Je suis désolé de faire un peu le mort ces temps-ci, mais bon c’est pas la joie. Et pour en rajouter une couche quand je décide de sortir de chez moi c’est la cata version « toi aussi prends toi ta fin du monde dans la gueule ! ».
Donc vendredi après une semaine de « je refuse de sortir de sous ma couette parce que je suis malheureux » (cf l’article de Lundi dernier), je me prends en main et je me dis « mon coco, tu vas sortir, passer un bon week-end, et lundi tu m’avales cette ville de merde et tu t’accapares le monde ! ». Si c’est pas de l’auto-persuasion de winner ça ! J’accepte donc d’aller boire un verre avec Nina, Tatiana et deux de ses coupines. Puis je dois enchaîner sur la présentation avec l’amoureux de Larouquine. Bref de l’échange de potin arrosé de vodka, voilà ce qu’il me faut…
Je me pointe donc (en retard) dans un bar avec les premières (oui je ne pouvais pas mélanger ces gens, si vous ne savez pas pourquoi, allez demander au protagonistes !). On papote, on boit, on mange (enfin pas tout à fait dans cet ordre-là, mais le résultat reste le même…). Il s’avère qu’une des filles présentes ne comprend pas les mots « subversif » et « ludique », qu’elle ne connaissait pas le Prince Albert, et quand pour lui expliquer je lui ai dit « le mari de la reine Victoria hein, pas celui de Monaco ! », elle m’a répondu « la reine qui ? ». Ok laisse tomber chérie :
Et non ce n’était pas un canular… Comme quoi les diplômes ça fait pas tout ! Bref, je sors de là (en retard) pour me rendre à mon second rendez-vous. Je suis à Bastille, je prends donc la rue de Rivoli pour rejoindre le Marais. Là j’appelle Mister Big pour lui raconter mon début de soirée et me foutre copieusement de la gueule de la thésarde.
Juste après Bastille, un mec louche me croise, bloque, et m’emboîte le pas. Je me dis « mais non tu te fais des films ma fille, combien de fois toi même tu as fait demi-tour au milieu de rien sans aucune raison apparente, juste parce que tu venais de sortir de tes rêves et que ça faisait 10 min que tu avais passé la rue que tu devais prendre ! ».
Je reste donc au tel, et je sens presque le souffle du mec sur ma nuque. Mais bon tout va bien, il est 22h30, je suis devant St Paul un vendredi soir, c’est noir de monde, qu’est ce que je risque ? Ben je risque de me prendre un coup entre les omoplates, de me faire traiter de « sale tafiole » et de voir un black avec un accent des T-ci partir en courant avec mon téléphone tout neuf au bout duquel il y a un Mister Big qui ne comprend pas vraiment ce qu’il se passe…
Je me mets donc à hurler « Au voleur ! », classique quoi. Et les gens, beaucoup de gens, s’écartent sur son chemin, et il descend dans le métro sans encombre. Je le suis, je crache mes poumons, j’enfourche le portique (pas le temps d’acheter un ticket) et je le perds dans la station. Personne ne l’a vu, personne, pas même la fille qu’il a envoyé dans le décor juste devant moi, pas même les deux fonctionnaires inutiles de la RATP dans leur cahute pare-balle !
MAIS BANDE D’ENCULÉS ! SI QUELQU’UN SE FAIT VIOLER SUR LE TROTTOIR, VOUS LUI PROPOSER UNE CAPOTE AU VIOLEUR AUSSI ?????? AAAAAAHHHHHH
Ok entre un viol et un vol de portable il y a de la marge, mais bon quand je vois leur réaction, ça me laisse perplexe !
J’ai donc rejoint Larouquine et son homme, un poil irrité par les évènements, et les poumons à l’extérieur de mon thorax (penser à arrêter de fumer, ou penser à arrêter de courir après des voleurs !). Je fais opposition sur ma carte sim (enfin deux heures après puisqu’Orange a mis 2h à me répondre !!!!!). Et je finis par rentrer chez moi en mode paranoïa active !
Le lendemain, j’ai porté plainte, et j’ai vécu un vrai parcours du combattant pour obtenir une carte sim qui fonctionne. Mais bon je vous en fais grâce, à part peut-être la phrase de la fliquette pas du tout aimable qui m’a reçu :
Bizarrement elle n’a rien répondu !
Me voilà donc revenu avec ma vieille rougne de portable qui marche quand ça lui chante… Et juste pour le côté fun de l’histoire, il faut savoir que trois heures avant que je me fasse agresser, j’étais au téléphone avec Lefroid, qui s’est fait voler son portable de la même façon en direct live ! Mister Big, fais gaffe à toi !!!!!
Moralité : je ne sors plus seul de chez moi la nuit, n’en déplaise à certain(e)s…
Donc vendredi après une semaine de « je refuse de sortir de sous ma couette parce que je suis malheureux » (cf l’article de Lundi dernier), je me prends en main et je me dis « mon coco, tu vas sortir, passer un bon week-end, et lundi tu m’avales cette ville de merde et tu t’accapares le monde ! ». Si c’est pas de l’auto-persuasion de winner ça ! J’accepte donc d’aller boire un verre avec Nina, Tatiana et deux de ses coupines. Puis je dois enchaîner sur la présentation avec l’amoureux de Larouquine. Bref de l’échange de potin arrosé de vodka, voilà ce qu’il me faut…
Je me pointe donc (en retard) dans un bar avec les premières (oui je ne pouvais pas mélanger ces gens, si vous ne savez pas pourquoi, allez demander au protagonistes !). On papote, on boit, on mange (enfin pas tout à fait dans cet ordre-là, mais le résultat reste le même…). Il s’avère qu’une des filles présentes ne comprend pas les mots « subversif » et « ludique », qu’elle ne connaissait pas le Prince Albert, et quand pour lui expliquer je lui ai dit « le mari de la reine Victoria hein, pas celui de Monaco ! », elle m’a répondu « la reine qui ? ». Ok laisse tomber chérie :
- Subversif ?
- Oui, en gros quelqu’un de subversif c’est un peu quelqu’un qui va à contre-courant…
- Ah c’est quelqu’un de contradictoire !
- Non il n’est pas contradictoire, il est en contradiction avec les normes, ce n’est pas pareil !
- Ah c’est un anarchiste !
- … Non, enfin quoique les anar peuvent être taxés de subversivité, mais ce n’est pas vraiment ça… *Je recommence l’explication avec des mots plus simples*
- Oui donc c’est l’anarchie !!! (Là elle est toute fier !)
- Non, ça n’a rien à voir… *Dernière tentative, parce que je suis gentil*
- Oui je comprends, c’est l’anarchie !
- Ok… Et tu fais quoi dans la vie ?
- Je suis en thèse, et toi ?
- … Elle est où la caméra ???????
Et non ce n’était pas un canular… Comme quoi les diplômes ça fait pas tout ! Bref, je sors de là (en retard) pour me rendre à mon second rendez-vous. Je suis à Bastille, je prends donc la rue de Rivoli pour rejoindre le Marais. Là j’appelle Mister Big pour lui raconter mon début de soirée et me foutre copieusement de la gueule de la thésarde.
Juste après Bastille, un mec louche me croise, bloque, et m’emboîte le pas. Je me dis « mais non tu te fais des films ma fille, combien de fois toi même tu as fait demi-tour au milieu de rien sans aucune raison apparente, juste parce que tu venais de sortir de tes rêves et que ça faisait 10 min que tu avais passé la rue que tu devais prendre ! ».
Je reste donc au tel, et je sens presque le souffle du mec sur ma nuque. Mais bon tout va bien, il est 22h30, je suis devant St Paul un vendredi soir, c’est noir de monde, qu’est ce que je risque ? Ben je risque de me prendre un coup entre les omoplates, de me faire traiter de « sale tafiole » et de voir un black avec un accent des T-ci partir en courant avec mon téléphone tout neuf au bout duquel il y a un Mister Big qui ne comprend pas vraiment ce qu’il se passe…
Je me mets donc à hurler « Au voleur ! », classique quoi. Et les gens, beaucoup de gens, s’écartent sur son chemin, et il descend dans le métro sans encombre. Je le suis, je crache mes poumons, j’enfourche le portique (pas le temps d’acheter un ticket) et je le perds dans la station. Personne ne l’a vu, personne, pas même la fille qu’il a envoyé dans le décor juste devant moi, pas même les deux fonctionnaires inutiles de la RATP dans leur cahute pare-balle !
MAIS BANDE D’ENCULÉS ! SI QUELQU’UN SE FAIT VIOLER SUR LE TROTTOIR, VOUS LUI PROPOSER UNE CAPOTE AU VIOLEUR AUSSI ?????? AAAAAAHHHHHH
Ok entre un viol et un vol de portable il y a de la marge, mais bon quand je vois leur réaction, ça me laisse perplexe !
J’ai donc rejoint Larouquine et son homme, un poil irrité par les évènements, et les poumons à l’extérieur de mon thorax (penser à arrêter de fumer, ou penser à arrêter de courir après des voleurs !). Je fais opposition sur ma carte sim (enfin deux heures après puisqu’Orange a mis 2h à me répondre !!!!!). Et je finis par rentrer chez moi en mode paranoïa active !
Le lendemain, j’ai porté plainte, et j’ai vécu un vrai parcours du combattant pour obtenir une carte sim qui fonctionne. Mais bon je vous en fais grâce, à part peut-être la phrase de la fliquette pas du tout aimable qui m’a reçu :
- Et pourquoi vous faites ça le lendemain ? Si vous l’aviez fait hier, on aurait peut-être pu l’arrêter !
- Je porte plainte pour mon assurance ! La dernière fois que je me suis fait agresser, ils avaient des couteaux, je me suis fait tabasser, et quand j’ai appelé la police on m’a dit « vous saigniez ? Non ? Bon ben on a autre chose à faire, rentrez chez vous et venez porter plainte demain si vous voulez, mais bon ça sert à rien ! ». Et vu mon humeur d’hier, j’étais pas très réceptif à ce genre de comportement…
Bizarrement elle n’a rien répondu !
Me voilà donc revenu avec ma vieille rougne de portable qui marche quand ça lui chante… Et juste pour le côté fun de l’histoire, il faut savoir que trois heures avant que je me fasse agresser, j’étais au téléphone avec Lefroid, qui s’est fait voler son portable de la même façon en direct live ! Mister Big, fais gaffe à toi !!!!!
Moralité : je ne sors plus seul de chez moi la nuit, n’en déplaise à certain(e)s…
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