mercredi 16 septembre 2009

Mon dimanche de fol’ail

Samedi soir, je suis donc allez voir la vilaine fermière qui donnait représentation au milieu de sa basse-cour pleine de pintade (c’était trop facile, je n’ai pas pu m’empêcher de la faire celle-là, toutes mes confuses).

Après le spectacle, il a fallu rentrer à Paris, ce fut épique et exténuant… Une fois dans le centre, MB avait donné rdv à pleins de gens pour fêter officiellement son retour dans le sud. Moi, je me sentais pas de sortir. J’avais mal AB-SO-LU-MENT partout !

Je demande l’autorisation à MB de sécher le passage en boite, il me dit que si je fais ça, plus jamais il me parle. Bon, qu’à cela ne tienne, suis pas un pédé, je vais donc avaler un kebab puis après je vais me rouler en boule sur une banquette et attendre la mort !

Le kebab m’a anéanti. Je ne sais pas comment j’ai pu lever mon cul et marcher de châtelet au Tango… Bref, une fois devant, je ne sais pas ni pourquoi, ni comment, mais le videur met 15 minutes à nous faire entrer alors qu’il est tôt et qu’il n’y a certainement personne dedans.

Moi, j’en suis tel stade de liquéfaction, que je ne supporte pas de faire la queue 15 minutes de plus. Non mais je l’ai fait des heures pour l’autre pintade, je vais pas en plus me taper de l’attente devant une boite qui fait office de PMU du marais ?

Même devant les Bains j’attendais pas autant !

Bref, je ronge mon frein, et je me dis que je pourrais toujours lui vomir sur les chaussures en sortant pour me venger. Une fois dedans, il n’y a effectivement pas grand monde (donc on a poireauté pour la gloire, connard !), on se cotise et on tombe une bouteille de vodka, histoire que je puisse lubrifier mes rouages bien endolorie par tous ces événements.

La bouteille disparaît au fond de nos gosiers en 20 minutes à tout péter (bon on est 6 quand même, donc normal que ça descende vite !). On en prend une seconde, et là tout le monde me dit « mais je comprends pas, j’ai bu qu’un verre sur la première, qui a pu tout boire aussi vite ? »

Mais bien sûr, c’est toujours pareil, personne ne boit, c’est l’alcool qui s’évapore. Bref, je prête pas attention à ce que me disent les gens jusqu’à ce que dans mon champ de vision apparaisse la vérité.

Une vérité bien chargée en vodka, sous la forme d’un MisterBitch complètement pété sur la piste de danse. « Ben j’ai trouvé qui a tout bu… ». On fait donc en sorte de pouvoir se servir rapidement sur la seconde avant qu’il s’en rende compte, rien n’y fera, il a réussi à boire l’équivalent d’une bouteille à lui tout seul…

Ndlr : je me suis quand même vengé, sans le faire exprès, mais vengé quand même. En effet, ses deux derniers verres étaient en fait de l’eau sunrise. Je m’explique, quand y a plus de vodka, je mets de l’eau dans la bouteille pour éviter qu’on nous vire de la table, mais MB ne s’est pas rendu compte du subterfuge. C’est dire s’il était cramé…


La soirée se termine, le Tango ferme tôt. Un ex à MB choisi justement ce moment pour me proposer de se retrouver quelque part pour boire un verre. Ça fait longtemps que je l’ai pas vu, j’embarque donc les survivants, direction le Banana pour se finir.

MB me fera faux-bond vu qu’il ne veut pas voir son ex « parce que Sacha… ». Perso j’ai pas trop compris pourquoi il aurait pas le droit de croiser un de ces ex, mais ça doit faire parti des subtilités du couple que je ne comprends pas, et que de toute façon je refuse de comprendre…

On fait la fermeture du Banana, on est de plus en plus cramé… Moi j’ai même oublié jusqu’à l’existence de mes pieds et de mes crampes. Mon corps c’est du coton © Océane.

Une copine me propose de suivre des gens qui font l’ouverture d’un after sympa. On est crevé, on est fauché, on a des trucs à faire le lendemain, donc on accepte. Voilà comment je me suis retrouvé dans un after relativement vide, mais avec tous les gens que j’ai l’habitude de voir en after (en fait c’est le lieu qui est immense), alors que je voulais pas sortir à la base.

À 7h du matin, j’ai donc devant moi deux bouteilles de champagne, un taz sur la langue et un pochon dans la poche… La nuit est loin d’être finie !

Les gens partent plus ou moins rapidement. Je me retrouve seul sans m’en rendre compte, mais je sympathise très rapidement avec tous les autres gens « seuls » de la soirée. Les lumières s’allument, il est 13h « il faut rentrer ».

Je suis parti avec le numéro de la barmaid (rigolote comme tout) et d’autres personnes à qui j’ai promis « qu’on se revoit bientôt parce que c’était trop cool ! », enfin comme d’hab quoi, tu me laisse tout seul 5 minutes, et je me fais 15 potes !

Je me fatigue tout seul…

Le temps que je m’extrais de la boite (en sous-sol, c’est pour ça que c’est long), et que je m’assoie dans un taxi (ben oui le temps de bien dire au revoir quoi !), il est 14h ! J’arrive chez moi à 14h30, MB prépare son sac pour prendre son train, il est encore bourré de la veille et se délecte de mon état plus qu’approximatif.

Là dessus je me dis que je vais peut-être aller pioncer, mais c’est sans compter sur la sale môme qui passe boire un thé. En guise de thé, ça sera vodka’n co.

Je me couche à 18h30, blackout jusqu’au lundi matin 11h !



Heureusement que je ne voulais pas sortir !







Ps : a posteriori, je me suis rendu compte que l’alcool et la drogue ne soignait pas une crampe et des douleurs dans les pieds ou dans les reins, non ça les met juste en veille jusqu’à ce que je corps évacue les surplus de drogue. Donc je me suis retrouvé toutes mes crampes lundi matin ! Joie, bonheur !

Pps : il faut que j’érige une stèle pour la barmaid qui m’a supporté, je crois que je lui ai tenu la jambe plus d’une heure non-stop ! Quel boulot de merde, je pense pas qu’elle soit suffisamment payé pour supporter des gens comme moi ! Et la prime de risque alors ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ca pas tenu longtemps le MB ancien alccolique/au régime/ancien drogué/en couple.

Sasha a du soucis a se faite c'est bientot son tour, il risque pas de voir de si tot son pacs.