après-midi sur les champs avec Nina et ses parents. Je ne vais pas vous raconter à nouveau l’épisode du string au Fouquet’s, Nina je t’aime pour tous ces petits moments de bonheur que je passe avec toi!

Je passe le vol avec mon iBook sur les genoux, pour écrire cet article entre autres, j’adore passer pour un homme d’affaire en déplacement qui doit même travailler dans l’avion !!!

Le soir, je suis contraint et forcé de me rendre à la crémaillère de l’ancienne coloc d’Océane. J’ai pas dormi de la semaine, je tiens plus debout, mais j’y vais quand même. Je bois forcément, je bois trop, et je finis par me sauver de cette soirée de fou pour me réfugier dans les bras d’Océane qui m’attend de pied ferme dans la boite la plus nulle de la ville (si tu le sais aussi bien que moi, tu y vas juste parce que tu t’es tapé tout le staff). Et nous voilà deux pauvres poivraux dans une boite nulle, avec des gens nuls. On boit et on boit, et on danse, et on hurle et on saute, et on se fait remarquer… Bref du grand n’importe quoi encore, comme nous seul savons le faire !

La suite : mais arrête c’est le cendrier !

Étant donné que j’ai la flème de faire un autre article, et que j’ai pris trop de temps pour écrire celui-là, je vais rajouter à cette petite histoire sa suite. Oui je suis rentré chez moi parce que je devais travailler toute la semaine dans la banque qui m’emploie pour l’été. Et je passe donc une semaine calme, mais très pauvre en heures de sommeil.

Le week end se profile, et Océane me promet « un grand moment d’hystérie collective ». Je note, je prend acte, et je me prépare donc à sortir trois soirs de suite. Océane a ses raisons pour avoir besoin de dégoupiller le temps d’une semaine, moi j’ai aussi les miennes. Figurez vous que je suis convoqué à un entretien de master le 27, ça mérite pas une grooooooooosse cuite ça ? Si…

On commence soft vendredi, un petit repas chez mes parents avec Lucie en supplément. Ensuite un petit ciné, toujours avec Lucie. Puis on file dans un bar, et Lucie qui est une fille consciencieuse depuis qu’elle est prof rentre se coucher. Le bar est nul, mais bon, on boit ! Ensuite on se dit « et si on faisait n’importe quoi ? », vendu, on décide d’aller dans une boite hétéro complètement inconnue au bataillon. Mais ça tourne court quand des amis d’Océane lui demande de les accompagner dans une autre boite (celle où on a fait n’importe quoi le week end précédent tout les deux) je décide de la déposer là bas et de rentrer me coucher.

Après une nuit de 14h (c’est encore une nuit ça ? oui..). Je me lève frais et dispo. Je bats le rappel, et j’embarque Mister Big, Lucie et un autre pote chez Océane pour une soirée éthyliquement décadente. Cette soirée, c’est celle de Mister Big, oui le pauvre a des problème de couple en ce moment, et on a décidé de lui changer les idées ! La seule façon qu’on ai de se changer les idées dans ce groupe, c’est de boire, on est pas alcoolique, mais bon si peut être un peu, mais pas trop. Donc nous voilà sérieusement attaqué à la vodka quand nous arrivons dans LA boite pd du coin. La soirée se déroule plutôt normalement, j’embrasse deux hétéros, je me fais offrir à boire par plein de gens (grand moment de solitude quand même quand je me retrouve avec un verre de champagne dans une main, et une Eristoff Ice dans l’autre : je fais comment pour fumer ????). Bref je résouds mes problèmes existentiels comme je peux, et une fois que tout le monde est rentré, je me retrouve seul avec Océane. Il est 7h du mat’. Nous sommes des gens raisonnables, nous décidons d’aller au lit. Une fois dehors il fait 10°, je suis en tee-shirt, je cours vers la voiture. Océane en talon aiguilles ne peut pas me suivre, donc elle traîne. Et quand elle arrive enfin à la voiture, elle est suivie par un beau jeune homme qui me demande de la façon la plus polie qui soit « je peux me faire une trace dans ta caisse ? ». Forcement je suis poli, je dis oui. Il se fait sa trace, et il m’en propose, moi fort, moi ai renoncé à la drogue ya deux ans, moi refuse !!! Moi très fort, mais faudrait pas qu’il me demande deux fois ! On dépose le jeune homme devant la boite et on rentre. Discussion de deux épaves en début de journée :

- C’est plus raisonnable de rentrer !
- Oui tu as raison c’est raisonnable…
- J’ai pas envie de rentrer…
- Moi non plus !
- Oh tient, une place juste là !!!!


Et nous voilà à retourner dans la boite, no coment, des fois on a la volonté qui flanche c’est tout ! Je retrouve le jeune homme drogué, et il me demande s’il peut recommencer. Je l’accompagne donc à ma voiture avec deux de ses amis, on s’installe, ils se font leur trace. Je range ma carte grise (qui a servi de support) et quand je lève la tête je te vois t’y pas le gonz en train de lécher mon tableau de bord !!!!!

- Euh tu fais quoi là ?
- Mais yen a partout (et il me montre toute les petites taches blanches sur mon tableau de bord)
- Euh… c’est de la cendre de cigarette chéri !
- Ah… ben maintenant c’est propre…


La drogue, ce monde à part… en tout j’ai dit non 4 fois, ben je suis vachement fier de moi. J’en avais envie, c’est clair, mais j’avais encore plus envie de pouvoir me dire « non j’ai pas craqué ! » donc je suis super content, j’en ai pas besoin pour m’amuser de toute façon… On retourne en boite, et vers 9h on décide d’aller manger un quick dans une voiture vierge de toute trace de cendre de cigarettes ! Je dépose Océane et je me dirige vers ma campagne. Comme il est 10h du mat’ je devrais éviter de rouler à 160, mais bon que voulez-vous, j’ai bu et je ne suis pas quelqu’un de très respectueux en général. Je passe donc à 160 devant la gendarmerie et je coupe la route à une fourgonnette de la gendarmerie nationale ! OOPSSSSSS !!!! J’ai donc droit à une queue-de-poisson de la part d’un gendarme relativement irritable en ce beau dimanche ensoleillé (ou alors c’est peut-être parce que je me suis pas arrêté quand il m’a fait des appels de phares ! Bref nous ne le saurons jamais !). Je baisse la vitre, je ne baisse pas mes lunettes de soleil, je fais mon plus beau sourire. Il m’informe que c’est limité à 50 en ville, je m’excuse, il me demande mon permis, je prie pour qu’il ne me demande pas la carte grise (recouverte de cocaïne), et pour qu’il oublie de me faire souffler. Il me rend mon permis et me dit « ça va pour cette fois, circulez, que je ne vous y reprenne pas ! ». Là je n’ai qu’une chose à dire : DIEU EXISTE !!! Bon c’est pas une raison pour faire comme moi les enfants, y a des morts tous les jours sur les routes, mais quand même avouez, y a de la chance que pour les crapules !

Le dimanche je me remets difficilement de mes excès de la veille, avec Océane on termine ce week end anthologique par une petite virée dans un haut lieu de la nuit hétéro-branché (une boite pleine de métroséxuels, je les adore, ils sont tous beau, et on peut les sucer si on demande gentiment).

Voilà c’est tout pour aujourd’hui, le week end prochain Nina vient par chez nous, et moi je serais à Paris à partir de lundi pour passer mon entretien. Ça me fera encore plein de belles choses à vous raconter…

mercredi 31 août 2005

Régression et fin des haricots

J’ai pas mal de choses à raconter, le syndrome sunset beach s’est définitivement emparé de moi ! Que dire de mes week-ends de cette fin d’août ? Ben je régresse…

Chaque article est l’occasion de faire une rapide présentation d’une des facettes de ma vie. Cette fois-ci je vous propose deux aspect des plus intéressants : l’amour et l’alcool.

