mardi 10 novembre 2009

Mes parents, mon combat

Ça y est, la maison de mes parents est officiellement vendue. Enfin c’est ce que j’ai compris quand ma mère m’a envoyé le texto suivant hier « maison vendue, sniff, maman sdf en janvier ».

Mais c’est sans compter sur la perfidie de ce couple de gorgones qui ne se sont accouplées que pour permettre la venue sur terre de l’Anti-christ : moi !

Ahem… Je m’égare…

Donc, maison vendue, ça me fout un coup quand même, j’y ai vécu de l’âge de 12 ans jusqu’à mes 19 ans, c’est en substance l’endroit où j’ai vécu le plus longtemps de toute ma vie…

Demain mes parents doivent se retrouver dans le Cantal pour finaliser le déménagement de la maison de campagne de mes grands-parents. Ça fait un mois qu’ils ne vivent plus ensemble, et donc un mois qu’ils ne se sont pas vraiment foutus sur la tronche. Je sais pas pourquoi, mais je sais au fond de moi que c’est pas normal et que ça va péter.

Je dois être médium intérimaire, parce que ça n’a pas loupé. Mon frère qui est avec mon père dans le Cantal, m’appelle pour me dire « tu as des nouvelles de maman ? Elle nous a raccroché au nez et ne répond plus depuis 2h ».

Je suis à 800km, mes parents ne se parlent plus, je vais donc faire le médiateur. Logique… Et après on s’étonne que le divorce de mes parents me fasse souffrir ? Bizarre…

J’appelle donc ma mère qui me dit « non mais de toute façon je boude, je refuse de leur parler, ils n’ont qu’à me laisser un message d’excuse costaud sur l’un de mes multiples répondeurs au lieu de t’appeler pour que tu viennes voir comment je vais ! ».

Elle ponctue sa déclaration par un fracassant « et je t’interdis de les appeler pour leur dire que je suis en vie, ça leur fait les pieds de s’inquiéter !!! ».

Bon, ben comme je suis un méchant garçon pas sage, j’ai désobéi et j’ai prévenu gorgone numéro 1 que gorgone numéro 2 boudait.

Là j’ai décidé de faire un break et de les éviter tout le week-end, parce que sinon, je sens que ça va mal se finir cette histoire…

Vite qu’ils divorcent, vite qu’ils n’aient plus rien à se balancer à la tronche, vite que je n’ai plus à gérer et à faire le tampon, ça m’épuise…

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