Samedi soir, je passe la nuit devant la tv. C’est triste à en mourir, mais vital ! J’adore sortir, rencontrer des gens, voir mes amis, boire et plus si aff, mais voilà, j’ai abusé et là je suis coincé.
Comment ? Ben tout c’est simplement que je ne me souviens plus quand je me suis vraiment amusé la dernière fois…
Tout ce que je suis capable de faire c’est boire et me droguer à outrance jusqu’à plus soif, jusqu’à me boucher les narines, jusqu’à en devenir parano à la limite de l’overdose. Bref, la défonce ça marche, mais ça me fout juste en l’air sans que je puisse en tirer une quelconque jouissance.
Je ne m’amuse plus, j’oublie, je me défonce, je ne m’éclate plus…
J’oublie les soirées, les gens que je croise. Je raconte n’importe quoi à n’importe qui. Je m’emporte, je suis tour à tour triste et euphorique. Je suis juste déconnecté de tout sans être capable de rien apprécier.
Je ne m’aime pas beaucoup en ce moment. Ce n’est pas une grande nouvelle. J’ai tellement abusé de toutes ces substances « sociabilisantes » que je suis incapable de sociabiliser sans. Comprenez que pour être « moi-même », pour retrouver mon caractère « normal », je suis obligé d’être défoncé.
Finalement, je suis en perpétuelle descente. Descente de plus en plus difficile à gérer. De plus en plus longue. Et le seul moyen que j’ai d’en sortir, c’est de recommencer. Depuis quand je ne suis plus moi-même ? Je ne sais pas trop. Je dirais que je n’ai pas vraiment sorti la tête de l’eau depuis le début de l’année.
Mais en fait ça date de plus longtemps. Je me suis mis à glisser sur cette pente dangereuse mi 2006, j’ai perdu pied début 2008, j’ai totalement déconnecté début 2009, serais-je mort avant 2010 ?
J’en suis de plus en plus convaincu…
Une copine m’a dit cette semaine « mais tu sais que des gens meurent en vivant comme nous ! ».
Oui, je suis mortel, ça serait bien de m’en rappeler…
Tout ce que je fais ne peut pas être sans conséquence pour ma santé, mais ce discours n’a aucun impact sur mon subconscient (ni sur ma conscience d’ailleurs). J’ai été anorexique, je m’en suis sorti parce que j’ai eu honte du regard que mes parents avaient eu le jour où ils sont venu me chercher au fond de mon lit alors que j’étais en train de mourir d’une grippe intestinale (quand on pèse moins de 60 kg pour 1m94, ça peut rendre très malade une petite grippe intestinale). Je me suis sorti de ma dépendance aux médicaments parce que j’ai eu honte le jour où mon petit frère m’a trouvé à moitié inconscient au milieu de mon salon alors que je tentais d’aller aux toilettes.
Alors il faut que j’ai honte de mon addiction actuelle pour franchir le pas vers la « guérison » ? Oui sûrement… Mais jusque-là j’en ai fait suffisamment pour avoir honte une vie ou deux, et pourtant rien n’a marché encore.
Aujourd’hui je devrais me focaliser sur ce problème. C’est le déclencheur qui me permettra de rebondir professionnellement, et c’est ça qui me fera sortir de ma catatonie. Le professionnel ça a toujours été le plus important pour moi. Pour certains c’est l’amour, la famille, le fric, moi c’est le boulot, c’est la seule chose qui me fait réellement bander !
Tu me donne le choix entre être ministre ou gagner à Euromillion, je prends le poste de ministre !
Bizarre non ?
Mais j’ai un autre problème qui m’empêche de vivre depuis 6 mois maintenant et que personne ne comprend et ne semble prendre au sérieux au final. Ce qui me rend d’autant plus fragile finalement… C’est mon voisin !
Depuis le début de l’année, je ne me sens pas bien chez moi. Et me sentir bien chez moi c’est une des choses les plus importantes pour moi. Tout le monde ici semble savoir ce qu’il se passe dans mon appartement. C’est forcément ma faute, je fais forcément toujours du bruit, je mérite ce qui m’arrive même !
