Suite de mon week-end de fol'ail !
La soirée de samedi fut tout aussi riche en rebondissements divers et variés (même plus). Ça commence donc par un resto délicieux, il est tenu par un ami, et putain que c’est bon ce qu’il fait.
On file en boite. Arrivé à à peine minuit on se dit qu’il est de bonne augure de prendre une bouteille, histoire de pas passer la nuit à courir après un serveur. Et puis à 60 euros, pas besoin de se priver.
On s’installe et on boit. On sort fumé à tour de rôle pour éviter de se faire piquer la vodka (et surtout la place). Comme je suis en minorité sexuelle, les filles y vont ensemble et moi je reste tout seul à la table. Là dans la fumé (pas de cigarette, mais la fumé de la machine, comme on faisait il y a 10 ans, ben là bas ça existe encore !), j’aperçois un mec qui semble me dévisager.
Il fait trop sombre, donc je le fixe pour tenter de voir s’il est mangeable. Le verdict tombe au bout d’une interminable minute : il a deux fois mon âge et le charme d’un alcoolique qui brûle son RMI au PMU du village.
Je retourne donc à mes occupations (vider mon verre), là dans la pénombre, le viel alcoolique semble s’agiter. En fait il m’a refait le sketch du loup de Tex Avery, sauf qu’en plus il a fini par s’allonger sur le dos en levant les jambes et en les gesticulant dans tout les sens. Tout en me faisant son plus beau sourire (édenté).
Là j’ai pas su si je devais rire ou pleurer. Je me suis donc tourné dans l’autre sens et j’ai attendu que les filles reviennent. Quelques instants plus tard, Océane m’informe que le vieil alcoolique manifeste un grand intérêt pour ma personne. Je la remercie en lui expliquant que je suis au courant. Mais ça n’empêche pas mon nouvel ami de venir me taper la discut’.
Il a tout tenté pendant 5 minutes pour me décrocher autre chose qu’une réponse monosyllabique. Je dois quand même reconnaître la performance. Parce qu’il n’y a pas pire que moi qui ne veut pas adresser la parole à un prétendant. Le pauvre quand j’y pense… Bref il est reparti comme il est venu, il tentera trois fois dans la soirée de renouer le contact, sans succès bien sûr !
Vers 2h52 du matin, la musique s’éteint et la lumière se rallume. On pense à un problème technique. Le barman prend le micro « merci d’avoir passé la soirée avec nous, veuillez vous diriger vers la sortie en prenant vos vestiaires, et à demain dès 21h ! ».
WHAT THE FUCK ?
Après avoir demandé audit barman, effectivement le bar où j’ai passé toute ma jeunesse, celui qui fermait à 2h en semaine et à 5h le week-end, dont je sortais respectivement à 3h30 et à 8h au plus tôt pendant plus de 5 ans, ce bar où une fois la porte fermée, avec les habitués, on finissait les bouteilles en faisant des chorés endiablées au milieu du personnel qui picolait en faisant le ménage, ce bar, donc, ferme maintenant à 3h le samedi !
Bon, kékonfé ?
Une fois sur les allées Jean Jaurès, les filles veulent aller à l’Opus, haut lieu de la perdition rugbypède du coin. Elles ne savent pas où c’est, elles me tannent pour que je les y emmène. Je refuse. Ce qu’elles ignorent c’est qu’on est précisément à 100 mètres de l’Opus à ce moment-là, je crois même qu’on voit l’entrée. Mais elles sont trop bourrées pour s’en apercevoir.
Elles insistent, je bouge pas. Elles me cassent les burnes, je craque et lâche : « mais je n’ai pas du tout envie d’aller me faire chier dans une boite pleine d’hétéros cons comme leur pieds ! Je veux m’amuser moi aussi ! ». À ce moment précis 4 mecs dans la force de l’âge sont en train de croiser notre route. Vous le croirez ou pas, mais je me suis fait traité d’hétérophobe, et ils m’ont dit que « c’était pas gentil pour eux, qu’ils étaient gentils et qu’il fallait pas juger les gens sur leur sexualité ! ».
