lundi 7 juillet 2008

Alcool


Alcool
Deux fois plus de bonheur et deux fois plus d’amis
Deux fois plus de taxis, boire tout seul ça change la vie
Alcool
Le monde me donne la gueule de bois et l’alcool arrange ça !
Alcool
Sans toi pas de Gainsbourg, sans toi pas de Rimbaud
Sans toi on serait contraint de se bourrer à l’eau !
Alcool
Le monde me donne la gueule de bois et l’alcool arrange ça !
Alcool
C’est mon seul grand amour, les autres se sont tirés
Et Christophe et Jean-Louis et Patrick et Jean-Guy et Bernard
Alcool
C’est pas l’alcool qu’il faut mettre à l’index
C’est la tristesse
Alcool
Faut pas trop trop boire mais quand même un p’tit peu
Nikita elle boit pas, c’est normal c’est un chat
Le monde me donne la gueule de bois et l’alcool arrange ça !


Filles perdues cheveux gras, Marina Foïs

La vidéo ici :





C’est avec les paroles de cette magnifique chanson que je veux introduire mon article relatant mes exploits du week-end !

Mon petit frère est venu passé le week-end aux Solidays, il a réservé ses places des mois à l’avance, mais comme il est très organisé, il a voulu réservé une place de camping le lundi pour le vendredi. Et devinez la suite ? Gagné, le camping était plein !

Voilà comment se retrouver à aller dormir chez 7h48 tout le week-end pour laisser son appart à son frère et deux de ses potes ! Je suis trop bon (et 7h48 aussi au passage, merci chérie !). Le vendredi il ne se passe rien de notable, si ce n’est que je loupe une soirée formidable d’après grenouille et que flamèche décroche son bac en passant à un demi poil de cul de la mention.

(félicitations petite fille !)

Le samedi, j’ai prévu de faire la chouille, il ne manquait plus qu’une excuse : le bac de Flamèche sera donc tout à fait approprié. En fait j’avais prévu de faire n’importe quoi parce que, tenez vous bien, Connard d’ex (si si si si, le seul l’unique) devait être de la partie pour se cuiter avec nous. Inutile de dire que j’avais prévu qu’il finisse mort raide cuit dans son vomi quelque part dans un caniveau parisien pour mon plus grand bonheur.

Si j’emploie le conditionnel, c’est bien évidemment parce qu’il s’est décommandé à la dernière minute. Un problème de santé secondaire (genre fièvre, vomi et tout ça, enfin rien de bien grave quoi !). Qu’à cela ne tienne, on fera la fête quand même.

On se retrouve à 5 chez moi, oui en juillet-août j’ai plus d’amis, ils préfèrent partir en vacances, allez comprendre… Donc 7h48, Grenouille, Le Psy, un copain au psy et la star de la soirée : une Flamèche surexcitée !

A 1h du matin, on a déjà quatre cadavres : deux bouteilles de champ, une de vodka, et une Flamèche imbibée…

On décide d’aller en boite sans elle (c’est dingue ces jeunes qui ne tiennent plus l’alcool !). Et là la soirée devient très très intéressante. On se retrouve donc dans un club dont je tairai le nom, vous allez comprendre. Une fois sur place on se met en quête d’une table, oui on se fait vieux, on va pas boire au comptoir avec les pauvres non ?

J’attrape un serveur, je lui explique qu’on a une bouteille, et qu’on veut être installé, il me fait poireauté un bon quart d’heure et revient me voir pour me dire que toutes les tables sont prises. Je lui fait mon plus beau sourire et lui demande :

- Pourquoi les trois tables juste en face de moi avec des gens sans bouteilles ne peuvent pas être considérées comme libres ?
- Ben je vais pas virer les gens comme ça, ça ne se fait pas !
- Si ça se fait, j’ai une bouteille, on veut en prendre une autre, je veux une table et pas dans deux heures !
- …
- Non mais vraiment, ça devient urgent là…
- Je m’en occupe !


En fait je lui ai fait mon regard le plus noir que j’avais en stock, je sais même pas pourquoi il a pas appelé la sécurité pour nous faire virer. Le fait est que 5 minutes après il a fait sortir un groupe de gens et on a eu notre table pas trop mal placée !

