Ce matin, j’avais rendez-vous à 11h pour soutenir mon rapport de stage. Je dirais même plus pour « enfin » soutenir… Oui, ça mérite un petit flash-back.
J’ai rendu mon rapport de stage le 27 octobre. Au départ je devais le rendre le 10, mais j’ai obtenu un délai de la part du directeur du master. Et non, ce n’était pas pour mes beaux yeux, mais juste parce que je finissais mon stage le 30 septembre, et j’estimais que ça serait vraiment trop juste de faire ça en 10 jours. Le directeur m’a gracieusement autorisé à rendre ma copie le 30 octobre au plus tard.
Vous noterez que je me suis exécuté dans les délais, et même en avance ! Il est inutile de dire que je loupe ainsi le jour de soutenance commun à tous les étudiants (le 20 octobre). Mais étant naturellement confiant en l’être humain, je ne m’inquiète pas outre mesure.
Je rappelle vers le 10 novembre pour demander quand je soutiens. On m’informe qu’on ne sait pas (le « on » étant le secrétaire, mon nouveau futur meilleur ami, mais je ne le soupçonnais pas à ce moment-là). Je rappelle la semaine suivante, même réponse. Puis encore la semaine suivante, encore même réponse. Là je précise que je suis en recherche active d’emploi, et que la mention « diplôme en cours d’obtention » sur mon CV commence à faire tâche…
On me propose le 1er décembre. Je râle, mais ai-je le choix ? La veille, j’appelle pour confirmer (comme demandé par le secrétaire), et là j’ai le droit à un merveilleux « oui, mais non, rappelez-moi la semaine prochaine, je verrais si j’ai quelqu’un ».
J’explose…
Il m’informe qu’en fait si ça pose un problème c’est parce que le directeur du master a décidé de me faire soutenir :
- Je ne vois pas où est le problème, lui ou un autre je m’en fous moi !
- Oui mais il tient à le faire lui-même, et il n’est pas disponible en ce moment…
- Ben alors demandez à quelqu’un d’autre !
- Il a expressément précisé qu’il voulait s’occuper personnellement de vous. Je ne peux rien faire…
- …
Donc vu que mÔssieur le directeur a donné un ordre, ces abrutis l’écoutent et s’écrasent… Et moi ? Je poireaute…
Enfin, à force de ténacité, on me propose la date du 18 décembre (aujourd’hui). Pour la petite info c’était vendredi dernier ça. Donc trois jours avant ! Heureusement que j’ai rien à préparer…
Bref, je me pointe avec un quart d’heure d’avance (et quand on me connaît, on sait que c’est un miracle). Et j’attends... j’attends… j’attends… 1h30 plus tard, le directeur arrive et me dit « je suis désolé, on était en train de choisir les sujets des prochains partiels, on y va ? ».
MAIS JE M’EN FOUS MOI DE TES SUJETS DE PARTIELS À LA CON !!!!!!!
Il me fait entrer dans son bureau. Et là je dois dire que je suis resté sur le cul, extrait de conversation :
- Bon ok, dans votre rapport tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, mais bon, maintenant qu’on est entre nous, dites-moi ce qui cloche dans votre stage !
- Mais, rien… Ce n’est pas édulcoré, c’est la vérité !
- Ils disent tous ça… Allez vous aller bien trouver quelque chose !
- Non !
(…)
- Ok, bon et alors parlez-moi de ce que vous avez fait mais qui n’est pas là-dedans…
- Je ne peux pas vous en dire bien plus, tout le reste est classé confidentiel défense !
- Oui mais on est entre nous, ils me disent tous ça ! Mais quand même vous pouvez bien me raconter quelque chose !!!!!
- Non, à moins que vous soyez habilité, je ne vous dirais rien…
Il a semblé déçu, mais il s’en remettra… Je suis sûr que des étudiants craquent et racontent des trucs interdits, c’est dégueulasse de foutre la pression comme ça ! Mais maintenant je sais pourquoi il voulait que je passe avec lui.
Ça a duré 15 minutes (pour 1h30 d’attente !) et, à la fin, il m’a dit « allez, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous mettre une note dégueulasse ! ».
Du coup, je m’inquiète…
J’ai rendu mon rapport de stage le 27 octobre. Au départ je devais le rendre le 10, mais j’ai obtenu un délai de la part du directeur du master. Et non, ce n’était pas pour mes beaux yeux, mais juste parce que je finissais mon stage le 30 septembre, et j’estimais que ça serait vraiment trop juste de faire ça en 10 jours. Le directeur m’a gracieusement autorisé à rendre ma copie le 30 octobre au plus tard.