Mondeàl’envers.com bonjour !
Bref je lâche rien et j’obtiens ce que je veux : direction le kléo, la boite où y a tout la planète tafiole du sud-ouest. Ce fut affligeant. Il faisait au bas mot 75°C sur la piste, je n’ai survécu qu’en m’accrochant au ventilateur. On a bu, les filles se sont fait peur quand elles se sont rendu compte que des lesbiennes hors d’âge leur tournaient autour. J’ai croisé un ex à MisterBitch (anthologique, y a des ex à MisterBitch partout !). Et à 6h du matin rebelote « allez hop, dégagez bande de cons ! ».
Le kléo j’en suis jamais sorti avant 8h, et souvent même on partait vers 10/11h… Et là à 6h il faut dégager ?
Toulouse est morte les enfants, morte…
Ça m’a fait mal au cœur. Mal au cœur pour moi et mes vacances à venir, mais surtout mal au cœur pour mes amis, et puis également mal au cœur pour toutes ces soirées qu’on a fait et qu’on ne pourra plus faire…
Et dire qu’on doit ça au nouveau maire PS. C’est un truc à te faire rendre ta carte ça !!!!!!
Suite et fin demain...
La soirée de samedi fut tout aussi riche en rebondissements divers et variés (même plus). Ça commence donc par un resto délicieux, il est tenu par un ami, et putain que c’est bon ce qu’il fait.
On file en boite. Arrivé à à peine minuit on se dit qu’il est de bonne augure de prendre une bouteille, histoire de pas passer la nuit à courir après un serveur. Et puis à 60 euros, pas besoin de se priver.
On s’installe et on boit. On sort fumé à tour de rôle pour éviter de se faire piquer la vodka (et surtout la place). Comme je suis en minorité sexuelle, les filles y vont ensemble et moi je reste tout seul à la table. Là dans la fumé (pas de cigarette, mais la fumé de la machine, comme on faisait il y a 10 ans, ben là bas ça existe encore !), j’aperçois un mec qui semble me dévisager.
Il fait trop sombre, donc je le fixe pour tenter de voir s’il est mangeable. Le verdict tombe au bout d’une interminable minute : il a deux fois mon âge et le charme d’un alcoolique qui brûle son RMI au PMU du village.
Je retourne donc à mes occupations (vider mon verre), là dans la pénombre, le viel alcoolique semble s’agiter. En fait il m’a refait le sketch du loup de Tex Avery, sauf qu’en plus il a fini par s’allonger sur le dos en levant les jambes et en les gesticulant dans tout les sens. Tout en me faisant son plus beau sourire (édenté).
Là j’ai pas su si je devais rire ou pleurer. Je me suis donc tourné dans l’autre sens et j’ai attendu que les filles reviennent. Quelques instants plus tard, Océane m’informe que le vieil alcoolique manifeste un grand intérêt pour ma personne. Je la remercie en lui expliquant que je suis au courant. Mais ça n’empêche pas mon nouvel ami de venir me taper la discut’.
Il a tout tenté pendant 5 minutes pour me décrocher autre chose qu’une réponse monosyllabique. Je dois quand même reconnaître la performance. Parce qu’il n’y a pas pire que moi qui ne veut pas adresser la parole à un prétendant. Le pauvre quand j’y pense… Bref il est reparti comme il est venu, il tentera trois fois dans la soirée de renouer le contact, sans succès bien sûr !
Vers 2h52 du matin, la musique s’éteint et la lumière se rallume. On pense à un problème technique. Le barman prend le micro « merci d’avoir passé la soirée avec nous, veuillez vous diriger vers la sortie en prenant vos vestiaires, et à demain dès 21h ! ».
WHAT THE FUCK ?
Après avoir demandé audit barman, effectivement le bar où j’ai passé toute ma jeunesse, celui qui fermait à 2h en semaine et à 5h le week-end, dont je sortais respectivement à 3h30 et à 8h au plus tôt pendant plus de 5 ans, ce bar où une fois la porte fermée, avec les habitués, on finissait les bouteilles en faisant des chorés endiablées au milieu du personnel qui picolait en faisant le ménage, ce bar, donc, ferme maintenant à 3h le samedi !
