Les cachets commencent vraiment à faire effet. Je vous passe le côté génial des effets secondaires ? Non, je ne vous épargne rien, donc : j’en ai fini avec la diarrhée et les insomnies, maintenant c’est les douleurs musculaires. Chouette, quand on veut se détendre d’avoir mal partout, j’ai comme l’impression qu’il y a un truc incompatible dans l’histoire !
Bref…
Après un week-end bien reposant (ennuyeux, chiant, long, merdique, utilisez le mot que vous voulez), je me suis réveillé ce matin (12h15) avec une énoooooorme envie de rien. Mais alors quand je dis rien, c’est rien de chez archi rien.
Comme si ces petites pilules qui enlève l’angoisse et la peur, enlevaient en fait absolument tout. Je n’ai pas envie de dormir, mais je n’ai pas envie de me lever, je n’ai pas envie de sortir, mais je n’ai pas envie de rester chez moi, je n’ai pas envie de regarder la télé, mais je n’ai pas envie de me mettre sur le net, mais je n’ai pas envie de lire.
Bref, envie de rien de chez rien…
Alors plutôt que de faire le compte de ce que j’aurais envie de faire, j’ai pris le parti de faire le compte de ce que je n’ai SURTOUT PAS ENVIE de faire. Deux choses se sont imposées, limite contradictoires d’ailleurs, mais bon, sinon, ça serait moins drôle :
Donc, une fois ce constat effectué, je me suis mis sur mon ordi (même si j’en avais pas envie), et je me suis transformé en Postulator !
Je peux fièrement dire que demain (ou dans la semaine selon la vitesse de travail des fonctionnaires), tous ce que compte comme hommes et femmes politiques de premier plan à gauche aura mon CV sur son bureau (enfin plus précisément dans la corbeille à CV posée prés de la poubelle de la secrétaire à moustache qui ouvre le courrier !).
Truc de ouf, quand on me connaît, je me suis même fendu d’une lettre où j’ai tutoyé (oui lecteur, je suis un fou, tu lis bien « tutoyé ») mon ancien chef, lettre dans laquelle, en gros, je le supplie de me trouver du taff. J’y ai mis les formes, mais je supplie bien, y a pas à tortiller…
C’te honte quand j’y pense…
Bref, j’ai donc relancé la machine, dans l’espoir que ça prenne pas trente ans encore. Demain, donc mardi pour ceux qui suivent pas, je retourne voir mon médecin pour qu’il me prolonge et me refourgue une dose d’antiD suffisante pour que je puisse me casser 15 jours dans le sud voir ma famille.
Ça me fera le plus grand bien !
RAJOUT DE DERNIÈRE MINUTE HYPER IMPORTANT :
Ce soir Emma était énervée !
(voilà, t'es contente ? Je peux aller pioncer maintenant ?)
Bref…
Après un week-end bien reposant (ennuyeux, chiant, long, merdique, utilisez le mot que vous voulez), je me suis réveillé ce matin (12h15) avec une énoooooorme envie de rien. Mais alors quand je dis rien, c’est rien de chez archi rien.
Comme si ces petites pilules qui enlève l’angoisse et la peur, enlevaient en fait absolument tout. Je n’ai pas envie de dormir, mais je n’ai pas envie de me lever, je n’ai pas envie de sortir, mais je n’ai pas envie de rester chez moi, je n’ai pas envie de regarder la télé, mais je n’ai pas envie de me mettre sur le net, mais je n’ai pas envie de lire.
Bref, envie de rien de chez rien…
Alors plutôt que de faire le compte de ce que j’aurais envie de faire, j’ai pris le parti de faire le compte de ce que je n’ai SURTOUT PAS ENVIE de faire. Deux choses se sont imposées, limite contradictoires d’ailleurs, mais bon, sinon, ça serait moins drôle :
- Je n’ai vraiment, mais alors vraiment pas du tout envie de foutre le nez dehors.
- Je ne veux surtout pas retourner bosser en tant que prof, non ça me gave au plus haut point ce truc, faire ça « en attendant que » c’est encore plus ridicule que d’aller bosser chez Macdo !
Donc, une fois ce constat effectué, je me suis mis sur mon ordi (même si j’en avais pas envie), et je me suis transformé en Postulator !
Je peux fièrement dire que demain (ou dans la semaine selon la vitesse de travail des fonctionnaires), tous ce que compte comme hommes et femmes politiques de premier plan à gauche aura mon CV sur son bureau (enfin plus précisément dans la corbeille à CV posée prés de la poubelle de la secrétaire à moustache qui ouvre le courrier !).
Truc de ouf, quand on me connaît, je me suis même fendu d’une lettre où j’ai tutoyé (oui lecteur, je suis un fou, tu lis bien « tutoyé ») mon ancien chef, lettre dans laquelle, en gros, je le supplie de me trouver du taff. J’y ai mis les formes, mais je supplie bien, y a pas à tortiller…
C’te honte quand j’y pense…
Ndlr : autant je peux vendre des lunettes de vues à un aveugle, autant la seule chose que je suis incapable de vendre, c’est moi. Ce qui doit expliquer mes longues périodes de chômage à répétition, d’ailleurs !
Bref, j’ai donc relancé la machine, dans l’espoir que ça prenne pas trente ans encore. Demain, donc mardi pour ceux qui suivent pas, je retourne voir mon médecin pour qu’il me prolonge et me refourgue une dose d’antiD suffisante pour que je puisse me casser 15 jours dans le sud voir ma famille.
Ça me fera le plus grand bien !
RAJOUT DE DERNIÈRE MINUTE HYPER IMPORTANT :
Ce soir Emma était énervée !
(voilà, t'es contente ? Je peux aller pioncer maintenant ?)
5 commentaires:
L'envie de rien, je ne suis pas sûre que ce soit le traitement tu sais.
Sinon, tu as omis de préciser que ce soir, j'étais énervée.
Oui, et moi, j'ai mangé des Chamonix...
Nonmé tant qu'à ajouter des éléments importants à l'histoire, je tiens à mettre ma pierre à l'édifice! ^^
Voilà merci.
Un conseil, arréte au plus vite! Tu vas finir comme mon mec...Crois moi c'est pas glorieux (mis à part le fait que JE sois son mec!)
N'écoute pas ceux qui te conseillent d'arrêter... pour être passée par là, en effet, j'avais aussi noté que les médocs enlevant la peur et autres malaises associés ont tendance à tout enlever. Perso, j'étais passée d'un état hypersensible à tendance parano, à un "je m'en foutisme" hallucinant. Mais tout finit par rentrer dans l'ordre! :-) Courage!
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