Commençons par l’alcool. Je ne suis pas alcoolique, je le serais si je buvais tout le temps, il se trouve qu’entre deux verres, je ne bois pas, donc tout va bien ! Non ? Ah bon... zut alors ! Ok je bois beaucoup trop, mais uniquement le week-end, et entre amis en boîte de préférence. À tel point que quand je dois aller en boîte sobre je m’ennuie et me barre au bout de 15 minutes. Ces deux dernières sorties, je me suis mis particulièrement minable encore. L’alcool a une faculté extraordinaire à me faire devenir complètement con, gentil, mais con, et surtout insupportable pour toute personne sobre non avertie. Heureusement pour moi mes amis sont dans les mêmes états que moi à chaque fois. Sinon je n’aurais plus d’amis. Selon l’humeur du moment j’oscille entre « je t’aime tellement que je te donne un rein si tu en as besoin » à « je t’aime tellement que j’aimerai te faire un enfant » ou plus grave encore « je t’aime tellement que jamais je te demanderai de me faire un enfant », et tout ce genre de vérités éthyliquement fatigantes de fin de soirée à la philosophie douteuse (eh mais quand suis saoul c’est vachement clair pour moi ! sisisisisi j’vous jure !!!!).

Comme en ce moment je suis à un carrefour de ma vie, que je bosse beaucoup en semaine et que je suis plutôt préoccupé par ma vie, mes cuites sont anthologiques. Faut dire que j’ai de l’entraînement, 5 ans à sortir tous les soirs et à claquer l’équivalent d’un SMIC en boissons, ça forge un foie !!!!!! Donc qu’il y a-t-il de nouveau me demanderez vous à juste titre ? Ben je régresse, oui complètement. Ça fait deux week-end qu’en fin de soirée, j’ai royalement 12/13 ans. Et ça donne des situations des plus comiques pour les spectateurs heureux de mes égarements.

Je ne peux pas trop expliquer donc je vais donner un exemple :

- Salut, je m’appelle Gauthier, je suis complètement saoul, et quand je suis saoul, je suis chiant, mais je suis gentiiiiiiiiiil, toi c’est comment ?
- Ben moi c’est Hector (je rappelle que c’est un exemple je ne connais pas d’Hector)
- Dis tu veux pas que je t’embrasse ? on t’a déjà dit que tu étais très mignon ? tu es trop mignon en fait, j’ai envie de t’embrasser et de te faire l’amour sur le bar maintenant…
- …


Là deux solutions : il t’embrasse ou il fuit ! Ben dans 80% des cas, ça marche !!!!! Et je galoche une pauvre victime, qui en général profite de la première opportunité pour se sauver, ou alors je change de cible et c’est reparti…

À deux reprises j’ai complètement concrétisé grâce à cette technique (mais si je vous dis que ça marche !!!) et quand je me remets de mes vapeurs alcoolique le lendemain et que je me souviens de ce que j’ai fait, je ne peux pas rappeler ce garçon. À supposer que j’aie son tel. Imaginez donc, un mec comme ça moi je le méprise au plus haut point… Logique non ? Je suis vache ? Non pas du tout, vas-y toi drague quelqu'un comme ça couche avec et rappelle-moi pour me dire que tu l’épouses et là je me fais interné promis !!!!!

Parlons maintenant de l’amour. Depuis le début de l’été j’ai officiellement un petit ami. Si c’est vrai, bon ok c’est pas des cornes qu’il a ces des baobabs, mais bon il m’a dit « tu n’embrasses personne, tu ne suces personne, tu ne touches personne, tu ne regardes personne… Quand je suis là, et si je suis pas là arrange toi pour que je ne sache rien ! » ben moi j’ai pris ça pour autorisation de tromper en bonne et due forme, lu et approuvée en bas de page, toc on en parle plus !

Mais c’est pas si simple, il sort autant que moi, il connaît beaucoup de monde, et moi je veux pas le rendre malheureux, et puis je suis bien avec lui, même s’il est un peu décalé. D’ailleurs j’en ai déjà parlé c’est le garçon qui me ne donnait pas de nouvelles et que j’avais décidé de larguer la semaine où je suis parti en Andorre, et quand je suis rentré, on a eu une discussion et l’on a décidé de se donner une chance (et c’est moi qui réclamais qu’on se la donne cette chance).

Mais comme tous les jouets une fois qu’on a fait ce qu’on a voulu avec on se lasse, et là je me lasse. Dans 15 jours, je vivrais à Paris normalement, ce qui m’éloigne suffisamment de lui pour éviter toute idée de relation stable et durable, j’ai donc décidé de façon unilatérale d‘en profiter tant que j’étais avec lui dans ma belle ville du Sud, et une fois à la capitale je lui dirais quelque chose comme ça « tu sais la distance c’est pas simple, il vaut mieux ne pas se faire de mal on arrête tout » bref j’ai déjà le discours. Et puis le fait de le tromper me déculpabilise sur le fait que je peux peut-être mettre en l’air quelque chose de sympa avec quelqu'un de bien.

Mais le monsieur est plein de ressources, il a décidé (lui aussi de façon unilatérale) de devenir steewart, on en discute et il me dit « je serais obligé de vivre à Paris » BAM !!!!!!!!!

Et je fais quoi moi maintenant ? Je vous le demande… il a mis bien 1h à me dire ça, il tournais autour du pot, je ne comprenais pas où il voulais en venir, il passait par des « tu sais j’ai bien réfléchis » et des « toi tu en penses quoi ? » et moi je voyais pas du tout pourquoi il me demandait mon avis sur son avenir professionnel, après tout on se connaît que depuis deux moi, et c’est pas parce qu’on couche ensemble que je compte plus que ça ? Ben du coup je me retrouve avec un petit copain jaloux et qui va me suivre dans mon déménagement ! Si Dieu existe, il va me faire regretter d’avoir pleurer sur mon célibat un jour (et en plus ce jour-là je m’en souviens, j’étais sobre, la honte !).

De toute façon je suis désabusé, aigri et anti-couple à un tel point que je me persuade que c’est bien d’avoir quelqu'un (si un jour tu en arrives là, saches que tu finiras ta vie tout seul !!!).

Bon pour finir sur une note comique je vais me projeter dans mon prochain week-end. Mon petit ami un brin possessif sera en boîte, dans les boîtes où je traîne, avec ces amis, pour fêter ces 26 ans (25 pour le reste du monde, mais 26 pour l’état civil, ça lui fait plaisir faut pas le contrarier…). Et moi je dois boire vu que j’ai deux anniversaires et une soirée apocalypse avec Océane au programme. A ceci tu rajoutes tous les garçons que j’ai galoché pendant l’été qui seront certainement en boite, et LE garçon du week-end passé à qui j’ai promis de passer le samedi avec lui, parce que pour lui on sort aussi ensemble et tu obtiens : moi en position fœtus sur mon lit « me suicide me suicide pas ? ». Oui parce que je suis pas doué, j’assume mal ce genre de situations. Imagine, je décide de pas revoir le second et je vais en boîte avec mon « vrai » petit ami, et à je tombe dessus, je lui dit quoi ? Je fais quoi ? S’il me fait une scène l’autre il va comprendre… Il est con mais ya des limites… Sinon je leur donne rdv dans deux boites différentes et je jongle entre les deux, mais je vais tellement boire que je ne me sens pas d’assurer sur les deux plans, et puis ce n’est que reporter le problème au week-end suivant !!!

Moi je dis : vivement que je change de ville, à supposer que mon mec soit refusé à Air France, mais je l’aime bien alors je ne peux pas lui souhaiter ça… En fait je suis un salop lâche au cœur tendre qui ne se sortira pas indemne de cette merde…

jeudi 18 août 2005

Vie de débauche quand tu nous tiens…

Bon on ne peut pas dire que mon été soit de tout repos. Pour ceux qui ne connaissent pas encore toute ma vie par cœur je vais tenter un bref résumé de ce que c’est comme animal exactement le « Gauthier ».

Donc j’approche le quart de siècle de façon sereine, avec un lourd passif de conneries en tout genre. Je me suis barré de chez moi à 19 ans bien décidé à croquer la vie et tout ce qu’elle avait à m’offrir. Tout en poursuivant des études j’ai bossé, et tout en bossant je suis sorti plus que de raison. Arrivé à l’age (avancé !) de 24 ans, je me suis remis en question. J’avais le choix :

1/ Finir alcoolique, drogué, bac -2, trav, prostitué, anorexique, au choix ou tout en même temps.
2/ Me ressaisir et finir mes études tout en menant une vie un peu plus rangée.

