jeudi 20 avril 2006

AAAAAAAAAAAHHHHHHHHH Putain !

Bon là c’est la catastrophe intégrale. Demain dans vos journaux, vous pourrez lire « Un jeune étudiant pète les plombs et massacre une centaine de personnes à Paris ». Petit résumé de la situation : ce matin, je me lève aux aurores pour aller passer un entretien d’embauche pour lequel je suis moyen moins motivé. Mais avant ça il y a eu ma nuit, fantastique nuit !

Minuit : Lucie m’appelle :

- Allo moumour ? Je suis saoule ! Tu m’aimes ?
- Oui je t’aime, mais demain je me lève tôt, tu m’appelles pas passé 1h du matin, ok ?
- Oui promis moumour, à tout à l’heure !


À 1h du matin, elle s’exécute, pour m’informer qu’elle est encore plus saoule. Pute de copine, moi j’ai pas le droit de boire, grrrr. Je me couche après ça, et je m’endors comme un bien heureux ! 2h37, téléphone sonne :

- Moumour ? Il faut que tu m’aides !
- Je dors, et je suis à 700km de toi, tu peux pas te demmerder ?
- Non, parle à mon collègue et convainc le de me ramener chez moi !
- Monsieur, ayez l’obligeance de la ramener chez elle, elle va pas vous lâcher de toute façon, c’est ça ou elle dort avec vous ! (oui je connais la bête, elle est chiante quand elle boit !)
- Ok, je m’occupe d’elle !


Je me rendors pas, forcément j’ai loupé mon train de sommeil, donc à 3h je rappelle la dite saoularde pour vérifier si elle dort bien. Portable éteint, je suppute qu’elle dormasse. Moi je m’effondre. 3h17 :

- Bouhouhouhouhouhou…
- Moumour, ça va pas ? Pourquoi tu pleures ? Quelqu’un t’as fait du mal ? Dis-moi, parle-moi ! (le mec pas du tout affolé, j’imagine le pire : un viol, un meurtre, un lynchage, un braquage à la lime à ongle, bref tout !)
- (À dire en pleurant et en sanglotant) Je vais partir en Guadeloupe, bouhouhouhou, tu vas me manquer, bouhouhou, je t’aime, bouhouhouhou…
- (Ouf !) Oui mais ma moumour, on en a déjà parlé de ça, tu vas partir travailler là-bas, mais on va s’appeler, on se verra par web cam et deux fois par ans on se verra, une fois là-bas, une fois ici ! Allez tu vois tout en noir à cause de l’alcool, c’est pas grave !
- Bouhouhou, je t’aime, j’aimerais que tu me serres dans tes bras, bouhouhouhou, et puis de toute façon tu sais pas économiser, tu viendras jamais me voir, bouhouhou (lucide la fille quand elle bad-trip !)
- Mais ma moumour, c’est toi qui géreras mon argent, ok ? Comme ça j’aurai de quoi venir te voir ! (oui ben, j’invente ce que je peux, moi j’ai sommeil !)
- Bouhouhouhou (répéter pendant 15 min)


Je raccroche, il est 3h32, je me retourne près à sombrer dans un profond coma salvateur. 3h37 : texto de Mr Big « Putain, qu’est-ce qu’il faut pas faire pour avoir une vie sexuelle ! Je viens de passer 1/2h au tel avec un mec qui veut me niquer… ! Suis HS moi… veux dodo ! », ET MOI DONC CONNARD ! Puisque les forces toulousaines se liguent contre ma nuit de sommeil, je décroche mon tel et je papote avec le dit Mr Big le temps de m’en griller une.

Là cette fois, c’est bon, je dors ! 4h35 : texto d’une ex collègue de promo de l’année dernière « Je t’aime mon cœur, tu me manque », MAIS ILS ONT TOUS DÉCIDÉ DE SE MURGER ET DE PENSER À MOI CE SOIR ????? J’abdique, je m’écroule.

Je me lève quand même à l’heure. Je traverse Paris en costard-cravate (super à l’aise le mec). Je me détruis les pieds avec des chaussures en cuir qui ne se feront jamais à mes pieds ! Je rentre chez moi après un entretien d’embauche des plus catastrophiques, il est 11h30. Je mange un bout, et je décide de dormir 2h, histoire de compléter un peu ma nuit. C’est pile poil le moment où mon cher et tendre voisin décide de démonter sa porte d’entrée pour en mettre une autre. Là il est 16h, il est toujours en train de jouer de la perceuse, du burin, du marteau, et surtout il tape sur mes nerfs. Sachant qu’un connard de clébard taille XXS (si vous savez les mini-ballons de foot là, Yorkshire), se retrouve enfermé sur le balcon en face, et donc aboie en continue depuis 3h maintenant.

ET MOI J’EN PEUX PLUS, JE VAIS TOUS LES FLINGUER, DONNEZ MOI UNE ARME BORDEL, JE VEUX DU SANG, JE VEUX DES CRIS, JE VEUX DE LA MORT ET DE LA SOUFFRANCE ! AAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHH PUTAIN DE BORDEL À QUEUE DE MES COUILLES DE MERDE !!!!!

Ben vous savez quoi ? Ça n’a pas fait arrêter le bruit, mais ça va beaucoup mieux d’avoir gueuler ! Sur ce j’abandonne toute idée de révision aujourd’hui, et je vais me poser sur une terrasse de café quelque part, et le premier que je croise qui me regarde de travers je lui sors le dentier par l’anus !

Aucun commentaire: