mardi 18 juillet 2006

Je t’aime

Petit être de chair qui illumine ma vie à chacun de tes sourires, sache que je t’aime plus que tout sur cette Terre. Tu es si fragile, si petit, si tendre, si beau, tu es le soleil qui illumine ma vie et celle de ta mère.

On a attendu ta venue en paniquant, serions-nous faire ? Allons nous savoir nous occuper de ce petit bout ? Tant de questions que nous refusions de nous poser pendant que tu étais au chaud et que tu poussais tranquillement loin du tumulte de ce monde. Puis tu es venu, en avance, comme si tu étais pressé de vivre, pressé de nous rencontrer et de croquer la vie à pleine dent.

Aujourd’hui ça fait deux ans que tu es là. Deux ans déjà, que je n’ai pas vu passer, pour moi tu seras toujours ce petit bout de 2080g qu’une infirmière installa dans mes bras pour faire sa première sieste digestive alors que ta mère se remettait de ta venue au monde. Deux ans de bonheur, d’angoisse, de rire, de fatigue, de crise, de joie, d’émerveillement. Ton premier sourire, ton premier rire, le premier objet que tu as attrapé, les premiers pas que tu as faits tout chancelant, le premier mot que tu as prononcé, la première fois que tu m’as parlé au téléphone, la première fois que tu m’as appelé papa !

Je ne suis pas ton père, de façon biologique en tout cas. Mais tu ne le connaîtras sûrement jamais, enfin pas temps que tu ne seras pas assez grand pour aller sonné à sa porte, parce que lui ne veut pas te connaître pour le moment. Mais je suis là, je t’aime, je te regarde grandir, je t’aide à comprendre ce monde qui t’émerveille tous les jours. Je t’aime petit bout.

Un jour, ta maman va se marier et tu auras un papa à domicile qui t’aimera autant que moi, mais je serais toujours là, pas loin. Tu as un parrain pour faire tout ce que ta maman t’interdit de faire, pour partir en vacances, pour profiter encore plus de la vie. Tu es mon petit bonheur.

Un jour, j’aurai un fils ou une fille qui vivra avec moi, je l’aimerais de tout me cœur. Mais je ne cesserai jamais de t’aimer toi qui n’es pas avec moi tout le temps, toi qui a déjà une famille, toi que je ne peux pas élever.

Alors je te souhaite un joyeux anniversaire, je te souhaite de continuer à grandir aussi bien, je te souhaite de profiter de la vie en étant en bonne santé. Tu es heureux petit homme, ça se voit, et je continuerai à contribuer à ce bonheur à ma façon, à mon niveau. Un jour tu deviendras un homme, tu combleras de bonheur ta maman, tes grands parents, et moi-même, et à ce moment-là je regarderai par-dessus mon épaule et je serai fier de tout ce qu’on a accompli ensemble.

Je t’aime petit bout, continu de faire le bonheur de toutes les personnes qui t’entourent. Tu es la plus belle chose qui nous soit arrivée.

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