Le suspens est intenable, je sais… Mais je vous fais languir encore quelques mots, allez je vous le dis : j’ai choisi l’option 2.

Ceci fait, je suis retourné chez mes parents, j’ai fini mon année, j’ai obtenu mon diplôme, et je me suis mis en tête de trouver du travail tout en achevant ma formation. Sage décision n’est-ce pas ? Mais, parce qu’il y a toujours un mais, passer de quatre sorties hebdomadaire alcoolisées et tazées avec sexe à profusion, à metro-boulot-dodo, c’est pas si simple.

Au début j’ai pris sur moi, j’ai pensé que le sacrifice en valait la peine, en plus j’avais besoin de me sortir de certaines amitiés « parasites ». Une fois l’année finie et le début des vacances approchant, j’ai comblé ce que je nommais mon « retard ». J’ai tout d’abord commencé par me racheter une vie alcoolique, puis une vie sexuelle le mois suivant. Et en ce mois d’août 2005 je peux le dire : je suis à fond !

Et là c’est le drame ! Voilà que j’ai une conscience qui se met à me parler « mais voyons Gauthier comment veux-tu te remettre à travailler sérieusement en septembre ? Comment oses-tu traiter les hommes avec qui tu couches avec autant de mépris ? Comment oses-tu imaginer que tu peux dépenser autant d’argent dans les fringues, les sorties alors que tu dois déménager à la rentrée ? » .Aïe ça fait mal quand elle se réveille celle là…

Alors j’ai pris une décision (encore une !) je vais en profiter à fond jusqu’à la rentrée et après je me rachète une vie monastique. Comme ça j’aurais encore des cochonneries à vous raconter quelque temps ! Ça vous plaît ?

Parlant de ça, je m’en vais vous raconter joyeusement ma dernière dépravation en date : le week-end du 15 août ! Oh douce joie que d’avoir trois jours de repos consécutifs !!!!! En fait deux et demi puisque je bossais le samedi matin, mais bon bref, c’était bon quand même ! Donc le samedi, il se passe pas grand-chose dans la journée. Le soir Nina m’honore de sa présence pour le dîner. On ne s’était pas vu depuis des lustres. Donc ça papote ça papote et ça papote, on dit du mal, du bien des gens qu’on connaît. Vers minuit, une très bonne copine à moi nous rejoint avec de l’orange. Pour fêter ça j’ouvre immédiatement une bouteille de vodka !!! Oui le jus d’orange il faut le désinfecter avant de le boire, et la vodka ça désinfecte c’est tout, on est pas alcoolique pfff… Après un demi-litre de vodka à trois nous nous dirigeâmes vers une boite de nuit rempli d’hétérosexuels pour rejoindre un ami qui mixait (bon il est pas encore tout à fait DJ, il apprend et comme il a beaucoup d’amis qui le sont, ils lui prêtent de temps en temps les platines pour qu’il s’exerce devant un public). A chaque fois qu’on sort en milieu gay, les filles me disent « mais ici on peut pas draguer, c’est pas sympa tu penses jamais à nous, pauvre filles hétéro sans vie sexuelle ! », donc là je leur fait remarquer qu’elles peuvent faire leur marché. Mais même avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d’alcool, ce défi ne pouvait être relevé par un humain normalement constituer : trop de moches ! Une avalanche de thons de compèt’, une catastrophe ! Donc les filles ont fini par se poser sur une chaise en attendant la délivrance : que je les emmène dans une boîte gay (difficile de vous dire à quel point je jubilais). La soirée se termine softement, à 6h du mat’, je couche Nina, un peu pompette mais surtout très fatiguée, tout comme moi.

Le lendemain, Nina émerge tôt et attend sagement que je me lève, on passe l’aprèm à papoter encore et toujours, on se pose au soleil sur ma terrasse, on mange, on se repose. Vers 18h30 elle m’informe qu’elle doit rentrer chez elle. Et on s’aperçoit qu’elle porte sa robe à l’envers depuis qu’elle s’est réveillée (le décolleté dans le dos, et vous savez tous que Nina ne fait pas du 75 A ! ça aurait du nous choquer !) On rit de notre fatigue plus que visible, elle se rhabille convenablement et rentre chez elle.

Moins d’une heure après un de mes plans cul de la quinzaine précédente me contact sur le net « salut tu veux pas que je te suce maintenant ? Ça me ferait plaisir… » Poésie quand tu nous tiens… J’accepte volontiers en lui précisant que je suis une épave et que je dois sortir après. Moralité on baise comme des castors (sic Basic Instinct). Et je le mets dehors avec perte et fracas parce que je suis en retard pour sortir. Ce dimanche soir, je dois voir l’ancienne colocataire d’Océane, vous avez dû lire leurs aventures. Elles ne se parlent plus, mais j’ai gardé de bons rapports avec cette fille que j’ai longtemps considéré comme une amie proche (le temps à fait son œuvre et nous sommes beaucoup moins proche) mais bon ça me fait plaisir de passer un bon moment avec elle en évoquant le passé. Je lui précise que je suis mort de fatigue et que donc je veux bien boire un verre et me coucher vers 1/2h du mat’, pas plus. Elle me précise qu’elle aimerait bien sortir. Le combat s’engage. Je n’ai aucune volonté, je cède et de toute façon j’ai envie de sortir, puisque je me suis bourré la gueule ! Nous voilà donc dans le dernier endroit branchouille hétéro avec bar à champagne, piscine intérieure, musique house pouet-pouet, et poufiasses habillées en Versace, Dior, et JPG. Sur le chemin j’embarque une petit jeune à peine majeur qui me dragouille sur le net depuis quelques jours et qui avait envie de sortir pour me rencontrer. À 4h l’établissement classieux où nous nous trouvons décide de fermer ces portes, et comme à chaque fois j’échoue dans une boîte pleine de taffioles en train de boire de l’alcool que je ne paye pas. Oui parce que le petit jeune là, il m’a arrosé, mais alors à un point, j’ai arrêté de compter à 6 verres offerts, et je suis encore resté avec lui 2h après ça donc je vous laisse imaginer ! Arrivé à 8h30 je me rends compte que mon envie de me coucher tôt viens de voler définitivement en éclats. Mais je reste soft, il est mignon le petit, mais j’ai déjà fait crac-crac ce soir alors je peux aller me coucher tranquillement. Mais apparemment lui non : je me suis fait violer contre un poteau par un gamin !!! Un gamin qui m’a offert à boire !!!! Mais c’est le monde à l’envers !!!!!!! Comme dit plus haut : je n’ai aucune volonté. Je me fait ramener chez lui (encore un truc pas normal !) et on baise comme je peux. Parce que là je rappelle que je voulais me coucher à 1h, que déjà à 22h je m’endormais, j’ai bu un litre d’alcool à moi tout seul, il est 9h15 du matin quand nous passons au lit, et moi il faut encore que je bande ????? Ça va pas non ? Ah ben merde si je bande, ça alors !!! De toute façon je suis incapable de jouir, il va se décourager et me laisser rentrer chez moi, ben on, il en voulait le petit, et j’ai joui à …. quelque chose comme 10h15 du matin. Par moments je me dis que je devrais tourner dans des pornos, je suis une bête quand même ! J’ai donc eut le droit de rejoindre Morphée à 11h, je l’ai pas quitté jusqu’à 18h.

Là dessus j’entame une nouvelle semaine de boulot chiant à ma banque, avec toujours mon épée de Damoclès (mais si le vieux qui est venu me relancer au guichet) et avec surtout une seule envie : dormir, dormir et encore dormir !

Si c’est pas du week-end de dépravé ça ? Je sais pas ce que c’est alors… Pour info le prochain s’annonce pire encore ;)

mardi 9 août 2005

Comment perturber un pédé

Pour ceux et celles qui l’ignorent je travaille dans une banque l’été pour financer mes études. Cette histoire se déroule donc au guichet de la banque qui m’emploie, lors d’une digne journée de merde comme on en fait rarement.

Je me pointe avec une heure trente de retard au boulot à cause d’une méga panne de réveil. Forcement je petit-déjeune pas, et je suis dans le pâté. Ma principale activité de la matinée se résume ainsi : l’est-il, l’est-il pas ? (comprenez pédé or not pédé), oui bon ben on s’amuse comme on peut !

Là un mec de 35-40 ans se pointe, avec un sourire qui fait trois fois le tour de sa tête, je me dis « mouais toi t’es louche, tu suces pas que des caramels ! » et puis je l’observe pendant que je m’occupe de son compte : crâne rasé, tatouages de partout, poilu, baraqué, viril, bref c’est trop flag il est pédé. Il parle pendant que je me concentre sur mon pc, mais comme il tutoie son interlocuteur, je me dis que c’est pas pour moi et je relève pas. En fait c’était pour moi, puisqu’il me dit « on se connaît ! » avec un sourire gigantesque. Je réponds « je suis désolé c’est très possible, j’ai une très mauvaise mémoire des visages, surtout hors contexte, je m’en excuse », et là il rétorque « mais si au bidule truc ». Ce terme générique que j’emploi ici désigne au sauna gay où je traînais mes fesses dévêtues de façon régulière 2 ans auparavant.

En effet, c’est un des employés, je lui réponds « oui en effet » et là une discussion courtoise s’engage, sans autre but que de passer le temps en attendant que les opérations financières se terminent.

2h après et donc 5 minutes avant de fermer pour rentrer chez moi après une rude journée de travail, le susdit pédé de presque 40 ans se repointe. J’étais en train de servir un client et il me tend un papier plié au-dessus de l’épaule de mon client, toujours tout sourire. Je reconnais une remise de chèque et je lui dis « veuillez patienter, je m’occupe de votre chèque dès que j’ai terminé avec mon client ». Et il me répond ceci « non non c’est pour vous ! » alors je déplie le papier et je lis stupéfait ceci « je t’offre un verre à telle adresse, signé bidule truc ». Alors là je suis devenu tout rouge, mais quand je dis rouge c’est que je suis passé par toutes les nuances de rouges qui existent y compris le noir. Et je servais toujours un autre client, j’avais mes collègues pas loin, bref j’étais gêné comme jamais ! Il me dit « je pense que j’ai oublié ma carte bleue tout à l’heure » et c’était sa façon d’attendre ma réponse soit verbale soit écrite à son invitation. Et là j’ai buggé, j’étais incapable de réagir convenablement je lui ai dit 50 fois non dans une phrase qui devait ressembler à ceci « non, je n’ai pas votre cb, non, mais non, enfin désolé, mais non, voilà bonne journée, non, mais non, non non non, et re non ». Et il est parti tout triste.

Non mais on me drague pas au boulot. Je peux me faire aborder par n’importe qui n’importe comment à n’importe quel endroit, dans n’importe quel état éthylique, je sais toujours quoi répondre soit pour coucher quasiment de suite avec, soit pour lui donner envie de se pendre et lui refiler la honte de sa vie. MAIS PAS AU BOULOT !!!!

Voilà donc retenez bien ceci, on ne drague pas un employé de banque sur son lieu de travail, ça ne se fait pas !

mercredi 3 août 2005

De l’art du plan cul « sans prise de tête »

(article publié chez les vingtenaires)


Slt
Slt, va ?
Bien, t comment ?
185 75 brun yx m, imb bf, bm, lk viril, pass cho, pics ?


Pour vous bande de petits veinards que vous êtes, je viens de retranscrire la conversation typique du pédé en chasse sur un site de rencontre approprié. Si vous rajoutez deux phrases (les adresses mails pour envoyer les pics, et les tels pour convenir du rdv) vous avez en temps réel sans aucune exagération de ma part la recette pour organiser votre plan q du début de semaine.

Oui, une semaine, c’est long, et le week-end, c’est court, donc pour supporter sa vie minable, le pédé des villes (je sais pas pourquoi je dis ça vu qu’il n’y a pas de pédés dans les campagnes, et s’il y en a c’est pas des vrais !), donc le pédé tout court s’organise des séances de satisfaction mutuelle pour changer de la masturbation solitaire, comprenez donc : le plan cul !

Donc me voilà débarquant sur un chat dans l’espoir de trouver un anus ami ! Je tombe illico sur des vieux, que des vieux, toujours des vieux. Moi j’aime pas les vieux, mes amis disent de moi que je suis pédophile, je les aime en dessous de 20 ans (rien d’illégal je vous rassure, quoique 16 ans j’ai pas le droit ? Arf ne le répétez pas alors svp !!! ). Donc tout ce qui est plus vieux que moi (à savoir plus de 24) c’est trop vieux, arrivé à 30 ans c’est de la gérontophilie !!!

À ce propos Nina est gérontophile elle... (je t’interdis de censurer ça !)

Je reprends, donc que des vieux :30, 32, 29, 27, 45….. L’horreur ! Et là un gentil mec vient me causer (comment je sais qu’il est gentil ? Aucune idée vu qu’il me parle comme décrit plus haut) mais c’est juste que je le sens bien. Il m’envoie des photos et il se trouve être très mignon ce petit. Et là c’est le drame, il a 28 ans !

Si j’étais une femme, je dirais que je suis en plein période d’ovulation, parce qu’en fait, ben, il me plaît, et trois autres garçons du même âge m’ont beaucoup plus aussi cette semaine, donc j’ai décidé de faire mon gérontophile, et de coucher avec des trentenaires cette semaine !

Ben je regrette pas du tout, il est venu me voir et l’on a brouetté © pendant 2h30 !!! Je me fais vieux parce que ça m’a complètement crevé, mais qu’est ce que c’était bon, NOM DE DIEU !!! Mais je suis trop habitué à la brouette vite fait, la « 20-minutes-chrono-tournée-retournée » (cf Océane), donc 2h30 ça use sa pédale ! Il est venu, je l’ai baisé, il est reparti, c’était grand, on a presque pas parler, à part pour des besoins techniques. Il a le droit de revenir, il a le droit de pas rappeler, et vice versa. Et ça j’adooooooooooore. Elle est pas belle la vie ?

Je ne donnerai ici aucun détail salace sur cette brouette mémorable. Et pourtant j’ai été particulièrement salace, sur une échelle de 1 à 10 où 10 serait la partie de sexe la plus décadente de l’histoire, je me mets au moins 8 ! (oui j’ai piqué ça dans un film et alors ?).

Je milite pour le plan cul, vive le sexe sans limite, vive le sexe sans tabous, vive le sexe libre, vive le sexe sans complexe, à mort les cons, il est interdit d’interdire (quoi je m’égare ? pfff fais c’qu’j’veux na !)

Bisous mes princesses.

vendredi 29 juillet 2005

L'auberge andorrane

Je vais encore vous raconter ma vie, je sais que vous aimez ça bande de petits curieux!!!

Épisode 1:

Donc cette semaine je suis parti passer 5 jours chez ma moumour qui vit en Andorre. Sa famille est partie en vacances donc elle m'héberge gentiment chez elle. De plus elle a invité quelques amis. Donc je débarque le lundi matin, en route je récupère un ami à elle que je ne connais pas et qui a besoin de me suivre parce qu'il ne connaît pas le pays! Arrivé sur place on m'informe que trois autres personnes vont vivre avec nous, ce qui fait donc qu'on est 6 dans 70m2, ça créé des liens! Mais moi donc je connais ma copine qui me loge, une amie à elle et c'est tout. Les trois garçon français je ne les connais pas du tout, enfin normalement.

Là dessus les filles me demandent "ça te dérange pas que bidule vienne?" je réponds "mais qu'est ce que je m'en fous, je le connais pas!" là éclat de rire général. Je pige pas trop mais je fait semblant de m'intéresser au paysage. Mon amie de répondre "t'es sorti avec pourtant!", PLAIT-IL???????????????? Qu'est ce que c'est que ce plan foireux????????????????? Impossible de me souvenir, dans mes ex j'ai personne qui porte ce prénom, alors elles me disent "mais ça devait être pour une nuit, rappelle-toi, il y a 4 ans" MAIS BIEN SÛR RIEN DE PLUS SIMPLE!!!! Après tout je n'ai couché qu'avec 250 à 300 mecs dans ma vie, et la plupart du temps, j'étais saoule... Donc là c'est l'angoisse la plus totale!

Je décide de faire contre mauvaise fortune bon coeur. Pendant que je me torture l'esprit pour essayer de me souvenir de ce garçon, j'apprends deux nouvelles des plus réjouissantes. Premièrement c'est l'anniversaire de mon soit-disant ex le soir même, et donc deuxièmement la moitié de l'Andorre mange avec nous (on est donc 15 à table!!!!). Et là j'imagine déjà la scène: 15 copains que je vois jamais en fond et moi devant un mec dont j'ai honte ou dont je n'arrive pas à me rappeler même en le voyant.

À partir de là deux options: le suicide par apnée prolongée, ou j'affronte la réalité! Et là quelque chose me force à assumer ma vie. Mon mec (mais si celui qui me rend fou depuis 15 jours en me traitant comme la pire merde qui soit) m'appelle, et je m'étais promis de ne pas l'appeler, et que s'il m'appelait de l'envoyer chier et de lui expliquer ma façon de penser par rapport à son comportement (donc je voulais le jeter). Mais j'ai aucune volonté, je suis faible, je suis nul, je suis con, donc j'ai été tout gentil. Mais je suis quand même resté digne, pas de "tu me manques, on se voit quand, je t'appelle demain", juste un "je t'appelle dans la semaine si je peux", c'est digne non? Non, ok je suis nul. Là dessus je suis en colère, et comme ça n'a rien à voir avec le problème qui me tracasse depuis 3h maintenant, je fini par me rappeler de cet "ex". Bon pour le résumé, c'est un gentil garçon avec qui j'ai forniqué au sortir d'un sauna il y a au moins plus de 3 ans. Et ce garçon est adorable, donc tout va bien!


Suite de mes aventures:

Je vais quand même vous expliquer ce qu'est l'auberge andorrane, c'est un savant mélange de l'auberge espagnole, de sex and the city et de sunset beach. Ça fait peur non? Moi en tout cas je suis en train de passer les vacances les plus instructives de ma vie!

Donc après la panique par rapport au débarquement d'un "ex", je me disais "ça y est maintenant tu as eu ta dose, les vacances vont se dérouler sans encombres!". Mais quelle erreur... J'aurai dû me broyer une jambe à coup de mie de pain...

Mardi soir doit nous rejoindre sur place un énième hétéro que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam. On me prévient gentiment que ce garçon est un peu brut de décoffrage, mais plutôt gentil dans le fond, même s'il est à tendances homophobes campagnardes. Bref le bonheur!!! On décide d'aller à Caldéa et il nous rejoint là-bas. Bon le problème c'est que je le trouve mignon à peu près 3 min (le temps de le voir en maillot de bain, arf tout poilu et gras!). On passe une soirée très sympa dans des jacuzzis, des bains de pamplemousse, des cabines d'UV et autres chaises massantes... L'orgasme!

Avant de partir je décide d'aller me vautrer une dernière fois dans le jacuzzi extérieur avec les autres, et je remarque un charmant jeune homme dans l'autre bain à coté! Mon petit pense à autre chose, de toute façon il est pas pd! Mais je le regarde quand même avec insistance! Et les autres commencent à parler de lui très fort en français du genre "ouais il est mignon, il est beau, je le baiserais bien" et plus ils le faisaient plus le mec me regardait en souriant. Donc là j'ai compris qu'il comprenait ce qu'on disait et que ça ne le dérangeait absolument pas. Problème : comment conclure? Je me dis que c'est pas possible et on se dirige vers la douche pour partir. Je récupère mes affaires et je me pointe devant la cabine de douche libre et il pose sa main sur la poignée juste avant moi, on a presque failli s'effleurer, c'était beau, je ne l'avais absolument pas vu sortir en même temps que nous, donc je bafouille quelque chose et il entre dans la douche.

Et là c'est le drame, il ne ferme pas la porte entièrement et me regarde avec un sourire plus que provocateur, "mais mais mais ce mec est en train de me faire comprendre que je peux entrer dans la douche avec lui??????" AAAAAAAAARRRRRRRRRRGGGGGGGGGHHHHHHH!!! Que faire dans ce cas-là? Ben je rougis et je regarde par terre et je me retourne, donc il ferme la porte! DE DIEU QUE JE SUIS CON! Je m'assois sur les lavabos et j'attends qu'une douche se libère, et c'est sa porte qui s'ouvre la première, il me regarde, ouvre la bouche pour dire je ne sais quoi, je me lève, le temps s'arrête, le coeur se serre, la sueur perle sur mon front, bref il va se passer quelque chose, mais quoi? Mon abruti d'ex plan cul qui jouait avec la clé de son vestiaire décide à ce moment très précis où ma vie aller basculer de lui envoyer la clé dans la gueule!!!!! Donc le charmant jeune homme décide de partir sans m'avouer son amour pour moi!

Comment ça je me fais des films? Et alors y a une loi contre ça? Vous merde, na!

Vous devez imaginer ma bonne humeur contagieuse après ça! Le soir il se passe rien, à part l'hétéro bourrin qui se révèle être un warrior! Mais alors un vrai, il aurait fallu que je note quelques une de ses perles! Bref, le lendemain je ne fais rien de la journée et le soir on va faire une randonnée en montagne de deux heures. Après ça je ne peux dire qu'une seule chose ou deux:

1/ La cigarette c'est pas bien, surtout un paquet par jour depuis mes 16 ans, ça se sent.
2/ Je n'aurais jamais dû arrêter tout sport depuis 1997, ça se sent aussi.

Bref je l'ai quand même faite cette fucking rando! Et le soir on décide d'aller manger des tapas. Et là c'est le énième drame de la semaine, et je vous assure que c'est fatigant à ce stade très précis de ma vie!

En revenant dans la voiture, je me retrouve avec une de mes cop's andorrane et le bourrin. Et là le bourrin se lance dans une explication de sexe sur sa non-vie sexuelle. Figurez vous qu'à 22 ans presque 23 monsieur est toujours puceau! Merveilleux n'est-il pas? Et il parle de ces filles qui lui font peur, du sexe qui lui fait peur, et de rajouter "et si un mec me plaît, il faut que je couche avec ou c'est une perversion?" là je bloque et je fais comme si je ne m'intéressais pas à la conversation. On rentre, on se douche et on part au resto. Re-drame, le bourrin se cuite comme jamais avec DEUX verres de sangria. Mais quand je dis cuit je n'exagère pas (et dieu sait que j'ai, je ne sais comment, des gènes marseillais, mais pour le coup non) donc il ne peux plus se lever, il tombe il bafouille, il fait mine de nous vomir dessus, et ça fait 15 min qu'on est dans la place! Comme tout le monde est mort de rire comme jamais, et que je suis le seul à tirer une gueule de six pieds de long, je suis commis d'office au bourrin-sitting. Et voilà que je lui tiens la porte aux chiottes. Je le porte pour l'asseoir, il faut aller le promener, bref la honte de ma life! On finit de manger, je fais toujours la gueule parce que je comprends très bien qu'au lieu d'aller m'éclater en boite il va falloir rentrer pour tenir la cuvette de monsieur. La madre que te pario, roder! (traduction: fucking mother fucker bastard! ou encore : fait chier espèce de gros connard!). Bref on rentre. Il dit aux filles "demain vous bossez, allez vous coucher, toi demain tu cours, vas te coucher, toi t'es fatigué, va te coucher!" et moi? "Toi tu reste parler avec moi!" Gloups je le sens mal là! Et heureusement pour moi les mecs restent avec nous deux, et donc il parle, et là si j'avais des doutes sur sa non-sexualité, j'en ai plus un seul. Il est gay, il refoule. Il commence à me demander "comment être sûr de ne pas attraper le sida en suçant?" "t'es pas concerné dans le sens où c'est la fille qui doit faire gaffe" "non mais si c'est moi qui suce?" mouais… T'es louche toi mais bon je te réponds quand même. Et ça continue sur le sexe entre mecs. À la fin, la conversation dérive sur des problèmes d'éducation des filles dans le tiers-monde (me demandez pas comment on en est arrivé là je suis incapable de vous le dire). Et je m'énerve sur lui devant tant de bêtise. Dieu qu'il est inculte et persuadé de tout savoir, je l'aurais brûlé... Je finis par un merveilleux "on passe à autre chose sinon tu vas prendre une claque" Là-dessus, vexé comme un pou il décide d'aller se coucher et il me dit "bon ben si je tombe sur un mec de tel village sur le net je dis non d'office! Bonne nuit » en parlant de moi bien sûr. Donc ce qui veut dire qu'il chat sur des salons gays, qu'il est gay, et que je suis trop fort de l'avoir vu en 24h alors que ses amis le connaissent depuis des années. Mais pour rien au monde je ne pourrai l'initier, je ne suis pas mère Thérésa!!!!

