mercredi 4 octobre 2006

Over the rainbow

Je suis en ce moment même en train de chatter avec mon baby boy. Bon je ne comprends pas trop ce qui m’arrive, mais il semble évident de dire que je suis complètement à fond ! Moi, à fond, mais où va le monde ??? Je vous le demande…

J’ai l’impression de planer complet, de flotter, bref d’être amoureux. Argh, non c’est pas possible, pas moi, et pas aussi vite. De toute façon c’est sa faute. Hier au tel il me dit qu’il a parlé de moi à une de ces collègues française et que celle-ci lui a dit quelque chose en français qu’il ne comprend pas, alors il me répète l’expression « coup de foudre ». Et il me demande ce que ça veut dire. Je lui explique et il me dit « oui c’est ce que j’ai ressenti la première fois que je t’ai vu ». On est pas dans la merde !

Donc pour faire un rapide tour d’horizon : on s’est rencontré, on s’est pas quitté de 4 jours, il est parti, je ne comptais pas le revoir, puis l’autre con m’a brisé le cœur, et du coup je me suis enfui de Paris, je l’ai donc revu, et depuis j’ai qu’une envie : le revoir encore. C’est grave docteur ?

Je pense que c’est la situation idéale, en fait, qui me rend aussi love de ce gars. Ben vi : il est beau, il parle pas la même langue que moi (donc pas de prise de tête, tout est réduit au minimum), il vit de l’autre côté de la manche (on ne se voit pas souvent et il a le temps de me manquer). C’est tout à fait ce qu’il me faut. Maintenant il viendrait vivre à Paris, je sais pas si ça se passerait aussi bien. Il me faut le temps de me réhabituer à l’idée que les hommes sont parfois des mecs bien !

Dans tous les cas, j’en suis à l’appeler tous les jours (sur un mobile anglais, Orange va éponger sa dette ce mois ci grâce à moi), je lui envoie des mails, et je vais le voir dans 1 semaine. Je vais encore passer trois jours dans la capitale anglaise, décompresser, voir mon baby boy, et peut-être que j’aurais envie de revenir encore plus, peut-être pas… Je ne sais pas…

Et ça me plait, ça me plait énormément de pas savoir où je vais, de pas savoir pourquoi j’y vais, et de pas savoir de quoi demain sera fait. Pas de murs à l’horizon, je ne le vois pas, et même s’il y est, il me fera moins mal, parce que je ne l’aurais pas vu venir, je n’aurais pas tout fait pour y foncer encore plus vite, je n’aurais rien calculé. Je me serais laisser porter par la vie. Des fois la vie est belle, des fois elle est moche. Mais à partir de maintenant, et pour être sûr d’en profiter à fond, je ne me pose plus de questions.

Baby boy, je ne sais pas ce que ça va donner avec toi, mais on pourra pas se reprocher de ne pas avoir essayer. Je t’adore.


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