Comme très souvent dans ma vie, j’ai décidé de grandes choses en pleine descente. Comme à chaque fois, je ne fais rien de ce que j’ai promis.
Qui n’a jamais dit un dimanche après midi, alors que sa tête semble trop petite pour contenir tout l’alcool qui se diffuse encore entre ses neurones mortes « plus jamais je bois, plus jamais ! » ?
Ça fait tellement longtemps, que je suis incapable de dire depuis quand exactement, mais je me couche tous les soirs en ayant envie de me suicider. C’est pas sain comme comportement. Pourquoi j’ai de telles envies ? Parce que je suis en descente perpétuelle…
Oui, la drogue, c’est sympa, sauf quand ça s’arrête. J’en suis arrivé à un tel point de consommation, que 30 minutes après la dernière prise, je commence à descendre. Et je descends, descends, jusqu’à ce que je recommence à en prendre.
La bonne vieille définition de toxico s’impose donc, et ce sans aucune fierté.
Alors depuis des mois, j’ai toujours sur moi de quoi me droguer. Je n’en prends pas en permanence, non, il y a des fois où il faut que je sois clair (ne serait-ce que pour bosser un peu quand même). Mais dans mon sac, j’ai toujours un fond de pochon. Ça me rassure. Je me dis que dès que j’aurai fini de faire semblant d’être intégré socialement, je pourrai me faire une trace tout en commandant de quoi passer la soirée à mon dealer préféré.
Quand je pense à lui, j’ai dû lui payer une résidence secondaire avec mes conneries !
Quel con…
Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir ? Mais moi, je n’ai plus de plaisir depuis longtemps. J’ai besoin, j’aimerais tellement avoir envie…
Enfin, bref, je me perds en circonvolutions mentales et ça ne mènent à rien.
Donc voilà, ma dernière prise date de vendredi, aux alentours de 8h30 du matin. Depuis je ne suis pas retourné en soirée. Vendredi, je ne me suis pas forcé, non j’étais trop mal pour envisager de voir des gens. Samedi, je n’ai pas eu envie de sortir, là c’était plus parce que je savais que j’allais encore faire n’imp’ et que je n’en avais pas envie.
Dimanche, j’ai passé la journée à comater devant la télé, à regarder des conneries, à bouquiner, bref je n’ai rien fait. Pas parce que je n’étais pas capable de faire autre chose, mais juste parce que ça me faisait du bien de rester à cocooner !
Lundi, j’ai profité de ma première journée où je me sentais bien depuis des lustres. Ça faisait tellement longtemps que j’avais pas eu d’angoisses irraisonnées, d’envies suicidaires, ou autres besoins toxicologiques, que sur le moment je me suis dit que ça devait être une remontée de produit.
Mardi, j’ai pu bosser, chez moi, sur mes cours, préparation d’examens pour mes ados, correction de copies. Bref, le truc normal pour un prof quoi !
Ce soir, je vais me coucher avec un sentiment de devoir accompli que je n’ai pas ressenti depuis bien longtemps. Je me souvenais plus à quel point j’aimais vraiment bosser en fin de compte. Bon, il va falloir encore se battre pendant un moment pour lutter contre tous mes démons.
Mais, aujourd’hui j’ai fait un grand pas. J’ai sorti de mon portefeuille le sachet de drogue et ma paille. Je l’ai rangé dans un coin de mon appartement. Et ce sans dédain, sans angoisse. Je l’ai juste rangé en me disant « je n’ai pas besoin de toi en ce moment ! ».
J’espère juste que je serais capable sous peu de dire « je n’ai plus besoin de toi », et finalement jeter tout ça…
J’avance petit à petit. Mais je me dis que c’est déjà 2 jours de gagné, 2 jours où je me suis senti bien, 2 jours qui m’ont rappelé que je peux me sentir bien et que finalement c’est comme ça que je m’aime…
Qui n’a jamais dit un dimanche après midi, alors que sa tête semble trop petite pour contenir tout l’alcool qui se diffuse encore entre ses neurones mortes « plus jamais je bois, plus jamais ! » ?
Ça fait tellement longtemps, que je suis incapable de dire depuis quand exactement, mais je me couche tous les soirs en ayant envie de me suicider. C’est pas sain comme comportement. Pourquoi j’ai de telles envies ? Parce que je suis en descente perpétuelle…
Oui, la drogue, c’est sympa, sauf quand ça s’arrête. J’en suis arrivé à un tel point de consommation, que 30 minutes après la dernière prise, je commence à descendre. Et je descends, descends, jusqu’à ce que je recommence à en prendre.