Le jour suivant il ne se passe strictement rien, sauf que le bourrin rentre dans sa campagne française et que je décide de faire mon associable jusqu'au soir, parce que vraiment je n'ai pas envie de voir et de parler à des gens.

Mais le soir on va en boite donc ça se passera bien, enfin j'espère... Mais par pitié petit jésus si tu m'entends fait en sorte que je passe 24h calmes et joyeuses, là je suis sur les rotules. Merci!


Énième épisode (je sais plus trop où j'en suis en fait arf)

Donc je fini mon histoire par cette merveilleuse prière que je vais reprendre ici " Mais par pitié petit jésus si tu m'entend fait en sorte que je passe 24h calmes et joyeuses, là je suis sur les rotules. Merci!"

Qu'ai-je pas fait de l'invoquer celui-là!!!!! Roder...

Donc nous sommes à ce moment précis de ma vie jeudi soir, et je suis chez mon amie andorrane (pour ceux qui n'ont pas suivi, mais là il le font quand même exprès!), et on doit se retrouver à 10 à table. Parmi ces gens, j'en connais plus de la moitié, le restant est composé des collègues de mon amie. Dans ce petit groupe se trouve le gentil espagnol très mignon qui fait craquer toutes les filles. Les filles, soit-dit en passant, qui oeuvrent pour qu'il se mette avec ma copine, histoire de lui offrir une vie sexuelle , par pure charité, mais bon il est très beau ce couillon donc je me mets aussi à militer pour qu'il se mette avec ma copine. Là il faut que je précise des choses sinon vous n'allez rien comprendre, les mecs en Andorre et en Espagne s'habillent tous, mais alors tous, comme les pédés de chez nous. En fait ils sont juste à la mode. La première fois, j'avais l'impression d'être dans une gigantesque gay Pride, mais tout ce petit monde est profondément hétéro, sinon ça serait pas marrant! Ceci dit, je continue.

Je discute avec le garçon, et comme il parle mal français (mais mieux que moi l'espagnol) on se fait aider par nos copines bilingues. Comme c'est fatigant, je le délaisse vite pour me jeter sur une française qui parle espagnol comme moi le russe, et on sympathise. On décide de partir en boite après un repas bien arrosé. À ce moment-là, la Française qui me faisait la causette décide dans un merveilleux moment éthyliquement intense de nous faire partager sa passion: les pets de foufoune. Cette fille qui ne connaissait personne (j'ai pas vraiment compris pourquoi elle était là) a donc fait une dizaine de pets de foufoune devant une assemblée médusée et sceptique. Et là s'il subsistait un doute, il n'y en a plus: je suis pédé, et cette fille résume tout ce qui me fait vomir chez la femme! (mais je vous aime mes moules à moi, vous c'est pas pareil, vous êtes bien élevées, vous faites pas des pets de foufoune en public!).

On part en boite, on se fait jeter parce que certains n'était pas fringués comme il fallait. On échoue dans un boui-boui immonde que je déteste, mais bon on boit pour oublier. Là je me remet à parler avec l'espagnol, l'alcool c'est merveilleux ça me rend bilingue! On papote et je lui dis "tu sais c'est assez déstabilisant de voir les garçons ici, vous êtes tous habillés comme les pédés en France, les hétéros chez nous ils s'habillent comme ça" et je montre du doigt un français qui passe la semaine avec nous et qui s'habille comme le pire des sac, c'est affligeant, mais il est adorable, mais qu'il s'habille mal, bref on s'en fout, je reprends. Donc je dis ça au petit Espagnol, et il me répond (accrochez vous à vos ceintures) "mais moi je suis gay" avec son plus beau sourire! La Terre s'est mise à tourner à une de ces vitesse que je me suis senti obligé de sortir sans répondre à ça! (en gros ça m'a tellement sonné que je me suis enfui).

Je vais prendre l'air et j'analyse ce qu'il vient de me dire. Il vient me parler et rajoute "tu sais, je viens juste de l'avouer à ta copine aujourd'hui, mais je veux pas que ça se sache, donc ne lui en veux pas, ici c'est pas comme chez toi je peux pas être gay" et là je me repasse la soirée avec l'autre conne (je t'aime moumour) qui rigolait quand je disais qu'elle allait faire des bébés avec l'Espagnol ! Bref ce moment passé, je décide de m'excuser et je lui dis "je suis désolé, mais ça m'a fait un choc, je me suis retrouvé déstabilisé, parce que je te trouve très mignon et je m'attendais pas du tout à ça, mais je suis content que tu me l'aies dit, je ferai pas de gaffes" (vous devez imaginer tout ça mi-français mi-espagnol, mi petit nègre mi langage des signes). Et lui de répondre en français dans le texte "mais vous êtes très mignon aussi, vraiment". Mais de qui il parle ce couillon? Et je comprends que c'est juste qu'il me vouvoie.

Petit aparté, les espagnols apprennent notre langue au lycée, et on leur apprend juste le vouvoiement, donc il ne sait pas du tout tutoyer les gens, donc j'ai toujours l'impression qu'il parle à 4 ou 5 personnes, alors que c'est que pour moi, donc je bugge souvent. (quoi je fais que dire "donc"! Et alors? Pfff)

On reprend, je lui réponds rien parce que je suis devenu une flaque. Et je me dirige liquidement vers la piste de danse. Il me rejoint me présente des gens, et me prend par la main. On monte aux wc! Diantre, que va t'il me faire? Arf pas grand chose il fait 1m65 à tout péter, bref il me met dans les wc et me galoche comme un fou! Le bonheur, il est trop beau, il me dit qu'il veut venir me voir chez moi, que si je veux je reviens quand je veux pour le voir, et blablablablabla...

Bref j'ai presque vu arriver le mariage là, argh! Mais comme il vit chez papa maman et qu'il travaillait le lendemain je n'ai pas pu réaliser mon fantasme, un des derniers d'ailleurs, faire l'amour avec un espagnol (je veux qu'on me parle espagnol pendant que je baise, ben vi ça me fait triper!).

Donc il faudra que je le fasse impérativement. D'un autre coté c'était juste comme ça donc pour l'instant je me garde lui et le connard puis on verra bien ce que ça donne! Juste quelques précisions sur ce garçon pour comprendre pourquoi je m'en veux d'avoir fini par une prière la dernière fois, il a 19 ans, il mesure 1m65, et il s'appelle Jésus (prononcé Rrrréssusse en espagnol). Donc le petit Jésus ben il m'a entendu... Ça me fatigue tout ça tient!

Allez, je pourrais encore vous parler d'un milliard de choses, mais je me fatigue moi-même et puis il y aurait de quoi faire un film sur cette semaine de ma vie, donc je vais pas en rajouter.

mardi 19 juillet 2005

Cantal

Premier jour

Après un week-end tumultueux et riche en émotions fortes je me lève ce lundi à 14h et je me prépare pour partir rejoindre mes grands parents dans le cantal profond. Oui « profond » j’insiste sur ce terme bien précis ! Parce que figurez vous qu’il y a deux cantal. Le cantal de ST Flour ou Aurillac, métropoles locales avec leurs lycées, leurs universités, leurs autoroutes, leurs Mac do et autres cinémas, ce Cantal-là je ne le connais pas. Et puis il y a celui de mes grands parents, le cantal « profond », celui des vaches, des foires aux éleveurs, des bocages, et autres chemins départementaux large comme une demi-trottinette.

Ce cantal-là ne connaît pas les réseaux de téléphonie moderne, pour capter vous devez trouver LA position sur la souche d’arbre derrière la grange avec le bras tendu vers le ciel surmonté d’une fourchette à trois dents. Quand vous sortez le soir en plein mois de juillet, il fait un très exotique 10°C, et il n’y a pas de lumière sur les chemins de traverses, il vous faut donc vous repérer au bruit si vous vous faites surprendre par la nuit.