Non mais…

La soirée se déroule comme elle peut. Un mec vient me voir et me dit « tu es complètement le genre de mec qui plait à mon pote, il faut que je te le présente ! ». Soit, je suis là pour m’amuser autrement qu’en picolant après tout !

Je me retrouve en face d’un mec tout sourire qui me toise et me dit qu’il me trouve très séduisant. On papote un peu, je suis incapable de vous dire comment on en est arrivé là, mais on s’est embrassé.

Je pars fumer, quelques minutes plus tard je le recroise alors qu’il me cherchait apparemment, il vient de prendre une bouteille qu’il a fait servir à ma table, je lui demande ce qui me vaut l’honneur, j’aurais droit à la réponse qui tue « je suis le patron, amuse toi bien ! »

Le reste de la soirée deviendra de plus en plus floue, j’ai fait des bisous au gentil patron donc, j’ai bu et re-bu plus que de raison. J’ai papoté avec un ami d’ami qui nous avait rejoint je-ne-sais-pas-trop-pourquoi, et tout ça se fera foutre dehors à la fermeture.

En fait non, ils ont gentiment attendu qu’on termine, j’ai adoré le videur qui demandait à tout le monde partir qui une fois devant ma table dira « pardon, pas vous, prenez votre temps ».

J’adore me sentir important (m’en faut peu me direz-vous)

7h48 et moi-même nous dirigeons vers son domicile, quand l’ami d’ami nous demande s’il peut dormir avec nous. En gros il est provincial, et donc hébergé pour le week-end et donc potentiellement un peu perdu (parce que très saoul lui aussi !). On accepte.

Une fois chez 7h48, l’ami d’ami refuse de dormir dans un lit tout seul, il veut dormir avec moi. Là je commence à le trouver louche le garçon, je lui pose donc la question que tout le monde se pose à cette heure du jour avec ce taux d’alcool dans le sang « mais t’es pas hétéro toi ? »

Je n’aurais pas de réponse de suite, il va me déblatérer tout plein de chose que j’ai oublié maintenant. Le seul souvenir que j’ai c’est qu’il refusait que je m’endorme, il parlait, parlait, parlait. J’ai donc fait ce que n’importe qui aurait fait pour avoir la paix : je l’ai embrassé !

Au lieu de me prendre une baffe, je me suis fait violer… J’ai donc la réponse à la question, il est hétéro jusqu’à preuve du contraire ! Mais le pire c’est que j’ai rien dit moi, rien fait qui suggère que je puisse y être pour quelque chose dans la perversion de ce garçon ! J’vous jure hein, j’ai pas fait exprès…

Le dimanche sera un jour inutile où je serai malade de ma cuite. Mon frère part le soir même pour rentrer, je me retrouve chez moi tout seul pour quelques minutes, avant d’être rejoint pour la nuit par l’hétéro flexible de la veille !

Voilà donc la morale de cette histoire : l’alcool ça donne mal au ventre (à moins que ça ne soit le mac do !)… Non c’est nul comme morale ça, je vais trouver mieux, ah oui : amis hétéro ne dormez pas avec moi quand je suis bourré ! Non c’est nul aussi, pfff, mieux : plus je bois, plus je suis désirable !

Ah !

M’enfin aujourd’hui je fais un peu peur quand même…

8 commentaires:

Raphy* a dit…

Contente que tu ai bien reçu mon cadeau venu de la province :p

Anonyme a dit…

Et bé dis donc je vois que tes soirées bien chargées !
ravi d'avoir découvert ton blog

Anonyme a dit…

Hétéro, héréro... il faut le dire vite ! ;-)

Anonyme a dit…

Tu es desirable tout el temps ;)

Mister Bitch a dit…

lol et ton entretien ? bisou

Anonyme a dit…

Inspecteur Gauthier mène l'enquête ... Je salue ses méthodes !

anyia a dit…

toi tu as vraiment besoin des autres (et de l'alcool) pour pouvoir te trouver de l'intérêt... Ai-je tort?

Anonyme a dit…

Moi c'est pas accro à l'alcool que je suis, mais à ce blog. Si tu parles comme tu écris, je pourrais tomber amoureux de toi! Ah la la, qu'est ce qu'on rigole! (et qu'est ce qu'on picole!)