jeudi 24 août 2006

Connard d’ex

On termine doucement (et fraîchement) le mois d’août. Il n’y a pas grand monde à Paris (excepté les touristes) et nos chers lecteurs semblent tous en vacances, heureux, sous des latitudes plus propices à la farniente. Et franchement je ne peux pas leur en vouloir, si j’avais le choix… Bref, nous ne sommes pas ici pour parler de mes envies de vacances au soleil ! (quoique, je fais ce que je veux après tout, si je veux en parler j’en parle, mais en fait non j’ai un autre sujet d’article pour aujourd’hui !).

De plus, notre chère Nina est quelque peu overtendue du string en ce moment, du taff, encore du taff, rien que du taff (et un peu de sexe aussi, mais ça c’est une autre histoire…), donc je lui donne un petit coup de main pour la continuité de ce blog en vous narrant, un peu plus que d’habitude, mes angoisses, mes délires, bref ma vie…

Sujet de préoccupation du jour (que dis-je « du jour » ? De la semaine, du mois, de l’année, et même de ma vie d’adultolescent !) : connard d’ex. Je sais je ne parle que de lui en ce moment, mais bon ça me perturbe, alors voilà, vous en faites les frais ! Donc, il a encore frappé, et plus fort que d’habitude en plus.

Recadrage de situation, pour les deux du fond qui dorment depuis juin, connard d’ex a refait une apparition perturbante dans ma petite vie tranquille au milieu du mois de juin. Il m’a promis monts et merveilles sur une hypothétique reformation de notre couple (brisé par son départ il y a 4 ans ! Le couple a été brisé, hein, pas moi, quoique si moi aussi j’ai été brisé, mais ça c’est une autre histoire…). Moi je n’étais pas forcément chaud au départ, sachant qu’il devait quitter Paris pendant tout l’été, je préférai qu’on ne tire pas de plans sur la comète, ne sachant pas trop d’ailleurs ce que « couple » pouvait vouloir signifier avec lui !

Mais très vite (genre après 3 minutes d’intense réflexion) je décide de retenter le coup. Bon ok, je n’avais pas toute ma tête (il était en sous-vêtement dans mes bras, et ça m’a distrait). Je ne pouvais pas envisager ce qui allait se produire. Pourquoi ? Parce que j’ai attendu 4 ans, 4 longues années pour qu’il me reprenne dans ses bras comme ça, alors j’allais pas tout foutre en l’air parce que je me posais des questions.

J’ai donc décidé unilatéralement d’arrêter de me poser des questions, afin de vivre à fond le moment présent. « Unilatéralement », c’est là que réside le fond du problème. Parce que lui il n’a pas décidé de faire comme moi, bien au contraire.

Donc voilà j’en fini avec le flash-back, il ne m’a pas appelé de l’été, puisque « de toute façon on se voit en septembre », et moi j’ai fait ma Pénélope tout le mois de juillet (bon une Pénélope un peu revisitée certes, mais une Pénélope quand même !). Jusqu’à ce que je reçoive un texto (cf. article de la semaine dernière), et là j’ai explosé.

Comme le dit si bien Nina, il suffira de peu pour que j’efface ces semaines de haine, surtout que de l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas. Comme il est hors de questions que je le méprise, ou qu’il me laisse indifférent, je suis toujours coincé. Donc voilà, il suffisait, à ce jour, qu’il m’envoie une jolie lettre. Pas forcément une lettre d’amour enflammée, non non, je connais bien le phénomène, autant lui demander de se couper trois couilles… Non juste une jolie lettre, personnelle, manuscrite, que je puisse garder et relire à l’occasion. Et j’aurai trouvé mon attitude des derniers jours vraiment excessive, je m’en serais voulu, et j’aurai attendu son retour, telle la brebis égarée attend son divin berger !

Que nenni, j’ai reçu une carte postale. Jolie certes, mais il n’en reste pas moins que c’est une carte postale (la possibilité d’y écrire un roman est quand même réduite !). De plus, il arrive à faire une faute dans mon nom de famille (et ça, mais ça m’énerve ! ! ! ! Vous n’avez pas idée !). Et il aurait pu envoyer cette carte à sa grand tante Berthe qu’il ne voit plus depuis ses 12 ans tellement elle était vide de tout propos et surtout pleine des banalités suivantes « je vais bien, il fait beau, j’ai mal au pieds parce que je marche beaucoup, c’est pas trop dur de bosser pendant que certains sont en vacances ? J’espère que tout va bien à Paris, à bientôt, connard d’ex ».

TOUS DES CONNARDS ! ! ! ! ! !

Je ne sais même pas pourquoi je m’énerve, ça ne sert à rien. Manifestement il ne me comprend pas, je ne le comprends pas, et ça nous (ME) fait souffrir ! Même si la possibilité d’effacer tout ça pour repartir sur des bases saines en septembre reste possible, je ne sais même pas ce qu’il faudra qu’il fasse pour que je pardonne.

Le pardon est possible, le vrai pardon, le pardon sans conditions, mais il va juste falloir que j’en évalue le prix. Parce que, quoi qu’il arrive cher connard d’ex de mon cœur, ça va te coûter très cher ton petit été papillonnant dans le sud. Oui très cher, et fais-moi confiance, je sais être dur quand il le faut.

Sur ce je souhaite de bonnes vacances à tous ceux qui y sont encore ou qui vont l’être. Je retourne dans mes dossiers.


Gauthier in Pénélope memory

PS : Connard d’ex rentre ce week-end (26 août), et vous savez quoi ? Ben j’ai toujours pas de nouvelles depuis sa carte (où il ne parle absolument pas de nos « retrouvailles »)…

Moi j’en connais un (moi au hasard) qui va beaucoup boire ce week-end… Si on ajoute à ça la surcharge de travail que j’ai en ce moment, si je finis dans le service d’Emma avant la fin du mois, vous saurez pourquoi…

Je vais finir lesbienne, des volontaires ?

TOUS DES CONNARDS !!!!!!!!!!

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