Alors je ne me défends plus, non c’est épuisant. Ce discours à la con m’est servi par tout le monde, donc je m’incline. Oui c’est ma faute. Je mérite d’avoir un voisin qui vient sonner chez moi parce que j’ose me lever la nuit pour pisser. Je mérite d’avoir des mots collés sur ma porte dénonçant mon manque de civisme parce que j’ose avoir une relation sexuelle en dehors des heures de bureaux. C’est normal que mon voisin me menace physiquement parce que mon « mode de vie » le dérange. Et enfin, c’est d’autant plus logique que la police accorde du crédit uniquement à ce qu’il dit.
Après tout, je ne suis qu’un jeune con !
Un jeune con qui a porté plainte pour violence et à qui on refuse de porter secours quand il est menacé parce que « les forces de l’ordre ont autres choses à faire monsieur ! ». Moi quand j’appelle parce qu’il vocifère des insultes à travers ma porte pendant 8h d’affilées ils ont autre chose à faire, par contre quand il appelle parce que j’ai « claqué la porte de façon ostentatoire en rentrant de boite un dimanche matin », là j’ai 4 flics qui sonnent dans les 10 minutes en me faisant les gros yeux !
Si seulement j’étais aussi irrévérencieux qu’on veut bien le dire et le faire croire. Si j’étais aussi grande gueule et snob qu’on le raconte. Si j’étais ce que l’on m’accuse d’être (et qui par ailleurs justifie tout ce qui m’arrive). Ça ferait très longtemps que ce connard serait calmé par voie légale ou pas !
Mais non, depuis 6 mois, je me fais de plus en plus petit. Jusqu’à refuser de rester chez moi. Alors je sors, je sors et je sors. Au moins quand je suis en boite, je ne fais pas de bruit chez moi. Je ne risque pas de me faire taper sur le pas de ma porte par un psychopathe que j’ose réveiller en osant rentrer de boite à 7h du matin !
Et au fond de moi, je sais bien que si je trouve un boulot à temps plein, qui me plait, ça ne fera que rallonger la peine. Il me faudra au moins 6 mois pour économiser de quoi déménager. Et si je passe 6 mois de plus ici, je vais devenir complètement fou…
Je suis un petit garçon apeuré qui appelle sa maman quand il fait une crise d’angoisse parce que son voisin vient de sonner chez lui à 7h du matin « juste pour vous réveiller comme vous le faites depuis deux ans toutes les nuits ! ».
Il n’y a qu’une solution : lundi je vais chercher une ordonnance et je me re-fous sous calmants.
Ça fait 2 ans que je m’empêche de replonger, là je ne peux plus y échapper !
Comment ? Ben tout c’est simplement que je ne me souviens plus quand je me suis vraiment amusé la dernière fois…
Tout ce que je suis capable de faire c’est boire et me droguer à outrance jusqu’à plus soif, jusqu’à me boucher les narines, jusqu’à en devenir parano à la limite de l’overdose. Bref, la défonce ça marche, mais ça me fout juste en l’air sans que je puisse en tirer une quelconque jouissance.
Je ne m’amuse plus, j’oublie, je me défonce, je ne m’éclate plus…
J’oublie les soirées, les gens que je croise. Je raconte n’importe quoi à n’importe qui. Je m’emporte, je suis tour à tour triste et euphorique. Je suis juste déconnecté de tout sans être capable de rien apprécier.
Je ne m’aime pas beaucoup en ce moment. Ce n’est pas une grande nouvelle. J’ai tellement abusé de toutes ces substances « sociabilisantes » que je suis incapable de sociabiliser sans. Comprenez que pour être « moi-même », pour retrouver mon caractère « normal », je suis obligé d’être défoncé.
Finalement, je suis en perpétuelle descente. Descente de plus en plus difficile à gérer. De plus en plus longue. Et le seul moyen que j’ai d’en sortir, c’est de recommencer. Depuis quand je ne suis plus moi-même ? Je ne sais pas trop. Je dirais que je n’ai pas vraiment sorti la tête de l’eau depuis le début de l’année.