La bonne vieille définition de toxico s’impose donc, et ce sans aucune fierté.
Alors depuis des mois, j’ai toujours sur moi de quoi me droguer. Je n’en prends pas en permanence, non, il y a des fois où il faut que je sois clair (ne serait-ce que pour bosser un peu quand même). Mais dans mon sac, j’ai toujours un fond de pochon. Ça me rassure. Je me dis que dès que j’aurai fini de faire semblant d’être intégré socialement, je pourrai me faire une trace tout en commandant de quoi passer la soirée à mon dealer préféré.
Quand je pense à lui, j’ai dû lui payer une résidence secondaire avec mes conneries !
Quel con…
Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir ? Mais moi, je n’ai plus de plaisir depuis longtemps. J’ai besoin, j’aimerais tellement avoir envie…
Enfin, bref, je me perds en circonvolutions mentales et ça ne mènent à rien.
Donc voilà, ma dernière prise date de vendredi, aux alentours de 8h30 du matin. Depuis je ne suis pas retourné en soirée. Vendredi, je ne me suis pas forcé, non j’étais trop mal pour envisager de voir des gens. Samedi, je n’ai pas eu envie de sortir, là c’était plus parce que je savais que j’allais encore faire n’imp’ et que je n’en avais pas envie.
Dimanche, j’ai passé la journée à comater devant la télé, à regarder des conneries, à bouquiner, bref je n’ai rien fait. Pas parce que je n’étais pas capable de faire autre chose, mais juste parce que ça me faisait du bien de rester à cocooner !
Lundi, j’ai profité de ma première journée où je me sentais bien depuis des lustres. Ça faisait tellement longtemps que j’avais pas eu d’angoisses irraisonnées, d’envies suicidaires, ou autres besoins toxicologiques, que sur le moment je me suis dit que ça devait être une remontée de produit.
Mardi, j’ai pu bosser, chez moi, sur mes cours, préparation d’examens pour mes ados, correction de copies. Bref, le truc normal pour un prof quoi !
Ce soir, je vais me coucher avec un sentiment de devoir accompli que je n’ai pas ressenti depuis bien longtemps. Je me souvenais plus à quel point j’aimais vraiment bosser en fin de compte. Bon, il va falloir encore se battre pendant un moment pour lutter contre tous mes démons.
Mais, aujourd’hui j’ai fait un grand pas. J’ai sorti de mon portefeuille le sachet de drogue et ma paille. Je l’ai rangé dans un coin de mon appartement. Et ce sans dédain, sans angoisse. Je l’ai juste rangé en me disant « je n’ai pas besoin de toi en ce moment ! ».
J’espère juste que je serais capable sous peu de dire « je n’ai plus besoin de toi », et finalement jeter tout ça…
J’avance petit à petit. Mais je me dis que c’est déjà 2 jours de gagné, 2 jours où je me suis senti bien, 2 jours qui m’ont rappelé que je peux me sentir bien et que finalement c’est comme ça que je m’aime…
11 commentaires:
C'est coooooooool !
Encore ! :-)
Suis fière de toi. Et contente pour toi aussi.
Des bisous et tient bon.
Courage
Mister Bitch y est arrivé, alors toi aussi :)
La réponse est en toi et pas ailleurs. Alors les conseils des autres...... En as-tu vraiment besoin ?
C'est en se perdant qu'on se trouve. Le plus difficile est de bien de rendre compte que l'on est perdu et qu'il est temps de rebrousser chemin.
Je vais te dire un secret : c'est comme ça que je t'aime aussi. Prends soin de toi.
Bon...je pensais plus jamais laisser un comm sur ce blog vu que tu as tendance à m'insupporter mais là j'y crois presque alors je me lance : bon déjà disons les choses : c'est bien...maintenant seul ça me semble un peu gros quand même...comme l'ont dit pleins d'autres, pourquoi ne pas te faire aider? Tu réinvestis ton budget drogue dans un psy ou un toxicologue voir les 2...
Sinon cette idée fin de la drogue/redécouverte des petits plaisirs me fait penser au livre Bright lights big city (journal d'un oiseau de nuit) que je viens de finir...mais bon j'ai peur que tu le trouves trop soft par rapport à toi! ^^
Faut fêter ça^^
Ca fait longtemps que je n'ai pas laissé de message sur ton blog, que je lis règulièrement pourtant. Je fais une exception aujourd'hui. Au risque de te lasser, je dirais "bravo"
je m'avance peu etre un peu, mais la porte de la maison t es et te sera toujours ouverte
Continue sur cette voie, bravo bravo mon petit Gaugau !
Bisous
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