Hier et avant-hier j’ai remplacé au pied levé le prof qui était revenu puis reparti aussi vite que l’éclair. Pendant « la récré » d’hier (ouais ça me plait de dire ça !) j’ai demandé si je devais revenir ce matin pour prendre en charge ses cours, le directeur m’a répondu « venez et puis s’il est là tant pis, mais que les élèves ne restent pas sans prof encore toute une journée ! ».
Ben voyons, je rappelle que je suis payé à l’heure, donc s’il est là ben moi j’ai pas de pépettes !
Je suis rentré chez moi après une matinée éreintante. Ils m’ont bien fait chié les petits cons. Mais je me suis monstrueusement bien vengé. Vous allez voir, un prof ça peut être bien vicieux.
Je n’arrivais pas à faire un cours correct à mes 5ème. Après leur avoir dit « je n’ai jamais vu des enfants aussi abrutis que vous ! » ou encore « mais que vous êtes cons ! » et mon préféré « à vous deux vous avez le QI d’une poule naine morte ! », j’ai pris sur moi de m’en foutre.
J’ai donc fait mon cours, dès que je pouvais plus en placer une, au lieu d’hurler, de prendre les carnets, de distribuer des heures de colle ou des punitions, je me suis assis et si au bout de 2/3 minutes le silence n’était pas revenu, je disais le plus calmement du monde « j’estime que cette partie du cours est faite, on passe à la suite ». Au bout de trois paragraphe sautés, certains élèves se sont inquiétés, mais le bordel a continué !
Et à la fin du cours j’ai pris mon plus beau sourire et j’ai dit « au fait la semaine prochaine vous avez un devoir sur table d’une heure sur les deux leçons qu’on vient de finir ». Je dois être sadique, parce que j’ai pris mon pied à voir leur mine défaites. On pouvait lire dans leurs yeux « oh le con, il a osé ». Donc je m’attends à mettre une volée de bonnes notes comprises entre 0,25 et 4 sur 20, mais je m’en fous, au moins j’espère que ça servira de leçon !
Je rentre chez moi complètement usé donc. Le sentiment du devoir accompli, en me disant que s’il le faut c’était mon dernier cours, et que ce grand moment de sadisme ne serait pas suivi d’effet.
Après avoir avalé mes sushi, je vais faire une sieste (oui le mercredi c’est sushi-sieste, un petit rituel qui me fait du bien !). Quand j’émerge, 3h plus tard (oui ben j’étais fatigué, na !), j’ai un message d’un numéro inconnu. C’est le prof que je remplace.
Il m’a annoncé qu’il ne reprendrait pas cette année…
J’en déduis donc que vu la lettre de recommandation longue comme le bras que le directeur m’a fait, qu’il va vouloir me garder ! Et dans ce cas ça veut dire que je suis en poste jusqu’à la fin de l’année.
Et si je me démerde bien, je pourrais être payé pendant les vacances d’été !
^^
Bon on va où en vacances cet été les enfants ? C’est le contribuable qui paie !!!!!!
^^
Je suis content, pas trop flippé, et soulagé d’avoir quelque chose d’un peu plus stable qu’un contrat à la semaine.
Va falloir que je bosse à fond, je vais me taper les brevets blancs, les réunions parents-profs, les conseils de classe, les voyages scolaires (oui le prof d’histoire, il est toujours dans tous les voyages linguistiques, c’est un poste de planqué !), et le brevet tout court…
J’adoIre !
Appelez-moi Monsieur le Professeur !
Ps : au moment où j’écris cet article, je n’ai pas encore eu la confirmation du rectorat que je suis bel et bien en poste jusqu’en juillet. Il y aura peut-être un démenti, mais j’y crois pas trop !
Ben voyons, je rappelle que je suis payé à l’heure, donc s’il est là ben moi j’ai pas de pépettes !
Je suis rentré chez moi après une matinée éreintante. Ils m’ont bien fait chié les petits cons. Mais je me suis monstrueusement bien vengé. Vous allez voir, un prof ça peut être bien vicieux.
Je n’arrivais pas à faire un cours correct à mes 5ème. Après leur avoir dit « je n’ai jamais vu des enfants aussi abrutis que vous ! » ou encore « mais que vous êtes cons ! » et mon préféré « à vous deux vous avez le QI d’une poule naine morte ! », j’ai pris sur moi de m’en foutre.
J’ai donc fait mon cours, dès que je pouvais plus en placer une, au lieu d’hurler, de prendre les carnets, de distribuer des heures de colle ou des punitions, je me suis assis et si au bout de 2/3 minutes le silence n’était pas revenu, je disais le plus calmement du monde « j’estime que cette partie du cours est faite, on passe à la suite ». Au bout de trois paragraphe sautés, certains élèves se sont inquiétés, mais le bordel a continué !
Et à la fin du cours j’ai pris mon plus beau sourire et j’ai dit « au fait la semaine prochaine vous avez un devoir sur table d’une heure sur les deux leçons qu’on vient de finir ». Je dois être sadique, parce que j’ai pris mon pied à voir leur mine défaites. On pouvait lire dans leurs yeux « oh le con, il a osé ». Donc je m’attends à mettre une volée de bonnes notes comprises entre 0,25 et 4 sur 20, mais je m’en fous, au moins j’espère que ça servira de leçon !
Je rentre chez moi complètement usé donc. Le sentiment du devoir accompli, en me disant que s’il le faut c’était mon dernier cours, et que ce grand moment de sadisme ne serait pas suivi d’effet.
Après avoir avalé mes sushi, je vais faire une sieste (oui le mercredi c’est sushi-sieste, un petit rituel qui me fait du bien !). Quand j’émerge, 3h plus tard (oui ben j’étais fatigué, na !), j’ai un message d’un numéro inconnu. C’est le prof que je remplace.
Il m’a annoncé qu’il ne reprendrait pas cette année…
J’en déduis donc que vu la lettre de recommandation longue comme le bras que le directeur m’a fait, qu’il va vouloir me garder ! Et dans ce cas ça veut dire que je suis en poste jusqu’à la fin de l’année.
Et si je me démerde bien, je pourrais être payé pendant les vacances d’été !
^^
Bon on va où en vacances cet été les enfants ? C’est le contribuable qui paie !!!!!!
^^
Je suis content, pas trop flippé, et soulagé d’avoir quelque chose d’un peu plus stable qu’un contrat à la semaine.
Va falloir que je bosse à fond, je vais me taper les brevets blancs, les réunions parents-profs, les conseils de classe, les voyages scolaires (oui le prof d’histoire, il est toujours dans tous les voyages linguistiques, c’est un poste de planqué !), et le brevet tout court…
J’adoIre !
Appelez-moi Monsieur le Professeur !
Ps : au moment où j’écris cet article, je n’ai pas encore eu la confirmation du rectorat que je suis bel et bien en poste jusqu’en juillet. Il y aura peut-être un démenti, mais j’y crois pas trop !