lundi 17 décembre 2007

Vis ma vie de reclus

Voilà, tout est dit. Et en plus j’assume. Donc après être aller bosser pour envoyer un fax jeudi matin, je suis rentré chez moi à 14h30, passage chez le médecin, confirmation de la tenu d’un congrès de virus de gastro dans mes intestins, je me mets en mode « out » jusqu’à ce que ça aille mieux.

Vendredi rebelote, je ne quitte pas mon appartement, je dois IMPERATIVEMENT me reposer. Ce n’est pas une injonction médicale, non, ça vient de moi. Il semble tout à fait approprié de dire que je suis en saturation intégrale.

J’ai donc passé le week-end à regarder la saison 2 de Prison Break que je n’avais toujours pas visionnée depuis les décennies que je l’avais sur le disque dur (sachez que j’ai parfaitement conscience à cet instant précis de l’absurdité et du non respect des règles de français de la phrase qui précède).

Je me suis quand même accordé une pause vendredi soir, je suis allé boire un verre avec un chouchou. C’était d’ailleurs une grande première (pas de boire un verre avec un chouchou bande d’enclume, non je parle de la façon dont je l’ai rencontré). En effet il s’agit de mon premier flirt fessebouquien officialisé (oui fessebouquien, qui provient de fesse bouc ! roh mais vous suivez rien ma parole !). Donc après quelques jours de pokage, repokage, rerepokage, on s’est envoyé des messages, et on a décidé de se voir IRL.

Que dire ? Sympa, mignon, agréable, un peu timbré, complètement comme j’aime en fait. Bon après forcément il mesure 1m02 au garrot (donc en réalité 1m75 si je me souviens bien), il a un an de plus que moi et il est fauché comme les blés… Mais bon un jour j’arriverai bien à rencontrer des garçons dans ma fourchette d’âge, de taille et de prix !

Revenons à ce charmant jeune homme. On est allé au Dandy’s (connaissais pas du tout), la musique est hyper forte, mais c’est du Spice Girl (youpiiiiiiiii tafiole power), la serveuse est lente, mais elle oublie de faire payer des consos et elle est adorable, ce n’est pas un bar gay, mais le personnel et la clientèle est à 300% momosessuelle !

Bref mon nouveau QG en gros…

Cinq sex on the beach plus tard, nous voilà à nous dire qu’on est quand même super beau et super intelligent (oui je vous fait la version courte des compliments qu’on s’envoie mutuellement à la figure). Je lui propose de partir (chez moi), il accepte et on file.

Arrivé sur le quai du métro, il prend une jolie tente vert olive, et c’est donc à regret que je l’abandonne sur le quai alors qu’il menace de me vomir sur les chaussures. Une fois dans la rame, je m’assoie à côté d’une gentille fille qui avait assister à la scène du « je peux pas venir je suis trop bourré » et elle me regarde avec un joli sourire. Je décide donc de lui raconter ma vie.

Ouais quand je suis bourré je suis lourd, mais j’me soigne ! Je passerai sur le « tafiole » envoyé par les deux mecs assis à coté de nous, non je ne remarque pas les cons, ça serait leur donner trop d’importance…

Le samedi sera donc consacré à la guérison de cette chouille sournoise (oui tu sais, sournoise, parce qu’elle n’est pas prévue et qu’elle fait encore plus mal). En regardant toujours Prison Break. Le soir je me soustrairais à mes obligations éthylique (désolé Flamèche, désolé Corentin), pour légumer comme une épave devant la tv.

Le dimanche ne sera pas plus évolué, je pense même que sur l’échelle de Darwin (comment ça y a pas d’échelle de Darwin ?) j’ai du régresser jusqu’à la paramécie unicellulaire ! Le soir j’ai un ami de passage en provenance de Toulouse qui doit dormir chez moi en attendant son entretien du lundi matin.

Et me voilà donc revenu au taff. Mais cette petite parenthèse m’a permis de faire le point et de trouver l’origine du mal qui me ronge (gastro mon amour), il n’est ni viral, ni bactériologique, non il est juste psychologique. Parce qu’alors que j’allais trèèèèèèès bien samedi et dimanche, ce matin je me suis levé avec un mal de ventre à tout détruire. Mon travail me rend malade. Il va falloir trouver des alternatives.

Voilà, je vous laisse à vos interrogations quant à la suite de mon aventure avec le pokeur (néologisme provenant du « poke » de fesse bouc), et à mon avenir professionnel de futur rmiste à vie.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Si je puis me permettre une remarque : prendre cinq "Sex on the beach" alors qu'on est en plein / on sort à peine d'une gastro, ce n'est pas de l'inconscience, c'est du foutage de gueule.

Tu m'étonnes que tu étais à nouveau malade lundi matin !

La prochaine fois, ce sera Coca (sans Whisky) et du riz blanc au sel et à l'eau, vindiou !

Unknown a dit…

ça me manquait que tu ne dises plus rien... Mais en fait maintenant moins ^^

Bisous amour!

Anonyme a dit…

il reste aussi la solution de la pomme rapée, ou de la cuillère de farine humidifiée! sinon, dans un vieux film qui racontait l'odyssée des esclaves noirs d'Afrique vers les Amériques ,on parlait de vérifier à l'arrivée s'il y en avait de bouchonnés(véridiques)

matorif a dit…

Je suis d'accord avec Urobore pour le foutage de gueule on the beach ;-)
Et je suis d'accord avec toi pour fessebouc puisque j'ai rencontré un mec génial le we dernier via le fameux "r u interested" (d'ailleurs je t'ai reconnu dans les browse ! lol)

Steppen a dit…

Moi je ne suis d'accord avec aucun des commentaires ci dessus.

Qu'on ait la gastro ou pas, un bon verre d'alcool fort ca aide toujours à passer.

En plus il était de sortie avec un pokemon (personne ne l'a faite donc je me lance!)

Dommage, car une cuite à deux c'est parfois sympa, ca crée des liens sur ton parquet, ton canapé, c'est marrant ^^

Bonne reprise :p