Et c’est donc précisément au milieu de ce « nulle part land » que je décide de passer quelques jours revitalisant en compagnie de mes grands parents maternels. Et là je dois dire que pour la peau c’est mieux que le dernier soin aux cellules de beaufs très à la mode dans les salons parisiens. Pour les poumons je n’en parle même pas, vous êtes en overdose d’oxygène en moins de dix minutes, la première fois ça surprend !

Ce soir, il est donc 22h30, je suis installé sur mon lit douillé avec mon iBook sur les genoux, je suis ici depuis moins de deux heures et je ressens déjà les premier symptômes de ce que j’appelle la « cantalite aigue », à savoir : un sentiment de bien être et de repos extrême qui vous pousse inexorablement à ne faire que deux choses : dormir et manger comme quatre ! c’est pas encore cette semaine que je vais faire attention à ma ligne !

Ce bon iBook s’il savait où il était il en tomberait immédiatement en panne. Quand je l’ai allumé j’ai jeter un œil sur l’icône airport pour voir s’il s’allumait… Je suis quand même très con pour oser laisser opérer ce réflexe ici !!!! (pour les incultes airport c’est la carte wifi, comme si j’allais pouvoir pirater un réseau wifi dans le cantal !).

Sur ces bonnes paroles je vais donc rejoindre Morphée, demain Lucie me rejoint et on va aller se promener au grand air. Demain soir, je vous enverrai la suite de mes tribulations.


Deuxième jour

Mea culpa, maxi mea culpa, il semblerait que la technologie soit contre moi, en effet hier je vous écrivais depuis mon lit douillé, mais quand vint l’heure de vous envoyer ma prose, mon téléphone portable a refusé d’obtempérer. Donc aujourd’hui je vais innover, et après avoir écrit ces quelques mots, je vais donc connecter mon iBook au reste du monde via mon téléphone. C’est là que les choses vont devenir intéressantes je pense !

À part ça ce matin levé 9h30 après une nuit passée à essayer de dormir. En effet, ma grand-mère dans sa grande générosité m’a installé dans la chambre que mes parents occupent généralement, le seul problème c’est que le lit ne fait que 1m90 de long (comme tous les lits) mais celui-ci contrairement à l’autre que j’utilise habituellement, à des bois de lit donc impossible de laisser « dépasser » mes petites petons ! Dure et rude nuit donc. Là dessus je prend ma « douche » (donc une cuvette avec une bouilloire et un gant, devant une glace grande comme mon nez, et vas-y que je me frotte au gant et que je me rince au gant et que je me sens toujours aussi sale après !) et je choisi de me laver les cheveux seul, comme un grand. Erreur, l’eau étant à 2°C à la sortie du robinet, je me suis congelé le cervela ! Moralité : mal de crâne équivalent à ma dernière gueule de bois !

Maintenant je vais passer à table. Bisous les gens !

jeudi 14 juillet 2005

Une autre semaine dans la vie d'un pédé

Alors cette semaine j'ai innové sur deux points:

1/ Me suis peut être trouvé un mec
2/ Je suis allé en Dordogne


Alors commençons par le mec, c'est celui que j'ai embrassé jeudi dernier alors que j'étais complètement saoul. Ben je l'ai revu samedi soir, et dimanche il m'a demandé de venir dormir chez lui, là c'est classé X.

Non non non non non je ne raconterai pas, n'insistez pas..... Quoi on est là pour ça? Bon ok je vais donner quelques détails alors... Bon il est imberbe, blond, bronzé (je reviendrai sur ce détail ultérieurement) il a 25 ans, et il est beau, voilà très beau, trop? Nan rien n'est trop beau pour moi ! Il est passif (tant mieux puisque moi suis actif) et du coup c'est l'éclate totale au lit... Voilà : moi heureux!

Un seul point de détail qui me fait rire, il utilise de l'autobronzant, moralité quand j'ai pris ma douche après je me suis retrouvé avec des traces d'autobronzant aux points de contacts (surtout sur mes hanches!) et j'ai des taches un peu partout, on dirait que je me suis pas lavé depuis 6 mois, c'est glamour à souhait! Bref messiers dames n'utilisez pas d'autobronzant si vous transpirez pendant l'acte sexuel (ce qui doit être le cas de tout le monde actuellement, à moins que vous ne fassiez ça dans votre chambre froide).

Lundi matin je file donc en Dordogne voir Lucie qui passe quelques jours chez ses parents. On visite des grottes, des églises, des wc publics bref on se promène! L'éclate totale, avec du vert de l'oxygène, du vert, du vert, du vert, du vert AAAAAAAAAAARGH JE FAIS UNE OVERDOSE!!!!! Donc je décide de revenir à ma pollution chérie mercredi après midi!

Mercredi soir, soirée éthylique avec quelques amis, dont Océane qui c'est offert une nounou pour 45F la nuit de garde (oui oui c'est en francs il ne faut pas chercher....). Là on c'est fait mal, je croise mon homme en boite et j'étais tellement saoul que j'arrêtais pas de le perdre et de paniquer (il était dans un état pire que le mien donc c'est normal que je m'affole non?). Je le dépose chez lui et je rentre en faisant un crochet par quick, histoire de bouziller toute idée d'avoir un ventre plat avant 2008.

Et aujourd'hui, jour de la fête nationale, mon activité se résume à me remettre de ma cuite et à me préparer psychologiquement à aller bosser vendredi et samedi dans un bureau non climatisé (non mais vous avez vu le temps qu'il fait? Je devrais me mettre en maladie! Après on vient nous faire chier avec les conditions de travail des enfants dans les mines et les usines en Chine, mais personne ne se mobilise pour que la clim soit réparée dans mon bureau!!! C'est scandaleux.....)

Et comme ce week-end Nina nous honore de sa présence dans notre belle ville rose, on va faire la fête. En plus Lucie a réussi son concours, donc on va deux fois plus faire la fête!

Elle est pas belle la vie?????? Moi j'adore!

samedi 9 juillet 2005

Dans une vie bien ordinaire

Une semaine dans la vie de Gauthier...


Tout commence par un début de semaine à la poste (ô joie des boulots d'été...) moi je dis la poste c’est nul et j'en ai marre de bosser, surtout après LA cuite du week-end dernier... Cause de la cuite ? Lucie fête la fin de ses oraux, et dans le doute d'un échec on fait la fête avant (et pis si elle réussi on la fera deux fois arf).


Océane ayant déposé son fils chez mes parents, nous voilà en mauvaise posture éthylique dès 21h... No comment, nous sommes ignoblement alcooliques!


Donc mardi soir je finis le contrat (et me voilà en quasi vacances jusqu'à début août!) et là je me dit "chouette je vais pouvoir aller à la piscine, aller voir ma grand mère, aller faire les soldes, aller en Andorre faire des courses et voir mon amie qui y vit, aller sur le net et choper du petit jeune esseulé ! Bref suis en vacances"


Mardi soir je me met sur le net et je "chope" mais alors bon là c’est pas gagné... Le mec bi à tendance exclusivement hétéro qui ne sort qu'avec des filles mais adore se faire prendre en levrette de temps en temps! Bingo je fonce, photo floue mais bon il semble mignon. J'arrive chez lui et ... c’est le drame! Mon dieu qu'il n’est pas beau! Argh... Tendance anorexique et pas beau quoi! Bon je me dis "tu viens de traverser Toulouse, tu bois un verre tu discutes et tu prétextes une montée de fatigue soudaine version narcolepsie latente et tu te sauves !" et on papote, papote, papote et il me saute dessus ! Je me laisse faire, j'évite de trop l'embrasser et je ferme les yeux en me demandant "que faire?" et pis je me dis "bon je me laisse faire quand il va me déshabiller il n'y aura pas d'érection et tu diras que t’es trop crevé et tu partiras...." tout homme sur terre ne souhaitera jamais de ne pas avoir d'érection, au contraire (cf vente de viagra) ben moi si j'avais eu un cachet pour être impuissant 24h je l’aurais pris! Donc il me jette sur son lit, me dessape, et là... C’est le retour du drame: je bande! AAAAAAARRRRRGGGGGGGGGHHHHHHHHH POURQUOIIIIIIIIIIIIIIIIII MOIIIIIIIIIIIIIIIII? Bon ok c’est comme ça ? Ben on fait avec ! Et là, j’ai eu le vieux flash du retour de ce que j’ai vécu y a quelques années : je serais une pute je me ferais payer au moins pour mes efforts!