Mais en fait ça date de plus longtemps. Je me suis mis à glisser sur cette pente dangereuse mi 2006, j’ai perdu pied début 2008, j’ai totalement déconnecté début 2009, serais-je mort avant 2010 ?
J’en suis de plus en plus convaincu…
Une copine m’a dit cette semaine « mais tu sais que des gens meurent en vivant comme nous ! ».
Oui, je suis mortel, ça serait bien de m’en rappeler…
Tout ce que je fais ne peut pas être sans conséquence pour ma santé, mais ce discours n’a aucun impact sur mon subconscient (ni sur ma conscience d’ailleurs). J’ai été anorexique, je m’en suis sorti parce que j’ai eu honte du regard que mes parents avaient eu le jour où ils sont venu me chercher au fond de mon lit alors que j’étais en train de mourir d’une grippe intestinale (quand on pèse moins de 60 kg pour 1m94, ça peut rendre très malade une petite grippe intestinale). Je me suis sorti de ma dépendance aux médicaments parce que j’ai eu honte le jour où mon petit frère m’a trouvé à moitié inconscient au milieu de mon salon alors que je tentais d’aller aux toilettes.
Alors il faut que j’ai honte de mon addiction actuelle pour franchir le pas vers la « guérison » ? Oui sûrement… Mais jusque-là j’en ai fait suffisamment pour avoir honte une vie ou deux, et pourtant rien n’a marché encore.
Aujourd’hui je devrais me focaliser sur ce problème. C’est le déclencheur qui me permettra de rebondir professionnellement, et c’est ça qui me fera sortir de ma catatonie. Le professionnel ça a toujours été le plus important pour moi. Pour certains c’est l’amour, la famille, le fric, moi c’est le boulot, c’est la seule chose qui me fait réellement bander !
Tu me donne le choix entre être ministre ou gagner à Euromillion, je prends le poste de ministre !
Bizarre non ?
Mais j’ai un autre problème qui m’empêche de vivre depuis 6 mois maintenant et que personne ne comprend et ne semble prendre au sérieux au final. Ce qui me rend d’autant plus fragile finalement… C’est mon voisin !
Depuis le début de l’année, je ne me sens pas bien chez moi. Et me sentir bien chez moi c’est une des choses les plus importantes pour moi. Tout le monde ici semble savoir ce qu’il se passe dans mon appartement. C’est forcément ma faute, je fais forcément toujours du bruit, je mérite ce qui m’arrive même !
Alors je ne me défends plus, non c’est épuisant. Ce discours à la con m’est servi par tout le monde, donc je m’incline. Oui c’est ma faute. Je mérite d’avoir un voisin qui vient sonner chez moi parce que j’ose me lever la nuit pour pisser. Je mérite d’avoir des mots collés sur ma porte dénonçant mon manque de civisme parce que j’ose avoir une relation sexuelle en dehors des heures de bureaux. C’est normal que mon voisin me menace physiquement parce que mon « mode de vie » le dérange. Et enfin, c’est d’autant plus logique que la police accorde du crédit uniquement à ce qu’il dit.
Après tout, je ne suis qu’un jeune con !
Un jeune con qui a porté plainte pour violence et à qui on refuse de porter secours quand il est menacé parce que « les forces de l’ordre ont autres choses à faire monsieur ! ». Moi quand j’appelle parce qu’il vocifère des insultes à travers ma porte pendant 8h d’affilées ils ont autre chose à faire, par contre quand il appelle parce que j’ai « claqué la porte de façon ostentatoire en rentrant de boite un dimanche matin », là j’ai 4 flics qui sonnent dans les 10 minutes en me faisant les gros yeux !
Si seulement j’étais aussi irrévérencieux qu’on veut bien le dire et le faire croire. Si j’étais aussi grande gueule et snob qu’on le raconte. Si j’étais ce que l’on m’accuse d’être (et qui par ailleurs justifie tout ce qui m’arrive). Ça ferait très longtemps que ce connard serait calmé par voie légale ou pas !
Mais non, depuis 6 mois, je me fais de plus en plus petit. Jusqu’à refuser de rester chez moi. Alors je sors, je sors et je sors. Au moins quand je suis en boite, je ne fais pas de bruit chez moi. Je ne risque pas de me faire taper sur le pas de ma porte par un psychopathe que j’ose réveiller en osant rentrer de boite à 7h du matin !
Et au fond de moi, je sais bien que si je trouve un boulot à temps plein, qui me plait, ça ne fera que rallonger la peine. Il me faudra au moins 6 mois pour économiser de quoi déménager. Et si je passe 6 mois de plus ici, je vais devenir complètement fou…
Je suis un petit garçon apeuré qui appelle sa maman quand il fait une crise d’angoisse parce que son voisin vient de sonner chez lui à 7h du matin « juste pour vous réveiller comme vous le faites depuis deux ans toutes les nuits ! ».
Il n’y a qu’une solution : lundi je vais chercher une ordonnance et je me re-fous sous calmants.
Ça fait 2 ans que je m’empêche de replonger, là je ne peux plus y échapper !
13 commentaires:
Si seulement j'étais plus près de toi, là, je débarquerais chez toi et puis je te ferai un câlin, parce que tu as l'air d'en avoir besoin !!
Je comprends ce que tu dis sur le fait d'avoir besoin d'être bien chez soi, c'est essentiel je trouve. Mais tant que tu ne pourras pas déménager, effectivement c'est un peu l'impasse...
Mais par pitié plutôt que de recommencer les calmants, envisage une véritable thérapie substitutive et de sevrage, pense à aller voir un toxicologue... enfin penses-y, quoi, il faut que ça fasse du chemin je sais, alors penses-y.
Je me m'inquiète pour toi, mon petit Gaugau.
Bisous.
Si je peux me permettre : laisse tomber les anxiolytiques, ou alors 10-15 jours MAXI.
Fais toi prescrire un antidépresseur un peu sédatif genre Deroxat, pour calmer les angoisses et réussir à dormir. C'est une bien meilleure solution à long terme, c'est efficace et ça déglingue pas les neurones.
Courage
Après tout, je ne suis qu’un jeune con !
Tu verras, cela passe vite... :)
En attendant, suit l'avis des pros !
Les médocs ne sont pas une solution, et tu le sais très bien. Tu choisi encore la facilité pour affronter la réalité. Tu as oublié les petits plaisirs de la vie, ce sont ces derniers qui te rendront ton bonheur. Soirée dvd-pizza entre potes, pique-niquer dans un parc, se ballader, se lever tôt pour aller faire le marché, prendre un putain de p'tit déj le dimanche matin, faire du sport, faire des projets de voyage avec ses amis... ce sont des petites choses simples comme ça qui me donnent la joie de vivre. Loin de ton univers malsain et superficiel, fais le tour de ce que tu apprécies faire et profite de la vie ! Je t'embrasse, j'ai confiance en toi.
Comprendra qui voudra, mais arrête l'objet de focalisation sur le voisin. TU le fais chier, il te fait chier. C'est con, c'est de l'escalade et ça pourrit le quotodien. Mais ton pb n'est pas là et probablement que cela tu le sais déjà. Va consulter. En Toxicologie, il y a de très très bons services. Et pas bourrés de cons, avec des principes et des certitudes. Non, des professionnels qui savent écouter et agir et organiser le retour à la vie. Fais le choix de la vie, tu en as besoin et c'est pas la pire des difficultés. Et ce n'est pas être péremptoire que de le dire.
Y
.
PS : et surtout ne pas faire la victime même si tu as peur. Ce n'est pas là le moyen de se sortir la tête de l'eau. mais tu peux y arriver, simplement y arriver. C'est pas mal l'idée d'essayer tu sais
y
Les médocs ne résoudront aucun problème actuel et il y a fort à parier qu'ils vont en ajouter un supplémentaire... grosse connerie en vue !
