lundi 18 septembre 2006

Là je dis non !

Je hais le lundi, ça ne fait pas de moi quelqu’un de profondément original, mais le fait est que je déteste ce putain de jour de merde de mes fesses ! Ah oui au fait, je vais être vulgaire aujourd’hui…

Un fois un gentil garçon m’a dit cette magnifique phrase « mais pourquoi tu lui en veux autant au lundi, c’est pas sa faute s’il arrive juste après le dimanche ! ». Mouais, j’ai beau être à fond niveau théorie vaseuse, celle là mériterait un oscar…

Donc voilà aujourd’hui c’est humeur digne d’un grizzli qui se réveille une lune trop tôt parce qu’un groupe de putois a envahit sa grotte : PUTAIN DE BORDEL A QUEUE ! ! ! ! Mais pour bien prendre toute l’ampleur du désastre revenons un peu sur mon week end.

Samedi je vous ai pondu un résumé succinct de ma soirée de vendredi et de ma journée de samedi, je vais donc résumer le résumé : alcool, flic, fatigue, baise, fatigue. Samedi soir je suis convié à l’anniversaire d’un ami toulousain qui vit à Poitiers et qui fête ses 26 ans à Paris (vous suivez ?). Je me retrouve donc, avec une bonne heure de retard, à boire du champagne dans un bar du 19e arrondissement. Je m’arrête un peu ici pour vous faire ressentir ce grand moment de ma vie.

Mon ami n’a que peu d’amis sur la capitale, par contre son mec lui en a plein, donc nous voilà entouré de 25 personnes que nous ne connaissions pas, à boire et à danser. Ce sont des gens très gentils, très fêtards, mais très underground. Il y a de tout : la blonde à forte poitrine à qui on donnerait le bon dieu sans confession, mais qui dés qu’elle ouvre la bouche tient un langage qui ferait rougir un charretier ; le rmiste avec une moitié de tête rasée, qui ne tourne qu’au champagne et à la coc (faudra m’expliquer comment il paye), le producteur de court métrage prof de yoga, la styliste bijoux de renommée mondiale habillée par JPG, l’étudiante en psycho… et moi !

Et là, si je n’avais pas ingurgité des litres de champagne saupoudré avec des substances illicites, je me serais bien assis dans un coin pour prendre des notes. Mais non j’ai choisi l’observation participante, et quand je participe, je fais pas semblant… Bref je ne suis pas sociologue, donc on s’en fout ;)

Pour rentabiliser le déplacement, je prend le numéro de tel du barman, craquant, drogué mais craquant. Et je monte dans une voiture pour me rendre en boite. Enfin, je pourrais le résumer ainsi, mais je me dois de vous raconter la partie « voiture ». Je cherche désespérément un taxi, yen a pas, comme d’hab. donc je marche sur le boulevard de la Vilette, iPod au oreilles, déhanché sur les fesses, bref so glam, so tafiole, vive le 19e !

Quand, subitement, venue d’une Audi sport qui coûte au moins tous pleins d’euros, j’ouie un sifflement. Je m’approche, et j’adresse la parole à un gros monsieur tout noir :

- Excuse moi de te demander ça, ne te vexe pas surtout, mais pourquoi tu bouge ton cul comme ça ? On dirait une fille, tu veux exciter les mecs ?
- Je suis pédé, je suis bourré, et je cherche un taxi, donc oui je bouge mon cul, une autre question ?
- Oui, tu me montre ton cul ?
- Non ! Mais je veux bien le poser sur ton siège si tu me dépose dans le centre.
- Ok tu me file 10€ et je t’embarque…


Pour le prix j’ai eu un joint en plus… Je crois que j’ai fait mon quota de choses illégales pour la soirée, je décide donc de passer le reste de la nuit sagement en boite, puis de me faire un kebab, puis dodo. J’arrive en boite et là que vois-je ? Une erreur avec qui j’ai brouetté il y a de ça 5 ans maintenant… Apparemment la susdite erreur est très heureuse de me voir, et pour le signifier me propose de boire sur sa bouteille de champagne ! Ce que j’accepte volontiers, vous me connaissez, je suis très poli comme garçon. Bon après j’ai perdu le fil de la soirée. Ben vi, après 6 bouteilles offertes par la susdite erreur, je ne suis plus une source très fiable…

Là je sais que j’ai récupérer tout plein de numéros de téléphone. Je me suis fait draguer par trois mecs en même temps. Les trois étaient stratégiquement positionné dans la boite, et j’ai donc navigué entre eux… Et malgré une pause « je vomi mes tripes aux chiottes pendant 1h » pour faire un peu de place, je trouve que je suis resté très digne !