Bon, kékonfé ?
Une fois sur les allées Jean Jaurès, les filles veulent aller à l’Opus, haut lieu de la perdition rugbypède du coin. Elles ne savent pas où c’est, elles me tannent pour que je les y emmène. Je refuse. Ce qu’elles ignorent c’est qu’on est précisément à 100 mètres de l’Opus à ce moment-là, je crois même qu’on voit l’entrée. Mais elles sont trop bourrées pour s’en apercevoir.
Elles insistent, je bouge pas. Elles me cassent les burnes, je craque et lâche : « mais je n’ai pas du tout envie d’aller me faire chier dans une boite pleine d’hétéros cons comme leur pieds ! Je veux m’amuser moi aussi ! ». À ce moment précis 4 mecs dans la force de l’âge sont en train de croiser notre route. Vous le croirez ou pas, mais je me suis fait traité d’hétérophobe, et ils m’ont dit que « c’était pas gentil pour eux, qu’ils étaient gentils et qu’il fallait pas juger les gens sur leur sexualité ! ».
Mondeàl’envers.com bonjour !
Ndlr : tout ceci c’est fait dans la bonne humeur la plus totale, il n’y a pas eu pugilat ou d’acte a proprement parlé hétérophobe…
Bref je lâche rien et j’obtiens ce que je veux : direction le kléo, la boite où y a tout la planète tafiole du sud-ouest. Ce fut affligeant. Il faisait au bas mot 75°C sur la piste, je n’ai survécu qu’en m’accrochant au ventilateur. On a bu, les filles se sont fait peur quand elles se sont rendu compte que des lesbiennes hors d’âge leur tournaient autour. J’ai croisé un ex à MisterBitch (anthologique, y a des ex à MisterBitch partout !). Et à 6h du matin rebelote « allez hop, dégagez bande de cons ! ».
Le kléo j’en suis jamais sorti avant 8h, et souvent même on partait vers 10/11h… Et là à 6h il faut dégager ?
Toulouse est morte les enfants, morte…
Ça m’a fait mal au cœur. Mal au cœur pour moi et mes vacances à venir, mais surtout mal au cœur pour mes amis, et puis également mal au cœur pour toutes ces soirées qu’on a fait et qu’on ne pourra plus faire…
Et dire qu’on doit ça au nouveau maire PS. C’est un truc à te faire rendre ta carte ça !!!!!!
Suite et fin demain...
5 commentaires:
Wah, j'avoue, se faire virer du kléo avant 8h30, jamais arrivé... pas de bol. Je pense que le printemps, c'est de la merde.
Mais t'es toulousain toi en plus?
Ça alors... Faudrait que je lise tes blogs avec plus d'attention (ou moins de vodka, au choix).
Effectivement j'en reviens toujours pas...
Par contre y a un truc qui change pas, c'est la Angelo à l'entrée ^^
Ça rassure de voir que certaines choses sont immuables !
Mais c'est normal, chéri, je suis parti... Toulouse va dépérir jusqu'à disparaitre, maintenant! ^^
Né, né, pas toulousain, mais j'y ai pas mal été, pour rejoindre un connard-d'ex-meilleur-ami y ayant passé trois ans sabbatiques.
(Tu lis mon blog ? Tu es... fourbe, c'est inattendu)
De toute façon, je suis sûr que dans deux ans, je me dirai que Paris, c'est plus ce que c'était. On sait tous aujourd'hui, la mort dans l'âme, qu'il faut aller à Berlin, Prague ou Londres pour des vraies vies de nuit.
Je suis allée au Kléo ily a une semaine, deja ils ont réduit l'espace de moitié et on a l'impression de croiser Tokyo Hotel tous les 2 metres... et puis.. mais ou sont passées les tables pour prendre les bouteilles ??? ils servent plus que des conso aux ados boutonneux
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