Serait-il l'heure de faire un bilan et de tirer un trait net et sans bavure sur les points noirs qui restent moteurs dans ta descente ?
De toute façon, je crois qu'il te faut quelqu'un pour t'aider. Une personne pas loin qui te motive et, si besoin, qui t'enlève la bouteille de vodka de la bouche quand tu ne te rends pas compte que tu vas boire pour boire.
Vraiment bon courage !
Et moi, même si j'ai un copain, je descend doucement à 53 balais en picolant du Ricard. Je n'ai aucune confiance à mon médecin traitant. Elle m'envoie me désintoxiquer, mais ne comprend pas mon mal être.
Mon boulot, que j'adorais, me fait chier. C'est dur la vie. Mais j'essaie de faire avec. Y a t'il un docteur sympa?
Nous sommes loin, mais nous pensons a toi souvent.
Les medocs c'est pas une solution, tout le monde le dit, donc ca perd de son effet de replique.
Pour le voisin, il y a une solution legale : mediateur de justice, ET courrier au prefet avec menace de tribunal administratif. La police ne doit pas faire de choix dans les gens a aider. Ca glissera tout seul, surtout si tu as une attestation medicale de ton etat de sante mentale du moment.
Le harcelement moral, ca existe. Tiens, je me demande combien ca coute un huissier ? Maniere de faire constater les choses... il doit y en avoir un pas loin de chez toi, et quand le barjo se met a decompenser, ben ce serait pas mal de faire appel a lui pour faire constater. Ce ne sera plus ta parole contre la sienne, mais un assermente contre un particulier.
Tiens, j'me demande si je vais pas ecrire a la prefecture moi histoire d'exprimer mon desarroi face au peu d'interet accorde a mon temoignage dans l'agression d;un ami que j'aime beaucoup.
Difficile période que tu traverses en ce moment mais je suis absolument d'accord avec anonyme n°1 (3° commentaire) il faut profiter des choses simple de la vie mais bon voila c'est tellement facile a dire quand on est dans ta situation ...
Comme les autres commentaires l'on si bien dit je pense que tu devrais t'entourer de professionnel qui puissent écouter tes problèmes et peuvent peut etre trouver une solution ... En tout cas tes articles respirent l'envie de t'en sortir c'est juste que tu ne sais pas par ou commencer ...
Accroche toi et tu es le premier a savoir que prendre des médocs ne feront qu'empirer la situation
Courage.
Courage.
Courage.
Ecoute ce n'est pas le nombre de bons toxicologues qui manque. Moi j'en connais une vraiment très bien, très forte et... conventionnée dans sa consultation libérale. Ce qui t'évite les attentes à l'hosto pendant des plombes. Ce qui pour Panam est vraiment remarquable. C'est une jeune toubib d'une quarantaine d'années, absolument pas mère la morale et encore moins homophobe ! Bref, une véritable professionnelle qui sait ce qu'elle fait et qui sait surtout accompagner.
Je n'oblige en rien, tu es grand et tu fais bien comme tu le veux. Mais si tu peux le faire en ce moment, je te conseille d'aller la voir. Envoie-moi un courriel, je te ferai passer ses coord. en retour.
Y
ps : coucool@laposte.net
Quand tu parles de reprendre des Lexo, je pense que c'est plutôt histoire de choisir la moins pire, ou du moins la moins dangeureuse socialement et psychiquement parlant, et je te comprends: quand j'ai arrêté la C j'ai comprensé mon déficit sérotoninergique et dopaminergique par un antidép' (Deroxat) et un benzo...
Je trouve que tu es arrivé à un stade très intéressant pour remonter du fond de la piscine: en avoir marre d'en avoir marre, et tu n'es bien "ni avec, ni sans"...Tu as là quelque chose de fort pour arrêter tous ces produits, ainsi que le mal-être qui en découle ;-))
en tout cas si jamais tu l'as oublié, la dernière fois que l'on s'est croisés, je t'ai dit que je préférai nettement ta nouvelle coupe ! tu es beaucoup plus beau !
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