Au moment de partir mon ex (pas l’erreur, un autre ex, un bien, mais pas connard d’ex, c’est bon vous suivez ?), donc mon ex me fait comprendre qu’il passerait bien la nuit (enfin journée) avec moi. Je suis poli, donc j’accepte…

Et me voilà donc à 7h du matin, en train de finir une crêpe fromage chèvre, pendant que mon ex se déshabille et se jette sur mon lit.

Je vous passerais les détails, mais bon sachez juste que c’était très bien ! On fini par se lever, il rentre chez lui (oui il est débordé ce jeune homme , un dimanche à 15h il a plein de rdv !). ET je scotche toute l’aprèm sur les Sims 2. Oh joie de ne rien faire quand tu nous tiens.

21h12 je décide de me faire à manger (il commence à faire faim, depuis ma crêpe je n’ai mangé que du coca !). Le tel sonne :

- Salut c’est le barman de samedi soir, tu viens boire un verre ?
- Euh… Je suis en train de me faire à manger, je suis pas encore passé par la douche, et par dessus tout je suis explosé ! Donc oui avec plaisir ! ! ! !


Et me voilà hors de chez moi dimanche soir à 22h, alors que je ne méritais qu’une chose : dormir ! ! ! ! Je rejoins donc mon serveur, et on boit un verre (vodka, parce que le champagne je peux plus !). On papote, et il me fait comprendre qu’il aimerait bien brouetter. En fait non il ne me le fait pas comprendre, il me le dit carrément. Comme ça les choses sont claires…

J’insiste lourdement sur le fait que je suis crevé, nase, détruit, mort, out, désattribué, vidé et neurasthénique. Il semble parfaitement comprendre ce que je lui dis, et donc je le ramène chez moi, persuader de faire ça en 10 min et de pouvoir dormir. QUE NENNI ! ! !

On a baisé de minuit à 3h du mat’, ‘en pouvais plus, il avait décidé de me faire jouir, chose dont j’étais complètement incapable, et même après une grosse panne (c’est moi qui ait eu la panne) il s’est acharné pour que je termine… Mais moi je voulais pas terminé, j’étais bien, j’avais déjà eu deux mecs ce week end, je voulais juste dormiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir !

Petit(s) fait(s) marquant(s) : je n’ai pas l’habitude de raconter mes cochonneries en détails, mais là il faut que je vous raconte. Il m’a fait mal, mais vraiment, je ne saurais pas expliquer, mais j’ai rarement fait ça de façon aussi bestiale, il m’a tellement traumatisé que j’en ai eu une panne… Ce monsieur a des tendances sexuelles borderline, à la question « veux-tu prendre une douche ? » il me répond « ouais, vite fait, c’est toujours un plaisir… » Au vu de ma tête il comprend que je ne comprend pas pourquoi il s’extasie comme ça devant l’idée de prendre une douche, et donc il rajoute « attend tu parles peut-être d’une douche d’eau toi, non ? » AAAAAAAAAAAHHHHHHHHH je suis tombé sur un uro… Damned !

Je passerais les autres détails à connotation scato (eurkh, j’aime pas quand ya des fuites !). Bref c’était le coup de trop, le coup qu’il ne fallait pas, et j’en prends toute la mesure. Au delà de ça ce garçon est adorable, c’est indéniable, mais nous ne sommes (dans l’état) pas du tout compatible niveau sexe.

Résultat des courses : j’ai mal partout, mon chef n’arrête pas de me demander ce que j’ai fait ce week end en rajoutant « non ne répondez pas, je ne veux pas de détails… ». Je suis amorphe, cuit, détruit, déconnecté, hors-service. Bref comme un lundi, amis avec en plus un mal de dos d’enfer (les reins en miettes), des semi-remorques sous chaque œil, un mal de ventre digne d’une tourista fulgurante, et un léger arrière goût indéfinissable au fond de la gorge…

Je me pointe à l’heure ce matin, je jette mon sac, je me dirige en mode radar jusqu’au distributeur de coca (il est 9h02 précisément), et il n’y a plus de coca AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH je prends un thé glacé, je migre vers la zone fumeur, je m’installe de façon stratégique (devant l’écoutille qui sert de fenêtre), et j’allume ma cigarette. Là quelque chose dans mon champs visuel me dérange, que dis-je, m’agresse, et ce quelque chose c’est ça :


AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH
JE VAIS TOUT BRÛLER ! ! ! ! ! ! !
AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH

Lundi de merde !

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