mercredi 7 décembre 2011

Freud est encore à la mode...

Ce soir je suis allé à me première séance avec une psy chaudement recommandée par Emma. Quand je lui avais demandé il y a quelques semaines si elle ne connaissait personne parce que j'avais clairement besoin de consulter, elle m'a répondu :

Ecoute, pas besoin d'être devin pour voir que tu vas pas bien, j'ai quelqu'un à te conseiller, laisse moi vérifier si elle prend de nouveaux patients, en fait ça fait quelques mois maintenant que j'attends que tu me poses la question...

J'appréhendais un max, aller voir une psy, j'en ai besoin, mais est-ce que je suis prêt à faire tout ce qu'il faut pour que ça marche ? Est ce que je suis prêt à dépenser l'argent de ma drogue chérie dans une heure par semaine sur un canapé ?

Pas sûr...

Je vous passe les détails, mais en fait de deux choses l'une, soit Emma me connait vraiment bien, soit elle est super bien tombée. Cette psy m'a mis à l'aise de suite. J'ai parlé une heure sans la voir passer, de tous pleins de choses dont j'avais envie de parler avec quelqu'un que je connaissais pas... Et j'avais plus envie de partir.

On a convenu d'un planing, d'un tarif, et elle n'a mis qu'une condition : ne pas venir en séance si je suis sous coc (ou bourré ou autre), pour le reste, elle ne me juge pas, elle n'est pas non plus là pour me donner l'absolution.

Elle m'a dit deux choses qui vont peut-être m'aider à me débloquer complètement avec elle :

  • Je ne vais pas combattre le produit (la coc) mais essayer de comprendre pourquoi vous en avez besoin et essayer de faire en sorte que vous n'en ayez plus (ou moins au début) besoin.
  • On ne nait pas dans un champs, on arrive dans une famille, il va falloir me raconter votre enfance, toute la relation avec vos parents conditionne votre état actuel.


En gros je vais passer une heure par semaine à dire du mal de mes parents pour essayer d'aller mieux... Mouais ça je peux le faire...

Bon ce n'est que le premier rendez-vous, mais alors que ce soir j'avais très peur de téléphoner à mon dealeur (je ne bosse pas le jeudi), en rentrant chez moi je me suis juste servi une vodka et maintenant je vais me coucher, sans frustration, en me disant que je commence un travail et que je dois le faire correctement (pour une fois dans l'année, ne pas tout foirer !)

A suivre...

1 commentaire:

Vincent a dit…

"J'avais plus envi de partir". Bon, le "transfert", comme on dit chez Freud, a déjà commencé, et c'est bon signe !