Ça ne vous est peut-être jamais arrivé et je ne vous le souhaite pas, mais ces sentiments horribles "je couche avec, il me dégoûte presque, je pense à quelqu’un d'autre, il faut que ça se finisse vite, je me sens sale!" bref une pute ! Mais moi je le fais juste pour la gloire?


Non je sais pas pourquoi je le fais.... Donc sur ce je me sens pas merveilleusement bien dans mes basket mercredi matin au réveil (je précise que je n'ai pas dormi chez lui là je n'aurais pas supporter!).


Mercredi: les soooooooooooooooooooooooooldes! Donc parti dans l'idée de dépenser 40€ je m'en fous pour 160€ ! Et là suis assez content de moi, la dernière fois le budget était de 50€ et me suis arrêté à 270€ ! Donc on s'améliore ! Bref j’ai des ampoules aux pieds, j’ai mal au dos, mais suis content de mes trouvailles soldesques !


Jeudi: rien ! Sauf le soir..... Avec quelques amis on décide de se mettre une race à l'appart d'un ami, puis on va au hot pepper (soirée pédale de notre belle ville rose) pas grand monde mais tout le monde été complètement saoul!!!!!!!!!!! Ça fait du bien ces petites réunions des alcooliques VIP !


Là je tombe sur un mec et je bloque "je le connais, je le connais, je le connais, je le connais" mais impossible de savoir pourquoi je le connais, dans ces cas là une fois sur deux c’est un ex et je pète la honte "mais si on est sorti ensemble y a 2 ans pendant quelques semaines" "non désolé me souviens pas" "mais si je t'avais offert cette bague que tu portes là!" "aaaaahhhhh oui bien sûr c’est toi" bref la honte! Donc je me repasse tout ce que je peux mobiliser d'ex dans ma visionneuse perso, mais rien, je finis par aller le voir "bonjour on se connaît du net sûrement?" "non" "mais si mon pseudo, c’est ...." "ah salut!" et là le mec sourit et se barre.... Ok prends-toi ça dans la gueule et ramasse les morceaux... Putain ça fait 6 mois que je cause avec et quand on se voit il me fout un wind surf? AAAAAARRRRRRRRGGGGGGGGGHHHHHHHHHH BARMAN À BOIRE!!!!!! Deux verres cul sec plus tard il revient me voir "salut tu vas bien? Tu t'amuses ? "mouais" (imaginé le "mouais" le plus glacial que vous puissiez sortir un jour dans votre vie ben c’était celui-là!) donc il commence à blablater et moi je fais des réponses monosyllabiques (suis très soupe au lait surtout quand je bois, non mais me foutre un vent à moi ! Il est suicidaire celui là !). Mes amis me rappellent que ça fait 1h qu'on devrait être rentré, donc je dis au revoir et je m'approche du mec en question "je dois filer, on se voit bientôt? Je t'embrasse, amuse toi bien!" et là il me bloque pour me faire la bise le plus tendancieuse du millénaire (celle qui déraperait bien sur les lèvres si jamais on veut bien l'aider) donc je lui fous ma langue dans sa bouche ! Et il se laisse faire...


Je rentre chez moi le cœur léger (en plus j’ai même pas besoin de lui demander son tel parce que je l'ai déjà et toc) et je lui envoie un petit message gentil en espérant le revoir...


Donc je passe l'après-midi à errer dans les méandres de l'alcool en descente et là Anne me propose un ciné ! Douce Anne, toi t’es gentille quand suis malade tu me proposes pas des soirée méchantes ! Donc nous voilà parti pour aller voir Madagascar. Ben ce film c’est GÉ-NIAL! Donc je rentre chez moi vers 1h, je vois les deux dernières minutes de Sex and the City et je me met à chatter avec Nina jusqu'à pas d'heure, on dit du mal des hommes, des miens, des siens, de tout ce qui porte un caleçon en gros (bref comme à chaque fois qu'on cause) mais cette fois j’ai pas eu droit à l'indémodable "moumour t’es le seul homme à pénis que j'aime!" (oui dans le monde de Nina il faut préciser si un homme à un pénis ou pas! cherchez pas... C’est son monde !) ça prouve donc qu'elle n'était pas si écoeurée que ça (elle s’est trouvée plein de nouvelles cibles mais elle vous racontera tout ça!) Là dessus nous sommes vendredi, et moi suis en gueule de bois totale ! Malade, mort de fatigue, envie de vomir et de me trépaner à cause de mon mal de tronche ! Là je me lève comme je peux, je rampe jusqu'à la salle de bain, je me mets la tête dans l'armoire à pharmacie, avale tout ce qu'on ne doit pas prendre avec de l'alcool dans le sang en me disant "Vaut mieux être shooté que malade!" les cachets ne font pas encore effet que j'entends du bruit dans le salon ! Diantre un voleur ? Non... Pire.... Mon père bosse à la maison aujourd'hui ! Mon père qui bosse à la maison c’est quoi ? Il joue au solitaire sur son pc portable devant le tour de France et dès que je passe devant il fait semblant de travailler (bref un gamin en gros !) papa je le dis haut et fort ici, tu as le droit de ne pas avoir de travail ! De toute façon il est en préretraite et il s'entraîne à ne rien faire !


Bref là nous sommes samedi, je suis seul, mes parents sont allés voir mon petit frère dans sa campagne perdue... Et j’ai même pas invité mes amis chez moi parce que j’ai pas eu le temps, je ne sais pas quoi faire aujourd'hui, ni ce soir, ni demain, c'est la loose....

mardi 24 mai 2005

Présentation

De façon complètement anachronique, je vais vous introduire ce blog, et donc une grande partie de ma vie. Au début de l’été 2005, avec quelques amis, on décide d’ouvrir un blog collectif, il s’appelle « Les Vingtenaires », tout simplement parce que nous avons tous la vingtaine.

Le 24 mai 2005 correspond donc à la création des vingtenaires et à l’arrivée de Gauthier sur le net. Je parle de moi à la troisième personne parce que j’utilise un pseudo (bon, je suis aussi un peu mégalo, mais je me soigne). Il est aussi bon de savoir que parfois je déforme un peu la réalité, dans la limite du raisonnable, et ce uniquement pour préserver ce qu’il reste de mon anonymat. De toute façon j’en enlève plus que j’en rajoute, n’ayez crainte…

Mais revenons à mes débuts : j’ai commencé par écrire quelques articles sur ma vie et surtout mes débauches, vu que c’était le sujet du blog : nos liaisons foireuses. Et en mars 2006, je décide de voler de mes propres ailes, j’ouvre un blog rien que pour moi.

J’ai continué à participer aux vingtenaires jusqu’en décembre 2006. D’ailleurs, pour vous permettre de mieux suivre, j’ai rappelé au début des articles qui seraient incompréhensibles sans ça « publié chez les vingtenaires ». (pour information ce blog existe toujours)

Si mon blog parait aussi décousu actuellement, c’est tout simplement parce qu’il rassemble des articles publiés à l’origine sur trois blogs différents. L’un d'eux faisant parti d’une plateforme qui a définitivement fermée, j’ai décidé de tout regrouper pour me faciliter la vie principalement, mais aussi pour vous permettre de mieux naviguer dans ce qui représente, pour l’instant, 5 ans de ma vie.

Le rapatriement explique aussi pourquoi il n’y a pas de commentaires sur les articles antérieurs à décembre 2006.

Je reviendrai probablement ici pour vous présenter les personnages récurrents de ma vie, mais comme c’est fastidieux, et que j’ai perdu beaucoup de gens en route, je repousse l’exercice ! Ce que je peux dire pour l'instant sur mes amis, c'est que nous avons fondé le Vodka Club où vous pouvez suivre toutes nos aventures !

En attendant bonne lecture à toi ami qui débarque, et si jamais tu piges vraiment rien, n’hésites pas à m’envoyer un mail : gauthier.absolut@gmail.com je réponds toujours (ou presque) !