Vous noterez que je me suis exécuté dans les délais, et même en avance ! Il est inutile de dire que je loupe ainsi le jour de soutenance commun à tous les étudiants (le 20 octobre). Mais étant naturellement confiant en l’être humain, je ne m’inquiète pas outre mesure.
Je rappelle vers le 10 novembre pour demander quand je soutiens. On m’informe qu’on ne sait pas (le « on » étant le secrétaire, mon nouveau futur meilleur ami, mais je ne le soupçonnais pas à ce moment-là). Je rappelle la semaine suivante, même réponse. Puis encore la semaine suivante, encore même réponse. Là je précise que je suis en recherche active d’emploi, et que la mention « diplôme en cours d’obtention » sur mon CV commence à faire tâche…
On me propose le 1er décembre. Je râle, mais ai-je le choix ? La veille, j’appelle pour confirmer (comme demandé par le secrétaire), et là j’ai le droit à un merveilleux « oui, mais non, rappelez-moi la semaine prochaine, je verrais si j’ai quelqu’un ».
J’explose…
Il m’informe qu’en fait si ça pose un problème c’est parce que le directeur du master a décidé de me faire soutenir :
- Je ne vois pas où est le problème, lui ou un autre je m’en fous moi !
- Oui mais il tient à le faire lui-même, et il n’est pas disponible en ce moment…
- Ben alors demandez à quelqu’un d’autre !
- Il a expressément précisé qu’il voulait s’occuper personnellement de vous. Je ne peux rien faire…
- …
Donc vu que mÔssieur le directeur a donné un ordre, ces abrutis l’écoutent et s’écrasent… Et moi ? Je poireaute…
Enfin, à force de ténacité, on me propose la date du 18 décembre (aujourd’hui). Pour la petite info c’était vendredi dernier ça. Donc trois jours avant ! Heureusement que j’ai rien à préparer…
Bref, je me pointe avec un quart d’heure d’avance (et quand on me connaît, on sait que c’est un miracle). Et j’attends... j’attends… j’attends… 1h30 plus tard, le directeur arrive et me dit « je suis désolé, on était en train de choisir les sujets des prochains partiels, on y va ? ».
MAIS JE M’EN FOUS MOI DE TES SUJETS DE PARTIELS À LA CON !!!!!!!
Il me fait entrer dans son bureau. Et là je dois dire que je suis resté sur le cul, extrait de conversation :
- Bon ok, dans votre rapport tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, mais bon, maintenant qu’on est entre nous, dites-moi ce qui cloche dans votre stage !
- Mais, rien… Ce n’est pas édulcoré, c’est la vérité !
- Ils disent tous ça… Allez vous aller bien trouver quelque chose !
- Non !
(…)
- Ok, bon et alors parlez-moi de ce que vous avez fait mais qui n’est pas là-dedans…
- Je ne peux pas vous en dire bien plus, tout le reste est classé confidentiel défense !
- Oui mais on est entre nous, ils me disent tous ça ! Mais quand même vous pouvez bien me raconter quelque chose !!!!!
- Non, à moins que vous soyez habilité, je ne vous dirais rien…
Il a semblé déçu, mais il s’en remettra… Je suis sûr que des étudiants craquent et racontent des trucs interdits, c’est dégueulasse de foutre la pression comme ça ! Mais maintenant je sais pourquoi il voulait que je passe avec lui.
Ça a duré 15 minutes (pour 1h30 d’attente !) et, à la fin, il m’a dit « allez, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous mettre une note dégueulasse ! ».
Du coup, je m’inquiète…
2 commentaires:
Preum's ! (oupas ?)
Deja, génial que tu ré ouvres un blog, j'essaierai d'être moins discrète sur celui ci !
Ensuite, t'en fais pas pour ta note, même si le comportement du type était proprement hallucinant (limite sitcomien XD) je suis sûre que tu vas en avoir une bonne ^^
Jcroise les doigts en tout cas
Perso j'aurais inventé un truc. Un machin incroyable et hallucinant, comme une histoire de cul présidentielle ou un machin bien salace. Cela l'aurait intéressé et aurait égayé son esprit. Accompagné d'une confidence du genre de "Allez, c'est secret défense mais je vous le dis quand même parce que c'est vous... Alors, voilà... Figurez-vous que..." etc. etc.
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